Diplomatie: Chaque pas vers la paix et la sécurité dans l’est de la RDC et dans la région des Grands Lacs mérite respect. (Tribune de Tshibanda Ngoy Alain)

Après avoir lu le tweet (post) du Professeur Faustin Luanga, ancien candidat de la République Démocratique du Congo, du reste, avec le soutien du Chef de l’État S.E Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour les (deux) postes de Secrétaire Général de la Zone de libre-échange africaine (Zlecaf) et de Secrétaire Exécutif de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Southern African Development Community, SADC), estimant que notre pays “semble avoir perdu l’art de la négociation”, allusion faite à la démarche du gouvernement auprès des Nations Unies sur les impératifs de paix et de sécurité dans l’Est de la RDC, et le départ de la MONUSCO, il y a lieu d’interroger sa bonne foi.

L’examen des propositions formulées par le gouvernement congolais, du reste claires et cohérentes pour un travail préliminaire prenant en compte l’accompagnement du processus électoral en cours, indique que le retrait accéléré et progressif de cette force onusienne, pour lequel le Gouvernement a demandé au Conseil de Sécurité des Nations Unies que le Comité conjoint RDC-MONUSCO élabore un programme détaillé, n’est nullement question de tout arrêter en un temps. Il ne s’agit pas non plus pour notre pays de divorcer d’avec l’ONU. Le Premier diplomate du pays, le Président de la République s’est montré pragmatique à ce sujet dans son discours à la 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Par ailleurs, en revenant sur l’intervention du Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie au Conseil de sécurité des Nations Unies, jeudi dernier, tout esprit lucide notera que les efforts consentis par la RDC n’ont pas ignoré les P5, ni le Groupe africain du Conseil de sécurité.

Les différentes prises de position des membres du Conseil de sécurité et l’évolution des positions des principaux acteurs internationaux sur le plan diplomatique indiquent que la RDC participe à la solution pour la sécurité et la paix sur son territoire et dans les Grands Lacs.

À ce sujet et à titre d’illustration, comment interpréter autrement les sanctions prises par le Gouvernement américain contre le Rwanda pour son soutien au M23, par la France contre certains dirigeants de ce groupe, les multiples appels de la communauté internationale à la cessation de ce soutien des dirigeants rwandais aux mêmes terroristes du M23, le déploiement de la Force de la Communauté d’Afrique de l’Est dans le grand Kivu, que comme une réussite incontestable de la diplomatie intelligente, fine et dynamique de notre Gouvernement, conduite sous la haute Autorité du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, par le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et de la Francophonie, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala, diplomatie qui a convaincu les puissances occidentales, jadis parraines du Rwanda et de Monsieur Kagame à leur tourner le dos et même à les sanctionner?

Les congolais ne pourront non plus oublier les efforts diplomatiques, consentis par notre gouvernement, pour obtenir la levée de la mesure de notification de toute vente d’armes ou d’aide militaire à la RDC, obtenue en 2022, après plus de 20 ans d’embargo de l’ONU sur notre pays. Chaque pas marqué vers la restauration de la sécurité et la paix en RDC et dans la région compte. Parcours méritant respect, de tout congolais, sauf si on est animé de mauvaise foi.

Monsieur le Professeur d’Université, l’intellectuel et le scientifique que vous êtes doit se distinguer par sa rigueur, son objectivité, son sens de la mesure et sa modestie.

 

Alain Tshibanda Ngoy

 

Alain Tshibanda Ngoy

Porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères et Francophonie de la République Démocratique du Congo




Fatshi et Agito, un duo pour la victoire finale ce 20 décembre 2023

Après la désignation et l’investiture du président  Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo comme unique candidat de l’union sacrée de la nation à la présidentielle de décembre 2023, à l’issue du premier congrès de cette méga plate-forme ce dimanche 1er octobre 2023 à Kinshasa, la Sénatrice Carole Agito Amela a sonné la cloche de la victoire de sa haute Autorité politique avec un résultat sans précédent dans la Grande Orientale en général et au Bas-Uélé en particulier.

À travers une mobilisation spéciale, les militants de son parti “Agir pour le Congo” (AGPC) ont traduit la pensée de leur leader à travers des calicots, banderoles et autres expressions autour du Palais du peuple lors du premier congrès de l’union sacrée de la nation convoqué à quelques mois de la présidentielle à laquelle Félix-Antoine Tshisekedi est candidat à sa propre succession.

Aujourd’hui, il ne fait l’ombre d’aucun doute que  Carole Agito se présente comme l’architecte de la victoire de Fatshi en 2023 dans le Bas-Uélé pour notamment son engagement depuis 4 ans à soutenir l’éducation de la jeunesse en payant les frais de participation à l’examen d’État de tous les finalistes de sa province avec un effectif annuel qui varie entre 3.500 et 4.000 candidats, en ce compris les autodidactes, à financer et  à promouvoir la formation de la femme et de la jeune fille pour son autonomisation à travers la fondation Carole Agito qui a construit des centres de formation à Buta sur le site de son siège national, ses différentes œuvres au profit de la population dans le secteur de la santé, des infrastructures de base, du social jusqu’à toucher les confessions religieuses dans le respect de la laïcité consacrée dans la constitution de la République.

Au regard de son engagement et des réalisations  en ce premier quinquennat du président  Félix Tshisekedi, le Bas-Uélé et sa Carole Agito Amela ont sonné la cloche de la victoire de Fatshi ce 20 décembre 2022 dans les urnes.

 




Présidentielle 2023 : L’Union sacrée investit Félix Tshisekedi comme candidat

Il ne fait plus l’ombre d’aucun doute, le Président Félix Tshisekedi Tshilombo a été investi, ce dimanche 1ᵉʳ octobre 2023, candidat de cette méga plate-forme électorale, à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. C’était au cours du tout premier Congrès de cette grande famille politique du Chef de l’État.

Plusieurs personnalités politiques, des responsables des partis et regroupements politiques membres de l’Union sacrée ont pris d’assaut le grand chapiteau du Palais du peuple, plein comme un œuf.

Les membres du présidium de l’Union sacrée et tous les regroupements membres ont exprimé leur soutien sans faille au Président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo.

Dans son mot introductif, le Premier Ministre Sama Lukonde, en sa qualité de membre du Présidium, a remercié le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, les membres du présidium, tout en rassurant les uns et les autres que nous sommes du bon côté de l’histoire.

” Je voudrais ici vous rassurer, comme le slogan dit souvent que nous sommes bel et bien du bon côté de l’histoire. De ce jour, nous allons donner un signal tant au niveau national qu’international de notre unité, détermination et engagement face à ces élections du 20 décembre 2023″, a souligné Sama Lokonde avant de souhaiter de fructueux travaux à tous les participants au Congrès.

“Je suis rassuré que les décisions qui seront prises ici seront soutenues par nous tous et cela derrière la vision de notre autorité politique”, a-t-il conclu.

Le Président de l’Assemblée nationale a pour sa part remercié les participants pour avoir répondu présents à l’invitation du présidium pour participer activement à ce premier Congrès de l’Union sacrée, Congrès consacré à la désignation et à l’investiture du Candidat Président de la République de l’Union sacrée à l’élection du 20 décembre 2023.

Les Congolais sont témoins du choix des congressistes porté sur le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Béton. Pendant la campagne, nous allons élire et battre campagne en invitant les autres compatriotes congolais, des autres circonscriptions et des autres provinces, à élire Fatshi béton pour lui donner une majorité écrasante, a-t-il précisé.

De la déclaration de désignation

Donnant le rapport de ce Congrès, le premier vice-président de l’Assemblée nationale, le Professeur André Mbata a fait la lecture de la déclaration désignant, Félix Tshisekedi Tshilombo, candidat président de la République dans les termes ci-après :

“Le congrès, vu la constitution de la République démocratique du Congo du 18 février 2006 telle que modifiée et complétée à ce jour, spécialement en ses articles 70 et 73, Vu la Loi n°004/002 du 15 mai 2004 portant organisation et fonctionnement des partis, principalement en ses articles 3,4 et 10.

Vu la loi électorale n°006/006 du 29 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives nationales, provinciales, urbaines, municipales et locales telles que modifiée et complétée à ce jour spécialement en ses articles 12 alinéa 5 et 102 alinéa 2;

Vu les arrêtés ministériels reconnaissants le fonctionnement des partis politiques réunis au sein de l’Union sacrée de la Nation,

Vu les actes de reconnaissance des regroupements politiques ayant un intérêt à l’Union sacrée de la Nation ;

Vu la charte de l’Union sacrée de la Nation, spécialement en son article 27.1 considérant l’urgence et l’impérieuse nécessité,

décide :

Art 1 : est désigné et investi candidat président de la RDC Pour le compte de l’Union sacrée de la nation, le camarade Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Art 2: Tous les membres de l’Union sacrée de la nation s’engagent résolument à soutenir le candidat président de la république, ainsi désigné et investi avant, pendant et après son élection le 20 décembre 2023.

Art 3 : la présente résolution entre en vigueur à la date de son adoption.

JMNK

 




Présidentielle 2023 : Sama Lukonde et le regroupement AB investissent Fatshi comme leur candidat

Au cours d’une activité stratégique organisée, ce jeudi 28 septembre 2023, à Kinshasa, le Regroupement politique “Agissons et Bâtissons ” (AB) et son Autorité morale, Jean-Michel Sama Lukonde viennent d’investir Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo comme leur candidat à l’élection présidentielle du 20 décembre prochain.

C’était aussi l’occasion pour ce regroupement politique de procéder à la présentation de ses organes, à savoir, la conférence des présidents, le présidium et le secrétariat exécutif, mais aussi à l’installation de l’Ambassadeur Dany Banza Maloba, président du parti politique “Avenir du Congo (ACO)” comme Président en exercice de ce regroupement politique membre de l’Union sacrée de la Nation. Il faut noter que cette dernière plateforme politique (l’Union sacrée de la Nation) soutient la candidature du Président Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre 2023.

Dans son discours, Sama Lukonde a tenu à évoquer les liens d’affinité et les valeurs qu’incarne le regroupement AB.

“La raison première, c’est une vision, une vision incarnée par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-AntoineTshisekedi. À la suite de cet appel, plusieurs Congolais, ayant en eux les mêmes valeurs patriotiques énoncées par cette vision, ce sont mis derrière ce grand homme qui est le Président de la République pour l’accompagner dans cette vision. Et vu son engagement affiché tout au long de cette   législature et surtout son engagement de vouloir briguer un deuxième mandat à la tête de la République démocratique du Congo, l’Union Sacrée en général s’organise pour l’accompagner dans la matérialisation de cet objectif qu’il s’est assigné. L’AB à son tour a choisi de se mettre derrière ce grand homme,   d’accompagner au sein de l’Union sacrée cette détermination de Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dont le vœu est de continuer son combat dans la lutte à la tête de la République démocratique du Congo.

C’est cela d’abord qui nous unit. La candidature de Son Excellence Monsieur le Président de la République à la magistrature suprême. Le deuxième lien c’est l’affinité. L’affinité des partis ici réunis autour de cette table. L’affinité de vouloir cheminer ensemble en tant que regroupement avec des valeurs, telles qu’édictées par les statuts que nous avons ici succinctement présenté tout à l’heure à travers quelques articles. Mais ces valeurs nous ont permis déjà bien avant que nous ayons cette réunion, valeurs qui nous réunissent, valeur de solidarité, valeur de discipline, et valeur de service, parce que c’est cela que nous sommes un regroupement au service du peuple congolais. Ces valeurs nous ont permis de nous organiser en vue des élections présidentielle, législatives et communales, qui pointent déjà à l’horizon ce 20 décembre 2023. Dans la solidarité d’organiser nos listes électorales et ici je suis heureux qu’elles aient toutes été reçues et que les différents seuils qui avaient été prévus ont été rencontrés.

Cap sur le 2ème mandat

Cela nous permet, dès à présent, d’encore mieux nous organiser pour ce grand rendez-vous aussi bien attendu avec notre cheval de bataille son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et à côté des alliés que nous avons et qui sont d’ailleurs ici représentés. Alliés de l’Union sacrée de la Nation. Cheminer pour ce grand combat. Enfin, lui permettre d’atteindre les objectifs qu’il s’est assigné, ce deuxième mandat”, a fait savoir Jean-Michel Sama Lukonde.

Sama Lukonde a, par ailleurs, souligné qu’au niveau des législatives tant nationales, provinciales que communales, dans la même veine de solidarité, le partenariat qui a régné lorsque nous nous sommes organisés pour le dépôt des listes. Nous allons nous organiser  pour garantir notre participation au niveau des instances parlementaires et garantir notre action en tant que Gouvernement dans cette vision édictée par son Excellence Monsieur le Président de la République pour un État fort, solidaire et prospère. Le mot de ce jour, c’est simplement celui de saluer ce combat, ce combat qui est noble mais bien sûr de rappeler les valeurs qui nous unissent, valeur de solidarité, valeur de discipline, et valeur de service. Service de notre peuple, service de notre pays, la République démocratique du Congo”.

L’Autorité morale de AB a invité les membres de son regroupement à se galvaniser derrière Félix Tshisekedi, leur cheval de bataille. “Je voudrais ici réaffirmer notre engagement dans ce combat et dans cette lutte. Je voudrais, encore une fois de plus, vous inviter à vous galvaniser derrière son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’État et notre candidat”, a-t-il conclu.

Il faut noter que l’objectif premier d’Agissons et Bâtissons est d’offrir à Félix Tshisekedi, Fatshi Béton un 2è mandat. AB regroupe dix partis politiques. La manifestation s’est clôturée par la visite guidée du siège de ce regroupement politique.

L’Avenir




Palper du doigt le PDL-145 territoires : Félix Tshisekedi en itinérance dans le Grand Katanga

Il était 18h passées de 41 minutes, heure de Lubumbashi, lorsque l’avion présidentiel transportant le premier citoyen congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, accompagné de sa chère épouse Denise Tshisekedi,  a posé sur la piste de l’aéroport international de la Luano.

En provenance de la capitale Kinshasa, le président de la République Démocratique du Congo, a été salué au bas de la passerelle par le gouverneur du Haut Katanga Jacques Kyabula Katwe. Interviendra Maryland suite, le passage des troupes en revue et poignet des mains avec d’autres officiels rangés pour l’accueillir.

Signalons que le chef de l’Etat rd congolais mettra à profit son séjour dans la province du Haut-Katanga pour lancer le travaux d’érection du pont sur la rivière Luapula entre la Zambie et la Rdc, dans le territoire de Kasenga, ce lundi 2 octobre 2023 avant midi, avant d’inaugurer le port sec de Lukangaba à Sakania et le nouveau bâtiment de la douane Kasumbalesa.

Soulignons qu’à l’issue de son séjour à Bruxelles, le Président Félix Tshisekedi a reçu des représentants de la diaspora congolaise venus de plusieurs pays d’Europe. Il a réitéré, à cette occasion, son message de mobilisation pour défendre la souveraineté de la RDC.

Le Président Tshisekedi a fait le tour d’horizon de plusieurs projets en cours dans le pays dont le programme de développement local des 145 territoires : « je commence une 1ère itinérance la semaine prochaine pour voir où ça marche et où ça traîne encore pour essayer de booster.»

Futur candidat à la présidentielle pour un second quinquennat, le Chef de l’État a rappelé qu’il doit continuer son travail pour permettre à la RDC de retrouver la maîtrise de son destin. Le Président de République a regagné le pays ce jeudi.

Roger Ngandu wa Mitaba




Relance de la Miba : Nicolas Kazadi dissipe tout malentendu

M.Nicolas Kazadi, ministre des Finances, a été à la tribune de l’Assemblée nationale où il a évoqué la situation de la MIBA, dont le premier constat, ce que l’Argentier national n’a jamais reçu en tant que ministre des Finances une quelconque requête formelle de financement d’un plan de relance de la Miba, qu’il vienne du ministère du Portefeuille qui a la tutelle administrative ou du ministère des Mines qui a la tutelle du secteur. « Nous n’en avons jamais reçu ou encore même du ministère du Budget qui engage les dépenses. Par contre, nous avons eu à discuter de plusieurs idées, de plusieurs plans de relance qui ont été à l’étude dont le plus important est celui fait par le COPIREP, qui aboutissait à un montant de 450 millions de dollars. 450 millions de dollars vous êtes d’accord que ça n’a jamais été prévu avec un quelconque budget de notre pays pour la MIBA », a-t-il dit devant la représentation nationale.

La proposition la plus aboutie, la plus ambitieuse, ajoute-t-il, c’est celle du COPIREP. En dehors de celle-là, il y a eu des propositions informelles ou plus ou moins informelles de 40 millions, 45 millions, etc., que nous avons discuté avec la direction de la Miba, mais qui n’avaient pas fait  l’objet d’une demande formelle justement parce que les discussions révélées qu’il y avait beaucoup d’éléments qui manquaient pour aller de l’avant.

Quels sont ces éléments qui manquaient ?

A ce sujet, le ministre cite quelques-uns : Une proposition qui a été faite de 45 millions de dollars à financer d’ailleurs grâce à l’implication  d’une banque, en attendant que l’État mobilise la trésorerie. « Cette banque dont je ne citerai pas son nom, ne cherchait qu’une seule chose, la garantie des remboursements du trésor et elle donnait l’argent à disposition. Elle n’avait aucune préoccupation sur la solidité du projet lui-même », indique-t-il.

Et de poursuivre que lorsque nous avons discuté avec la direction de la Miba de l’époque, quelques questions simples étaient ressorties : à combien produisez-vous le carat ? En moyenne, on me dit 20 dollars. A combien vendez-vous le carat? 15 dollars. Alors comment allons-nous produire un carat à 20 dollars et le vendre à 15 dollars, donc le vendre à perte et aller prendre un financement que ce soit d’une banque ou de l’État? Je pense en âme et conscience que si je le faisais, j’aurais failli et vous auriez pu me sanctionner gravement.

Par contre, ça ce n’est qu’un exemple. L’autre proposition, celle de 450 millions.  Vous êtes d’accord avec nous que nous n’avions pas les moyens au niveau du budget de l’État pour nous engager à hauteur de 450 millions. Et qu’est-ce que nous avons fait ? Face à ce constat pour nous conformer à l’instruction du chef de l’État d’accélérer la reprise de la Miba, nous avons dit, vu le montant important nécessaire pour relancer la Miba, il faut que nous puissions faire venir des investissements qui ont les moyens comme on le fait pour les autres Mines à travers le pays. Mais pour le faire, il faut que nous ayons une connaissance de la valeur de  gisement des actifs de manière à mieux attirer, parce que nous avons constaté que depuis 2019 où nous sommes arrivés aux affaires, nous avons vu défiler beaucoup de gens, beaucoup de grandes entreprises qui ont manifesté un intérêt de principe pour la Miba, mais au fur et à mesure des discussions, elles se rendaient compte qu’il y avait pas d’éléments suffisamment probants pour aller plus loin.

Et donc, nous avons en tant que ministre des Finances activement poussé notre collègue de Mines à accélérer le travail de certification en nous disant que là au moins on se rapproche d’éléments probants qui nous permettront de mobiliser des vrais investisseurs solides et d’avoir un vrai plan de relance. « Nous avons dit, étant donné que la Miba a également des dettes importantes vis-à-vis des tiers pour ne pas l’empêcher de contracter des nouveaux partenariats, nous en tant que trésor,  nous sommes prêts à reprendre cette dette à la loger à l’OGDEP de manière à dégager l’entreprise. Et cette décision est déjà prise sur les principes. Nous n’attendons qu’une discussion avec des partenaires ou avec des financiers pour la rendre effective et alléger la Miba de ce passif et permettre une relance de l’entreprise. Voilà la situation de la Miba », explique Nicolas Kazadi.

Un autre écueil, la direction de la Miba

Un autre élément qui a retardé ou encore ralenti la relance de la MIBA, à en croire le ministre des Finances, c’est aussi sa direction. Il y avait une direction intérimaire. « Vous êtes d’accord avec moi que n’importe quel financier préfère savoir avec qui il va travailler dans la durée. Le fait d’avoir une direction intérimaire ne facilitait pas les choses. Aujourd’hui, nous avons une direction qui est nommée et je me réjouis de ce que j’ai appris aujourd’hui qu’ils vont enfin faire leur remise et reprise demain. Mais avant qu’il ne fasse leur remise et reprise depuis plusieurs semaines, nous discutons régulièrement avec la nouvelle direction de la Miba et nous avons pris comme acte, en attendant d’aller plus loin dans la grande relance minière, nous allons partir sur les actifs énergétiques de la Miba parce qu’elle est propriétaire de trois barrages qui sont en difficulté et nous avons évalué la possibilité de relancer ces trois barrages », note-t-il.

Nicolas Kazadi poursuit qu’au moment où nous parlons, avec la direction intérimaire, nous avons pris un engagement de financer en concurrence 3 millions de dollars, nous avons déjà payé 1 millions et demi de dollars pour relancer une des trois barrages et le contrat est en cours. La nouvelle direction a eu des réunions avec cette entreprise, elle va poursuivre, elle va modifier un peu le contrat, mais elle va poursuivre et nous allons aller plus loin. L’objectif, c’est de relancer ces trois barrages dont le total de production avec quelques aménagements pourrait aller au-delà de 30 mégawatts. Et si on arrive à 30 mégawatts pour la Miba, aujourd’hui on ne règle pas seulement un problème pour la future production minière, mais aussi pour la population pour l’économie de la province.

M.Nicolas Kazadi, ministre des Finances, a rassuré qu’il a déjà pris l’engagement vis-à-vis de la direction de la MIBA sur le premier projet le 3 millions qui est en train d’être payé. Sur le reste des centrales, nous sommes prêts à mobiliser jusqu’à 40, 50 millions de dollars à valoir sur la dette que la Miba détient sur le trésor pour accélérer le rétablissement de ces trois centrales et nous y travaillons activement.

Parallèlement à tout cela, compte tenu de toutes les difficultés qui ont précédées, nous avons mis en place un transfert minimum d’environ 1 millions de dollars chaque mois, et cela depuis plus d’une année pour permettre à la MIBA de maintenir la paie de ses agents actifs comme retraités, et c’était le minimum que l’on pouvait faire en attendant d’accélérer un véritable plan de réforme.

 




Coopération dans le domaine pharmaceutique : Des médicaments égyptiens bientôt sur le marché congolais

Comme d’aucuns ne l’ignorent, la République démocratique du Congo et la République arabe d’Egypte entretiennent des relations historiques depuis avant l’indépendance de la Rdc. Pendant plusieurs années, ces deux pays frères et amis collaborent dans différents domaines de coopération, dont la sécurité, la diplomatie, la formation professionnelle, l’énergie, la culture, la santé, etc. Ainsi, cette coopération bilatérale existant entre le pays des pharaons et celui de Lumumba et Mobutu, vient encore d’être renforcée dans le domaine pharmaceutique.

Pas plus tard que le mercredi 27 septembre dernier, les responsables congolais et égyptiens du secteur de régulation pharmaceutique ont signé à Kinshasa, des protocoles d’accord pour la promotion et la commercialisation des médicaments et autres produits pharmaceutiques égyptiens en RD Congo, voire pour la production locale. C’était en présence de l’ambassadeur d’Egypte en RDC, M. Hesham El Mekwad.

Cette cérémonie historique a été organisée à l’issue de la première exposition médicale Egypte – RDC, tenue à Kinshasa du lundi 25 au mercredi 27 septembre 2023. Laquelle exposition initiée par la chambre de commerce RDC – Egypte Industrie, en partenariat avec l’Ambassade d’Egypte en RDC, a permis aux experts du domaine médical et pharmaceutique des deux pays d’échanger et partager leurs connaissances et leurs expériences.

Nous sommes ici parce que nous souhaitons nous intégrer et spécialement dans le domaine pharmaceutique. Nous sommes des pharmaciens, des spécialistes des produits chimiques, pharmaceutiques et cosmétiques, voire pour les suppléments alimentaires. Et tous nos produits répondent aux normes internationales de la pharmacologie“, a rassuré Dr Kaled, un exposant venu d’Egypte.

Et rassurer: “En Egypte, nous avons plus de  100 ans d’expérience dans le domaine pharmaceutique et de la cosmétique. Nous avons des usines spécialisées pour des médicaments d’ophtalmologie, pour des antibiotiques, etc. Toute cette expérience extraordinaire nous sommes en train de l’amener ici en RDC pour l’intégrer dans le marché pharmaceutique congolais. Et nous offrons des produits de haute qualité à des prix très abordables“.

A en croire les organisateurs, cette activité entre dans le cadre de la matérialisation de la vision du Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur la santé universelle pour tous en RDC. Christian Ntumba, directeur général de l’Autorité congolaise de règlementation pharmaceutique promet à cet effet d’assurer la pharmaco-vigilance et d’accompagner les 14 firmes pharmaceutiques égyptiennes qui étaient venues à Kinshasa pour cette exposition pharmaceutique.

Nous devons avoir de la souveraineté pharmaceutique dans notre pays. Et nos partenaires égyptiens se sont déplacés pour nous faire part de leur savoir-faire en matière pharmaceutique. Nous en tant que régulateur, nous avons la responsabilité de les accompagner dans cette démarche. Une fois que nous sommes assurés que les normes sont respectées, nous avons l’obligation d’enregistrer leurs produits pharmaceutiques ici, et aussi d’assurer la pharmacovigilance“, a-t-il déclaré dans une interview accordée à la presse.

Pour sa part, l’ambassadeur d’Egypte en RDC, Hesham El Mekwad, a signifié que l’heure a sonné pour la matérialisation de la coopération dans ce secteur pharmaceutique entre les deux pays frères. Ce qui répond à la volonté des chefs d’Etat des deux pays, les Présidents Abdel Fattah Al Sissi d’Egypte et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de la RDC.

Ces protocoles sont des vraies preuves que maintenant c’est le temps de travailler. C’est à nous de trouver des domaines de coopération. Et bien évidemment, l’un de ces domaines qui est très important ça sera celui de la pharmacie. Plusieurs personnalités politiques et du domaine médical des deux pays avaient répondu présent à ce grand rendez-vous“, a indiqué le diplomate égyptien.

L’Egypte, premier producteur de médicaments au Moyen-Orient et Afrique du nord

Selon le site web Le Progres.net, l’Egypte est en train de renforcer sa position en tant que premier producteur de médicaments au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Cette source cite le rapport de l’Agence de notation internationale Fitch sur “les perspectives des industries pharmaceutiques en Egypte jusqu’en 2032”.

Selon ce rapport, l’Egypte avance dans la réalisation de ses objectifs ambitieux pour  l’industrie pharmaceutique et enraciner la fabrication locale des médicaments. L’Egypte, précise le rapport, déploie des efforts inlassables pour promouvoir l’industrie locale en matière de médicaments brevetés.

Ce rapport ajoute que le gouvernement égyptien cherche à développer les centres de soin de santé via l’augmentation des investissements du secteur privé, accélérer la numérisation de l’industrie pharmaceutique étant une partie de l’objectif le plus vaste qui est l’assurance maladie globale.

Et d’après la Banque africaine de développement (BAD), l’Égypte recèle un potentiel important dans le domaine pharmaceutique, étant le plus grand producteur et consommateur de médicaments de la région Moyen-Orient, Afrique du Nord (MENA). La valeur du marché pharmaceutique du pays est estimée à plus de 56 milliards de dollars américains, et les exportations de médicaments génèrent 400 millions de dollars pour l’économie. Ce qui témoigne de l’importance du pays dans les chaînes de valeur africaines et mondiales.

Voilà pourquoi, le 9 octobre prochain au Caire, capitale d’Egypte, la BAD, en collaboration avec l’Association des hommes d’affaires africains égyptiens, organise un Forum sur l’investissement pharmaceutique.

Le forum servira également de plateforme pour des rencontres directes interentreprises et des opportunités de réseautage entre les acteurs clés du secteur et les institutions de financement. La Banque islamique de développement (IQVIA), les centres africains de contrôle et de prévention des maladies ainsi quelques-unes des organisations africaines sont attendues à ces assises.

Le Petit Baende/Cp

 




Lubumbashi : Sama Lukonde précède le chef de l’Etat qui sera en itinérance dans le Grand Katanga

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde est arrivé ce dimanche dans l’après-midi, à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga. Le chef du Gouvernement précède ainsi le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui qui sera en itinérance dans le Grand Katanga.

À sa descente d’avion, le Premier Ministre a été accueilli par le Gouverneur Jacques Kyabula Katwe. Les membres du Comité provincial d’accueil étaient aussi bien rangés pour saluer le Chef du Gouvernement.

Se confiant à la presse, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a donné les grandes lignes de l’objet de la visite de travail du Chef de l’Etat avant d’inviter la population du Haut-Katanga à lui réserver un accueil chaleureux.

“Nous sommes très heureux de fouler le sol du Haut-Katanga, précisément ici  à Lubumbashi où nous sommes venus précéder son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat qui  a prévu une itinérance dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba d’abord pour des lancements mais aussi pour des réceptions des travaux qui ont été effectués, travaux d’envergure, parce que porteurs d’avenir surtout au niveau douanier et portuaire.

Et donc, nous serons ici avec lui avant de l’accompagner dans la province du Lualaba où d’autres inaugurations et lancement des travaux sont prévus. Nous ne pouvons que demander à la population du Haut-Katanga de bien vouloir acceuillir son Excellence Monsieur le Président de la République qui a choisi de passer quelques jours ici dans cette partie du pays et au Chef de l’Etat comme nous disons chez nous, “Karibu sana” et nous attendons la suite du programme qui sera effectué à partir du moment où il aura atterri ici”, a déclaré le Chef du Gouvernement.

Notons que l’agenda de travail  du Président de la République qui sera accompagné par la Premier Ministre, dans le Grand-Katanga prévoit d’abord pour le Haut-Katanga, une descente dans le territoire de Kasenga. Ici, le Chef de l’Etat va procéder au lancement des travaux de la construction de la route Kasomeno-Kasenga-Chalwe-Kabila Mwenda, en présence du Président Zambien. Cette route va permettre la liaison entre les deux pays au-delà du fait qu’elle va aussi  réduire sa distance qui passe de plus 2000 km et 1700, une récupération de 600 km aller-retour. Toujours à Kasenga, le Président Félix Tshisekedi va inaugurer une école construite dans le cadre du PDL-145 T.

Le Chef de l’Etat, toujours dans le Haut-Katanga, se rendra à Sakania où est prévu une série des inaugurations de quelques  infrastructures de base.

Dans la province du Lualaba, dernière étape de sa visite de travail dans cette partie de la République, il est prévu une communion avec la population et l’inauguration du centre de négoces et la clôture de la 7ème édition Expo Béton. Il procédera au lancement du premier salon minier et à l’inauguration du Bâtiment de l’Assemblée provinciale du Lualaba.




Gentiny Ngobila lance les activités de “Topetola”, projet de renforcement de résilience urbaine des quartiers de Kinshasa

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a lancé, samedi 30 septembre 2023 au quartier Ndanu  dans la commune de Limete, les activités du projet de renforcement de résilience urbaine des quartiers de la ville de Kinshasa. Dénommé «Topetola», ce projet est financé à la hauteur de 15 millions d’euros par l’Agence française de développement.

Dans son mot de circonstance, le Premier citoyen de la ville de Kinshasa a d’abord rendu hommage au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, pour sa vision éclairée et sa diplomatie agissante ayant permis de mobiliser des fonds auprès de ces partenaires techniques et financiers, afin de financer ce grand projet au bénéfice de la population kinoise. Pour le gouverneur Gentiny Ngobila, ce projet de renforcement de résilience urbaine est un signe de couronnement des efforts déployés par toutes les parties prenantes à la préparation du projet.

Ensuite, il a fait savoir que le projet “Topetola” est une aubaine pour le gouvernement provincial de Kinshasa en particulier et pour la population de Limete et Masina en général, car il permettra de renforcer la résilience urbaine des quartiers Ndanu, Salongo et Abattoir soumis aux risques d’inondations et aux risques sanitaires, mais aussi d’accompagner l’adaptation au changement climatique grâce à une meilleure gouvernance urbaine et une gestion partagée des services urbains essentiels: pré-collecte des déchets ménagers, entretien des berges, des voiries et des drains attenants qui se traduira par une structuration sociale des quartiers et un lien renforcé avec les autorités kinoises.

“Le gouvernement provincial de Kinshasa attend impatiemment la réalisation de ce projet, compte tenu des réponses qu’il va rapporter en rapport avec l’installation de drainage en amont des quartiers au branchement de la rivière Matete et de la rivière Ndjili et en plus, en aval au niveau du quartier pont rail. Le curage du stade de la rivière Ndjili, la réhabilitation de l’axe de voirie et l’intensité de la main d’œuvre”, a fait savoir le gouverneur Ngobila, qui n’a pas manqué de remercier les partenaires pour leur appui dans la ville de Kinshasa. Car, a-t-il renchéri, leur présence témoigne non seulement de leur engagement pour le bien-être de tous, mais également de l’intérêt qu’ils manifestent pour le développement de la capitale RD-congolaise.

Il a ainsi exhorté la population à persévérer sur cette voie, car c’est avec le concours de tous, qu’on peut rendre Kinshasa, une ville vivable.

 




A l’instar Matata et Muzito, un autre leader de Lamuka au pas … Martin Fayulu, candidat!

 Le candidat n°4 de la présidentielle de 2018, qui n’a cessé de revendiquer sa victoire en exigeant ‘la vérité des urnes’,  estimant que la victoire du peuple lui a été volée, après avoir  refusé que  des membres de son parti et de la plate-forme Lamuka ne participent  au processus électoral du 20 décembre 2023. Aussi longtemps que ses revendications, notamment l’audit du fichier électoral, ne seront pas satisfaites, Martin Fayulu Madidi a annoncé au cours d’un point de presse à Kinshasa ce samedi 30 septembre 2023, la décision de Lamuka de dépose sa candidature à la présidentielle de décembre 2023.

Il n’y a plus aucun suspense quant à la candidature de Martin Fayulu à la présidentielle de 2023, le challenger de Félix Tshisekedi en 2018 a annoncé officiellement sa candidature à la Présidence de la République démocratique du Congo à une semaine de la fin de la période  de dépôt des candidatures à la présidentielle prévue le 20 décembre 2023.

Il y a quelques mois, le leader de l’ECIDE martelait qu’il ne cautionnera pas le ‘holdup électoral qui se préparait’. Il continuait de contester  le résultat de de la CENI qui avait proclamé  Félix Tshisekedi vainqueur avec 38,5% des voix, Martin Fayulu arrivant en 2e position (34,8%) et Emmanuel Ramazani en 3e (23%).

Alors que depuis  juillet 2022, son parti Ecidé (Engagement pour la citoyenneté et le développement), parti de la coalition Lamuka, avait fait de Martin Fayulu son candidat officiel pour la prochaine présidentielle, scrutin couplé aux élections législatives, provinciales et municipales, il y a quelques mois, Fayulu insistait pour obtenir l’audit du fichier électoral avant toute participation de Lamuka  dans ce processus.  Mais alors que  le suspense s’entretenait encore, l’opposant congolais, candidat malheureux face à Félix Tshisekedi en 2018, a décidé de se présenter au scrutin du 20 décembre 2023.

« La coalition Lamuka a décidé de déposer ma candidature pour la présidentielle  du 20 décembre prochain », a déclaré devant la presse Martin Fayulu, samedi 30 septembre. Il a en outre précisé que  « Nous allons continuer à nous battre pour exiger la transparence des élections. Nous ne l’avons pas eue par l’audit du fichier électoral, nous l’aurons dans la surveillance » du vote, a-t-il ajouté.

Lamuka original, absorbé ou muté Union sacré ?

L’annonce de la candidature de Martin Fayulu  au nom de Lamuka,    à la présidentielle de 2023,  intervient  juste après que  l’union sacrée de la nation ait officiellement désigné Félix  Antoine Tshisekedi comme son candidat  ‘unique’ de la majorité au pouvoir. Si la majorité, comme généralement toutes les familles  politiques au pouvoir  en Afrique, affiche l’unité autour du président en exercice,  dans l’opposition, comme généralement en Afrique, va aux élections en ordre dispersé.

Jusqu’à ces jours, en moins de trois mois des scrutins,  le porte-parole de l’opposition n’est pas désigné et  au moins deux leaders de l’opposition qui se revendiquent  tous du véritable Lamuka, à savoir Adolphe Muzitu et Martin Fayulu, sont candidats déclarés, et le dernier autre membre de Lamuka/Genève, Moise Katumbi, qui a quitté la plateforme Lamuka, pourra déposer lui aussi sa candidature pour le compte de Ensemble pour la nation.

Il s’observe que des 7 membres à la naissance de Lamuka en Genève, 4 d’entre eux, à savoir Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Frédérique Matungulu, et Félix–Antoine Tshisekedi sont dans l’union sacré. Ce qui peut pousser à dire que la majorité de Lamuka (4 sur 7) est dans l’union sacrée ce et aussi que,  conformément à la loi de la majorité qui régit la démocratie, soit l’union sacrée n’est qu’une mutation de Lamuka ou alors, comme superstructure, l’union, sacrée a absorbée Lamuka.

Les partis désignés comme étant les ‘grands partis’ de l’opposition à Joseph Kabila (UDPS, MLC et UNC) sont tous dans l’union sacrée et  le même jour, samedi 30 septembre 2023,  que Martin Fayulu  annonçait sa candidature, l’un d’entre eux, à savoir le Mouvement pour la libération du Congo (MLC) qui  a choisi de reconduire Jean-Pierre Bemba à la tête du parti pour cinq ans, désignait le Président Félix Tshisekedi comme son seul candidat pour la présidentielle du 20 décembre prochain.

C’était à l’occasion du quatrième congrès du Conseil des Représentants du parti organisé à Kinshasa et qui a coïncidé avec le vingtième anniversaire de ce parti politique libéral.

JP Bemba estime que  c’est dans le but de mettre en avant la politique de développement intégral du parti en rencontrant les aspirations profondes du peuple à recouvrer la souveraineté, l’intégrité du territoire, l’Etat de droit, la démocratie et la prospérité. Des idéaux prônés à Genève à la naissance de Lamuka !

Willy Makumi Motosia