Processus électoral en Rdc : Les journalistes invités à observer le code de bonne conduite pendant la période électorale

A deux mois des élections, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) s’active d’avantage dans l’organisation à offrir les élections libres, transparentes, crédibles et apaisées au mois de décembre prochain. Connaissant le rôle joué par les médias dans l’approche de ce quatrième cycle électoral,  la Centrale électorale a organisée ce jeudi 28 septembre 2023 au Centre Caritas Congo, “l’atelier de rédaction du code de bonne conduite des journalistes pendant la période électorale et les mesures de gestion de la campagne électorale”.

Pendant 3 jours, soit du 28 au 30 septembre 2023, les participants qui sont constitués des délégués de la CENI, du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication CSAC, l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), du ministère du Numérique,  du ministère de la Communication et médias et aussi de MILRD,  vont pouvoir réfléchir ensemble pour produire un document qui doit aider le journaliste à faire son travail selon les règles de l’art.

Représenté à l’ouverture de cet atelier par le Directeur chargé de la communication de la Ceni, Jean-Baptiste Itipo qui a lu le discours de Mme le Rapporteur de la Ceni, Patricia Nseya, a appelé les journalistes à prendre connaissance et à s’y référer pour un processus électoral apaisé.

“La Ceni va compter pour cela sur la responsabilité des directions des organes de presse, toutes tendances confondues : presse écrite, presse audiovisuelle et médias en ligne. Ces derniers, se sont dotés dernièrement d’une charte spécifique au lancement duquel la Ceni a participé. Il est vrai que pour devenir une Ceni de standard mondial qui imprime une culture démocratique pérenne en RDC et pour réaliser sa mission d’organiser des élections dans la transparence, l’inclusivité, l’impartialité, la crédibilité, l’intégrité et le respect des lois, pour un Congo meilleur, elle a besoin des journalistes qui couvrent les évènements électoraux selon les règles de l’art “, a-t-elle souligné dans son discours.

Prenant aussi la parole à cet atelier, le Rapporteur adjoint du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Serge Ndibu, a d’abord rappelé les dispositions de l’article 80 de la loi numéro 15/001 du 12 février 2015 relative aux amandes pour toute personne qui s’engage dans une campagne électorale en dehors de la période légale.

” Je rappelle ici ces dispositions, parce que la jurisprudence sur le code de bonne conduite en matière électorale est dense, même si des faits récents ou nouveaux justifient que nous puissions nous réunir à nouveaux, dans le but de mettre à jour nos lois, règlement et directives. Rappelez- vous que les électeurs et les candidats s’appuient très largement sur l’accès aux médias aussi bien pour transmettre que pour recevoir des informations. Et cela nécessite des médias ouverts et diversifiés, capables de fournir une couverture équilibrée et impartiale ainsi qu’un accès équitable aux candidats et aux partis en lice. C’est pour règlementer toutes ces choses, mais aussi pour vous permettre de contribuer, par votre travail, au parachèvement d’un processus électoral apaisé et sans casse que nous sommes là pour déterminer avec vous, les normes à observer, caractéristique d’une société civilisée », dit-il.

Après cette étape, les panelistes ont discuté sur les sujets cruciaux qui seront abordés pendant les reste des jours notamment sur la pré-campagne électorale constatée déjà dans les réseaux sociaux et dans d’autres médias de la place, la question sur les journalistes candidats qui continuent à exercer comme tels et tant d’autres préoccupations. Sachez que plusieurs délégués venus de la Ceni, du CSAC, de l’UNPC,  du ministère du Numérique,  du ministère de la Communication et médias et aussi de MILRD participent à ces assises.

Osée Kalombo




Stade de l’Unité de Goma : Une roquette lâchée par inadvertance cause 1 mort et 11 blessés

Autour de 16 heures, à Goma, un mouvement de panique a gagné cette ville volcanique. Si certaines sources ont évoqué un attentat, d’autres ont pressenti une attaque. Dans cette circonstance, les autorités provinciales ont été dans l’obligation de dire à l’opinion tant nationale qu’internationale ce qui s’est réellement passé, mais aussi apaiser la population qui était sur le-qui-vive.

« Il est porté à la connaissance de la population de Goma que ce jeudi 28 septembre 2023, aux environs de 16 heures, une roquette de l’arme RPG 7 que détenait un élément des Forces armées de la République démocratique du Congo à bord d‘une jeep militaire, aux environs du rond-point communément appelé Instigo a lâché par inadvertance, après que le véhicule ait bondi sur la chaussée », informe le Lieutenant-Colonel Ndjeke Kaiko Guillaume, porte-parole du Gouverneur militaire  du Nord-Kivu.

Et de préciser que la roquette tombée au stade de l’Unité a causé 12 blessés dont 11 civils et le militaire détenteur de l’arme. « Tous ces blessés sont pris en charge à l’hôpital provincial où malheureusement l’un vient de succomber de ses blessures », ajoute-t-il.

Pour ce faire, le Gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, le Général-major Peter Shirimwami présente ses compassions et appelle la population au calme.

JMNK

 




Candidature à la Présidentielle 2023 : Sama Lukonde et son Regroupement AB investissent Tshisekedi

Au cours d’une activité stratégique organisée, ce jeudi 28 septembre 2023, à Kinshasa, le Regroupement politique “Agissons et Bâtissons ” (AB), et son Autorité morale, Jean-Michel Sama Lukonde viennent d’investir Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo comme leur candidat à l’élection présidentielle du 20 décembre prochain.

C’était aussi l’occasion pour ce regroupement politique de procéder à la présentation de ses organes, à savoir, la conférence des présidents, le présidium et le secrétariat exécutif, mais aussi à l’installation de l’Ambassadeur Dany Banza Maloba, président du parti politique “Avenir du Congo (ACO)” comme Président en exercice de ce regroupement politique, membre de l’Union sacrée de la Nation. Il faut noter que cette dernière plateforme politique (l’Union sacrée de la Nation) soutient la candidature du Président Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre 2023.

Dans son discours, Sama Lukonde a tenu à évoquer les liens d’affinité et les valeurs qu’incarne le regroupement AB.

Les raisons de soutenir Fatshi

“La raison première, c’est une vision, une vision incarnée par le Président de la République, Félix-AntoineTshisekedi. À la suite de cet appel, plusieurs Congolais, ayant en eux les mêmes valeurs patriotiques énoncées par cette vision, ce sont mis derrière ce grand homme qui est le Président de la République pour l’accompagner dans cette vision. Et vu son engagement affiché tout au long de cette   législature et surtout son engagement de vouloir briguer un deuxième mandat à la tête de la République démocratique du Congo, l’Union Sacrée en général s’organise pour l’accompagner dans la matérialisation de cet objectif qu’il s’est assigné. L’AB à son tour a choisi de se mettre derrière ce grand homme,   d’accompagner au sein de l’Union sacrée cette détermination de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dont le vœu est de continuer son combat dans la lutte à la tête de la République démocratique du Congo.

C’est cela d’abord qui nous unit. La candidature du Président de la République à la magistrature suprême. Le deuxième lien c’est l’affinité. L’affinité des partis ici réunis autour de cette table. L’affinité de vouloir cheminer ensemble en tant que regroupement avec des valeurs, telles qu’édictées par les statuts que nous avons ici succinctement présenté tout à l’heure à travers quelques articles. Mais ces valeurs nous ont permis déjà bien avant que nous ayons cette réunion, valeurs qui nous réunissent, valeur de solidarité, valeur de discipline, et valeur de service, parce que c’est cela que nous sommes un regroupement au service du peuple congolais. Ces valeurs nous ont permis de nous organiser en vue des élections présidentielle, législatives et communales, qui pointent déjà à l’horizon ce 20 décembre 2023. Dans la solidarité d’organiser nos listes électorales et ici je suis heureux qu’elles aient toutes été reçues et que les différents seuils qui avaient été prévus ont été rencontrés.

Cela nous permet, dès à présent, d’encore mieux nous organiser pour ce grand rendez-vous aussi bien attendu avec notre cheval de bataille son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et à côté des alliés que nous avons et qui sont d’ailleurs ici représentés. Alliés de l’Union sacrée de la Nation. Cheminer pour ce grand combat. Enfin, lui permettre d’atteindre les objectifs qu’il s’est assigné, ce deuxième mandat”, a fait savoir Jean-Michel Sama Lukonde.

Sama Lukonde a, par ailleurs, souligné qu’au niveau des législatives tant nationales, provinciales que communales, dans la même veine de solidarité, le partenariat qui a régné lorsque nous nous sommes organisés pour le dépôt des listes. Nous allons nous organiser  pour garantir notre participation au niveau des instances parlementaires et garantir notre action en tant que Gouvernement dans cette vision édictée par son Excellence Monsieur le Président de la République pour un État fort, solidaire et prospère. Le mot de ce jour, c’est simplement celui de saluer ce combat, ce combat qui est noble mais bien sûr de rappeler les valeurs qui nous unissent, valeur de solidarité, valeur de discipline, et valeur de service. Service de notre peuple, service de notre pays, la République démocratique du Congo”.

L’Autorité morale de AB a invité les membres de son regroupement à se galvaniser derrière Félix Tshisekedi, leur cheval de bataille.

“Je voudrais ici réaffirmer notre engagement dans ce combat et dans cette lutte. Je voudrais, encore une fois de plus, vous inviter à vous galvaniser derrière son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’État et notre candidat”, a-t-il conclu.

Il faut noter que l’objectif premier d’Agissons et Bâtissons est d’offrir à Félix Tshisekedi, Fatshi Béton un 2è mandat. AB regroupe dix partis politiques. La manifestation s’est clôturée par la visite guidée du siège de ce regroupement politique.

JMNK




Le racisme algérien refait surface après la désignation des pays hôtes des CAN 2025 et 2027

«Nos stades se porteront mieux sans vos odeurs»: un média algérien porte-voix de la junte au pouvoir a craché son venin sur toute l’Afrique. Un déferlement de haine et de racisme dont seul le régime algérien, fasciste et antisémite, a le secret.

Pour tous ceux qui en auraient raté le début, voici un résumé de l’actualité récente de la junte au pouvoir à Alger, marquée essentiellement par les débâcles à répétition. Saison 1: l’Algérie éliminée dès le premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun. Saison 2: l’Algérie perd la bataille de l’Agence africaine du médicament. Saison 3: l’Algérie absente de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Saison 4: l’Algérie organise le pire Sommet arabe de l’histoire. Saison 5: l’Algérie échoue de se frayer une place au sein du Comité exécutif de la CAF. Et c’est pareil jusqu’à la fin de la saison 2025. Bref, hormis les humiliations, il ne se passe strictement rien chez les voisins de l’est. Bon an mal an, les Algériens n’ont rien d’autre à se mettre sous la dent que l’incompétence des personnes qui leur servent de dirigeants. Dernier exemple en date, leur retrait de la course à l’organisation des éditions 2025 et 2027 de la Coupe d’Afrique des Nations.

Le régime algérien en avait pourtant fait une priorité. La Fédération algérienne de football (FAF) a été la première à manifester son intérêt pour remplacer la Guinée, qui s’est vue retirer la compétition reine de la CAF.  Après l’annonce du Maroc, l’Algérie a décidé de se porter également candidate pour accueillir l’édition 2027. Une manœuvre hasardeuse qui a minimisé ses chances d’être choisie par le Comité exécutif de l’instance dirigeante du football continental.

Ayant conscience que son dossier ne peut rivaliser avec les autres candidats, le régime algérien a décidé de battre en retraite pour éviter une énième déconvenue presque un mois après, jour pour jour, l’échec d’intégrer le BRICS, le chantier du siècle du président Abdelmadjid Tebboune. Résultat: le Maroc obtient, sans surprise, l’organisation de l’édition 2025 et le trio Kenya-Ouganda-Tanzanie va accueillir celle de 2027.

En mauvais perdants, Echourouk, journal porte-voix de la nomenclature militaire, a publié sur les réseaux sociaux, quelques heures après l’annonce de la CAF des pays hôtes, un post des plus nauséabonds. «Pardon l’Afrique, nos stades se porteront mieux sans vos odeurs», a écrit le torchon dans un commentaire accompagnant un photomontage des stades algériens.

Racisme algérie

Ce n’est pourtant pas une première. Le régime algérien, fasciste et antisémite, a un pédigrée long comme un bras. Les autorités algériennes ont été prises en flagrant délit de discours haineux à l’égard des Subsahariens si fréquemment qu’il ne subsiste plus aucun doute sur le caractère assumé de ces dérives au plus haut sommet de l’État.

En 2016, alors qu’Alger venait d’organiser une grande rafle de Subsahariens, qualifiée par les ONG de «plus grande chasse à l’homme noir» depuis l’indépendance, un conseiller de la présidence en matière de droits de l’homme (sic) en a profité pour insulter les ressortissants des pays africains résidant en Algérie. Farouk Ksentini, puisque c’est de lui qu’il s’agit, avait alors dit que «nous (les Algériens) sommes exposés au risque de propagation du Sida, ainsi que d’autres maladies transmissibles à cause de la présence de ces migrants».

Le pire, c’est qu’après avoir tenu de tels propos dans un quotidien arabophone, Assawt El Akher en l’occurrence, ce conseiller de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, a choisi de les assumer en renchérissant. Lors d’une interview quelques jours plus tard sur le site Tout sur l’Algérie, il déclarait: «La présence des migrants et des réfugiés africains dans plusieurs régions du pays peut causer plusieurs problèmes aux Algériens». Puis d’ajouter: «Ces maladies sont considérées comme quelque chose d’habituel et de normal par cette communauté». Et comme si cela ne suffisait pas, il avait poursuivi, le visage empli de haine: «J’ai dit la vérité, ces migrants ont été porteurs de beaucoup de maladies en Algérie».

Les mesures et actes xénophobes contre les Subsahariens, cautionnés par les officiels, se sont même intensifiés. En juin 2017, cette haine contre les migrants s’était propagée sur les réseaux sociaux avec une campagne de hashtags racistes (#NonauxAfricainsenAlgérie, #Nettoyerlesvilles) qui avait provoqué l’indignation de certains intellectuels, de responsables des droits de l’homme et d’ONG.

Ainsi, le 9 juillet 2017, Ahmed Ouyahia, ministre d’État et surtout directeur de cabinet du président algérien Abdelaziz Bouteflika et plusieurs fois Premier ministre, faisait des déclarations scandaleuses, décrétant que «ces étrangers en séjour irrégulier amènent le crime, la drogue et plusieurs autres fléaux», avant d’ironiser en ajoutant: «On ne dit pas aux autorités, jetez ces migrants à la mer ou au-delà des déserts».

Pour les Algériens, aucun doute, le message était venu d’«en haut», sachant qu’Ouyahia était considéré comme l’une des figures proéminentes du système.

Juste après les propos scandaleux d’Ouyahia, c’était au tour du ministre des Affaires étrangères, l’inénarrable Abdelkader Messahel, de renchérir le 11 juillet en demandant au gouvernement algérien des «mesures urgentes» face au «flux en Algérie de migrants subsahariens».

Nommé au poste de Premier ministre, Ouyahia obtient «carte blanche», si ce n’est l’ordre de mission pour peaufiner et exécuter sa «solution finale»: plus de migrants subsahariens en Algérie, légaux ou illégaux.

Et depuis, régulièrement, les migrants subsahariens ont fait l’objet de persécutions et d’expulsions massives vers le Niger et le Mali voisins.

Au cours des cinq dernières années, la méthode n’a pas changé: rafle des migrants, regroupements dans des camps et finalement direction le désert du Sahara.

Car une fois à Tamanrasset, située à près de 2.000 km au sud d’Alger, ils doivent parcourir plusieurs dizaines de kilomètres à pied dans le désert pour espérer arriver au premier village nigérien, situé après la frontière algérienne. Affamés et déshydratés, nombreux sont ceux qui n’y arrivent pas.

L’antisémitisme est aussi haussé au rang de politique d’Etat en Algérie. En atteste une vidéo glaçante, datant de 2015, dans laquelle pour galvaniser les troupes lors d’un exercice de marche ordonnée de la gendarmerie nationale algérienne, on entend un appel à massacrer les juifs! «Oh Arabes, fils d’Arabes. Marchez et pointez vos armes vers les Juifs. Pour les tuer. Les abattre. Les écorcher. Les égorger…», y chantent à tue-tête des éléments de la gendarmerie algérienne.

Cette politique de xénophobie d’Etat avait poussé les autorités algériennes à bannir purement et simplement les Subsahariens des transports interurbains reliant certaines villes. Une discrimination honteuse qui rappelle à la fois les pires moments du racisme aux Etats-Unis et la politique d’apartheid en Afrique du Sud.




Le Maroc désigné à l’unanimité pays hôte de la CAN-2025

Le Royaume du Maroc a été désigné à l’unanimité pays hôte de la 35è édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2025), à l’issue de la réunion des membres du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), mercredi au Caire.

La réunion s’est déroulée en présence du président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, membre du Comité exécutif de la CAF.

Lors de cette réunion, M. Lekjaa a présenté le dossier marocain, réitérant l’engagement du Royaume, conformément aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, à consolider la coopération Sud-Sud avec les pays africains, sur la voie de la réalisation de leur développement dans les différents domaines.

Il a souligné, à cet égard, que le Maroc est animé par le souci de contribuer au développement du football africain, relevant que c’est partant de cette conviction que le Royaume s’est porté candidat à l’organisation de la CAN-2025.

M.Lekajaa a promis un tournoi « sûr, paisible, répondant aux normes internationales et dans les meilleures conditions, garantissant une expérience unique à la fois pour les joueurs, les supporters, les visiteurs et pour les téléspectateurs à travers le monde ».

Le Maroc, a-t-il déclaré, poursuit la modernisation de ses infrastructures sportives, qu’il met à la disposition de l’Afrique, outre l’échange de son expérience avec les pays du continent en matière d’organisation de compétitions d’envergure internationale, à même d’inspirer les générations montantes pour un monde solidaire, juste et tolérant.

Le président de la FRMF a évoqué, en ce sens, les infrastructures développées que propose le Royaume pour l’organisation de cet événement phare du football africain, notamment les stades qui sont conformes aux exigences de la CAF et qui sont prêts à accueillir la compétition, que ce soit à Rabat et à Casablanca qu’à Tanger, Fès, Marrakech et à Agadir.

Il a également fait valoir la haute expérience marocaine en matière d’organisation de grands événements non seulement dans le domaine sportif, mais dans tous les domaines, grâce à un réseau d’infrastructures modernes et développées.

 




Can-2025: Grâce à ses infrastructures de grande qualité, le Maroc consolide sa position de destination sportive de choix en Afrique

Avec sa désignation à l’unanimité comme pays hôte de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2025), mercredi au Caire, à l’issue de la réunion du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), le Maroc s’érige en tant que modèle en Afrique en termes d’infrastructures, d’installations et d’équipements sportifs.

Le choix porté sur le Maroc par l’instance africaine pour abriter cette grand-messe footballistique continentale n’est pas fortuit, mais vient à la suite des expériences réussies accumulées par le Royaume dans l’organisation des plus grandes manifestations sportives, outre ses infrastructures et son expertise logistique qui constituent un exemple à suivre à l’échelle continentale.

Le Maroc dispose ainsi d’infrastructures sportives de grande qualité lui ayant permis d’organiser différentes compétitions d’envergure. Il s’agit notamment de six stades aux normes internationales à Tanger, Fès, Rabat, Casablanca, Marrakech et Agadir, dont certains subissent actuellement des travaux de rénovation et de modernisation, et qui répondent tous aux critères fixés par la CAF.

Par ailleurs, le Royaume dispose de plus de 200 terrains d’entrainement en gazon synthétique et près de 20 terrains en gazon naturel, doté d’un éclairage de haut niveau.

Ces infrastructures sportives de grande qualité ont notamment permis au Maroc d’organiser ces dernières années plusieurs événements sportifs majeurs, dont notamment la Coupe du monde des clubs-2022, le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) des U17 et U23, la CAN féminine, ainsi que la Ligue des Champions d’Afrique féminine.

Fort de sa riche expérience en matière d’organisation des plus grandes compétitions sportives, le Royaume ambitionne de faire de la 2ème CAN en terre marocaine, après de celle de 1988, un événement réussi à tous les niveaux qui se démarquera par rapport aux 34 précédentes éditions de cette Coupe africaine.

Outre l’organisation des plus grandes manifestations footballistiques et sportives, le niveau atteint par le football marocain à l’échelle continentale et internationale et la capacité de capitaliser sur les différents acquis sont à même d’ériger le ballon rond national en véritable levier et locomotive sportive.




M. Lekjaa: La désignation du Maroc pays hôte de la CAN-2025 est le couronnement du processus de développement mené par SM le Roi Mohammed VI

Le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, a affirmé que l’unanimité des membres du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) pour accorder au Maroc l’honneur d’accueillir la Coupe d’Afrique des Nations CAN-2025 constitue un couronnement du processus de développement mené par Sa Majesté le Roi Mohammed VI depuis plus de deux décennies dans divers domaines.

Dans une déclaration à la MAP à l’issue de la réunion du Comité exécutif de la CAF, mercredi au Caire, M. Lekjaa a souligné que ce choix confirme aussi que le Maroc est prêt à accueillir les grands événements sportifs dans les meilleures conditions.

Il a affirmé à ce propos : « Aujourd’hui, le Maroc, à l’unanimité africaine, sans le moindre débat, a l’honneur d’organiser la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations, c’est le couronnement d’un travail formidable mené par un Grand Roi. C’est aussi la meilleure récompense pour un peuple passionné de football ».

Il a poursuivi que l’organisation de la CAN-2025 au Maroc est une première étape qui sera suivie d’une autre, à savoir la candidature pour accueillir la Coupe du monde 2030 conjointement avec l’Espagne et le Portugal.

A cet égard, M. Lakjaa a souligné que le Royaume fera de cet événement « un renouveau de la civilisation méditerranéenne entre le nord et le sud de la Méditerranée », notant que le continent africain se mobilisera derrière le Maroc pour remporter le pari, qui est aussi un pari africain.

Le Royaume du Maroc a été désigné à l’unanimité pays hôte de la 35ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2025), à l’issue de la réunion des membres du Comité exécutif de la CAF, mercredi au Caire.

Le Comité a aussi confié l’organisation de la CAN-2027 au Kenya, à l’Ouganda et à la Tanzanie, qui ont présenté une candidature commune.

Avec MAP




Kongo-Central : Le CNC de Pius Muabilu s’implante plus que jamais dans le Bas-Fleuve

Parti politique cher au ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat,  Pius Muabilu Mbayu Mukala, le Congrès national congolais (CNC) continue de s’enraciner de plus en plus dans le Kongo-Central. A travers cette province du prophète Simon Kimbangu, signale-t-on, cet important parti de l’Union sacrée de la nation compte trois fédérations : Kongo-Central 1 (renfermant les territoires de Mbanza-Ngungu, Songololo, Seke-Banza et la ville de Matadi) ; Kongo-Central 2 (renfermant les territoires de Kasangulu, Madimba, Kimvula, et Luozi) et Kongo-Central 3 dans le bas-fleuve (renfermant les territoires de Tshela, Lukula, Muanda et la ville de Boma).

Et pour renforcer davantage sa présence et étendre encore plus son influence dans cette dernière fédération de Kongo-Central 3, le CNC vient d’installer deux sections dans les territoires de Tshela et Lukula, respectivement le samedi 23 et dimanche 24 septembre courant. Deux grandes activités ont été organisées à cet effet. Lesquelles étaient présidées et supervisées par le président interfédéral du CNC/Kongo-Central, M. Guélord Mavavi Katala, qui était accompagné d’une forte délégation composée des membres de son comité, mais aussi de la coordination provinciale du CNC/OCC dirigée par M. Maurice Mvumbi Moanda.

Ainsi, le samedi et dimanche derniers aux chefs-lieux des deux territoires de Tshela et Lukula, cette délégation de l’interfédéral du CNC/Kongo-Central était triomphalement et chaleureusement accueillie tour à tour par des milliers de partisans et sympathisants du parti vert et jaune. C’était un événement inédit et sans précédent sur les deux cités du Mayombe. Et spontanément, des caravanes motorisées ont été organisées par des jeunes, parcourant de bout en bout les artères principales de ces deux cités.

Et au niveau des bureaux abritant les sièges du parti CNC à Tshela comme à Lukula, ce sont des marées humaines qui attendaient la délégation venue de Matadi. Ovations et honneurs dignes ont été ainsi réservés au président interfédéral du CNC/Kongo-Central et sa délégation dans une ambiance hors du commun. Trois temps forts ont marqué ce double événement.

D’abord des mots de circonstance, d’abord des présidents des sections du CNC/Tshela et CNC/Lukula, puis de la présidente fédérale du CNC/Kongo-Central 3, Mme Wivine Buanga Mbambi et finalement, du président interfédéral Guélord Mavavi Katala. Ce dernier, après remerciements et présentation de la délégation qui l’accompagne, a motivé et encouragé les militants et partisans du CNC, dans différentes langues vernaculaires de cette contrée du Mayombe, sur le bien-fondé de soutenir leur cher parti. Et il a sensibilisé toute la population du coin à s’adhérer massivement au parti de Pius Muabilu Mbayu Mukala.

Ce, avant de conscientiser femmes, hommes et jeunes sur l’intérêt particulier et le grand bénéfice qu’auront tous les habitants de Tshela et Lukula en votant pour l’élection des candidats alignés par le parti CNC aux législatives nationales et à la députation provinciale, ainsi que pour la réélection du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la présidentielle de décembre prochain.

Quatre candidats alignés à la députation nationale et provinciale

A la suite de ses discours, à Tshela comme à Lukula, le président interfédéral du CNC/Kongo-Central, M. Guélord Mavavi, a directement présenté aux publics les candidats du CNC aux prochaines échéances électorales qui se pointent déjà à l’horizon. Il s’agit, pour la circonscription électorale de Tshela, de M. Gege Butshanga à la députation nationale, et de M. Nzemba Kionga Boniface dit Fils de Dieu, alias « Alonga Nzala », à la députation provinciale. Et pour la circonscription électorale de Lukula, les candidats du CNC sont : Mme Joséphine Binda à la députation nationale et M. Albert Futi à la députation provinciale.

Signalons par ailleurs que pour le compte toujours de cette fédération Kongo-Central 3 du CNC, le parti de Pius Muabilu a encore aligné quatre autres candidats dans les circonscriptions électorales de Boma et Muanda. Aux législatives nationales, il y a M. Nimi Mbumba Samuel pour Boma et M.  Rongo Mulerwa David pour Muanda. Et à la députation provinciale, M. Nimi Mbumba Samuel est aussi candidat du CNC à Boma, tandis que M. Chanel Mbeka Endombe est candidat du CNC à Muanda.

« Nous remercions l’autorité morale de notre parti, Son Excellence Pius Muabilu Mbayu Mukala, pour son amour envers notre fédération. Et nous réitérons notre engagement et loyauté au CNC notre parti, en rassurant de donner des élus à tous les niveaux : législatives nationales, provinciales, voire même municipales, et de soutenir sans faille la candidature de notre champion aux scrutins présidentiels, je cite, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Garant de la Nation, dit Béton armé », a déclaré la présidente fédérale du CNC/Kongo-Central 3, Mme Wivine Buanga Mbambi dans son discours le dimanche 24 septembre 2023 à Lukula.

Et d’ajouter : « Depuis notre adhésion au regroupement politique AACPG, la fédération s’est retrouvée devant des grandes difficultés d’aligner tous les candidats prévus mais nous nous disons heureux d’avoir aligné nos camarades que nous sommes censés obligatoirement soutenir… ».

De l’installation des deux sections du CNC à Tshela et Lukula

Le socle de toutes ces deux activités de haute portée politique a été l’installation des sections du CNC dans les territoires de Tshela et Lukula. Pour ce faire, le président interfédéral du CNC/Kongo-Central a procédé à la coupure des rubans symboliques marquant l’inauguration officielle des bureaux des sections CNC/Tshela et CNC/Lukula.

Et pour leur bon fonctionnement, il a pris soin de remettre des chaises, tables et autres fournitures de bureaux à ces deux sections, des mains de leurs présidents sectionnaires de Tshela et Lukula. Ces derniers ont vivement remercié le président interfédéral pour cette dotation.

Avant de quitter Tshela et Lukula, Guélord Mavavi n’a pas manqué d’échanger avec les membres du CNC de cette partie de la province du Kongo-Central. A cet effet, il a eu à répondre aux différentes questions et préoccupations soulevées par les militants et sympathisants du CNC/Tshela et Lukula. Mais aussi, il les a prodigués d’importants conseils pour leur propre épanouissement et celui de leurs sections CNC/Tshela et Lukula.

Aussi, le président interfédéral du CNC/Kongo-Central a tenu également des réunions avec les dirigeants et cadres des sections CNC/Tshela et Lukula. Mais aussi avec les candidats députés nationaux et provinciaux alignés par le CNC dans les circonscriptions électorales de Tshela et Lukula.

C’était en présence de la présidente de la fédération du CNC/Kongo-Central 3, Mme Wivine Mbambi. « Nous avons des activités qui sont en gestation. Entre autres, la grande adhésion massive de la fondation Nimi au CNC, la réunion de tous les candidats et leurs suppléants », a-t-elle annoncé.

Depuis Tshela et Lukula, Le Petit Baende/Cp




Avec des dépassements budgétaires irréalistes : La loi sur la reddition des comptes declarée recevable à l’Assemblée nationale

Le projet de loi portant reddition des comptes de la loi des finances pour l’exercice 2022 a été déclaré recevable le mercredi 27 Septembre 2023 par l’assemblée nationale. Il a été présenté par le ministre des Finances Nicolas Kazadi.

Cependant, les élus nationaux ont au cours du débat général, constaté un dépassement budgétaire irréaliste. Cette situation concerne essentiellement les dépenses de fonctionnement.

Il s’agit entre autres, de la Présidence 190%, la Primature 132%, l’Assemblée nationale 145%, le Sénat 184%, la CENI 145%, les Affaires étrangères 401%, Intérieur et Sécurité 183%, Défense et Anciens combattants 249%, Economie nationale 100, 83%, Finances 182%, Budget 334%, Justice 202%.

Ce projet de loi portant reddition des comptes a été envoyé à la commission Économie et Finances (ECOFIN) pour toilettage, après sa recevabilité par la plénière.

Derick Katola




Au cours d’une audience à la Primature : Sama Lukonde et Shang Fulin tablent sur la mise en œuvre des accords signés pendant la visite du Président Tshisekedi en Chine

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde,  a reçu le vice-président du Conseil économique et social de la République populaire de Chine, Shang Fulin, conduit par l’Ambassadeur de Chine en RDC, Zhao Bin. Ce haut responsable de l’organe consultatif de la Chine séjourne en RDC où il prend part à l’Assemblée générale de l’Union des Conseils économiques et sociaux d’Afrique, qui s’est ouverte mardi 26 septembre 2023, à fleuve Congo hôtel.

Se confiant à la presse à l’issue des échanges, Shang Fulin s’est exprimé en ces termes :

“Nous sommes en visite à Kinshasa pour l’Assemblée générale de l’Union des Conseils économiques et sociaux d’Afrique(UCESA), des assises organisées par le Conseil économique et social de la RDC, qui sont une réussite. On a reçu un accueil chaleureux et amical par son Excellence Monsieur le Premier Ministre. C’est une rencontre réservée à la délégation du Conseil économique et social de la Chine. On a échangé.  On est parvenu à Consensus important, celui de consolider et renforcer l’amitié et la coopération sino-congolaise. On va élargir la coopération amicale, améliorer l’amitié pour un nouveau niveau. À mi-octobre 2023, il y aura une réunion qui sera organisée par le Conseil économique et social de la Chine. On a lancé une invitation pour Monsieur le Président du Conseil économique de la RDC qui a déjà confirmé sa participation avec sa délégation”.

Concernant la coopération sino-congolaise, l’ambassadeur de la Chine en RDC a souligné pour sa part qu’ils ont tablé avec le Premier Ministre sur la mise en œuvre des accords signés pendant la visite du Président Tshisekedi en Chine.

“Les deux parties se sont réjouies d’importants progrès enregistrés dans la mise en œuvre de ce projet et nous sommes tous d’accord de faire davantage des réalisations d’ici à la fin de l’année en matière de coopération entre nos deux pays. Les deux parties partagent la même détermination pour poursuivre en profondeur cette coopération gagnant-gagnant entre la Chine et la RDC”, a dit l’ambassadeur Zhao Bin.