Clôture des cadres de concertation, Denis Kadima est formel : « Ne vous laissez donc pas manipuler et abuser par les ennemis des élections »

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a clôturé la série des cadres de concertation organisés à la salle de spectacles du Palais du peuple avec les composantes femmes, jeunes, personnes vivant avec handicap et peuple autochtone.

Le numéro un de la Centrale électorale, accompagné des membres du bureau, le 1er Vice-Président, Bienvenu Ilanga Lembow, le Rapporteur Patricia Nseya Mulela et ceux de la plénière, les a exhortés à ne pas accorder du crédit à toutes les informations distillées par les ennemis des élections. Tout en les appelant à ne surtout pas en être les propagateurs et se fier exclusivement aux canaux officiels de communication dont dispose la CENI. L’enthousiasme suscité, comme l’a souligné Denis Kadima KAZADI, en ce dernier jour après les échanges avec les partis et regroupements politiques, ainsi que la société civile, dénote de l’intérêt accordé à tout ce qui touche aux scrutins.

« L’engouement que nous constatons montre votre engagement citoyen par rapport à la question électorale. Notre pays est à son quatrième cycle électoral et se prépare à organiser, pour la première fois, depuis plus de 30 ans l’élection des conseillers communaux. Si en 2006, lors du premier cycle électoral, la priorité était d’organiser des élections démocratiques, aujourd’hui les Congolais aspirent à la tenue de bonnes élections. La CENI veut significativement contribuer à une évolution positive de notre jeune démocratie et faire des élections un moment de célébration, de fête et non un moment de deuil.

Elle est heureuse d’échanger avec vous sur les préparatifs des élections et ainsi répondre à vos préoccupations et attentes. En effet, femmes, jeunes, personnes vivant avec handicap et peuple autochtone sont des composantes très importantes de l’électorat de la RDC et nous ne pouvons pas les laisser en marge du processus électoral. Et nombreux sont ceux d’entre vous qui sont appelés au vote pour la première fois. La CENI se propose aujourd’hui de faire connaître l’environnement électoral, le cadre juridique régissant les élections et particulièrement le fonctionnement du Dispositif électronique du vote (DEV) autrefois appelé Machine à voter », a renseigné le Président de la CENI.

Et de poursuivre : « Notre objectif est de vous permettre de bien connaître votre rôle en tant que leaders ou candidats durant toutes les étapes du processus. La CENI va démarrer le mois prochain ses activités de sensibilisation et vous êtes les premiers partenaires dans cette opération. Parce que la CENI veut que vous mobilisiez votre pouvoir démographique afin de contribuer à l’évolution de la démocratie en RDC. Concernant la mise en œuvre des actions électorales, je voudrais de nouveau dire que la machine logistique de la CENI tourne à plein régime, les préparatifs vont bon train et le glissement ne fait toujours pas partie de notre vocabulaire.

La CENI possède plusieurs canaux officiels de communication et vous exhorte à ne pas donner du crédit à toutes les informations véhiculées qui circulent notamment sur les réseaux sociaux, surtout à ne pas en être les propagateurs. Ne vous laissez donc pas manipuler, abuser par les ennemis des élections. Vous comptez plus de trois quarts de la population et vous devrez donc peser à concurrence de ce poids. Les élections sont au cœur de la démocratie, en tant que jeunes, femmes, personnes vivant avec handicap et peuple autochtone, je vous invite à la prise de conscience de votre responsabilité dans la tenue des élections crédibles, transparentes, inclusives et apaisées. Car hier comme aujourd’hui, vous partagez le souhait d’avoir un meilleur avenir.»

Auparavant, dans son mot de bienvenue, Patricia Nseya Mulela a mis en avant « les efforts de tous les instants déployés par les membres de l’administration électorale pour vous apporter les informations nécessaires en vue d’inciter l’ensemble des couches sociales du pays, non seulement à s’approprier le processus électoral mais aussi à affronter les échéances électorales qui pointent à l’horizon avec responsabilité et patriotisme car dans exactement 60 jours les candidats seront officiellement en campagne électorale».

Maintenir un contact permanent avec toutes les parties prenantes

Le représentant de la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES), Rino Kamidi, s’est réjoui de différentes rencontres que la CENI multiplie pour maintenir un contact permanent avec toutes les parties prenantes au processus électoral sans exclusive.

Dans la foulée, l’assistance a suivi avec une attention soutenue, tour à tour, les exposés des experts de la CENI qui ont éclairé la lanterne des participants sur des questions spécifiques en l’occurrence Eddy Kisile, Directeur juridique, complété par Dave Banza, Directeur de cabinet en charge des questions juridiques, Joseph Senda, Directeur des opérations ainsi que Yves Kotha, Directeur informatique.

Le concept des listes électorales avant leur publication, la cartographie des bureaux de vote, les accréditations des témoins, des observateurs et des journalistes, ainsi que le processus de vote et de dépouillement y compris la notion du seuil légal de représentativité assortie d’une démonstration de l’usage du Dispositif Électronique de Vote (DEV) avec des innovations y introduites.

Au cours de la partie interactive marquée par des préoccupations de l’assistance soulevées particulièrement en lingala, Denis Kadima Kazadi, s’est prêté de bonne grâce, en apportant de la même manière des éléments de réponse qui ont édifié plus d’un.




Programme du pape François à Marseille

Voici les grands temps fort du déplacement du pape François à Marseille dans le cadre des Rencontres Méditerranéennes, tels que communiqués par le Saint-Siège.

Vendredi 22 septembre 2023 : 17h45

Le Mémorial, ou stèle, dédié aux marins et aux migrants perdus en mer est une croix camarguaise qui symbolise les trois vertus théologales : la foi, représentée par les trois tridents de la croix ; l’espérance, symbolisée par l’ancre ; et la charité, représentée par le cœur.

La Croix est appelée « de Camargue » parce qu’elle a été fabriquée dans cette région dans les années 1920.

 

 

 

18h00 : Moment de rassemblement avec des représentants religieux près du Mémorial

À proximité du Mémorial des marins et migrants perdus en mer se retrouveront des membres de Marseille Espérance, une délégation de Stella Maris, une délégation de Caritas Gap-Briançon, une délégation du service diocésain de la Pastorale des migrants et une délégation des associations de secours en mer pour un temps de prière pour les migrants morts en mer.

– Chant

– Message de bienvenue du cardinal archevêque de Marseille, Mgr Jean-Marc Aveline

– Intervention du Saint-Père

– Lecture par un jeune migrant

– Hymne

– Intentions de prière

par un membre de Marseille Espérance

par un membre de Stella Maris

par un membre de Caritas Gap-Briançon

par un membre du service diocésain de la Pastorale des migrants

par un membre des associations de secours pour les migrants

– Conclusion du Saint-Père

Puis le pape se rendra avec deux migrants et des responsables religieux au Mémorial des disparus en mer et déposera une gerbe. Ensuite, pendant que le chœur entonne un chant, le pape saluera les autorités religieuses.

Samedi 23 septembre 2023 : 9h30

Le Palais du Pharo est situé sur le promontoire du Pharo, surplombant le Vieux Port, sur la côte ouest de Marseille. Selon la tradition locale, en 1852, le jeune Louis Napoléon, neveu de Napoléon Bonaparte, visita Marseille et l’apprécia tant qu’il chargea l’architecte franco-suisse Samuel Vaucher de trouver un terrain approprié et d’y construire un palais pour l’offrir à son épouse Eugénie.

Vaucher s’exécute et conçoit le Palais du Pharo, imposante demeure seigneuriale avec jardins, sur un promontoire surplombant la Méditerranée. Mais Napoléon III meurt avant d’avoir pu s’y installer. Sa veuve, l’impératrice Eugénie, fit don du Palais à la ville et, en 1904, le bâtiment fut transformé en École de médecine. médecine. Depuis 1997, l’ensemble architectural fait partie du Jardin Émile Duclaux, d’où l’on jouit d’une vue magnifique sur Marseille. Il sert de centre de conférences et abrite une partie du conseil municipal. C’est donc un lieu de conférences, d’événements, de foires, d’expositions d’art et bien plus encore. En 2013, le Palais du Pharo a été rénové, modernisé et agrandi.

Aujourd’hui, l’ancienne résidence impériale dispose de 7000 mètres carrés d’espace pour les conférences, répartis en deux complexes architecturaux. de conférence, répartis en deux ensembles architecturaux : le Palais historique, construit par l’empereur Napoléon III pour sa famille, et l’extension contemporaine. Le Palais offre, entre autres, huit salles de réunion, un auditorium de 900 places, un hall d’exposition de 1 800 mètres carrés et un espace de restauration pour 1 000 personnes.

10h : Conclusion des Rencontres méditerranéennes au Palais du Pharo

Des évêques de France et d’autres diocèses méditerranéens participent à la session ainsi que des jeunes, quelques autorités politiques et des associations (environ 900 personnes). Le pape est accueilli à l’entrée de l’Auditorium par le Président de la République et son épouse, le cardinal archevêque de Marseille et le Maire, et deux enfants lui offrent un cadeau.

– Mot de bienvenue du cardinal archevêque de Marseille

– Projection d’un film

– Résumé des débats et questions au Saint-Père par un évêque et un jeune homme

– Discours du Saint-Père

– Action de grâce du Président de la Conférence des évêques de France

– Chant

Le pape salue ensuite les évêques méditerranéens.

Réunir les cinq rives de la Méditerranée pour comprendre les grands défis à relever, pour valoriser les ressources disponibles et pour tracer « de nouveaux chemins de paix et de réconciliation dans lesquels les Églises sont invitées à jouer un rôle essentiel au service du bien commun ». Tel est l’objectif de l’initiative lancée par l’archidiocèse de Marseille, intitulée Rencontres méditerranéennes, du 18 au 24 septembre (MED23) dans la cité phocéenne, en présence d’une soixantaine d’évêques et d’une soixantaine de jeunes d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient, des Balkans, d’Europe latine, de la Mer Noire et du Moyen-Orient. L’événement se déroule dans le sillage des deux rencontres intitulées « Frontière méditerranéenne de la paix » organisées à Bari en 2020 et à Florence en 2022, à l’initiative de la Conférence épiscopale italienne, alors présidée par le cardinal Gualtiero Bassetti.

MED 23 voit les évêques réunis à Marseille s’engager à poursuivre le processus engagé en Italie les années précédentes et les jeunes à partager leurs expériences et leurs témoignages, y compris à travers des moments de travail en commun.

Parallèlement aux Rencontres, dans différents lieux de la ville pendant la semaine, le Festival de la Méditerranée a été organisé. Il a été l’occasion pour les jeunes de partager leurs témoignages, ’d’assister à des expositions, des concerts et des veillées de prière.

 

11H30 : Rencontre avec le Président de la République au Palais du Pharo

– Photo officielle

– Interview

– Présentation de la famille

– Échange de cadeaux

Le Président de la République française, M. Emmanuel Macron, est né à Amiens, dans le département de la Somme, en 1977. Il a suivi des études de philosophie puis a intégré l’École nationale d’administration (ENA) dont il est sorti diplômé en 2004. Avant d’entrer dans le secteur bancaire, il a travaillé pendant quatre ans à l’Inspection générale des finances. Il se consacre ensuite à la politique et devient secrétaire général adjoint de la présidence de la République en 2012. En juillet 2014, il quitte ce poste et devient, d’août 2014 à août 2016, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Le 6 avril 2016, il lance le mouvement « En Marche ! » et se présente à l’élection présidentielle, qu’il remporte le 7 mai 2017. En juin 2022, il est réélu, pour un second mandat, avec 58,5 % des voix. M. Macron est marié à Brigitte Trogneux.

Au même moment, dans la salle adjacente, un bref entretien a eu lieu entre le cardinal Secrétaire d’Etat et Madame le Premier Ministre, en présence du Substitut de la Secrétairerie d’État du Nonce apostolique et d’un Conseiller à la nonciature.

15h15 : Déplacement au Stade Vélodrome

Le pape change de voiture devant la statue de David à Marseille et continue en papamobile jusqu’au Stade Vélodrome. L’Orange Vélodrome est un équipement sportif multifonctionnel, visible de tous les côtés de la ville de Marseille. Il est situé au 8 du boulevard Michelet, à côté de la tour FR3 Méditerranée. Le stade couvert, moderne et à la pointe de la technologie, accueille les matches de football de l’Olympique de Marseille, de l’équipe de France de football, de l’équipe de France de rugby et est souvent utilisé comme salle de concert ou pour accueillir des réunions politiques.

Construit d’après les plans de l’architecte Henri Ploquin, il est inauguré en 1937, à l’occasion d’un match amical entre l’Olympique de Marseille et le Torino. Au début de son histoire, le stade accueillait des compétitions cyclistes – d’où le nom de « Vélodrome » – et des compétitions d’athlétisme. Conçu pour accueillir 35 000 personnes, le complexe subit plusieurs extensions au cours du 20e siècle, perdant la piste cyclable. Il a été entièrement rénové, notamment en vue de la Coupe du monde 1998 et de l’Euro 2016. Aujourd’hui, l’installation offre 67 000 places assises sur une surface de 8 500 mètres carrés et répond aux dernières normes en matière d’accessibilité et d’énergie.

16h15 : Messe au Stade Vélodrome

Messe votive de la Vierge Marie de la Garde. Célébration eucharistique en français.

 

– Lectures :

Hb 12, 22-24 ; 13, 8-9a.14-15 : « Vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, la cité du Dieu vivant » (anglais)

Lc 1, 39-45 : « Heureuse celle qui a cru » (français)

– Homélie du Saint-Père

– Prière des fidèles (espagnol, arménien, turc, italien, arabe, croate)

– Préface : Maternité de la Bienheureuse Vierge Marie

– Prière eucharistique II

– Le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, adresse un salut au Saint-Père.

La Conférence des Évêques de France est composée de tous les cardinaux et évêques en activité exerçant leurs fonctions pastorales en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer (DOM), soit environ 120 membres, issus de 101 diocèses. Son président actuel est Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims ; les vice-présidents sont Mgr Dominique Blanchet, évêque de Créteil, et Mgr Vincent Jordy, évêque de Tours ; le secrétaire général est le P. Hugues de Woillemont.

18h45 : Arrivée à l’aéroport international de Marseille – Cérémonie d’adieux

Le pape est accueilli devant le pavillon d’honneur par le Président de la République et son épouse, et ils se rendent ensemble au salon Hélène Boucher où a lieu un entretien privé de quelques minutes. Ensuite, le pape et le Président de la République passent devant la garde d’honneur et prennent congé.




Tchad : L’Église tend la main aux réfugiés soudanais qui affluent

Un évêque tchadien a souligné la situation désespérée de plus de 100 000 réfugiés qui affluent dans sa région depuis le Soudan voisin, déchiré par la guerre.

Lors d’une visite au siège du projet international de l’organisation caritative catholique Aide à l’Église en détresse (AED), Mgr Philippe Abbo Chen, évêque de Mongo, dans l’est du Tchad, a décrit l’énorme défi que représente l’aide aux familles arrivant « sans aucune ressource ».

Selon l’Organisation internationale pour les migrations, près de quatre millions de personnes ont fui leur foyer depuis que les violences ont éclaté au Soudan en avril entre les forces de soutien rapide et les forces armées soudanaises.

L’évêque Chen a déclaré que la plupart des réfugiés étaient « des enfants, des personnes âgées et des femmes » et qu’ils vivaient dans une extrême pauvreté. Il a ajouté : « J‘ai vu un groupe enlever son voile et l’attacher à un arbre décharné pour avoir un peu d’ombre ». Et il a poursuivi : « Nous faisons ce que nous pouvons pour les aider, avec les ressources dont nous disposons, mais elles sont limitées. De plus, nous avons nos propres problèmes avec des conflits internes séculaires entre les agriculteurs et les pasteurs nomades ».

L’évêque a expliqué que les conflits surviennent souvent lorsque le bétail en liberté pénètre dans des champs privés et endommage les cultures.

L’évêque Chen est parfois appelé à intervenir dans des conflits entre agriculteurs et éleveurs, qui dégénèrent souvent en affrontements violents avec utilisation d’armes à feu. Il a déclaré : « La population du Tchad augmente également, ce qui entraîne des luttes pour les ressources, aggravées par la prolifération des armes à feu. Les disputes les plus simples peuvent dégénérer très rapidement lorsque des AK47 sont en jeu ».

Il a exprimé son inquiétude quant à l’avenir du pays où « le système éducatif s’effondre » et où « les prix des denrées alimentaires ont triplé. Dans ce contexte, notre église sert de refuge ».

Il a souligné que ses paroissiens ont parfois « peur de montrer leur foi dans certains environnements », mais qu’en général, les chrétiens du Tchad à majorité musulmane « sont parfaitement libres de vivre leur foi ». Et de conclure : « Nous avons une Église dynamique. Notre communauté n’est qu’une petite minorité, sur un territoire immense, mais elle a une mission d’évangélisation unique. Nous avons des centaines de baptêmes chaque année. Je tiens à remercier l’AED, qui a contribué à couvrir les frais d’études de deux séminaristes ».




Chine : deux évêques participeront au Synode

Mgr Antonio Yao Shun, évêque de Jining/Wumeng, et Mgr Joseph Yang Yongqiang, évêque de Zhoucun, de la République populaire de Chine, sont sur la liste des participants à la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques publiée jeudi 21 septembre par la Salle de presse du Vatican, indique l’agence vaticane Fides. Les évêques chinois sont les « invités spéciaux » de l’Assemblée qui se tiendra à Rome du 4 au 29 octobre 2023.

Mgr Yao Shun, 58 ans, évêque de Jining/Wumeng de la région autonome de Mongolie intérieure (au nord de la Chine), est le premier évêque consacré après l’accord provisoire signé par le Saint-Siège et la Chine sur la nomination des évêques chinois le 22 septembre 2018.

Rappelons que la signature de l’accord provisoire sur la nomination des évêques a eu lieu « dans le cadre des contacts entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine, qui sont en cours depuis un certain temps pour traiter des questions ecclésiales d’intérêt commun et pour promouvoir des relations d’entente », selon le communiqué officiel du 22 septembre 2018. La signature a eu lieu à Pékin, avec Mgr Antoine Camilleri, sous-secrétaire pour les relations du Saint-Siège avec les États, et Wang Chao, vice-ministre des Affaires étrangères chinois. Cet « accord provisoire » est un « fruit d’un rapprochement graduel et réciproque », rédigé après « un long parcours de négociations réfléchies » et qui prévoit « des évaluations périodiques ».

Mgr Yao Shun est né à Ulanqab en 1965 et a été ordonné prêtre en 1991, après avoir étudié au Séminaire national de Pékin. Il a enseigné au Séminaire national où il était également directeur spirituel. Entre 1994 et 1998, il a étudié aux États-Unis et obtenu un diplôme en liturgie. Il a terminé ses études bibliques à Jérusalem. Il a été consacré par Mgr Paul Meng Qinglu, évêque de Hohhot (Mongolie intérieure), le 26 août 2019. Il a travaillé dans la commission liturgique du Conseil des évêques de Chine (non reconnu par le Saint-Siège).

Le diocèse de Jining compte environ 70 000 fidèles avec 30 prêtres et 12 religieuses.

Mgr Joseph Yang Yongqiang, évêque de Zhoucun (province de Shandong), a été consacré coadjuteur le 15 novembre 2010. Il est le dixième évêque officiel à être consacré en communion avec l’Église et reconnu par le gouvernement.

Il est né en avril 1970. En 1987, il est entré au petit séminaire de Jinan. En 1989, il a été envoyé étudier au grand séminaire de Sheshan du diocèse de Shanghai. Il a été ordonné prêtre en 1995. En 2003, il a étudié pendant un an au séminaire national de Pékin. De 2005 à 2010, il a enseigné au séminaire du Saint-Esprit à Jinan.

Le diocèse de Zhoucun compte 16 000 fidèles et 12 prêtres.




Arrivée du Saint-Père à Marseille

À son arrivée à l’aéroport international de Marseille, le Saint-Père est accueilli par le Premier ministre de la République française, Mme Élisabeth Borne, et quatre enfants en costume traditionnel qui lui offrent des fleurs.

Après l’exécution des hymnes et la garde d’honneur, la présentation des délégations respectives a lieu. Ensuite, le pape, accompagné de Madame le Premier Ministre, rejoint le Salon Hélène Boucher pour une brève rencontre.

Il se rend ensuite à la Basilique Notre-Dame de la Garde pour la prière mariale avec le clergé diocésain.

Voici le texte dans son intégralité, tel que communiqué par le Vatican.

Chers frères et sœurs, bon après-midi !

Je suis heureux de commencer ma visite en partageant avec vous ce moment de prière. Je remercie le Cardinal Jean-Marc Aveline pour son mot de bienvenue et je salue S.E. Mgr Éric de Moulins-Beaufort, les frères évêques, les Pères Recteurs et vous tous, prêtres, diacres et séminaristes, personnes consacrées, qui œuvrez dans cet archidiocèse avec générosité et dévouement pour construire une civilisation de la rencontre avec Dieu et avec le prochain. Merci pour votre présence, pour votre service, et merci pour vos prières !

Arrivant à Marseille, je me rallie aux plus grands : sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, saint Charles de Foucauld, saint Jean-Paul II, et tant d’autres qui sont venus ici en pèlerinage pour se confier à Notre Dame de la Garde. Nous déposons sous son manteau les fruits des Rencontres méditerranéennes, avec les attentes et les espérances de vos cœurs.

Dans la lecture biblique, le prophète Sophonie nous a exhorté à la joie et à la confiance en nous rappelant que le Seigneur notre Dieu n’est pas loin, il est là, près de nous, pour nous sauver (cf. 3, 17). C’est un message qui nous renvoie, d’une certaine manière, à l’histoire de cette Basilique et à ce qu’elle représente. En effet, elle n’a pas été fondée en souvenir d’un miracle ou d’une apparition particulière, mais simplement parce que, depuis le XIIIe siècle, le saint peuple de Dieu cherche et trouve ici, sur la colline de La Garde, la présence du Seigneur dans le regard de sa Sainte Mère. C’est pourquoi, depuis des siècles, les Marseillais – spécialement ceux qui naviguent sur les flots de la Méditerranée – y montent pour prier.

Aujourd’hui encore, la Bonne Mère est pour chacun la protagoniste d’un tendre « croisement de regards » : d’une part celui de Jésus qu’elle nous indique toujours, et dont l’amour se reflète dans ses yeux ; d’autre part celui de nombre d’hommes et de femmes de tous âges et de toutes conditions, qu’elle rassemble et conduit à Dieu, comme nous l’avons rappelé au début de cette prière en déposant à ses pieds un cierge allumé. En ce carrefour des peuples qu’est Marseille, je voudrais réfléchir avec vous sur ce croisement de regards, car il me semble que s’y exprime parfaitement la dimension mariale de notre ministère. Nous aussi, prêtres et personnes consacrées, nous sommes appelés à faire sentir aux gens le regard de Jésus et, en même temps, porter à Jésus le regard de nos frères. Dans le premier cas, nous sommes des instruments de miséricorde, dans le second, des instruments d’intercession.

Premier regard : celui de Jésus qui caresse l’homme. C’est un regard qui va de haut en bas, non pas pour juger mais pour relever celui qui est à terre. C’est un regard plein de tendresse qui transparaît dans les yeux de Marie. Et nous, appelés à transmettre ce regard, nous sommes tenus de nous abaisser, d’éprouver de la compassion, de faire nôtre « la bienveillance, patiente et encourageante, du Bon Pasteur qui ne fait pas de remontrances à la brebis perdue, mais la charge sur ses épaules et fête son retour à la bergerie (cf. Lc 15, 4-7) » (CONGREGATION POUR LE CLERGE, Directoire pour le ministère et la vie des prêtres, n. 41).

Frères, sœurs, apprenons de ce regard, ne laissons pas un jour passer sans nous rappeler le moment où nous-mêmes l’avons reçu, et faisons-le nôtre, pour être des hommes et des femmes de compassion. Ouvrons les portes des églises et des presbytères, mais surtout celles du cœur, pour montrer par notre douceur, notre gentillesse et notre accueil le visage de notre Seigneur. Que celui qui vous approche ne trouve ni distance ni jugement ; qu’il trouve le témoignage d’une humble joie, plus fructueuse que toute capacité affichée. Que les blessés de la vie trouvent un port sûr dans votre regard, un encouragement dans votre étreinte, une caresse dans vos mains capables d’essuyer des larmes.

Même dans les nombreuses occupations de chaque jour, s’il vous plaît, ne laissez pas faiblir la chaleur du regard paternel et maternel de Dieu. Il est beau de le faire en dispensant généreusement son pardon, toujours, toujours, afin de délivrer, par la grâce, les personnes des chaînes du péché et les libérer des blocages, des remords, des rancunes et des peurs dont elles ne peuvent triompher toutes seules. Il est beau de redécouvrir avec émerveillement, à tout âge, la joie d’éclairer les vies avec les sacrements dans les moments heureux et tristes, et de transmettre, au nom de Dieu, des espérances inattendues : sa proximité qui console, sa compassion qui guérit, sa tendresse qui émeut. Soyez proches de chacun, surtout des plus fragiles et des moins chanceux, et ne laissez jamais ceux qui souffrent manquer de votre proximité attentive et discrète. C’est ainsi que grandiront en eux – mais aussi en vous – la foi qui anime le présent, l’espérance qui ouvre sur l’avenir, et la charité qui dure pour toujours. Voilà le premier mouvement : porter à vos frères le regard de Jésus.

Et puis il y a le second regard : celui des hommes et des femmes qui se tournent vers Jésus. De même que Marie à Cana recueillit et porta au Seigneur les inquiétudes de deux jeunes mariés (cf. Jn 2, 3), vous êtes, vous aussi, appelés à être pour les autres la voix qui intercède (cf. Rm 8, 34). Alors, la récitation du Bréviaire, la méditation quotidienne de la Parole, le Rosaire et toute autre prière – je vous recommande surtout l’adoration – seront pleins des visages de ceux que la Providence met sur votre chemin. Vous porterez avec vous leurs regards, leurs voix, leurs questions, à la table eucharistique, devant le tabernacle ou dans le silence de votre chambre, là où le Père voit (cf. Mt 6, 6). Vous leur ferez écho fidèlement, en tant qu’intercesseurs, comme des “anges sur la terre”, des messagers qui portent tout « devant la gloire de Dieu » (Tb 12, 12).

Et je voudrais résumer cette brève méditation en attirant votre attention sur trois images de Marie qui sont vénérées dans cette Basilique. La première est la grande statue qui la surplombe et qui la représente lorsqu’elle tient l’Enfant Jésus bénissant. Voilà : comme Marie, nous portons partout la bénédiction et la paix de Jésus, dans toutes les familles et dans tous les cœurs. C’est le regard de la miséricorde. La deuxième image se trouve en dessous de nous, dans la crypte : c’est la Vierge au bouquet, le don d’un laïc généreux. Elle aussi porte l’Enfant Jésus sur un bras et nous le montre, mais elle tient dans l’autre main, au lieu d’un sceptre, un bouquet de fleurs. Cela nous fait penser à la façon dont Marie, modèle de l’Église, en nous présentant son Fils, nous présente également à Lui, comme un bouquet de fleurs dans lequel chaque personne est unique, belle et précieuse aux yeux du Père. C’est le regard de l’intercession. Enfin, la troisième image est celle que nous voyons ici au centre, sur l’autel, qui frappe par la splendeur dont elle rayonne. Nous aussi, chers frères et sœurs, nous devenons un Évangile vivant dans la mesure où nous le donnons, en sortant de nous-mêmes, en reflétant sa lumière et sa beauté par une vie humble, joyeuse et riche de zèle apostolique. Que nous y aident les si nombreux missionnaires qui sont partis de ce haut lieu pour annoncer la bonne nouvelle de Jésus- Christ au monde entier.

Bien-aimés, portons à nos frères le regard de Dieu, portons à Dieu la soif de nos frères, répandons la joie de l’Évangile. C’est notre vie, et elle est incroyablement belle malgré les difficultés et les chutes. Prions ensemble la Sainte Vierge, qu’elle nous accompagne et nous garde. Je vous bénis de tout cœur. Et vous, s’il vous plaît, priez pour moi. Merci !




Denis Sassou N’Guesso : « L’Afrique n’a nullement besoin… des aides publiques au développement politiquement orientées »             

Le Chef de l’Etat congolais a pris la parole à la tribune de la 78ème Assemblée générale de l’ONU, le jeudi, 21 septembre 2023 à New-York. Denis Sassou N’Guesso a plaidé pour un monde juste, à travers l’atteinte des 17 Objectifs de l’agenda 2030. Mais il a surtout précisé que l’Afrique n’a nullement besoin… des « aides publiques au développement politiquement orientées ».

Dans son allocution, Denis Sassou N’Guesso a évoqué plusieurs thématiques liées aux préoccupations actuelles au niveau mondial. Des préoccupations qui sont toutes des priorités, selon lui. Ainsi, « le thème du débat général résume clairement la volonté commune des dirigeants à changer qualitativement le monde », a souligné le président de la République du Congo. « La vision originelle et la finalité des 17 objectifs de l’Agenda 2030 des Nations Unies, étaient d’assurer la paix, la sécurité et la prospérité à tous les peuples de la terre », à rappel le chef de l’Etat congolais.

Au nombre de ces priorités, figurent, selon Denis Sassou N’Guesso, l’élimination de la pauvreté et de la faim dans le monde grâce, non seulement, à une économie globale plus juste et plus équitable, mais aussi à une agriculture plus performante et durable, sans oublier la garantie de la bonne santé au plus grand nombre et une éducation de qualité aux plus défavorisés. La fourniture de l’eau et de l’électricité aux couches sociales les plus larges, la construction des infrastructures routières, ferroviaires, portuaires, aéroportuaires et énergétiques pour relier .entre eux des pans de territoires, des pays, des régions et des sous-régions, sont aussi les priorités énumérées par le chef de l’Etat congolais dans son discours. Il s’est aussi appesanti sur la préservation des écosystèmes de biodiversité, notamment par une gestion responsable des forêts tropicales qui sont, a-t-il précisé, l’un des plus précieux patrimoines que nous ayons reçus de la Providence. Le combat pour faire évoluer les mentalités dans le monde, dans le respect de la diversité des expressions culturelles et dans la tolérance réciproque constitue également l’une de ses priorités. Il a adossé ce point à la nécessaire parité, en souhaitant “l’ancrage, dans nos sociétés, de l’idée d’égalité des genres et de parité Homme-Femme et l’autonomisation des femmes et des filles”.

Le président congolais a relevé les avancées de son pays dans ce secteur: “je voudrais souligner la part prépondérante dans la responsabilité qu’ont prise les femmes dans mon pays au cours des 15 dernières années. Aujourd’hui, elles contribuent de manière remarquable à la promotion de leurs droits et libertés, au combat pour l’élimination de la pauvreté et à l’intensification d’une éducation inclusive, à travers des formations et des apprentissages tous azimuts”.

Le climat, une priorité

Défenseur de l’environnement, le chef de l’Etat s’investit beaucoup dans la préservation de la biodiversité. Aussi, a-t-il tiré la sonnette d’alarme sur “le climat qui est aujourd’hui “la plus pressante de toutes les urgences” qui “touche au cœur de la vie, dans toute sa diversité. Elle questionne notre existence dans toute sa complexité”.

Il a alerté l’auditoire sur la montée continuelle du niveau des mers qui met en péril les pays les pays insulaires. Pour lui, “la désertification déferlante que plus rien se semble arrêter, la canicule suffocante qui emporte chaque fois de nombreuses personnes du 3e âge, les inondations répétitives et les coulées de boue soudaines qui occasionnent les dégâts que l’on voit” sont autant de phénomènes aussi dangereux que dévastateurs qui interpellent désormais jusqu’aux plus sceptiques d’entre nous”.

Face à ces calamités naturelles causes par le changement climatique, le congolais Sassou N’Guesso assumant sa part de responsabilité, en sa qualité de Président de la Commission climat du Bassin du Congo, a “lancé, lors de la COP27 en Egypte, l’Initiative de la « Décennie mondiale de l’afforestation » pour une biodiversité et un couvert végétal plus dense, au service de l’humanité”.

L’agriculture moderne a fait aussi l’objet d’une attention particulière dans son discours. “L’Afrique a urgemment besoin d’une agriculture moderne soutenue notamment par des dispositifs performants d’irrigation et de mécanisation, une agriculture qui doit lui permettre de réduire de manière significative ses importations alimentaires, aujourd’hui encore trop élevées”.

Le chef de l’Etat congolais a appelé les partenariats techniques et financiers efficients à des avancées substantielles dans le secteur agricole, en ajoutant : “L’Afrique n’a nullement besoin de ces partenariats sous-tendus par des « aides publiques au développement politiquement orientées et synonymes d’aumône organisée»

Pour Denis Sassou N’Guesso, la tenue, en octobre prochain, à Brazzaville, d’un sommet des 03 bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales est une forme de réponse collective et concertée de ces trois poumons verts de la planète à l’insécurité climatique désormais si menaçante.

Par Roch Bouka/Correspondant de la Rtga World au Congo




Justice : Le député provincial de Kinshasa Erick Bukula perd ses immunités (Décision de l’APK)

Accusé d’avoir violé à 20 reprises sa ménagère, le député provincial Erick Bukula, membre du parti présidentiel, voit ses immunités être levées par le bureau de l’assemblée provinciale de Kinshasa.

La première institution provinciale de Kinshasa a accédé ce vendredi 22 Septembre 2023 au réquisitoire du procureur général près la cour d’appel de Kinshasa-Matete. Cette Décision est prise dans le but de permettre à la justice de bien faire son travail.

 

Le député provincial mis en cause dans cette affaire qui séjourne en Belgique pour des raisons de santé, dit n’avoir pas été entendu alors que le bureau de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa dit que cet élu a refusé de se présenter.

 

Derick Katola




CAN 2024 (F) : le Sénégal accroché, la RDC fait le strict minimum, Cameroun et Côte d’Ivoire s’imposent, Mali et Tunisie retentissent…

Les derniers matchs aller du premier tour des éliminatoires de la CAN féminine 2024 ont livré leur verdict vendredi 22 septembre 2023.

La surprise du jour est venue du Sénégal, quart de finaliste de la précédente édition et qui n’a pu faire mieux qu’un match nul devant le modeste Mozambique (1-1) à Thiès. Il a fallu l’ouverture du score des Mozambicaines sur un coup franc magistral de Lucia Moçambique après la pause, pour provoquer la réaction d’orgueil des Lionnes, rapidement intervenue par l’intermédiaire de Nguenar Ndiaye qui a profité de la naïveté de la défense adverse. Virtuellement éliminées au coup d’envoi, les Sénégalaises auront toutefois l’avantage de recevoir aussi au retour, lundi au même endroit.

 

 

D’autres “favoris” ont en revanche cartonné. Dans un match ayant terminé à 10 contre 10, le Mali a ainsi atomisé la Centrafrique (7-1) grâce notamment à Aguicha Diarra et Aïssata Traoré, respectivement auteures d’un triplé et d’un doublé, plus des buts de Fatoumata Diarra et Oumou Koné. À domicile, la Tunisie s’est également rendue la tâche extrêmement facile face au Niger (8-0), à la faveur d’un triplé de Sabrine Ellouzi, d’un doublé de Mariem Houij et de réalisations de Yasmine Klai et d’Hanna Hamdi.

 

Autre score fleuve, celui de la rencontre opposant le Gabon au Botswana. Ce sont les Botswanaises, quarts de finaliste de la précédente édition, qui ont frappé fort en corrigeant leurs adversaires 4-1. Lesego Radiakanyo, Refilwe Tholakele et la double buteuse Gaonyafiwe Ontlametse ont concrétisé la nette domination botswanaise, tandis que les Gabonaises ont sauvé l’honneur par Laschwana Assengone Mvie. A noter aussi le 7-0 du Togo face à Djibouti.

 

La RDC et la Côte d’Ivoire assurent,

 

 

En revanche, la RDC s’est contentée du strict minimum face au Bénin (2-1) au Stade des Martyrs. Naomie Kaba-Kaba a délivré les Congolaises après que Yolande Gnamni ait répondu à l’ouverture du score locale de Fallone Pambani. Le but encaissé à domicile peut toutefois inquiéter les Léopards dames avant le retour. Sans trembler, la Côte d’Ivoire a, elle, disposé de la Tanzanie sur un score net et sans bavure de 2-0. Akebi Abrougoua et Ida Guehai ont été les artisanes de ce succès.

 

Le Cameroun a de son côté assuré face au Kenya (1-0) grâce à un but d’Eliane Manbolamo, sur une passe décisive d’Aboudi Onguene et se place en ballotage favorable avec le Mali, la Tunisie, le Botswana, la RDC et la Côte d’Ivoire dans l’optique du match retour, qui aura lieu mardi pour toutes ces sélections.




Rdc : Un gardien de la L1 française approché pour la CAN ?

Le sélectionneur de la RD Congo, Sébastien Desabre, pourrait compter sur un renfort en vue de la prochaine CAN 2023.

Selon les informations du média Léopardsfoot, le technicien français se trouverait en effet en discussions avec le gardien remplaçant de Montpellier, Dimitry Bertaud (25 ans). L’ancien entraineur du Wydad Casablanca, de l’ES Tunis et de l’ASEC Mimosas verrait donc d’un bon œil la venue de l’ex-international Espoirs français (1 sélection), d’ici au prochain rassemblement des Léopards le 13 octobre contre la Nouvelle-Zélande en match amical, voire les éliminatoires du Mondial 2026 (novembre) et la CAN 2023 en janvier-février 2024. Si son arrivée se confirme, le binational représentera un concurrent à Lionel Mpasi, qui pris le pouvoir dans le but des Léopards ces derniers mois en l’absence de Joël Kiassumbua, actuellement au chômage.

Bertaud, l’enfant de Montpellier
Né et formé à Montpellier, le “petit” gardien d’1,80m entame sa 6e saison avec les Héraultais (15es sur 18 équipes en Ligue 1, avec 4 points d’avance sur la zone de relégation). Deuxième choix de l’entraineur Michel Der Zakarian derrière le Français Benjamin Lecomte, il n’a pas encore eu l’occasion de disputer la moindre minute cette saison. Non convoqué à la rentrée le 13 août (match nul 1-1 contre Le Havre), il a été laissé sur le banc lors des 4 dernières sorties de son équipe.

La saison passée, il n’a pris part qu’à 2 rencontres avec la réserve en National 3 (D5 française), contre aucune en L1. La faute à une rupture du ligament croisé qui l’avait tenu éloigné des pelouses pendant 7 mois. L’exercice 2021-2022 reste à ce jour le plus prolifique de sa carrière. Il avait notamment profité des suspensions et des blessures du titulaire Jonas Omlin (transféré cet été au Borussia Mönchengladbach) pour établir son record à 11 apparitions en L1.