Les États-Unis réaffirment leur soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara comme étant “sérieux, crédible et réaliste”

Le sous-secrétaire adjoint américain pour l’Afrique du Nord, Joshua Harris, a réaffirmé, jeudi, le soutien des Etats-Unis au plan d’autonomie au Sahara comme étant “sérieux, crédible et réaliste”.

“Les États-Unis continuent de considérer le plan marocain d’autonomie comme étant sérieux, crédible et réaliste”, a indiqué un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis à Rabat, à l’issue de l’entretien de M. Harris avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Le haut responsable américain, qui était accompagné par l’ambassadeur de son pays au Maroc, Puneet Talwar, a également “réaffirmé le partenariat profond et historique entre les Etats-Unis et le Maroc”.

Joshua Harris, dont la visite à Rabat vient couronner une tournée régionale au “Maroc et en Algérie”, a souligné l’appréciation des États-Unis à l’égard des efforts cruciaux du Maroc face à un large éventail de défis régionaux et mondiaux, notamment la lutte contre l’instabilité au Sahel, le soutien aux élections libyennes et la promotion de mesures équitables de liberté, de sécurité et de prospérité pour les Israéliens et les Palestiniens.




En mission de service à Kolwezi: Le Dg Mika Kayemba identifie des sites pour construire les bureaux de l’ACOPRIM et construire des logements décents

En mission de service à Kolwezi, dans la province de Lualaba, M. Mika Kayemba Mukeba, Directeur général de l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM), accompagné de M. Mafuta, Directeur chef de service de la gestion immobilière du ministère de l’Urbanisme et habitat, a identifié des sites sur lesquels devront être construits les bureaux de cet Etablissement public, mais aussi des logements décents pour la population de cette province pilote. Situés dans les communes de Dilala et Manika, ces sites nécessitent d’être protégés par des titres de propriété, des études sérieuses, avant de penser à des partenariats publics privés.

C’est avec raison que le Directeur général de l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM), Mika Kayemba, est en mission de service à Kolwezi, dans la province de Lualaba. Une mission qui lui a permis, mine de rien, de marier les missions de cette agence à la réalité sur le terrain. Et ce, en exécution parfaite de la mission principale de l’ACOPRIM qui consiste en la construction des logements décents et des infrastructures socio-culturelles de base.

Au-delà de ceci, le DG de l’ACOPRIM se devait d’expliquer aux agents et cadres de la division urbaine de l’Habitat et du Guichet unique de délivrance du permis de construire (GUPEC), les raisons qui ont poussé le ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu, à opérationnaliser cette réforme.

L’occasion était aussi indiquée pour rencontrer les autorités provinciales, afin non seulement de leur présenter cette nouvelle Agence, mais aussi de solliciter leur accompagnement, en leur demandant d’accorder à l’ACOPRIM des sites pour la construction des logements décents. Au regard du désordre qui a régné, il y a des années dans le secteur de l’immobilier en Rdc, il était de l’intérêt de cet Etablissement public de s’approcher des partenaires immobiliers, surtout les miniers, pour que plus rien ne se fasse sans l’ACOPRIM.

Avec un programme très chargé, le DG de l’ACOPRIM, Mika Kayemba Mukeba, accompagné de M. Mafuta, Directeur chef de service de la gestion immobilière du ministère de l’Urbanisme et habitat, a commencé par visiter la direction provinciale de l’Habitat, où il a été reçu par Mme Jeanne Kajimba Kayombo, chef de division provincial de l’Habitat, entouré des agents et cadres. Avec Mme Rosalie Kayiba Sula, chef de bureau au service urbain de la ville de Kolwezi, elles ont été briefées sur les missions de l’ACOPRIM.

Dans son intervention, le Directeur général de cet établissement public a tenu à préciser que l’ACOPRIM ne vient ôter les attributions qui reviennent à l’administration de l’Urbanisme et habitat. Ainsi, si l’administration jouait dans le passé trois rôles : normatif, administratif et opérationnel, l’ACOPRIM va jouer un rôle opérationnel pour permettre à ce que les projets qui ont été définis puissent se réaliser sans gêne.

Dans un pays où le changement des ministres porte un coup dur sur l’exécution de certaines tâches, avoir une agence pérenne à l’instar de l’ACOPRIM est un grand atout pour permettre à l’Etat de continuer à répondre aux besoins de la population.

M. Mika Kayemba Mukeba a poursuivi son périple en visitant la Direction provinciale du Guichet unique de délivrance des permis de construire (GUPEC). Ici, il s’est livré au même exercice, expliquant comment il fallait mettre fin au désordre qui régnait dans le secteur, mais aussi permettre à cet établissement d’être rentable, tout en luttant contre les constructions anarchiques.

Le Gouvernement provincial prêt à aider l’ACOPRIM

En l’absence de Mme le Gouverneur de la province de Lualaba empêchée, c’est le Commissaire général aux Affaires foncières, Urbanisme et Habitat, Jean-Pierre Kalenga Mupataie qui a reçu la délégation que conduisait le Directeur général de l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM). Cette délégation a été surprise de la gigantesque de l’Hôtel du Gouvernement, qui traduit la volonté des autorités de cette province de construire des infrastructures durables, au regard des potentialités à leur disposition.

Devant le Commissaire général, Mika Kayemba a expliqué les raisons à la base de la création de l’ACOPRIM, avant de solliciter auprès de lui un endroit devant servir d’installer le siège de l’Agence. Il a aussi sollicité un site pour la construction des logements sociaux, avant d’insister sur l’accompagnement de la province dans l’opérationnalisation de l’ACOPRIM. Au même moment, il a aussi formulé la demande pour le Gouvernorat d’accompagner cet Etablissement public, en lui accordant deux ou trois panneaux publicitaires dans la ville.

« Nous sommes passés voir le ministre provincial en charge des Affaires, de l’Urbanisme et Habitat pour présenter les civilités et l’objet de notre mission dans cette province de Lualaba. Nos échanges ont tourné autour de la mise à la disposition de l’ACOPRIM de certaines maisons du domaine privée de l’Etat, parmi lesquelles une servira à la mise en place de notre antenne, mais aussi à la mise à disposition des sites devant servir à la construction des logements sociaux. Je suis très content du fait que son Excellence nous a accueilli à bras ouverts et a dit que la province est prête à nous accompagner dans cette mission noble qui pourra soulager le besoin en logement pour la population congolaise », a indiqué Mika Kayemba Mukeba, qui attend être reçu par Mme le Gouverneur de la province, pour expliquer le sens de sa mission et solliciter son accompagnement.

Comme nous l’avons souligné, le Commissaire général a montré toute la disponibilité du Gouvernement provincial de porter mains fortes à l’ACOPRIM. « Comme vous le savez, le Lualaba est un peu dans le dynamisme, il y a des constructions partout… On a appris qu’il a été créé un nouvel établissement public qui va construire des logements décents à toutes les catégories de la population. Nous au Lualaba, son Excellence Mme le Gouverneur Fifi Masuka avait déjà vu loin et avait commencé avec des logements sociaux. Nous avons près de 500 maisons que la province est en train de construire pour plusieurs catégories de personnes. Avec l’avènement d’un nouvel Etablissement public dans ce sens-là, ça ne sera que la bienvenue. C’est quelque chose qui vient appuyer ce qu’on a commencé à faire. C’est une bonne chose et une bonne nouvelle pour la province. Nous allons les accompagner jusqu’à bon port », explique-t-il.

Des sites ciblés

Dans son programme de la journée, il était prévu que le DG de l’ACOPRIM visite quelques sites devant permettre d’abriter les installations de cette Agence dans le Lualaba, mais aussi identifier des sites à construire et réhabiliter, conformément à sa mission. C’est ainsi qu’il a été notamment sur l’avenue Eleinte, la cité indigène située sur l’avenue Foyer social, etc.

Dans la commune de Dilala en plein centre-ville, un bâtiment de l’Etat a été présenté à l’ACOPRIM. En état de délabrement très avancé, ce bâtiment a été spolié, mais sans succès. « Le Lualaba est une province pilote, avec le concours de Mme le Gouverneur qui se donne corps et âme pour un développement participatif. A mon arrivée, j’ai trouvé ce bâtiment abandonné à lui-même. Il y avait les agents de l’Etat et qui payaient quelque chose à l’Etat. Après, il y a eu un soi-disant spoliateur qui a donné de l’argent aux occupants disant qu’il avait déjà acheté le bâtiment. J’ai saisi à la hiérarchie pour qu’on ait un partenaire. Dieu merci, il y a l’ACOPRIM qui vient de se présenter. Je remercie le ministre d’Etat Pius Muabilu qui a fait aboutir cette idée-là. Le bâtiment est là. Si on peut le donner à l’ACOPRIM, ça sera une bonne chose. Il est situé dans la commune de Dilala en plein centre-ville », a expliqué Mme Jeanne Kajimba Kayombo, chef de division provincial de l’Habitat.

Et de souligner qu’à Kolwezi, c’est la Gécamines et d’autres sociétés qui ont beaucoup construit. Dans son parc immobilier, elle peut avoir 25 villas et cet appartement, sans oublier quelques maisons construites pour les agents de la santé.

Par la suite, le cortège du Dg de l’ACOPRIM s’est ébranlé vers la Cité indigène. « Nous sommes dans la cité indigène construite par les belges pour les travailleurs de l’Etat, soit toute la fonction publique confondue. Là où nous sommes, une maison a pris feu. Vous pouvez constater comment les gens vivent. On va donner cet endroit à l’ACOPRIM pour le viabiliser. Ce sont des fonctionnaires de l’Etat et on va étudier comment les délocaliser. Il y a 8 maisons situées entre les avenues Foyer social, de la Mission, Kinshasa et Matadi », dit-elle.

Toujours dans la commune de Manika, la délégation a aussi visité des maisons de l’Etat en état d’abandon total. L’ACOPRIM a pris bonne note pour voir comment elle peut protéger ces sites et envisager conclure des contrats publics privés, pour valoriser ces sites, en offrant des logements décents à la population.

« On est toujours à la Cité dans la commune de Manika. Ce sont des maisons construites par les colons pour les agents de la santé publique. De l’autre côté, il y a les maisons des policiers pour garder les indigènes. Il y a deux maisons sans oublier le camp de la Police », termine Mme Jeanne Kajimba Kayombo, chef de division provincial de l’Habitat.

Depuis Kolwezi, JMNK




Monusco : Les modalités de retrait vont être définies d’un commun accord entre la RDC et le Conseil de sécurité

La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation de la République démocratique du Congo (MONUSCO) réitère ses condoléances aux autorités et à la population de la RDC, aux familles des personnes décédées à Goma, le mercredi 30 aout 2023 dans des circonstances qu’une enquête permettra d’élucider.

Selon le compte rendu fait lors du point de presse hebdomadaire de la Monusco, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Cheffe de la MONUSCO dit déplorer la mort de ces civils et d’un membre des forces de défense et de sécurité. Mme Bintou Keita souhaite aussi un prompt rétablissement aux blessés.

La MONUSCO salue par ailleurs les actions déjà entreprises par le gouvernement notamment le déploiement d’une commission interministérielle de haut niveau, l’ouverture de procès contre certains officiers des FARDC. Il est important que ceux qui sont responsables de ces violations du droit à la vie répondent de leurs actes, quel que soit leur rang. Elle invite les autorités congolaises à prendre les mesures requises pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.

La MONUSCO a renforcé son mécanisme de monitoring et d’appui pour soutenir les activités de réponse et de prévention. Nous continuons de suivre et de travailler avec les forces de défense et de sécurité, les autorités nationales et provinciales ainsi que la justice congolaise et la société civile. La Mission continue également de travailler à apporter son soutien aux autorités et aux personnes affectées pour faire face à la situation.

En ce qui concerne le départ de la MONUSCO, des discussions sur le processus de transition devant aboutir au retrait de la Mission de la République démocratique du Congo sont en cours depuis 2021.

Conformément à la volonté d’amorcer le départ de la Mission après les élections de décembre 2023 exprimée en août 2022 par le président congolais Felix Tshisekedi Tshilombo, plusieurs consultations ont eu lieu avec le Gouvernement.

Les 17 et 26 août dernier, Mme Bintou Keita a eu des audiences avec le Vice-Premier ministre, Ministres des Affaires étrangères et Francophonie et avec le Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, respectivement. Les échanges ont porté sur le départ de la Mission. Les modalités de ce retrait vont être définies d’un commun accord entre le pays hôte, la RDC, et le Conseil de sécurité.

Ainsi, la MONUSCO est engagée dans une dynamique de retrait accéléré de la RDC après près de 24 ans de présence, conformément au plan conjoint révisé de transition. Ce retrait de la mission de maintien de la paix ne signifie pas pour autant un départ du système des Nations Unies du pays. Les Agences fonds et programmes du Système des Nations Unies continueront de soutenir le pays dans les domaines du développement et de l’humanitaire.

C’est pour préparer cette phase que lors de sa tournée du 11 au 29 juillet au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et dans l’Ituri, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Cheffe de la MONUSCO a eu plusieurs réunions avec des acteurs clés dans ces provinces.

Leurs préoccupations ont été exprimées et elles seront prises en comptes dans l’identification des priorités de la transition vers un retrait graduel, responsable et durable de la MONUSCO de la RDC.

En collaboration avec l’UNESCO, la composante police de la MONUSCO (UNPOL) a participé à trois sessions de travail pour l’élaboration du protocole d’entente de la Police Nationale Congolaise et l’Union Nationale de la presse. Lors de la première séance, le chef de la composante a engagé l’Inspection Générale de la PNC à se joindre à l’atelier. Ces séances ont permis de promouvoir les bonnes pratiques entre la police et les médias et de contribuer à améliorer la sécurité des journalistes en RDC. Il pourra servir d’outil pédagogique pour les écoles de police, ainsi que pour les facultés de journalisme ou de communication.

Durant la même période à Goma, la MONUSCO a remis 3 voitures et des équipements informatiques dont 15 ordinateurs portables et 10 imprimantes au Programme de Désarmement de Démobilisation, du Relèvement Communautaire et Stabilisation (PDDRC-S). En effet, la mobilité etl’accès sont des obstacles majeurs pour la lutte contre le financement des groupes armés au Nord Kivu.

A Bunia, l’unité anti-incendie de l’aviation de la MONUSCO assure la formation théorique et pratique d’une vingtaine de policiers de l’Unité de la police de protection civile de Bunia dot quatre sont des femmes. Cette formation essentielle se déroule à l’aéroport de Bunia, dans le cadre du mandat de protection des civils de la MONUSCO en vue du renforcement des capacités locales. A la fin de cette formation, les bénéficiaires seront en mesure d’éteindre les incendies structurels dans la ville de Bunia et ses environs. Ce qui réduira la charge de travail des pompiers de la MONUSCO et leur permettra de se concentrer sur l’assistance à l’aviation.




Drame de Goma : Muyaya et Kazadi appellent à une conscience nationale pour ne pas tomber dans le piège de l’ennemi

Après avoir diligenté une commission d’enquête composée du Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité, Peter Kazadi, du Vice-Premier ministre, ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba ; du ministre de Droits Humains, Fabrice Puela et du vice-ministre de la Justice, pour s’enquérir de la situation et de faire la lumière sur les incidents survenus le 30 août dernier à Goma où au moins 43 civils ont été tués.

A travers le briefing de presse organisé ce mercredi 6 septembre 2023 et animé conjointement par ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe et le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, Peter Kazadi Kankonde, le gouvernement de la république a tenu fixé l’opinion nationale et internationale sur ce drame .

Ayant conduit l’équipe qui a ajourné dans la capitale touristique de Goma au Nord-Kivu depuis le 1 septembre 2023, Peter Kazadi a fait l’économie de cette mission dans ce coin du pays qui a consisté à auditionner les autorités locales civiles et militaires et aussi les échanges avec toutes les couches de la population, notamment les forces vives et aussi les victimes.

Ce qui a conduit à l’appel urgemment du gouverneur militaire à Kinshasa pour une audition qui s’en ai suivi avec plusieurs interpellations à savoir dans l’armée, soit 2 hauts gradés, quelques militaires de la Garde Républicaine et aussi la police nationale et également une centaine des manifestants tous membres de la secte de Wazalendo. Entre temps, la justice congolaise s’est saisie de l’affaire et le procès en procédure d’urgence a déjà débuté sur place à Goma pour rétablir les responsabilités, a souligné Peter Kazadi.

A la question de savoir ce qui a été le nez de ce drame le Vpm de l’Intérieur a expliqué ” qu’une marche de protestation contre la Monusco était appelée ce jour-là par les membres de la secte Wazalendo qui devrait se tenir devant les installations de cette mission onusienne. Une manifestation qui était d’ailleurs interdite et la police nationale était informée de cette activité et un plan de sécurité était déjà établi pour contrer tout autre mouvement.

Dans leur rassemblement, les manifestants kidnappé un policier qui revenait de son poste de service tôt le matin et arraché son arme pour une raison non justifiée. Ayant été informé de cette action, les éléments de la Garde Républicaine qui étaient en pleine marche de démonstration se sont rendus sur le lieu pour tenter de récupérer l’élément de la police qui était déjà sous tabac. Après plusieurs discussions avec les manifestants, un de leurs qui était sur place a osé ravir l’arme d’un élément de la Garde Républicaine. C’est parle-là que les tirs ont commencé, a expliqué le VPM.

Du bilan réel des victimes

Péter Kazadi a précisé que jusque-là on compte 51 morts et une centaine de blessés qui sont pris en charge par le gouvernement provincial du Nord-Kivu avec l’appui du gouvernement central. Le gouvernement prévoit les obsèques dignes de ces compatriotes tombés dans ce drame dans les prochains jours.

Entre temps, plusieurs corps n’ont pas été identifiés jusqu’à ce jour. Une situation qui risque de retarder les obsèques de ces compatriotes. Un autre dossier, ce que quelques manifestants seraient venus de Bukavu au Sud-Kivu, d’autres voir même du Rwanda voisin. Le ministre a encore profité de l’occasion pour appeler la population de ce coin du pays et à toute personne qui aurait constaté la disparition de l’un de leurs de passer à la morgue de la ville de Goma où les corps des victimes sont gardés pour une identification.

Et à cette occasion, les deux membres du gouvernement qui ont qu’à même reconnu quelques dérapages dans les rangs des forces de l’ordre ont tenu à appeler la population à la conscience nationale et à faire confiance aux institutions de la République, tout en promettant que rien ne sera négligé dans cette affaire : laissons la justice faire son travail jusqu’au bout pour que la vérité et des responsabilités soient établies ainsi qu’a dit Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.




En 40 ans : Le taux d’alphabétisation mondial a progressé de 68 % en 1979 à 86 % en 2020

Chaque 8 septembre, le monde célèbre la Journée internationale de l’alphabétisation. A cette occasion, Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO a lancé un message dans lequel elle démontre que la situation actuelle est encore criante d’injustices et d’inégalités. À mi-chemin de l’Agenda 2030, 244 millions d’enfants en âge d’être scolarisés ne vont toujours pas à l’école, dont 98 millions en Afrique subsaharienne. Dans le même temps, 773 millions d’adultes ne savent toujours pas lire ou écrire – dont deux tiers de femmes.

« Une fois que l’on a appris à lire, on est libre pour toujours » a écrit le militant abolitionniste états-unien – et lui-même ancien esclave – Frederick Douglass.

Elle a souligné que l’alphabétisation est en effet bien plus que le simple apprentissage des lettres et des mots. Elle transforme les gouttes d’encre sur le papier en fenêtres sur le monde ; elle est la clef qui ouvre la porte du savoir, de l’émancipation, de l’imagination.

Mais au-delà de ses bienfaits sur le plan individuel, c’est la société toute entière qui bénéficie des progrès de l’alphabétisation. Car elle est un passeport pour la communication avec autrui, et renforce ainsi la compréhension dans et entre les peuples ; car elle permet aussi à chacun de s’insérer dans la société et renforce la participation à la vie civique.

En l’espace de 40 ans, des progrès significatifs ont été réalisés : 3,6 milliards d’individus ont appris à lire et à écrire, soit une progression du taux d’alphabétisation mondial de 68 % en 1979 à 86 % en 2020.

Au-delà même de l’analphabétisme, les lacunes d’apprentissage conduisent encore trop souvent à une alphabétisation incomplète : six enfants sur dix qui vont à l’école, à l’âge de 10 ans, ne savent pas lire et comprendre un texte simple.

C’est pourquoi, hier comme aujourd’hui, l’UNESCO soutient, partout dans le monde, les efforts d’alphabétisation des pays. Et nous accordons une attention particulière aux situations de crise, où le droit fondamental d’apprendre à lire et à écrire est menacé.

C’est le cas en Afghanistan, où l’UNESCO a mené une grande campagne d’alphabétisation ayant bénéficié à 1,2 million de jeunes Afghans et Afghanes depuis 2008.

Mais depuis deux ans, alors que les autorités de facto privent les Afghanes de plus de 12 ans de leur droit fondamental à l’éducation – interdiction qui s’étend à l’enseignement supérieur depuis décembre 2022 – ces progrès sont en grave danger. C’est pourquoi, en cette Journée symbolique, l’UNESCO appelle de nouveau à rétablir, sans délai, pour toutes, le droit à l’éducation.

A l’en croire, si l’alphabétisation est une conquête de l’humanité, il s’agit d’une conquête fragile : des retours en arrière sont toujours possibles. Que cette Journée internationale soit l’occasion de le rappeler – et d’honorer tous ceux qui se dévouent pour que l’alphabétisation universelle ne soit plus un objectif, mais une réalité




RDC : Le secrétaire exécutif de la CENI suspendu par Dénis Kadima

Mabiku Totokani, le secrétaire exécutif de la CENI a été suspendu par Denis Kadima pour une « faute lourde et insubordination ». Il s’agit d’une sanction administrative de 15 jours conformément au règlement administratif et financier de la CENI.

 

Néanmoins, la CENI ne donne pas la nature du motif de la suspension du tombeur de Ronsard Malonda.

 

Derick Katola




Après le drame de Goma : La CASE invite Tshisekedi à se débarrasser de toutes les brebis galeuses de son régime 

Selon Simaro Mbayo Ngongo, président de la Commission africaine pour la supervision des élections (CASE), la mauvaise composition des autorités gouvernementales membres de la commission d’évaluation sur le massacre Goma était un indicateur des faibles résultats annoncés par le Vice-premier ministre, Ministre de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières. Les deux Vice-premiers ministres dépêchés à Goma (intérieur et défense) sont mal placés pour évaluer les dégâts du drame humain causé par la Garde Républicaine (GR).

La plupart des éléments nouvellement recrutés au sein de la GR étant puisés dans la milice FORCE DU PROGRÈS de l’UDPS (parti d’origine du Ministre Peter Kazadi) et le Gouverneur militaire, Commandant des opérations dans le Nord-Kivu étant un ancien officier de la rébellion du MLC (Parti du Vice-premier Ministre, Ministre de la Défense Jean-Pierre Bemba Gombo), il était très mal indiqué de charger ces deux autorités congolaises de cette importante mission.

La CASE considère les premières mesures annoncées depuis Goma de faibles, insignifiantes et distrayantes. Sanctionner des simples exécutants est une duperie fantaisiste.

La CASE invite le Président de la République à se débarrasser de toutes les brebis galeuses de son régime, s’il tient véritablement à améliorer – bien que tardivement – son image de marque vis-à-vis de la population. Pour ce faire, la CASE propose au Chef de l’Etat les décisions courageuses ci-après :Révoquer le Ministre de la Défense en la personne de M. Jean-Pierre Bemba Gombo ; (ii) Arrêter, juger, condamner et radier de l’armée le Chef d’Etat-major général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC); Arrêter, juger, condamner et radier des FARDC le Commandant de la Garde Républicaine ; Arrêter, juger, condamner et radier de l’armée le Gouverneur militaire du Nord-Kivu.

Toute autre mesure qui ne rencontrera pas les véritables causes et ne sanctionnera pas les commanditaires présumés de ce massacre filmé, ne sera qu’un leurre.

À cet effet, la CASE recommande au gouvernement congolais de rapatrier tous les éléments de la Garde Républicaine déployés dans la province du Nord-Kivu. Ces derniers devraient ensuite subir une phase de recyclage essentiellement axé sur les normes juridiques découlant des droits de l’homme, et le droit international humanitaire qui permette de renforcer les mécanismes de protection des personnes et leurs biens, même en temps de guerre.

La CASE demande également la levée immédiate de l’état de siège et la démilitarisation de la ville de Goma. Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) engagées sur le champ de bataille devraient être positionnées sur la ligne de front et les différents officiers s’installer dans les villages du Masisi et Rutshuru pour faire face à la guerre du M23.

La CASE fait remarquer à la nation congolaise que le processus électoral est en danger. À part les attaques ciblées visant les leaders politiques de l’opposition à travers des perquisitions musclées et des arrestations arbitraires, surtout contre les candidats présidents de la République, le Président de la République honoraire Joseph Kabila ne cesse d’être inquiété par le REGI de Félix Tshisekedi. Toutes ces dérives auxquelles s’ajoutent les massacres d’Etat dont le dernier en date est celui perpétré dans le quartier Nyabushongo dans la ville de Goma, expliquent L’IMPOSSIBLE ORGANISATION DES ÉLECTIONS CETTE ANNÉE.

La CASE invite « une fois de trop » le Président Félix Tshisekedi à convoquer le dialogue en vue de l’organisation d’élections pacifiques et inclusives en République Démocratique du Congo.

Outre le fiasco de l’équipe Kadima, le processus électoral actuel souffre d’un malaise sécuritaire du fait notamment des bévues répétitives de la Garde Républicaine.




Muyaya et Kazadi sont formels : « Il n’y a pas eu d’ordre donné pour tirer sur les Wazalendo »

Qui a tiré sur plus de 51 personnes décédées et d’autres qui sont encore en soins intensifs dans les hôpitaux ? Quelles sont les grandes décisions arrêtées après le drame de Goma ? Ces questions et tant d’autres sont revenues lors du face-à-face organisé par M. Patrick Muyayas, ministre de la Communication et médias, qui a invité Me Peter Kazadi, Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, qui conduisait la délégation gouvernementale dépêchée par le chef de l’Etat à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Muyaya a été plus que clair pour affirmer qu’à cette étape, on ne peut pas répondre à la question de savoir qui a tiré sur les Wazalendo, au risque de vider la substance de ce procès qui se déroule en procédure de flagrance. Il affirme qu’il n’y a pas eu un ordre qui serait venu de quelque part pour tirer sur la population. Pour Peter Kazadi, entant que gouvernement, on ne peut pas envoyer une force pour mâter une population. « Nous faisons face à une armée étrangère qui occupe notre pays. Si le Nord-Kivu est en état de siège, c’est pour protéger la population. Notre armée ne peut pas être envoyée pour torturer nos compatriotes », rassure-t-il.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, Me. Peter Kazadi Kankonde et le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe ont co-animé un Briefing Presse ce mercredi 06 septembre 2023. Au menu des échanges, les conclusions de la Commission interministérielle sur les événements survenus le 30 août 2023 à Goma.

Le porte-parole du gouvernement a rappelé, dans l’introduction de ce briefing, qu’une délégation ministérielle s’était rendue à Goma pour s’enquérir de la situation et situer la responsabilité de chacun pour en tirer les conséquences. Il s’en est suivi plusieurs résolutions notamment le rappel du gouverneur militaire à Kinshasa et le procès en flagrance déjà initié depuis le mardi

” Une des premières réactions de la délégation a été d’identifier les victimes auprès de leurs familles et voir comment le gouvernement devrait intervenir pour exprimer sa compassion face à cette tragédie ” a indiqué le ministre Patrick Muyaya.

Pour sa part, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières est revenu sur le déroulement de cette mission à Goma.

” C’est depuis le 01 septembre que nous nous sommes rendus à Goma pour s’enquérir de la situation et ce sur ordre du chef de l’état. Et nous avons élaboré notre calendrier de travail”, a expliqué maître Peter Kazadi.

Selon ce calendrier, la délégation a d’abord reçu tous les responsables sécuritaires de la ville de Goma entre autre le gouverneur militaire et son vice, le commandant de la police, l’ANR et la DGM. La société civile, le caucus intercommunautaire, les mouvements citoyens et toutes les couches sociales.

A l’issue de ces consultations, les conclusions ont conduit en la mise en accusation du commandant de l’unité de la garde républicaine et un commandant de régiment qui ont été déférés devant le tribunal militaire de Goma.

Au deuxième jour, certaines mesures ont été également prises notamment le rappel du gouverneur militaire à Kinshasa pour consultation ; la suspension de deux policiers chargés de la sécurité de la ville de Goma ce jour-là ; la libération de quelques militants de mouvements citoyens ; la prise en charge des obsèques de toutes les victimes.

Me Peter Kazadi a insisté sur le fait qu’ils ont reçu mandat non seulement d’écouter mais de pénétrer les évènements qui s’étaient produits, de prendre de mesures et faire rapport au gouvernement pour d’autres mesures qui vont encore suivre.

Pour rappel, vendredi 30 août 2023, les forces de sécurité ont tiré pour disperser les adeptes du groupe mystico-religieux dénommé «La Foi Naturelle Judaïque Messianique vers les Nations (FNJMN)/Agano La Uwezo Wa Neno/Wazalendo». Les «Wazalendo», (Patriotes en français), se définissent comme un groupe de résistants opposés à l’agresseur rwandais ainsi qu’aux groupes qui lui sont soumis, notamment le M23.

En réaction, le Chef de l’Etat s’était déclaré « consterner » et en « colère », après la mort de ces citoyens.

D’où il avait dépêché au lendemain de ce drame, une délégation conduite par le vice-ministre Peter Kazadi accompagné du Vice -premier ministre en charge des anciens combattants ; du ministre de droits humains ; de la justice. La délégation a été complétée par l’auditeur général de forces des armées de la République démocratique du Congo.

JMNK

 




À l’issue de son congrès: L’ACP s’engage à soutenir la candidature du Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2023

L’Alliance des Congolais progressistes (ACP), parti cher au gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, vient de s’engager à soutenir la candidature du Président Félix Tshisekedi Tshilombo à l’élection présidentielle de décembre 2023. C’était à l’issue du congrès extraordinaire du parti organisé, mercredi 6 septembre 2023 à Béatrice Hôtel à Kinshasa. Dans son discours, l’Autorité morale de l’ACP a indiqué d’abord que le progressisme cadre avec la vision sociale-démocrate du Chef de l’État Félix Tshisekedi. Puis, le patron de l’ACP a souligné que le Président Félix Tshisekedi a, depuis son accession démocratique au pouvoir, initié des réformes importantes qui ont impacté la vie sociale des RD-congolais. Aussi, le Président de la République a entamé des réformes qui ont permis de quadrupler le budget national en quatre ans, susceptible de financer le programme des 145 territoires ainsi que la construction et la rénovation des infrastructures de base. Tout en vantant le destin exceptionnel, la riche expérience politique du Président Félix Tshisekedi ainsi que la constance qui a toujours guidé ses actions et ses prises de position, l’Autorité morale de l’ACP a exprimé le soutien et la loyauté de son parti politique au Chef de l’État, et a pris l’engagement ferme et irrévocable de tout mettre en oeuvre pour faire triompher le Président Félix Tshisekedi lors de l’élection présidentielle qui pointe à l’horizon.

Parlant de ses fonctions de gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka a également fait part de ses nombreuses réalisations dans la ville ce, en dépit de la situation financière de surendettement dans laquelle se trouvait la ville, mais aussi la faible mobilisation des recettes dûe à la Covid 19 durant près de deux ans et l’absence de la rétrocession. Parmi ses réalisations, il a cité la construction des routes trans-communales comme Elengesa, Kikwit, Mombele, De la paix, CECOMAF et tant d’autres. L’aménagement des emprises publiques et l’éclairage public dans la capitale n’ont pas été en reste.
Quant aux élections législatives, municipales et locales, l’Alliance des Congolais progressistes a aligné des candidats à tous les échelons.

Rappelons que des chefs de quelques partis amis ont aussi pris part à ce congrès de l’ACP, notamment le président national de l’AFDC, Modeste Bahati Lukwebo, le Secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, ainsi que l’UDPS Gérard Mulumba, Vice-gouverneur de la ville de Kinshasa.




La RPDC, Pays des miracles

En République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire en voie de la poursuite du statut de la Puissance économique et où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Hommes bienfaiteurs dont le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR), les annales de miracles marquent, profondément, l’histoire des 75 années (1948-2023) d’existence de la RPDC. Ces miracles s’expliquent par les Esprits de;

  • Paektu-san (mont ancestral de la Nation et sacré de la Révolution d’où l’objet du pèlerinage de toute la Nation, le plus haut de la Péninsule coréenne avec 2.750m et classé 1er parmi les 6 monts célèbres de la Péninsule pour son paysage magnifique; le nom provient de ce qu’il est enneigé pendant toutes les 4 saisons, d’où le mont-blanc dont l’environnement naturel est formé à la suite des 31 éruptions volcaniques 939-1925, NDLR)
  • Cholli-ma (cheval fabuleux ailé galopant les 100 lieues/jour, dont la statue en bronze de 46m est érigée en 1961 à Pyongyang et le terme ou l’esprit est né au milieu des années 1950 symbolisant un rythme de développement fulgurant de l’époque où l’on voyait se créer, chaque jour, les prodiges et innovations, NDLR).

Les glorieuses histoire et traditions de la RPDC, artisan de ces Esprits, se transmettent même aujourd’hui, de décennie en décennie, de siècle en siècle.

Aujourd’hui, le Peuple de la RPDC avance, vigoureusement, vers une nouvelle victoire du socialisme ou vers la Puissance socialiste prospère en surmontant tous les défis et épreuves sans précédent, et brillera à jamais comme Patrie du Paektu-san et Pays du Cholli-ma sous la sage direction de KIM JONG UN.

  1. Grâce à l’Esprit du Paektu-san

Personne ne va rester comme spectateur passif devant un cambrioleur qui a pénétré dans sa maison avec un couteau. Alors que la Guerre de Corée (ou Joson ou Pays du «matin calme ou frais avec le soleil brillant», désignée sous le nom de «fleuves et montagnes brodés dans la soie» ou «la Nation orientale du décorum», et fière de sa Civilisation de 5.000 ans dont plusieurs étaient voués à l’invasion des Pays étrangers comme les USA, le Japon et d’autres, tous convoiteux de la qualité et la quantité respectives des ressources humaines et naturelles, de la spécificité géopolitique et du paysage éblouissant de la Péninsule coréenne, NDLR) a été éclatée, dans une journée dominicale 25/06/1950 04:00 si tranquille où il ne pleuvait pas assez fort, sous la manipulation ou l’instigation des USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s coiffés arbitrairement des Casques Bleues censées être ôtées depuis 1975 grâce à la Résolution de l’ONU № 3390B 18/11/1975 mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon grâce à la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR), presque personne n’a imaginé que;

  • les USA seraient vaincus dans cette Guerre, ce Pays (9.833.517km2; classé 3ème du monde, NDLR) vainqueur dans la 2ème (1939-1945) Guerre Mondiale et affirmé comme chef de file de l’impérialisme mondial avec leurs Maréchaux et Généraux renommés et leur industrie de guerre de 1er rang mondial
  • la RPDC (territoire; 123.214km2, population; 10.540.000 en 1950, NDLR) sortirait victorieuse de ladite Guerre avec son Armée Populaire de Corée (APC) âgée de 2 ans (avec quelques seules divisions – les Généraux d’origine de la Guérilla antijaponaise et anciens paysans/ouvriers/élèves – ainsi que les chars T-34, avions à hélices YAK-9 et torpilleurs, de plus ou moins d’une centaine au total, NDLR) en pleine préparation du Régime socialiste politiquement souverain, économiquement indépendant et militairement autodéfensif.

Ce n’était jamais par hasard qu’au lendemain de la Guerre, le Maréchal Douglas MacARTHUR (1880-1964), le tout 1er Commandant de l’US Army en Extrême-Orient et Commandant des Forces Onusiennes (fabriquées par les Résolutions illégales ou injustes du Conseil de Sécurité № 82-84 des 25/06-07/07/1950, NDLR), a estimé terminer la Guerre en 72h dans le cadre de leur Plan A (B; l’extension de la Guerre sur la Mandchourie en mobilisant, aussi, l’Armée japonaise réarmée et celle de JIANG Jieshi 1887-1975 – Généralissime et opposant à la République Populaire de Chine -, C; la conquête de toute la Sibérie jusqu’à l’Oural, NDLR).

Malgré le déséquilibre de forces évident, l’APC a passé sans tarder à sa contre-offensive pour libérer Séoul, centre de la domination coloniale des USA et le Drapeau national de la RPDC était hissé (28/06/-28/09/1950) au-dessus du bâtiment non moins important de Séoul, qui a existé pendant 70 ans (1926-1996). Et après un mois, elle a libéré plus de 90% du territoire et plus de 92% de la population de la ROK;

  • (ou Republic of Korea ou République de Corée, qui désigne la Corée du Sud et qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en apparence seulement en 1948 par les USA qui avaient divisé la Péninsule coréenne pour mieux régner, NDLR)
  • (DROM-COM des USA – comme le Japon depuis 1945 – obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner, une fois de plus depuis le début 2022, son côté Nord – RPDC – comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, d’où la condamnation des millions de manifestants locaux depuis plus d’une année, NDLR).

Le lundi 27/07/1953 10:00, les USA qui se vantaient d’être les plus Puissants du monde ont ployé leurs genoux devant le Peuple de la RPDC.

  1. A travers l’Esprit du Cholli-ma

Quant à l’époque du Cholli-ma, c’est le temps où le Peuple de la RPDC imprimait, sous la direction du Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994) un grand essor à l’allure du Cholli-ma dans l’édification du socialisme.

Au fort du relèvement d’après-Guerre (1950-1953 RPDC-USA, NDLR), KIM IL SUNG se rendit (28/12/1956) à l’Aciérie de Kangson (actuel Combinat d’Aciérage Cholli-ma dans la Ville-Province Nampho, NDLR) pour informer les ouvriers de Kangson de la situation difficile à laquelle le Pays se confrontait et déclarer avec instance: Nous devons triompher de toutes les épreuves et opérer un grand essor dans l’édification du socialisme. Dans le passé (la colonisation du Japon, le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion 1592-1598 de la Péninsule coréenne – sa plus voisine géographique – et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 de la Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que le kidnapping et la réquisition forcée de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens comme pare-balles et pour les travaux forcés, le massacre atroce de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR), nous avons vécu dans la misère et aujourd’hui encore, nous ne vivons pas dans l’aisance. Dans ces circonstances, nous devons faire 10 ou 100 pas quand les autres en feraient 01 ou 10.

A l’appel de KIM IL SUNG, les métallos de l’Aciérie furent parvenus à produire 120.000t d’aciers laminés avec leur laminoir censé être capable d’en sortir à peine 60.000t/an, allumant, les 1ers, le flambeau du Mouvement Cholli-ma. Aussi l’époque du Cholli-ma, la période de changements bouleversants, fut-elle inaugurée comme ère digne d’être inscrite dans l’histoire de la RPDC. En 1958, on vit se créer, successivement, les miracles séculaires par un grand essor;

  • Partout dans le Pays, se dressèrent un millier d’usines d’industrie légère comme les pousses de bambou après la pluie.
  • La pose de la Ligne Haeju-Hasong (les 2 régions à distance de plus de 20 lieues dans la Province Sud-Hwanghae, NDLR) de chemin de fer censée prendre 3 ou 4 ans fut achevée en 75 jours seulement.
  • Les ouvriers réussirent à fabriquer les équipements précieux de l’économie nationale indépendante comme la grande pompe à eau, le camion Sung-ri (ou victoire) – 58, le tracteur Cholli-ma, le bulldozer Pulgun-byol (ou étoile rouge) – 58 et la pelle mécanique Cholli-ma.
  • Les bâtisseurs de la Capitale créèrent la Vitesse Pyongyang, c’est-à-dire l’assemblage d’un appartement en 14 minutes seulement, et construisirent 20.000 logements en une seule année avec les matériaux et le fonds prévus pour la construction de 7.000 logements.

Dans son discours lors d’un rassemblement de plus de 70.000 Citoyens organisé en l’honneur de KIM IL SUNG en visite (novembre 1958) au Viêt-Nam, le Président HO Chi-Minh (1890-1969) dit; Le Peuple de la RPDC fonce, vigoureusement, vers le sommet du socialisme à l’allure du Cholli-ma sous la direction de KIM IL SUNG, faisant l’admiration du monde.

Même dans les années 1960, le Peuple de la RPDC enregistra les innovations séculaires dans le développement du Pays grâce au grand essor de Cholli-ma;

  • Les ouvriers fabriquèrent, de leurs propres forces, les tracteurs Phung-nyon (ou année d’abondance) à destination des campagnes rurales et les grosses pelles mécaniques Jangpaek-san (ou Mont Paektu-san) pour mines, produisirent le poids lourd Sungri-san (ou la montagne de la victoire) de 25t et furent parvenus à fabriquer la presse à forger de 6.000t en une seule année contre les 4 ou 5 ans dans d’autres Pays.
  • Les cheminots réussirent à fabriquer, pour la 1ère fois, la locomotive électrique Pulgun-ki (ou drapeau rouge) № 1 en faisant preuve de l’esprit de la confiance en soi et éliminant le conservatisme et la passivité.

Ainsi, la RPDC réalisa, avec succès en 14 ans seuls à l’allure du Cholli-ma, son industrialisation socialiste.

【source】Sylvère BOSWA ISEKOMBE (1966- ; appelé, communément, Lion au Cœur Rouge depuis 2018, NDLR);

  • Secrétaire Général (№ 1) du Parti Communiste Congolais (PCCo) de la République Démocratique du Congo
  • Coordinateur sous-régional pour l’Afrique Centrale du Conseil Mondial de la Paix (CMP créé en 1950 avec son siège à Athènes, Grèce)