Rdc : Un gardien de la L1 française approché pour la CAN ?

Le sélectionneur de la RD Congo, Sébastien Desabre, pourrait compter sur un renfort en vue de la prochaine CAN 2023.

Selon les informations du média Léopardsfoot, le technicien français se trouverait en effet en discussions avec le gardien remplaçant de Montpellier, Dimitry Bertaud (25 ans). L’ancien entraineur du Wydad Casablanca, de l’ES Tunis et de l’ASEC Mimosas verrait donc d’un bon œil la venue de l’ex-international Espoirs français (1 sélection), d’ici au prochain rassemblement des Léopards le 13 octobre contre la Nouvelle-Zélande en match amical, voire les éliminatoires du Mondial 2026 (novembre) et la CAN 2023 en janvier-février 2024. Si son arrivée se confirme, le binational représentera un concurrent à Lionel Mpasi, qui pris le pouvoir dans le but des Léopards ces derniers mois en l’absence de Joël Kiassumbua, actuellement au chômage.

Bertaud, l’enfant de Montpellier
Né et formé à Montpellier, le “petit” gardien d’1,80m entame sa 6e saison avec les Héraultais (15es sur 18 équipes en Ligue 1, avec 4 points d’avance sur la zone de relégation). Deuxième choix de l’entraineur Michel Der Zakarian derrière le Français Benjamin Lecomte, il n’a pas encore eu l’occasion de disputer la moindre minute cette saison. Non convoqué à la rentrée le 13 août (match nul 1-1 contre Le Havre), il a été laissé sur le banc lors des 4 dernières sorties de son équipe.

La saison passée, il n’a pris part qu’à 2 rencontres avec la réserve en National 3 (D5 française), contre aucune en L1. La faute à une rupture du ligament croisé qui l’avait tenu éloigné des pelouses pendant 7 mois. L’exercice 2021-2022 reste à ce jour le plus prolifique de sa carrière. Il avait notamment profité des suspensions et des blessures du titulaire Jonas Omlin (transféré cet été au Borussia Mönchengladbach) pour établir son record à 11 apparitions en L1.




Devant les caméras du monde : Tshisekedi plébiscite le travail de titan abattu par Jules Alingete contre les prédateurs

Évoquant son bilan économique devant la presse internationale, réunie le 19 septembre à New-York en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, Félix Tshisekedi, s’est félicité de la revisitation des contrats chinois avant de couvrir des lauriers l’Inspection générale des Finances (IGF) qui, selon ses propres mots, «est tenue et dirigée par un homme très brillant, Jules Alingete». Encore et toujours des fleurs à Jules Alingete Key, la grande révélation du pouvoir de Félix Tshisekedi…Son travail lui a valu et lui vaut une consécration au pays et à l’étranger, contribuant ainsi à redorer l’image de la République Démocratique du Congo sur la scène mondiale.

Après ses résultats engrangés dans les opérations de lutte contre le détournement des deniers publics et la corruption, sa reconnaissance et sa consécration internationale le 20 septembre 2022 dans le même État de New-York par le prestigieux magazine économique américain Forbes qui lui a décerné un Oscar, le patron de l’Inspection Générale des Finances (IGF) a été accueilli mardi 27 et mercredi 28 septembre 2022 à Bruxelles respectivement au Parlement européen et au Parlement fédéral belge. Notamment par le service européen de l’action extérieure qui l’avait invité à présenter «toutes les avancées réalisées par le Congo en matière de lutte contre la corruption depuis que cette opération a été déclenchée par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

A en croire le trihebdomadaire Africanews, depuis sa création en 1987, l’Inspection générale des finances (IGF) n’aura jamais été aussi active, entreprenante et remuante dans la lutte contre la corruption, le détournement et tous les fléaux qui plombent les finances publiques. A la manœuvre de cette IGF new-look, Jules Alingete Key, à la tête, depuis 2019, de ce service rattaché à la présidence de la République.

Alingete a vite imposé la «crainte» de mauvaise manipulation des deniers publics en lançant la patrouille financière et en initiant des enquêtes ayant révélé la «prédation» dont les caisses de l’Etat ont été victimes pendant longtemps. Une des enquêtes retentissantes a concerné le projet Bukanga Lonzo, initié par l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo pour contribuer à l’autosuffisance alimentaire et à l’accroissement de la productivité agricole.

Selon la même source, ce projet, devenu l’un des symboles du détournement en RD-Congo, a bénéficié d’un décaissement d’USD 285 millions. Selon l’enquête de l’IGF, au moins USD 205 millions ont été perdus, causant ainsi l’échec patent du projet Bukanga Lonzo. Echec que l’IGF a mis sur le dos de Matata Ponyo, aujourd’hui jugé devant la Cour constitutionnelle sur base des conclusions de cette investigation menée en 2020.

D’une enquête à une autre, Alingete et ses inspecteurs des finances ont fait parler d’eux lorsqu’en juin 2022, ils ont révélé la gestion calamiteuse de la Gécamines au terme d’une enquête minutieusement menée. Celle-ci a révélé des irrégularités dans les cessions d’actifs miniers à travers les contrats de partenariats, le manque de transparence dans la signature de contrats, le défaut de paiement des impôts dus au Trésor, le bradage du patrimoine immobilier de la Gécamines, etc. Dans ce dossier, l’IGF, grâce à la perspicacité de ses inspecteurs, a constaté qu’entre 2012 et 2020, les partenaires de la Gécamines ont réalisé un chiffre d’affaires global évalué à USD 35 milliards alors que l’entreprise n’a reçu qu’USD 564 millions comme royalties tirées des partenariats.

A celle-ci s’ajoute l’investigation sur le contrat chinois qui lève le voile sur un déséquilibre important sur la modicité des revenus encaissés par la partie RD-congolaise. D’après l’IGF, la RD-Congo n’a bénéficié que d’USD 800 millions sur des revenus évalués à 10 milliards dans l’exploitation des ressources minières du pays en contrepartie de la construction des infrastructures de base.

 

Séduit et impressionné par la qualité du service rendu à la nation et son impact sur la vie économique du pays, Félix Tshisekedi n’a pas fait dans la dentelle pour reconnaitre l’intelligence et la perspicacité d’Alingete grâce auxquelles le pays va être rétabli dans ses droits dans les différents dossiers où ses intérêts ont été bradés. A titre d’exemple, le contrat chinois est en cours de revisitation conformément à l’une des recommandations faites par l’IGF.

«Nos partenaires chinois… ont été enthousiasmés par la proposition de la RD-Congo de revoir ce partenariat dans le but de faire gagner aussi notre pays. Et nous sommes repartis dans une nouvelle aventure, cette fois-ci pour ne pas laisser un des partenaires frustré», a confié Tshisekedi à New-York lors d’un café de presse, soutenant que «nous voulons un partenariat qui soit gagnant-gagnant, win-win».

Le mérite revient ici à «un homme très brillant», Jules Alingete, qui a pu fouiller de fond en comble la mouture chinoise pour placer la RD-Congo dans l’orbite de profiter pleinement de cette convention.

Le travail de longue haleine abattu sous l’égide du flic financier en chef, a déjà été ovationné publiquement par le Président de la République, Félix Tshisekedi, qui trouve en Alingete un partenaire de taille dans sa vision de débarrasser la RD-Congo de tous les maux qui freinent son essor économique. Il a loué les efforts du patron de l’IGF lors des discours sur l’état de la nation de 2019, 2020 et 2022. De quoi forcer l’admiration et le respect envers cet homme courageux et intrépide face aux «prédateurs».

Au-delà des frontières nationales, le nom de Jules Alingete résonne désormais comme celui d’un acteur clé dans la lutte contre le détournement, la corruption à travers le continent. Il est invité partout pour partager son expérience de la lutte contre ces fléaux, de plus en plus prisée. De Bruxelles à Yaoundé en passant par Johannesburg, Alingete n’a eu de cesse à vanter «les résultats de la lutte contre la corruption en RD-Congo depuis 2019». A Bruxelles, Alingete a été, en septembre 2022, devant le Parlement européen et le Parlement fédéral belge pour partager les avancées de la RD-Congo dans la lutte contre la corruption. Il y a quelques jours, il a fait le déplacement du pays de Nelson Mandela pour le même exercice. Une fierté nationale.




Devant des journalistes internationaux : Félix Tshisekedi jette des fleurs à Jules Alingete

Évoquant son bilan économique devant des journalistes internationaux réunis le 19 septembre à New-York, indique le trihebdomadaire Africanews, Félix Tshisekedi revient sur la revisitation des contrats chinois et jette des fleurs à l’Inspection Générale des Finances qui, selon les termes du Président de la République «est tenue et dirigée par un homme très brillant, Jules Alingete». Un fait rare pour être souligné.

Depuis 2020, l’IGF est à l’avant-plan dans la lutte contre la corruption en RDC avec plusieurs rapports éloquents. L’engagement de ce haut fonctionnaire compétent et intègre lui a valu un Prix du prestigieux magazine américain Forbes International et des invitations au parlement belge, au parlement européen, au Cameroun et, tout récemment, en Afrique du Sud.

«Permettez-moi de ne pas parler ici de ces contrats entre la République Démocratique du Congo et les entreprises chinoises parce que je n’ai jamais fait partie des négociations.

Mais, j’avais tracé une ligne qui montre les principes que je défends. C’est-à-dire nous voulons un partenariat qui soit gagnant-gagnant, win-win. Jusqu’ici, nous avons constaté, et je ne suis pas le seul à le dire, j’ai parlé de l’Inspection générale des finances, qui est tenue et dirigée par un homme très brillant, Jules Alingete, pour ne pas le citer, qui a fait le constat que, depuis que nous avons contracté cette entente avec les Chinois, les entreprises chinoises ont gagné près de 10 milliards de dollars et la Rdc même pas 1 milliard. C’est vraiment disproportionné comme partenariat et il fallait donc le rééquilibrer.

Récemment, j’ai effectué un voyage en Chine où nous en avons parlé. Nous avons été heureux de constater que nos partenaires chinois étaient disposés à nous écouter et ont compris que la RDC avait raison de regarder les choses de cette manière. Ils ont fait un constat malheureux que, jusque-là et malheureusement, avant nous, il n’y avait pas ce genre de considération. Donc ce n’était pas eux de faire le travail de la RDC à la place des Congolais.

Voilà pourquoi ils ont été enthousiasmés par la proposition de la RDC de revoir ce partenariat dans le but de faire gagner aussi la République Démocratique du Congo. Et nous sommes repartis dans une nouvelle aventure, cette fois-ci pour ne pas laisser un des partenaires frustré» (Félix Tshisekedi)




A Lubumbashi : Mireille Masangu lance la première édition du Forum national des mouvements associatifs féminins

Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, ministre du Genre, Famille et Enfant, a lancé, ce mercredi 21 septembre à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, la première édition du Forum National des mouvements associatifs féminins. C’était en présence du vice-gouverneur, les membres du gouvernement provincial, les membres du cabinet et du secrétariat du Genre, les personnalités de la province, les représentants des systèmes des nations-Unies et les délégués des mouvements associatifs féminins de toutes les provinces.

Ce Forum permettra aux actrices de la société civile à défendre leurs droits, à travailler pour leur autonomisation intégrale, accroître leur participation politique et à lutter contre toutes violences basées sur le Genre.

Dans son discours de circonstance, Mme Mireille Masangu Bibi Muloko a commencé par rappeler la cartographie des organisations féminines de la société civile de 145 territoires de la RDC.

” Cette première édition du Forum National des organisations féminines de la société civile, dont le thème est ” les organisations féminines de la société civile engagées pour une gouvernance inclusive en RDC”, constitue une première expérience qui nous permettra de définir clairement ce qui pourra être l’agenda des femmes, en République Démocratique du Congo. Les critères de sélection des participants, bien qu’ayant été entourés de beaucoup d’objectivité, n’ont pas requis l’unanimité. Cependant, je me réjouis, du fait que bon nombre des organisations sélectionnés ont répondu à cette invitation. C’est pour moi un honneur et un réel plaisir de procéder ce jour à l’ouverture de ce Forum, qui à mes yeux est un moment historique, qui sera inscrit en lettre noblesse dans les annales de l’histoire des organisations féminines de la société civile de la RDC”, a dit la ministre nationale du Genre, Famille et Enfant.

Tracer les lignes directrices

Pour sa part, le vice-gouverneur du Haut-Katanga, qui a parlé au nom du gouverneur, empêché, a estimé que ces assises ont une ampleur importante, pour la bonne marche des organisations féminines de la société civile en RDC et a par la même occasion, loué les efforts du chef de l’État, dans la promotion du Genre en RDC.

” L’organisation de ce Forum démontre une fois de plus que le gouvernement de la République Démocratique du Congo, par l’entremise du ministère national du Genre, demeure préoccupé par la persistance des inégalités basées sur le Genre.

Dans son mot de bienvenue, la ministre provinciale du Genre, Famille et Enfant du Haut-Katanga, a apprécié l’organisation de ce Forum et de manière panoramique a tablé sur le but de ces assises,

” Étant la force vive du pays, des acteurs et actrices déterminés à défendre non droits, travailler pour notre autonomisation intégrale, impulser notre leadership, accroître notre participation politique et lutter contre toutes violences basées sur le Genre, nous sommes engagés, pour l’égalité des sexes”, a dit Gisèle Ngungua.

Pour la Représentante des organisations de la société civile, cette occasion permettra de tracer les lignes directrices qui devront baliser le parcours auxquels les autres éditions connaîtrons leur réussite, ainsi, je reste convaincue que dans cet élan de solidarité nationale, qu’il incombe au pouvoir public, aux corporations citoyennes, aux organisations et associations féminines de la société civile de mener des actions, pour préserver les valeurs intrinsèques du Genre, à travers tous les courants qui permettront d’exploiter les moyens disponibles pour répondre aux attentes de la femme”, a souligné la parte parole des mouvements associatifs féminins.

 

S’exprimant au nom des partenaires, le Représentant pays de l’ONU FEMME a précisé que notre contribution pour l’organisation de ce Forum, les agences des systèmes des Nations-Unies, ainsi que les partenaires techniques et financiers s’inscrivent dans une dynamique soutenue par le gouvernement de la République de la RDC, à travers le ministère du Genre, il s’agit d’une opportunité de reconnexion avec les mouvements associatifs féminins, dans une perspective d’amplification de notre mandat, de remise en échelle de nos interventions et surtout de transformation sociale, d’une grande durabilité”, a confirmé Adama Moussa, Représentant pays de l’ONU FEMME en RDC.

Retenons que ce Forum des mouvements associatifs féminins de la société civile vient commencer, après la 6ème édition du Forum National des Ministres et Chefs des divisions provinciaux, en charge du Genre, qui s’est tenu du 18 au 20 dont l’issue a permis aux participants de faire des recommandations au gouvernement central.




Haut Katanga : Mireille Masangu clôture la 6è édition du Forum national des ministres et chefs de divisions en charge du Genre

Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, ministre du Genre, Famille et Enfant, a clôturé ce mercredi 20 septembre 2023, les travaux de la 6è édition du Forum des ministres et Chefs des divisions en charge du Genre, débutés depuis lundi 18 septembre, dans la salle Bukavu de l’hôtel Pullman, à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga sous le thème : “Renforcer la coordination des questions de Genre dans les politiques et programmes de développement”.

Cette 6ème édition du Forum a connu la présence du Vice-gouverneur de la Province du Haut-Katanga, Mme le Maire adjoint de la ville de Lubumbashi, les ministres, les cadres et agents du ministère du Genre du niveau national et provincial, les représentants des systèmes des nations unies, ainsi que les Organisations de la Société Civile.

Prenant la parole, la patronne du Genre, Mireille Masangu Bibi Muloko a salué la tenue de ces assises et a reconnu l’apport important des partenaires pour la réussite de ce forum et a promis l’implantation du gouvernement pour la mise en œuvre des recommandations, issues de ces assises.

Après avoir récolté tous les problèmes liées aux violences basées sur le Genre, dans les 26 provinces et évalué les recommandations de la 5è édition du forum, la présentation de l’état des lieux du genre dans les différentes provinces, les présentations des thématiques par les experts, le partage d’expériences sur le parcours politique des femmes et sur la gouvernance démocratique et les travaux en groupe en vue de l’élaboration de la feuille de route commune a été élaborée, pour entre autre lutter contre :

La persistance des us et coutumes rétrogrades perpétuant la masculinité hégémonique, les Violences Basées sur le Genre dont le mariage précoce et forcé, le prosélytisme des mineures ; L’insécurité causée par les groupes armés entrainant des déplacements massifs des femmes et enfants avec toutes ses conséquences ; L’Arrangement à l’amiable des cas de VBG et l’impunité des auteurs ; L’enclavement de certaines zones et territoires ne facilitant pas l’accès de la population à l’information et aux sensibilisations sur les droits de la femme ; La pauvreté de la femme entretenue par l’homme qui l’exclut de la gestion du fruit de son travail,

L’engagement est pris

Face à ce tableau sombre, les partenaires de la RDC, en matière de lutte contre les violences basées sur le Genre, ont pris l’engagement de poursuivre l’installation des secrétariats permanents provinciaux de la R 1325 ; Appuyer le processus de domiciliation du Protocole de Maputo, de l’élaboration de 2 rapports (2ème et 3ème rapport) étatiques périodiques sur sa mise en œuvre en RDC; Appuyer l’évaluation et la rédaction du plan d’action 3ème génération de la R1325 de bien vouloir plaider et appuyer ; Appuyer le processus de la révision de la politique nationale Genre.

Pour asseoir une bonne politique du Genre en RDC et compter sur les résultats palpables plusieurs recommandations ont été faites, entre autres: installer et redynamiser le GTG dans certaines provinces ; Nécessité de visiter certaines provinces en détresse ; Prise des édits pour protéger la femme et les enfants travaillant dans les sites d’exploitation minière contre les violences ; Construction une maison de la femme (Inongo et Kwango) ; Prise en charge holistique des survivantes des VBG, notamment la fillette violée à Tshuapa ; Mise en retraite des agents éligibles et mécanisation des nouvelles unités : Demande d’une dérogation spéciale auprès du Vice-Premier-Ministre, Ministre de la Fonction publique pour nomination des agents dans la division provinciale du Genre (Mongala ) ; Élaborer une stratégie opérationnelle de la masculinité positive pour un engagement des hommes et garçons dans la promotion des droits des femmes.

Soulignons que pour honorer la ministre du Genre, pour son implication dans la réalisation de ces assises, un cadeau symbolique lui a été remis par le regroupement des éditeurs genrés du Haut-Katanga. Le prochain forum national des ministres et des chefs des divisions en charge du Genre se tiendra dans la province du Kongo Central.




Cadre de concertation CENI-Société civile : «Il ne faut pas confondre l’activisme politique au contrôle citoyen non partisan des élections» (Denis Kadima)

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a exhorté les participants au cadre de concertation avec la société civile, aux représentants des ONG, des confessions religieuses et des médias, à la salle de spectacles du Palais du peuple, à tout mettre en œuvre pour véhiculer un message positif afin de sensibiliser le plus grand nombre au processus électoral en cours.

L’aboutissement étant l’organisation des élections dont la première phase est celle du 20 décembre 2023, le numéro un de la Centrale électorale a sollicité l’accompagnement de chaque couche de la population pour parvenir à faire avancer notre démocratie, à travers un comportement citoyen. Mettant en pratique des valeurs et principes démocratiques qui recommandent entre autres l’apaisement.

« La Commission Électorale Nationale Indépendante organise ce jour le cadre de concertation dans le but de mettre à la disposition des organisations non gouvernementales, les confessions religieuses et les médias toutes les informations sur le processus électoral et plus particulièrement sur le Dispositif électronique de vote (DEV) qui fut appelé par le passé Machine à voter, la loi consacre maintenant ce nom. La CENI se plie à cet exercice parce qu’elle vous considère comme partenaires privilégiés dans l’éducation électorale des électeurs. Grâce à vos initiatives et activités, tout électeur pourra se présenter, bien préparé, dans les différents bureaux de vote en vue d’y effectuer un choix informé.

Vous êtes un maillon important dans la participation des électeurs aux quatre scrutins prévus le 20 décembre prochain, principalement l’élection des conseillers communaux dans les chefs-lieux de provinces. Cette élection revêt une importance particulière parce qu’elle participe à l’instauration graduelle d’une vraie décentralisation en RDC. La phase du scrutin est un moment important pour les ONG, les confessions religieuses, les médias, qui jouent un rôle positif afin que les citoyens électeurs puissent s’organiser et se mobiliser efficacement pour appuyer leur candidat, adopter un comportement adéquat pour une élection pacifique, accepter les résultats et tolérer la concurrence et l’opposition.

Toutefois, j’aimerais attirer l’attention de ceux d’entre vous qui seront des observateurs électoraux : il ne faut pas confondre l’activisme politique au contrôle citoyen non partisan des élections qui est une pratique permettant de renforcer la confiance et la transparence du processus lorsqu’il suit une méthodologie systématique assurant l’objectivité et la neutralité politique. Par exemple on ne peut pas être observateur et demander aux électeurs d’afficher un comportement illégal. Donc il faut être bien informé en tant qu’observateur et savoir les limites en respectant un code de conduite. C’est un exercice très responsable et si on n’y prend garde jouant plusieurs rôles, on peut tomber dans certains pièges.

Parce que n’oubliez pas que les observateurs nationaux sont avant tout des électeurs, avec une préférence. Parfois quand ils font une observation s’ils ne sont pas professionnels ou bien formés et informés, ils risquent de commencer à jouer le jeu des politiciens et prenant position sur des matières pour lesquelles un observateur doit observer un certain droit de réserve jusqu’à ce qu’il puisse tirer ses conclusions. C’est très important que chacun puisse jouer sa partition avec toute la responsabilité requise. Parce que ce processus, je ne cesse de le dire, n’est pas celui de la CENI mais un peuple congolais », a indiqué Denis Kadima Kazadi.

L’appel au patriotisme

Denis Kadima Kazadi a laissé parler son cœur faisant œuvre de pédagogie pour appeler les uns et les autres au patriotisme afin que chacun joue sa partition dans ce processus qui nous concerne tous collectivement.

« La machine logistique de la CENI tourne à plein régime et contrairement à certaines rumeurs, les préparatifs sont très avancés. Quand vous faites la logistique électorale, il y a une partie qui est visible et une autre qui ne l’est pas. Quand nous faisons des commandes, et la fabrication des équipements est en cours, nous suivons leur évolution et sommes en contact avec nos fournisseurs et le travail se fait. Ma crainte, c’est cette démobilisation quand on parle aux gens en disant que la CENI n’est pas prête parce qu’elle n’a pas reçu l’argent, il y en a même qui a dit qu’à l’Ogefrem on n’a pas vu des documents d’importation de la CENI, ils comprennent même pas comment nous fonctionnons. Je ne souhaiterais pas que ces rumeurs aillent démobiliser le gens, parce qu’on parle toujours d’un taux de participation trop bas à nos élections.

Parfois nous ne savons pas que nous en sommes la cause. Lorsqu’on dit aux gens que ça ne sera pas prêt et que cette équipe va frauder, certaines personnes vont se dire pourquoi je dois aller participer à ces élections ? Finalement on n’atteint pas les résultats escomptés. La CENI compte beaucoup sur les ONG, les confessions religieuses, les médias pour véhiculer un message correct, car notre objectif c’est d’organiser une élection crédible et apaisée avec une forte participation pour que le choix du peuple soit reflété dans les résultats que nous allons communiquer. La RDC est à son quatrième cycle électoral et si en 2006, lors du premier, la priorité était d’organiser des élections, aujourd’hui, au quatrième cycle, les Congolais aspirent aux bonnes élections.

La CENI actuelle n’a pas la prétention d’atteindre la perfection mais elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour qu’il ait une évolution positive de notre jeune démocratie. La CENI veut établir de nouveaux standards basés sur des valeurs et principes directeurs de la démocratie. Nous voulons que ceux qui viendront après nous voient en nous une équipe à émuler plutôt qu’une équipe qui a montré un mauvais exemple. Que nos successeurs puissent tenter de dépasser ce que nous avons réalisé. Le temps nous est compté et la CENI est résolument engagée en partenariat avec vous afin d’offrir aux Congolais des élections de qualité… », a-t-il professé.

L’attention soutenue dont ont fait montre les participants aux exposés de Eddy Kisile, Directeur juridique, Joseph Senda, Directeur des opérations électorales et Yves Kotha, Directeur informatique), témoigne de l’intérêt manifesté aux différents sujets développés. Ils ont apporté un éclairage notamment sur la publication des listes électorales, la cartographie des bureaux de vote, les accréditations des témoins, des observateurs et des journalistes, ainsi que le processus de vote et de dépouillement y compris la notion du seuil légal de représentativité et de l’utilisation du DEV, autrefois machine à voter.

Le représentant de l’IFES (Fondation internationale pour les systèmes électoraux), partenaire technique de la CENI, s’est félicité de l’organisation de ces différents cadres de concertation qui permettent de maintenir le contact, au moyen des échanges utiles, avec les différentes parties prenantes au profit électoral.

Aux interventions d’ordre classique a succédé une séance interactive, un jeu de questions-réponses, qui a apporté la lumière sur quelques préoccupations soulevées.

JMNK




Tirage CAN 2023 : La Rdc dans le chapeau 2 !

Les différents chapeaux du tirage au sort des groupes de la CAN 2023 ont été entérinés après le classement FIFA actualisé ce jeudi 21 septembre. Aucune surprise notable, sauf pour la RDC qui va normalement bénéficier d’un tirage moins corsé que prévu.

Il y a quelques jours, nous vous communiquions les différents chapeaux probables du tirage de la CAN 2023, sur la base de nos projections pré-classement FIFA. Pour rappel, les chapeaux sont déterminés conformément à l’Article 12 du règlement de l’épreuve, qui se réfère au dernier classement FIFA communiqué juste avant le tirage, lequel aura lieu en l’occurrence le 12 octobre prochain, à Abidjan.

Suite à la mise à jour de l’instance mondiale ce jeudi, les chapeaux définitifs ont été déterminés. On note un statu quo général, sauf pour deux équipes : la RDC et l’Afrique du Sud. Ayant échangé leur place au dernier classement FIFA avec les Léopards, malgré leur victoire le 12 septembre dernier à domicile face aux Congolais (1-0), les Bafana Bafana glissent dans le chapeau 3. La formation de Sébastien Desabre se voit elle promue dans le chapeau 2, ce qui lui évitera de tomber sur des gros morceaux comme le Nigeria, le Cameroun ou encore le Mali.

Chacun des 6 groupes de la CAN sera constitué de 4 sélections, issues chacune d’un chapeau différent. Ci-dessous, la répartition des 24 équipes en 4 chapeaux de 6, basée sur le dernier classement FIFA de ce jeudi 21 septembre 2023.

Les chapeaux du tirage pour la CAN 2023

Chapeau 1

Côte d’Ivoire (pays-hôte) (50e au dernier classement FIFA)

Sénégal (tenant du titre) (20e)

Maroc (13e)

Tunisie (29e)

Algérie (34e)

Égypte (35e)

Chapeau 2

Nigeria (40e)

Cameroun (41e)

Mali (49e)

Burkina Faso (58e)

Ghana (60e)

RD Congo (64e)

Chapeau 3

Afrique du Sud (65e)

Cap-Vert (71e)

Guinée (81e)

Zambie (82e)

Guinée équatoriale (92e)

Mauritanie (99e)

Chapeau 4

Guinée-Bissau (106e)

Mozambique (113e)

Namibie (114e)

Angola (117e)

Gambie (118e)

Tanzanie (122e)




Reçu par son homologue ivoirien Patrick Achi : Sama Lukonde déterminé à développer des relations de coopération bénéfique avec la Côte d’Ivoire

En séjour de travail à Abidjan en Côte d’Ivoire, où il prend part à la 9ᵉ édition du Forum économique Makutano, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a rendu une visite de courtoisie à son homologue ivoirien, Patrick Achi, avec qui il a poursuivi les échanges déjà entamés à Kinshasa en juillet dernier pour le renforcement de la coopération entre la République démocratique du Congo et la République de Côte d’Ivoire.

Kinshasa envisage un forum économique,  après Makutano

Se confiant à la presse au terme de ces échanges, le Chef du Gouvernement congolais s’est exprimé en ces termes :

“Je voudrais mentionner qu’en premier lieu, je suis venu transmettre les salutations de son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo à son frère et homologue, à travers le Premier Ministre Patrick Achi, toutes ses salutations au Président Alassane Ouattara. Et c’était aussi pour moi, à l’occasion de cette venue, où nous sommes là pour encourager le secteur privé, qui a un Forum ici de rencontre d’investisseurs tant de la République démocratique du Congo que de la République de Côte d’Ivoire et finalement du continent africain ici à Abidjan, ville sœur de Kinshasa. Une occasion aussi de poursuivre les discussions que nous avions déjà engagées.

C’était à Kinshasa en ce moment-là, à l’occasion des Jeux de la Francophonie où nous avions eu l’honneur de recevoir le Premier Ministre Patrick Achi qui Représentait le Président Alassane Ouattara à cette grande rencontre francophone. Nous avions déjà commencé à parler des échanges entre nos deux pays, surtout au niveau économique, mais aussi au niveau du partage d’expériences. Parce que finalement, nous avons beaucoup de similitudes. Aujourd’hui, Dieu a permis que ces discussions puissent se poursuivre ici alors que je conduis une grande délégation des membres du Gouvernement de la République démocratique du Congo qui vont avoir l’occasion d’échanger tant dans le domaine économique et financier que de l’agriculture, de l’aménagement du territoire comme de la construction et des infrastructures, comme les finances aussi. Nous pensons que c’est vraiment le début de grandes rencontres qui vont permettre plus d’échanges. Parce que le constat est clair. Nous avons des échanges.

Mais que nous avions toutes les opportunités pour en avoir davantage. Donc, le pont aérien étant déjà entre nos deux pays, ça va faire que s’accentuer. Donc, nous avons pensé aussi déjà à avoir un Forum économique qui pourra suivre cette rencontre de Makutano que nous sommes venus encourager et comme ça. On est certain de permettre, tous les jours, à nos deux économies de s’accroître au vu du potentiel de nos deux pays. C’était vraiment ça qui était au cœur de nos échanges tout à l’heure. Et, comme on a déjà réussi deux belles rencontres, une à Kinshasa, une autre ici à Abidjan, nous sommes convaincus que nous allons certainement avoir d’autres avec mon frère. Que vive la relation entre la République démocratique du Congo et la République de Côte d’Ivoire”.

Du rôle du secteur privé

Pour sa part, le Premier Ministre ivoirien Patrick Achi s’est montré ouvert et très disponible à bâtir avec la RDC des relations de coopération économique bénéfiques. Il a, par ailleurs, encouragé le secteur privé de la RDC et de la Côte d’Ivoire.

“Quand on regarde le monde francophone sur le continent africain, la Côte d’Ivoire et le Congo sont assurément deux centres névralgiques essentiels qui, s’ils savent unir ce qu’ils ont en commun, ils sont capables de réaliser des choses importantes et faire rayonner le continent tout en faisant bénéficier leurs populations des avantages de ces acquis-là. La deuxième chose qui est également importante, ce n’est pas une rencontre au sommet d’officiels politiques. C’est une rencontre des secteurs privés, ceux qui sont au cœur de nos économies, qu’en fait, nous sommes venus accompagner et leur transmettre un message qui est de dire : c’est vous qui allez transformer les sociétés. C’est vous qui allez créer la richesse. Nous voudrions que vous sachiez que vos États sont à côté de vous pour vous accompagner”, a déclaré le Premier Ministre Patrick Achi.

Cellule de communication de la Primature




Christelle Muabilu poursuit sa visite d’itinérance dans les entités de l’OCC

Mme Christelle Muabilu, Directeur général adjoint, continue son périple dans les différents entités et départements de l’Office Congolais de Contrôle.

Ce jeudi 21 septembre 2023, l’infatigable première dame de l’OCC, Christelle Muabilu a visité les travaux d’aménagement qui s’effectuent dans le grand silo de l’Office à la Direction Provinciale de Kinshasa à Kingabwa.

Accompagnée du Chef de la Direction provinciale Otokatoka et son adjoint Jean-Pierre Ilunga, Mme le Directeur général adjoint a fait la ronde de la Dirkin. Elle a successivement visité le bâtiment abritant la Direction Provinciale, le silo et les différents services de la DIRKIN. Le Garage ainsi que le Port de l’OCC ont reçu également la visite de la N°2 de l’Office.

Ces différentes visites d’inspection s’inscrivent dans le cadre de la sensibilisation du personnel et afin de palper du doigt les conditions de travail des agents et cadres de l’OCC.

En vue de s’acquérir du fonctionnement des départements centraux, Mme le Directeur général adjoint de l’Office Congolais de Contrôle, Christelle Muabilu a effectué ce lundi 18 septembre 2023, une visite surprise d’inspection dans deux départements. Il s’agit du Département Laboratoire et du Département Contrôle à l’Importation.

Après la visite surprise dans les départements centraux Laboratoire et Contrôle des Importations, Mme le Directeur général adjoint, Christelle Muabilu, dans son itinérance, a une fois de plus, surpris les agents et cadres de la Direction Provinciale de Kinshasa, « DIRKIN » et du Département de la Métrologie.

L’Avenir




Grâce à la vigilance du Dg Miguel Katemb : Des actionnaires congolais récupèrent 51% des parts pour un chiffre d’affaires de 60 millions Usd

Après avoir payé des amendes transactionnelles, M. Fu, un sujet chinois a été relaxé de la prison de Makala. En faisant ainsi, l’honorable Miguel Kashal, Directeur général de l’ARSP a voulu privilégier l’intérêt commercial de deux parties. Et ce, en présence d’une Commission de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), des représentants de Tenke Fungurume Mining et Kisanfu, deux sociétés principales qui ont accordé des marchés estimés à 60 millions de dollars américains, en réservant 51% aux entreprises congolaises.

Un accord transactionnel a été signé entre le sujet chinois arrêté 10 jours plus tôt, et les actionnaires congolais qui recouvrent leurs droits grâce à la mise en œuvre par l’ARSP de la politique « LE PEUPLE D’ABORD » prôné par le chef de l’Etat. L’affaire des dirigeants d’une société chinoise trempés dans la fraude dans le secteur de la sous-traitance en RDC: le DG de l’ARSP Miguel Katemb privilégie l’intérêt commercial de deux parties en conflit, en faisant relaxer le sujet chinois aux arrêts après payement des amendes transactionnelles.

Selon notre source, c’est un nouveau départ après un arrangement à l’amiable entre les associés chinois et congolais de la Société Congo Engineering Contracting SAS qui étaient en conflit dans une affaire avérée de prête-nom qui, par ailleurs, avait conduit le sujet chinois à la prison centrale de Makala pour violation flagrante de la loi sur la sous-traitance.

C’est ce qui justifie une séance de travail présidée par le DG de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance en RDC, l’honorable Miguel Katemb Kashal, qui a mis autour d’une table les parties en conflit, au siège national de cet organe de l’État.

Pour revenir autour de la table, le sujet chinois, nommé M. Fu a été relaxé après payement des amendes transactionnelles. Le Directeur général de l’ARSP Miguel Kashal a voulu ainsi  privilégier l’intérêt commercial de deux parties en présence d’une Commission de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), des représentants de Tenke Fungurume Mining et Kisanfu, deux sociétés principales qui ont accordé des marchés estimés à 60 millions de dollars américains, en réservant 51% aux entreprises congolaises.

C’est une grande première dans le secteur de la sous-traitance en Rdc. M. Fu a finalement accepté de signer conjointement un acte transactionnel pour mettre fin à ce litige et remettre les trois congolais dans leurs droits tel que le prévoit la loi sur la sous-traitance, notamment 51% pour les autochtones et 49 pour les expatriés.

Un sentiment de satisfaction pour le délégué de la Fédération des entreprises du Congo qui a salué l’action de l’ARSP dans le dénouement de cette affaire. “Ce problème a été porté à l’attention de l’ARSP qui, dans ses attributions, a le droit de remettre les pendules à l’heure et nous sommes venus assister  comme témoin”, a déclaré M. Lemy Ilondo.

Par cet aboutissement heureux, le DG de l’ARSP  dit s’aligner derrière la vision  ultime du Chef de l’Etat qui n’est autre que le peuple d’abord.

” Ces Congolais qui, jadis étaient des associés figurant, viennent aujourd’hui d’avoir 51% des parts sur le chiffre d’affaires  qui de 60 millions de dollars. C’est le combat du Président de la République, c’est la matérialisation de sa vision: “Le peuple d’abord” qui est le contrat social du Président de la République, Chef de l’Etat”, a dit l’honorable Miguel qui souligne par ailleurs que ceci doit servir d’exemple aux autres sociétés qui ont encore du mal à se conformer aux prescrits de la loi sur la sous-traitance en République démocratique du Congo.

Le rappel des faits

Soulignons que ce litige qui a trouvé son dénouement concerne la société CCECAS dont les dirigeants chinois ont utilisé leur chauffeur comme 4ème actionnaire figurant pour couvrir leurs opérations dans le cadre d’un contrat de partenariat signé avec les sociétés Tenke Fungurume Mining et Kisanfu toutes les deux, des filiales du groupe CMOC.

Après des investigations menées par les officiers de police judiciaire de l’ARSP suivies des séances de travail présidées personnellement par le directeur général l’honorable Miguel Kashal Katemb, il ressort que sur une somme de 27 millions des dollars américains payée à la société sous-traitante, les actionnaires chinois n’ont remis à leur coactionnaire congolais que la modique somme de 680.000 francs congolais.

Sur instruction du DG de l’Arsp, ce dossier  a été transféré au Parquet avec le prévenu, pour qu’une instruction pénale soit ouverte par rapport à ce cas d’infraction. Après 10 jours de détention, M. Fu a été libéré avec comme condition de respecter la loi congolaise sur la sous-traitance.

Il sied de noter que le DG de l’Arsp Miguel Katemb Kashal est déterminé à mettre fin à ces pratiques malveillantes qui freinent le développement de la classe moyenne dans le pays, et de créer des millionnaires congolais comme le veut très bien le président de la République.

JMNK