Justice : Jean-Marc Kabund condamné à 7 ans de prison ferme (Arrêt)

L’ancien premier vice-président de l’assemblée nationale Jean-Marc Kabund écope d’une peindre de 7 ans soit 84 mois de servitude pénale principale.

Le verdict de la cour de cassation est tombé ce mercredi 13 Septembre à travers un arrêt.

Il a été condamné pour propagation de faux bruits, les outrages aux corps constitués ainsi que l’offense au chef de l’État.

Du côté des avocats de Jean-Marc Kabund, on conteste cette condamnation et dénoncent ce qu’ils considèrent comme une parodie de justice.

 

Derick Katola




Messe en mémoire de Pierre Pay Pay: Julien Paluku parle de la perte d’une icône

Les qualités exceptionnelles de feu Pierre Pay Pay Wa Sykasighe communément appelé “P3”, ancien Gouverneur de la Banque Centrale du Congo [BCC] et plusieurs fois ministre sous le régime de Mobutu ont été ventées ce lundi par le Cardinal Fridolin Ambongo dans son eucharistie lors de la messe ce lundi en la cathédrale Notre-Dame de Kinshasa en mémoire de cet illustre disparu.

Pour l’archevêque de Kinshasa, l’Economiste et Politicien Pierre Pay Pay Wa Sykasighe fut un homme petrie de compétence, magnanime, gestionnaire professionnel, patriote ….

 

Présent à cette messe d’adieux, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya très consterné a quant lui parlé de la perte d’une icône, car le Patriarche Pierre Pay Pay Wa Sykasighe, ancien Gouverneur de la Centrale du Zaïre- BCZ, ministre de l’Economie nationale, et de l’ Industrie et Commerce Extérieur sous le regime Mobutu a beaucoup contribué pour le développement de la République Démocratique, et ce, dans différents domaines à travers les provinces dont le grand Kivu.

La bonne manière de pleurer cet grand homme d’Etat est de pérenniser ses œuvres, a conclu le ministre Julien Paluku Kahongya.

 

Singalons que plusieurs hautes personnalités du pays dont le Président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, les membres du Gouvernement,les parlementaires, l’ancien Premier Ministre, Léon Kengo Wa Dondo, quelques leaders de l’opposition, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo et les anciens anciens Gouverneurs de la BCC ont rendu hommage à Pierre Pay Pay.




Démocratie ou développement: Rdc, pourquoi 900 partis politiques ?

Avant avril 1990, le Zaïre de Mobutu ne comptait qu’un seul parti politique : Le Mouvement Populaire de la Révolution ( MPR) parti-Etat. Tous les Zaïrois y étaient membres d’office. Vouloir ou pas. Et cela jusqu’à ce fameux 24 avril 1990. Ce jour qui a vu le pays s’ouvrir au multipartisme d’abord à trois puis intégral. Les femmes pouvaient à nouveau porter les pantalons et les hommes ont recouvré le droit de porter la cravate. Ce jour-là que certains ont surnommé : comprenez mon émotion, restera à jamais gravé dans l’histoire politique de ce grand et beau pays devenu la République Démocratique du Congo. Et de fil en aiguille, les partis politiques se sont mis à se multiplier. Mais personne alors personne ne pouvait prophétiser sur le fait qu’ils atteindraient ce chiffre vertigineux de 900 aujourd’hui. Dans les années passées, tout le monde connaissait l’existence du MNC de Lumumba, MPR, UDPS, PALU, IDI,….et autres grands partis qui symbolisaient des idéologies bien distinctes.

La nouvelle vague.

Depuis 20 ans, le peuple congolais assiste à une production effrénée et sans justification des partis politiques, les uns plus confus que les autres. Ils naissent et parfois disparaissent sans crier gare. Sans idéologie, sans siège, sans assise sociale, sans projet de société, ….seuls les documents du ministère de l’Intérieur justifient leur existence. Ces petits partis de malette qui ne sont composés que du père, de la mère et des enfants viennent fausser le jeu démocratique. Ils se mêlent au partage du pouvoir et parfois gagnent des gros morceaux du bifteck. Tout le monde en RDC veut avoir son parti politique, se faire appeler président et se mêler à la lutte pour la conquête du pouvoir. L’égoïsme est simplement à la base de ce désordre.

Pourquoi la classe dirigeante à travers l’Assemblée ou le ministère de l’Intérieur n’a pas le courage d’arrêter cette multiplicité éhontée de partis politiques ? Si les entreprises étaient créées en RDC avec le même zèle, le chômage n’y existerait plus. Y a plus un autre travail que la création des partis politiques. La jeunesse sans emplois passe le plus clair de son temps à suivre « les leaders « qui lui fait miroiter toute sorte de promesses. Personne ne veut travailler avec personne ! Il suffit de donner un petit poste à quelqu’un dans un cabinet ministériel et il se croit arrivé et s’en va créer son parti politique. Quelques T-shirt achetés à Zando et drapelets suffisent à mobiliser les jeunes chômeurs à qui l’on offre des miettes pour leurs frais de transport. La base est fatiguée d’entendre les mêmes faux discours. Elle est ballottée au gré de vagues politiques et ne sait quoi dire.

La Rdc gagnerait en ayant des grands blocs politiques autour des idéologies bien précises et expliquées à toute la base. Combien de membres de ces partis connaissent la différence idéologique entre le Pprd et l’Udps, entre le MLC et le Palu, entre le Burec et l’Anader ? Trop peu. Aucun travail de fonds n’est entrepris au quotidien. On veut simplement gagner aux élections. Avoir le plus grand nombre de députés provinciaux et nationaux. Après autant de cycles électoraux, la RDC peut-elle réellement démontrer que la démocratie l’a conduite au développement au travers des partis politiques ?

Ayons le courage de changer le disque.

SK

 




Ituri : 3 civils tués une dizaine d’ autres pris en otage

Les rebelles ougandais de l’ADF ont de nouveau tué trois civils dans la chefferie de Walese Vonkutu, territoire d’Irumu, province de l’Ituri.

Selon les sources locales, la première attaque a pris pour cible le village Apamayaya, dans la soirée du dimanche 10 septembre dernier. Là-bas, c’est un civil qui a été sauvagement exécuté par ces assaillants.

La deuxième attaque s’est passée aux villages Mayalibo et Pikamaibo, toujours dans le groupement Bandavilemba en Irumu, les terroristes en provenance de la partie ouest pour l’est ont tué deux autres civils parmi eux un pygmées dénommé Édouard.

Toutefois, outre le mort, ces sources indiquent qu’ au-moins 20 civils restent sans signe de vie depuis le passage des ADF dans les villages, chose qui porte à croire qu’ils seraient déjà pris en otages par les terroristes ADF.

En réaction, Christophe Munyanderu, un acteur politique de la région d’Irumu condamne cette nouvelle violence rebelle.

Cependant, il réclame l’intensification des opérations conjointes FARDC-UPDF dans la chefferie de Walese Vonkutu où les vies humaines sont ces derniers temps fauchées du jour le jour.

Christophe Munyanderu instime qu’avec les opérations conjointes FARDC-UPDF dans les Walese Vonkutu pourra amener la paix et la sécurité dans la région.

Rappelons qu’actuellement plusieurs villages jadis contrôlés par les ADF sont ces derniers temps contrôlés par les FARDC grâce aux opérations conjointes FARDC -UPDF dans la chefferie de Bashu, secteur de Rwenzori en territoire de Beni ainsi qu’à Boga et Tchabi dans la partie est du territoire d’Irumu.

Alain Wayire/Beni




Journée Portes-ouvertes de l’Ecole régionale de l’eau de l’UNIKIN, RDC : nécessité d’investir pour l’amélioration et la commercialisation des ressources en eau

La nécessité d’investir pour l’amélioration et la commercialisation des ressources en eau  en République démocratique du Congo a été soulevée lors de la journée Portes-ouvertes de l’Ecole régionale de l’Université de Kinshasa (UNIKIN).

‘’A l’issue de cette journée Portes-ouvertes de notre École régionale de l’eau sur le thème :’’Investir dans la formation et la recherche pour un accès amélioré aux services des ressources en eau dans le Bassin du Congo’’, je suis impressionné pour les capacités développées au sein de cette école en peu de temps’’, a déclaré le recteur de l’UNIKIN le Pr Jean-Marie Kayembe Ntumba (ph. à g). C’était lors de la visite des résultats  exposés sur le site universitaire, jeudi dernier.

Et de renchérir : ‘’il est tout à fait normal que le Congo, pays-solution,  dans la lutte contre le réchauffement climatique, le soit à cause de l’eau et de la forêt’’, a-t-il relevé. Et de souligner l’importance de cette École créée l’année dernière pour réfléchir sur l’eau dans toutes ses formes en vue de tirer d’elle tout ce qui est possible en termes notamment de la navigation, de l’assainissement de l’eau, de l’énergie .

Pour le directeur de l’Ecole régionale de l’eau de l’UNIKIN, le Pr Raphaël Tshimanga, il a été question d’exposer au public les différents programmes disposés pour contribuer au développement du pays en récupérant les milliards de dollars que nous perdons en ressources d’eau.

Il a souligné la nécessité d’un travail de synergie entre les scientifiques, les décideurs politiques et les différents partenaires pour un grand investissement dans ce secteur en RDC, en commercialisant l’eau.

Il a salué les acteurs étatiques et non étatiques ainsi que les diplomates qui ont participé à cette journée portes ouvertes.

 

Le pari de faire de la RDC une puissance verte

Par ailleurs, le recteur Kayembe a établi un rapprochement entre la création de cette École régionale de l’eau la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. ‘’L’Université de Kinshasa en conformité veut faire du pays une puissance verte’’, a-t-il mobilisé.

‘’Des efforts importants en matière de recherche sont fournis dans le domaine de gestion durable des ressources en eau, à travers le Centre de recherche en ressources en eau du Bassin du Congo (CRREBAC) et l’Ecole régionale de l’eau de l’UNIKIN’’, a noté le recteur.

Il est question , a-t-il poursuivi, de mettre à la disposition du pays des ressources humaines qualifiées et motivées pour la recherche des solutions pratiques pouvant permettre aux décideurs et partenaires bilatéraux du secteur vert en RDC d’améliorer la qualité de service à rendre à la communauté.

La RDC est à ce jour signataire de plusieurs conventions internationales et environnementales dont la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques , la Convention africaine sur la conservation de la nature, la Convention sur la diversité biologique, la Convention de Ramsar, l’accord de Paris ainsi que d’autres engagements sous régionaux relatifs à la gestion durable des écosystèmes du Bassin du Congo. La RDC représente 62%  Bassin du Congo. Elle a souscrit pour le respect et l’application de ces accords et conventions, rappelle-t- on.

Godé, Cp




Qui piège qui, et pourquoi, au-delà de l’affaire Stanys Bujakira !

A trois mois (20 octobre, 20 novembre et 20 décembre) de la présidentielle 2023, le Congolais lambda a besoin d’une réponse nette, claire, convaincante. Il veut comprendre pourquoi, d’un côté, il s’entend ou se voit proposer des réalisations à mettre à l’actif du bilan de Félix Tshisekedi et, de l’autre côté, il s’entend ou se voit confronter à des actes de nature à remettre en cause ces acquis.

Pour ne prendre que la capitale, parmi les acquis, il y a les avenues Kikwit, Elengesa, Kindele, les saut-de-mouton, le pont du camp Luka, l’hôpital général de référence (Mama Yemo), la Zone économique spéciale de Maluku, les aires sportives aménagées ou réaménagées dans le cadre des Jeux de la Francophonie, etc., pour ne pas citer les infrastructures à mettre au compte de la notion de continuité de l’Etat.

Évidemment, pour les siens – et c’est tout ce qu’il y a de logique – Félix Tshisekedi mérite un second mandat.

Pour le Congolais lambda de l’intérieur, les infrastructures en voie de construction dans le cadre du PDL-145 T (Programme de Développement Local des 145 Territoires), notamment les écoles, les dispensaires et les bureaux administratifs en essaimage dans des coins reculés, c’est aussi une autre bonne raison.

S’il est vrai que la question sécuritaire, particulièrement à l’Est, a tout d’une épine dans la plante du pied du candidat de l’Udps et de l’Usn, il est surtout vrai que la plus grosse épine est la gestion calamiteuse des libertés fondamentales qui constituaient le credo ayant mené ce parti de l’Opposition pendant 37 ans au Pouvoir depuis 5 ans.

En effet, au cours de la quarantaine d’années de lutte contre la dictature circonscrite en termes de violation des libertés fondamentales, l’Udps attaquait Mobutu entre 1982 et 1997, Laurent-Désiré Kabila entre 1997 et 2001 et Joseph Kabila entre 2001 et 2018 en se prononçant en faveur des journalistes, des activistes des Droits de l’homme, des syndicalistes, des religieux et des acteurs politiques soit interpellés, soit arrêtés, soit jugés et contaminés ou pas.

Alors que les régimes dont il dénonçait les dérivés faisaient valoir la loi (dura lex sed lex), l’Udps faisait valoir les libertés, tout en sachant que tous les articles y  portent l’incise “Sous réserve de la loi”.

Conséquence : les infrastructures économiques et sociales aménagées sous ces régimes étaient banalisées ou presque ; le Congolais lambda se laissant attirer par les sirènes de l’interpellation, de l’arrestation, du procès ou de la condamnation de tel opposant, de tel journaliste, de tel défenseur des Droits humains, de tel ministre de Dieu ou de tel acteur d’un mouvement citoyen.

Paradoxalement, le régime qui étale ses performances est en train de se piéger ou d’être piégé avec justement des interpellations, des arrestations, des procès ou des condamnations de nature à ruiner ses espoirs pour un second mandat de Félix Tshisekedi.

Le cas le plus emblématique pour l’heure est celui du journaliste Stanys Bujakira Tshiamala.

Dans les réseaux sociaux, c’est quasiment une bagarre rangée entre combattants radicaux, d’un côté, et, de l’autre, les… ” autres “.

Ces combattants – heureusement minoritaires mais trop mordants – “crucifient” tous ceux qui tentent de plaider pour le journaliste.

Pourquoi alors cette chronique ?

La Providence nous a permis de tomber le 11 septembre 2023 sur une vidéo du sénateur Didier Mumengi. Dans la partie consacrée à ses rapports avec Mzee Laurent-Désiré Kabila, le ministre honoraire de l’Information et Presse au pire moment connu par la RDC au travers de l’agression rwandaise du 2 août 1998 via le Rcd évoque un trait de caractère qu’il était loin de soupconner chez Mzee : l’humilité.

Tout est parti d’une confidence faite après un coup de colère la veille alors qu’ils echangeaient autour de la participation de la RDC au sommet de la Francophonie à Hanoï. Le 3ème Chef de l’Etat avait constaté que la majorité des compagnons de route de la première et de la 25ème heure qui l’entouraient une fois au pouvoir s’étaient transformés en “fanatiques”.

Pour l’avait contredit au point de se faire chasser du bureau 3 jours seulement après avoir été nommé ministre, Didier Mumengi – rappelé au Palais de Marbre où il était arrivé la peur au ventre – s’était vu gratifier d’un titre inattendu, celui du  contradicteur officiel dans tous les domaines. Même l’habillement.

Y aurait-il autour de Félix Tshisekedi un contradicteur qui puisse dire au Chef de l’État ce qui est bon ou ce qui ne l’est pas autant pour lui que pour l’Etat ou la Nation ?

Convenons-en : c’est anormal qu’en même temps qu’on entreprend des actes positifs – par exemple assister le 7 septembre 2023 à la messe en mémoire de feu le maréchal Mobutu – on gâche  l’événement au travers de  l’interpellation de Stanys Bujakira Tshiamala.

A notre humble avis, s’il y a lieu d’interpeller un journaliste, un activiste des droits de l’homme, un acteur d’un mouvement citoyen ou un syndicaliste, il y a d’autres moyens qu’une action spectaculaire. Le faire à un aéroport ou à un port souvent bondé, c’est chercher du sensationnel pour ceux qui opèrent, mais avec effet contreproductif pour le Pouvoir. Car le souverain primaire, lui, ne voit ni le chef des services de renseignements, ni le chef de la police, ni même le magistrat.

IL NE VOIT QUE LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.

Ce n’est pas bon. Mais alors pas du tout, la veille des élections.

Forte est l’envie d’ajouter “à moins que…”, incise à ne pas prendre en compte, svp !

Omer Nsongo die Lema




Liberté de la Presse : Le journaliste Onassis Mutombo au Tribunal de paix de Ngaliema

Décidément les élections qui se pointent à l’horizon risquent d’être un calvaire pour les journalistes congolais. La communauté nationale et internationale n’a pas encore fini avec le dossier du journaliste Stanis Bujakera, selon les informations en notre possession le Journaliste Onassis Mutombo serait notifié de date d’audience ce 18 septembre 2022 au Tribunal de Paix de Kinshasa/Ngaliema.

Cette notification appelle le confrère à comparaitre par devant le Tribunal de paix de Kinshasa/Ngaliema, siégeant en matière répressive au premier degré, dans les locaux ordinaires de ses audiences publiques, situés au numéro 7 de l’avenue des Ecuries, commune de Ngaliema, entre la maison communale de Ngaliema et le bureau de la poste, Kinshasa, dans son audience publique du 18 septembre 2023 à 9h00.

La note souligne que pour , “entendre statuer sur les mérites de la cause enrôlé sous RP 33.746 pendante devant le Tribunal de paix de Kinshasa/Ngaliema après décision de renvoi rendue par le Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe dessaisissant le Tribunal de paix de Kinshasa/Gombe de connaitre de cette affaire inscrite autrefois sous le RP 30520 devant le Tripaix Gombe; y présenter les moyens de défense et entendre le jugement à intervenir.

Contacté, le confrère Onassis Mutombo qui ne reconnait pas avoir été saisi à domicile, regrette dans le même ordre d’idée, que le motif de l’invitation ne lui ait pas été indiqué.

Lepa




En détention à Ndolo : Salomon Kalonda évacué dans une structure sanitaire (Avocat)

Suite à la détérioration de son état de santé, l’opposant Salomon Kalonda a quitté, dans une ambulance, la prison militaire de Ndolo pour être admis dans  une structure sanitaire de Kinshasa pour bénéficier des soins appropriés.

L’information nous ai livrée par l’un de ses avocats, Me Hervé Diakiese à travers son compte tweeter.

“Notre client Salomon Idi Kalonda Della a été transféré dans un centre médical, pour des soins appropriés. Son séjour en milieu hospitalier  devrait lui permettre un prompt rétablissement  afin de faire éclater  vigoureusement son innocence”, a-t-il écrit.

Notons que le procès de Salomon Kalonda SK Della est renvoyé au 18 septembre de l’année en cours à la Haute Cour Militaire pour permettre aux avocats du conseiller de Moïse Katumbi de prendre connaissance du costaud dossier de leur client.

Le Conseiller de Moïse Katumbi est également reproché d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la République.

Salomon Kalonda est aussi accusé d’avoir entretenu, entre 2020 et 2023, des contacts avec des sujets rwandais, dont le général Karuretwa Patrick, conseiller principal du président Kagame, le Général major Rubi Karusisi, commandant forces spéciales RDF et le général major Nzabamwito Joseph, conseiller spécial en matière sécurité du président Kagame, « en vue d’engager des hostilités contre la RDC ».

Derick Katola




Séisme d’Al-Haouz : Sa Majesté le Roi Se rend au chevet des blessés et effectue un don de sang

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, S’est rendu, mardi après-midi, au Centre Hospitalier Universitaire “Mohammed VI” de Marrakech où le Souverain S’est enquis de l’état de santé des blessés, victimes du douloureux tremblement de terre survenu le vendredi 8 septembre et qui a occasionné d’importantes pertes humaines et matérielles dans plusieurs régions du Royaume.

Ainsi, Sa Majesté le Roi a visité le service de réanimation et celui d’hospitalisation des victimes du séisme où le Souverain S’est informé de l’état de santé des personnes blessées ainsi que des soins qui leur sont prodigués par les équipes médicales mobilisées à la suite de cette catastrophe naturelle d’ampleur.

Cette initiative Royale d’un grand soutien moral aux blessés et à leurs familles vient conforter les différentes initiatives et mesures prises, conformément aux Hautes Instructions Royales, pour secourir, assister et accompagner les personnes affectées par le séisme d’Al-Haouz.

Quelque 2.171 blessés ont été admis aux différents centres hospitaliers de la région de Marrakech-Safi, dont 484 blessés majeurs et 1.570 blessés mineurs. 248 personnes sont encore hospitalisées.

A cette occasion, SM le Roi Mohammed VI a bien voulu faire don de Son sang, un geste fort qui témoigne également de la bienveillance Royale et exprime l’entière solidarité du Souverain et Sa totale compassion aux victimes et aux familles éplorées.

La visite de Sa Majesté le Roi au CHU «Mohammed VI» traduit la Haute sollicitude dont le Souverain entoure les victimes du séisme d’Al-Haouz, et vient consacrer la symbiose qui existe entre Sa Majesté le Roi et Son peuple dans l’heur et le malheur et qui permet au Royaume du Maroc de gérer les crises du moment et d’entrevoir l’avenir avec enthousiasme et détermination.




Construite sur financement de la Sicomines: La toute première école du village Yenge remise officiellement à la population

En marge de la rentrée scolaire 2023-2024 en RDC, la communauté du groupement Muilu dans le secteur de Luilu (province du Lualaba) a réceptionné officiellement la toute première école de l’histoire du village Yenge. Les travaux de construction de cet établissement scolaire aux standards modernes ont été exécutés par une entreprise locale sur financement de la Sino-Congolaise des Mines SA.

Il s’agit d’un nouveau projet financé par la Sicomines S.A. en faveur de la population, qui s’inscrit dans le cadre de son cahier des charges signé avec les communautés locales au mois d’août 2021. Un bon geste salué par le chef de secteur Luilu qui a remercié la Sicomines.

« Mes frères, l’école est très importante. Si nous sommes ici aujourd’hui devant vous, c’est parce que nous avons étés à l’école ; et cette école que nous inaugurons aujourd’hui est un bien communautaire qui ne nous appartient pas à titre privé. Faisons vraiment attention dans la gestion de cette école et surtout soyons en fiers. Je remercie infiniment l’entreprise Sicomines de réaliser ce projet de son cahier des charges », a-t-il déclaré.

Pour sa part, le chef du groupement Muilu a baptisé cet établissement scolaire « Dikuluwe», selon l’une des carrières minières de la SICOMINES en référence à la richesse du sous-sol de ce village. Il a salué le respect par la Sicomines S.A. des engagements pris dans son cahier des charges et souhaité que l’entreprise réalise d’autres projets en faveur des populations de son groupement.

Le représentant du directeur provincial de l’Education a, à son tour, invité tout le monde : communauté, corps enseignant et élèves à bien veiller sur ce bijou.

« Cette école vous appartient désormais, veillez bien dessus. Surtout n’écoutez pas les gens qui viendront d’ici ou de là vous demandant de la vandaliser ou de voler ceci ou cela…Veillez bien sur cette école et gardez-la jalousement. », a-t-il martelé.

L’Inspecteur principal provincial a, quant à lui, profité de l’occasion pour sensibiliser les parents à envoyer tous les enfants en âge scolaire à l’école.

Après vérification des éléments de conformité de l’ouvrage à ce qui était promis dans l’acte d’engagement de l’entreprise Sicomines et les communautés, par le Directeur général du bureau de facilitation dans la signature et l’exécution du cahier des charges, l’école Dikuluwe du village Yenge a été remis symboliquement à la communauté.

Après une visite des locaux, toutes les parties à savoir : le secteur Luilu, le groupement Muilu, la direction provinciale de l’éducation, l’inspection de l’enseignement, le CLD et le village Yenge ont procédé à la signature des documents accusant réception de l’établissement, à la grande satisfaction de la population bénéficiaire qui n’a pas manqué de mot pour exprimer sa gratitude envers la société Sicomines.

L’école Dikuluwe, qui va accueillir les élèves dès cette année scolaire 2023-2024, compte 6 salles de classe, un bâtiment de latrines pour les élèves garçons et filles ; des bureaux du directeur ainsi que son secrétaire ; un bloc pour la salle des réunions ainsi que les sanitaires pour le directeur et les enseignants. La Sicomines va équiper l’école en bancs et meubles de bureaux.

Pour les besoins en eau, un puits de forage est disponible dans l’enceinte de l’établissement avec 2 citernes de 5.000 litres chacune.
L’Avenir