Le Maroc, modèle mondial de réduction des risques en santé

La 2e Conférence Africaine et la 1ère Conférence Sud-Sud sur la Réduction des Risques en Santé se sont clôturées aujourd’hui, le 29 septembre, à Marrakech. Un événement réussi grâce à la collaboration entre les ministères de la Santé ainsi que de l’Agriculture et l’Association Global Health.

Cette 2e édition qui a rassemblerait plus de 170 experts issus de 83 pays a concentré ses efforts sur la réduction des risques en santé dans l’eau, l’environnement et la sécurité alimentaire.

Un aspect marquant de cet événement a été la formation d’un panel spécial suite au séisme, mettant en lumière la gestion exemplaire du Maroc en matière de catastrophes naturelles. Plus de 12 pays ont répondu à l’appel, cherchant à s’inspirer du modèle marocain.

Cet événement ne se limite pas à être une réussite continentale, mais pose le Maroc comme un exemple mondial de gestion des risques en santé. La présidente de l’AGH a souligné, dans une déclaration à SNRTnews, l’importance de ces initiatives non seulement pour l’Afrique mais également pour le monde, offrant des orientations cruciales dans un domaine




Après le dépôt de sa candidature : Muzito se dit prêt de conduire le Congo à sa construction et son développement

Le président du parti politique Nouvel Élan, Adolphe Muzito, a été reçu, ce samedi 30 septembre 2023 en début d’après-midi, au Bureau de réception et traitement des candidatures (BRTC) pour l’élection présidentielle, situé au siège de la Centrale électorale, où il a déposé son dossier pour briguer la magistrature suprême en décembre 2023.

Après avoir fait acte de candidature remplissant les critères requis, le rapporteur de la Centrale électorale, Patricia Nseya Mulela, qui l’a accueilli à son arrivée, l’a par la suite conduit auprès du président de la CENI, Denis Kadima Kazadi, avec qui, il a eu une entrevue. Comme ceux qui l’ont précédé dans cette démarche.

Le président de Nouvel Élan est le 6e postulant à la présidence de la République, à la suite d’Augustin Matata Ponyo, de Constant Mutamba, Radjabo Tebabho, Rex Kazadi et Franck Diongo.

Au sortir de l’entretien qu’il a eu avec le numéro un de la CENI, il a fait part, à la presse, de ses motivations soulignant qu’il s’engage pour conduire le Congo sur la voie de sa construction et son développement.

« Mes motivations sont essentielles, à savoir libérer le Congo sur le plan tant politique, diplomatique, économique que social. C’est-à-dire engager le Congo sur la voie de sa construction et son développement de manière à ce que les Congolais vivent normalement et aient les conditions pour faire étudier son enfant et aient les conditions nécessaires pour avoir un logement approprié, travailler dans de meilleures dispositions avec une bonne rémunération qui soit digne d’un être humain », a indiqué Adolphe Muzito.

A la question de savoir s’il est pour une candidature unique de l’opposition, le président de Nouvel Élan s’est montré réservé relevant qu’à ce stade, il ne se voit pas aller dans ce sens.

« Est-ce qu’il y aura convergence ou pas, je suis tenté de penser que c’est très difficile. Moi je viens déployer mon programme en tant que candidat président de la République, j’ai été élu comme président de mon parti politique, nous allons entrer bientôt à l’université pour synthétiser notre offre politique et discuter avec les camarades candidats députés pour que nous ayons un programme de gouvernement et celui du président de la République. Les deux programmes feront l’objet d’une synthèse, à partir de ce moment nous allons commencer à regarder dans la classe politique quelles sont les différentes visions, quels sont les différents programmes et voir quelles sont les synthèses plausibles avant et après les élections », a-t-il conclu.

Jean-Luc Lukanda




Élections : Martin Fayulu fait volte-face et annonce sa candidature à la présidentielle.

Il ne fait plus l’ombre d’aucun doute! L’opposant Congolais sera finalement candidat à la présidentielle de Décembre 2023. L’annonce a été faite ce samedi au cours d’une conférence de presse ténue à Faden house, sa résidence.

Martin Fayulusoutient également la mission d’observation électorale CENCO-ECC.

“La coalition Lamuka a décidé de déposer ma candidature de Martin Fayulu à la présidentielle de 2023. Nous allons continuer à nous battre pour exiger davantage la transparence des élections. Comme nous n’avons pas eu la transparence par l’audit du fichier électoral, nous l’aurons dans la surveillance des élections.” a déclaré Martin Fayulu

Comment Fayulu va-t-il gouverner sans député ?

Le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2018 affirme que la RDC a un régime présidentiel, également que plus de la moitié des candidats députés d’autres partis politiques feront campagne pour lui.

 

Derick Katola




Matériel électoral : La CENI réceptionne 93.846 kg de kit bureautique

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a réceptionné jeudi 28 septembre 2023 en soirée à l’aéroport de Ndjili, 36 palettes de kit bureautique représentant 93 8846 kg, provenant de la Chine.

Le matériel électoral acquis par la Centrale électorale est destiné aux bureaux de vote dont une bonne partie servira au préalable à la cascade de  formation en cours avant son déploiement à travers le territoire national.

Après plus de 4 heures de débarquement, cet équipement électoral a pris le chemin de l’entrepôt de la CENI situé dans l’enceinte de l’aéroport de Ndjili, sous la conduite d’Hilaire Kambale, Directeur de la logistique.




Récupéré des mains du M23 : Mushaki (Nord-Kivu) connait le déploiement des services étatiques

Après avoir délogé les éléments du M23  de cette entité territoriale, le gouverneur intérimaire du Nord-Kivu a fait le déplacement pour  s’imprégner de la situation sur place, en vue d’échanger avec la population. Peter Cirimwami a profité de l’occasion pour installer la Police nationales congolaise et instaurer l’autorité de l’Etat dans ce coin du pays.

Situé à 42 km de la ville Goma, le chef de l’exécutif provincial a supervisé ce vendredi 29 septembre la cérémonie de déploiement de la police nationale congolaise à Mushaki à la grande satisfaction de toute la population. Plus que satisfait   de la cérémonie de ce jour, le Colonel Christophe Tshinabu, Administrateur du territoire de Masisi a eu les mots justes pour remercier le gouverneur militaire qui a tenu sa promesse.

” Toute la population demandait qu’il y ait le déploiement de la Police à Mushaki. Aujourd’hui c’est chose faite. Son Excellence Monsieur le Gouverneur militaire avait minutieusement  étudié la demande  de la population et voilà le résultat. Il y a la police qui est avec nous à Mushaki pour la protection de notre population », a-t-il dit.

A cette occasion, le Commissaire divisionnaire adjoint, le commandant de la Police nationale congolaise, lors d’une parade avec les éléments de la Police nationale congolaise, Eddy Mukuna a appelé les uns et les autres à pratiquer la police de proximité. Puis la délégation du gouverneur de province a pris la direction  Kibati à l’entrée de Kilirowe.

Le Général Major Peter qui a longuement échangé avec la population avec pour but de s’imprégner de la situation socio-économique de la population. ” Nous continuons à la sécuriser, nous  voulons que ceux qui sont dans le camp des déplacés rentrent parce qu’il n’y a pas la vie dans le camp. Nous sommes au mois de septembre, l’école a déjà reprise, il faut que la population soit protégée », a-t-il souligné.

Devant l’autorité provinciale, la population de ce coin lui a soumis ses problèmes et à son tour, le numéro 1 de la province a promis à tout le monde l’accompagnement de l’Etat congolais, de l’armée nationale. A noter que les commandants des unités engagées sur l’axe Goma-Mushaki-Goma Kililorwe avaient accompagné l’autorité provinciale dans cette mission d’inspection et de commandement.




Enlèvement de Nestor Kipala : Les communicateurs du FCC montent au créneau

Dans une déclaration politique lue ce vendredi 29 septembre au nouveau siège du PPRD, dans la commune de la Gombe, les communicateurs du Front Commun pour le Congo (FCC) alertent l’opinion publique tant nationale qu’internationale sur les violations graves des droits de l’homme, les arrestations arbitraires et les enlèvements dont ils sont victimes par le Régime de Monsieur Felix Antoine Tshilombo Tshesekedi.

Ils donnent par ailleurs, qu’en date du 11 septembre 2023, à 18h, M. Nestor Kipala Esango a été  enlevé par des hommes lourdement armés en tenue civile présentés comme étant les agents des services spécialisés et l’ont conduit à une destination inconnue.

Jusqu’à ce jour, ses collègues communicateurs et sa famille politique ignorent le lieu de son incarcération.

Ceci dit, peu avant son enlèvement, M. Nestor Kipala Esango recevait des menaces au téléphone à outrance suite à sa prise de position dans une vidéo devenue virale lors de la démolition du mur et de la clôture de la résidence de la Gombe de l’ancien Chef de l’Etat Joseph Kabila.

Les communicateurs du FCC précisent que c’est cette vidéo qui a fait l’objet de son enlèvement. Il a été indiqué que Nestor Kipala avait été invité sur la chaîne CCTV dans une émission programmée par l’un de proche de l’actuel Vice-Premier ministre, ministre de la Défense.

De tout ce qui précède, les communicateurs du Front commun pour le Congo dénoncent :

  1. Un climat de terreur créer et entretenu dans le but d’accentuer les arrestations arbitraires et d’enlèvements par le régime en place.
  2. l’instauration de la pensée unique en RDC et de la DICTATURE en arrêtant sans raison les communicateurs du camp politique adverse en l’occurrence le FCC.
  3. Il s’observe la politisation des services publics de l’État en RDC.

Le régime de M. Félix Tshisekedi révoque et suspend sans respect des dispositions statutaires et réglementaires des agents publics de l’État  tout individu membre d’un Parti politique autre que celui de l’UDPS/union sacrée.

À titre illustratif, le cas de notre camarade Kazadi Mulumba agent au sein de la Caisse nationale de sécurité sociale CNSS et  celui du camarade Nestor Kipala Moto suspendu.

  1. Les communicateurs du Front commun pour le Congo rappellent à l’opinion publique que durant le règne de leur autorité idéologique Joseph Kabila-Kabange aucun communicateur de l’UDPS Parti de l’opposition de l’époque n’a été enlevé ou arrêté de manière arbitraire.
  2. Le régime de l’UDPS à désormais conçu un projet machiavélique pour arrêter tous les communicateurs du FCC qui continueront à critiquer Démocratiquement leur pouvoir.

Nous alertons l’opinion nationale et internationale si un malheur atteint un commutateur du FCC nous tiendrons le régime de M.Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi pour responsable.

Les communicateurs du Front commun pour le Congo attirent l’attention de la communauté nationale et internationale, les ONG des droits de l’homme, les agences des Nations-Unies sur la dégradation de la situation politique et sécuritaire en RDC.

Les communicateurs du Front commun pour le Congo exigent la libération immédiate et sans condition aucune de notre camarade Nestor Kipala Esango enlevé et détenu dans les lieux secrets, 18 jours après.

Les communicateurs du Front commun pour le Congo informe l’opinion nationale qu’en dépit des menaces, arrestations arbitraires, les enlèvements, les intimidations, les licenciements et les suspensions abusives de nos camarades au travail   nous continuerons à défendre la RDC et le peuple congolais dans l’espace médiatique conformément à la constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour et aux lois de la République.

Les communicateurs du Front commun pour le Congo réitèrent leur attachement et soutien indéfectible à leur autorité idéologique, le Président honoraire et sénateur à vie Joseph Kabila-Kabange, père de l’alternance historique et pacifique en RDC.

Nous profitons de cette opportunité pour saisir les missions diplomatiques, les ambassadeurs accrédités en RDC, les organisations internationales des droits de l’homme si un malheur arrivait à un communicateur du Front commun pour le Congo nous tiendrons le régime de M. Félix Tshisekedi pour responsable car nous sommes au courant d’un projet de notre élimination physique et politique.

 

Pius Romain Rolland




Présidentielle 2023 : Mbusa, Batumona, Wamu, Mbikayi et Mulumba se rangent derrière Fatshi

Les Forces Politiques et Sociales du Cartel « Les acteurs du Peuple », composées de regroupements politiques Alliance des Attachés au Peuple « AAAP » (AAAP), Alliance des Mouvements de Solidarité pour le Changement « AMSC » (Antipas Mbusa Nyamwisi), Alliance et Actions pour l’Etat de droit « AE » (Richard Mulumba), Alliance pour la Réforme de la République « A2R » (Henriette Wamu) et Front Patriotique « FP 2023 » (Steeve Mbikayi) ont fait une déclaration dans laquelle ils désignent le président Félix Tshisekedi comme leur candidat à l’élection présidentielle de décembre 2023.

A les en croire, ils sont réunis autour des valeurs républicaines à l’occurrence l’Unité nationale, la défense de l’intégrité territoriale, le Patriotisme Responsable et la solidarité et leur regroupement politique reflète la configuration sociologique et géopolitique du Pays (de l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud et du Centre).

Forts de cette volonté d’unir toutes les énergies disséminées sur toute l’étendue de la République, c’est conscient de la nécessité d’offrir une victoire éclatante au Futur Président de la République et une majorité parlementaire dès le début du mandat qu’ils se sont engagés.

En même temps, ils se disent soucieux de permettre au Président de la République de poursuivre l’action d’affirmer davantage la souveraineté de l’Etat congolais dans ses frontières internationalement reconnues en vue de décourager définitivement les velléités déstabilisatrices et de balkanisation longtemps décriées.

Considérant les grandes actions réalisées, qui constituent les bases pour le développement et la stabilité de l’Etat, tel qu’évoquées par mes illustres prédécesseurs, ils ont déclaré soutenir les efforts en cours et choisissent M. Félix-Antoine Tshisekedi et qu’investissent comme Candidat Président de la République du Cartel AAAP, AMSC, AE, A2R et FP 2023.

Sur ce, ils lancent un appel solennel à toutes les forces politiques et sociales, ainsi qu’au peuple congolais dans sa diversité à s’approprier cette candidature pour l’intérêt suprême de la nation.

 




Obligations vis-à-vis du parti UDPS : Le cri de cœur d’Augustin Kabuya

Dans un courrier, Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’UDPS, rappelle les obligations des uns et des autres vis-à-vis du Parti.

« Avec regret, nous constatons que certains membres bénéficiaires d’emplois de commandement ou de direction au nom du Parti, font engager systématiquement leurs membres de famille dans les services de l’Etat dont ils ont la gestion ou la direction en lieu et place des membres du Parti », constate-t-il.

Et d’ajouter, aussi, avec peine, nous remarquons que d’autres membres présents dans des institutions, entreprises du portefeuille de l’Etat et autres structures publiques, s’obstinent à ne pas s’acquitter de leur obligation de versement de 10% de leur rémunération au profit du parti.

Il les invite par ailleurs à s’acquitter de leurs obligations et à demeurer reconnaissant envers le parti.




D’après l’UNICEF : La Rdc est en passe d’enregistrer les niveaux record d’enfants tués, blessés, enlevés et confrontés à la violence sexuelle

Le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) en République démocratique du Congo a indiqué dans un communiqué de presse publié le vendredi, que le pays est en passe d’enregistrer des niveaux record de violations graves vérifiées à l’encontre des enfants pour la troisième année consécutive en 2023.

L’intensification de la violence, les déplacements massifs et la proximité entre les groupes armés et les communautés entraînent une augmentation alarmante des cas de meurtres, de mutilations et d’enlèvements d’enfants en RDC. Si la tendance se poursuit, le pays est en passe d’atteindre de nouveaux records depuis la mise en place du mécanisme de surveillance et de communication de l’information des Nations unies en 2005, et de dépasser les chiffres enregistrés en 2022.

« J’ai rencontré des enfants qui ont survécu aux horreurs du recrutement et de l’utilisation par des groupes armés et au traumatisme indescriptible de la violence sexuelle – des atrocités que personne ne devrait subir, et encore moins des enfants », a déclaré Sheema Sen Gupta, responsable de la protection de l’enfance à l’UNICEF, au cours d’une mission en RDC. Et d’ajouter ceci : « Ces témoignages poignants soulignent l’urgence pour le Gouvernement d’intensifier ses efforts pour protéger les civils – en particulier les plus vulnérables, les enfants du pays – et les actions nécessaires de la part des partenaires et des donateurs pour être en mesure d’augmenter nos activités de prévention et d’intervention »

Les dernières données montrent qu’il y a eu une augmentation de 41% du nombre de violations graves vérifiées contre des enfants au cours du premier semestre 2023 par rapport à la même période de l’année précédente. Il y a eu 3.377 violations graves contre 2.420 enfants pendant toute l’année 2022, d’après le rapport Les enfants et les conflits armés – Rapport du Secrétaire général.

Le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les groupes armés ont augmenté de 45% au cours des six premiers mois de l’année. En 2022, 1.545 enfants – dont certains n’avaient que 5 ans – ont été recensés comme ayant été recrutés et utilisés par des groupes armés. Les meurtres et les mutilations d’enfants ont augmenté de 32% au cours de la même période, contre 699 cas l’année dernière.

Les viols et autres actes de violence sexuelle contre les enfants ainsi que les enlèvements d’enfants sont également en hausse. En 2021 et 2022, la RDC a enregistré le plus grand nombre de cas vérifiés de violences sexuelles contre des enfants commises par des forces armées et des groupes armés. De plus, en 2022, 730 enfants ont été vérifiés comme ayant été enlevés, ce qui en fait le plus grand nombre d’enlèvements jamais vérifiés par les Nations Unies en RDC.

« Cette violence est inacceptable. Nous appelons toutes les parties au conflit à prendre des mesures pour prévenir et mettre fin à toutes les violations graves commises à l’encontre des enfants », a ajouté Sen Gupta.

Depuis le début des violences en octobre 2022, 1,5 million de personnes ont été contraintes de fuir pour sauver leur vie dans l’est de la RDC, les éloignant de leurs maisons, de leurs moyens de subsistance et de leurs communautés, et les enfants de leurs écoles. Au total, 6,1 millions de personnes ont été déplacées dans l’est de la RDC.

Face à l’augmentation des violations et des besoins humanitaires, l’UNICEF a fourni à plus de 100.000 enfants des services de santé mentale et de soutien psychosocial et a aidé plus de 6.300 survivants de violences sexuelles depuis le début de l’année. Malgré cela, l’UNICEF n’a reçu que 11% des fonds nécessaires à son action de protection de l’enfance dans le cadre son appel d’urgence dans l’est de la RDC, ce qui signifie que la plupart des besoins ne sont pas satisfaits.

Prince Yassa




Zone de Libre-échange continentale africaine: Sama Lukonde préside la premier réunion de la coordination du Comité national de mise en œuvre

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé la 1ʳᵉ réunion de la coordination du Comité national de mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine en République démocratique du Congo, CN-ZLECAF, en sigle, ce jeudi 28 septembre 2023 à l’immeuble du Gouvernement.

D’entrée de jeu, le Chef du Gouvernement s’est félicité pour la tenue effective de cette rencontre, qui marque une phase décisive dans le démarrage des activités de la ZLECAF en RDC.

“Ce jour, je vous ai conviés à prendre part à ce grand rendez-vous officiel au cours duquel j’ai résolu de rendre opérationnel le comité national de mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine en République démocratique du Congo (CN-ZLECAF). Comme d’aucuns le savent, l’objectif principal de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), est de créer un marché unique des biens et services pour faciliter la libre circulation des personnes et des investisseurs ainsi que de jeter les bases d’une union douanière continentale.

Le rapport de la Banque Mondiale 2020 sur les effets économiques et distributionnels représente une véritable occasion de stimuler la croissance, de réduire la pauvreté et d’élargir l’inclusion économique dans les pays africains. En développant le commerce intra-africain, en abaissant le coût des échanges et en rationalisant les procédures aux frontières, la mise en œuvre effective de la ZLECAF aidera les pays africains à renforcer leur résilience face à de futurs chocs économiques et à mettre en place les réformes de fond nécessaires pour stimuler la croissance à long terme”, a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.

En sa qualité de président du CN-ZLECAF, le Premier Ministre a souligné que la mise en œuvre efficace de la ZLECAF dans un pays fait, par ailleurs, appel à une participation stratégique et coordonnée des parties prenantes.

“Grâce à ce décor, vous noterez avec moi que la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine est une réelle opportunité. Sa mise en œuvre efficace dans un pays fait, par ailleurs, appel à une participation stratégique et coordonnée des parties prenantes. Dans son organisation et son fonctionnement, le CN-ZLECAF s’est plié à l’exigence de prendre en compte toutes les parties prenantes concernées, en l’occurrence le secteur public, le secteur productif, le secteur lié au développement des infrastructures et du secteur financier, le secteur privé, la société civile, le monde scientifique et les partenaires au développement. Il a pour mission d’assurer la coordination stratégique et le suivi-évaluation de la mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) en République démocratique du Congo. Les ressources du CN-ZLECAF émargent aux budgets du ministère du Commerce extérieur. Elles proviennent aussi des contributions des partenaires au développement”, a-t-il fait remarquer.

La Rdc engagée à mettre en œuvre la ZLECAF

Aussi, a-t-il salué la mobilisation des membres de la coordination de la mise en œuvre de la ZLECAF.

“Votre présence à cette 1ʳᵉ réunion de la coordination du CN-ZLECAF, en qualité des membres de la coordination du CN-ZLECAF, justifie de votre engagement pour une mise en œuvre effective et cohérente de la ZLECAF au sein de la République. Je vous en félicite. Ainsi, je rends opérationnel, ce jour, le Comité de mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine en République démocratique du Congo, CN-ZLECAF en sigle et vous invite, chacun dans sa sphère des compétences, à vous approprier cet outil de mise en œuvre de la ZLECAF en RDC”, a conclu le Premier Ministre.

Pour sa part, Jean-Lucien Bussa, Ministre du Commerce extérieur, a révélé que ” Des défis se posent à nous en tant que nation. Des défis des politiques macroéconomiques robustes. Des défis de développement infrastructurel et la connectivité à l’intérieur du pays, mais aussi avec les pays voisins”.

“On peut retenir deux choses, principalement la première, c’est le lancement officiel de l’opérationnalisation du Comité National de suivi de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine. Il s’est agi, pour le Premier Ministre, de nous donner des orientations très claires sur la manière dont nous devons nous y mettre afin que la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine soit l’occasion par laquelle la République démocratique du Congo tire son économie vers le haut en améliorant ses échanges, mais aussi en améliorant le volume des investissements. On a relevé beaucoup d’enjeux par rapport à la mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine, l’enjeu le plus important, c’est que le revenu des Africains peut s’accroître lorsque la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine est mise en œuvre de manière efficace. La pauvreté peut être réduite. Le coût des investissements peut aussi être réduit. Pour le prix des biens et services, l’enjeu est tel qu’aucun pays ne peut se permettre de pouvoir se rétracter. Et la République démocratique du Congo, qui occupe une position stratégique au cœur de l’Afrique, a intérêt à pouvoir capitaliser de sorte à tirer les meilleures parties de Zone de Libre-Échange Continentale Africaine”, a dit le Ministre Jean Lucien Bussa.