La Liprocykin convoque une réunion extraordinaire le mardi 5 mai 2023  

La Liprocykin sera en réunion extraordinaire le mardi  5 septembre 2023 à 14h00 au bureau du Vice-président sise croisement Avenue Tombalbaye et avenue de l’école N°162 en face de l’Ambassade de la Zambie non loin de l’Hôtel Memling. La ligue statuera entre autres sur le cas de l’entente urbaine de Kinshasa Lukunga qu’elle ne reconnait pas et l’acte de barbarie dont a été victime le coureur Kitata Kenaya. Sont invités à cette réunion, Spraya Mwana Bwato, président Ligue Provinciale de Cyclisme du Nord-Kivu et M. Roger Tshiyana, entraineur national. Signalons que le dimanche 10 septembre 2023, la Liprocykin organisera une balade dirigée de 120 km.

Antoine Bolia  

 

 

 




Programme d’appui à la justice congolaise: Rose Mutombo préside une séance de travail avec une délégation de l’Usaid

Mme Rose Mutombo, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a eu une séance de travail avec une équipe de l’Usaid, conduite par le chef de projet Prola, Daniel Dobrovoljec ce mercredi 6 septembre 2023 à son cabinet de travail au Palais de Justice de Kinshasa-Gombe. Cette délégation a mis sur la table un programme d’appui à la justice pour une période de 5 ans pour un montant d’environ 13 millions de dollars américains.

« Nous avons eu l’honneur de rencontrer Mme la ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, à qui nous avons présenté notre projet « Prola » qui vise à renforcer l’Etat de droit et de façon plus particulière le système judiciaire congolais, la lutte contre la corruption, le renforcement de l’accès à la justice pour tous les citoyens. Nous accordons une grande importance à la thématique du genre que nous considérons comme une activité à l’objectif transversal de toutes les activités de notre projet tout essayant de promouvoir la présence féminine au sein du système judiciaire notamment en accroissant le nombre de magistrats qui sont en nombre insuffisant à notre avis », a-t-il dit.

D’après le chef de projet Prola, son institution fera tout pour promouvoir le plus grand nombre de femmes à des postes importants au sein de la magistrature. L’Usaid veut également accroître l’accès à la justice pour tous par le mode alternatif de résolution des conflits qu’il essaie de promouvoir et de développer. C’est vrai que les tribunaux existent, mais en nombre parfois insuffisant et de même que les magistrats, pense-t-il.

« Nous nous réjouissons de voir que les 2.500 nouveaux magistrats vont bientôt entrer en activité. Ils sont en cours de formation initiale. Donc, nous nous réjouissons de l’accroissement du nombre de magistrats mais il n’en demeure pas moins encore en nombre insuffisant. La justice formelle n’est toujours pas proche des citoyens. C’est ce que nous voulons faire. C’est de faciliter le contact avec la justice par le mode alternatif tel que la médiation par exemple que nous souhaitons développer à l’avenir », a-t-il ajouté.

Le budget de ce projet est d’environ 13 millions de dollars américains pour une période de 5 ans. Par ce programme, l’Usaid souhaite accroître ce montant puisque c’est le gouvernement américain qui finance le projet Prola à travers l’Usaid.

« Nous voulons développer grâce à ces 13 millions de dollars américains, l’une des activités à la fois à Kinshasa auprès des institutions judiciaires centrales mais aussi dans des provinces pilotes et auprès des tribunaux pilotes que nous souhaitons assister notamment dans l’accueil de justiciables dans les structures de la justice », rassure-t-il.

BM




En marge du Sommet Africain sur le Climat 2023: Sama Lukonde participe à une réunion des États de l’EAC

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, en marge du premier Sommet Africain sur le Climat 2023, a eu, ce mercredi 6 septembre 2023 à Nairobi, une réunion de sécurité avec les Etats de l’EAC (African Community East) au sujet des opérations des forces de sécurité de cette organisation engagées depuis quelque temps dans la province du Nord-Kivu pour imposer la paix, suite à l’insécurité créée par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda.

Au sortir de cette réunion où il a participé avec le Vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, le Chef du Gouvernement congolais a fait le point de cette séance de travail avec les États membres de l’EAC.

« À côté de ce sommet sur le climat, nous avons eu une rencontre de l’East African Community, l’EAC. Comme vous le savez, nous discutons de la situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo. Nous, nous avons mis en exergue le besoin d’avoir un examen des rapports produits par nos ministres de la Défense, parce que c’est ça qui doit nous déterminer par la suite, ainsi qu’un amendement  que nous voulons avoir dans le SOFA en ce qui concerne les questions de mandat même des forces de l’EAC. Nous avons dit, qu’en attendant que nous puissions avoir cet examen, que nous prenions une disposition transitoire pour que les opérations militaires se poursuivent sur le terrain jusqu’à ce que nous ayons pris une décision, en toute responsabilité, de la suite, en tenant compte de ce que nous avons sur le terrain », a confié le Chef du Gouvernement Congolais depuis Nairobi où il participait au premier Sommet Africain sur le Climat.

À noter que la Communauté d’Afrique de l’Est est une organisation internationale de sept pays d’Afrique de l’Est comprenant le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie, et la République démocratique du Congo.




Clôture du Sommet Africain sur le Climat 2023 : Sama Lukonde salue la Déclaration de Nairobi qui demande aux pays développés d’honorer leurs engagements de fournir 100 milliards de dollars de financement annuel pour le climat

Les rideaux sont tombés sur la première édition du Sommet Africain pour le Climat 2023 (Climat Summit Africa, CSA23) tenu à Nairobi, au Kenya, du 4 au 6 septembre sous le thème : «Promouvoir la croissance verte et le financement de l’action climatique pour l’Afrique et le Monde ». Ce premier Sommet africain pour le climat a été organisé par la Commission de l’Union africaine en collaboration avec le pays hôte, la République du Kenya.

Dans la déclaration dite « Déclaration de Nairobi » lue par le président du Kenya, William Ruto, les dirigeants du continent demandent aux pays développés d’honorer leurs engagements de fournir 100 milliards de dollars de financement annuel pour le climat. Le CSA23 appelle également à une réforme urgente du système financier multilatéral dans le but d’obtenir des financements pour des projets d’atténuation et d’adaptation au climat.

Au terme de ces assises qui ont tenu toutes ses promesses au regard du succès enregistré notamment dans la participation des pays africains et des partenaires engagés dans le développement durable tant de l’Afrique que du monde, le Chef du Gouvernement congolais a fait le point de la participation de la République démocratique du Congo. A cet effet, il a salué les conclusions de la Déclaration de Nairobi, votée à l’unanimité par tous les pays africains.

« Nous voici arrivés à la fin de ce sommet Africain pour le Climat 2023 qui s’est tenu ici à Nairobi au Kenya. C’est une première où les pays africains se retrouvent pour parler d’une seule voix sur les questions du climat. Et, la RDC a fait entendre sa voix comme je l’ai dit sur son potentiel, sur sa capacité comme « Pays Solution », nous le disons tous les jours. Les minerais de transition énergétique, la forêt, le captage de carbone, les tourbières, nous avons les rivières qui permettent une production de l’énergie verte. Et donc tout cela, nous en avons parlé. Mais nous avons dit ici, les défis, c’est de transformer ce potentiel en réalité pour nos populations, en termes des dividendes de tout
l’apport que nous donnons pour la préservation du climat et pour éviter l’augmentation de la température à plus de 1,5 degré. Et donc, nous avons fait entendre notre voix. Nous avons parlé effectivement de ces trois ingrédients indispensables pour prévoir l’avenir avec un ciel bleu. Il nous faut de la volonté des pays pollueurs sur leur contribution en termes de crédit carbone. Il nous faut de la détermination dans les engagements que nous prenons et surtout dans le vœu de laisser un monde meilleur aux générations futures, à nos enfants. Au-delà de cette détermination, nous avons parlé de la solidarité. Pour nous, la solidarité, nous la mettons d’abord sur les questions sécuritaires. Parce qu’il nous faut préserver nos forêts, non seulement des guerres, mais du braconnage. Nous avons parlé de la solidarité avec tous les pays avec lesquels nous avons les mêmes réalités, du point de vue du climat. Donc, c’était une grande rencontre qui a permis à toutes les réalités climatiques de s’exprimer : le grand Bassin du Congo, le Mékong ou bien l’Amazonie. Au-delà de ça, de permettre aussi à ceux des pays désertiques, ceux qui défendent le fonds bleu, de le faire aussi. Donc, on a essayé, dans la déclaration finale, de mettre les intérêts de tout le monde. Mais, bien sûr, en mettant en avant les questions financières pour préserver justement les questions du climat et venir en aide aux pays contributeurs de manière que nous puissions tous atteindre les Objectifs du Développement Durable, à l’horizon 2030″, souligne-t-il.

Un satisfecit

“On termine sur une note satisfaisante par l’acclamation de cette déclaration qui a été votée à l’unanimité. Nous allons continuer. Car, c’est un combat qui va se poursuivre, non seulement à New York, à la prochaine assemblée des Nations unies, puis à la COP28  prévue à Dubaï, où l’Afrique devra parler d’une seule voix avec les autres pays qui nous ont rejoints dans ce débat et qui partagent la même vision que nous. C’est l’heure maintenant de rentrer et de faire rapport au Chef de l’État, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo », a déclaré le Premier Ministre Sama Lukonde faisant le résumé du Sommet Africain pour le Climat.

De son côté, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki, s’est engagé à sensibiliser les États africains à rassembler les efforts pour tirer le meilleur avantage du Sommet Africain pour le climat.
«Je m’engage, pour ma part, à mobiliser les ressources humaines de la Commission de l’Union africaine pour garder en vive alerte l’esprit de Nairobi, en vue d’apporter la plus forte contribution possible à la mobilisation et à l’unification des voix africaines. Comme il nous a été demandé dans la déclaration, la Commission de l’Union africaine va développer une feuille de route pour cette déclaration et proposera aux États Membres de faire des changements climatiques, le thème de l’année 2025 à 2026 », a dit Moussa Faki peu avant la lecture de la Déclaration de Nairobi sur les enjeux climatiques.

De même, le président de la Commission de l’UA a promis une proposition aux États Membres pour que le sommet Africain pour le climat soit institutionnalisé et tenu tous les deux ans.
« Donnons-nous alors rendez-vous aux prochaines assises, qui nous invitent déjà à un collectif dépassement », a-t-il lâché avant à la cérémonie de clôture devant les Chefs d’État et de Gouvernement.

Rappelons que c’est la décision de la 36ᵉ session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA), tenue en février 2023, qui avait chargé la Commission de l’Union africaine de convoquer un sommet sur le changement climatique et a simultanément approuvé l’offre du gouvernement du Kenya d’accueillir ce sommet.

En parallèle du Sommet Africain pour le Climat, il se tient sur le même site de Kenyatta International Convention Centre, la Semaine Africaine du Climat (CAW) du 4 au 8 septembre 2023. Cette dernière offre aux décideurs politiques, aux praticiens, aux entreprises et à la société civile une plateforme d’échange sur les solutions climatiques, les obstacles à surmonter et les possibilités offertes dans les différentes régions, en vue du premier bilan mondial qui se conclura lors de la COP28 aux Émirats Arabes Unis en décembre de cette année. La Semaine africaine du climat se penche sur quatre grands thèmes systémiques en vue d’apporter des contributions orientées sur la région pour éclairer le bilan mondial : Systèmes et industries énergétiques ; Villes, établissements urbains et ruraux, infrastructures et transports; la terre, l’océan, la nourriture et l’eau ; Sociétés, santé, moyens de subsistance et économies.




Pas de détournements au Comité National: Jules Alingete blanchit Isidore Kwandja

Il n’y a eu aucun fait de détournement des deniers publics au CNJF, ce constat a été fait au cours d’une réunion de confrontation entre l’Inspection Générale des Finances et le Comité National des Jeux de la Francophonie, conduit par son Directeur M. Isidore Kwandja Ngembo.

C’est l’Inspecteur général Chef de service de l’IGF en personne qui a présidé cette séance de travail avec la Direction du Comité National de 9eme jeux de la Francophonie qui avait à sa tête M. Isidore Kwandja, Directeur National.

Les deux parties ont fait une évaluation approfondie de la mission d’encadrement des opérations financières des Jeux de la Francophonie par L’IGF.

L’IGF a rendu des hommages mérités au Chef de l’Etat qui était le Président du Comité de Pilotage de ces jeux ainsi qu’au Directeur National Isidore Kwandja pour la réussite de ce grand rendez-vous des pays qui partagent la langue française.

Pour répondre à toutes les informations distillées il y a quelques jours, le numéro un de l’IGF Jules Alingete a tranché: “l’Inspection Générale des Finances a accompagné la Direction du Comité National des Jeux de la Francophonie, toutes les opérations financières ont été faites sous le regard de l’IGF et nous pouvons vous affirmer qu’il n’y a pas eu des faits de détournements des deniers publics au niveau de la Direction du Comité National des Jeux de la Francophonie.”

L’IGF qui a encadré toutes les opérations financières de la Francophonie a exprimé sa satisfaction sur l’ensemble de la gestion de cette structure et a indiqué que les deux parties procèdent actuellement à l’inventaire des biens de Jeux de la Francophonie qui seront mis à la disposition du Comité de Pilotage pour affectation dans les différents services de l’Etat.




CAN 2023: La Caf romp avec Bein sports !

A l’approche de la CAN 2023, la Confédération africaine de football (CAF) a effectué un choix radical en décidant de rompre son contrat de diffusion avec beIN Sports, le diffuseur majeur du football africain dans 24 pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, ainsi qu’en Asie, en France et aux États-Unis. Cette décision extrême a été prise à la suite d’un litige financier opposant l’instance à la chaîne qatarie, notifiée le 1er septembre, révèle la BBC.

La CAF accuse en effet beIN Sports de ne pas avoir honoré le versement d’une somme estimée à environ 80 millions d’euros. Les deux parties avaient signé en 2017 un contrat d’une durée de douze ans et qui s’élevait à 415 millions de dollars (environ 387 millions d’euros). Dénonçant cet impayé, la CAF a donc opté pour une rupture de contrat, mettant ainsi un terme unilatéralement à la collaboration. De son côté, beIN Sports a réagi avec précaution, reconnaissant qu’il y avait eu « un certain nombre de problèmes qui ont affecté la relation contractuelle ». Toutefois, le diffuseur n’exclut pas la possibilité de recourir à des procédures judiciaires si les discussions ne parviennent pas à résoudre le différend.

Les spectateurs lésés ?
Cette situation laisse planer un doute sur la diffusion des matchs comptant pour la 6e journée des éliminatoires de la CAN 2023 dans les prochains jours, en particulier en France. La rupture du contrat avec beIN Sports soulève également de sérieuses questions quant à la diffusion de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations qui doit se dérouler en janvier prochain. À environ quatre mois du coup d’envoi de la CAN, la CAF se retrouve donc sans diffuseur majeur dans 24 pays, ce qui pourrait potentiellement entraîner un écran noir pour les fans de football en Afrique et dans le monde. Cette incertitude plane également sur les compétitions de clubs africains, notamment la Ligue des Champions et la Coupe de la Confédération, ainsi que sur la nouvelle African Football League, dont le coup d’envoi est prévu pour le 20 octobre.

La CAF aurait décidé de rompre son contrat avec BEIN de manière unilatérale à effet immédiat. C’est le deuxième act de rupture après celui avec SportFive (LAGARDÈRE). Le contrat était conclu pour une durée de 12 ans. Il semblerai que les arrières de Bein soient de plus de 80M USD

Cette situation n’est pas inédite. En effet, ce n’est pas la première fois que la CAF rompt un contrat majeur avec un de ses diffuseurs. En 2019, elle avait déjà annulé son accord avec Lagardère Sports, ce qui lui avait coûté 50 millions de dollars (contre 90 millions de dollar réclamés au départ). La résolution de ce litige entre la CAF et beIN Sports demeure incertaine, mais son issue pourrait avoir un impact significatif sur le paysage médiatique du football africain et sur la diffusion de la CAN. Les amateurs de football en Afrique et dans le monde entier attendent avec impatience de voir comment cette situation évoluera. En espérant que les discussions entre l’instance et le diffuseur parviennent à mettre à mal le différend, et que l’on puisse savourer le programme alléchant qui nous attend dans les mois à venir (African Football League, CAN…). En attendant, ce sujet brûlant sera abordé lors du comité exécutif de la CAF programmé jeudi.




CAN 2023 (Q) : la liste de la Centrafrique pour sa dernière chance face Ghana !

Le sélectionneur de la Centrafrique, Raoul Savoy, a dévoilé la liste des 25 Fauves convoqués en vue du match capital de la dernière journée des éliminatoires contre le Ghana, jeudi 7 septembre à Kumasi. Avec quelques surprises.

On note en effet les retours du gardien Geoffrey Lembet, recruté par Rennes cet été en provenance du CS Sedan, de l’ailier Axel Urie, pensionnaire de Concarneau en Ligue 2, et de l’arrière gauche du club local du Real Bangui, Marco Yapendet. Leurs dernières convocations remontaient respectivement à novembre 2020, et à octobre et novembre 2021.

Cinq nouveaux, et une absence importante…
À noter par ailleurs cinq nouveaux visages. D’abord le milieu droit Goduine Koyalipou, évoluant depuis juillet dernier à Beveren en seconde division belge (arrivé librement en provenance de Super League suisse et de Lausanne-Sport). Puis, Guy Bekaïn, le milieu relayeur Gabriel Oualengbe, l’arrière gauche Séverin Tatolna d’Umeå FC (D3 suédoise), et enfin le gardien Saturnin Ngarsouma.

Grosse ombre au tableau, le forfait du milieu défensif et capitaine des Fauves Geoffrey Kondogbia (30 ans, 11 sélections, 2 buts). Comme rapporté par nos soins précédemment, le joueur débarqué à l’Olympique de Marseille en juillet dernier après un passage à l’Atlético Madrid, est indisponible à cause d’une blessure au genou. En forme avec Amiens (3 buts en 5 matchs de Ligue 2), Louis Mafouta sera en revanche bien présent.

 

Ça passe ou ça casse
Troisièmes du groupe E avec 7 points, et respectivement 2 et 1 unité de retard sur le Ghana et l’Angola, le sélectionneur Raoul Savoy et ses hommes n’ont pas d’autre choix que de ramener une précieuse victoire de Kumasi, jeudi face aux Black Stars d’André Ayew. Sous peine de voir définitivement s’envoler leur rêve de première qualification pour une phase finale de la CAN. Même un match nul les condamnerait car les Palancas Negras les devanceraient, en cas d’égalité de points, au bilan des confrontations directes.

La liste de la Centrafrique




Justice : Jean-Marc devra encore patienter pendant 7 jours avant de connaître son sort!

Sur demande de son président, la cour de cassation a repoussé la date du prononcé qui était attendu ce mercredi 06 Septembre 2023. Cette prolongation a été annoncée ce mercredi à travers une ordonnance affichée devant la salle d’audience.

 

Faudra-t-il le rappeler que le ministère public avait requis une peine de 3 ans de servitude pénale à l’encontre de cet ancien président a.i de l’UDPS/Tshisekedi.

 

Douze chefs d’accusation pèsent sur kabund, notamment l’outrage envers le Parlement, le Gouvernement de la République, l’offense envers le chef de l’État, ainsi que la propagation de fausses rumeurs.

 

Derick Katola




Procès singerie à Goma*

Je suis malheureusement obligé d’introduire mon article de ce jour par cette pensée de Karl MARX : *l’ignorance apportera encore beaucoup de maux à l’humanité.* Goma est devenue le théâtre d’une justice à l’emporte-pièce.

Comment peut-on juger un dossier de l’extermination d’un peuple en procédure de flagrance, sans commencer par une instruction qui devrait d’abord procéder à une enquête pour déterminer les présumés coupables et leurs éventuels complices à déférer devant la justice ? Ne fallait-il pas connaître avant-tout les circonstances qui entourent le crime afférent ? En France, l’instruction est obligatoire pour toute procédure criminelle.

 

C’est du jamais vu ce qui se passe à Goma. Même si le droit pénal congolais ne sépare pas le crime du délit, mais il y a lieu de considérer la gravité des faits pour un traitement sur mesure. Sauf si on pense éviter la CPI avec ce genre de procédé. Ils sont à plaindre ! C’est peine perdue.

 

Voici quelques réponses que devraient d’abord apporter l’enquête, avant de fixer l’affaire et de l’examiner sur le fond.

 

1. Parmi les militaires de la garde présidentielle qui ont mené cette opération d’extermination des gomatraciens, combien ont tiré sur les victimes et qui les ont atteintes ? II y a bien nécessité de connaître leurs identités au préalable et le nombre de victimes à imputer à chaque militaire défaillant.

 

2. Pourquoi la garde républicaine a-t-elle pris la place de la police ? Avaient-ils un renseignement qui peut motiver leurs actes criminels impardonnables ? Et si oui, qui est l’auteur de ce renseignement ?

 

3. Les images qui ont fait le tour du monde montrent les militaires de la garde présidentielle entrain de ramasser leurs trophées, qui s’avèrent être des personnes qu’ils ont massacrées. Où les ont-ils acheminés ? Tous ces militaires devraient-être entendues séparément sur PV dans un régime de garde-à-vue. Au besoin, certains parmi eux devraient-être en détention provisoire, le temps que l’ enquête obtienne les réponses nécessaires à la manifestation de la vérité.

 

4. Tous les membres de cette église qui sont encore en vie ainsi que les témoins de la scène de cette extermination devraient-être entendus sur PV pour connaître avec précision le nombre des fidèles qui ont disparu.

 

En tout état de cause, toutes ces questions et tant d’autres, déduites ou à déduire et à suppléer, ne peuvent-être instruites en plein procès. Les magistrats des sièges devraient avoir tous les éléments dans l’ordonnance de renvoi ou de mise en accusation les saisissant. Faute de le faire, comme c’est le cas, on ne peut pas s’attendre à quelque chose de sérieux dans ce machin politique qui ne vise vraisemblablement qu’à purifier Fatshi de cette extermination. Malheureusement pour eux, la nature du procès singerie qu’ils organise à Goma ne saurait arrêter la machine d’une vraie justice à l’international.

 

Si je suis d’avis que nul ne peut-être jugé deux fois pour les mêmes faits, les juristes savent néanmoins qu’un procès qui n’est pas équitable est cassable, pour laisser place à un procès équitable. Donc à Goma, ils jouent à *Frère Jacques, Dormez-vous* *Sonnez les matines !*

*Ding, daing, dong*

 

Ceci rappelle l’affaire du juge Borel à Djibouti qui n’a pas empêché à la justice française d’enquêter, alors qu’elle était pourtant jugée au Djibouti. C’est la compétence universelle.

 

Sur ces entrefaites, si un membre de famille de premier degré des victimes de cette extermination vit en France ou si une association rattachée aux victimes peut ester en justice depuis la France, je les conseille vivement à faire un dépôt de plainte avec constitution de partie civile *par devant le doyen des juges d’instruction au palais de justice de Paris et non au parquet*. J’insiste : au doyen des juges d’instruction et non au parquet. Il arrivera quelque part que la justice internationale et celle de Paris se rencontreront pour ne constituer qu’un seul dossier. Ne faites aucun cas au procès singerie de Goma. C’est une insulte portée à l’endroit des victimes

 

*Actus dicitur bonus qui est conformis legi et rationi.* Comprendre qu’un acte est dit bon lorsqu’il est conforme à la loi et à la raison.

 

Depuis le paradis,

 

L’archange Papy TAMBA,

Le Papy le plus célèbre de la RDC




Élections 2023: L’Association “Les Amis de Dieudonné Otshinga” adhère à l’AVC-A

En perspective des scrutins combinés prévus le 20 décembre 2023 en République démocratique du Congo (RDC) par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’Association sans but lucratif dénommée “Les Amis de Dieudonné Otshinga Otenga (ADOTSH) en sigle, a adhéré officiellement à la plateforme politique “Autre Vision du Congo et Alliés (AVC-A), dirigée par Didier Budimbu, actuel ministre des Hydrocarbures. Pour marquer cette adhésion, les membres de cette association ont pris une part active à la sortie officielle de l’AVC-A, le samedi 2 septembre 2023 à la place Sainte Thérèse dans la commune de Ndjili, dans la partie est de Kinshasa, la capitale de la RDC.

Ici, plus de 17 partis politiques et associations ont adhéré à l’AVC-A, unissant ainsi leurs efforts pour soutenir la candidature de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la prochaine présidentielle. A l’instar de ses co-societaires de l’AVC-A, ADOTSH et son coordonnateur Dieudonné Otshinga Otenga promettent de mouiller leur chemise pour la réélection de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême en décembre prochain. “Je soutiens personnellement à 100 % la vision du Chef de l’État pour bâtir un Congo uni, fort et prospère”, a fait savoir Dieudonné Otshinga. Et pour être compétitif, le coordonnateur d’ADOTSH ASBL porte les couleurs de l’AVC-A à la députation nationale dans la circonscription électorale de Lomela, territoire portant le même nom, dans la province démembrée de Sankuru dans l’espace Grand Kasaï au centre du pays. Ingénieur entrepreneur, Dieudonné Otshinga se dit prêt à contribuer au développement de la RDC dans le domaine des énergies renouvelables et de l’électricité. A travers son association qui s’occupe de l’encadrement de la jeunesse congolaise, ce jeune entrepreneur est engagé à imprimer une nouvelle dynamique dans la marche du pays.

“ADOTSH ASBL s’occupe de l’encadrement de la jeunesse à travers la formation professionnelle, nous avons en cours un projet de création d’un centre de formation professionnelle à Kinshasa et à Lomela qui pourra s’étendre sur l’ensemble du territoire national. Nos jeunes apprendrond le métier et l’entrepreneuriat. Ce qui nous conduira à la réduction du taux de chômage des jeunes en RDC”, a-t-il dit. Dieudonné Otshinga compte sur l’appui de la population de Lomela. D’où la devise de son association : “Na lisanga nde tokotonga”, traduisez avec nous : “Ensemble nous allons bâtir”.

Kantuntu Ka-Bintu