La Rdc a-t-elle perdu l’art de négocier ? Alain Tshibanda recadre Faustin Luanga

Après avoir lu le tweet (post) du Professeur Faustin Luanga, ancien candidat de la République Démocratique du Congo, du reste, avec le soutien du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour les (deux) postes de Secrétaire général de la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf) et de Secrétaire Exécutif de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Southern African Development Community, SADC), estimant que notre pays “semble avoir perdu l’art de la négociation”, allusion faite à la démarche du gouvernement auprès des Nations Unies sur les impératifs de paix et de sécurité dans l’Est de la RDC, et le départ de la MONUSCO, il y a lieu d’interroger sa bonne foi.

L’examen des propositions formulées par le gouvernement congolais, du reste claires et cohérentes pour un travail préliminaire prenant en compte l’accompagnement du processus électoral en cours, indique que le retrait accéléré et progressif de cette force onusienne, pour lequel le Gouvernement a demandé au Conseil de Sécurité des Nations Unies que le Comité conjoint RDC-MONUSCO élabore un programme détaillé, n’est nullement question de tout arrêter en un temps. Il ne s’agit pas non plus pour notre pays de divorcer d’avec l’ONU. Le Premier diplomate du pays, le Président de la République s’est montré pragmatique à ce sujet dans son discours à la 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Par ailleurs, en revenant sur l’intervention du Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie au Conseil de sécurité des Nations Unies, jeudi dernier, tout esprit lucide notera que les efforts consentis par la Rdc n’ont pas ignoré les P5, ni le Groupe africain du Conseil de sécurité.

Les différentes prises de position des membres du Conseil de sécurité et l’évolution des positions des principaux acteurs internationaux sur le plan diplomatique indiquent que la RDC participe à la solution pour la sécurité et la paix sur son territoire et dans les Grands Lacs.

À ce sujet et à titre d’illustration, comment interpréter autrement les sanctions prises par le Gouvernement américain contre le Rwanda pour son soutien au M23, par la France contre certains dirigeants de ce groupe, les multiples appels de la communauté internationale à la cessation de ce soutien des dirigeants rwandais aux mêmes terroristes du M23, le déploiement de la Force de la Communauté d’Afrique de l’Est dans le grand Kivu, que comme une réussite incontestable de la diplomatie intelligente, fine et dynamique de notre Gouvernement, conduite sous la haute Autorité du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, par le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et de la Francophonie, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala, diplomatie qui a convaincu les puissances occidentales, jadis parraines du Rwanda et de Monsieur Kagame à leur tourner le dos et même à les sanctionner?

Les congolais ne pourront non plus oublier les efforts diplomatiques, consentis par notre gouvernement, pour obtenir la levée de la mesure de notification de toute vente d’armes ou d’aide militaire à la RDC, obtenue en 2022, après plus de 20 ans d’embargo de l’ONU sur notre pays. Chaque pas marqué vers la restauration de la sécurité et la paix en RDC et dans la région compte. Parcours méritant respect, de tout congolais, sauf si on est animé de mauvaise foi.

  1. le Professeur d’Université, l’intellectuel et le scientifique que vous êtes doit se distinguer par sa rigueur, son objectivité, son sens de la mesure et sa modestie.



Selon le PAM : Plus de 25 millions de Congolais sont confrontés à une insécurité alimentaire aiguë

Plus de 25 millions de personnes sont toujours confrontées à des niveaux de crise ou d’urgence de l’insécurité alimentaire en République démocratique du Congo (RDC), selon le dernier rapport du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) publié aujourd’hui. Le pays reste confronté à l’une des plus grandes crises alimentaires au monde.

Malgré des niveaux élevés de faim, la RDC dispose de terres fertiles ainsi que de ressources abondantes en eau, et possède la capacité inhérente d’atteindre l’autosuffisance en matière de production alimentaire et même d’étendre ses contributions aux pays voisins.

Cependant, diverses causes sous-jacentes, telles que l’intensification du conflit dans l’est de la RDC et le manque d’investissement dans le développement rural, empêchent le pays d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Le conflit dans l’est de la RDC a perturbé la production agricole vitale et la croissance des infrastructures essentielles. Cette crise alimentée par l’évolution de la dynamique des groupes armés et des luttes pour les ressources, est exacerbée par des tensions géopolitiques profondément enracinées. En conséquence, plus de 5,6 millions de personnes sont aujourd’hui déplacées dans les trois provinces de l’est, l’Ituri, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu.

“ Je suis alarmé par le nombre de personnes qui continuent à souffrir de la faim à travers le pays”, a déclaré Peter Musoko, directeur de pays et représentant du PAM en RDC. “Dans un contexte aussi fragile, le coût de l’inaction est vraiment impensable. Ensemble, nous devons travailler avec le gouvernement et la communauté humanitaire pour augmenter les ressources destinées à cette crise négligée. “

“La crise de la sécurité alimentaire pour de nombreuses personnes en République démocratique du Congo reste critique, avec plusieurs défis – insécurité, dévastation et manque d’infrastructures, faible accès à des intrants de qualité et au financement, pour n’en citer que quelques-uns – qui compromettent leurs chances de pouvoir se nourrir correctement et de nourrir leurs familles. La seule façon de briser le cycle et d’infléchir ces tendances est d’aider les familles rurales à accroître leur résilience et leur productivité”, a déclaré Aristide Ongone Obame, représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en RDC.

Un déficit de financement critique de 629,6 millions d’USD

Le PAM est confronté à un déficit de financement critique de 629,6 millions d’USD au cours des six prochains mois. En l’absence de financement, le PAM n’est pas en mesure de poursuivre l’intensification de ses opérations pour atteindre 3,6 millions de personnes et pourrait devoir réduire son aide dès le mois d’octobre.

Alors que les personnes qui ont le plus besoin d’aide humanitaire dépendent de l’agriculture pour leur subsistance, seuls 4,1 % des fonds humanitaires destinés aux secteurs alimentaires servent à soutenir les moyens de subsistance agricoles. Les interventions d’urgence en faveur des moyens de subsistance sont rentables. Par exemple, avec un kit de production de légumes de 80 USD, une famille peut rapidement produire une variété d’aliments nutritifs d’une valeur de 480 USD sur le marché local.

En 2023, la FAO a besoin de 106,4 millions d’USD pour apporter à 1,8 million de personnes un soutien urgent aux moyens d’existence, notamment en stimulant la production agricole rapide, l’élevage et la pêche, et en fournissant un soutien prépositionné aux moyens d’existence d’urgence aux communautés touchées par les conflits. A ce jour, la FAO est confrontée à un déficit de financement d’environ 80 millions d’USD pour fournir un soutien aux agriculteurs vulnérables au cours de la prochaine campagne agricole, qui débutera en janvier 2024.

Outre l’impératif immédiat de soutenir les initiatives visant à sauver des vies, il est urgent d’investir dans des solutions visant à inverser durablement les tendances de l’insécurité alimentaire. Il est essentiel de mettre en œuvre une stratégie qui envisage une continuité entre les réponses d’urgence, les efforts post-urgence et les actions visant à faire progresser les systèmes alimentaires tout en renforçant la résilience des populations face aux différents chocs auxquels elles sont régulièrement confrontées.

Soulignons que les “niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë” (ou de faim aiguë) se réfèrent aux populations en phase 3 de l’IPC ou plus. Les populations classées en phase 3 de l’IPC (crise) et en phase 4 de l’IPC (urgence) ont besoin d’une action urgente pour sauver des vies, réduire les écarts de consommation alimentaire et protéger les moyens de subsistance. En phase 3, les familles peuvent avoir recours à des aliments moins préférés ou moins nutritifs, sauter des repas ou vendre des actifs productifs pour mettre de la nourriture sur la table ; en phase 4, elles peuvent avoir recours à des stratégies plus extrêmes telles que la vente du dernier animal qui leur fournissait un moyen de subsistance ou la mendicité.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est une agence spécialisée des Nations Unies qui dirige les efforts internationaux de lutte contre la faim. Elle vise à transformer les systèmes agroalimentaires en les rendant plus efficaces, inclusifs, résilients et durables pour améliorer la production, la nutrition, l’environnement et la vie, sans laisser personne de côté. L’objectif de la FAO est de parvenir à la sécurité alimentaire pour tous et de veiller à ce que les populations aient un accès régulier à une alimentation suffisante et de qualité pour mener une vie active et saine.

 




Espagne : les experts mettent en garde contre le suicide démographique

Le président de l’IPF, Martinez-Aedo, rappelle qu’en Espagne, il y a un divorce toutes les cinq minutes et prévient qu’il faudrait plus de 270 000 naissances pour inverser le grave problème démographique et ainsi ajuster le taux de régénération de la population dont le pays a besoin.

La situation des Espagnols n’est pas seulement catastrophique sur le plan économique. Ces dernières années, un problème s’est développé qui, selon les experts, doit être résolu de toute urgence et avec une véritable attitude d’engagement.

Maria Menendez de Zubillaga, présidente de l’Association des familles nombreuses de Madrid (AFNM), a dénoncé auprès de ZENIT un très grand manque d’engagement de la part des partis politiques et de l’État.

De son côté, le président de l’Institut de politique familiale (IPF), Mariano Martinez-Aedo, dans des conversations avec ZENIT, a clairement exprimé la position de l’organisation qu’il préside : les familles sont de moins en moins prises en considération, et non seulement cela, mais elles sont constamment ignorées.

Pour Menendez de Zubillaga, la situation est vraiment critique : « C’est inquiétant, nous assistons à un hiver démographique qui laisse dans son sillage des écoles vides, des maternités vides et des conséquences économiques dévastatrices ». Le président de Familias Numerosas à Madrid souligne que la situation est réversible si l’on fait de la famille une priorité politique une fois pour toutes et met en garde contre la mode de la coparentalité et de la gestation pour autrui, qui est non seulement aberrante, mais aussi à la limite de la perversité et de l’immoralité.

Le président de l’IPF, Martinez-Aedo, rappelle qu’en Espagne il y a un divorce toutes les cinq minutes et prévient qu’il faudrait plus de 270 000 naissances pour inverser le grave problème démographique et ajuster ainsi le taux de régénération de la population dont le pays a besoin.

Les enfants, la meilleure chose pour soutenir la planète, selon les experts

Menendez de Zubillaga est claire : avoir des enfants est la meilleure chose qui puisse arriver à une famille, qu’elle soit adoptive ou biologique. L’experte de la famille souligne :  » Un enfant n’est pas un fardeau, c’est ce qu’il y a de mieux et la planète n’est pas gâtée par la présence d’enfants, au contraire, les enfants prennent soin de la planète ».

Mariano Martínez-Aedo a également affirmé que la famille est le pilier de base de la société sur lequel celle-ci société est construite, rappelant que sans famille il n’y a pas d’avenir, et sans enfants il y aura peu d’espoir pour un pays condamné à la faillite de l’État providence.

Des mesures urgentes et nécessaires : la famille comme priorité et non comme contrat de pacotille

L’Instituto de Política Familiar (IPF) et l’Asociación de Familias Numerosas de Madrid (AFNM) s’accordent sur la nécessité d’une réelle volonté politique et expriment leur mécontentement face aux promesses non tenues du PP et du PSOE. Les dirigeants respectifs de ces entités ont exprimé leur mécontentement et ont souligné que sans un engagement réel qui ne reste pas lettre morte, ils ne feront pas confiance et ne voteront pas pour ceux qui légifèrent et consolident les pires lois pour les familles.

L’espoir d’un renversement est la dernière chose qu’ils perdent

L’Institut de politique familiale (IPF), qui travaille sans relâche depuis plus de 22 ans à la défense et à la promotion de la famille, et l’Association des familles nombreuses de Madrid (AFNM) ont convenu que la situation peut être inversée si le rôle fondamental de la famille est mis en évidence et qu’une véritable politique dans une perspective familiale est mise en place.

Maria Menendez de Zubillaga a conclu par une phrase sur le sujet : « Nous savons que cette bataille a été gagnée, que le Christ a vaincu le monde et que, par conséquent, le bien, la beauté et la vérité l’emportent toujours. Il y a de l’espoir, même s’il reste encore à la société à se réveiller complètement et à voir que la famille doit être la priorité politique et non la grande oubliée ».




” Moi, président “

*Je fonde le mandat quinquennal 2023-2028 sur l’accès de tous les Congolais à l’eau et à l’électricité.

* J’engage, pour ce faire, l’Etat dans la recherche au pays et à l’étranger d’un financement de plusieurs  dizaines de milliards de dollars américains sur 5 ans dont moitié pour l’eau et moitié pour l’électricité.

* Ce financement, je le sollicite au vu et au su de tout le monde auprès de tous les partenaires au développement indistinctement, nationaux comme étrangers,  traditionnels comme non traditionnels, bilatéraux comme multilatéraux.

* S’il faut garantir l’emprunt par un référendum et le remboursement par l’exploitation des ressources naturelles congolaises en version améliorée, je le fais sans hésitation.

C’est, en effet, plus anormal qu’injuste, dans un pays disposant d’un potentiel hydraulique, hydroélectrique et solaire aussi immense comme l’est la République Démocratique du Congo, que de voir le peuple peiner à accéder à l’eau potable et à l’électricité même dans les cités urbaines.

On imagine le pire dans les cités rurales.

C’est surtout anormal que des financements négociés pour l’implantation des usines de production d’eau et des centrales électriques mettent près d’une décennie pour être disponibilisés avant le lancement des travaux proprement dits qui s’étalent, eux, sur trois ans au minimum.

” MOI, PRESIDENT “, je consacre la fourniture de l’Eau et de l’Electricité priorité des priorités.

Un pays africain, en l’occurrence l’Éthiopie, éconduit pourtant par les bailleurs des fonds traditionnels, a réussi à financer sur fonds propres le Barrage de la Renaissance qui, avec une puissance installée de 5.150 MW, pourrait devenir la plus puissante d’Afrique.

Dans Wikipédia, il est dit de ce financement : “Des contributions spéciales ont été demandées aux fonctionnaires et à tous les Éthiopiens à cette fin. Le gouvernement a ainsi émis des bons pour le financement du barrage. Presque tous les Éthiopiens ont ainsi participé à la construction du barrage, notamment via une diminution des salaires publics. Étant donné le PIB éthiopien de 74 milliards d’US$ en 2016, le contrat de 4,8 milliards de dollars attribué à la société Salini Impregilo correspondrait à 6,5 % du PIB éthiopien. Djibouti a participé à hauteur de 1 million d’euro au projet en avril 2011”.

Je ne vois pas d’où viendra l’objection !

Omer Nsongo Die Lema




Irak : le pape exprime « sa proximité spirituelle » après l’incendie à Qaraqosh

Le pape François exprime sa profonde tristesse après avoir appris « les effets dévastateurs de l’incendie de Qaraqosh, et il envoie l’assurance de sa proximité spirituelle à toutes les personnes touchées par cette tragédie ». Le feu a ravagé mardi soir 26 septembre une salle des fêtes et a fait une centaine de morts et 150 blessés, lors d’un mariage à Qaraqosh, en Irak.

Dans un télégramme signé par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État, et envoyé à Mgr Benedict Younan Hano, archevêque syriaque-catholique de Mossoul, ce vendredi 29 septembre 2023, le pape confie « les âmes des défunts à la miséricorde aimante de Dieu Tout-Puissant » et présente « ses sincères condoléances à ceux qui pleurent leur perte ».

Le pape offre ses « prières pour les blessés et pour les efforts de secours du personnel d’urgence ». Il invoque « sur tous » « les bénédictions divines de consolation, de guérison et de force ».

Jeudi 28 septembre, plusieurs dizaines de fidèles iraquiens ont assisté à une messe en mémoire des victimes de l’incendie meurtrier, dans l’église syriaque catholique d’al-Tahira.

À Qaraqosh, les services de sécurité ont arrêté 14 personnes, « dont 10 employés (de la salle), le propriétaire et trois personnes impliquées dans l’activation des feux d’artifice », selon le ministère de l’Intérieur, indique L’Orient-le Jour.




Budget 2024 : Sama Lukonde convaincant devant les élus du peuple

Près de deux semaines après son dépôt dans le délai constitutionnel au Bureau de l’Assemblée nationale, le Projet de Budget 2024 a été présenté et défendu avec brio, ce vendredi 29 septembre 2023, par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde. C’était devant les élus du peuple, toutes tendances confondues, réunis en plénière.

Avant de donner l’économie de ce projet de budget 2024, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a rendu hommage au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi pour la confiance placée en lui et en son Gouvernement. Il a également rendu un hommage mérité aux élus nationaux pour la qualité du travail législatif offert à la République et s’est dit à la fois enthousiasmé pour avoir respecté le délai fixé par la Loi dans le dépôt du Projet de Budget au Parlement.

“Enthousiasmés, nous le sommes, parce que l’histoire retiendra qu’en dépit d’un contexte particulier et du poids des contraintes de tous genres, votre Gouvernement n’a pas failli au double devoir de dépôt et de présentation de la Loi de finances de l’année, conformément aux délais dictés par la Constitution de la République. Reconnaissants, moi-même, ainsi que l’ensemble des membres de mon Gouvernement, nous le sommes également, en pensant à l’accompagnement républicain qui nous a été réservé par votre Auguste Chambre tout au long de ces années. Au nom de votre Gouvernement et au mien, je voudrais ici rendre hommage au travail parlementaire remarquable que vous avez abattu au cours de cette législature, dans un environnement international qui n’a pas du tout été clément”, a dit le Premier Ministre Sama Lukonde, dès l’entame de sa présentation.

L’économie du Budget 2024

Abordant le fond du projet de budget 2024, le Chef du Gouvernement a d’entrée de jeu fait remarquer que celui-ci n’est pas un budget d’austérité, mais qu’il allie à la fois responsabilité et réalisme.

À l’en croire, le projet de Loi de Finances de l’exercice 2024, soumis à l’examen et au vote de la Représentation nationale, contient un budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 40.464 milliards de FC, soit un accroissement de 24,7% par rapport au budget de l’exercice 2023, chiffré à 32.457 milliards de FC.

En substance, sa configuration se présente comme suit: -Budget général : 36.470 milliards de FC, dégageant un accroissement de 20,4% par rapport à leur niveau de 2023 chiffré à 30.300 milliards de FC ; -Budgets annexes : 705 milliards de FC, représentant un accroissement de 30,2% par rapport à leur niveau de la Loi de finances 2023 chiffré à 542 milliards de FC. -Comptes spéciaux : 3.289 milliards de FC, soit un taux d’accroissement de 103,6% par rapport à leur niveau du budget 2023 chiffré à 1.615 milliards de FC.

Les recettes du Budget 2024

Concernant les recettes du Budget général 2024, elles comprennent, selon le Premier Ministre, les recettes internes de 24.550 milliards de FC, représentant 67,3% du budget général, et les recettes extérieures de 11.920 milliards de FC, représentant 32,7%. Les recettes internes sont constituées de recettes courantes qui se situent à 23.668 milliards de FC et de recettes exceptionnelles chiffrées à 881 milliards de FC au titre d’obligations du Trésor.

Les efforts de mobilisation des ressources

Pour le Chef du Gouvernement, les efforts de mobilisation des ressources consisteront essentiellement à l’élargissement de l’assiette fiscale, la fiscalisation du secteur informel, la promotion du civisme fiscal, la lutte contre la corruption et le coulage des recettes publiques ainsi que la poursuite des réformes fiscales et douanières amorcées ces dernières années dans le but de relever encore la pression fiscale.

Faits saillants

Concernant les faits saillants du projet de Budget 2024, le Premier Ministre Sama Lukonde relève un accroissement de l’ordre de 54% des crédits alloués aux investissements par rapport à leur niveau de 2023, entrainant ainsi une amélioration de sa part dans le budget général de 38,3% en 2023 à 49,1% en 2024 ; ce qui permettra la poursuite des grands chantiers initiés par le Chef de l’État, notamment le PDL-145 Territoires, la construction du port en eaux profondes de BANANA, la construction des logements sociaux, la réhabilitation des aéroports en Provinces.

Il y a aussi l’acquisition d’équipements des travaux publics et agricoles, la poursuite de l’extension du réseau routier. Il faut y ajouter également le renforcement des parts des crédits alloués au secteur de la défense et de la sécurité, avec l’inscription du compte d’affectation spéciale «Fonds de Soutien et de Développement des FARDC et Services de sécurité » d’un import de 297 milliards de FC; -l’affectation de 3% du budget général aux secteurs concernés par la recherche scientifique et innovation technologique, tel que recommandé par le Président de la République ; -la poursuite du processus électoral par l’organisation des élections locales pour un import de 200 milliards de FC; -l’amorce du processus de recensement et d’identification de la population pour un montant de 50 milliards de FC; -la prise en compte progressive des revendications sociales des bancs syndicaux dans le cadre des accords conclus avec le Gouvernement ainsi que la poursuite de l’assainissement du fichier-paie, de l’inclusion salariale et de la mise à la retraite des agents et fonctionnaires de l’État ; -la poursuite de la mise en œuvre de la politique de gratuité de l’enseignement primaire et de la couverture santé universelle; -la préparation et la présentation du budget en mode programme de sept secteurs pilotes en application de l’article 230 de la Loi relative aux Finances publiques, telle que modifiée à ce jour ; etc.

Les innovations du Budget 2024

À en croire le Premier Ministre, parmi les innovations que renferme ce projet de Loi de finances, figure l’instauration du Budget-programme pour sept ministères pilotes, assorti des projets annuels de performance. Ces ministères sont particulièrement la Santé publique, hygiène et prévention ; l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique ; les Travaux publics et infrastructures ; l’Agriculture ; Pêche et élevage ; le Développement rural et la Défense nationale.

Dans sa chute, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a demandé aux élus légitimes du peuple congolais d’enrichir ce projet de Loi des finances 2024 et donner au Gouvernement les moyens d’achever ce qu’il a commencé.

Cette présentation du projet de Loi de Finances a été suivie d’un débat au cours duquel, la plupart des intervenants ont prôné sa recevabilité tout en souhaitant que le parlement, autorité budgétaire, y apporte les améliorations nécessaires.




Face-à-face Mireille Masangu et la délégation de la masculinité positive pour évaluer les actions menées sur terrain

Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, ministre du Genre, Famille et Enfant, a échangé ce jeudi, 28 septembre,  dans son cabinet avec une délégation de la masculinité positive, conduite par Mme Julienne Kandolo, Coordonnatrice de cette structure.  Selon  cette délégation,  la ministre du Genre, a voulu évaluer l’effectivité  des actions menées par la masculinité sur terrain.

” Nous avons eu l’honneur d’être invités  par son Excellence,  l’équipe  de la masculinité positive,  pour une séance d’évaluation de nos activités sur terrain.  On a été conduit avec toute l’équipe de la masculinité positive et les experts. Nous avons vraiment beaucoup d’activités sur le terrain,  presque dans 6 provinces, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Katanga, Lualaba, Ituri et ici à Kinshasa,  nous sommes dans tous les districts. La ministre a été très contente de savoir que sa cellule est en activité sur terrain et nous a encouragé de faire encore d’avantage,  pour faire connaître le concept de la masculinité positive,  par rapport aux aspirations du Président de la République “, a  dit Mme Julienne Katondolo, coordonnatrice de la masculinité positive.

Pour sa part, l’expert à la Cellule technique de la masculinité positive a estimé que cette lutte consiste à impliquer les hommes et les garçons dans la vulgarisation,  en vue de mettre fin à la discrimination des femmes et jeunes filles en RDC. ” C’est pour lutter contre les différentes violences faites aux femmes et aux filles et toutes les autres formes des discriminations, dans le cadre de la lutte ou des actions à mener sur terrain.  C’est pour cette raison que nous venons d’être reçus par son Excellence.  Vous allez comprendre qu’il y a un problème de mentalité,  avec ce concept, qui semble être nouveau,  mais ancien aussi. C’est cette lutte contre la discrimination faite aux femmes. C’est, surtout un problème de mentalité.  Avec ce que nous apportons comme approche de formation, sensibilisation et vulgarisation à notre société, mais  nous devons impliquer les garçons et les hommes, puisque les femmes se sentent marginalisée, discriminées “, a dit M. Norbrt, expert de la masculinité positive.

Sachez que ce travail sur terrain,  consiste à sensibiliser les garçons et les hommes,  afin de les impliquer dans ces violences basées sur le genre,  conformément à la vision du chef de l’Etat, dans la mise en place de la cellule de la masculinité positive.

 




Porté par Julien Paluku : La loi sur le régime des ZES votée par le Sénat

Désormais, la République démocratique du Congo est soumise au régime des Zones économiques spéciales, une grande avancée qui s’inscrit dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires  dans le secteur  de l’industrie en République Démocratique du Congo. Après examen approfondi à l’Assemblée nationale, le  Sénat vient à son tour de  voter   ce jeudi  ce  projet de loi portant  ratification de l’ordonnance loi n° 23/021 du 11 septembre  2023, modifiant et complétant  la loi n°11/ 022 du 7 juillet  2014 fixant le régime des Zones Économiques Spéciales (ZES), qui intervient après  la présentation de ce dernier par la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo.

Très satisfait de cette importante étape, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya  estime que ce nouveau cadre juridique  rend  la Rdc plus  compétitive au regard  du droit comparé,  car désormais les avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers   accordés par les  Zones économiques spéciales sont désormais  introduits dans une loi  pour ainsi sécuriser  davantage les investisseurs.

Ainsi cette nouvelle loi  constitue  la dernière réforme  assignée au ministère de l’Industrie  par la Cellule du Climat des Affaires, a dit  le ministre Julien Paluku Kahongya.  ” Cette loi que nous avons proposé vient répondre à un impératif, c’est-à-dire, lorsque nous avons utilisé le droit composé, nous avons constaté que les autres pays ont intégré les avantages des Zones économiques spéciales dans leurs lois. Nous, nous les avions faits pour intégrer ce qui ne rassure pas les investisseurs. Voilà pourquoi nous avons rassemblé tous les avantages liés aux Zones économiques spéciales, nous les avions intégrés dans une loi. Voilà pourquoi chaque investisseur se trouve être sécurisé ».

Signalons qu’avant le vote de ce projet de loi par le parlement, les facilités qu’offrent les Zones économiques spéciales en Rdc étaient contenues dans le décret du Premier ministre.




Election présidentielle en Rdc : Une campagne sur fond tribal

Y a plus l’ombre de doute pour la présidentielle de décembre 2023. Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi vient de mettre en place une équipe de campagne au nombre dont 11 personnes vont se jeter dans l’eau pour convaincre les Congolais à réélire le Chef de l’Etat sortant.

Cependant, 9 de 11 membres sont ressortissants de la même communauté linguistique que le Chef de l’Etat. Il s’agit de François Muamba Tshishimbi, Augustin Kabuya Mwana Bute, Nicolas Kazadi, Eberande Kolongele (Kwilu), André Wameso (Kongo Central), André Kabanda, Guy Muadianvita, Taupin Kabongo, Taylor Lubanga et Jean-Claude Kabongo.

Sur cette liste qui sent déjà la tribalisation de la campagne, une autre était précédée des membres des institutions sur lesquels les élections vont tourner.

L’organisateur desdites élections Dénis Kadima est du Kasaï, l’ordonnancement et financement desdites élections Nicolas Kazadi et Malangu Kabedi Mbuyi sont du Kasaï comme le Chef de l’Etat; la sécurisation desdites élections par le ministre de l’Intérieur Peter Kazadi, les contentieux et la proclamation définitive des élections par Dieudonné Kamuleta de la Cour Constitutionnelle et Rose Mutombo Kiese de la Justice et Garde sceaux sont tous du Kasaï et enfin les sites susceptibles d’abriter les bureaux de vote à savoir les écoles seront disponibilisés par un autre Kasaien de l’Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel, à savoir Tony Mwaba Kazadi.

Tous ses acteurs ne sont pas seulement ressortissants d’une même communauté tribalo-clanique que le Chef de l’Etat, mais sont membres de l’UDPS, parti au pouvoir.

Que peut-on attendre de ces élections dont le décor non seulement tribal est planté, mais une victoire préméditée déjà plantée en faveur de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi et surtout que tous lui doivent sa signature pour être là où ils sont.

Disons-le, avec cette équipe qui présage le tribalisme, nos mémoires sont encore fraîches de se rappeler qu’un autre membre de cette même communauté kasaienne avait fait taire tout le monde avec ses propos : vous le Baswahili taisez-vous, vous le Bangala taisez-vous, vous le Bakongo taisez-vous, c’est notre pouvoir nous Baluba. Comment cette équipe de campagne à représentation tribale peut-elle convaincre pendant la campagne cet affront d’accompagner un pouvoir fortement tribalisé dans un environnement cosmopolite telle de la République Démocratique du Congo avec ses 450 tribus et ethnies ?

Dans un passé récent, l’actuel bourgmestre de la commune de Kalamu n’a pas hésité un instant de faire entendre sa voix que le Baluba n’ont pas le pouvoir, mais ils sont le pouvoir et qu’ils vont régner par défi.

Les exemples sont légions. Pour devoir de mémoire, un autre communicateur du Chef de l’Etat à savoir Jules Munyere n’a pas hésité de clamer haut et fort que Dénis Kadima va proclamer les résultats en Tshiluba.

Somme toute, les élections qui se profilent à l’horizon en décembre 2023 ont planté déjà un décor qui ne rassure pas et dont les conséquences ne sont pas encore prises en compte par tous ses acteurs dans la chaîne d’organisation desdites élections.

Nous tirons la sonnette d’alarme sur le danger que guette la République Démocratique du Congo si jamais cette architecture organisationnelle des élections est maintenue juste par défi.

Nous attendons avec impatience que ces 11 joueurs de l’équipe de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi puissent nous dire : si le Congo est devenu l’Allemagne de l’Afrique, nous dire la destination de RAM et six millions de Thompson, nous dire qui est l’assassin de Chérubin Okende Senga, nous dire qui a donné l’ordre de massacrer nos frères et sœurs de Goma, nous prouver l’installation du QG du Chef de l’Etat à Goma jusqu’à la fin de la guerre, nous dire comment le Chef de l’Etat ne connaît pas son salaire, nous dire comment Delphin Kahimbi, Munkutu, Olivier Mpunga sont morts? Nous dire qui a ordonné l’hébergement de M23 pendant 14 jours à Kinshasa, nous dire comment de quatre avions de Congo Airways nous sommes arrivés à une megestion sans avion. Cette équipe doit nous dire si la promesse du Chef de l’Etat de doter chaque policier et militaire un véhicule et une maison s’est réalisée, au-delà de l’amélioration de leur condition de vie au quotidien. La liste est non exhaustive.

Pius Romain Rolland




A la suite d’un accident mortel d’Irenge Joël : Marie Olive Lembe Kabila sauve l’amputation de la jambe

Il ne fait plus l’ombre d’aucun doute que le cœur de Marie Olive Lembe Kabila n’a pas changé ce, malgré son statut qui a changé.

Ce magnanime est à compter au bout des doigts. Saisie par un SOS de la famille de Joël Irenge après un accident mortel qui a failli emporter sa jambe, Marie Olive Lembe Kabila n’est pas restée insensible à la souffrance d’un compatriote de Bukavu, dans le Sud-Kivu.

C’est le Centre Hospitalier Initiative Plus extension de Bibwa qui a accueilli ce patient, avec le concours des médecins de qualité qui ont sauvé Joël Irenge de l’amputation. Cette intervention chirurgicale qui a failli coûter les yeux de la tête a été prise en charge à 100% par l’épouse de Joseph Kabila Kabange.

Une vie de plus sauvée et le ciel se réjouit de cet acte : paix aux hommes de bonne volonté, renseignent les saintes écritures.

Après plusieurs mois passés au CHIP, Joël Irenge en compagnie de sa sœur garde malade ont regagné Bukavu, par le régulier CAA, sourire aux lèvres d’avoir retrouvé sa jambe.

Pius Romain Rolland