Élections : L’équipe de campagne de Félix Tshisekedi officiellement constituée !

Mise en place d’une structure de coordination composée de 11 personnes par le Président de la République, Felix Tshisekedi, qui accompagnera et coordonnera sereinement sa campagne électorale en collaboration avec les coordonnateurs qui seront nommés à travers les provinces.

L’annonce a été faite ce mercredi 27 Septembre par Francois Muamba, le coordonnateur de ce noyau qui est composé entre autres d´André Wameso,Taylor Lubanga, Eberande Kolongele, André Kabanda, Augustin Kabuya, Nicolas Kazadi, Peter Kazadi.

François Muamba a souligné au cours de l’échange avec la presse, l’importance cruciale de cette élection pour la consolidation de la démocratie en RDC. Il a appelé tous les citoyens à s’engager activement dans le processus électoral.

Cette structure technique a pour mission de suivre et d’évaluer la mise en œuvre des engagements du Président de la République repris dans le programme commun du Gouvernement afin de faciliter la prise des décisions stratégiques pour la Nation grâce à une analyse des évolutions tendancielles et de leur environnement.

Cette annonce marque le début officiel de la préparation de la campagne électorale en vue des élections présidentielles en RDC.

Derick Katola




7ème édition de l’alternative mining Indaba RDC: Rose Mutombo peint le tableau de la lutte contre la corruption des ressources naturelles

La ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, a pris part, mardi 26 septembre 2023 à Kinshasa, à la 7ème édition de l’alternative Mining Indaba RDC sur la promotion de la bonne gouvernance et mobilisation des recettes du secteur minier dans le contexte de la transition énergétique en RDC. Son exposé a tourné autour de la lutte contre la corruption menée par le ministère de la Justice.

La patronne de la Justice a déclaré que ses équipes sont descendues dans six provinces pour faire le constat devant les Cours et Tribunaux, les infractions qui entrent en ligne de compte dans la lutte contre la corruption qui sont portées devant le juge. Il s’agit entre autre des chefs-lieux de 9 provinces ci-après : Kongo Central (Matadi) ; Haut-Katanga à Lubumbashi et environs ; Nord-Kivu (Goma) ; Sud-Kivu (Bukavu) ; Tshopo (Kisangani) ; Ubangi (Gemena) ; Équateur (Mbandaka) ; Kasaï, Kasaï central…

“Vous serez peut-être étonnés. Jusque-là, le pourcentage dans les six provinces, nous sommes presqu’à 0 % de saisine. Et pourtant, nous savons tous qu’il y a la corruption. Des éléments de corruption sont visibles dans nos communautés et même des éléments visibles auprès de différentes autorités. Nous avons remarqué que ces infractions, si les Cours et Tribunaux les traitent, la majorité des dossiers se terminent soit par un classement sans suite, par des dossiers des éléments non établis. Alors que les faits portés à la connaissance des juges prouvent à suffisance qu’il y a eu corruption. Cette question pose un problème et interpelle plus d’une personne”, a dit la patronne de la justice.

Il est important que le pouvoir judiciaire puisse réellement traiter ces dossiers pour que la corruption qui gangrène notre société trouve des réponses, a fait remarquer Rose Mutombo.

“Nous ne pouvons y arriver qu’avec le concours des magistrats. Il faut mettre en place des mécanismes lorsque devant les Cours et Tribunaux, il n’y aucun dossier, aucune sanction et pas de récupérations des biens volés. Au niveau de mon ministère, je suis en train de redynamiser la Commission de gestion des biens saisis et confisqués (Cojesbico) pour que cette structure qui est importante fonctionne normalement puisqu’aujourd’hui nous assistons à des biens qui sont saisis et qui disparaissent soit par la volonté des gardiens soit par la complicité de la police, de l’armée ou derrière des autorités qui sont derrière ces biens”, a précisé Rose Mutombo Kiese.

Et de poursuivre : “J’ose croire que le travail que nous avons déjà commencé dans les six provinces pourra continuer pour nous permettre à sensibiliser le pouvoir judiciaire dans le cadre de concertation pour que les différents dossiers qui sont devant les Cours et Tribunaux trouvent une suite favorable à cette lutte”.

Mécanisme à mettre en place pour lutter contre la corruption

Pour Rose Mutombo Kiese, la ministre de la Justice n’assure que la politique du gouvernement du secteur et ce n’est pas une solution du ministère de la Justice. Mais c’est un travail de tous ; de ceux qui assurent le contrôle, de ceux qui signent les contrats, de ceux qui disent le droit.

“Pour lutter contre la corruption, il faut des efforts et de la population et de ceux qui ont une parcelle de pouvoir, ceux qui doivent dire le droit, nous les autorités politiques devrions mettre ensemble une synergie pour qu’on aboutisse à un changement. Malheureusement, c’est un monde où la mafia s’est installée. Nous avons besoin de tous pour lutter contre la corruption pourqu’ensemble, nous puissions développer notre pays”, dit-elle.

Pour des crimes liés à l’exploitation minière, au niveau des juridictions internationales, “nous prenons en compte tous les éléments. La RDC a trouvé bénéfice par rapport à l’exploitation minière dans le dossier contre l’Ouganda devant la Cour Internationale de Justice à l’exploitation des ressources minières. Il y a une quotité qui revient à la République pour le pillage des ressources naturelles et minières”.

A elle de conclure : “Je demande aux activistes des droits de l’homme qui travaillent dans ce domaine de documenter le pillage des ressources naturelles de la RDC. Nous avons la guerre à l’Est du pays mais il y a peu d’organisation qui documentent le pillage de nos ressources naturelles. La majorité des ONG dénoncent mais dénoncer ne suffit pas mais elles doivent faire le monitoring pour avoir plus d’éléments puisque c’est la situation dans laquelle on se retrouvait devant la CPI”.

Sig allons que l’Ouganda a été accusé de pillage des ressources naturelles de la RDC. Et pour la patronne de la justice, “on n’avait pas de preuves. On s’est rabattu sur le Rapport Mapping. Et pourtant, nous avons plein d’ONG qui travaillent dans la lutte contre la corruption, qui travaillent dans les ressources naturelles en RDC”.

BM




Kinshasa Bopeto : Bientôt le début des travaux de nettoyage de la ville grâce au partenariat avec les turcs du Groupe Albayrak

Dans le cadre de son partenariat avec le Groupe Albayrak signé depuis près de deux ans, la ville de Kinshasa est sur une lancée de pouvoir mettre en place une solution de gestion durable et pérenne des déchets, conformément à la vision du programme Kinshasa bopeto initié par le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka. Aujourd’hui, l’heure est aux derniers réglages avec le Groupe Albayrak. Dans 10 jours, l’équipe technique de cette société turque arrive à Kinshasa pour débuter les travaux de collecte des déchets à partir des ménages et de nettoyage de la ville.

L’annonce est faite par la Commissaire générale en charge de l’Environnement de Kinshasa, Laetitia Bena Kabamba, dépêchée par le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka à Istanbul pour suivre de près l’effectivité de la fabrication des engins qui doivent servir à la matérialisation de ce projet à Kinshasa.
“Je suis satisfaite de ce qui est fait ici par notre partenaire. Je me rends effectivement compte que le Groupe Albayrak a mis toutes les batteries en marche conformément au contrat signé et à nos attentes techniquement. Dans 10 jours, une équipe technique du Groupe Albayrak va rejoindre celle qui séjourne déjà à Kinshasa pour débuter les travaux. Ces techniciens seront appuyés par près de 700 travailleurs recrutés sur place à Kinshasa. Les engins déjà fabriqués vont arriver à Kinshasa d’ici 40 jours. Nous avons donc finalisé cette phase ainsi que les derniers réglages”, a expliqué la Commissaire générale Laetitia Bena Kabamba depuis Istanbul. Au nom du gouverneur de la ville de Kinshasa, elle a remercié le gouvernement central pour son accompagnement au travers l’implication personnelle du Chef de l’Etat ainsi que du Premier ministre pour que la ville de Kinshasa se dote des moyens nécessaires pour réussir ce partenariat qui permettra aux kinoises et kinois d’avoir une ville propre.

Le partenariat entre l’hôtel de ville de Kinshasa et le Groupe Albayrak consiste en la collecte des déchets à partir des ménages mais aussi au nettoyage de la ville. Ce sera ainsi une première fois dans l’histoire de Kinshasa, qu’un système de gestion durable et pérenne des déchets soit implanté dans la capitale RD-congolaise. Et en vue d’une bonne appropriation du projet, la Commissaire générale en charge de l’Environnement a invité la population kinoise à poser des gestes écologiques responsables afin de faciliter le travail d’assainissement sur le terrain.




Epst : Espérant Ngotota inaugure une école moderne dans la ville de Kikwit

La ville de Kikwit vient d’être dotée d’une nouvelle école conventionnée catholique. C’est hier mardi que le directeur provincial de l’enseignement, M. Espérant Ngotota a procédé à l’inauguration de cet édifice de 6 portes avec un bureau de direction.

 

Cette école conventionné Bota Toma vient répondre à la vision de la gratuité de l’enseignement prônée par le chef de l’Etat, mais aussi permet aux enfants d’étudier dans les très bonnes conditions. Le PROVED Espérant Ngotota, Mukengeshayi, accompagné de l’IPP Justin Nsimba Nvuvu a promis de suivre de près l’entretien de cet édifice, mais aussi l’encadrement des enfants.
Le responsable de la Sous division Éducationnelle Kikwit 3 est dans l’obligation d’être un permanent représentant du chef, a déclaré Espérant Ngotota.
Situé dans la commune de Nzinda, cette école moderne est un don des frères d’Italie.
« Nous disons merci au président de la République pour sa bonne volonté de rendre réellement l’enseignement gratuit sur l’ensemble du pays. Voilà pourquoi nous (autorité scolaires) nous restons dans l’obligation de suivre de près cette décision pour permettre à nos enfants de trouver la très bonne qualité de l’enseignement dans n’importe quel coin du pays », a déclaré Espérant Ngotota, avant de promettre sanctionner les gens qui vont tenter de bouder cette mesure.
Le même jour, le Proved Ngotota a aussi appelé à l’entretien régulier des bâtiments scolaires pour permettre aux enfants d’étudier dans des très bonnes conditions et milieux complètement assaini.
Jean-Luc Bakampenda




Insécurité au Kasaï : Le technicien d’EDC agressé par des bandits à mains armées

L’insécurité bat son plein dans la province du Kasaï. Il nous revient que le technicien de l’Edc, une société privée de distribution du courant électrique à Tshikapa, M. Nico a été victime d’une agression à 2h du matin de ce mercredi 27 septembre 2023 par les bandits à mains armées dans sa résidence située dans la commune de Mbumba, non loin de l’hôtel de ville.

A en croire notre source, ses deux jambes ont été atteintes par des balles réelles tirées par les inconnus qui cherchaient de l’argent.

Il est hospitalisé à l’hôpital général de Kalonda, alors qu’aucun suspect n’a été maîtrisé et pourtant la scène s’est déroulée dans un quartier le mieux entouré des bureaux de la police et résidences des autorités à Kele.

La société civile exige une fois de plus le départ du Maire, y compris les responsables de services de sécurité dans la ville de Tshikapa sans conditions. Soulignons qu’il est le deuxième technicien de cette société à être attaqué par les criminels. Son titulaire est à Kinshasa depuis plusieurs jours pour le traitement après avoir reçu des balles.

Il y a quelques jours, la société civile avait organisé des manifestations exigeant le départ des autorités locales après l’assassinat d’un Colonel de la police par des inconnus. Le gouvernement provincial du Kasaï n’a pas encore réagi depuis la survenance de cet incident.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Après échange avec le ministre Marc Ekila : Les transporteurs routiers comptent lever la grève

Au terme d’une importante réunion présidée par le Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, ce mardi 26 septembre de 14h30 à 20h30, les transporteurs routiers ont annoncé la possibilité de lever la grève incessamment.

Il ne reste plus que des derniers réglages à traiter dans une autre réunion prévue, ce mercredi 27 septembre dans la journée, qui se tiendra si pas au cabinet du Ministre des Transports au 9e niveau de l’hôtel du gouvernement, auprès d’une haute autorité du gouvernement, a indiqué André Tshikoji Tshikenke, Président de l’intersyndicale du secteur des transporteurs routier poids – lourds du Congo. Saluant l’implication personnelle de Me Marc Ekila Likombo, ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement à qui les grévistes disent faire confiance pour sa politique pragmatique, les délégués des Conducteurs routiers conscients des conséquences de leur mouvement de grève se disent prêts à reprendre le travail à tout moment.

Pour sa part, Jean-Marie Abolia, Secrétaire Général aux Transports, rassure quant au soucis du gouvernement de répondre aux différentes préoccupations des grévistes à l’issue de la séance de ce mercredi qui portera sur les derniers réglages des recommandations formulées après la réunion de mardi.

Côté, Patronnât, Franck Kanyinda Tshibangu, Président du comité des professionnels des Transporteurs routiers membre de la Fédération des Entreprises du Congo l’on se réjoui de la démarche initiée par le Ministre EKILA qui s’est impliqué personnellement durant les 48 heures d’échanges.

Les revendications des grévistes ont été examinées point par point à l’exemple du respect, exigent- ils de la loi en la matière qui stipule notamment que la conduite rémunérée des biens et des personnes qui est un droit Congolais est réservée aux Congolais alors que beaucoup sont au chômage du fait de la présence dans ce secteur des étrangers.

Ils souhaitent aussi que soit professionnaliser le métier des Conducteurs des poids – lourds en RDC. Autres problèmes la multiplicité des taxes, tracasseries dans les paysages, la sécurité des conducteurs pendant les trajets.

Autres revendications, le transport à l’importation des marchandises congolaises qui transitent par certains pays voisines et qui doit profiter aux sociétés de Transport Routier Congolais, d’où la nécessité du respect du périmètre par les camions de leurs collègues d’ailleurs de 30 KMs à l’intérieur du territoire national. Ils exigent aussi que les visas octroyés aux Transporteurs Congolais jusqu’à ce jour, puissent tenir compte du caractère régulier et permanent de ceux – ci, car, le temps d’attente prolongé affecte totalement le déroulement des activités pour les Congolais dans les pays frontaliers.

Plus loin ils souhaitent qu’il soit examiné la situation de blocage des camions à Mitendi et Mpozo et aussi entre Kinshasa, Kikwit et le Kasaï où leurs collègues sont victimes de mauvais traitement de la part des services.

A ces revendications, inscrites en 11 points au total, les Transporteurs Routiers de la RDC, associent les cahiers de charge en souffrance depuis belle lurette, car disent-ils, le gouvernement doit donner des réponses à ces revendications.

Pour sa part, engagé à trouver des solutions pour les points qui touchent directement dans ses attributions au niveau du gouvernement, Me. Marc EKILA a exprimé sa volonté d’apporter des solutions.

Il a demandé à l’intersyndicale de mettre en place un service minimum pour favoriser un bon climat des affaires au profit de la population; une demande qui n’a pas pour autant été rejetée.




Assemblée nationale : les députés adoptent une série de lois sur l’aviation civile

Sous la conduite de Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, président de l’Assemblée nationale, les députés dotent le pays d’un arsenal juridique important sur l’aviation civile internationale. Au cours de la plénière de ce mardi 26 septembre, la Chambre basse a examiné et voté six projets de lois sur l’aviation civile internationale et un projet de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’ordre national des ingénieurs agronomes. Tous ces textes ont été adoptés à l’unanimité de 352 députés ayant pris part au vote.

A l’ordre du jour de la plénière étaient inscrits l’examen et le vote du projet de loi autorisant l’adhésion de la RDC au Protocole pour répression d’actes illicites de violence dans les aéroports servant l’aviation civile internationale complémentaire à la Convention pour la répression d’actes illicites dirigée contre la sécurité de l’aviation civile ; examen et vote du projet de loi autorisant l’adhésion de la RDC à la Convention sur le marquage des explosifs plastiques et feuille aux fin de détection ; du projet de loi autorisant l’adhésion de la RDC à la Constitution de la Commission africaine de l’aviation civile ; examen et vote du projet de loi autorisant l’adhésion de la RDC au Protocole portant amendement de la Convention relative aux infractions et à certains autres actes survenant à bord des aéronefs ;examen et vote du projet de loi autorisant l’adhésion de la RDC au Protocole portant amendement de l’article 50 de la convention relative à l’aviation civile internationale ; examen et vote du projet de loi autorisant l’adhésion de la RDC au Protocole portant amendement de l’article 56 de la convention relative à l’aviation civile internationale : examen et vote du projet de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’ordre national des ingénieurs agronomes.

Pour le président de l’Assemblée nationale, ces textes ont une importance capitale pour la vie de la nation. Spécialement pour le secteur de l’aviation civile qui se met en règle par rapport aux normes de l’aviation civile internationale (OACI).

Avant de se prononcer sur la recevabilité de ces nouvelles matières, le speaker Mboso a exhorté ses pairs en ces termes : « Nous avons donc intérêt à donner tous les instruments nécessaires pour que le gouvernement dote le pays des sociétés d’aviation qui manque et pénalise la population congolaise ».

Le co-président de la commission mixte relations extérieures-Défense-Aménagement du territoire, le député Masela Zuri, a embrayé dans le même sens que le président Mboso. Dans la suite des travaux, la plénière a procédé à l’adoption de ces projets article par article.

S’agissant du 2ème point relatif à l’ordre des ingénieurs agronomes, aucun amendement n’a été déposé.

Au finish, la plénière l’a adopté in globo, à l’unanimité de 352 députés ayant pris parte au vote, les sept projets de lois dont les six projets sont envoyés au président de la République pour promulgation et le 7è projet, soit celui sur la création de l’ordre national des ingénieurs agronomes, sera envoyé en seconde lecture au Sénat.




En route pour Rome : Mgr Marcel Utembi s’informe auprès de Christophe Mboso sur l’état de la nation

Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a accordé une audience, ce mardi 26 septembre à une délégation de la CENCO conduite par Mgr Marcel Utembi, archevêque métropolitain et président de la CENCO. Cette audience a lieu la veille de son voyage pour Rome, la ville sainte, Mgr Utembi et les autres évêques de la RDC prendront part au synode des évêques de l’Eglise catholique. C’est donc pour prendre des informations à la source sur l’état de la nation et les éléments du langage lors de la rencontre avec sa Sainteté le Pape que Mgr Marcel Utembi a effectué ce déplacement vers le cabinet du speaker de la Chambre basse du parlement.

Au sortir de cette entrevue, Mgr Donatien N’Shole, Chapelain de sa sainteté le Pape François et porte-parole de la CENCO s’est exprimé en ces termes :

« A la veille de son voyage à Rome, le président de la CENCO qui s’y rend pour représenter la RDC au synode qui va réunir les évêques du monde entier et à cette occasion le Pape va rencontrer tous les évêques du Congo en visite à Lumina, Mgr Marcel Utembi, président de la CENCO, a jugé bon de venir échanger avec le président de l’Assemblée nationale pour la simple raison que quand ils vont rencontrer le Pape, celui-ci sera curieux de savoir comment va le pays. Et pour parler de façon responsable, il faut s’informer à la source. Le président de l’Assemblée nationale est une des sources fiables qui peut donner des informations crédibles sur la marche du pays, l’état des lieux de la nation ».

S’agissant des élections, rappelons-le, Mgr N’Shole a sensibilisé à l’importance de la confiance, car il a estimé que si on ne fait pas attention, les élections de décembre prochain pourraient déboucher sur une situation difficile.




« L’état de santé de Salomon Kalonda n’est pas une fuite en avant, nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout » (Me Gérard Ledi Mukoko)

Consacré à la réplique du Ministère public quant aux deux moyens présentés par la défense à l’audience du 18 septembre dernier, au cours de laquelle les avocats de Salomon Kalonda Dela avaient contesté les procès-verbaux émis par l’Auditorat militaire et aussi ils avaient soulevé une exception quant à la compétence de la Cour militaire de poursuivre Salomon Kalonda, d’autant plus que le prévenu est un civil.

Ce lundi 25 septembre, l’argumentaire du Ministère public était attendu vivement pour répliquer aux points soulevés par la partie défenderesse, avant que la Cour militaire ne prenne une décision finale dans la poursuite de ce dossier. Dès l’ouverture de l’audience, les avocats de Salomon Kalonda ont fait savoir à la Cour que leur client était dans l’impossibilité de se présenter devant la Cour suite à la détérioration de sa santé. Pour justifier leur argumentaire, ils ont ainsi brandi un certificat médical signé par le médecin de leur client, selon lequel le médecin précise que son patient est dans l’incapacité de se présenter devant la Cour.

La partie Kalonda a profité de la même occasion pour demander un délai de 3 semaines à la Cour pour permettre au prévenu de poursuivre avec les soins médicaux. Après analyse dudit document, la Cour a accordée deux semaines à la partie Kalonda à la place de trois comme sollicité dans leur demande.

Saluant aussi la décision de la Cour, Me Gérard Ledi Mukoko a précisé que ” c’est depuis la semaine passée que l’état de santé de notre client n’est pas au point. Mais comme il avait besoin de présenter ses moyens de défense, voilà pourquoi la fois passée, il s’est présenté malgré les instructions de son médecin. Dimanche dans la soirée, la santé de notre client s’est détériorée et il a été transféré dans une clinique beaucoup plus spécialisé et son médecin traitant qui a envoyé sa note à l’intention de la Cour. C’est en prenant compte de cette note là que la séance de ce jour a été renvoyée au 9 octobre 2023 », a-t-il dit.

Pour Me Ledi Mukoko Gérard, l’état de santé de leur client n’est pas une fuite en avant comme d’autres personnes pourront le dire. Pour lui, « nous sommes déterminés, parce que les arguments développés par notre client dans son mémoire seront pris en compte ».




Forum de Haut Niveau Chine-Afrique sur le Sport et l’Éducation

« Renforcer les échanges sportifs pour se connaître, se respecter et se rapprocher »

C’est connu, le sport déchaine les passions et permet de rassembler athlètes et supporters autour de valeurs comme la solidarité, le fair-play et l’égalité. Le 23 septembre 2023, date de l’ouverture des Jeux asiatiques à Hangzhou, s’est tenu à Beijing le Forum de Haut Niveau Chine-Afrique sur le Sport et l’Éducation, suivi de deux matchs amicaux de football.

 

Cet événement, qui a rassemblé plus de 100 participants, vise à promouvoir la coopération en matière de sport scolaire entre la Chine et les pays Africains dans le cadre de l’initiative “la Ceinture et la Route”, et à favoriser les échanges amicaux sino-africains.

 

Plusieurs personnalités ont tenu à apporter leur soutien à cette noble initiative. Il s’agit entre autres de l’ambassadeur d’Afrique du Sud en Chine, de l’ambassadrice de Guinée en Chine, ainsi que des représentants du Département des affaires d’Afrique du ministère chinois des Affaires étrangères, de l’Université des affaires étrangères de Chine, et de l’Association des sports des écoles primaires et secondaires de Beijing.

 

Le Forum a permis aux participants de s’accorder sur l’importance du sport dans le développement des relations entre la Chine et l’Afrique. L’ambassadrice de Guinée en Chine, S.E. Mme Aminata Koita, a souligné que « Le sport est un moteur de performance, de connaissance, de connexion entre l’Afrique et la Chine. C’est un outil de rapprochement entre les personnes, entre les jeunes, et surtout un outil d’éducation, parce que ça permet aux jeunes enfants qui apprennent le sport de savoir se contrôler, de savoir s’accepter, et de savoir jouer ». Abondant dans la même direction, le Président de l’Association des sports des écoles primaires et secondaires de Beijing M. Wang Shi, a indiqué que « Renforcer les échanges sportifs mutuels, en particulier entre les jeunes, permet aux adolescents de se connaître, de se respecter et de se rapprocher, contribuant ainsi au développement des relations entre l’Afrique et la Chine ». M. Kouakou Koffi Lambert, Président de l’Association sportive des diplomates et des ressortissants africains vivant en Chine dénommée “Dream Team”, a pour sa part affirmé que « L’événement est simplement une rencontre culturelle, pour un brassage de nos cultures, pour un brassage entre l’Afrique et la Chine ».

 

Joignant l’acte à la parole, deux matchs amicaux de football ont été organisés à la suite du Forum. Les élèves du primaire et du secondaire de Chine et d’Afrique ont d’abord ouvert le bal. Ensuite, l’équipe des enseignants des écoles primaires et secondaires de Beijing a affronté l’équipe des diplomates africains. Au final, ce sont respectivement les élèves africains et l’équipe des enseignants de Beijing qui ont remporté la victoire. C’est sur cette note de joie et de bonne humeur que se sont achevées les activités du Forum de Haut Niveau Chine-Afrique sur le Sport et l’Éducation.

 

Le sport est une langue universelle sans frontières. La Chine et l’Afrique l’ont bien compris. L’initiative “la Ceinture et la Route” offre aux jeunes étudiants une vaste plateforme d’échange autour du sport. En plus de l’activité physique, l’initiative favorise le développement de la compréhension interculturelle, de la communication, et de la coopération chez les jeunes, ces jeunes qui constituent le futur des relations entre la Chin

e et l’Afrique.