Le PNLS publie le rapport de l’enquête sur la cartographie et estimations de la taille des populations clés

Le Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS) a procédé le vendredi dernier à la présentation du rapport d’enquête sur la « Cartographie programmatique et estimations de la taille des populations clés exposées aux risques d’infection à VIH et des Ist dans 9 provinces de la République démocratique du Congo ».

Il a fallu à peu près une année pour aboutir à ces résultats couchés sur ce document de 251 pages renfermant ainsi tous les éléments d’informations sur les populations clés, qui sont les professionnels des sexes, les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, les utilisateurs des drogues injectables, et les transgenres ( …).

S’exprimant à cet effet, le Docteur Felly Ekofo de la Division de la surveillance épidémiologique du PNLS, s’est réjoui de l’aboutissement de ce travail, qui met à la disponibilité de la communauté des évidences sur cette catégorie des populations.

« (…) L’enquête nous a permis qu’à ce stade, nous  puissions nous renseigner par rapport au pays et par rapport aux villes visitées.  Est-ce que nous pouvons avoir ces populations-là ? Parce que ces populations ont comme caractéristiques, elles utilisent encore  les facteurs de risque par rapport  à la propagation du VIH  et ces facteurs  font qu’elles soient beaucoup plus exposées à la maladie, et d’elles nous avons une propagation nouvelle au niveau de la population générale, qui est le client de ces professionnels des sexes. Si nous laissons  à leur merci les professionnels des sexes, ce sont les mêmes professionnels des sexes qui vont encore contaminer  les autres membres de la population et l’épidémie va encore surgir. Donc la question que nous nous sommes posés lors de cette enquête est de savoir d’abord, où sont ces populations clés ? Qui et combien elles sont ? Il fallait d’abord estimer leur taille dans chaque ville que nous avons visitée et nous avons des éléments  présentement par rapport à  ces populations clés.  Là, nous avons fait des estimations directes dans les villes où nous étions, mais aussi des estimations indirectes dans les villes où nous n’avons pas pu nous rendre mais que nous avons visitées lors de la première session.  L’autre question posée est celle de savoir leurs besoins. A l’heure qu’il est, nous avons tous les éléments. Ce qui nous permettra à ce que quand nous allons faire des planification pour mener des actions  en leur faveur , nous puissions utiliser ce rapport pour être plus concrets », a indiqué le Docteur Felly Ekofo.

Prêt à être consommé, ce rapport a dit le délégué de l’Ecole de santé publique (Esp), est très utile pour le pays dans la lutte contre la pandémie du VIH/SIDA et d’autres maladies à l’occurrence l’hépatite, qui tue à petit feu. Et donc même si la prévalence du VIH/SIDA est faible, il faut dire que la Rdc se trouve à une phase cruciale de cette épidémie ou les populations clés constituent les véritables moteurs sur lesquels il faudra s’appuyer afin de mettre barrière  à cette maladie.

« C’est un très grand plaisir d’avoir ce document  aujourd’hui qui est très important et très utile pour la planification. Vous savez, la réalité avec les populations clés est une nouvelle approche qui était longtemps négligée  sinon pas considérée (…) les populations clés sont  vraiment la catégorie de la population qui garde en son sein le VIH. Et donc travailler  sur l’élimination du VIH sans avoir  les interventions sur les populations clés, c’est vraiment travailler  en vain (…) nous avions travaillé longtemps sans avoir les chiffres  réels sur  les nombres exacts  des populations clés dans notre pays.  Ces chiffres réels sont très importants parce que  ça nous aide justement à savoir quelle est la quantité des intras que nous devrons apporter pour les  interventions auprès des populations clés, savoir effectivement les fonds  que nous devrons rendre disponibles pour atteindre  toutes ces populations clés (…) Ce comme ça que nous accueillons à bras ouverts ce document  que nous pensons être très utile pour nous afin d’avoir les interventions  très efficaces sur toute l’étendue du pays », s’était exprimé le docteur Jonathan Fumunguwa de Cordaid.

Même son de cloche pour la présidente de l’Ong «  Entre nous Plus», Daniela Karhini, qui au nom de la communauté transgenre, a remercié le PNLS pour ce grand travail accompli, et a dit espérer que ces données vont aider dans l’éradication du VIH/SIDA. C’était avant de saluer la contribution de sa structure dans la réalisation de cette enquête, qui a bénéficié de l’apport du Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), du PNMLS, CDC et du Fonds mondial.

Par ces évidences, il est prouvé noir sur blanc que les populations clés sont bel et bien présentes dans les provinces de Kinshasa, Maniema,  Sud Ubangi, Kasai, Tanganyika, Kasai central, Nord Kivu, Mongala, Equateur.

«  Les évidences sont là. Essayons de nous en servir pour ajuster nos interventions ». C’était en ces mots que le Directeur du PNLS, le Docteur Aimé Mboyo, s’était adressé à l’assistance, partenaires mais aussi aux autorités provinciales, invitées à s’approprier de ces données afin de permettre au pays d’éradiquer cette pandémie d’ici 2030.

Prince Yassa

 




LE MONDE DES ESPRITS, DU LUNDI 18 SEPT 2023 /AVEC LE PAST FRANCOIS MUTOMBO VH




COMMUNIQUE OFFICIEL N°01/044/DGI/DG/IS/BSE/MMR/2023

LA DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS INFORME TOUS LES CONTRIBUABLES, PARTICULIEREMENT CEUX  RELEVANT DE LA DIRECTION DES GRANDES ENTREPRISES ET DES CENTRES DES IMPÔTS QUI NE SE SONT PAS ACQUITTES, TOTALEMENT OU PARTIELLEMENT, DES MONTANTS DES AVIS DE MISE EN RECOUVREMENT (AMR) OU DES DECLARATIONS QUE, SUBSIDIAIREMENT AUX COMMUNIQUES OFFICIELS N° 01/019/DGI/DG/IS/BSE/NK/2022 DU 05 MAI 2022 ET 01/055/DGI/DG/IS/ BSE/MMR/2022, DU 18 NOVEMBRE 2022, ELLE PROCEDE AU RECOUVREMENT FORCE DES DROITS DUS AU TRESOR PUBLIC.

AUSSI, INVITE –T-ELLE LES CONTRIBUABLES AYANT DEJA EFFECTUE LEURS PAIEMENTS OU BENEFICIE DES DECISIONS DE DEGREVEMENT, MAIS DONT LES COMPTES COURANTS FISCAUX NE SONT PAS ENCORE APURES, A BIEN VOULOIR DEPOSER, DES MAINTENANT, SOIT LES PHOTOCOPIES DES PREUVES DE PAIEMENTS OU DE CES DECISIONS AU SECRETARIAT DE L’INSPECTION DES SERVICES SITUE A KINSHASA, AU 3èmeNIVEAU DE L’HÔTEL DES IMPÔTS, LOCAL 3.41, CONTRE ACCUSE DE RECEPTION, SOIT A LES SCANNER A L’ADRESSE ELECTRONIQUE CI- APRES : secretariatsuitedgi@gmail.com. POUR LEUR EVITER LES DESAGREMENTS LIES AUX S SAISIES ET A LA FERMETURE PROVISOIRE DE LEURS ETABLISSEMENTS.

FAIT A KINSHASA, LE 08 2023

Barnabé MUAKADI MUAMBA




Lancement de la saison culturale 2023- 2024 de la société Terra : Enfin la revanche du sol sur le sous-sol, vision de Fatshi

Promotion de l’agro-industrie en République Démocratique du Congo, les travaux de la saison culturale 2023- 2024 de la société Terra Sral ont été lancés ce samedi à Kasenga à 90 kilomètres de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga par les ministres de l’Agriculture, José Panda, de l’Industrie, Julien Paluku, des Finances, Nicolas Kazadi et du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa en présence des responsables de la société Terra qui bénéficie d’un appui du Gouvernement par l’entremise du Fonds de Promotion de l’industrie (FPI) où plus de 2.500 hectares sont concernés pour 2023

Le Gouvernement va consolider son accompagnement pour booster ce secteur, a rassuré le ministre des Finances, Nicolas Kazadi.

« Nous accompagnons cette société dans ce projet de développement de ses plantations. Il faut savoir que nous sommes ici dans un parfait exemple de collaboration et d’accompagnement qui devrait nous servir de modèle pour l’avenir. Nous avons d’abord un promoteur de qualité Terra, qui a fait ses preuves, qui a toujours reçu le financement de la SFI et des autres, qui a toujours remboursé et qui est aujourd’hui un grand producteur. Aujourd’hui, il veut développer sa production, il va ajouter 10.000 hectares et nous sommes là pour l’encourager. Nous sommes aussi là pour lui apporter, à travers le FPI et le ministère de l’Industrie un financement », a expliqué le ministre des Finances.

Pour Nicolas Kazadi, c’est extrêmement important que nous ayons répondu promptement pour ce projet. Pourquoi c’est important, parce que c’est un projet de qualité, nous sommes sûrs qu’il va rembourser et aussi ça montre que le FPI est en train de se réhabiliter. Avec un taux de non remboursement assez élevé, nous apprenons que dans la province du Haut Katanga, le taux de remboursement est le plus performant. Ça sera un exemple pour prouver que le FPI peut bien jouer son rôle.

« Nous voulons que ça serve d’exemple pour tout le monde, parce que nous avons eu beaucoup de déboires dans le passé. Ensuite, dans le secteur de l’agriculture, il faut des facilités, parce que ça coûte cher. Nous avons appris qu’un hectare de maïs c’est à 1500 dollars Us. Nous voulons que cela devienne à 1.000 dollars, voir même moins comme dans d’autres pays. Et pour y arriver, il faut qu’on analyse ensemble quels éléments apporter pour amener la rentabilité. Il y a par exemple les intrants, le carburant et il faudrait que l’on voie ce qu’il faut faire », souligne-t-il.

Et de se demander, est-ce qu’on peut accorder les allégements sur le carburant et éviter la fraude ? Et puis, il y a d’autres éléments sur le dédouanement des intrants agricoles. La loi permet des exonérations. Comment les leur accorder et éviter la fraude ? Nous pensons qu’à travers cet exemple, nous pouvons améliorer les facilités que nous donnons au secteur agricole qui a besoin d’être accompagné pour rendre ce potentiel une réalité. Nous avons un forum agricole le 04 et le 05 octobre prochain, nous voulons parler d’actions. Ce voyage en est l’illustration. Le moment de la revanche du sol sur le sous-sol est en train d‘arriver.

Que les privés prennent le devant

Avec la mécanisation de l’agriculture, la revanche du sol sur le sous-sol prônée le Président de la République, Félix Tshisekedi sera une réalité a déclaré le ministre de l’Agriculture

« Je voudrais d’abord féliciter la nouvelle approche de l’agriculture. Elle vise la vision du chef de l’Etat, de la revanche du sol sur le sous-sol, en mettant les privés au centre de l’agriculture. Vous vous rappeler que j’ai été ici au mois de juin pour voir ce que la société est en train de faire. L’agriculture ne doit pas être prise de manière isolée, mais il s’agit de l’ensemble de l’écosystème. L’agriculture au côté des finances, de l’Industrie, les routes de desserte agricoles. Il faut arriver à atteindre la suffisance agricole, et arriver à exporter », pense José Panda.

Selon lui, on a lancé cette saison de manière particulière, une agriculture intelligente. L’agriculture, c’est le bastion de la diversification de l’économie, pour changer de narratif. Ce n’est qu’une approche privée et que l’Etat doit cesser d’être agriculture. L’Etat doit jouer son rôle d’accompagnement. Les erreurs doivent nous aider à parfaire la notion de l’agriculture. Cette fois-ci, le gouvernement a une nouvelle approche. Nous allons mettre les privés au centre. Nous présenterons les critériums pour changer le potentiel.

Grâce à projet qui sera dupliqué dans les 25 autres provinces que compte le pays, la facture de l’importation des produits alimentaires sera réduite et plusieurs emplois seront créés, a fait entendre le ministre de l’Industrie

« C’est le bel exemple que le président de la République est en train de montrer à l’opinion. Nous voulons matérialiser la vision de Fatshi qui a dit que pendant son règne, il doit mettre en œuvre sa politique de la revanche du sol sur le sous-sol. Cet exemple avec Terra s’inscrit dans ce qu’on appelle la chaine de valeur agricole pour réduire la facture des importations. Les indicateurs que cela va donner à l’ensemble de la population, c’est de permettre que les recettes qui sortent chaque année puissent rester et construire notre économie. Uniquement pour les produits agro-alimentaires, nous importons pour 3 milliards de dollars. Si nous boostons cette activité, ces 3 milliards, on peut les réduire à 1 milliard pour créer des emplois. N’oublions pas que par hectare, on va créer autour de 6 à 10 emplois. Si on est sur 10 hectares, c’est 60 emplois qui sont créés directement », mentionne-t-il.

Julien Paluku note que l’exemple que nous avons découvert devrait être dupliqué sur 25 provinces. Fatshi voudrait changer le paradigme de gestion de nos ressources. Cet exemple devra inspirer les congolais qu’il n’y a pas que les guerres, mais l’espoir qui nait.

Eliminer des facteurs bloquants

Et au ministre du Commerce Extérieur de renchérir que ce projet va contribuer à l’indépendance alimentaire

Jean-Lucien Bussa a félicité l’entreprise pour le travail à impact visible et un effet multiplicateur sur l’économie. « Mon ministère travaille beaucoup sur la compétitivité extérieure. Comment pouvons-nous faire pour que l’offre exportable puisse attirer les importateurs ? Avec ce projet, il est possible de créer l’offre d’exportation qui permet au pays d’avoir des rentrées des devises, d’une part, et d’autre part, on, a besoin d‘une économie compétitive. On ne saura pas l’avoir si d’une part vous avez des investisseurs et d’autre part, vous avez des facteurs bloquants. Beaucoup de difficultés plombent nos possibilités de développement », soutien-t-il.

Le ministre du Commerce extérieur a rappelé aux uns et aux autres qu’il faut créer les conditions de compétitivité. Le Gouvernement a adopté des mesures sur la diversification économique, qui mettent en évidence la priorité du secteur agricole. Lorsque le secteur est mis en mouvement, tous les autres se mettent aussi en mouvement. Aujourd’hui, il est question de nous rendre compte qu’il y a un modèle d’investisseurs sérieux qu’il faut diversifier. Notre rôle, c’est de donner des incitations pour nous rendre compétitif. Ça nous permet de réduire la facture des importations, mais aussi les emplois qui sont créés.

Juste après, cette délégation gouvernementale a visité la minoterie de cette société basée à Lubumbashi.

D’autres projets financés par le Fonds de Promotion de l’industrie (FPI) dont Congo Œuf et MES qui produit des câbles électriques, des tuyaux PEHD et PVC made in Congo, des cathodes ainsi que Rembo qui produit une gamme de savons ont été également visités.




5e anniversaires de lInstitut Confucius : Zhao Bin appelle à plus defforts pour apporter une grande contribution à la coopération éducative entre la Rdc et la Chine

LInstitut Confucius de lAcadémie diplomatique congolaise a soufflé sa 5ème bougie danniversaire, le vendredi 15 septembre dernier. A cette occasion, un jeux concours a été organisé entre les apprenants de cette école devant les responsables des entreprises chinoises, mais aussi des personnalités et responsables congolais. Une série de discours a ponctué cette circonstance.

Au cours de cette activité, les deux parties ont salué les efforts, mais aussi la contribution de cet institut dans le renforcement des relations de coopération bilatérales entre la République populaire de Chine et la République Démocratique du Congo. Mais aussi, ont souhaité voir lInstitut Confucius être planté dans les autres provinces de la République.

Zhao Bin, ambassadeur de la Chine en Rdc a invité les responsables de cet établissement à saisir les opportunités historiques offertes par la mise en uvre du consensus important entre les deux présidents et apporter une plus grande contribution à la coopération éducative et aux échanges culturels entre nos deux pays.

« Jespère que lInstitut Confucius pourra saisir les opportunités historiques offertes par la mise en uvre du consensus important de nos deux Chefs dÉtat et apporter une plus grande contribution à la coopération éducative et aux échanges culturels entre nos deux pays à la coopération éducative et aux échanges culturels entre nos deux pays », dit-il.

Le diplomate chinois a insisté en même temps sur les efforts fournis par les responsables de lInstitut Confucius Chinois comme Congolais, dans limplantation de la langue chinoise en Rdc pour faciliter les échanges entre les deux pays, mais aussi donner la chance aux Congolais à travers léducation et la culture et renforcer leur coopération.

« Je voudrais adresser mes chaleureuses félicitations à lInstitut Confucius de lADC pour son 5e anniversaire et exprimer mes sincères remerciements aux amis Congolais et Chinois de tous les milieux pour leur soutien et concours au développement de lInstitut Confucius de lADC et aux échanges humains et culturels entre nos deux pays ».

Et dajouter quau cours des cinq ans écoulés, grâce aux efforts conjoints des deux parties, lInstitut Confucius, en surmontant les épreuves de la Covid-19, a progressivement étendu la couverture de lenseignement de la langue chinoise en Rdc, amélioré sans cesse la qualité dun enseignement normalisé et professionnel, organisé des activités riches et diversifiées déchanges, et exploré le modèle de formation « langue chinoise plus capacités professionnelles », ce qui a apporté une importante contribution à lapprofondissement des échanges culturels et de la coopération éducative entre nos deux pays.

Il a poursuivi que les deux Chefs dÉtat ont décidé conjointement délever les relations sino-congolaises au niveau d’une coopération globale et d’un partenariat stratégique. Les deux parties ont convenu de rapprocher chaque jour davantage les peuples Chinois et Congolais notamment par des échanges culturels intenses et de renforcer la coopération dans la mise en uvre de lInitiative pour la Civilisation mondiale lancée par le Président XI Jinping.

La Chine à travers son ambassade en République Démocratique du Congo, promet de continuer à soutenir avec tous ses efforts le développement de lInstitut Confucius de lADC et offrira aux jeunes congolais davantage dopportunités déchanges et de formation en Chine.

Hugo Matadi




L’ASFAR, championne en titre, et les Mamelodi Sundowns au rendez-vous de la Ligue des Champions Féminine de la CAF Côte d’Ivoire 2023

Les huit équipes engagées pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2023 sont désormais connues. L’’ASFAR, tenante du titre, et les Sud-Africaines de Mamelodi Sundowns font partie des qualifiées. Cinq équipes honoreront leur première participation dans cette compétition. La troisième édition aura lieu du 5 au 19 novembre en Côte d’Ivoire.

Championnes en titre, les Marocaines de l’ASFAR et les Mamelodi Sundowns d’Afrique du Sud sont parmi les huit équipes qualifiées de l’édition 2023 de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, qui aura lieu du 5 au 19 novembre en Côte d’Ivoire.

La plus prestigieuse compétition féminine de clubs, la Ligue des Champions Féminine, fêtera sa troisième édition.

Dernière écurie à avoir composté son billet pour la Côte d’Ivoire, Huracanes FC de la Guinée équatoriale. Les Équato-guinéennes se sont qualifiées aux dépens du TP Mazembe, représentant de l’UNIFFAC lors de la dernière édition de ladite compétition.

En tant que représentant du pays hôte, l’Athlético d’Abidjan espère rendre la Côte d’Ivoire fière, dès sa première participation à ce tournoi. À quelques semaines du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023, l’ambiance est au rendez-vous et c’est sur ce soutien populaire que pourront compter les Abidjanaises et toutes les équipes engagées dans ce tournoi.

Tenante du titre, l’AS FAR vise un doublé historique, alors que les Mamelodi Sundowns, vainqueurs de la première édition du tournoi, iront à la reconquête de ce titre perdu face aux Marocaines, l’année dernière.

Sur les huit clubs qualifiés, cinq participeront pour la première fois à ce tournoi. Seuls AS FAR, Mamelodi Sundows et AS Mandé ont déjà eu l’honneur de participer aux phases finales de cette compétition. Ce qui montre que le développement du football féminin sur le continent est en perpétuelle évolution et que la Ligue des Champions Féminine est une véritable locomotive pour la croissance du football féminin en Afrique.

Les huit clubs engagés :

● AS FAR – Maroc (Championne en titre)

● Athlético Abidjan – Côte d’Ivoire (hôte)

● Sporting Club Casablanca – Maroc (UNAF)

● AS Mandé – Mali (UFOA A)

● Ampem Darkoa – Ghana (UFOA B)

● JKT Queens – Tanzanie (CECAFA)

● Mamelodi Sundowns – Afrique du Sud (COSAFA)

● Huracanes FC – Guinée équatoriale (UNIFFAC)

Conformément à l’engagement du Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, de développer le football féminin en Afrique, la CAF a fixé la dotation du vainqueur de la compétition à 400 000 USD.

Les dotations de la Ligue des Champions féminine de la CAF :

● Vainqueur : 400 000 USD

● Deuxième : 250 000 USD

● Demi-finalistes : 200 000 USD

● Troisième du groupe 150 000 USD

● Quatrième du groupe : 100 000 USD




Congo Airways : Le Gouvernement débloque en urgence 10 millions de dollars Us   

C’est le fruit du plan urgent de relance de 33.700.000$ pour la relance de Congo Airways présenté par le ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, Me Marc Ekila Likombo.

Le Gouvernement congolais a débloqué 10.000.000$ le samedi 16 septembre 2023. Selon une dépêche parvenue à notre rédaction, ce montant va servir à faire le leasing de deux avions et autres acquisitions en attendant. C’est pour relancer rapidement la compagnie aérienne nationale Congo Airways.

La suspension des vols de cette compagnie a fait la une ces derniers jours. Les ennemis de la République y ont trouvé une occasion de faire de la récupération politicienne en lançant des flèches empoisonnées au Gouvernement de la République.

Mais pour les analystes, c’est ignorer par mauvaise foi les réalisations du Gouvernement dans le secteur des transports où les défis ont toujours été, depuis belle lurette, nombreux et complexes.

L’un de ses warriors, le ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, Marc Ekila Likombo à peine titularisé il y a quelques mois à la tête de ce ministère a, à son actif plusieurs réalisations sous l’impulsion du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde. Ce, pour matérialiser la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilomno dans le secteur des transports congolais.

C’est ici le lieu de rappeler dans le secteur aérien, plusieurs travaux de modernisation et construction d’aéroports (Kananga, Mbuji-Mayi, Koluezi, Kisangani, Boende, Lodja, Kavumu et bientôt Tshimpi à Matadi sont sur le point d’être lancés.

Comment ne pas évoquer dans ce même chapitre la sûreté aérienne. Notre pays vient de dépasser, grâce à l’audit conduit par le ministre des Transports, la moyenne africaine de 55,65% pour atteindre actuellement 64,56%. La RDC négocie actuellement avec l’UE de la liste noire.

Dans le secteur ferroviaire, il faut relever que le chemin de fer congolais est vieux de 100 ans.

Le ministre des Transports a lancé avec Onatra un vaste programme de relance du chemin de fer. La RDC ne disposant pas d’études de faisabilité, plusieurs Mémorandum d’entente ont été signés pour avoir ces études.

Grâce à lui, la Sncc vient d’acquérir 100 wagons et une dizaine de locomotives, 4 nouvelles vedettes pour desservir Bukavu-Goma. La réhabilitation des ports dans cette partie du pays relancée.

Le Ministre Marc Ekila Likombo vient de signer un protocole d’accord avec les Chinois pour relancer la Société de chemin de fer Uélé fleuve (SCUF) abandonnée depuis 1985

Dans le secteur fluvial, pour la première fois après plus de 20 ans, Me Marc Ekila Likombo a lancé il y a quelques jours l’opération d’identification des embarcations et sera suivie du contrôle technique. Objectif : réduire la fréquence des accidents et incidents fluviaux et assainir la navigation fluviale, maritime et lacustre.

Désormais, la formation des navigants est obligatoire.

Quant à la finalisation des baliseurs Kindu et Kongolo, le Gouvernement vient de lancer le processus de paiement de 50% de la somme demandée.

Le Projet de construction du port de Maluku, le contrat déjà signé et bientôt le début des travaux.

S’agissant du transport public, il a lancé la digitalisation de la société des transports au Congo, Transco. Il a operationnalisé le programme présidentiel dénommé Transacademia pour le transport des étudiants.

Il vient également de redynamiser le programme Esprit de vie où les gens prenaient des véhicules sans garantie de paiement, et d’instaurer un système de garantie de paiement obligatoire. Car, les privés doivent au trésor public près de 22 millions de dollars des Bus esprit de vie à crédit depuis plusieurs années.

Pour ceux qui ne le savent pas et qui spéculent en l’air, il y a lieu de retenir que dans notre pays, les recettes des sociétés commerciales (Rva, Sncc, Congo Airways, LMC, CVM, Onatra…) sont gérées par le Ministère du Portefeuille selon nos investigations.




LDC (CAF) : le TP Mazembe ramène une précieuse victoire de Malawi !

Eliminé à ce stade de la compétition au cours des deux dernières saisons contre Amazulu puis Vipers SC, le TP Mazembe a cette fois tenu son rang en s’imposant à Lilongwe au Malawi contre Big Bullets (1-0) ce dimanche dans le cadre du 2e tour préliminaire aller de la Ligue des champions africaine.

Au sortir d’un été marqué par un profond renouvellement d’effectif et forts d’un début de championnat réussi (3 victoires en 3 matches), les Corbeaux de Lubumbashi ont pris les devants d’entrée de jeu sur une réalisation de l’attaquant malien Cheick Oumar Abdallah Fofana (19 ans), arrivé cet été, d’une belle frappe dès la 6e minute.

Un grand pas vers la phase de groupes

Par la suite, les deux équipes ont livré un match équilibré, avec des situations de chaque côté, et les Congolais ont su faire le dos rond lorsque les locaux poussaient en fin de partie. Un match nul suffira donc aux hommes de Lamine Ndiaye pour terminer le travail dans quinze jours à domicile et ainsi acter la qualification en phase de groupes. Histoire aussi d’aborder sereinement la première édition de l’African Football League à partir du 21 octobre.




36 ans après : Avec Jules Alingete, l’IGF a restauré la peur du gendarme

« 36 ans de l’Inspection générale des finances (IGF), bilan et perspective », c’est le thème qui a été exploité le vendredi dernier par M. Jules Alingete, Inspecteur chef de Service, devant les journalistes venus de plusieurs horizons. Au cours de cette émission organisée en marge du 36ème anniversaire de l’IGF, le n°1 qui était entouré des 12 chefs des brigades s’est frotté les mains, disant que l’Inspection générale des finances a réussi à restaurer la peur du gendarme et restaurer la discipline dans la gestion publique.

« Avec l’IGF, il y a eu une réduction sensible des antivaleurs dans la gestion publique. Elle a permis à notre pays  d’implémenter la bonne gouvernance et de retrouver la voie du développement. Elle contribue efficacement à la mobilisation des recettes par ses missions d’encadrement de toutes les régies financières », dit-il, sans oublier d’insister sur son impact dans l’amélioration du cadre macroéconomique.

En ce qui concerne les perspectives d’avenir, l’IGF attend rester d’une manière permanente dans la surveillance de toutes les opérations  financières de l’Etat dans le cadre de la patrouille financière, qui est une opération qui vise à empêcher la commission des actes d’irrégularité dans la gestion publique. Et ce, dans la mesure où le contrôle à posteriori se retrouvant sur la matérialisation des irrégularités, a montré ses limites. Pour donner la chance à notre pays d’aller vers la bonne gouvernance, l’IGF a fait cap sur la surveillance de toutes les opérations de l’Etat pour empêcher de commettre les irrégularités.

En ce qui concerne les missions, explique Jules Alingete, deux missions principales sont à souligner: lutter contre le détournement, la mauvaise affectation des deniers publics et les antivaleurs dans la gestion publiques, la corruption, la surfacturation et autres. Enfin, l’IGF a pour mission de promouvoir la bonne gouvernance dans la gestion publique.

Disons que l’IGF dispose d’une compétence générale et illimitée en matière de contrôle des finances et biens publics. Entant que tel, elle est le service de contrôle supérieur du pouvoir exécutif. L’IGF joue le rôle de grand auditeur interne du pouvoir exécutif.

S’agissant des modes de contrôle, l’IGF intervient soit sous forme de contrôle d’audit, d’enquête, d’inspection, vérification et contre vérification. Elle procède à la surveillance des opérations supérieures de l’Etat.

Elle effectue trois types de contrôlée à posteriori, à priori et concomitant.  Le contrôle à posteriori étant celui qui se fait après que les actes de gestion aient été posés et l’exercice comptable étant considéré comme clos. Le contrôle concomitant se fait en cours de l’exécution de la dépense. Et le contrôle à priori étant un contrôle placé avant l’exécution de la dépense.

En ce qui concerne son organisation, l’IGF a deux compartiments : le corps des inspecteurs des finances composés de 300 Inspecteurs et dont aujourd’hui nous avons 225 inspecteurs opérationnels. Ces inspecteurs ont la qualité d’Officier de police judiciaire et son organisés en brigades qui sont les unités spécifiques. Le deuxième compartiment, c’est le service administratif, technique et financier, qui est un ensemble des fonctionnaires qui accompagnent le corps des inspecteurs.

Pour rappel, l’IGF trouve son origine à l’époque coloniale. Dans l’arrêté royal du 18 décembre 1951 qui organisait les finances publiques de la colonie, il y a eu création du corps des inspecteurs des finances pour contrôler les finances de la colonie. Après l’indépendance, on reverra le corps des Inspecteurs des finances avec l’organisation des finances publiques intervenue en 1968. C’est là que le corps des Inspecteurs des finances réapparaitra comme l’une des directions générales du ministère des Finances. Le 15 septembre 1987, il y a eu création de l’Inspection générale des finances. Depuis 2009 à ce jour, l’Inspection générale des finances est restée attachée à l’autorité directe du chef de l’Etat.

JMNK




Journée mondiale du nettoyage : Kintoko et partenaires ramassent des bouteilles plastiques sur le Boulevard du 30 juin

A l’occasion de la journée mondiale du nettoyage, l’ambassade des Pays Bas et d’autres partenaires dont Kintoko, le ministère de l’Environnement et développement durable, ainsi que la commune de la Gombe, se sont mis ensemble pour organiser cette marche de santé afin de rendre la ville de Kinshasa propre. Le point de rencontre était le rond-point SOCIMAT où plusieurs ministères, établissements publics et communes se sont retrouvés pour ramasser les bouteilles en plastique jetées sur le Boulevard du 30 juin, avant que Kintoko ne les achète.

Tout a commencé par le rond-point SOCIMAT où plusieurs personnes se sont retrouvées pour commémorer la journée du nettoyage. Pour 2023, l’accent avait été mis sur le nettoyage du Boulevard du 30 juin, en lui débarrassant de toutes les bouteilles jetées çà et là. Les participants à cette marche étaient tous habillés par Kintoko qui, à l’occasion, a même offert du matériel aratoire et autres ballets pour un ramassage réussi des déchets. Durant tout le parcours jusqu’à la Gare Centrale, le ramassage des bouteilles a eu lieu, à la grande satisfaction de tout le monde.

L’Ambassadrice des Pays-Bas, l’une des organisatrices de cette journée, a remercié tous ceux qui ont pris part à cette activité.  « Je suis extrêmement ravi et bravo à ceux qui ont nettoyé et nous ont aidés un peu. Je vous invite vivement d’être là l’année prochaine. Les pays bas sont préoccupés à protéger l’environnement. Grand bravo aux organisateurs », s’est-elle exprimée.

De son côté, le professeur Kabasele a salué la présence de l’ambassade des Pays-Bas, du Bourgmestre de la Gombe. « Nous scientifiques, nous alertons depuis la nuit des temps sur les méfaits des plastiques. Les plastiques réduisent la capillarité des sols, favorisent les inondations, un sol qui devient moins perméable, moins poreux. Les micro-plastiques rentrent même dans nos légumes. Quand vous mangez les légumes, il y a les particules des plastiques qui sont dedans. Les mêmes plastiques quand ils sont sur la route, ils sont brulés, ils émettent 50 fois des tonnes de CO2 et alarment le climat. Lorsqu’ils sont dans des cours d’eau, ils les rendent impropre à la consommation, ce qui fait qu’on a des cours d’eau pollués », explique-t-il.

Et d’ajouter que les plastiques est le plus mauvais produit que l’industrie de l’homme ait  crée qui pollue l’environnement, les villes et cités. Il a salué cette initiative de l’ambassade des Pays-Bas, surtout l’implication de Kintoko, la seule usine qui s’occupe du recyclage des plastiques. Il a émis le vœu de voir la capacité de recyclage aller en avançant. C’est ainsi qu’il a lancé un appel au Gouvernement  pour qu’on puisse nettoyer notre ville des plastiques. Il n’a pas oublié de lancer le même appel aux entreprises de nous attaquer à ce produit le plus dangereux, le polymère, le plastique, le granuleux.

A en croire le bourgmestre de la Commune de la Gombe, sa municipalité reçoit tous les jours près de 6 millions d’habitants qui viennent pour étudier ou dans leurs business. Ils déposent les déchets qui sont nocifs à la population. C’est pourquoi nous saluons l’initiative de Kintoko pour dépolluer la ville. « Soyez toujours prêts à ramasser vos déchets et à les déposer là où il faut.  Soyons propre. Kinshasa est le miroir de la Rdc et Gombe en est le reflet », dit-il.

Le Secrétaire général à l’Environnement et développement durable a remercié sincèrement Kintoko de cette opération qui nous amène ici à la Gare Centrale. « Je suis sûr que chacun a pu ramasser une bouteille. Comme c’est une activité patriotique, nous devons continuer à démontrer notre patriotisme pour que Kinshasa ne soit pas la poubelle, mais la belle. Je remercie tous les organisateurs en commençant par l’ambassadrice des Pays–Bas », souligne-t-il.

La satisfaction de Gérôme Sekana

Après cette étape, le cortège des journalistes s’est ébranlé vers Limete, au niveau de la maison communale, où un autre ramassage avait déjà eu lieu. Devant témoins, Kintoko a acheté les kilos de bouteilles ramassées par la population. Par la suite, le périple a continué, sous un soleil de plomb, vers la commune de Kisenso. Ici, même si la quantité à acheter était inférieure au regard de la demande, Kintoko a pu acheter la quantité disponible.

C’est ainsi que M. Gérôme Sekana, Délégué général d’Angel, a lancé un appel aux jeunes désœuvrés, qui sont très nombreux  dans la ville de Kinshasa,  de ramasser ces bouteilles et de venir les vendre à Kintoko. « Nous avons des contenaires disséminés dans la ville, nous allons ajouter d’autres. Nous  sommes en train de construire des centres de compactage. Nous voulons que  le recyclage se porte bien. Il commence dans nos foyers où nous dévons poser des éco gestes.  A partir de là nous, nous amenons les bouteilles dans les contenaires où nous les achetons 1 Kgr à 200 Fc et de là, nous transportons ces bouteilles jusque dans  les centres de compactage », explique-t-il.

Et au Délégué général d’Angel de contredire une certaine rumeur, qui pense que 200 Fc c’est peu. « Si vous regardez la chaine de production, 200 Fc c’est beaucoup. Après avoir ramassé, il faut nettoyer. Nous classons les bouteilles par couleurs. Il faut les classifier par couleur et les amener au niveau de l’usine qui peut commencer à faire son travail. Nous ramassons entre 25 et 30 tonnes par jour. Notre souhait est de ramasser 50 tonnes par jours. Ce ne pas encore suffisant. La ville de Kinshasa avec 15.000 habitants mérite 5 usines Kintoko », souligne-t-il.

Gérôme Sekana pense que la ville de Kinshasa mérite 1 à 5 usines Kintoko et ce, si le Gouvernement nous accorde des avantages, parce qu’une seule usine coûte 15 millions d’Euros. « Nous sommes très ravis, nous terminons par Kisenso et chaque samedi, nous commencerons à passer devant les maisons communales pour acheter les bouteilles plastiques. Nous voulons impliquer les bourgmestres pour qu’ils soient les premiers sensibilisateurs. Toutes les communes ont reçu des matériels d’assainissement, nous avons donné des chaises et nous comptons aller plus loin, pourvu que nous ramassions des quantités importantes. Nous avons besoin que chaque commune nous produise 10 à 15 tonnes », mentionne-t-il.

JMNK