A cause de ses recherches : Le Journaliste Pius Romain Rolland en danger de mort !

Depuis un certain temps, le Journaliste d’investigation Pius N’ghoy Romain Rolland dit Professeur d’enseignements gratuits est la cible des imposteurs faux fils de M’zée Laurent Désiré Kabila Taratibu A Makolo.

Ses révélations ont déjoué un plan machiavélique orchestré par ses enfants au nombre desquels Emmanuel Kabila de son vrai nom Emmanuel Kabamba Kasembwe, fils biologique de M. Constant Bondo Kasembwe et Maman Béatrice, originaire de Kabinda, né à Kisenge Manganeze, dans le Lualaba, le 25 décembre 1982; M. Ibrahim Kabila de son vrai nom Alain Bakenda, originaire de l’Equateur qui eut l’occasion d’être convoyeur aux camions de Maman Kibawa Ngoie, grande sœur aînée de M’zée Laurent Désiré Kabila. Par sa turbulence, il abusa de la nièce de Laurent Désiré Kabila, Mme Annie Bolota âgée de 13 ans à l’époque pour en faire son épouse de qui naquirent 4 enfants dont les jumeaux, un garçon et une fille; M. Etienne Kabila de son vrai nom Kasa Tande, jumeau du feu Babile Tande, fils de Mme Françoise Kiza, dit Maman politique actuellement en Turquie.

Ces trois tandems se réclament fils de M’zée Laurent Désiré Kabila avec l’objectif de saper l’image des vrais enfants de l’ancien Chef de l’Etat. Parmi leur cible : Joseph Kabila Kabange, Jaynet Kabila Kyungu et Zoé Kabila Mwazambale.

De sources dignes de foi, parmi ces imposteurs, l’un serait sur la liste d’être nommé Gouverneur de la Province de Tanganyika. Les recherches et les dénonciations du Journaliste Pius Romain Rolland ont capoté leur plan d’où la colère d’éliminer physiquement ce vaillant Journaliste.

L’opinion attend son livre intitulé : Les faux fils de M’Zée Laurent Désiré Kabila. Très attendu, ce livre mettra fin aux imposteurs qui se réclament abusivement fils biologiques de l’ancien Chef de l’Etat.

À Kinshasa, nous avons tenté de joindre le Journaliste Pius Romain Rolland. Du haut de sa voix rassurante : Je n’ai pas peur de la mort. Personne n’est éternel sur cette terre. Je vais continuer mes recherches et très prochainement je vais me rendre à Kalemie, Manono, Kabinda et Kikwit pour en savoir davantage sur ces faux fils de l’ancien chef de l’Etat. Je viens d’être informé de l’identité du vrai Etienne Kabila. Le fils de M’zée est mort à Kolwezi, dont son corps avait été rapatrié par son père pour être enterré en Tanzanie. Prochainement, j’aurais les images du vrai feu Etienne Kabila, de son épouse et son enfant. Et donc, ceux qui prétendent être les fils de M’zée Laurent Désiré Kabila, je les invite à un test d’ADN entre eux s’il va révéler identique que tous sont issus d’un même père. Je sais qu’ils mentent mais malheureusement, l’opinion croit au mensonge qu’à la vérité. Je suis la voie de la vérité et je suis la voix qui dit la vérité, nous a-t-il confié au téléphone.

C’est l’occasion d’alerter l’opinion tant nationale qu’internationale que le journaliste Pius Romain Rolland court le risque d’un assassinat orchestré par Alain Bakenda, Emmanuel Kabamba et Kasa Tande, tous faux fils de M’zée Laurent Désiré Kabila. Mais, il se dit prêt à affronter la mort au nom de la vérité. Il dit avoir reçu plusieurs fois les menaces au téléphone y compris les alertes par les personnes interposées de plusieurs rencontres au cours desquelles l’opinion de l’éliminer physiquement est levée.

J’aime la vérité. La vérité libère. La vérité est la voie de l’honorabilité. La vérité est la voie de la sincérité et de l’amour. S’ils sont réellement fils de M’zée, ils ne lèveront pas leurs mains contre moi parce que le Soldat du peuple qu’a été M’zée Laurent Désiré Kabila m’a fasciné. Ces imposteurs lèveront leurs mains contre moi puisqu’en réalité ils n’ont pas le sang du soldat du peuple. Je n’ai pas peur de la mort, je me suis préparé quant à cela, nous a-t-il confié.

Depuis les États Unis d’Amérique, Berekia




Après les réponses du Premier ministre : Le Projet de Budget 2024 déclaré recevable par la majorité absolue des députés nationaux

Après un débat houleux intervenu à la suite de la présentation de l’économie du Projet de Budget 2024 et les réponses claires du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde aux préoccupations soulevées par les élus du peuple, le projet de Budget 2024 a été déclaré recevable à l’issue d’un vote majoritaire et cela de manière exceptionnelle, car pour la première fois dans l’histoire, le chef du Gouvernement a rencontré les préoccupations des élus du peuple le même jour de la présentation.

Le projet de Budget 2024 qui vient d’être déclaré recevable sera envoyé à la Commission économique et financière de l’Assemblée nationale pour amendements et toilettage conformément aux recommandations des députés nationaux.

Pour rappel, le projet de Loi de Finances de l’exercice 2024, soumis à l’examen et soumis au vote de la Représentation nationale, contient un budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 40.464 milliards de FC, soit un accroissement de 24,7% par rapport au budget de l’exercice 2023, chiffré à 32.457 milliards de FC.

En substance, sa configuration se présente comme suit: -Budget général : 36.470 milliards de FC, dégageant un accroissement de 20,4% par rapport à leur niveau de 2023 chiffré à 30.300 milliards de FC ; -Budgets annexes : 705 milliards de FC, représentant un accroissement de 30,2% par rapport à leur niveau de la Loi de finances 2023 chiffré à 542 milliards de FC. -Comptes spéciaux : 3.289 milliards de FC, soit un taux d’accroissement de 103,6% par rapport à leur niveau du budget 2023 chiffré à 1.615 milliards de FC.

Les recettes du Budget 2024

Concernant les recettes du Budget général 2024, elles comprennent, selon le Premier Ministre, les recettes internes de 24.550 milliards de FC, représentant 67,3% du budget général, et les recettes extérieures de 11.920 milliards de FC, représentant 32,7%. Les recettes internes sont constituées de recettes courantes qui se situent à 23.668 milliards de FC et de recettes exceptionnelles chiffrées à 881 milliards de FC au titre d’obligations du Trésor.

Les efforts de mobilisation des ressources

Pour le Chef du Gouvernement, les efforts de mobilisation des ressources consisteront essentiellement à l’élargissement de l’assiette fiscale, la fiscalisation du secteur informel, la promotion du civisme fiscal, la lutte contre la corruption et le coulage des recettes publiques ainsi que la poursuite des réformes fiscales et douanières amorcées ces dernières années dans le but de relever encore la pression fiscale.

Faits saillants

Concernant les faits saillants du projet de Budget 2024, le Premier Ministre Sama Lukonde relève un accroissement de l’ordre de 54% des crédits alloués aux investissements par rapport à leur niveau de 2023, entrainant ainsi une amélioration de sa part dans le budget général de 38,3% en 2023 à 49,1% en 2024 ; ce qui permettra la poursuite des grands chantiers initiés par le Chef de l’État, notamment le PDL-145 Territoires, la construction du port en eaux profondes de BANANA, la construction des logements sociaux, la réhabilitation des aéroports en Provinces.

Il y a aussi l’acquisition d’équipements des travaux publics et agricoles, la poursuite de l’extension du réseau routier. Il faut y ajouter également le renforcement des parts des crédits alloués au secteur de la défense et de la sécurité, avec l’inscription du compte d’affectation spéciale «Fonds de Soutien et de Développement des FARDC et Services de sécurité » d’un import de 297 milliards de FC; -l’affectation de 3% du budget général aux secteurs concernés par la recherche scientifique et innovation technologique, tel que recommandé par le Président de la République ; -la poursuite du processus électoral par l’organisation des élections locales pour un import de 200 milliards de FC; -l’amorce du processus de recensement et d’identification de la population pour un montant de 50 milliards de FC; -la prise en compte progressive des revendications sociales des bancs syndicaux dans le cadre des accords conclus avec le Gouvernement ainsi que la poursuite de l’assainissement du fichier-paie, de l’inclusion salariale et de la mise à la retraite des agents et fonctionnaires de l’État ; -la poursuite de la mise en œuvre de la politique de gratuité de l’enseignement primaire et de la couverture santé universelle; -la préparation et la présentation du budget en mode programme de sept secteurs pilotes en application de l’article 230 de la Loi relative aux Finances publiques, telle que modifiée à ce jour ; etc.

Les innovations du Budget 2024

À en croire le Premier Ministre, parmi les innovations que renferme ce projet de Loi de finances, figure l’instauration du Budget-programme pour sept ministères pilotes, assorti des projets annuels de performance. Ces ministères sont particulièrement la Santé publique, hygiène et prévention ; l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique ; les Travaux publics et Infrastructures ; l’Agriculture ; Pêche et élevage ; le Développement rural et la Défense nationale.

 

 

 

 




Le Comité Provincial de l’UNPC-Kinshasa, la CENI et le CSAC disent non à la campagne électorale précoce

Le Comité Provincial de l’UNPC-Kinshasa observe, avec beaucoup de regrets journalistiques et une indignation professionnelle, l’existence au sein de la corporation d’un phénomène médiatique contraignant qui prend une ampleur trop inquiétante ces derniers temps à savoir: la montée en brèche d’une campagne électorale précoce et voilée à la Télévision, à la Radio, dans les Réseaux Sociaux, les Medias en lignes, ainsi que dans les Affiches Publiques. Et ce, dans une exaltation honteuse of mensongère des prouesses sociales non avérées accordées à certains candidats appelés à concourir aux prochains scrutins électoraux. Un dérapage constaté depuis la publication de la liste définitive des candidats à la Députation Nationale.

Fort de ce constat malheureux, le Comité Provincial de l’UNPC Kinshasa, en concertation et en collaboration avec les bureaux de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CEN) et celui du Conseil Supérieur de Audiovisuel et de la Communication (CSAC) recommande aux Medias qui s’adonnent à cette pratique, au mépris de la loi d’y mettre immédiatement fin, en s’abstenant de diffuser tout message ayant un caractère promotionnel en rapport avec la Campagne Electorale, sous peine des sévères sanctions, conformément aux prescrits de la loi n 15/001 du 12 Février 2015 relative au processus électoral.

« Il demande ainsi à tous les professionnels des médias, aux Journalistes et autres membres des corps des métiers de la presse couvrant dans la Capitale Congolaise la stricte observance des règles édictées pour encadrer les différentes phases du présent processus électoral », indique un communiqué signé conjointement par Pierrot Mbuyu et Jean-Marie Kassamba.

Tout en félicitant les Confrères et Consœurs Journalistes retenus par la CENI pour concourir dans ces épreuves démocratiques, le Comité Provincial de l’UNPC-Kinshasa leur demande de respecter toutes les dispositions statutaires et réglementaires retenues par les instances compétentes en la matière, et surtout éviter de transformer leurs plateaux de TV, studios de Radios et autres Canaux de diffusion en tribunes d’une quelconque campagne, sous peine d’énerver la loi électorale.




Populations de Kambove, Kakanda, Kisankala, Milele, Midingi et Kalukundi : La ministre des Mines appelée à rapporter ses Arrêtés de déchéance des permis d’exploitation de Boss Mining et de COMIDE

Il nous revient que la Congolaise Des Mines Et De Développement SARL ou Comide, filiale du Groupe ERG, est titulaire des permis d’exploitation PE2026, PE2027, PE2608 et PE12715. Les Permis d’Exploitation Comide ont été émis en Mai 2002 pour une durée de 20 ans (jusqu’en mai 2022). Ils sont en cours de renouvellement pour une période de 15 ans.

Boss Mining SAS ou Boss, filiale du Groupe ERG (51%), sous une joint-venture avec la Gécamines (49%) est le titulaire des permis d’exploitation PE463, PE467, PE468 et PE469, entre autres. Les Permis d’Exploitation ont été apportés et émis le 3 avril 2009 pour une durée de 15 ans (jusqu’en avril 2024). Ils sont actuellement en cours de renouvellement pour une période de 15 ans après un accord mettant fin au bras de fer judiciaire entre partenaires.

Suite aux décisions internes de suspension des activités (Care & Maintenance) de Boss Mining et Comide en 2018 et 2019 pour restructurer les opérations, les Permis d’Exploitation ont fait l’objet de certaines invasion massives, mécanisées et organisées de manière industrielle (à différencier des activités artisanales) :

Chez Boss Mining, on notera l’invasion notable de la mine de Kakanda Nord, de décembre 2021 à janvier 2023. Cette invasion a été menée sous la Société Coopérative Minière SUSUKA UMONE (SOCOMISUMO SCOOP-CA) avec le soutien logistique notable d’une société ‘’Daniela Mining’’, laquelle fournissait engins et camions pour soutenir l’invasion illégale selon ce que la Coalition citoyenne et républicaine a appris de l’entreprise.

A noter également les efforts d’ERG depuis 2022, pour l’instant non-fructueux, tendant à soutenir la formalisation de l’artisanat avec la participation de l’agence de coopération internationale allemande pour le développement (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit – GIZ), afin de permettre aux creuseurs artisanaux de travailler dans des conditions sûres, conforment aux droits de l’homme et assurant un revenu décent.

Les invasions s’intensifient

Les Permis d’Exploitation Comide sont également contigus à un permis d’exploitation PE 591 d’une société filiale du Groupe ERG dénommée Swanmines. Sur le périmètre de Swanmines et des Permis d’Exploitation Comide, les invasions se sont intensifiées au cours des 7 derniers mois:

Une plainte auprès du procureur général du parquet près la cour d’appel du Lualaba a été déposée début 2023, dénonçant l’invasion en force de personnes sur le périmètre Swanmines, soutenue par des forces armées.

Des lettres d’information ont également été émises à l’autorité provinciale en janvier 2023.

Une demande de délogement des militaires du périmètre du permis d’exploitation Swanmines a été introduite auprès de l’inspecteur général des FARDC fin mars 2023, étant donné que des militaires semblaient protéger les activités illégales et certaines ONGs locale se sont plaintes auprès d’ERG que ces mêmes forces armées torturaient les communautés autochtones.

Une lettre a été envoyée aux autorités provinciales (gouverneure intérimaire du Lualaba et ministre provincial des mines) en mai 2023, dénonçant la situation sur le périmètre des Permis d’Exploitation Comide et Swanmines, leur demandant assistance pour faire cesser cette situation qui est notoirement entretenue par la Coopérative minière COMIBAKAT selon les rapports officiels en notre possession. Aucune action n’a jamais été initiée par la justice et les gestionnaires politiques pour protéger le patrimoine minier privé conformément aux lois du pays.

Une plainte pour participation criminelle à l’exploitation illégale dans les périmètres Swanmines et Comide a été déposée début juin 2023 près le procureur de la république près le TGI de Kolwezi. La Plainte désigne des individus de nationalité libanaise (connus de tout le monde à Kolwezi sous les noms de Ibrahim et Ismaël) agissant sous la couverture d’une coopérative minière COMIBAKAT et l’appui des militaires de la 22e région militaire et 662 bataillon QG et autres militaires.

Il a été constaté au mois de juillet 2023, par les populations après les enquêtes des ONGs, que les activités illégales, sous la conduite des sujets libanais, font usage d’explosifs pour soutenir leur exploitation sur le périmètre Swanmines. L’Etat et Afridex en sont-ils informés et donné les autorisations requises par la loi?

Enfin, aux mois d’août et de septembre 2023, des nouvelles invasions se développent sur le site de Pungulume dans le Permis d’Exploitation Comide. Des courriers et plaintes ont été déposées par l’entreprise auprès des autorités provinciales et nationales pour suivre cette situation.

Selon un Rapport officiel de la Brigade Anti-Fraude de la province du Haut-Katanga d’avril 2023, des minerais illégalement pris des permis miniers de Kalukundi appartenant à Swanmines (ERG) ravitaillent les usines des entreprises Lamikal, MKN, SMCO et DIVINE (DLM) pour le compte de la Coopérative minière COMIBAKAT.

A titre illustratif, du lundi 20 au dimanche 26 mars 2023 : 559 camions sont partis chez SMCO, 98 camions sont partis chez DIVINE (DLM), soit un total de 657 camions ; 46 camions en échantillonnage sont partis vers LAMIKAL.

 

 




Députation provinciale : Sur un total de 49.552 candidatures réceptionnées, 49.209 recevables et 343 irrecevables

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) informe l’opinion que par sa Décision n° 107/CENI/AP/2023 du 28 septembre 2023, elle publie la liste provisoire des candidatures déclarées recevables et irrecevables à l’élection des Députés Provinciaux du 20 décembre 2023 ainsi que celle des partis et regroupements politiques ayant atteint le seuil de recevabilité. Sur un total de 49.552 candidatures réceptionnées, 49.209 recevables et 343 irrecevables. Parmi les candidatures recevables, il y a 35.609 hommes, soit 72 % et 13.943 femmes, soit 28%. De ces candidatures, 639 sont des candidats indépendants, 13.306 candidats présentés par les partis politiques et 35.264 candidats présentés par les regroupements politiques.

A en croire un communiqué publié à cet effet et signé par Mme Patricia Nseya, le Rapporteur de la CENI, les candidatures sont déclarées irrecevables en raison de candidatures multiples conformément aux conditions reprises aux articles 9, 10, 15, 21 alinéa 1, points 1, 3 et 4 ainsi que 22 alinéa 1, point 3 de la Loi électorale. La liste provisoire des candidats Députés Provinciaux ainsi publiée est affichée aux Antennes de la CENI du ressort de chaque circonscription électorale est disponible sur le site web: www.ceni.cd.

La suite du chronogramme opérationnel relatif aux candidatures à la députation provinciale se présente comme suit:

  • Du 29 septembre au 14 octobre 2023: Dépôt et traitement des recours en contestation de la liste des candidatures à la députation provinciale devant les Cours d’appel faisant office des Cours administratives d’appel
  • Du 15 au 21 octobre 2023: Notification à la CENI des Arrêts des Cours d’appel faisant office des Cours administratives d’appel
  • Du 22 au 28 octobre 2023: Prise en compte par la CENI des Arrêts;

. Le 29 octobre 2023: Publication par la CENI de la liste définitive des candidats Députés Provinciaux

La CENI rappelle aux candidats indépendants, aux partis ainsi qu’aux regroupements politiques qu’en vertu des dispositions de l’article 25 de la Loi électorale, les contestations relatives à la validité des candidatures à l’élection des Députés Provinciaux sont portées devant la Cour d’appel faisant office des Cours administratives d’appel dans un délai de cinq (05) jours, à dater de la publication de la liste provisoire des candidatures.

Conformément aux dispositions de l’article 27 de la Loi électorale, les Cours d’appel faisant office des Cours administratives d’appel disposent d’un délai de dix (10) jours ouvrables pour rendre leurs décisions à compter de la date de leur saisine




Lutundula exige des sanctions contre des personnes citées dans les rapports des experts de l’ONU

A en croire le VPM Lutundula, pendant les échanges sincères que la délégation qui m’accompagne et moi-même avons eus depuis la semaine dernière en bilatéral avec les représentants des cinq pays membres permanents du Conseil de Sécurité, ceux de trois pays africains non-membres permanents et le Président du Conseil ainsi que les délégués des autres États membres de l’ONU, nous avons noté avec satisfaction que le consensus se dégage quant au fond sur le retrait accéléré et échelonné de la MONUSCO.

Cependant, deux préoccupations pertinentes sont revenues comme un leitmotiv dans les déclarations de nos interlocuteurs, à savoir, la protection des populations civiles après le départ de la MONUSCO et la coordination des initiatives régionales pour la gestion de la crise sécuritaire en Ituri et au Nord-Kivu. « Nous remercions tous nos partenaires pour l’intérêt qu’ils portent sur le retour de la paix et la fin de la guerre dans ces deux provinces ainsi que pour leur marque de solidarité avec le Peuple congolais », note-t-il.

« Au nom du Président et du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, je voudrais rassurer tous de ce que non seulement nos dirigeants qui ont le devoir constitutionnel de sécuriser tous les habitants de notre pays, sont suffisamment conscients des problèmes soulevés, mais aussi des dispositions efficaces ont été prises afin qu’avec les populations elles-mêmes, leur sécurité soit prise en charge par nos forces de défense et de sécurité, étant entendu bien sûr qu’il n’y a pas moyen plus sûr de les sécuriser que de mettre fin à la guerre », rassure-t-il.

Quant à la coordination des initiatives de paix régionales, il convient de rappeler que sous les auspices de l’Union Africaine, U.A, le Sommet conjoint des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), de la Communauté pour le Développement de l’Afrique Australe (SADC), de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), et de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) tenu à Luanda le 27 juin 2023, a institué une Quadripartite des Communautés régionales ci-dessus qui coordonne et harmonise leurs initiatives en RDC.

C’est dans ce cadre que les Chefs des États-Majors de leurs Forces respectives et celui des FARDC se réuniront le 04 octobre prochain à Addis-Abeba pour examiner toutes les initiatives en cours et convenir des actions à entreprendre pour dégager toutes les entraves au règlement du conflit armé en RDC.

Quoiqu’il en soit, la RDC n’entend point rompre avec les Nations Unies ni avec les autres partenaires bilatéraux et multilatéraux désireux d’appuyer les efforts internes selon les formes convenues avec notre Gouvernement.

Ce serait manquer de sagacité et contraire à la vérité que de considérer le retrait de la MONUSCO comme une fin en soi et une panacée à l’insécurité ainsi qu’aux violences récurrentes à l’Est de la RDC et dans la Région des Grands Lacs.

Ce retrait participe plutôt à la facilitation et aux efforts de déblocage d’un processus de paix très laborieux et fort complexe délibérément bloqué par le Rwanda et ses supplétifs du M23 qui continuent ainsi à défier le Peuple congolais et à narguer la Communauté des Nations.

Ce pays voisin et ce groupe armé terroriste ont transformé le Nord-Kivu en une poudrière qui n’attend qu’une étincelle pour embraser de nouveau cette province martyre depuis deux décennies et demie.

Comme en témoigne l’évaluation du Secrétaire général de l’O.N.U. dans son récent rapport du 02 août 2023 sur les 12 derniers mois (2022-2023), la situation sécuritaire et humanitaire à l’Est demeure catastrophique. Au niveau international, ce constat interpelle sans doute au premier chef le Conseil de sécurité, organe central des Nations Unies en matière de paix et de sécurité internationales.

C’est pourquoi, la République Démocratique du Congo appelle le Conseil à sortir de sa torpeur pour assumer ses responsabilités statutaires.

En effet, pour paraphraser notre Président de la République dans son adresse à la 78ième session de l’Assemblée Générale de l’O.N.U, le 20 septembre en cours, il est inadmissible et injuste notamment que plusieurs rapports des groupes d’experts mandatés par l’O.N.U elle-même pour enquêter sur la situation sécuritaire en RDC, dûment déposés au Conseil moisissent dans ses tiroirs depuis plusieurs années sans être examinés ; que des personnes citées dans ces rapports comme responsables et récidivistes des crimes graves contre l’humanité, des crimes de guerre et des violations massives des droits de l’Homme au Congo restent impunies dans le silence total du Conseil, comme si il les encourageait à poursuivre leurs actes criminels.

C’est pourquoi, le Gouvernement de la RDC a déposé, le 19 septembre courant, à la présidence du Comité des sanctions de l’O.N.U assurée par la République du Gabon les noms des personnes et entités citées dans les rapports susmentionnés pour leur inscription sur la liste des sanctions du Conseil de sécurité.

« Notre pays espère que cette fois-ci, le Conseil daignera s’y pencher et suivra les bons exemples du Gouvernement des États-Unis d’Amérique qui a sanctionné le Rwanda pour son soutien aux terroristes du M23 et de la France qui vient de sanctionner deux dirigeants du même groupe et des criminels des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda », martèle-t-il.

Pour Lutundula, l’Organisation des Nations Unies est avant tout l’expression d’un vouloir vivre en commun des Peuples de notre planète fondé sur un minimum de communauté des valeurs fondamentales notamment la justice, le respect des droits humains, respect mutuel, la solidarité et l’humanisme.

« Vous avez la lourde responsabilité de faire triompher ces valeurs et de garantir la paix dans le monde. Vous avez les capacités juridiques, politiques et matérielles de contraindre toutes les parties récalcitrantes à mettre intégralement en œuvre intégrale la feuille de route issue des processus de Nairobi et de Luanda et d’arrêter, par conséquent, l’enlisement dangereux en cours dans la crise sécuritaire à l’Est de la RDC », dit-il.

Agissez, agissez avant qu’il ne soit trop tard. Il est temps de dire le droit en sanctionnant l’agression avérée de la RDC par le Rwanda et les crimes du M23 sur le territoire congolais. Il est grand temps de hausser le ton en sommant sans équivoque aussi bien le M23 à déposer les armes, à aller en cantonnement dans les sites prévus à cet effet et à s’intégrer dans le P-DDRCS, que le Rwanda à retirer sans condition ses troupes du Congo et à cesser son soutien au M23.

Pour sa part, la RDC n’a pas failli à ses engagements. « Nous nous ne cesserons jamais de nous battre pour protéger l’intégrité territoriale et l’indépendance de notre pays et assurer le bien-être de sa population. C’est pourquoi, dans les plus brefs délais, nos compatriotes forcés au déplacement intérieur par la guerre nous imposée par le Rwanda et le M23, rentreront à leurs domiciles pour y exercer leur droit légitime d’élire leurs dirigeants à tous les niveaux et ne peuvent plus continuer à vivre comme du bétail dans les camps de fortune des déplacés. L’autorité de l’État congolais sera restaurée dans les territoires occupés par nos agresseurs.

« Je vous réitère la plus grande importance que notre Chef de l’État et notre Gouvernement attachent aux bonnes relations avec l’O.N.U et leur conviction profonde que c’est en étroite collaboration avec elle dans la compréhension mutuelle, l’harmonie, la sincérité et avec plus de volonté politique qu’il sera possible de restaurer durablement la paix et la sécurité tant à l’Est de notre pays que dans l’ensemble de la Région des Grands Lacs. À cet effet, la RDC reste à la disposition du Conseil de sécurité », souligne-t-il dans son discours.




La DGRAD annonce la perte de 10 notes de perception !

La Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRAD), porte à la connaissance du public, en général, et des services d’assiette, en particulier, la perte de 10 notes de perception ci-après: H 1393367; H 1393371; H 1393373 ;H 1393374; H 1393378; H 1393381; H 1393382; H 1393386; H 1393390 ET H 1393393 de la série H 1393351 à 1393400.

A ce sujet, indique un communiqué signé à cet effet par le DG Jean-Lucien Bonyeme Ekofo, elle sollicite la collaboration de toute personne disposant d’informations susceptibles de retrouver lesdites notes de perception, de la contacter à son siège situe au croisement des Boulevards Tshatshi et Palais de la Nation, en face de la Banque Centrale du Congo (BCC), dans la commune de la Gombe.

Ainsi, en attendant l’aboutissement de l’enquête en cours, toutes ces notes de perception sont frappées d’opposition.

 




Du 6 au 14 octobre 2023 à Kinshasa : Lancement de la 7ème édition du Festival AlimenTerre

Le Festival AlimenTerre, également connu sous le nom de FAT (Festival de Films AlimenTerre), ouvre ses portes pour la 7e édition à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Organisé par Humundi (ex. SOS Faim) en collaboration avec ses partenaires, cet événement majeur dans le domaine de l’alimentation durable se tiendra du 6 au 14 octobre 2023 à Kinshasa, dans différents sites de projection ; en province, entre le 11 octobre et le 2 novembre 2023.

Le thème central de cette édition est « les Alternatives à l’usage des pesticides dangereux et interdits ». Le Festival AlimenTerre est un espace où la convivialité, l’interpellation et les échanges-débats se mêlent pour construire collectivement des alternatives et des solutions aux systèmes agroalimentaires plus justes et durables, soutenus par les agriculteurs familiaux.

Un communiqué publié à cet effet indique que le Festival AlimenTerre 2023 sera l’occasion de projections de films captivants, de débats enrichissants et d’ateliers interactifs qui mettront en lumière les effets néfastes des pesticides dangereux et interdits sur la santé humaine, l’environnement et la biodiversité. Les participants auront également l’opportunité de découvrir des exemples inspirants d’alternatives telles que l’agriculture agroécologique, la lutte biologique, la permaculture et l’agroforesterie.

« Nous sommes fiers de collaborer avec nos partenaires pour faire de cette édition du Festival AlimenTerre un événement incontournable. Parmi nos partenaires figurent le CONAPAC, le CENADEP, le CNPAF, le Centre WallonieBruxelles, l’APROFEL, le CONGO Dorpen, le FEPPAKIN, AGRICULTURABLE, TRIAS, ULB Coopération, Ypard RDC, Louvain Coopération, Enabel, Broederlijk Delen, Caritas Kinshasa, INADES et FOPAKKM. Nous exprimons notre gratitude envers la Direction Générale Coopération au développement et Aide humanitaire (DGD) du Royaume de Belgique., bailleur principal du festival, pour son soutien continu », indique le même document.

Signalons que l’ouverture officielle du Festival AlimenTerre aura lieu le vendredi 6 octobre 2023, en la grande salle de la paroisse de Fatima à Gombé. « Nous invitons chaleureusement les représentants des médias à assister à cette cérémonie d’ouverture, qui sera suivie d’une série d’événements passionnants tout au long de la semaine.  Les provinces ci-après accueilleront le Festival AlimenTerre :  Kongo central, Kwilu, Mongala, Tanganyika, Sud-Ubangi, Sud-Kivu, Kasaï Oriental, Tshopo, Lomani, Sankuru », précise le communiqué de presse.

 




La Banque mondiale et le FMI en Assemblées annuelles à Marrakech du 9 au 15 octobre 2023

Les Assemblées annuelles 2023 de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international se dérouleront du 9 au 15 octobre, et les organisateurs espèrent que vous serez nombreux à les rejoindre tant en présentiel qu’en ligne. Destination Marrakech, au Maroc, où les participants s’efforceront d’éclairer les grands enjeux mondiaux du développement et de notre mission : œuvrer pour un monde sans pauvreté sur une planète vivable.

Au menu des discussions, quel nouveau modèle stratégique pour répondre à des défis complexes et interdépendants ? Quelles sont les solutions qui ont fait leurs preuves sur le terrain ? Comment stimuler l’emploi, les infrastructures numériques et l’action climatique ?

« Retrouvez-nous à partir du 9 octobre pour la retransmission en ligne et en direct de nos évènements publics. Une occasion sans équivalent d’échanger avec tous les acteurs du développement — gouverneurs des banques centrales, ministres, dirigeants du secteur privé, représentants de la société civile, jeunes leaders, chercheurs, etc. — sur les enjeux de notre temps. Suivez nos évènements et participez à nos chats en direct en français, anglais, arabe et espagnol… », indique un communiqué publié à cet effet.




Vidéo de Clément Mbuyamba sur les « Ngulu » : Alain Tshibanda dénonce une méconnaissance inquiétante des attributions du MINAFET

Dans une mise au point, le ministère des Affaires Étrangères et Francophonie réagi au sujet d’une vidéo postée sur les réseaux sociaux par un certain M. Clément Mbuyamba, du 25 septembre 2023, alléguant que le ministre des Affaires Étrangères et Francophonie de la République démocratique du Congo a envoyé des « Ngulu » en mission aux Nations-Unies à New York.

Pour le conseiller Alain Tshibanda, le ministère des Affaires Étrangères et Francophonie de la République démocratique du Congo a suivi avec grand étonnement, les allégations mensongères de M. Clément Mbuyamba faisant état de la désignation par M. Christophe Lutundula Apala Pen’Apala des personnes étrangères au Ministère des Affaires Étrangères et Francophonie, qualifiées par l’auteur de la vidéo de « Ngulu », pour participer à la soixante-dix-huitième session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York.

Le Ministère précise que la délégation congolaise mise en cause est constituée de 44 personnes, émanant de l’administration et des cabinets ministériels aux Affaires Étrangères et aux Finances, désignées sur la base de l’ordre de mission collectif n°130/131.10/0184/2023 du 09 août 2023. Ces personnes ont été choisies au regard de leurs qualités et expertises respectives en rapport avec les thématiques abordées en Commissions de la session en cours. Par ailleurs, l’auteur de cette vidéo virale et mensongère semble confondre le débat général de l’Assemblée générale des Nations Unies et les réunions connexes, organisées en marge de cette grand-messe onusienne annuelle.

À cet effet, le Ministère dénonce une méconnaissance inquiétante non seulement de ses attributions, mais aussi du cadre relatif à l’organisation et au fonctionnement des Nations Unies, et rappelle que chaque année, l’Assemblée générale se réunit en sessions ordinaires de septembre à décembre, à New York, et à d’autres périodes, selon les besoins. Il va de soi que la durée de la mission des experts de la RDC à New York et leur prise en charge soient en phase avec les dispositions légales en la matière et le calendrier des activités tel que défini par les Nations Unies.

Concernant la régularisation des dossiers de ses agents, le Ministère confirme l’avoir proposée au Ministère de la Fonction Publique dans le strict respect du cadre légal et règlementaire en vigueur.