Le Haut Katanga à l’abri de la pénurie en carburant : Le gouvernement et la profession pétrolière locale s’accordent pour résoudre la crise

Une délégation du gouvernement central séjourne dans la province du Haut Katanga depuis le début du weekend. Elle est composée de Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie Vital Kamerhe et du ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, dépêchés par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Ces deux membres du gouvernement central sont allés pour trouver les voies et moyens à la crise qui se vit dans le secteur pétrolier dans cette province.

Pour se faire, Vital Kamerhe a eu ce samedi 30 septembre 2023, une séance de travail avec la profession pétrolière du Haut-Katanga, dans la salle de banquets du gouvernorat dont a pris part le vice-gouverneur Jean-Claude Kamfwa. A l’issue de cette réunion, une solution rapide a été trouvée dans le but de permettre la province de ne pas être frappée par la situation qui s’annonçait déjà farouche pour la province du Haut Katanga.

Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Economie Vital Kamerhe a rassuré la délégation de la profession pétrolière que le gouvernement congolais s’active pour qu’une solution urgente soit trouvée pour épargner la ville d’une quelconque pénurie en carburant.

Du côté de la profession pétrolière, la réaction ne s’est pas fait attendre.

Patrick Muland, président de la FEC du Haut Katanga a salué la spontanéité avec laquelle le gouvernement congolais a réagi et rassure la population du retour à la normale de la situation.” La profession pétrolière se dit soulagée parce qu’elle a constaté la spontanéité avec laquelle le gouvernement a dépêché et mobilisé son Excellence le Vice-Premier ministre et ministre de l’Economie, ainsi que le ministre des Hydrocarbures. Voilà comment vous avez constaté que la situation s’est reprise anticipativement par le simple fait que le Vice-Premier ministre a confirmé son arrivée à Lubumbashi, une réaction que nous saluons et nous remercions le gouvernement pour cette spontanéité”, a-t-il souligné.




Page d’histoire : Le mal zaïrois (Discours sur l’état de la Nation du 24 novembre 1977 par le Président Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Zabanga)

L’état actuel de notre société est des plus préoccupants et chaque secteur de la vie nationale se trouve dans un état critique qu’il serait vain d’ignorer. Et pourtant, durant les dix dernières années, j’ai, à maintes reprises, tenté de cerner les maux qui rongent notre société et, après tous ces efforts, je me demande parfois si je n’ai pas prêché dans le désert.

Cela ne veut nullement dire que les analyses et autocritiques faites précédemment aient été sans valeur, mais, à voir les résultats, il est clair qu’il faut continuer à préciser le diagnostic de la maladie qui frappe notre société et que j’appellerai le « mal zaïrois ».

Tout comme un mal physique, bien souvent, la guérison d’un corps humain résulte d’une succession des diagnostics et d’une administration adéquate de médicaments, tous ces processus étant constamment réévalués au fur et à mesure des résultats constatés.

Concernant notre pays, nous savons qu’en novembre 1965, il était sans doute, au bord de la catastrophe. Et si les remèdes appliqués ont largement porté leurs effets, il faut néanmoins reconnaître que des maux nouveaux risquent d’anéantir le fruit de tous ces soins passés.

Qu’est-ce qui ne va pas?

Bien des choses, aux yeux de plusieurs observateurs. Mais à mon sens, le cœur du mal zaïrois réside moins dans les symptômes que nous avons stigmatisés à maintes reprises que dans une profonde inversion de toutes nos valeurs. « Paix, Justice, Travail ». Tels sont les maîtres-mots de notre République. Ils représentent l’objectif de toute la Nation et leur matérialisation rendrait certainement tangible le bonheur individuel et collectif. Et, à cette devise constitutionnelle, le Mouvement populaire de la révolution a ajouté une autre : « Servir et non se servir ». Or, que voyons-nous dans la vie de chaque jour, parmi les cadres aussi bien que parmi les militants du parti? Juste t’inverse.

Et, sans être exhaustif, je m’en voudrais de ne pas relever quelques exemples frappants:

1) tel cadre du parti, aussitôt promu à un poste de responsabilité, transforme la caisse de son département en portefeuille privé. Deux mois, parfois moins, après sa promotion, il s’empresse de monter, sous le couvert de son épouse ou d’un membre de sa famille, un commerce honteusement lucratif;

2) tel responsable, chargé de la gestion d’un service public, qu’il s’agisse d’une école, d’un hôpital ou d’une entreprise d’Etat, transforme la gestion en mécanisme sophistiqué destiné à voler purement et simplement les biens de la Nation;

3) de retour d’un voyage lucratif à l’étranger, entièrement payé et souvent “surpayé” par les deniers publics, tel cadre du Parti arrive à l’aéroport de N’Djili avec la valise et les malles pleines d’objets de luxe importés, brandit ses titres pour échapper aux formalités douanières;

4) des responsables d’organismes d’Etat se transforment directement ou sous un prête-nom quelconque, en fournisseurs attitrés de nourritures, de matériaux de construction ou de fournitures surfacturées qu’ils vendent à leurs organismes à un prix défiant toute l’imagination.

Pour tout dire, tout se vend, tout s’achète dans notre pays. Et dans ce trafic, la détention d’une quelconque parcelle du pouvoir public constitue une véritable monnaie d’échange en contrepartie de l’acquisition illicite de l’argent ou d’une valeur matérielle ou morale, ou encore, de l’évasion de toutes sortes d’organisations.

Pire, même l’usage, par un particulier, de son droit le plus légitime est soumis à un impôt invisible, dont la contre-valeur est ouvertement encaissée par des individus.

Ainsi, le droit d’être reçu en audience, l’inscription à l’école de ses enfants, l’obtention de leurs bulletins de fin d’année, l’accès aux soins médicaux, une place dans l’aviation, une licence d’importation, l’obtention d’un diplôme, et j’en passe, sont tous assujettis, à cet impôt invisible et, pourtant, connu de tout le monde.

En conséquence, notre société risque de perdre son caractère politique pour devenir un vaste marché commercial, soumis aux lois les plus basses de trafic et d’exploitation.

La politique, en effet, signifie avant tout communauté, caractère public des intérêts et des institutions, et, en dernière analyse, amour et service du peuple. Le commerce, par contre, est exclusivement régi par la loi du profit individuel réalisé par les uns sur le dos des autres, par les plus forts sur le dos des plus faibles.

Face à tous ces maux, il faut reconnaître que, trop souvent, l’Etat et le Parti n’ont toujours pas réussi à décourager les mauvais, ni à encourager les bons.

Pourquoi? Simplement, parce que, d’une part, l’Etat est considéré par plusieurs cadres comme un instrument d’enrichissement individuel et que, d’autre part, le peuple — en partie découragé et en partie complice — a cessé d’exercer son droit de contrôle sur ses gouvernants lorsque, à travers des liens particuliers, de famille ou d’amitié, il encourage les vols des deniers et des biens publics, ses propres biens.

Et malheureusement, dans leur course effrénée vers la gabegie, le détournement ou l’incompétence, trop de cadres se cachent volontiers derrière le Président-Fondateur pour se créer, pour ainsi dire, une immunité juridique ou politique abusive.

C’est ainsi que les critiques justifiées d’une fraction- du peuple à l’égard des responsables publics sont facilement présentées par ces derniers comme des attaques subversives contre le régime ou, encore, contre la personne du Président-Fondateur.

Tous ces trafiquants, ces commerçants, se trouvant dans presque tous les organes de l’Etat, ont fini par former une caste d’intouchables, véritables exploiteurs de leur peuple.

La confiance que leur donne le Président-Fondateur, loin de constituer un stimulant vers un dévouement total à l’égard de leur peuple, devient — entre leurs mains — un atout de plus pour organiser une vaste conspiration du silence autour de moi et un instrument supplémentaire de chantage contre le peuple.

Et lorsque, comme dans la situation présente, les choses vont relativement mal, les mêmes “intouchables” sont les premiers à quitter la barque, à clamer à tout vent que le pays est mal géré et qu’il va à la dérive.

L’image extérieure du Zaïre, projetée par ces mêmes cadres, est aussi humiliante. Souvent, à cause d’eux, le Zaïrois apparaît à l’extérieur comme un alliage tragi-comique de musiciens, de danseurs, de parvenus, d’irresponsables et de vantards.

Mobutu, discours sur le mal zaïrois. Extrait du discours sur l’état de la nation, 24 novembre 1977.

Dès lors, l’on peut comprendre, en partie, l’échec de tous nos programmes de relance agricole et de développement du pays: pourquoi les paysans du Kivu ou du Haut-Zaïre ou les mineurs de Kipushi ou de Mbuji-Mayi s’useraient-ils en vain, lorsque le produit de leur travail est toujours accaparé par une minorité des fainéants qui ne leur apportent rien en retour, sinon quelques produits de pacotilles, lorsqu’il y en a, à un prix à peine abordable,

Enfin, la caste de ceux qui se croient “intouchables” n’excelle pas seulement en exploiteurs de son peuple. Elle aussi le don de tout travestir et d’inverser l’échelle des valeurs les plus cardinales de notre Révolution.

Je n’en veux, pour illustration, que deux traits typiques de la Révolution authentique zaïroise: le “salongo” et I’“animation”. Au lieu de traduire le “salongo” en acte, on s’est contenté, jusqu’ici, de le mimer. Lorsque le mot d’ordre de “salongo” fut lancé, on pouvait voir à la télévision maints cadres, qui une houe, qui une machette à la main, faire semblant de travailler. Une fois parties les caméras de la télévision, tous les acteurs prenaient purement et simplement le chemin de retour à la maison ou se payaient une petite promenade touristique hors de la ville. Aussi, à l’heure actuelle, le “salongo” n’existe plus.

Pour ce qui est de I’“animation”, au lieu d’être conçu comme l’organisation chantée et rythmée du travail manuel ou encore la détente méritée et rythmée du travail, elle est devenue, pour certains, un véritable substitut du travail lui-même.

Dans le même ordre d’idées, je puis affirmer, sans être démenti, que la zairianisation et la radicalisation ont connu les revers que vous connaissez, à cause de la psychologie et de l’action d’une certaine bourgeoisie zaïroise qui veut s’enrichir sans travailler, consommer sans produire, diriger sans être contrôlé; bref, remplacer les colonisateurs sans “coloniser”, c’est-à-dire, organiser, travailler avec acharnement, dévouement, compétence et méthode pour transformer notre belle terre du Zaïre en un “paradis” pour tous.

A ce rythme, nous risquons tous, si nous n’y prenons garde, de connaître un cataclysme national à plus ou moins brève échéance.

C’est pourquoi, le diagnostic posé plus haut, requiert un remède approprié, administré avec soin et rigueur et, contrairement aux dires de certains milieux, le remède n’est pas avant tout économique ou administratif, mais plutôt politique.

En effet, contre les folies et l’inconscience de certains dirigeants, il n’y a pas de garde-fous plus efficaces que le peuple lui- même. En outre, seul le respect de la règle de droit peut arrêter les abus, non pas un droit théorique, mais celui qu’un peuple discipliné sait garantir lui-même.

C’est cela le sens profond de la réforme politique en cours. Elle vise à restituer au peuple son droit de regard et de contrôle ultime sur toute l’activité politique du pays.

Encore, faut-il procéder avec prudence et sagesse, car l’expérience politique des cinq premières années de notre indépendance nous apprend que la démocratie peut devenir anarchie et la liberté, licence.

Aussi, est-il de mon devoir, au cours de ce deuxième Congrès de notre Parti, d’esquisser les lignes maîtresses et les idées directrices de ce retour à l’exercice direct du pouvoir populaire.

Le “mal zaïrois”, comme nous venons de le voir, est à la fois politique et moral. Ses répercussions socio-économiques m’apparaissent davantage comme le symptôme et non la cause fondamentale. La richesse potentielle de ce pays est telle qu’il devrait y avoir, à présent, de quoi rendre heureux chaque Zaïroise et Zaïrois, à un point privilégié, en comparaison de bien d’autres coins de notre planète.

Une solution avant tout politique

Quels sont les remèdes d’ordre politique? Nous pouvons les regrouper sous trois rubriques fondamentales:

1) la responsabilisation des organes et des cadres dirigeants du Parti et de l’Etat;

2) l’instauration d’une véritable justice à la fois préventive et curative;

3) la mise en pratique effective de toutes les libertés individuelles prévues par la Constitution et, parmi elles, la liberté des libertés: la liberté d’opinions, c’est-à-dire, le droit pour les gouvernés de critiquer constructivement les gouvernants.

Concernant la responsabilisation des organes et des cadres, le peuple zaïrois d’aujourd’hui ne semble plus croire aux hommes qui animent ses institutions. Sans doute, le Président-fondateur constitue-t-il, aux yeux du peuple, l’élément permanent garantissant le fonctionnement de l’Etat. Le mot n’est pas exagéré.

Tout le monde, étrangers comme Zaïrois, cadres comme militants, ne tenteraient pas de m’impliquer directement dans la solution d’un moindre problème si mes collaborateurs s’attachaient sérieusement à demeurer crédibles auprès des masses et responsables au sein de leurs sphères d’action respectives.

Il y a, dans notre pays, dans presque tous les organes subordonnés, de la puissance publique, une sorte de démission organisée des cadres devant leurs responsabilités. Sans doute au Zaïre de nos ancêtres, il est inconcevable d’avoir deux chefs à la tête de l’Etat. Mais, il n’empêche que les cadres subordonnés, détenteurs de la puissance populaire par délégation, doivent cesser de se considérer et d’agir en irresponsables, dans les secteurs qui leur sont définis par la Constitution et les lois du pays.

Du reste, il arrive trop souvent qu’au lieu d’assumer leurs propres responsabilités — et qui sont parfois très larges aux termes même de la loi — des cadres du Mouvement populaire de la révolution, passent leur temps soit à usurper le pouvoir de leurs subalternes, soit à se quereller entre homologues sur des frontières communes.

Cette pratique, outre l’atrophie qu’elle provoque dans le chef des pouvoirs supérieurs, a pour effet d’irresponsabiliser les échelons subalternes qui, faute d’emploi effectif, se rabattent également sur les attributions des agents inférieurs. Ainsi, par exemple, c’est le commissaire d’Etat aux Titres fonciers qui distribue lui-même les parcelles; c’est celui des Transports qui signe les dérogations autorisant de prendre un avion étranger, c’est le vice-recteur de tel campus qui fait lui-même ou s’occupe directement de la restauration des étudiants, et j’en passe…

A ce rythme, le moindre petit litige devrait aussi être jugé par la Cour Suprême de Justice elle-même et l’exécution du jugement d’un moindre délinquant devait être assurée par le Président de la République lui-même. Si tel était le cas, où en arriverions-nous?

Le Zaïre n’est pas une jungle, mais un Etat de droit: les lois y ont toute leur rigueur et leur valeur. Le Président de la République n’a qu’une tête, deux yeux, deux oreilles, deux bras, deux jambes. Il ne peut donc pas tout préciser, tout voir, tout entendre, tout faire. Sans doute, anime-t-il toutes les institutions; mais son rôle n’est pas de travailler à la place de ces collaborateurs. Ceux-ci ont des prérogatives propres qu’ils doivent désormais assumer pleinement. Ils seront jugés, félicités ou condamnés en conséquence.

Mais, nous devons aussi reconnaître que le cadre zaïrois, lorsqu’il est honnête, compétent et animé de bonne volonté, est parfois tout simplement démotivé. Démotivé par l’ambiance générale de son milieu de travail faite d’intrigues, de jalousie et de délations de toutes sortes. J’ai déjà eu à dénoncer le comportement de tous ceux qui se sont assignés, en tout et pour tout, la mission de décourager systématiquement les autres par de fausses accusations.

Aussi, à partir de ce jour, chaque cadre du Mouvement populaire de la révolution, sera responsabilisé entièrement; il devra exercer les prérogatives que lui confère la loi dans le strict respect de celle-ci, sans crainte quelconque d’une désapprobation imaginaire qui n’existe que dans la tête de ceux qui veulent décourager les bonnes volontés.

C’est ainsi qu’il faut comprendre les réformes annoncées par mon message du 1er juillet dernier et sur lesquelles je ne veux nullement revenir sinon pour dire que les membres du Bureau politique s’occupent de la conception et non de l’administration: que le Premier commissaire d’Etat coordonne l’exécution de la politique confiée aux différents départements du Conseil exécutif; les membres du Conseil législatif confectionnent les lois et ne se mêlent pas de leur exécution.

Le Bureau du Président-fondateur assiste ce dernier dans l’exercice de ses fonctions et examine l’ensemble des propositions soumises par les départements à la décision du Président-fondateur.

Venons-en au second remède, de nature politique et qui concerne le domaine capital de la justice. Nous ne pouvons plus concevoir la justice uniquement en termes de répercussion, mais également de prévention des infractions. Il est inadmissible que l’étranger ou le Citoyen zaïrois, qui voit surgir l’ombre du magistrat ou du gendarme, se sente terrorisé plutôt que de se sentir sécurisé.

Et trop souvent, bien d’injustices sont commises à l’endroit des innocents, tandis que les véritables coupables courent les rues librement et orgueilleusement.

Et l’on entend souvent dire que l’une des causes de cette situation provient de la précarité de la situation matérielle de nos cadres. La valeur de ce raisonnement ne me paraît pas absolue eu égard au fait que, d’une part, les magistrats par exemple, jouissent malgré tout de l’un des statuts organiques les plus enviables. D’autre part, ceux de nos cadres qui détournent ou qui se font corrompre ne sont pas toujours des pauvres gens et des indigents.

C’est dire que la cause de l’inefficacité de nos organes de protection des droits individuels est à rechercher ailleurs, plus précisément, dans la liquéfaction des valeurs morales de notre société.

A cet égard, je vais créer une institution nouvelle de protection, une sorte d’”oeil du peuple’’, chargée, sous le contrôle du Président de la République, de recevoir directement des requérants, Zaïrois ou étrangers, tous les abus dont ils seraient l’objet de la part des autorités judiciaires, administratives, militaires ou autres et lorsque toutes les voies de recours traditionnelles auront échoué.

Cet organisme nouveau de protection sera doté de pouvoirs tels qu’il pourra pallier directement toutes les défaillances, corriger les abus dénoncés et dûment établis, et remettre le requérant dans tous ses droits.

Ainsi, au Zaïre, les droits de l’homme seront constamment sauvegardés, chacun des habitants de ce pays aura véritablement le sentiment de vivre dans un Etat de droit où règne la sécurité des biens et des personnes.

Le dernier remède, de nature politique, concerne l’exercice effectif, par le peuple, des libertés publiques que lui garantit la Constitution. De toutes ces libertés, celle d’opinions me parait la moins bien utilisée en ce moment et, de ce fait, les critiques valables et constructives prennent la voie de la clandestinité avec comme corollaire la déformation des événements et des nouvelles.

Tout le monde a entendu parler de la radio trottoir au Zaïre. Dans plusieurs couches de la population, cette radio émet plus puissamment que les ondes de notre radio nationale.

Il m’est arrivé de me mettre personnellement sur ces différentes longueurs d’ondes. On y apprend du tout, depuis les nouvelles plus ou moins fondées jusqu’à celles des plus invraisemblables et des plus imaginaires.

Dans tout pays, il existe des rumeurs et des bobards. Mais, lorsque ceux-ci l’emportent constamment par leur ampleur et leur persistance, et deviennent le mode principal de la circulation des informations alors qu’il existe tout un arsenal de moyens officiels d’information, il faut bien reconnaître que ces derniers posent un problème. Ou bien, ils ne parlent pas le même langage que le peuple, ou bien ils sont discrédités au point de susciter automatiquement la naissance et la propagation des “contre-nouvelles.”. Il faudra un effort particulier dans ce domaine pour enrayer définitivement ce “marché noir” de l’information.

II faut que le lecteur du journal, l’auditeur de la radio ou le téléspectateur de la télévision retrouve ses préoccupations et ses problèmes dans l’organe d’informations.

Tout en sauvegardant la discipline nécessaire à l’ordre public, il faut que nos organes de presse, la presse écrite en particulier, ouvrent leurs colonnes aux critiques constructives et responsables et n’hésitent pas à exposer en public, dans un langage décent, les problèmes, les questions et les angoisses de notre peuple.

Toujours à propos de la presse, nous pensons qu’il est urgent que le département de l’Orientation Nationale relance les activités de l’Union Nationale de la Presse du Zaïre, de manière à encadrer suffisamment nos journalistes et à leur assurer la formation adéquate nécessaire à l’exercice de cette profession.

Car, il nous est arrivé, parfois, de déplorer le fait que, par leur ignorance, certains journalistes écrivent des articles qui ne reflètent pas toujours l’image de notre politique extérieure.




En conclave à Kinshasa : Le regroupement ANB réaffirme son soutien au Président Félix Tshisekedi

Le regroupement “À Nous De Bâtir Le Congo” (ANB), dirigé par le ministre d’État Guy Loando Mboyo, a tenu son conclave préparatoire en vue des élections de décembre 2023.

Au cours de cette importante réunion politique qui s’est déroulée ce matin, l’Autorité morale, Guy Loando Mboyo, a souligné l’impérieuse nécessité de se mobiliser pour garantir la réélection du Président de la République, Félix Tshisekedi. Il a également insisté sur l’engagement inébranlable de tous les candidats du regroupement à contribuer au succès des élections législatives.
Lors de cette réunion Guy Loando Mboyo, accompagné de Danny Banza, Président du parti politique “Avenir du Congo,” du regroupement politique “Agissons Bâtissons” (AB) et de Jean-Claude Kabongo, président d’honneur d’Agissons pour la République (AREP), a rendu hommage au Président Félix Tshisekedi et à son bilan.
De plus, lors de cette réunion historique, l’Autorité morale, Guy Loando Mboyo, a orchestré une ovation chaleureuse en l’honneur des futurs élus qui porteront les couleurs de “À Nous De Bâtir Le Congo” (ANB) dans toutes les circonscriptions de la République.


Il est important de noter que le regroupement ANB est pleinement engagé à présenter des candidats compétents et dévoués dans l’ensemble des circonscriptions de la République Démocratique du Congo. De Kinshasa au Katanga, en passant par le Kongo-Central, le Grand Kasaï, le Maniema, le Bandundu, le Grand Équateur, le Nord et le Sud-Kivu, ANB entend être représenté dans chaque région du pays. Cette démarche reflète l’engagement profond d’ANB envers la diversité et l’inclusivité, ainsi que sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les citoyens de toutes les régions pour le bien de la nation.
« Nous croyons fermement que cette élection sera une étape cruciale dans la consolidation de notre démocratie et le développement de notre nation», a déclaré Guy Loando Mboyo.




De quoi Godé Mpoyi a-t-il peur ?

Pourtant présent à Kinshasa, pourquoi Godé Mpoyi a-t-il préféré ouvrir la session ordinaire de l’Assemblée provinciale de Kinshasa par un simple communiqué ? S’est-il rendu compte qu’il a été désavoué par les députés provinciaux qu’il n’a pas voulu prendre le risque ? S’est-il rendu compte du risque de sa destitution ? Est-ce sa maladie est énième stratégie pour laisser pourrir la situation ?

Sinon, à travers un communiqué de presse publié à cet effet, le président Godé Mpoyi soutient que c’est pour marquer la solidarité avec les autres Assemblées provinciales du pays, qui accusent plus de quatre mois d’impaiement des émoluments et frais de fonctionnement, que le Bureau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa informe les Honorables Députés provinciaux et l’ensemble de l’opinion que, la cérémonie solennelle d’ouverture de la Session ordinaire de septembre, essentiellement budgétaire, prévue ce 30 Septembre 2023, n’aura pas lieu en présentiel faute des moyens.

« Je souhaite que cette Session qui est la dernière de notre mandature soit une occasion de concorde, de l’unité et d’amour avec comme seule intention stratégique le bonheur des Kinoises et Kinois. Je saisis cette occasion pour vous informer que mon voyage médical connu de tous et reporté depuis 10 jours comme je tenais à ouvrir cette session, doit être fait immédiatement après cette ouverture, en prenant mon congé médical pour répondre aux rendez-vous pris depuis 3 mois », écrit-il.

A toutes fins utiles, ajoute-t-il, je laisse mon bulletin de santé à mon Secrétaire de Cabinet tel que dressé par l’Hôpital américain de Paris ainsi que les différents rendez-vous. Ainsi, Sur pied de l’article 16 de la Loi n° 08/012 du 31 Juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des Provinces, telle que modifiée et complétée à ce jour, je déclare ouverte à l’Assemblée provinciale de Kinshasa, la session ordinaire de septembre 2023.

Ce qui est vrai, on est là en présence d’une situation, mieux des faits susceptibles d’empêcher à cette chambre législative de se réunir pour le bonheur des Kinois.




Le prof Yoko Yakembe n’est plus

La disparition de notre frère Jean-Placide Yoko Yakembe a laissé un grand vide dans la communauté Songye de Kinshasa où il a un grand cabinet d’avocats et dans sa famille biologique.

Yakembe est décédé ce samedi 30 septembre 2023 à l’âge de 84 ans.

Titulaire d’un double doctorat en droit et en sciences politiques, il est compté parmi les premiers universitaires congolais les mieux cultivés… Plusieurs fois ministres, (Travail et prévoyance publique, Justice et Affaires foncières et députés) puis mandataire publique (Snel puis Regideso).

Il était marié à une femme médecin de nationalité française. Et père d’une famille nombreuse.

Me Yoko a beaucoup contribué à la promotion de la communauté Songye dans la ville de Kinshasa où il a construit deux hôtels à Masina Petro-Congo et à Lingwala, sous le nom de l’hôtel Lomami sans oublier un complexe qui abrite son cabinet derrière l’immeuble intelligent à Kalina (Gombe).

Il a également été professeur de Droit à l’Université de Kinshasa et ailleurs.

« Il y a trois ans que je l’ai rencontré dans son cabinet à la Gombe lorsque je suis allé lui remettre un exemplaire d’un livre: (carte postale province de Lomami) que j’ai publié », témoigne Alex Tutukala.

Placide Yoko Yakembe est né le 12 décembre 1939 à Tshiofa, territoire de Lubao, province de Lomami.




CAF C1 : Le TP Mazembe retrouve enfin la phase de groupes !

Eliminé prématurément par AmaZulu puis Vipers SC lors des deux dernières années, le TP Mazembe va bien regoûter à la phase de groupes de la Ligue des champions cette saison !

En ballotage favorable après leur victoire 1-0 à l’extérieur à l’aller, les Corbeaux de Lubumbashi ont terminé le travail en beauté en cartonnant 4-0 les Malawites de Big Bullets au Kamalondo ce samedi à l’occasion du match retour du 2e tour préliminaire.

Le capitaine Kevin Mundeko a très vite placé les siens sur la voie en ouvrant le score de la tête sur corner (5e). Dans la foulée, Glody Likonza a doublé la mise suite à un nouveau corner (12e). Le jeune Malien Cheick Fofana, unique buteur à l’aller, a ensuite enfoncé le clou en contre (27e). Puis Merceil Ngimbi a définitivement plié l’affaire sur un nouveau contre avant la mi-temps (40e).

De retour en phase de groupes en Ligue des champions et invités à disputer la première édition de la Ligue Africaine de Football à partir du mois prochain, les hommes de Lamine Ndiaye confirment leur retour au “premier plan” sur la scène continentale.




La CAF dévoile la dotation financière de la première édition de l’African Football League (“AFL”)

La Confédération Africaine de Football (“CAF”) a annoncé la dotation financière pour l’édition inaugurale de l’African Football League (“AFL”); une compétition qui réunira les clubs de football les mieux classés et les plus performants du continent africain.

Le coup d’envoi de l’AFL sera donné le vendredi 20 octobre 2023 à Dar es Salaam, en Tanzanie, avec la rencontre opposant Simba SC (Tanzanie) à Al Ahly SC (Égypte).

La répartition des prix de l’AFL est la suivante :

4 000 000 $ pour le vainqueur

3 000 000 $ pour le deuxième

1 700 000 $ pour chacun des demi-finalistes

1 000 000 $ pour chacun des quarts de finalistes

La cagnotte revêt un caractère attractif et compétitif puisque le club vainqueur ne jouera que 6 matches pour remporter le prix substantiel de 4 000 000 de dollars.

Les autres clubs participant à la première édition de l’AFL sont Enyimba FC (Nigeria), Wydad AC (Maroc), Mamelodi Sundowns FC (Afrique du Sud), TP Mazembe (RD Congo), Espérance Sportive de Tunis (Tunisie) et Atlético Petróleos de Luanda (Angola).

L’AFL est une compétition de la CAF établie en partenariat avec la FIFA. L’un des principaux objectifs de la création de l’AFL est de veiller à ce que la qualité du football de club africain soit compétitive au niveau mondial et que les clubs de football africains soient commercialement viables. L’AFL contribuera également au développement et à la croissance des jeunes talents du football sur le continent africain.

L’intention de la CAF est que les 54 associations membres de la CAF, y compris les pays qui n’ont pas de clubs de football dans l’AFL, bénéficient et reçoivent des contributions financières de la viabilité commerciale et du succès de l’AFL.




Présidentielle 2023 : Adolphe Muzito dépose sa candidature à la CENI

Le Président du parti politique Nouvel Élan, Adolphe Muzito, a été reçu, en début d’après-midi, au Bureau de Réception et Traitement des candidatures (BRTC) pour l’élection présidentielle, situé au siège de la Centrale électorale, où il a déposé son dossier pour briguer la magistrature suprême en décembre 2023.

Après avoir fait acte de candidature remplissant les critères requis, le Rapporteur de la Centrale électorale, Patricia Nseya Mulela, qui l’a accueilli à son arrivée, l’a par la suite conduit auprès du Président de la CENI, Denis Kadima Kazadi, avec qui il a eu une entrevue. Comme ceux qui l’ont précédé dans cette démarche.
Le Président de Nouvel Élan est le 6e postulant à la Présidence de la République, à la suite d’Augustin Matata Ponyo, de Constant Mutamba, Radjabo Tebabho, Rex Kazadi et Franck Diongo.
Au sortir de l’entretien qu’il a eu avec le numéro un de la CENI, il a fait part, à la presse, de ses motivations soulignant qu’il s’engage pour conduire le Congo sur la voie de sa construction et son développement.
« Mes motivations sont essentielles, à savoir libérer le Congo sur le plan tant politique, diplomatique, économique que social. C’est-à-dire engager le Congo sur la voie de sa construction et son développement de manière à ce que les Congolais vivent normalement et aient les conditions pour faire étudier son enfant et aient les conditions nécessaires pour avoir un logement approprié, travailler dans de meilleures dispositions avec une bonne rémunération qui soit digne d’un être humain », a indiqué Adolphe Muzito.
A la question de savoir s’il est pour une candidature unique de l’opposition, le Président de Nouvel Élan s’est montré réservé relevant qu’à ce stade, il ne se voit pas aller dans ce sens.
« Est-ce qu’il y aura convergence ou pas, je suis tenté de penser que c’est très difficile. Moi je viens déployer mon programme en tant que candidat Président de la République, j’ai été élu comme Président de mon parti politique, nous allons entrer bientôt à l’université pour synthétiser notre offre politique et discuter avec les camarades candidats députés pour que nous ayons un programme de gouvernement et celui du Président de la République. Les deux programmes feront l’objet d’une synthèse, à partir de ce moment nous allons commencer à regarder dans la classe politique quelles sont les différentes visions, quels sont les différents programmes et voir quelles sont les synthèses plausibles avant et après les élections », a-t-il conclu.




Salon de l’innovation et de la transformation rurale Kinshasa 2023:  Pari gagné pour la Rdc   

Le salon de l’innovation et de la transformation rurale ouverte mercredi 27 septembre 2023 par le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Economie nationale Vital Kamerhe et clôturée, jeudi 28 septembre 2023 par François Rubota, a connu un franc succès. Pari gagné par le ministère du Développement rural et l’AUDEA-NEPAD avec l’appui technique et financier du PAM et de FAO qui ont organisé ses assises.

Le gouvernement congolais par son ministre de Développement rural, François Rubota, a réussi l’organisation du premier salon de l’innovation et de la transformation rurale à Kinshasa.

Saluant par la suite l’échange fructueux durant ces deux jours de travail en vue d’amorcer l’initiative de matérialisation des outils et lignes directrices devant orienter les actions communes à court, moyen et long terme, François Rubota est resté sur l’amorce le VPM de l’Economie qui a exprimé sa satisfaction sur la tenue de ces assises en saluant la vision soutenue par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, sur l’agenda de transformation agricole et le programme des 145 territoires.

Une preuve, si besoin était, de la convergence de vue sur la vision du Chef de l’Etat par tous les membres du gouvernement. Devant un parterre d’invités, le ministre d’État a rendu un vibrant hommage au Chef de l’État, Félix Tshisekedi pour le parrainage de cette activité.

” A travers les quatre différents panels organisés, nous nous sommes employés au travail de l’analyse consensuelle dans le cadre des actions innovantes à mener pour des interventions pertinentes liées à la transformation durable des territoires ruraux dans les pays membre de la SADC. Ce premier symbole visait à répondre à l’épineuse question de défis émergents de la transformation rurale durable et à trouver les meilleures réponses pour briser le cycle infernal de la pauvreté rurale à travers les différents panels”, a-t-il indiqué.

Cela après que le ministre d’Etat ait visité les différents stands installés dans l’une des salles de cet hôtel. Très satisfait, François Rubota a salué la créativité des jeunes. L’esprit de créativité des jeunes congolais a frappé e l’œil du ministre qui n’a pas tarit d’éloges pour ces jeunes venus des différents milieux ruraux.

“La RDC est aussi dans cette dans cette expérience de transformation rurale. C’est un échange d’expérience. Les milieux ruraux doivent saisir cette opportunité à travers les informations qui seront diffusées pour qu’ils se disent qu’ils sont moteurs du développement”, a lancé le membre du gouvernement qui a salué la vision du Chef de l’État en ce qui concerne la révolution du sol sur le sous-sol. “Ce qui signifie que lorsqu’on aura à développer notre propre agriculture, on pourra avoir les possibilités de transformer nos produits. Ce qui pourrait faciliter l’amélioration des conditions de vie de nos populations vivant en milieu rural”.

Comme à l’ouverture, en présence de plusieurs personnalités (ministres, ambassadeurs, etc.) venues des pays membres de cette communauté sous régionale. François Robota n’a fait que confirmer les propos de Vital Kamhere qui, avant lui, avait dit:

” Je me réjouis que nous avons toujours privilégié le développement à partir de la base. Dans ce monde de plus en plus complexe, nous avons aussi besoin des stratégies innovantes pour répondre aux nouveaux défis. C’est pourquoi dans la transformation des milieux ruraux, nous sommes obligés de concevoir et de mettre en œuvre des programmes et politiques innovantes au services des milieux ruraux”.

Et d’ajouter : “Malgré les progrès accomplis à l’échelle mondiale en direction des ODD, un grand nombre de pays africains reste à la traîne, car les inégalités sociales et économiques s’accroissent. Dans ce contexte, Il est primordial d’adopter de nouvelles approches pour éliminer la pauvreté rurale et mieux comprendre ces dimensions sous l’angle économique et politique.

…J’exprime ma satisfaction, car ce salon sont associés les jeunes porteurs des projets innovants. Ce qui s’inscrit dans la stratégie de renforcement des capacités”.

Au-delà des membres du gouvernement, même l’Agence de développement de l’Union Africaine AUDA-NEPAD et ses partenaires africains ont été conviés, dès le jour d’ouverture, à continuer à faire preuve de leadership dans la mobilisation de partenariats multilatéraux, pour mettre en œuvre le programme de développement rural et de transformation rurale.

” Les défis émergents de la pauvreté rurale, portent aussi bien, sur la création d’emplois décents des jeunes dans le secteur agricole et extra-agricole, et de mettre en évidence le rôle central de l’innovation comme moyen de faire face à ces défis, et de créer des richesses inclusives”, avait indiqué, le VPM de l’Economie.

A la fin, François Rubota a estimé, par ailleurs, que les efforts de la communauté internationale soutenus par le PAM et la FAO, à l’occasion de l’organisation de ce salon, démontrent à suffisance et rejoignent son souci, de trouver les nouvelles voies innovantes de sortie, pour éliminer les inégalités et la pauvreté qui sévissent dans le monde rural en Afrique.

Bien après leurs interventions, les deux premiers panels ont également été au rendez-vous. Le ministre de l’Agriculture, José Mpanda a, avec son homologue du Zimbabwe, exposé sur : “Les défis émergents pour le développement rural : lacunes politiques et solutions dans un monde de plus en plus numérique “.

Willy Makumi Motosia




Marrakech : Aziz Akhannouch s’entretient avec le directeur d’Africa CDC

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch s’est entretenu, vendredi à Marrakech, avec le directeur des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), Jean Kaseya. Lors de cette entrevue tenue en marge de la deuxième conférence africaine sur la réduction des risques de santé, clôturée ce vendredi 29 septembre en fin de journée, les deux responsables ont salué l’engagement du Maroc, sous la conduite du roi Mohammed VI en faveur du transfert de l’expérience et des capacités du royaume dans le domaine de la santé au profit des pays du continent africain.

Cette rencontre marquée par la présence également du ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, a été l’occasion pour les deux parties de mettre en avant les efforts inlassables déployés par le royaume à la faveur de l’unification des efforts du continent africain en vue de faire face aux multiples dangers et risques liés à la santé.

Akhannouch a, à cette occasion, mis l’accent sur la réforme en profondeur dont fait l’objet le secteur de la santé actuellement au Maroc et ce, en application des hautes instructions royales. Et de poursuivre que ce chantier de réforme est de nature à permettre la mise en place d’un système de santé fort, basé sur des institutions stratégiques aptes à faire face aux défis actuels et ceux à venir, avec davantage d’efficacité et de résilience.

Akhannouch a par ailleurs indiqué que la lutte menée par le Maroc contre la Covid-19 avait permis au système de santé national d’acquérir l’immunité requise pour faire face aux crises sanitaires et consolider la politique vaccinale au Maroc comme en Afrique.