Session de septembre 2023 : Modeste Bahati demande au Gouvernement de déposer la loi rectificative de finances pour corriger les écarts budgétaires constatés

Le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo a ouvert la session de septembre 2023, conformément aux dispositions des articles 115 de la Constitution et 82 du Règlement intérieur du Sénat. Au moment où s’ouvre cette session, le monde entier célèbre ” la Journée internationale de la démocratie”, décrétée par l’Organisation des Nations Unies.

Cette Décision des Nations Unies pose les principes de la démocratie et définit les éléments et les fonctions d’un gouvernement démocratique. « Notre jeune démocratie doit s’approprier les valeurs qui sont prônées par cette décision, à savoir les Parlements pour la planète, en mettant l’accent sur des élections libres et régulières, une justice indépendante, la protection des droits de l’homme, l’égalité des sexes et la non-discrimination, une société civile active, des partis politiques agissants et des médias libres », dit-il, avant d’émettre le vœu que cette Journée contribuer à une meilleure prise de conscience pour soutenir des actions en faveur du climat, thème de cette journée.
A l’en croire, la présente Session qui se veut essentiellement budgétaire fait obligation au Gouvernement de déposer au Bureau de l’Assemblée nationale le projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2024, au plus tard le 15 septembre 2023, en conformité des dispositions de l’article 126, alinéa 3, de la Constitution.
« C’est pour moi l’occasion de faire appel au bon sens du Gouvernement pour que ce Budget, qui est le dernier de notre mandature, nous parvienne dans un délai raisonnable. Ce qui permettrait à l’Assemblée nationale et surtout au Sénat d’avoir le temps nécessaire pour son examen et pouvoir y intégrer tous les agrégats macroéconomiques permettant au Gouvernement d’avoir les moyens nécessaires pour bien exécuter son programme », martèle Modeste Bahati.
Pour rappel, le Budget du pouvoir central pour l’exercice 2023 était présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 32.456,8 milliards de FC (16,1 milliards d’USD), soit un taux d’accroissement de 45,9% par rapport à la Loi de finances pour l’exercice 2022 chiffrée à 22.253,0 milliards de FC (10,7milliards d’USD).
Force est de constater que, à mi-parcours, les résultats attendus n’ont pas été atteints.
« C’est ainsi que j’invite le Gouvernement à utiliser le mécanisme constitutionnel de dépôt de la Loi rectificative de finances pour corriger les écarts budgétaires, conformément à la Loi relative aux finances publiques », insiste-t-il.
Par ailleurs, pour éviter l’amenuisement continu du pouvoir d’achat de la population, je souhaite que le budget 2024 soit adopté en tenant compte de la conjoncture économique dont les tendances inflationnistes auront sensiblement accru et le taux de change du franc congolais au-delà des prévisions face aux monnaies étrangères.
Aussi, la prise en compte des recommandations formulées par le Sénat contenues dans le rapport des vacances parlementaires pour la période du 16 décembre 2022 au 14 mars 2023 mérite-t-elle une attention particulière de la part du Gouvernement. Pour rendre notre économie plus résiliente, notamment en diversifiant ses sources de recettes.




Au Palais du peuple : Guy Loando participe à l’ouverture de la session parlementaire

Me Guy Loando Mboyo, ministre d’État chargé de l’Aménagement du territoire, a participé à la session parlementaire inaugurale du vendredi 15 septembre 2023.

Dans la suite du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, Guy Loando Mboyo a pris part aux séances du Sénat et de l’Assemblée nationale.
Les présidents des deux chambres parlementaires ont rappelé le principal objectif de cette nouvelle session, qui se concentrera principalement sur le budget de l’État. Ils ont également exprimé leur souhait d’élections législatives et présidentielles libres, transparentes et inclusives.




Mission de paix : le cardinal Zuppi se rendra à Moscou

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a exprimé la volonté de la Russie de rencontrer l’envoyé du pape pour la paix en Ukraine, le cardinal Matteo Zuppi, « pour discuter de la crise ukrainienne », indique l’agence russe TASS ce vendredi 15 septembre 2023.

Cette déclaration a été faite lors d’une table ronde sur le règlement de la crise ukrainienne. « Le Vatican poursuit ses efforts, a dit Lavrov. L’envoyé papal reviendra bientôt [en Russie]. Nous sommes prêts à rencontrer tout le monde et à parler avec tout le monde », a-t-il déclaré.

Lavrov a rappelé que la Russie avait tenu des réunions sur l’Ukraine avec des représentants de la Turquie, « qui a également des idées différentes ». « Nous apprécions les efforts non publics des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite, en premier lieu, pour organiser l’échange de prisonniers de guerre », a-t-il ajouté.

Rappelons que le cardinal Zuppi a déjà visité Moscou en juin dernier. Il a été reçu à deux reprises par le conseiller en politique étrangère du Kremlin, Youri Ouchakov (le 28 et le 30 juin). Le cardinal a également rencontré Maria Lvova-Belova, commissaire russe aux droits de l’enfant. Le 29 juin, le patriarche Kirill a reçu en audience l’envoyé du pape accompagné de membres de la délégation vaticane.

Du 13 au 15 septembre 2023, le cardinal Zuppi a été en Chine ou il avait rencontré Li Hui, le représentant spécial du gouvernement chinois pour les Affaires eurasiennes. Cette visite, indique un communiqué du Saint-Siège publié le 12 septembre, « constitue une étape supplémentaire dans la mission souhaitée par le pape de soutenir les initiatives humanitaires et la recherche des voies qui peuvent mener à une paix ju

ste. »




Belgique : le pape François reçoit le roi Philippe

Le pape François a reçu le roi Philippe de Belgique et la reine Mathilde, jeudi 14 septembre 2023, au Palais apostolique du Vatican. L’entretien s’est tenu pendant vingt minutes entre 10h40 et 11h. Le roi et la reine ont ensuite rencontré Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les Relations avec les États et les organisations internationales, indique un communiqué du Saint-Siège.
« Au cours des entretiens cordiaux qui se sont déroulés à la Secrétairerie d’État, lit-on, les participants se sont félicité des bonnes relations entre le Saint-Siège et la Belgique, tout en soulignant le rôle de la foi chrétienne et de l’Église catholique. »
Les deux parties ont abordé « des questions d’intérêt commun et quelques sujets internationaux » : « en particulier l’Afrique et la guerre en Ukraine, ainsi que l’engagement en faveur de la paix entre les peuples ».
Lors du traditionnel échange de cadeaux, le pape François a donné au couple royal un bas-relief en bronze représentant un détail de la porte centrale de la basilique Saint-Pierre. Il a également offert son message pour la Journée mondiale de la paix, un livre sur la « Statio Orbis » du 27 mars 2020 – la prière pour demander la fin de la pandémie -, le volume sur l’Appartement pontifical pour les audiences, édité par la préfecture de la Maison pontificale, ainsi que d’autres ouvrages.
Le roi et la reine de Belgique ont offert au pape François une œuvre de la céramiste belge Françoise Minne qui représente le Bon Pasteur.
Le palais royal belge précise que « les souverains ont été reçus en audience privée », « ce qui signifie qu’il s’agissait d’un tête-à-tête sans conseillers », indique RTBF. « Le contenu des échanges reste inconnu, mais des sujets d’actualité auraient été abordés, comme le Congo – où le pape s’est rendu début 2023 -, la guerre en Ukraine ou encore le nouvel archevêque belge. »
Le roi Philippe a remis une invitation au pape à se rendre en Belgique à l’occasion du 600e anniversaire des universités catholiques de Louvain (KUL-UCLouvain) lors de l’année académique 2024-2025.




Stratégie de développement de l’habitat et de l’urbanisme en Rdc : Pius Muabilu et le DG de Shelter Afrique signent un protocole d’accord

M. Pius Muabilu Mbayu Mukala, ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat continue à se couper en mille morceaux, suivant la vision claire du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour relever multiples défis auxquels son secteur est confronté. Que des innovations savantes, de sa part, et des efforts louables dans lesquels le Warrior est résolument engagé afin de gagner le pari.

Ce vendredi 15 septembre 2023, le patron des villes de la RDC et le Directeur général de Shelter Afrique ont procédé à la signature d’un protocole d’accord portant stratégie de développement et de l’urbanisme en faveur de la RD Congo. Pius Muabilu Mbayu Mukala et Thierno Habib Hann ont tour à tour souligné la volonté manifeste du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a fait de la problématique du développement urbain et du développement de l’habitat social et abordable l’un des challenges les plus importants de sa gouvernance.

“C’est un pari gagné, pas pour moi, mais pour le président de la République qui a fait du développement urbain et du développement de l’habitat social et abordable son challenge, un des challenges les plus importants de sa gouvernance ou de son mandat. Je suis très content, et je l’en félicite. Maintenant que nous avons signé cet accord, je crois que nous allons être plus pragmatiques, pour que toutes les volontés exprimées puissent se mettre en marche.

Shelter est une institution financière internationale, créée par les pères de l’indépendance à Lusaka, il y a 40, 45 ans, pour accompagner nos pays dans le cadre du développement urbain et de la construction des logements sociaux, des logements abordables. Pour arriver à ce stade, il nous a fallu des réformes, un parcours de combattant.

On a fait des reformes extrêmement importantes. On a signé cet accord qui va nous aider à mettre en pratique les choses sérieuses. C’est à la fois un plaisir et une grande joie pour moi, pour le gouvernement de la République, pour notre pays et pour le président de la République. Nous avons attendu ce moment depuis longtemps. Shelter-Afrique accompagne beaucoup de pays dans la construction des logements décents. Nous sommes depuis l’année dernière membre du conseil d’administration. Le souhait du président de la République, c’est de pouvoir renforcer notre partenariat dans cette institution afin que le Congo soit vraiment représenté”, a laissé entendre le Warrior Pius Muabilu.

Pour sa part, le Directeur général de Shelter Afrique qui a également martelé sur l’importance de cette feuille de route, a exprimé sa profonde gratitude aux autorités de la RD Congo pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé, durant les trois jours de sa mission officielle, mais aussi a-t-il admiré l’importance que les autorités congolaises accordent à la préoccupation de la révolution de l’habitat et de l’urbanisme.

“Nous sommes contents et très fiers d’avoir cette première signature. Nous remercions le peuple de la République démocratique du Congo. Aussi nos salutations les plus sincères au chef de l’Etat qui a permis au ministère de réussir beaucoup de réformes que le ministère a lancées. Nous avons sur le terrain les institutions qui ont été créées, le Fonhab, l’Acoprim et aussi le Guichet unique, toutes ces institutions vont vraiment faciliter l’accès au logement abordable pour les populations de la République démocratique du Congo, et Shelter-Afrique est là en tant qu’institution de financement, une banque de développement qui va assister la République démocratique du Congo à atteindre ses objectifs en termes d’accès aux logements économiques, sociaux, et abordables”, a-t-il fait savoir.

Le Guinéen Thierno Habib Hann a de manière particulière jetée les fleurs sur le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala dont le leadership porte énormément des résultats escomptés en faveur du pays du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

“Ç’a été vraiment une visite très réussie. Et nous remercions la République démocratique du Congo, au travers son Excellence Monsieur le ministre d’Etat de l’Habitat et de l’Urbanisme, qui nous a bien convié à cette visite. Et la mission s’est couronnée d’un succès puisque nous avons réussi à sortir un protocole d’accord de collaboration avec une feuille de route qui va nous permettre de déployer une stratégie de développement de l’habitat et de l’urbanisme pour les populations de la République démocratique du Congo, collaboration avec mon institution Shelter Afrique dont je suis le Directeur général depuis le mois de janvier”, a le numéro 1 de Shelter-Afrique.




Au Palais Royal de Rabat : Le Roi Mohammed VI préside une réunion de travail consacrée à l’activation du programme d’urgence pour le relogement des sinistrés

“Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé ce jour 14 Septembre 2023 au Palais Royal de Rabat, une réunion de travail consacrée à l’activation du programme d’urgence pour le relogement des sinistrés et la prise en charge des catégories les plus affectées par le séisme d’Al Haouz, qui a fait l’objet d’Instructions Royales lors de la séance du travail présidée par le Souverain le 9 septembre 2023.

Cette réunion intervient dans le prolongement de la succession de mesures ordonnées par le Souverain, visant à mobiliser tous les moyens, avec la célérité et l’efficacité nécessaires, pour venir en aide aux familles et citoyens sinistrés et notamment pour déployer dans les plus brefs délais les mesures de réhabilitation et de reconstruction, dans les localités touchées par cette catastrophe naturelle d’une ampleur sans précédent.

Cette première version du programme de relogement ainsi présentée devant le Souverain, et qui a été préparée par la commission interministérielle mise en place sur Hautes Instructions Royales, porte sur environ 50.000 logements totalement ou partiellement effondrés, au niveau des cinq provinces touchées.

Il consiste, d’une part, en des actions d’urgence de relogement provisoire, notamment à travers des formules adaptées d’hébergement sur place et dans des structures conçues pour résister au froid et aux intempéries ; ou dans des sites d’accueil aménagés avec toutes les commodités nécessaires. D’autre part, l’État va octroyer une aide d’urgence de 30.000 dirhams aux ménages concernés.

A cet égard, le Souverain a attiré l’attention des autorités compétentes sur le caractère extrêmement prioritaire de l’opération de relogement, qui doit s’effectuer dans les conditions nécessaires d’équité et d’écoute permanente des besoins des populations concernées.

Le programme consiste, d’autre part, en des actions immédiates de reconstruction, à déployer après les opérations préalables d’expertise et les travaux de préparation et de stabilisation des terrains. Il est prévu à cet effet, une aide financière directe de 140.000 dirhams pour les logements totalement effondrés et de 80.000 dirhams pour couvrir les travaux de réhabilitation des habitations partiellement effondrées.

Aussi, Sa Majesté le Roi a insisté sur la nécessité que l’opération de reconstruction soit menée sur la base d’un cahier des charges et sous une supervision technique et architecturale en harmonie avec le patrimoine de la région et qui respecte ses caractéristiques architecturales uniques.

Par ailleurs et au cours de cette même séance de travail, Sa Majesté le Roi a réitéré ses Hautes Instructions pour que la réponse soit forte, rapide et volontariste tout en respectant la dignité des populations, leurs us et coutumes et leur patrimoine. Les mesures devront non seulement œuvrer à réparer les dégâts du séisme, mais également à lancer un programme réfléchi, intégré et ambitieux pour la reconstruction et la mise à niveau générale des régions touchées, aussi bien en termes de renforcement des infrastructures que de rehaussement de la qualité des services publics.

Ce programme aux dimensions multiples mobilisera principalement les moyens financiers propres de l’Etat et des organismes publics, et sera également ouvert aux contributions provenant des acteurs privés et associatifs, ainsi que des pays frères et amis qui le souhaiteraient et auxquels Sa Majesté le Roi renouvelle, à cette occasion, les remerciements les plus sincères du Royaume du Maroc.

Lors de cette réunion, Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a également évoqué un sujet tout aussi prioritaire et crucial qui est la prise en charge immédiate des enfants orphelins qui se retrouvent aujourd’hui sans famille ni ressources. Le Souverain a demandé à ce que ces enfants soient recensés et octroyés le statut de pupille de la nation.

Aussi, afin de les sortir de cette situation de détresse et de les protéger de tous les risques et de toutes les formes de fragilité auxquels ils peuvent être malheureusement exposées après une catastrophe naturelle, Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a ordonné au gouvernement de mettre dans le circuit d’adoption, et dans les plus brefs délais, le projet de loi nécessaire à cet effet.

Au travers de la vision et de l’action de son Souverain, le Maroc démontre, encore une fois, la capacité de résilience qui le caractérise et qui lui permet de faire face aux épreuves et aux défis avec force, sagesse et détermination et ce grâce à la force de ses institutions et à la solidarité et à la générosité de son peuple.

Ont pris part à cette réunion de travail, le Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, le Conseiller de SM le Roi, M. Fouad Ali El Himma, le ministre de l’Intérieur, M. Abdelouafi Laftit, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, M. Ahmed Toufiq, la ministre de l’Economie et des Finances, Mme Nadia Fettah, la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Mme Fatima Ezzahra El Mansouri, le ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, M. Faouzi Lekjaa, ainsi que le Général de Corps d’armée, Mohammed Berrid, Inspecteur général des FAR et Commandant la Zone sud”.




Coopération Rdc-Belgique : Sama Lukonde et Roxane de Birderling abordent plusieurs questions d’intérêt commun

L’ambassadrice du Royaume de Belgique en République démocratique du Congo a été reçue, ce jeudi 14 septembre 2023 à la Primature, par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

Les grandes questions relatives à l’état des relations bilatérales entre les deux pays, l’état d’avancement des grands projets de la coopération belgo-congolaise et des questions des relations multilatérales dans le cadre de l’Union européenne, la situation de l’Est du pays ainsi que l’avenir de la Monusco en RDC, toutes ces questions ont été abordées par les deux personnalités.

« Je viens en RDC, ça fait juste un mois que je suis là. J’ai présenté mes lettres de créance au Chef de l’État le 31 août. Et donc, maintenant, j’entame ma série de visites de courtoisie auprès des membres du Gouvernement. C’est donc logique de voir aussi d’abord le Premier Ministre, d’avoir un échange avec lui pour élaborer et discuter avec lui de tous les aspects de notre très large et riche partenariat entre la RDC et la Belgique. Alors, on a parlé évidemment de notre programme de coopération qui est très large et qui a été relancé pour cinq ans, qui est très ambitieux dans une série de domaines. On a parlé des questions culturelles aussi et de restitution. Je crois que c’est un thème qui est très cher pour le Premier Ministre.

On a parlé bien sûr aussi de la coopération militaire que la Belgique a reprise résolument aux côtés de la RDC et aussi maintenant avec un appui européen, de la facilité européenne de paix. Donc, tout ça, ce sont vraiment tous des domaines de coopération bilatérale qui sont importants. Bien sûr, on a aussi parlé de la situation dans l’est du pays. De grandes difficultés auxquelles le pays fait face en ce moment, mais aussi du soutien que la Belgique apporte à la RDC pour essayer de sensibiliser sur la situation dramatique au niveau humanitaire et au niveau sécuritaire. Ce sont tous des sujets sur lesquels on échange beaucoup pour voir comment essayer ensemble de trouver des solutions, soutenir aussi les processus régionaux qui sont en cours, le processus de Nairobi. On sait que le Premier Ministre a récemment voyagé.

Il est aussi très bien informé sur tous ces échanges avec les pays de la région. On sait aussi que le Président va se rendre à News York. News York, c’est l’Assemblée générale et le segment haut niveau. C’est vraiment le moment où le pays peut s’adresser à la communauté internationale, au monde entier pour faire connaître ses préoccupations et aussi défendre ses intérêts. Donc, c’est vraiment un moment crucial pour défendre ces questions. On sait qu’il y a aussi l’avenir de la Monusco avec la volonté d’un retrait progressif mais quand même organisé pour ne pas créer des vides. Sur toutes ces questions-là, on a échangé très franchement et cordialement avec le Premier Ministre”, a dit la diplomate belge.

En outre, Roxane de Birderling se dit impressionnée par la volonté du Premier Ministre lors de leur échange. Elle affirme avoir été face à un homme bien informé des éléments importants de notre relation bilatérale, avec qui ils ont échangé très franchement, très ouvertement sur toutes les questions qui les intéressent.

« J’étais très impressionnée parce qu’aujourd’hui, était une longue journée. Aujourd’hui, il y avait aussi la prestation de serment des nouveaux magistrats. On sait que le secteur de la justice, c’est aussi un secteur crucial pour amener la stabilité, amener vraiment les réformes. Tout passe par la justice. Et donc, c’était un pas important. Je crois que le Premier Ministre tenant aussi à être aux côtés du Président pour ça et malgré cette longue journée, mais il m’a l’air vraiment très bien informé des éléments importants de notre relation bilatérale. Je crois qu’on a vraiment abordé, j’espère, d’un long dialogue. Et le Premier Ministre m’a aussi fait part de la volonté d’échanger très franchement, très ouvertement sur toutes les questions qui nous intéressent, qui nous sont importantes pour continuer ce dialogue franc entre nos deux pays “, a souligné Roxane de Birderling, ambassadrice du Royaume de Belgique en RDC.




Assemblée nationale : Sama Lukonde dépose le budget pour l’exercice 2023 chiffré à 32.457 milliards de Francs congolais

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, vient de déposer, ce 15 septembre 2023, à l’Assemblée nationale, le projet de Loi des finances 2024 évalué à 40.463 milliards de francs congolais, soit un accroissement de 24,7 par rapport au budget de l’exercice 2023 chiffré à 32.457 milliards de francs congolais.

Depuis son avènement à la tête du Gouvernement de la République, sous la mandature du Président Félix Tshisekedi, le Premier Ministre Sama Lukonde a instauré et pérennisé la culture de l’excellence consistant à respecter les prescrits de l’article 126, alinéa 3 de la Constitution de la RDC qui consacre le dépôt du projet de la Loi des Finances au plus tard le 15 septembre. C’est chose faite, le Gouvernement Sama Lukonde a encore observé cette règle.

En présence des membres du Bureau de l’Assemblée nationale avec à leur tête le Président Christophe Mboso et de quelques membres de l’exécutif national, le Premier ministre a déposé tous les documents accompagnants le Projet de Budget 2024.

Ce projet de Loi des finances 2024 contient un Budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 40.463 milliards de francs congolais.

Pour avoir déposé ce projet de Loi des finances dans le délai fixé par la Constitution, le Premier Ministre Sama Lukonde et tout son Gouvernement ont reçu les félicitations du Président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso qui n’a pas manqué de rappeler que cette session parlementaire qui s’est ouverte, ce jour, est essentiellement budgétaire.

Se confiant à la presse, le chef du Gouvernement a retracé les grandes lignes du projet de budget 2024, avec les principales priorités.

“Je voudrais d’abord ici mentionner que c’est une obligation constitutionnelle. C’est l’article 126, alinéa 3 qui demande au gouvernement de la République de déposer le projet de budget au plus tard le 15 septembre de l’année. Et dans ce cas précis, trois rendez-vous pris par le Gouvernement que je dirige, 15 septembre 2021, 15 septembre 2022 et aujourd’hui 15 septembre 2023. Nous venons de présenter le budget dans le respect de la Constitution. Ici, je voudrais revenir sur les priorités qui nous ont toujours été assignées par son Excellence Monsieur le Président de la République en ce qui concerne ces questions budgétaires. Et là, nous devons plus mettre un accent sur les attentes de la population. Nous avons le secteur de la Défense qui, lui, sans cesse demande à ce que nous puissions lui allouer le plus de moyens possible par rapport aux Fonds du secteur de la Défense et même sur la question des obligations que nous avons par rapport au nouveau cadre que nous avons. Vous savez que nous avons pris un engagement pour la force de la réserve de la Défense. Et donc, tout cela est pris en compte. À côté de cela, nous avons deux autres secteurs qui viennent immédiatement après : la question de la gratuité de l’enseignement qui doit se poursuivre, qui a déjà porté des fruits et qui pourrait justement demander à ce que nous puissions mettre encore plus de moyens. C’était près de 6 millions d’élèves qui ont bénéficié de cette gratuité. Au niveau de la santé, notre troisième priorité, nous avons voulu aussi rencontrer cette question de la couverture santé universelle avec cette innovation sur la gratuité de la maternité et le suivi post-accouchement. Et donc, nous avons alloué suffisamment de moyens pour suivre ce programme qui est aussi une obligation comme celle de la gratuité de l’enseignement”, a déclaré le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

Poursuite du PDL-145 territoires

La poursuite des réformes, notamment la mise en œuvre du PDL-145 territoires, est aussi de mise à travers le Projet de Budget 2024.

“Le reste des moyens, c’est par rapport à ces engagements relatifs aux différentes réformes. La diversification de notre économie avec plus de moyens à l’agriculture, à la pêche et l’élevage, avec les nouvelles zones économiques spéciales et garder un accent sur les infrastructures. Vous savez que nous sommes très engagés sur le programme de développement local des 145 territoires et tous les jours, avec les assignations précises sur les routes de desserte agricole avec le ministère de Développement rural. Nous avons la garantie d’avoir plus de moyens dans ces investissements. On parle de 54% en plus par rapport aux investissements. Nous voulons aussi nous assurer que dans les autres secteurs des réformes dans lesquelles nous sommes lancés, notamment la modernisation de notre administration publique, tous les jours, nous devons avoir plus d’inclusion salariale, l’amélioration des conditions salariales de nos fonctionnaires publics et aussi cette poursuite qui se fait pour la maîtrise de la masse salariale”, a-t-il ajouté.

Un signal fort dans la diversification de l’économie, le projet de Budget 2024 réserve une part importante à la recherche scientifique.

“Nous n’oublions pas que nous avions aussi reçu les instructions directes de son Excellence Monsieur le Président de la République en ce qui concerne le secteur de la Recherche scientifique. Là aussi, pour procéder à la diversification de l’économie et nous permettre d’avoir de plus en plus des produits congolais, nous devons mettre un accent sur la Recherche scientifique avec 3% de budget alloués à ce secteur. Voilà les grandes lignes. Il faut rappeler que dans le cadre des obligations que nous avons prises vis-à-vis de l’Assemblée nationale, concernant le Budget programme, nous avons sept ministères sectoriels qui, eux, vont déjà expérimenter cette approche de budget programme parmi lesquels l’Enseignement supérieur, la Défense, l’Agriculture, le Développement rural, la Santé etc.”, a souligné le Chef du Gouvernement.

Enfin, le projet de Budget 2024 n’a pas omis le processus électoral auquel des fonds importants sont alloués.

“Nous gardons aussi un œil sur la poursuite du processus électoral. Parce que nous souhaitons qu’il soit le plus complet possible. Nous allons avoir les législatives nationales, la présidentielle et les provinciales et une partie des élections locales. Nous allons garantir que pour le début de l’année prochaine, étant donné que c’était une demande de la CENI, que nous puissions avoir aussi les fonds à allouer sur la poursuite du processus électoral, d’abord au niveau local, mais aussi au niveau sénatorial”, a conclu Premier Ministre Sama Lukonde Kyenge.




En mission en Rdc : Une délégation du FMI salue les réformes initiées par Vital Kamerhe

M. Vital Kamerhe, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale qu’accompagnait la Ministre d’État en charge du Plan Judith Suminwa, a échangé ce mardi 12 septembre, dans son cabinet de travail avec une mission du Fond Monétaire International (FMI). Il s’agit d’une mission technique de collecte des données en perspective de la cinquième revue du FMI.

Les échanges entre les deux parties ont porté notamment sur les avancées enregistrées et les défis dans le secteur pétrolier et des produits alimentaires. Concernant le secteur pétrolier, il a été noté que le prix moyens frontières ont connu une flambée de 25 % depuis mai 2023. Ce qui devrait logiquement impacter les prix à la pompe.

« Nous sommes en pleine période électorale et la guerre en Ukraine. Des augmentations doivent être opérées avec beaucoup de prudence. », a fait remarquer Vital Kamerhe. Le taux de change qui est l’un des facteurs qui entrent en compte dans la structure des prix des produits pétroliers a connu aussi une flambée considérable avec une dépréciation de 25% du franc congolais face au dollar américain.

Le gouvernement a donc maintenu le système de subvention des prix des produits pétroliers, en versant des pertes et manque à gagner aux sociétés pétrolières.

A en croire le Vice-Premier Ministre, Ministre l’Économie Nationale, un litre d’essence qui se vendrait logiquement à 4900 francs congolais, s’achète actuellement à 2995 francs congolais, grâce aux efforts du gouvernement qui visent à protéger le pouvoir d’achat des consommateurs.

Et parmi les réformes entreprises dans ce secteur, le Vice-Premier Ministre Vital Kamerhe a évoqué l’audit des structures des prix des produits pétroliers. D’après lui, le rapport d’audit a permis beaucoup d’évolution dans le calcul des pertes et manques gagner.

Concernant les pertes et manque à gagner, un arrêté interministériel a été signé entre les Ministères de l’Économie, des Hydrocarbures et des Finances sur un montage financier au niveau des banques et qui devrait permettre le paiement de 220 millions aux sociétés pétrolières et à la longue, apurer toutes les dettes du gouvernement envers ces dernières.

Et pour répondre à l’une des recommandations du Fond Monétaire International, le gouvernement a procédé à la publication mensuelle de la vérité des prix des produits pétroliers. Vital Kamerhe a par ailleurs annoncé une mission auprès des entreprises minières qui ont indûment bénéficié des subventions du gouvernement.

Concernant les prix des produits alimentaires, la flambée est de l’ordre de 13% de janvier à août 2023. Cette situation est dûe notamment à la dépréciation du franc congolais sur le marché de change.

Vital Kamerhe a noté que plusieurs réformes sont envisagées au niveau du gouvernement pour changer la donne. Il s’agit notamment de la diversification de l’économie nationale.

Le Chef de mission du FMI Calixte Ahokpossi qui a reçu du patron de l’économie nationale toutes les lumières à ses préoccupations a encouragé les différentes réformes amorcées pour le développement du secteur économique en RDC.




7ème conférence minsterielle « Korea-Africa economic cooperation (KOAFEC) » : Vital Kamerhe présente les opportunités qu’offre la Rdc, pays solution

M. Vital Kamerhe, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale prend part à la 7ème Conférence Ministérielle Korea-Africa Economic Cooperation. Ces assises qui se tiennent depuis le 12 septembre à Busan, en Corée du Sud ont pour thème : « Embrasser un avenir durable, Transition Énergétique juste et Transformation Agricole en Afrique »,

Ce forum réunit des Ministres, des organisations non gouvernementales, le secteur privé, le milieu universitaire et les médias ainsi que des délégations venues de toute l’Afrique. Les participants discutent des partenariats mutuellement bénéfiques et la coopération entre la Corée du Sud et l’Afrique. Ils passent aussi en revue les différents défis auxquels les parties prenantes sont confrontées, notamment en matière de financement des projets de développement, de la transformation énergétique, mais aussi de la transformation agricole pour améliorer les conditions de vie des populations africaines.

Ce jeudi 14 septembre, la session a été consacrée notamment à la République Démocratique du Congo. Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe a fait une présentation magistrale devant les décideurs coréens et les entreprises coréennes du secteur public et privé en présence de plusieurs délégations africaines.

Le Patron de l’Économie Nationale a, dans son speech, présenté la République Démocratique du Congo comme un pays solution par rapport aux défis majeurs auxquels fait face, non seulement le continent africain mais le monde. Du haut de cette tribune internationale, Vital Kamerhe a rappelé à la face du monde les opportunités géologiques, environnementales, géographiques, hydrographiques et démographiques qu’offre ce géant au cœur de l’Afrique.

« La République Démocratique du Congo, qualifiée à juste titre de « pays solution », se présente avec humilité et conviction à cette conférence pour articuler quelques pistes de solutions pour réussir la transformation agricole et la transition énergétique, en s’appuyant sur son potentiel énergétique, minier, environnemental ainsi que sur son sol fertile. La RDC s’appuiera également sa position géostratégique au cœur de l’Afrique pour offrir au monde, en général, et aux entreprises sud-coréennes, en particulier, les solutions évoquées ci-dessus »

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale a vanté le potentiel minier de la RDC. Il a tenu à préciser qu’en 2022, la RDC a produit 145.000 tonnes de cobalt, se positionnant ainsi à la première place mondiale, et 2.380.000 tonnes de cuivre devenant ainsi le deuxième pays exportateur et 3ème producteur mondial de ce minerai , aujourd’hui très apprivoisé dans l’industrie énergétique. A cela s’ajoute l’or, le diamant, le coltan, le niobium, le lithium et le nickel qui constituent des produits stratégiques utilisés dans la fabrication des batteries pour les voitures électriques ainsi que dans la technologie de pointe.

Il a rappelé que la RDC, s’étendant sur une superficie de 2.345.310 Km2, est un pays aux dimensions continentales, entourée de 9 pays voisins, avec une population à majorité jeune. Elle se situe donc au point de jonction pour atteindre les marchés de l’Afrique Australe, de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique de l’Est.

« Mon pays est aussi membre de plusieurs organisations économiques régionales africaines, à savoir la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), le Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA), la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) et la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF). »

Quant aux défis de l’énergie propre et renouvelable, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie National Vital Kamerhe a fait savoir que la RDC dispose également d’un potentiel de 100 milles MW d’énergie hydroélectrique dont 44 milles MW se trouve dans le seul site d’Inga, proche de l’embouchure du fleuve Congo. Un potentiel conjugué avec l’exploitation du cobalt, du lithium et du nickel, permettra la diminution sensible de l’usage de l’énergie fossile, l’une des causes du réchauffement climatique.

Le Vice-Premier n’a pas manqué de rappeler que sous le leadership du Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la RDC a progressé suffisamment dans l’amélioration du climat des affaires en simplifiant davantage les procédures administratives pour la création des entreprises et en diversifiant son économie dans le but de vaincre la pauvreté et les inégalités sociales. C’est dans ce cadre qu’il a évoqué le potentiel agricole qu’offre la RDC, capable de nourrir plus de 2 milliards d’habitants en exploitant ses 80 millions de terres arables de manière efficiente.

Le Patron de l’Économie Nationale a rappelé qu’avec 53% d’eau douce d’Afrique, République Démocratique du Congo est aussi un pays réponse dans la guerre de l’eau dans le monde, une richesse qui implique une autre avec son potentiel halieutique estimé à plus de 700 mille tonnes/an sur plusieurs lacs et rivières.

Il sied de savoir qu’en vue d’accélérer la diversification de son économie, la RDC a opté pour la création, d’une part, des Zones Économiques Spéciales et, d’autre part, des parcs agro-industriels, où les investisseurs bénéficieront des facilités fiscales et douanières particulières. La réussite de ces stratégies de développement agricole nécessite des investissements importants dans les énergies renouvelables et dans les infrastructures ferroviaires, fluviales et routières, a reconnu Vital Kamerhe.

Devant les décideurs coréens et les entreprises du secteur public et privé coréennes, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe a appelé les pays africains à adopter une stratégie commune en tant que continent solution :

« Je me permets de lancer ici un appel à mes frères africains : en ce moment de lutte contre le changement climatique, l’Afrique, notre continent, partie prenante à la solution, doit adopter une stratégie commune, qui tient compte de ses besoins pour un développement durable en ce temps de mondialisation pour cesser de jouer le rôle peu honorable d’exportatrice des matières premières à l’état brut. Elle doit aussi concrétiser le projet de la zone africaine de libre-échange, ZLECAF», a-t-il dit.

Ce forum se poursuit jusqu’au vendredi 15 septembre. Parmi d’autres sessions, il y aura des échanges visant à promouvoir l’apprentissage entre pairs et le dialogue axé sur les solutions pour une croissance économique durable en Afrique. Les participants devraient se s’inspirer du modèle coréen en matière de lutte contre la pauvreté afin de relever les défis identifiés. La Corée du Sud est l’un de rares pays à passer d’un pays moins avancé à un pays très avancé jusqu’à se retrouver sur la liste des pays du G20.