Tous deux, membres du gouvernement : Rien ne va entre Peter Kazadi et Eustache Muhanzi

Cacophonie au sein du Gouvernement Congolais où 2 membres se disputent la gestion des entités territoriales décentralisées.

Le 27 septembre 2023, le Ministre Eustache Muhanzi de la Décentralisation a nommé par arrêté les chefs des secteurs sur toute l’étendue du pays en vue, explique-t-il, de renforcer l’autorité de l’Etat et de redynamiser l’Administration au sein des Entités territoriales décentralisées.

Décision qui n’a sans nul doute pas plu au Vice-Premier Ministre, ministre de l’Intérieur. Peter Kazadi, a dans un télégramme, demandé aux Gouverneurs de Provinces et aux Administrateurs des territoires d’ignorer l’arrêté portant nomination des chefs de secteur signé par le ministre d’Etat en charge de la Décentralisation, Eustache Muhanzi.

Rappelons qu’en date du 18 juillet 2023, le VMP/M Peter Kazadi avait déjà nommé par arrêté, les chefs des secteurs sur toute l’étendue de la RDC.

Derick Katola




Lundi 02 octobre à Kinshasa : Ce que le Docteur Denis Mukwege va dire aux Congolais

Selon un communiqué qui circule sur les réseaux sociaux, le Cabinet du Docteur Denis Mukwege porte à la connaissance de l’opinion publique que lors de son prochain séjour à Kinshasa, le Prix Nobel de la Paix adressera aux Congolaises et aux Congolais, un message important pour la vie et l’avenir de notre Nation.
L’événement consacré à cette adresse aura lieu le lundi 02 octobre 2023 à partir de 12h dans la grande salle de la paroisse Fatima, dans la Commune de la Gombe.
Le Cabinet invite les forces vives de la Nation à prendre part à cette manifestation, y compris la presse tant nationale qu’internationale.
Toutefois, nombreux sont ceux-là qui veulent savoir la quintessence de son message. Pour les uns, il va confirmer sa candidature à la présidence de ma République, et annoncé en même temps le jour qu’il déposera sa candidature. Pour les autres, il donnera aux Congolais les raisons qui le poussent à ne plus candidater. Qui vivra verra !




Selon le sondage de l’Institut ONE TO ONE : Tshisekedi l’emporte avec 43% des intentions de vote, suivi par Katumbi (21%) et Fayulu (14%)

À trois mois de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, KUNA Consulting a mandaté l’Institut ONE TO ONE afin de réaliser une enquête auprès de la population de la République démocratique du Congo ayant l’intention d’aller voter à la prochaine élection présidentielle.

Il nous revient que 84,5 % des inscrits concernés par l’enquête ont déclaré avoir l’intention de voter à l’élection présidentielle. Ce taux augmente d’environ 3,5% chez les hommes pour atteindre 87,6%. Tandis que pour les femmes, ce taux est de 81,3%.
Ce taux baisse à 66% chez ceux qui n’ont pas fréquenté les bancs de l’école. Les personnes âgées de 35-54 ans comptent participer plus que les jeunes (18-34 ans) ainsi que leurs aînés (55 ans et plus) à la prochaine élection présidentielle (88% contre respectivement 85% et 76%).

Il est précisé que le taux de participation reste toujours tributaire de l’ambiance dans laquelle les élections se déroulent, les enjeux, la capacité à mobiliser l’électorat, les conditions climatiques et l’offre politique. Il est rappelé que le taux de participation à la dernière élection présidentielle de 2018 était de 47,5% (18 329 318 votants sur 38 542 138 enrôlés
Dans le premier graphique, le candidat Félix Antoine Tshisekedi obtient 27,3% suivi par son principal concurrent Moïse Katumbi à 15%. Le candidat Martin Fayulu arrive troisième avec un taux de 10,2%. La proportion des personnes qui ne savent pas pour qui voter est à 25%.
Dans le second graphique, le candidat Félix Antoine Tshisekedi obtient 43,6% suivi par son principal concurrent Moïse Katumbi à 24%. Le candidat Martin Fayulu arrive troisième avec un taux de 16,2%. La seule différence avec le premier graphique est que les taux sont calculés sans prendre en compte le vote blanc, les personnes qui ne savaient pas pour qui elles voteront et celles qui refusaient d’annoncer leurs choix.

A trois mois de l’élection présidentielle, le sondage confirme un précédent sondage de mars 2023 réalisé par l’Institut canadien Léger dans lequel le candidat Félix Antoine Tshisekedi obtenait 43% des intentions de vote, suivi par Moïse Katumbi à 21% et Martin Fayulu à 14%




L’élection présidentielle de 2023 en Rdc est-elle conforme à la constitution au regard de la non-participation des certains compatriotes de Nord-Kivu et de l’Ituri? Bettens Ntumba (Chercheur en droit public et électoral)

Depuis 2006, la République Démocratique du Congo a pris le chemin de la compétition électorale présidentielle au suffrage universelle directe conformément à la constitution du 18 février 2006. Notre préoccupation est que les élections de 2023 seront organisées dans le contexte purement particulier sur la non-participation de certains congolais du Nord-Kivu et de l’Ituri qui n’ont pas été enrôlés suite à l’agression Rwandaise via M23.
Les questions qui se posent sont les suivantes : cette élection présidentielle est-elle conforme à la constitution ? Quel sera le statut juridique de prochain président de la République élu à l’égard des compatriotes qui sont dans les territoires occupés par M23 ? De quel droit va-t-il s’opposer à eux ? Serait-t-il un président de fait ?
La réponse à toutes les questions demandent une démarche holistique de droit pour une production scientifique appropriée.
Il est clair que la loi portant identification et enrôlement des électeurs prévoir que la qualité d’électeur est un devoir civique.
En outre, la constitution du 18 février 2006 à son article 70, le président de la République est élu au suffrage universel pour un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois.
Notre préoccupation réside sur l’expression « suffrage universel ». Qu’entendons-nous par ce terme « suffrage universel ».
Dans le lexique de la constitution du 18 février 2006 lors de référendum, le législateur (constituant originaire) avait défini le suffrage universel comme un système dans lequel tous les citoyens peuvent participer au vote.
Au regard de cette définition, le législateur a utilisé le verbe « peuvent » qui a un caractère non obligatoire pour montrer qu’il peut y avoir des circonstances étrangères qui peuvent empêcher certains citoyens congolais de participer au vote. Dans cette situation, il s’agit bel et bien le cas de force majeure (guerre, catastrophe naturelle etc.) qui est reconnue au droit congolais.
Dans le cas où cette agression a atteint une proportion inouïe pour bloquer l’organisation des élections, la Cour constitutionnelle avait interprété l’article 70 de la constitution en 2016 arrêt Rconst 262 du 11 mai 2016 en jugeant que dès lors que la non tenue des élections dans les délais prévus par la constitution n’était pas liée à un empêchement définitif ou à la situation personnelle du Président de la République en fonction, mais à des circonstances des faits étrangers à sa personne, ce dernier devait demeurer en fonction en attendant l’organisation des élections et l’installation du nouveau Président de la République élu.
En cas d’élection 2023 sans la participation des certains nos compatriotes du Nord-Kivu et de l’Ituri, le Président de la République élu ne sera pas un Président de fait et son statut juridique ne sera pas mis en cause sur base d’éléments sus évoqués et conformément à l’article 10 de la constitution ainsi qu’aux articles 6,7 de la loi n:04/024 du 12/Nov/2003 relative à la nationalité congolaise. Etant congolais jus sanguinis et jus soli, le président de la République élu a le plein droit de s’opposer à eux conformément à la constitution même s’ils n’ont pas participé au vote.
Somme toute, il faut qu’on trouve une solution de paix pour permettre à tous les citoyens congolais de participer au vote qui est un devoir civique.
Le savoir est une arme.




Malgré la guerre : Le Parc de Virunga va bientôt se repeupler avec des nouveaux mammifères (Emmanuel De Merode)

La protection et la relance du tourisme dans la province du Nord-Kivu, spécialement dans la Parc de Virunga, était au centre de l’audience ce mercredi 27 septembre au gouvernorat de province accordée au Directeur provincial de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) par le Général major Peter Cirimwami Nkuba.

Emmanuel De Merode était venu annoncer une bonne nouvelle pour la faune congolaise à l’autorité provinciale, celle de repeuplement des gorilles des pleines dans la zone de Kyavirimu et l’augmentation des éléphants dans le secteur au Nord-Kivu.
Au sortir de cette rencontre, très ravi, Emmanuel De Merode a expliqué que ” dans le grand nord, il y a des choses positives malgré l’insécurité dans la zone de Kyavirimu. Par exemple, on va bientôt avoir le repeuplement des gorilles de pleine.
C’est un développement important pour le parc au niveau du secteur centre de grande population des éléphants, des mammifères, les hippopotames et les buffles ont fortement augmenté de 80 à plus de 900. Ça c’est encourageant, mais ça reste très fragile avec la situation de guerre. On ne peut pas perdre tous les acquis. Je suis très investi à protéger le patrimoine congolais pour pouvoir relancer le tourisme après la situation de guerre.
Pour le directeur de l’Iccn, la situation actuelle mérite un suivi de près. Il y a un dossier de déboisement dans le Sud qu’on essaye de contrôler qui est liée à une très grande présence des déplacés. La centrale de Ruanguba qu’est une centrale électrique est aussi fondamentale pour l’avenir du NordiKivu.
Cette centrale qui va doubler la tension de l’électricité pour la ville de Goma, ça on essaye de maintenir le projet malgré du fait qu’il y a le projet de relancer l’économie maintenue parce qu’on ne peut pas suspendre le projet de relance économique à cause de l’insécurité. Il faut que le pays se développe, a-t-il dit.




Bientôt la ville de Bunia aura un courant stable : Les deux turbines hydrauliques de la centrale de Budana en pleine réhabilitation

Après plusieurs mois dans l’obscurité et l’instabilité du courant électrique sur toute l’étendue de la ville de Bunia, bientôt la capitale iturienne sera éclairée 24 sur 24. Avec l’appui de l’autorité provinciale, le gouverneur militaire de l’Ituri Johnny Luboya Nkashama, les deux turbines hydrauliques de la centrale hydroélectrique de Budana sont en pleine réhabilitation.
Préoccupé par cette question, Dieudonné Ngity, Directeur général de l’Electrokimo qui accompagnait le Vice-Gouverneur policier de l’Ituri à Budana, le mercredi 27 septembre a dit à l’autorité provinciale le souhait de son entreprise la Sokimo qui est celui de relancer le fonctionnement de la deuxième turbine hydraulique de la centrale hydroélectrique de Budana, afin d’améliorer la qualité de son courant.
Pour Dieudonné Ngity, ” la visite a constitué à palper du doigt la réalité de la centrale de Budana. Seulement une seule machine qui tourne, les autres sont à l’arrêt. Les pièces qui ont été acheminées de Kampala en Ouganda pour la réhabilitation ont été ramenées dans la ville de Bunia. Dans quelques jours, les travaux de remontage vont recommencer afin de mettre opérationnel la première machine. Dans deux ou trois mois, si tout est mis en marche, on aura un courant stable dans la ville de Bunia.
C’était une satisfaction totale pour le vice-gouverneur policier de l’Ituri, Raüs Chalwe qui a promis l’accompagnement du gouvernement provincial. ” Je suis satisfait, j’ai trouvé la population elle-même à l’œuvre pour entretenir cet outil qui date de trop longtemps. Je demande au bon Dieu pour que rien ne leur empêche quand ils vont commencer à remonter cet outil qui est nécessaire pour le bien-être de toute la population. Nous allons veiller pour que les méchants n’abiment pas cette centrale.
Notons qu’une grande partie de la ville de Bunia reste toujours dans le noir ces derniers mois, la population désespérée compte sur la réhabilitation de cette machine pour que la vie économique soit également relancée.




Antoine Ntunda n’est plus !

Les ressortissants de Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami sont très affligés pendant ces derniers temps. Que de mauvaises nouvelles ! Ils viennent de perdre Papa Antoine Ntunda Ntambue, grand frère de Mgr Félicien Ntambue, évêque de Kabinda et administrateur apostolique de Kananga. Les Basongye de Kinshasa, qui venaient de perdre Pascal Ndibu, chef de Travaux à l’Université de Kabinda, où il était aussi chargé du budget, voilà une autre nouvelle qui vient paralyser cette communauté.
Papa Antoine Ntunda, pour ceux qui le connaisse à partir de Saint Martin à Kabinda, est un chrétien catholique engagé, qui a laissé des traces dans la Légion de Marie de la même paroisse. Fin blagueur, Antoine Ntunda était incapable de faire du mal même à une mouche. Papa Antoine Ntunda, tu n’as fait que nous précéder. Que Dieu t’accueille dans sa félicité céleste. Et n’oublie pas de prier pour les siens que tu laisses sur cette vallée des larmes.

Ci-dessous, le programme des obsèques :




Candidat à l’élection présidentielle de décembre 2023 : Constant Mutamba triomphe à Lubao

A la suite de la publication des listes définitives des candidats députés nationaux où elle a aligné 420 candidats, et après sa participation active au cadre de concertations entre la CENI et les partis politique, la DYPRO, à travers son président, Me Constant Mutamba, candidat présidentielle à l’élection de 2023, a entamé une tournée dans le Congo profond pour lancer les formations et l’éducation citoyenne et électorale des leurs candidats et militants.

La province de Lomami a constitué la première étape de cette tournée où Me Constant Mutamba a été accueilli par des bains de foules aussi bien à Kabinda, le chef-lieu, qu’à Lubao où il séjourne présentement.

Des foules venues de partout viennent non seulement pour saluer le courage de jeune homme qui n’a pas épargné ses moyens pour postuler à la présidentielle du 20 décembre 2023, mais aussi a tout bravé pour communier avec la population de Lubao. Signe qu’il est porté par la population qui ne manquera pas à lui retourner l’ascenseur le moment venu.
Mutamba est donc ce politicien partageant au quotidien sa vie avec ses frères et sœurs et qui est déterminé, une fois que l’occasion lui est donnée, d’améliorer très sensiblement leurs conditions de vie.




Campagne électorale précoce : La CASE constate que le CSAC est incapable de sanctionner la Rtnc et Bosolo Na Politik

La campagne électorale précoce: le CSAC incapable de sanctionner les médias du pouvoir se lance comme la CENI-Kadima, dans une mise en scène creuse d’autorité pour une simple plaisanterie communicationnelle de forme. La CASE constate que le CSAC est incapable de sanctionner la Rtnc et Bosolo Na Politik, deux chaînes de télévision qui violent toutes les directives réglementaires. Pourquoi se réveiller seulement pendant que le candidat Moïse Katumbi est en tournée politique en province?

La CASE à travers son président Simaro Mbayo Ngongo a été surprise de constater que le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) s’illustre par un dirigisme règlementaire déséquilibré.
La CASE note que le CSAC excelle dans la curieuse habitude de ne se réveiller que lorsque les acteurs politiques de l’opposition se déploient politiquement. Placé comme la CENI-Kadima sous la coupe du pouvoir, le CSAC ne se réunit sensationnellement que lorsqu’il s’agit soit de sanctionner des journalistes étiquetés proches de l’opposition ou alors pour mettre tous les médias en garde par rapport à la couverture médiatique des activités politiques de l’opposition.
La CASE constate non sans regret que le CSAC vient d’émettre un communiqué impromptu de rappel à l’ordre des médias nationaux sournoisement en raison de la tournée très mobilisatrice du candidat Moïse Katumbi Chapwe dans le Congo profond. Étant donné que le Président du parti politique ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE est de plus en plus en hausse de popularité dans les provinces de l’Equateur, de l’ex-Bandundu, du Katanga et de l’Est de la RDC, le régime Tshisekedi qui a toujours ciblé les médias, journalistes et acteurs politiques proches dudit candidat, relance sa “machine à éteindre la démocratie” en vue de sanctionner et couper le signal aux rares médias encore proches du peuple.
La CASE regrette qu’une institution d’appui à la démocratie comme le CSAC puisse très aléatoirement emboîter le pas à la CENI, une institution estampillée violatrice des lois et des procédures de réglementation du processus électoral.
La Directive du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication n°CSAC/AP/001/2015 du 05 mars 2015 relative à la campagne électorale à travers les médias indique précisément que (Article 2) conformément à l’article 11 de la Loi électorale, les campagnes électorales sont fixées par le calendrier arrêté par la CENI. De manière très décevante, le parti présidentiel (UDPS) et ses alliés de l’Union Sacrée font obligatoirement diffuser les éléments de reportage de leurs activités quotidiennes sur la RTNC sans aucune mise en garde ni sanction visibles. Il en est de même des débats excessifs orientés contre les groupes politiques de l’opposition qui sont tolérés aussi bien à la RTNC que sur la chaîne BOSOLO NA POLITIK.
Cette attitude anti-démocratique de deux poids deux mesures viole brillamment l’article 3 de la même directive qui stipule: “Pendant la période sus-indiquée, tous les médias sont astreints à observer une grande rigueur dans la collecte, le traitement, la programmation et la diffusion de l’information. A cet effet, ils sont tenus de respecter les textes légaux et réglementaires régissant la profession ainsi que l’éthique et la déontologie des journalistes congolais”. L’article 4 poursuit que : “Les médias doivent notamment en cette période : 1. S’interdire la diffusion des chansons, clips, jeux, spots, communiqués, proverbes, saynètes, écrits satiriques et caricatures qui sont de nature à inciter à la haine, à toutes les formes de discrimination ou à mettre en péril la cohésion nationale ; 2. Eviter la diffusion des résultats de sondages d’opinion 48 heures avant les scrutins “.
Toutes ces dispositions comme celles ayant trait à l’affichage des supports de campagne sont violées par les partis au pouvoir. “Durant la campagne électorale, l’apposition des affiches de propagande est autorisée sur les panneaux mis en place à cette fin sur l’ensemble du territoire national. Le démontage de ces panneaux doit intervenir sept (7) jours, au plus tard, après la clôture officielle de campagne électorale” (Article 54).




Commission paritaire ARSP-FEC: Plus de 500 entreprises sous-traitantes recommandées aux entreprises principales

Grâce à la commission paritaire mixte instituée par l’honorable Miguel Kashal Katemb et Albert Yuma, respectivement Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) et président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), il est recommandé aux entreprises principales plus 500 entreprises de sous-traitance.

Dans un communiqué rendu public ce lundi 25 septembre 2023, le Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé, l’honorable Miguel Kashal Katemb informe la population congolaise et surtout les entrepreneurs de la recommandation de plus 500 entreprises de sous-traitance dans les entreprises principales.
Selon le même communiqué, le Dg de l’ARSP s’est fondé sur les résolutions de la commission mixte paritaire ARSP-FEC mise en place en exécution du protocole d’accord signé le 18 mars 2023, lequel protocole d’accord avait dessiné un cadre de collaboration entre les deux institutions.
Par conséquent, l’ARSP fort des conclusions de ces travaux mixtes, « recommande aux entreprises principales d’inscrire dans leurs bases de données de sous-traitants les entreprises éligibles suivant leur secteur d’activité aux fins de soumissionner aux appels d’offres avec pour objectif d’accéder aux marchés de sous traitance »
« L’ARSP rappelle aux entreprises principales que l’exercice des activités des sous-traitance est réservé aux sociétés à capitaux majoritairement congolaises, soit 51% pour les congolais et 49 % pour les étrangers et que tout contrat conclu en violation de la loi du 08/02/2017 fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé est nul de plein droit », martèle-t-il.
Il sied de noter que pour rassurer l’opinion de l’efficacité de son action, le Directeur général de l’Arsp annonce avoir mis en place, en collaboration avec la FEC, « des mécanismes rigoureux de suivi afin de s’assurer de la transparence dans la passation des marchés de sous-traitance, à dater de la diffusion du présent communiqué»
En définitive, l’ARSP annonce que les entreprises principales concernées seront notifiés par courrier et tenu de finaliser toutes les procédures d’inscription dans leurs bases de données des entreprises de sous-traitance.
JMNK