Félix Tshisekedi à New-York pour son quatrième discours aux Nations-Unies

Le Président Félix Tshisekedi est arrivé dimanche à NewYork, aux USA, pour participer à la 78ème session de l’Assemblée générale de l’ONU où il prendra la parole le mercredi. Il y évoquera notamment des questions sécuritaires dans l’est de la RDC.

Arrivé à New-York ce dimanche 17 septembre en milieu de nuit, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’apprête à participer à la 78ème session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies qui s’ouvre ce mardi 19 septembre 2023.

Aligné à la 12ème position  au deuxième jour du débat général, c’est-à-dire le mercredi 20 septembre 2023, le Président de la République Démocratique du Congo va prononcer son discours à partir de 16 heures locales (21 heures à Kinshasa).

Cette prise de parole est très attendue dans la mesure où elle intervient dans un contexte national marqué par la tenue des élections présidentielle et législatives en Décembre de cette année et par les effets néfastes et multiformes de la guerre de prédation menée par le Rwanda sous  la bannière de leurs supplétifs du M23.

Le Président Tshisekedi ne manquera pas d’évoquer d’autres questions d’intérêt national.

Bien avant cette 4ème allocution annuelle du président Tshisekedi à l’ONU, après celles de 2019, 2021 et 2022, le Chef de l’Etat participe ce lundi 18 septembre au sommet sur les Objectifs de développement (ODD).

Ce sommet des ODD devrait permettre aux dirigeants du monde d’évaluer, à mi-parcours, les 17 objectifs de développement qu’ils se sont fixés en 2015 en vue de réduire la pauvreté dans le monde d’ici à 2030.

Force est de constater, 7 ans après , que ces objectifs sont loin d’être atteints et que la pauvreté s’est au contraire accrue .

L’agenda du Président Félix Tshisekedi est bien rempli pour cette mission américaine.

En marge de cette 78 elle session,  le président de la république aura plusieurs rencontres bilatérales et multilatérales à New York et à Washington.

Au siège des Nations-Unies, le Président Félix Tshisekedi doit rencontrer en tête-à-tête le secrétaire général des Nations-Unies Antonio Gutteres.

La situation sécuritaire à l’Est de la RDC et le  départ des Casques bleus de la Monusco ne manqueront pas d’être évoqués.

Le Président rdcongolais a aussi confirmé sa participation à une conférence de haut niveau sur le changement climatique et le crédit carbone. Sa participation s’avère indispensable car la RDC est au cœur de tous les enjeux climatiques au vu de son énorme potentiel à apporter une réponse idoine à cette préoccupation planétaire.

À Washington, le président Félix Tshisekedi va répondre à l’invitation du Caucus des députés afro.

D’autres rencontres avec la presse et personnalités politiques sont aussi prévues  dans son agenda.




Déclaration par vidéo de Bertrand Bisimwa du M23 : juste un chantage ?

De grâce : qu’on ne reproche à personne le relais de cette déclaration menaçant l’intégrité du territoire national. Elle n’a rien d’une coïncidence pour trois raisons essentielles suivantes :

– primo, elle est faite après l’annonce, par la Céni, de l’étape de dépôt des candidatures pour la présidentielle du 20 décembre 2023 ;

– secundo, la veille de l’ouverture de la dernière session parlementaire ordinaire septembre-décembre, session qui n’ira pas jusqu’au bout (15 décembre prochain) en ce que la campagne électorale pour les premières échéances programmées va du 19 novembre au 18 décembre.

– tertio – et c’est d’une importance vitale – la veille de la 78ème assemblée générale ordinaire des Nations-Unies, la dernière pour la mandature actuelle de Félix Tshisekedi.

Déjà, le discours sur l’état de la Nation traditionnellement rendu en décembre pourrait être ramené à novembre.

Ainsi, tout se joue du 15 septembre au 15 décembre 2023. Par tout, il faut entendre la double question électorale et sécuritaire.

Question à ne pas éluder : faut-il nécessairement que la quatrième mandature de la III° République commence avec la guerre entre les bras, et sous un vainqueur aux élections qui serait Félix Tshisekedi ou un autre ?

Car, manifestement, la revendication première du M23 a cessé d’être le partage du pouvoir pour devenir l’intégration nationale avec terres comprises. Des terres qui, à en croire Bertrand Biswama, ont appartenu à la communauté ayant pour langue commune le kinyarwanda, c’est-à-dire les Hutu, les Tutsi et les Twa.

Au fait, le président du M23 rappelle les propos de Paul Kagame au Bénin banalisés malheureusement par les officiels congolais. «*En ce qui concerne le M23 et les personnes liées au M23, les Congolais qui ont des origines rwandaises, il faut savoir que les frontières qui ont été tracées lors de la période coloniale ont découpé nos pays en morceaux. Une grande partie du Rwanda a été laissée en dehors, dans l’est du Congo, dans le sud-ouest de l’Ouganda. Les gens dans ces régions, dans des pays autres que l’Ouganda, ont des origines rwandaises, mais ne sont pas Rwandais. Ils sont citoyens de ces pays qui ont absorbé ces parties du Rwanda à l’époque coloniale. C’est un fait, un fait de l’histoire», avait-il déclaré.

Agissant pour le compte de TV5 Monde, Christian Eboulé a recueilli le 25 avril 2023 l’avis de Jean-Pierre Karegeye, enseignant rwandais en littérature francophone, philosophie et théologie africaine au Dickinson College et à Harvard, sur ces propos renvoyant à ceux du Président du Rwanda, Pasteur Bizimungu, tenus en 1998, «*C’est donc en visitant un camp des réfugiés de Banyamulenge, à Cyangugu, que Bizimungu fera sa déclaration en rapport avec la conférence de Berlin. Pas seulement par rapport aux Banyamulenges, mais de façon générale en référence à la persécution des rwandophones. Son intervention consistait à dire : si vous chassez les populations rwandophones, chassez-les avec leur terre».

Mercredi 20 septembre prochain, Félix Tshisekedi va intervenir du haut de la tribune des Nations Unies dans le cadre de la 78ème assemblée générale ordinaire de cette organisation internationale. Pas de doute possible : la question sécuritaire avec le M23 soutenu par le Rwanda sera abordée.

Va-t-on cependant passer sous silence les revendications territoriales de Kigali commencées en 1998 par Bizimungu, reprises en 2023 par Kagame et relayées récemment par Bisimwa ?

Face à une menace aussi évidente pesant sur le pays, va-t-on privilégier la tenue des élections ?

Certes, une bonne partie de l’opinion – peut-être la majorité – y est favorable au nom du respect des délais constitutionnels. Quoi de plus normal qu’elle se fonde sur des réalisations que ses communicateurs alignent.

Reste à savoir si cette communication tient compte des enjeux sécuritaires à l’Est !

Constatons les faits, rien que les faits :

– la Monusco n’a pas suffisamment de crédibilité à l’Est du pays aux yeux de la population. Elle est d’ailleurs dans un programme de retrait progressif. Elle n’a pas envie de se battre ;

– la force régionale de la Cae (Eac) ne rassure pas les Congolais. Président de la République, Gouvernement, Société civile tiennent le même langage à son égard ;

– la force régionale de la Sadc, sur laquelle les espoirs ont été transférés, n’est visiblement pas prête à opérer à l’Est ;

– la Cééac n’a aucune intention de s’afficher du côté de la RDC pour une force régionale ;

– la Cirgl s’organise pour être absente ;

– les Occidentaux – dont les Américains et les Européens (Union européenne) –  poussent ouvertement Kinshasa à négocier avec le M23.

En d’autres termes, Kinshasa est seul ! Tellement seul qu’il ne peut miser ni sur la Chine (malmenée par l’IGF dans l’affaire « contrat sino-congolais »), ni sur la Russie ; s’approcher de Vagner a quelque chose de suicidaire.

Entre-temps, ils se font de moins en moins rares, les voisins sur lesquels la RDC peut compter véritablement et sincèrement. C’est comme s’ils se sont passé le mot pour empêcher Kinshasa de recouvrer son leadership et de l’exercer effectivement sur eux.

Face à ces réalités indéniables, surtout implacables, le Pouvoir – comme nous ne cessons et ne cesserons de le dire – doit faire preuve de sagesse et d’intelligence par rapport au processus électoral et sécuritaire.

Bertrand Biswama a utilisé une expression qui doit (nous) interpeller. Il dit de Félix Tshisekedi qu’il veut un scrutin, sans toutefois vouloir d’un électorat. Façon subtile de signifier à tous les protagonistes que sa communauté ne votera pas, question de ne pas légitimer le Pouvoir central sous mandat ou non du chef de l’Etat en fonction. De quoi refroidir d’ailleurs l’enthousiasme de tous les candidats à la présidentielle.

A dire vrai, voter, pour cette communauté, est perçu comme un acte susceptible d’hypothéquer son objectif : conserver des terres pour les soustraire de la superficie du territoire national, sans nécessairement les annexer au Rwanda, à l’Ouganda ou au Burundi.

Ainsi, après la difficulté de mettre en place le fameux Empire Hima et le non moins fameux Tutsiland, l’alternative trouvée serait de créer quelque chose qui ressemblerait à un Kinyarwandaland terre des Tutsi, Hutus et Twa…

Devant un danger aussi évident, il faut amener Kinshasa à décider de façon conséquente.

Omer Nsongo die Lema




Depuis la 78ème Assemblée générale de l’ONU à New York : Tshisekedi met la communauté internationale devant ses responsabilités

Arrivé dimanche 17 septembre à New-York, aux Etats-Unis, pour participer à la 78ème session de l’Assemblée générale de l’ONU,  le Président Félix Antoine Tshisekedi prend parole à la tribune des Nations unies demain, mercredi 20 septembre 2023 et prendra en outre part au forum sur les Objectifs de développement durable (ODD). D’après la Cellule de communication de la presse présidentielle, le Chef de l’Etat va rencontrer le Secrétaire général de l’ONU pour évoquer la situation sécuritaire en RDC afin de mettre la communauté internationale devant ses responsabilités en vue de trouver une solution durable et parler de  l’avenir de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation de la République démocratique du Congo (MONUSCO).

 

Les chefs d’État et de gouvernement se réunissent au siège de l’ONU à New York depuis le 18 septembre 2023 afin d’examiner la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et de ses 17 Objectifs de développement durable (ODD). La présente 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies marque ainsi une étape décisive sur la voie de la réalisation de l’Agenda 2030 et de la nécessité urgente de replacer les 17 Objectifs de développement durable (ODD) au cœur du débat. Ce qui les poussera à fournir des orientations politiques de haut niveau concernant les actions transformatrices et accélérées en amont de l’année cible de 2030 pour la réalisation des objectifs.

Toutefois, en République Démocratique du Congo, l’atteinte de ces 17 Objectifs de développement durable (ODD) est plombée par l’insécurité depuis trois décennies dans sa partie orientale  que même la hiérarchie onusienne reconnait ne pas être en mesure d’éradiquer. Ce qui ne pouvait que nécessiter le retrait de la mission de maintien de la paix au Congo.

Déjà, bien avant la tenue de l’Assemblée générale des Nations-Unies 2023, Kinshasa tenait à attirer l’attention de l’ONU sur la concrétisation de la décision du retrait de la MONUSCO annoncé par le Conseil de sécurité dans sa résolution n°2409(2018) du 27 mars 2018. Dans une lettre de 6 pages, datée du 1er septembre 2023 signée par le vice-Premier ministre aux Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, le gouvernement congolais avait réitéré l’option d’accélérer et d’avancer à la fin de l’année 2023, le « retrait échelonné, responsable et durable » de la MONUSCO.

Annoncé depuis 2018 et dont le plan de transition avait  été adopté en 2021, le « retrait échelonné » de la MONUSCO traine encore  le pas au point de susciter de l’animosité avec une certaine frange de la population locale. Ce qui  occasionne, certaines fois,  des manifestations  causant mort d’hommes dont celles du 30 août 2023 à Goma.

Dans cette lettre, Il  était repris que « le retrait de la MONUSCO avait été décidé et annoncé par le Conseil de sécurité dans sa résolution n°2409(2018) du 27 mars 2018 et ne restait que l’application.  Ainsi donc, à trois mois des élections générales en RDC,  l’occasion  est toute indiquée pour en parler de vive voix avec le Secrétaire général de l’Organisation des nations-unies, surtout que cette plus haute autorité de l’ONU, le Secrétaire général Antonio Guterres en personne, avait  reconnu que « la MONUSCO n’est pas capable d’affronter les groupes armés et le M23 (…) et que la situation sécuritaire ne fait que se détériorer ».

Il y deux semaines, au nom de Bintou Keita, la représentante personnelle du secrétaire générale de l’ONU en RDC, lors de la conférence de presse hebdomadaire des Nations Unies animée à partir de Kinshasa, le Porte-parole de la MONUSCO, Ndeye Khady Ndeye Lo, avait dit qu’ « en ce qui concerne le départ de la MONUSCO, des discussions sur le processus de transition devant aboutir au retrait de la Mission de la République démocratique du Congo sont en cours depuis 2021. Conformément à la volonté d’amorcer le départ de la Mission après les élections de décembre 2023 exprimée en août 2022 par le président congolais son Excellence Felix Tshisekedi Tshilombo, plusieurs consultations ont eu lieu avec le Gouvernement ».

C’était en présence de Isaias Barreto da Rosa, Représentant de l’UNESCO en République démocratique du Congo, du Général Benoit Olivier Chavanat, commandant adjoint de la Force de la MONUSCO, du Général Mody Berete, Commandant de la Police des Nations Unies et Monsieur François Grignon, Directeur des Affaires politiques de la MONUSCO. Ainsi donc, de vive voix, à l’occasion de ce 78è Assemblée générale de l’ONU, le Chef de l’Etat va mettre la communauté internationale devant ses responsabilités.

Willy Makumi Motosia

 




Limete/Mososo : L’altruiste Stéphanie Muabilu remet kits et fonds de commerce à 5000 maraîchères

Stéphanie Muabilu fait de l’autonomisation de la femme son cheval de bataille. Chaque semaine, la Secrétaire générale adjointe aux relations extérieures du Congrès national congolais (CNC), ne cesse de donner le sourire aux femmes kinoises. Après la remise des fournitures scolaires dans différents quartiers de la commune de Limete et la prise en charge des élèves finalistes, preuve de son engagement pour une éducation de qualité, Stéphanie Muabilu a entamé la campagne de remise de fonds de commerce et bassins.

Plus de 5000 femmes maraîchères ont chacune reçu une enveloppe et un bassin comme outil du travail. L’objectif est de booster leurs activités commerciales et contribuer ainsi à l’équilibre familial. Stéphanie Muabilu promet de poursuivre cette campagne dans d’autres quartiers et demande à toutes les femmes d’y adhérer.

La Secrétaire générale adjointe du CNC estime que seule une femme autonome peut contribuer à la stabilité de son foyer. Elle rappelle qu’il s’agit des actes qui sont menées conformément aux missions de sa fondation et appelle les autres à lui emboîter les pas.

Chrétienne, la vice-présidente de la fondation Pius Muabilu dit agir aussi au nom de sa foi. Elle appelle par ailleurs les bénéficiaires à faire preuve de gestion orthodoxe, car y va de l’intérêt de toutes les familles. Il n’est pour un homme d’être heureux seul, commente-t-elle. C’est pourquoi, dit-elle, il est important d’entreprendre.




Ldc ( CAF) : Voici les résultats complets…

La manche aller du 2e tour préliminaire de la Ligue des champions de la CAF a continué de livrer son verdict dimanche avec des affiches aux quatre coins de l’Afrique. Dans cet article, on vous partage le résultat des rencontres.

Dimanche 17 septembre, on peut dire que les cadors ont assuré. A commencer par le TP Mazembe, qui s’est imposé en arrachant une précieuse victoire sur la pelouse de Big Bullets (0-1) au Malawi après une rencontre âprement disputée. C’est Cheick Fofana qui a inscrit l’unique but de la rencontre dès la 6ème minute de jeu. Rien n’est joué pour la qualification mais le TPM a tout de même pris une belle option grâce à ce court succès.

Un bon nul pour Wydad
En déplacement à Conakry pour affronter le Hafia FC, le Wydad a fait un nul 1-1. Le club marocain, qui avait atteint la finale de la dernière édition, a ouvert le score grâce à l’inévitable attaquant sénégalais Bouly Sambou Junior (11e). Malgré cette avance, le Wydad n’a pas réussi à maintenir le score. Les Guinéens ont en effet réussi à égaliser juste avant la mi-temps grâce à Mohamed Damaro Camara (45e+6). Le score de 1-1 n’a pas évolué en seconde période, malgré les occasions de part et d’autre. Ce résultat signifie que le Wydad pourra se contenter d’un 0-0 lors du retour à Casablanca.

Le CRB passé par tous les états

Le CR Belouizdad, qui avait choisi de ne pas titulariser le portier Raïs M’Bolhi, s’est imposé 3 buts à 1 sur la pelouse de Bo Rangers (Sierra-Léone). Pourtant, tout avait mal démarré pour les champions d’Algérie en titre puisqu’ils avaient encaissé un but dès la 13ème minute de jeu par Abu Komeh Musa. L’international algérien Abderrahmane Meziane (8 capes) a remis le CRB sur de bons rails en égalisant peu avant la mi-temps (42e), avant qu’Oussama Darfalou n’inscrive un doublé en seconde période pour parachever la victoire des siens. Le plus dur est fait.

L’EST fait le boulot

L’Espérance Sportive de Tunis a de son côté remporté cette première manche du second tour de la Ligue des Champions contre l’AS Douanes (Burkina Faso) sur le score de 0-1. Le seul but du match, qui s’est déroule en Côte d’Ivoire, a été marqué par Mohamed Amine Tougai sur penalty à la 27e minute. Notons que Yassine Meriah avait manqué un penalty pour l’Espérance (16e), le tir ayant été repoussé par le poteau burkinabè. La manche retour aura lieu dans deux semaines à Tunis et les Sang et Or se présenteront en position favorable.

Horoya déçoit encore

Décevant ces derniers temps, Horoya a subi une défaite amère sur un score de 3-1 lors de son match contre Medeama au Ghana. Le naufrage aurait pu être encore plus important pour les Guinéens qui se sont retrouvés en infériorité numérique pendant une demi-heure, avec un score de 3-0 en faveur de l’équipe ghanéenne. Mais malgré ces circonstances difficiles, il reste un petit espoir pour Horoya grâce à la réduction du score sur le fil signée Mohamed Lamine Fofana à la 89e minute. La tâche sera ardue lors du match retour, mais rien n’est impossible.

 

Les résultats des matchs de la Ligue des Champions de la CAF (17 septembre)
APR FC 0-0 Pyramids FC
Big Bullets 0-1 TP Mazembe
Galaxy 1-0 Orlando Pirates
Do Songo 1-2 Petro Luanda
Medeama 3-1 Horoya
Primeiro de Agosto 0-0 Al-Hilal
Douanes Ouagadougou 0-1 Espérance Tunis
Bo Rangers 1-3 CR Belouizdad
Hafia 1-1 Wydad Casablanca




Élections 2023 : La CENI prête à accueillir une mission d’observation des élections de l’Union africaine

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s’est entretenu avec Michelle Ndiaye Ntab, représentante permanente de l’Union africaine (UA) en République démocratique du Congo.

Le numéro un de la Centrale électorale a abordé avec son hôte la question en lien avec le déroulement du processus électoral arrivé à une phase cruciale. Celle de la réception avant le traitement des dossiers de candidature pour la Présidentielle : dernière étape qui ouvre la voie aux scrutins couplés prévus le 20 décembre 2023.

L’entretien avait également trait à l’envoi d’une mission d’observation électorale sollicitée par l’UA à laquelle la CENI est naturellement favorable pour assurer la transparence dans le déroulement des opérations.

« C’est d’abord une visite de courtoisie, une occasion qui m’a permis de discuter aussi du processus électoral. L’Union africaine est toujours partie prenante dans l’observation des élections et donc nous aurons également une délégation qui sera là pour visiter la CENI et faire connaître notre programme pour observer les scrutins à venir », a indiqué Michelle Ndiaye Ntab, par ailleurs diplomate sénégalaise.




Au cours d’un appel téléphonique : Le Président Biden présente ses condoléances au Roi Mohammed VI

S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a reçu, ce jour, un appel téléphonique du Président des Etats-Unis d’Amérique, Joseph R. Biden.

Au cours de cet entretien, le Président américain a exprimé ses condoléances personnelles, ainsi que celles du peuple et gouvernement américains, à Sa Majesté le Roi, et au peuple marocain, suite au tremblement de terre douloureux qui a frappé plusieurs provinces du Royaume.

Le Président Biden a, à cette occasion, salué la rapidité et l’efficacité de la gestion, conformément aux Hautes Instructions Royales, des conséquences de cette catastrophe naturelle d’ampleur.

Son excellence Monsieur Biden a également exprimé la disposition des Etats-Unis d’Amérique à apporter l’aide et le soutien nécessaires au Royaume sur la base des besoins identifiés par les autorités marocaines et tels qu’ils s’inscrivent dans le cadre du plan d’action multiforme déployé par le Royaume pour faire face à cette tragédie.




Reçue par Denis Kadima : Une délégation des étudiants congolais décide de s’approprier le processus électoral

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a échangé avec une délégation du comité directeur de la Représentation des étudiants du Congo (REC) conduite par Maurice Mukandayi Mukandayi, son Président national.

Le numéro un de la Centrale électorale a apprécié, à sa juste valeur, la démarche citoyenne initiée par la REC sollicitant une collaboration avec la CENI dans le cadre de la sensibilisation.

L’entrevue était axée également sur le rôle que l’étudiant congolais devra jouer non seulement dans l’appropriation du processus électoral mais aussi son attitude sans passion dans l’acceptation des résultats post-électoraux.

« Nous avons été reçus par le Président de la CENI afin d’échanger concernant la participation des étudiants au processus électoral, mais aussi voir dans quelle mesure cette communauté estudiantine, à travers tout le pays, peut se l’approprier notamment dans le cadre de la sensibilisation. Pour ne pas se laisser faire en termes d’influence politicienne et de verser dans la violence durant le processus électoral, nous avons convenu de travailler avec la CENI et la Maison des élections.

Nous voulons travailler pour que l’étudiant congolais puisse se comporter sans passion dans l’acceptation des résultats. Parce qu’à chaque fin d’un processus électoral, la tendance est à la violence. Et nous ne voulons pas que cette fois-ci, l’étudiant congolais puisse verser dans les violences post-électorales. En outre, nous avons aussi discuté dans le sens de mettre sur pied une collaboration entre la CENI et la REC en vue de partager les outils de communication et sensibilisation pour que nous puissions jouer notre partition en tant que partie prenante en notre qualité de membre de la société civile », a indiqué Prince Wembolenga Kamana, 1er vice-président de la REC.

Entré en action en juillet 2023, à l’issue d’une assemblée générale, l’actuel comité directeur a ouvert la voie pour une synergie de tous les instants avec la CENI en vue de tout faire pour que la communauté estudiantine congolaise soit considérée comme un maillon essentiel dans la consolidation de la paix.

 




Le Comité Exécutif de la CAF approuve l’augmentation de 130% des dotations des vainqueurs de la Supercoupe

Le Comité Exécutif de la CAF a approuvé une augmentation de 130% de la dotation de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies.

Vainqueurs de l’édition 2023 de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies, les Algériens de l’USM Alger, recevront désormais une récompense à hauteur de 500 000 USD, suite à leur victoire sur les Égyptiens d’Al Ahly, vendredi soir à Taif, en Arabie saoudite.

Auparavant, les vainqueurs de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies percevaient 200 000 USD.

Parallèlement, Al Ahly, le finaliste de l’édition 2023, recevra 250 000 USD. Auparavant, les seconds recevaient 125 000 USD.

En 2022, le montant total des dotations de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies s’élevait à 325 000 USD. En 2023, le prix total est passé à 750 000 USD.

Cette augmentation rentre en conformité avec l’engagement du Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, qui vise à augmenter les dotations dans toutes les compétitions de la CAF afin de garantir plus d’autonomie aux clubs.

Au cours des deux dernières années, plusieurs compétitions organisées par la CAF ont vu leur dotation revalorisée :  la Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies, la Coupe de la Confédération de la CAF TotalEnergies, la Ligue des Champions Féminine de la CAF, la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF TotalEnergies, entre d’autres.

  1. La Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies et la Coupe de la Confédération de la CAF TotalEnergies ont enregistré une augmentation de 46% de leur dotation.
  2. ​​La Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies a vu sa dotation grimper de 150%.
  3. La dotation de la CAN a connu une augmentation de 5 millions USD.
  4. La dotation du CHAN a également connu une hausse de 45%.



Révocation de 40% du gouvernement provincial : Godé Mpoyi ignore-t-il les moyens de contrôle parlementaire ?

La lettre de M. Godé Mpoyi, président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, adressée à Gentiny Ngobila, Gouverneur de la ville de Kinshasa a étonné plus d’une personne. Dans cette lettre, le professeur donne injonction au Gouverneur de révoquer certains responsables tant du Gouvernement provincial que de certains établissements rattachés à la ville. Et ce, sans pourtant faire allusion à l’article 166 du règlement intérieur qui parle des moyens de contrôle parlementaire. Contre toute attente, il attribue des compétences extraordinaires à la conférence des présidents, une instance de concertation entre ses différents responsables, et non de prise de décisions. Preuve que sa lettre risquera d’être jetée dans la poubelle de l’histoire et ne produira aucun effet de droit.

L’Assemblée provinciale de Kinshasa, institution dont plusieurs personnes ne justifient pas le bien-fondé, est en train de se livrer à une démarche qui étonne plus d’une personne. Sans pour autant faire allusion aux moyens de contrôle parlementaire, Godé Mpoyi instruit Gentiny Ngobila de limoger quelques ministres provinciaux, mais aussi le Directeur général de la DGRK. Une situation qui a poussé les Kinois, médusés, à se poser mille et une question.

Dans sa missive, Godé Mpoyi estime qu’il reviendra à la conférence des présidents de statuer au cas où, oubliant que l’article 52 du Règlement intérieur est clair quant à ce, lorsqu’il stipule que la Conférence des Présidents est, au sein de l’Assemblée provinciale, une instance de concertation entre ses différents responsables, et non de prise de décisions.

« La Conférence des Présidents est constituée des membres du Bureau de l’Assemblée provinciale, des Présidents des Commissions, du Président du Comité des Sages, des Présidents des Groupes parlementaires. Elle est présidée par le Président de l’Assemblée provinciale. La Conférence des Présidents établit le projet de calendrier de la session ordinaire sur proposition du Bureau, du Gouvernement provincial, des Présidents des Commissions ou des Présidents des Groupes parlementaires. Le Président de l’Assemblée provinciale soumet à l’adoption de l’Assemblée plénière le projet de calendrier des travaux établi par la Conférence des Présidents. Le Bureau de l’Assemblée provinciale peut inviter les membres du Gouvernement provincial à la Conférence des Présidents en vue d’éclairer sa religion », dit-il, avant d’ajouter qu’ils assistent également à la Conférence des Présidents, mais sans voix délibérative, le Directeur de l’Administration, le Coordonnateur du Bureau d’Etudes et le Chef de Division du Greffe. Ils sont tenus au secret des délibérations. Le Président de l’Assemblée provinciale peut leur accorder la parole s’il échet.

Des moyens de contrôle parlementaire

Le président de l’Assemblée provinciale ne devrait pas ignorer qu’une lettre n’a aucune valeur juridique. Ceci, pendant que le Règlement intérieur est clair en ce qui concerne les moyens de contrôle parlementaire.

En effet, selon l’article 166, sans préjudice des dispositions de la constitution, les moyens d’information et de contrôle de l’Assemblée provinciale sur le Gouvernement provincial, les entreprises publiques provinciales, les établissements et services publics provinciaux sont la question orale ou écrite avec ou sans débat non suivi de vote ; La question d’actualité ; L’interpellation ; La Commission d’enquête ; L’audition par les Commissions permanentes.

« La Conférence des Présidents ne se réunit pas pendant les vacances parlementaires », constate d’entrée de jeu Romain Kasuwa,  député honoraire du Kwango.

Et d’ajouter que la Conférence, à laquelle siègent quelques agents administratifs n’est qu’un organe consultatif et jamais une instance de décision. Pouvoir reconnu à la seule plénière. Ce qu’il qualifie de dangereux, c’est l’habilitation de la Conférence des Présidents à décider de la révocation des ministres, alors même qu’elle se réunirait régulièrement.

«  A moins que le Président Professeur se réfère à un règlement intérieur autre que celui de l’organe délibérant de la Capitale », étonne-t-il, avant d’affirmer qu’on le voit du reste, Godé Mpoyi ne s’appuie sur aucun texte juridique qui lui conférerait le droit de révoquer d’un trait 40% du gouvernement provincial.

En réalité, Mpoyi vise Ngobila

Bien droit dans ses bottes, le Président Mpoyi fait fi de toutes les recommandations lui adressées par le microcosme politique kasaïen. Selon toute vraisemblance, le premier d’entre les deux a demandé à tous ses partisans de remettre leurs épées dans les fourreaux. Et c’est entendu, à l’exception de Godé Mpoyi ! Du moins en témoigne la présence de Gérard Mulumba, vice-gouverneur de Kinshasa et du Secrétaire général de l’UDPS, Kabuya aux  assises du Congrès de l’ACP de Ngobila, deu semaines en arrière, qui a adopté des résolutions fort pertinentes pour soutenir la candidature de Félix-Antoine Tshisekedi qui sollicite un second mandat. Car à considérer les deux dernières sorties de Moise Katumbi et de Denis Mukwenge, il faut avoir un dos large pour gagner. Résolutions dont l’encre est encore fraîche que Godé Mpoyi remet le pied dans le plat.

Hélas, Mpoyi espérait faire de Ngobila une seule bouchée. Mais il n’en revient pas quant aux dispositions prises par sa proie qui l’a mis au tapis en dehors du ring.

Dans ses petits jeux politiciens, Godé Mpoyi connaît parfaitement son point de chute. Il ne s’appelle pas autrement que Gentiny Ngobila. C’est lui sa cible en réalité. Il le met en demeure et comme il sait qu’il ne le fera pas, il lui annonce l’étape suivante : une session extraordinaire coupe-gorge. Quel est ce gouvernant qu’on évince  sans lui donner l’occasion de présenter ses moyens de défense ?

JMNK