Au cours d’une audience à la Primature : Sama Lukonde et Shang Fulin tablent sur la mise en œuvre des accords signés pendant la visite du Président Tshisekedi en Chine

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde,  a reçu le vice-président du Conseil économique et social de la République populaire de Chine, Shang Fulin, conduit par l’Ambassadeur de Chine en RDC, Zhao Bin. Ce haut responsable de l’organe consultatif de la Chine séjourne en RDC où il prend part à l’Assemblée générale de l’Union des Conseils économiques et sociaux d’Afrique, qui s’est ouverte mardi 26 septembre 2023, à fleuve Congo hôtel.

Se confiant à la presse à l’issue des échanges, Shang Fulin s’est exprimé en ces termes :

“Nous sommes en visite à Kinshasa pour l’Assemblée générale de l’Union des Conseils économiques et sociaux d’Afrique(UCESA), des assises organisées par le Conseil économique et social de la RDC, qui sont une réussite. On a reçu un accueil chaleureux et amical par son Excellence Monsieur le Premier Ministre. C’est une rencontre réservée à la délégation du Conseil économique et social de la Chine. On a échangé.  On est parvenu à Consensus important, celui de consolider et renforcer l’amitié et la coopération sino-congolaise. On va élargir la coopération amicale, améliorer l’amitié pour un nouveau niveau. À mi-octobre 2023, il y aura une réunion qui sera organisée par le Conseil économique et social de la Chine. On a lancé une invitation pour Monsieur le Président du Conseil économique de la RDC qui a déjà confirmé sa participation avec sa délégation”.

Concernant la coopération sino-congolaise, l’ambassadeur de la Chine en RDC a souligné pour sa part qu’ils ont tablé avec le Premier Ministre sur la mise en œuvre des accords signés pendant la visite du Président Tshisekedi en Chine.

“Les deux parties se sont réjouies d’importants progrès enregistrés dans la mise en œuvre de ce projet et nous sommes tous d’accord de faire davantage des réalisations d’ici à la fin de l’année en matière de coopération entre nos deux pays. Les deux parties partagent la même détermination pour poursuivre en profondeur cette coopération gagnant-gagnant entre la Chine et la RDC”, a dit l’ambassadeur Zhao Bin.




Kinshasa : La DGRK désapprouve l’implication de l’Assemblée provinciale dans la gestion de leur régie

Les agents et cadres de la Direction Générale des recettes de Kinshasa ont déposé un mémorandum, ce mercredi 27 septembre à Godé Mpoyi, président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa qui désapprouve la démarche de l’assemblée provinciale de Kinshasa qui tend à s’immiscer dans la gestion de la direction générale des recettes.

Cette démarche risque d’asphyxier la collaboration harmonieuse entre les institutions provinciales “Notre motivation à travers vos nombreuses correspondances adressés aux animateurs de structures et institutions de notre pays dont l’une d’entre elles s’inscrit dans la violation pure et simple des prescrits du règlement intérieur notamment de l’article 9, 52, 53 et 215, tel que soulevé par d’autres kinois élus, de l’organe délibérant que vous avez en charge de diriger “, peut-on lire dans cette correspondance.

Les agents et cadres de la DGRK révèlent que les accusations portées contre son directeur général sont jugées non fondées parce qu’il n’y a jamais eu de contrôle parlementaire conformément aux us et coutumes d’une assemblée provinciale.

Ils appellent également au soutien à Eddy Mfumumpoko, actuel Directeur Général qui n’est qu’à son 6 mois à la tête de la DGRK.

Jean -Luc Lukanda




Lomami : Jean-Claude Lubamba lance les travaux de remplacement d’un pont qui relie cette province à l’espace Grand Katanga

Dans la province de Lomami, le vice-gouverneur Jean-Claude Lubamba a procédé, ce mercredi 27 septembre 2023, au lancement des travaux de remplacement du pont Lubilanji. Ce pont traverse la rivière Lubilanji 2 et permet de relier la province de Lomami et les autres provinces de l’espace Grand-Katanga.

Ces travaux seront financés par le Trésor public. Ils seront exécutés par l’Office des Routes (OR/ Lomami), sous la supervision du Bureau Technique de Contrôle (BTC), pour une durée de trois mois.

« Selon la fiche technique des travaux qui seront exécutés sur ce pont dénommé « Kasaï 5 », il sera question de renforcer les culées en B.A., d’aménager l’aire de lancement, de démonter l’ancien tablier bailey ainsi que son remplacement par un nouveau tablier matière », écrit la cellule de communication du gouvernorat de Lomami dans une dépêche nous parvenue, ce mercredi.

A en croire le Directeur général adjoint de l’Office des Routes, Célestin Ekoto qui a effectué son déplacement de Kinshasa, le pont Kasaï 5 fait partie du lot des 301 ponts modulaires en matière commandées par le gouvernement central en vue de relier les provinces et leurs territoires. Célestin Ekoto rassure que sur ce lot commandé, 201 ponts ont déjà été livrés dont une centaine ponts sont déjà en cours de déploiement.

Pour sa part, le vice-gouverneur de Lomami, Jean-Claude Lubamba, a précisé que son entité est bénéficiaire de quatre ponts dans ce premier lot. En plus du pont Kasaï 5, il y a entre autre le pont Tshivuila (territoire de Ngandajika) et Kamutambayi (territoire de Luilu), dont les pièces sont en cours d’acheminement. Dans la deuxième phase, la province bénéficiera du pont Bushimayi, à la limite entre la province de Lomami et le Lualaba, et Nvunayi 2, entre le territoire de Kabinda et Ngandajika vers baluba Shankadi, qui seront déployés pour exécution des travaux.

Soulignons, par ailleurs, que l’ancien pont avait une capacité de 25 tonnes. Il a été renversé dans la rivière. Il subissait des secousses à chaque fois que des véhicules lourdement chargés passaient par là. Le pont de remplacement aura une capacité de 40 tonnes. Le vice-gouverneur insiste sur le respect du tonnage.

Jean-Luc Lukanda




Présidentielle de décembre 2023 : AACPG réitère son soutien à Fatshi

Dans une déclaration rendue publique ce mercredi 27 septembre 2023 à Kinshasa, le regroupement politique Alliance pour l’Avènement d’un Congo Prospère et Grand (AACPG) a réitéré son soutien total à la candidature unique du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à l’élection présidentielle de décembre 2023. Le regroupement politique cher à Pius Muabilu Mbayu Mukala, ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat promet la victoire écrasante au président Tshisekedi, en vue de briguer un second mandat devant lui permettre de poursuivre l’œuvre de la reconstruction du pays. Et ce, parce que le président de la République  a eu à faire face à des multiples enjeux durant ce premier mandat, lesquels enjeux ont pu relativement impacter sur l’effectivité de certaines articulations de sa vision. C’est ainsi que AACPG invite toute la population congolaise à soutenir cette candidature pour permettre au Président de la République de briguer un deuxième mandat afin de bien matérialiser sa vision qui a déjà commencé à donner des résultats probants dans beaucoup de domaines en l’occurrence, l’éducation, la santé, la diplomatie et les infrastructures, sans oublier surtout la lutte contre la corruption et l’impunité. Une mise en garde sévère a été adressée aux ennemis de la République qui ne jurent que sur des chemins détournés (Dialogue politique et autres voies de fait) pour accéder au pouvoir. Il leur a été signifié qu’ils sont sous la vigilance tous azimuts du peuple congolais qui compte grandement sur ces élections pour donner son suffrage à ceux qui vont le mériter par la voie des unes. Soulignons que cette déclaration a été lue par le député national Jean-Marie Lukulasi, Rapporteur du regroupement, en présence de l’Autorité morale du regroupement,  le MINETAT Pius Muabilu Mbayu Mukala.

JMNK

DECLARATION POLITIQUE DU REGROUPEMENT ALLIANCE POUR L’AVENEMENT D’UN CONGO PROSPERE ET GRAND (AACPG) POUR LE SOUTIEN DE LA CANDIDATURE DE SON EXCELLENCE Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO A LA MAGISTRATURE SUPREME

Nous membres du Regroupement Politique AACPG, réunis ce mercredi 27 septembre 2023, á l’Hôtel Beatrice à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo ;

Considérant l’état dans lequel Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République a trouvé le pays lors de son premier mandat, une situation caractérisée notamment par l’impunité, l’extrême pauvreté, l’insécurité et le caractère dénaturé des institutions ainsi que la quasi-absence des infrastructures socio- économiques de base ;

Considérant la situation politique, sécuritaire et sociale qui prévaut actuellement dans notre pays et dont les mécanismes d’amélioration, développés durant le mandat, méritent d’être renforcés et pérennises ;

Considérant la teneur des multiples enjeux auxquels Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République a dû faire face durant ce premier mandat, lesquels enjeux ont pu relativement impacter sur l’effectivité de certaines articulations de sa vision ;

Considérant sa volonté de travailler pour l’intérêt supérieur de la nation congolaise, l’unité, la paix et la concorde du peuple congolais, amplement démontrée pendant sa première prestation ;

Considérant que le respect du délai constitutionnel est gage de la consolidation de notre jeune démocratie, c’est conformément à l’article 70 de la Constitution du 18 février 2006 telle que révisée à ces jours;

Déclarons ce qui suit:

  1. Soutenons sans la moindre réserve la candidature de son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO à la Magistrature Suprême aux échéances électorales qui pointe à l’horizon:
  2. Invitons toute la population congolaise à soutenir cette candidature pour permettre à Son Excellence Monsieur le Président de la République de briguer un deuxième mandat afin de bien matérialiser sa vision qui a déjà commencé à donner des résultats probants dans beaucoup de domaines en l’occurrence, l’éducation, la santé, la diplomatie et les infrastructures, sans oublier surtout la lutte contre la corruption et l’impunité.
  3. Soutenons sans faille l’organisation des élections générales de décembre 2023 par la CENI, conformément aux lois de la République
  4. Invitons la communauté internationale à accompagner les Institutions de la République pour l’aboutissement heureux du processus électoral
  5. Mettons en garde les ennemis de la République qui ne jurent que sur des chemins détournés (Dialogue politique et autres voies de fait) pour accéder au pouvoir et leur signifions qu’ils sont sous la vigilance tous azimuts du peuple congolais qui compte grandement sur ces élections pour donner son suffrage à ceux qui vont le mériter par la voie des unes.

Pour le Regroupement Politique AACPG

Honorable Jean-Marie LUKULASI

Rapporteur et Porte-Parole




A travers un mémorandum : Les agents et cadres de la DGRK disent non à Godé Mpoyi

A travers un mémorandum intitulé : « notre désapprobation de la démarche de l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK), tendant à s’immiscer dans la gestion de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK) », les agents et cadres de la DGRK s’adressent à Godé Mpoyi, président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa pour lui demander d’arrêter avec ce combat d’arrière-garde qui ne vise qu’à déstabiliser cette régie financière de la ville.

Des agents et cadres de la DGRK venus en masse, ont déferlé au siège de cette régie financière de la ville province de Kinshasa, pour soutenir le DG Eddy Mfumumpoko Monsempo, et à l’occasion, dire non à cette campagne de déstabilisation de la ville initiée par l’honorable Godé Mpoyi, président de l’Assemblée provinciale.

« Nous, agents et cadres de la Direction Générale des recettes de Kinshasa (DGRK), venons par le présent mémo exprimer notre indignation suite à vos multiples actions entreprises allant dans le sens d’asphyxier la collaboration harmonieuse entre les institutions et les différents services de la ville province de Kinshasa, dans le seul but de bloquer le développement ou l’émergence de ces derniers », indique le mémorandum élaboré à cet effet.

Les agents et cadres de la DGRK tirent leur motivation à travers les nombreuses correspondances adressées aux animateurs des structures et institutions du pays dont une d’entre elles s’inscrit dans la violation pure et simple des prescrits du règlement intérieur (cfr les articles 9, 52, 53 et 215), tel que soulevé par d’autres élus kinois, de l’organe délibérant que vous avez la charge de diriger.

A la même occasion, les agents et cadres de la Rtga rappellent que l’actuel Directeur général, M. Eddy Mfumumpoko Monsempo n’est qu’à son sixième mois de gestion et ce, depuis la passation civilisée de pouvoir entre le Directeur général sortant et entrant qui a eu lieu au mois de mars de cette même année. De ce fait, cette durée ne peut jamais être plausible pour une évaluation optimale d’un manager de cette trempe.

Aussi, souligne le mémorandum, depuis plus d’une année, la Direction générale des recettes de Kinshasa bénéficie de l’accompagnement des services de l’inspection générale des finances en vue d’une orthodoxie financière dans son fonctionnement. Cependant, cette régie mère de la ville province de Kinshasa fait aujourd’hui face aux multiples difficultés ne permettant pas au nouveau Manager de mener à bien sa bonne politique de gestion.

A titre d’exemple, ils citent le rabattement de 22 à 12% du taux de l’impôt sur les revenus locatifs ; Le recouvrement illicite de certaines taxes de la ville de Kinshasa qui échappent au contrôle de la régie et continuent de bénéficier à une frange d’individu au détriment de la masse ouvrière. Alors que, ces ressources pouvaient, tant soit peu, servir à améliorer les conditions sociales des agents et cadres qui, jusqu’à ce jour, demeurent préoccupantes.

« Honorable Président, les accusations portées contre notre Directeur Général sont jugées non fondées parce qu’il n’y a jamais eu un contrôle parlementaire conformément aux us et coutumes d’une Assemblée Provinciale », souligne le document, qui précise qu’au regard de ce qui précède, nous, agents et cadres de, la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, estimons que l’Assemblée Provinciale de Kinshasa (APK), aurait fait œuvre utile d’accompagner le DG Eddy Mfumumpoko Monsempo face au défi de la mobilisation des recettes sur laquelle repose la mise en œuvre de moyens de la politique de toutes les institutions de notre très chère ville province.

JMNK




Présidentielle 2023 : Franck Diongo dépose sa candidature

Le dossier de Franck Diongo, Président du parti politique Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), prétendant à la Présidentielle du 20 décembre 2023, a été enregistré au Bureau de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC), au siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Après avoir fait acte de candidature en remplissant l’ensemble de critères requis, le postulant à l’élection présidentielle a eu une entrevue avec le numéro un de la Centrale électorale, Denis Kadima Kazadi, comme il l’avait fait avec ses devanciers, Augustin Matata Ponyo, Constant Mutamba, Radjabho Tebabho et Rex Kazadi.

Le Président du MLP s’est confié à la presse pour faire part de ses motivations en relevant que l’heure de la rupture a sonné pour réhabiliter le Congo dans sa grandeur et les Congolais dans leur dignité.

« La seule chose que les Congolais et les Congolaises doivent retenir, c’est qu’aujourd’hui, c’est le jour du changement, l’heure de la rupture avec le passé et le changement réel a sonné, l’heure de la gouvernance intègre pour réhabiliter le Congo dans sa grandeur et les Congolais dans leur dignité. Le Président de la CENI a eu l’amabilité de me saluer comme candidat président de la République, parce qu’à l’époque, il avait rencontré d’autres candidats. Comme je suis venu personnellement déposer ma candidature, il a voulu faire connaissance avec le candidat qui venait déposer son dossier », a déclaré Franck Diongo.

Il a été amené à se prononcer sur sa position personnelle concernant la CENI qu’il a dit vouloir voir à l’œuvre.

« Le problème, c’est de mettre la CENI à l’épreuve. Nous avons déposé notre candidature, nous voulons voir la CENI à l’œuvre, c’est-à-dire nous plaidons pour des élections transparentes de sorte que le résultat qui sera proclamé reflète le vote : le Président élu, le député national ou provincial élu doit être celui qui a été choisi. Donc le résultat octroyé non mérité, nous n’accepterons jamais cela. Parce que l’enjeu d’une élection, c’est le rejet ou l’acceptation du résultat et pour que celui-ci soit accepté, il faut que le pouvoir organisateur soit réellement impartial, neutre et indépendant. Voilà pourquoi nous plaidons en faveur d’une transparence électorale de sorte que le processus électoral dans toutes ses phases soit correct, vraiment juste et sincère », a-t-il relevé.

Sur la question d’une éventuelle candidature unique de l’opposition, Franck Diongo a tranché : « Les stratégies politiques ne se dévoilent pas devant les médias ».




Déclaration de perte de certificat d’emphytéose

Nous soussignés MUTOBA KANDA Graciella, résident sur rue Matadi n°49 quartier Kilimani, commune de Kintambo. Déclare avoir perdu le certificat d’emphytéose dont numéro cadastral 159 705, volume A/N53 Folio 27  cause de la perte : vol depuis le mois d’avril 2023.

Nous sollicitons le remplacement de ce certificat d’emphytéose et déclare rester seul responsable des conséquences  dommageables que la délivrance de ce nouveau certificat d’emphytéose pourrait avoir vis-à-vis des tiers.

Fait à Kinshasa le 27 septembre 2023

MUTOBA KANDA Graciella




Course à la présidentielle de 2023 : Bientôt, l’équipe de campagne de Félix Tshisekedi sera connue

La porte-parole du Chef de l’Etat Félix –Antoine Tshisekedi Tshilombo, Tina Salama, a annoncé par  tweet ce mercredi 27 septembre 2023 à Kinshasa, que « dans la perspective électorale et en attendant la publication officielle de l’équipe de campagne du Chef de l’Etat, une commission stratégique est à pied d’œuvre, chargée de réfléchir sur la question ». Un  message renchérit par Augustin Kabuya, le Secrétaire générale  de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), en ces termes : « jusqu’ici le PR05 SEM Félix-Antoine Tshisekedi n’a pas encore dévoilé son équipe de campagne. Sauf qu’il y a eu une erreur communicationnelle et de compréhension autour de ce dossier. La mise en place de cette équipe sera sanctionnée dans les jours à venir ».

Les deux tweets de ces très proches collaborateurs du Chef de l’Etat viennent confirmer, après que les membres du congrès d’investitures aient annoncé que le candidat Félix Tshisekedi sera présenté comme candidat de la plateforme Union sacrée de la République ce dimanche 1er octobre 2023, une investiture qui entérinera le statut de candidat unique de la plateforme, le Président sortant, que les élections en décembre 2023 sont une réalité.

La publication de cette équipe de campagne constituera donc l’outil de base pour la reconquête de la magistrature suprême par le Chef de l’Etat actuel et une preuve de l’effectivité des élections générales en décembre 2023.

Toutefois, dans son tweet, le SG de l’UDPS a relevé qu’il y a eu « une erreur communicationnelle et de compréhension autour de ce dossier », du fait qu’au cours d’une conférence de presse tenue ce mercredi 27 septembre 2023, le Coordonnateur du Conseil Présidentiel de Veille Stratégique (CPVS) François Muamba Tshishimbi a dévoilé « une équipe de coordination des activités de campagne du candidat Félix Tshisekedi pour l’élection présidentielle prévue en décembre 2023. 11 membres constituait cette équipe dont : François Muamba, Augustin Kabuya, Eberande Kolongele, André Wameso, Taylor Lubanga, Dr André Kabanda, Nicolas Kazadi, Peter Kazadi, Jean-Claude Kabongo, Taupin Kabongo et Muadiamvita ».

François Muamba avait par ailleurs précisé que l’équipe de campagne de Félix Tshisekedi aura 11 directeurs de campagne régionaux, 26 directeurs provinciaux et des structures au niveau des 147 territoires et 36 villes.

Bien qu’à l’annonce de cette équipe, le Coordonnateur du Conseil Présidentiel de Veille Stratégique avait annoncé que « les personnes seront choisies en étroite collaboration avec Félix Tshisekedi, l’UDPS, l’USN… » et François Muamba ainsi qu’Augustin Kabuya aient fait savoir que la mise en place de cette équipe a été faite par le feu Yezu Kitengie avant même la création de l’Union sacrée de la Nation (USN) il a été jugé opportun qu’en attendant la publication officielle de l’équipe de campagne du Chef de l’Etat, une commission stratégique soit mise à pied d’œuvre, chargée de réfléchir sur la question.

Que les impatients gardent encore leur souffle car, bientôt, l’équipe de campagne de F.E. Tshisekedi sera connue.

Willy Makumi Motosia




Déboussolé par la montée en puissance des FARDC : Le Rwanda largue ses espions à Goma

Réuni mardi 26 septembre 2023 à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu en état de siège, sous la présidence du gouverneur militaire ad intérim, le Général-major Peter Cirimwami dans sa réunion extraordinaire, le comité provincial de sécurité a alerté sur la présence des espions rwandais en ville de Goma au compte du M23.

Le gouverneur militaire ai du Nord-Kivu, le Général major Peter Cirimwami, a réitéré son appel à tous les services de sécurité provinciaux à demeurer vigilant pour éviter d’une part, une infiltration ennemie et, d’autre part, une surprise désagréable à l’interne.

« Il a été constaté qu’après la déclaration du chef de l’Etat à la Tribune des Nations unies faisant état du refus de dialoguer avec la coalition M23-armée rwandaise, ce dernier s’illustre par beaucoup d’agitations et commence à occuper à nouveau toutes les positions jadis abandonnées. A cet effet, les services ont constaté que plusieurs traversées de citoyens rwandais possédant des cartes d’électeurs congolaises et soupçonnés d’espions envoyés par le Rwanda, sont en vogue ces derniers temps à la frontière congolaise à Goma », a alerté le gouverneur militaire.

 

Empreintes d’infiltrations et espionnages dans la stratégie hégémonique de Paul Kagame

Le Rwanda est un pays où le pouvoir mobilise tous les moyens pour l’envoi d’espions à l’étranger. De l’utilisation des réseaux sociaux, mise sur écoute téléphonique non seulement pour traquer et pour neutraliser par assassinats ciblés ses opposants politiques en exil mais aussi pour infiltrer la Rdc, le régime de Kagame ne lésine pas sur les moyens. Il y a quelques années, le Financial Times avait rapporté que de nombreux activistes et opposants rwandais vivant en exil avaient été espionnés via la messagerie crypté Whatsapp grâce au logiciel espion Pegasus  développé par la société israélienne NSO (Le logiciel Pegasus met sur écoute les téléphones, permet d’intercepter des messages cryptés et de récolter des images privées). L’affaire avait fait grand bruit et l’enquête conjointe Citizen Lab et Whatsapp avait révélé que des dissidents rwandais et certains opposants avaient été espionnés.

Selon certains habitants de Goma, le mode opératoire des espions rwandais pour accomplir leur mission, consiste à participer aux réunions et autres fêtes des ‘rwandophones’ au pays de Lumumba pour parvenir à entrer en contact avec la cible. Un habitant de Goma a rapporté que  « ces espions  gardent  contact avec des  fonctionnaires internationaux rwandais qui sont dans des institutions internationales et régionales au pays (RDC), pour faire chaque fois état des informations obtenues ».

Cela est confirmé par le récit d’une espionne  rwandaise reconvertie, chargée de tuer un opposant au Canada. Il y a environ quatre  ans, le 31 décembre 2019 sur CBC radio Canada, avait été racontée l’histoire d’une jeune étudiante rwandaise qui sollicitait auprès des autorités d’immigration canadiennes l’asile politique pour raison particulière : « refus d’aller espionner des opposants politiques basés à l’étranger ». Formés à savoir collecter des informations, trouver les personnes ciblées, savoir comment les approcher, être discrète et obtenir la confiance d’activistes ainsi que des leaders de la société civile, des espions rwandais sont largués à travers le monde.

Il s’agit principalement des ‘sexpionnes’ expertes en séduction envoyées pour espionner des responsables militaires, politiques, de services de sécurité, des hommes d’affaires et même des leaders de la société civile et collecter des informations sur leurs parents. Elles aussi appelées ‘hirondelles’,

Depuis des années, des espions rwandais ont été signalés en Suède, en Australie, en Belgique, en Grande Bretagne, en Ouganda, au Kenya, au Mozambique et en Afrique du Sud. La Suède et l’Ouganda ont expulsé des diplomates rwandais pour espionnage sur des réfugiés rwandais. L’Afrique du Sud et le Kenya ont également expulsé des diplomates rwandais après la seconde tentative d’assassinat du général Kayumba Nyamwasa, le meurtre de Patrick Karegeya en décembre 2013 ainsi que celui de Seth Sendashonga, un hutu, en mai 1998. Le 16 mai 1998, en plein jour et en pleine rue au Kenya, Il est visé par un second attentat quelques jours avant son passage devant le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) Le ministre de la justice sud-africain Jeff Radebe affirmait en 2014 que l’Afrique du Sud ne devait pas servir de tremplin pour des activités illégales.

Ce n’est pas surprenant que, déboussolé par la montée en puissance des FARDC, Paul Kagame recoure à sa méthode de prédilection : le largage d’espions à Goma.

Willy Makumi Motosia

 

 

 

 




Transport routier axe Kinshasa-Matadi : Fin de la grève des conducteurs poids-lourds

La grève des Transporteurs routiers poids – lourds, axe Kinshasa – Matadi est levée à dater de ce mercredi 27 septembre 2023. C’est ce qu’il faut retenir des conclusions des travaux de la tripartite, Gouvernement- Intersyndicale professionnelle des chauffeurs poids – lourds – Fédération des Entreprises du Congo (FEC), tenus à Kinshasa, durant trois jours sous la conduite du ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, Me Marc Ekila Likombo.

Ce mercredi, les discussions s’étaient poursuivies sous l’égide du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Vital Kamerhe à son cabinet de travail au 5e niveau de l’hôtel du Gouvernement.

Des concessions ont été faites, privilégiant, les revendications des chauffeurs poids – lourds dont la majorité ont trait aux conditions sociales.

Au terme des travaux, un protocole d’entente a été signé par toutes les parties prenantes donnant lieu à une déclaration finale qui met fin à la grève.

Déclaration lue par André Tshikoji, Président de l’intersyndicale professionnelle des chauffeurs poids – lourds du Congo