Congo-Brazzaville : le réseau des femmes leaders d’Afrique « honore le Congo »

Le Réseau des femmes leaders africaines, African Women Leaders Network (AWLN) a décerné à Denis Sassou N’Guesso, chef de l’Etat congolais,  le prix de la masculinité positive, le 30 septembre dernier à KintéléLe trophée dit de la masculinité positive a été remis par Mme Ellen Johnson Sirleaf, ancienne présidente du Liberia et marraine d’AWLN au cours de la cérémonie d’ouverture de la 5ème retraite intergénérationnelle de ce réseau.

La cérémonie, riche en allocutions, était placée sous l’autorité du président Denis Sassou N’Guesso et a connu la participation de la présidente de la République démocratique et fédérale d’Ethiopie, Sahle-Work Zewde, ainsi que de deux ancienne cheffe d’Etat : Mme Ellen Johnson Sirleaf du Liberia et Cathérine Samba Panza de la RCA.

Le leadership de Sassou N’Guesso

La présidente exécutive d’ALWN Congo, Mme Danielle Sassou N’Guesso a inauguré la série d’allocution prononcée à cette occasion. Elle a expliqué que son combat en faveur de la femme africaine vise l’amélioration des conditions de vie la femme. « Mes rêves pour la femme africaine sont grandes et audacieuses », a-t-elle déclaré. La présidente exécutive d’AWLN Congo a loué les efforts du président Denis Sassou N’Guesso dont le combat pour la promotion de la cause de la femme en Afrique et dans le monde est porteur d’espoir.

Présidente du caucus des jeunes des d’AWLN,  le Dr Joanny Beya a relevé que l’approche intergénérationnelle devrait continuer au cours de cette retraite intergénérationnelle pour bâtir l’Afrique voulue par tous, à travers des investissements clés, en s’appuyant sur certaines institutions africaines, à l’instar de la ZLECAF.

A son tour, l’envoyée spéciale de la présidente de la commission de l’Union Africaine pour les femmes, la paix et la sécurité, Mme Bineta Diop, a salué le leadership « éclairé » du président de la République du Congo dont le pays s’est engagé et continue à œuvrer pour la promotion et la protection des droits de la femme. « Une des dernières initiatives en la matière est l’adoption d’une législation qui protège les femmes et les filles contre les violences et prône un environnement propice à leur épanouissement économique », a-t-elle relevé. Selon Mme Bineta Diop, le président Denis Sassou N’Guesso a « montré la voie à vos pairs parce que nous sommes en train, avec l’Union africaine, de nous battre pour une convention sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles ».

Le prix Nobel de la paix, marraine d’AWLN, Mme Johnson Sirleaf a, elle aussi, salué « le leadership exceptionnel » du président congolais, dans la promotion de la masculinité positive. Elle a appelé à des reformes de l’architecture de la gouvernance internationale, en espérant sur l’appui de Denis Sassou N’Guesso. «Nous nous tournons vers vous pour voir aboutir nos efforts, pour que nous ayons une position unifiée, pour pouvoir aborder les défis mondiaux », a-t-elle déclaré. Ellen Johnson Sirleaf relevé la nécessité de réduire à zéro les écarts existants dans le cadre de l’égalité de genre. La marraine d’AWLN s’est dite confiante quant à la prospérité de l’Afrique. « Nous sommes confiantes que l’Afrique peut prospérer … ce dialogue intergénérationnel implique un respect mutuel pour permettre à notre continent d’aller vers la prospérité et l’égalité», a martelé l’ancienne cheffe d’Etat du Liberia.  

La République du Congo honorée

Le président Denis Sassou N’Guesso qui a pris la parole après la réception de son trophée l’a dédié à son pays. Selon lui, « le prestigieux prix » qui lui a été décerné ce jour « honore, au-delà de sa personne, la République du Congo dans son ensemble ». Pour lui,  « l’Afrique-égalitaire est véritablement en marche, au regard des avancées significatives enregistrées en matière de genre. Il nous appartient plus que jamais d’accélérer le rythme et la cadence », a ajouté Denis Sassou N’Guesso

Les femmes africaines qui assument avec abnégation et résilience, chaque jour, aux prix d’efforts remarquables, le destin de la reproduction de l’espèce humaine et l’exigence du développement économique et social de leurs pays ont reçu de Denis Sassou N’Guesso un hommage mérité. « Pour un tel destin, il nous faut surmonter avec conviction et détermination les clichés surannés, les préjugés rétrogrades sur la femme africaine. Il s’agit de repenser la masculinité hégémonique en une masculinité positive dans un rapport des gens qui consolident les dynamiques de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles et consacrent la parité homme/femme ainsi que le leadership féminin en Afrique », a-t-il affirmé.

Denis Sassou N’Guesso a, par la suite, rappelé les efforts de son pays, la République du Congo qui, a-t-il dit, s’est résolument projetée dès les premières heures à l’avant-garde de la lutte pour la promotion et l’intégration des femmes au développement. « Ainsi, l’accession de plus en plus des femmes aux fonctions électives, politiques et administratives au Congo, procède de notre ferme volonté d’élever la qualité de genre au diapason des exigences de développement économique et socioculturel de notre pays Aussi pour des processus plus inclusifs d’intégration de nos peuples, soutenons-nous l’engagement des femmes leaders africaines, votre engagement dans la marche vers le développement de l’Afrique. Femmes dirigeantes aguerries, vous êtes donc, au sein de votre réseau, l’une des principales sources d’inspiration … », a-t-il illustré avant de terminer son discours.

Vers un partenariat Congo-AWLN

La ministre congolaise de la promotion de la femme, de l’intégration de la femme au développement et de l’économie informelle, Inès Nefer Ingani a, au nom du gouvernement, souligné qu’un partenariat qui sera signé entre son ministère et le réseau des femmes leaders africaines, chapitre Congo, pour réaliser leurs objectifs communs. « L’opérationnalisation dudit protocole apportera un plus dans le relèvement de multiples défis », a-t-elle relevé.

A noter que, les travaux de la 5ème retraite intergénérationnelle des femmes leaders d’Afrique seront clôturés, le 1er octobre 2023.

La cinquième retraite intergénérationnelle d’AWLN  se tient sous le thème « Exploiter le dividende démographique des jeunes femmes africaines… ». Elle constitue un moment d’échanges entre les différentes délégations venues de plusieurs pays d’Afrique. Les participantes débattront, entre autres, des défis auxquels les jeunes femmes sont confrontées ; la résolution de la question des écarts existant dans le cadre de l’égalité de genre.

 

Par Roch Bouka/Correspondant de la Rtga World au Congo

 




Salon de l’innovation et de la transformation rurale : François Rubota relève le défi

Le salon de l’innovation et de la transformation rurale ouverte mercredi 27 septembre 2023 par le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Economie nationale Vital Kamerhe et clôturée, jeudi 28 septembre 2023 par le ministre d’Etat François Rubota, a connu un franc succès. Le ministre a relevé les défis de l’organisation de cet événement majeur de la sous-région (SADC) et fixé ainsi le cap sur la revanche du sol sur le sous-sol. Pari gagné par le ministère du Développement rural et l’AUDEA-NEPAD avec l’appui technique et financier du PAM et de FAO qui ont organisé ses assises.

Le gouvernement congolais par son ministre de Développement rural, François Rubota, a réussi l’organisation du premier salon de l’innovation et de la transformation rurale à Kinshasa.

Saluant par la suite l’échange fructueux durant ces deux jours de travail en vue d’amorcer l’initiative de matérialisation des outils et lignes directrices devant orienter les actions communes à court, moyen et long terme, François Rubota est resté sur l’amorce le VPM de l’Economie qui a exprimé sa satisfaction sur la tenue de ces assises en saluant la vision soutenue par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, sur l’agenda de transformation agricole et le programme des 145 territoires.

Une preuve, si besoin était, de la convergence de vue sur la vision du Chef de l’Etat par tous les membres du gouvernement. Devant un parterre d’invités, le ministre d’État a rendu un vibrant hommage au Chef de l’État, Félix Tshisekedi pour le parrainage de cette activité.

” A travers les quatre différents panels organisés, nous nous sommes employés au travail de l’analyse consensuelle dans le cadre des actions innovantes à mener pour des interventions pertinentes liées à la transformation durable des territoires ruraux dans les pays membre de la SADC. Ce premier symbole visait à répondre à l’épineuse question de défis émergents de la transformation rurale durable et à trouver les meilleures réponses pour briser le cycle infernal de la pauvreté rurale à travers les différents panels”, a-t-il indiqué.

Cela après que le ministre d’Etat ait visité les différents stands installés dans l’une des salles de cet hôtel. Très satisfait, François Rubota a salué la créativité des jeunes. L’esprit de créativité des jeunes congolais a frappé e l’œil du ministre qui n’a pas tarit d’éloges pour ces jeunes venus des différents milieux ruraux.

“La RDC est aussi dans cette dans cette expérience de transformation rurale. C’est un échange d’expérience. Les milieux ruraux doivent saisir cette opportunité à travers les informations qui seront diffusées pour qu’ils se disent qu’ils sont moteurs du développement”, a lancé le membre du gouvernement qui a salué la vision du Chef de l’État en ce qui concerne la révolution du sol sur le sous-sol. “Ce qui signifie que lorsqu’on aura à développer notre propre agriculture, on pourra avoir les possibilités de transformer nos produits. Ce qui pourrait faciliter l’amélioration des conditions de vie de nos populations vivant en milieu rural”.

Comme à l’ouverture, en présence de plusieurs personnalités (ministres, ambassadeurs, etc.) venues des pays membres de cette communauté sous régionale. François Robota n’a fait que confirmer les propos de Vital Kamhere qui, avant lui, avait dit:

” Je me réjouis que nous avons toujours privilégié le développement à partir de la base. Dans ce monde de plus en plus complexe, nous avons aussi besoin des stratégies innovantes pour répondre aux nouveaux défis. C’est pourquoi dans la transformation des milieux ruraux, nous sommes obligés de concevoir et de mettre en œuvre des programmes et politiques innovantes au services des milieux ruraux”.

Et d’ajouter : “Malgré les progrès accomplis à l’échelle mondiale en direction des ODD, un grand nombre de pays africains reste à la traîne, car les inégalités sociales et économiques s’accroissent. Dans ce contexte, Il est primordial d’adopter de nouvelles approches pour éliminer la pauvreté rurale et mieux comprendre ces dimensions sous l’angle économique et politique.

…J’exprime ma satisfaction, car ce salon sont associés les jeunes porteurs des projets innovants. Ce qui s’inscrit dans la stratégie de renforcement des capacités”.

Au-delà des membres du gouvernement, même l’Agence de développement de l’Union Africaine AUDA-NEPAD et ses partenaires africains ont été conviés, dès le jour d’ouverture, à continuer à faire preuve de leadership dans la mobilisation de partenariats multilatéraux, pour mettre en œuvre le programme de développement rural et de transformation rurale.

” Les défis émergents de la pauvreté rurale, portent aussi bien, sur la création d’emplois décents des jeunes dans le secteur agricole et extra-agricole, et de mettre en évidence le rôle central de l’innovation comme moyen de faire face à ces défis, et de créer des richesses inclusives”, avait indiqué, le VPM de l’Economie.

A la fin, François Rubota a estimé, par ailleurs, que les efforts de la communauté internationale soutenus par le PAM et la FAO, à l’occasion de l’organisation de ce salon, démontrent à suffisance et rejoignent son souci, de trouver les nouvelles voies innovantes de sortie, pour éliminer les inégalités et la pauvreté qui sévissent dans le monde rural en Afrique.

Bien après leurs interventions, les deux premiers panels ont également été au rendez-vous. Le ministre de l’Agriculture, José Mpanda a, avec son homologue du Zimbabwe, exposé sur : “Les défis émergents pour le développement rural : lacunes politiques et solutions dans un monde de plus en plus numérique “.

Willy Makumi Motosia

 




African Football League : les gains prévus

Le vainqueur de la première édition recevra l’enveloppe de 4 millions de dollars, soit un peu plus de 3,7 millions d’euros, tandis que le finaliste malheureux se contentera d’un chèque de 3 M$ correspondant à quelque 2,9 M€. Les deux perdants des demi-finales recevront la somme de 1,7 M$ (près de 1,6 M€).

Enfin, les quatre quarts de finalistes déçus percevront 1 M$, l’équivalant de 950 000 €. Un total donc de 14,4 M$ de prize money. De jolis montants qui suscitent néanmoins des questionnements chez certains observateurs, qui établissent notamment le paradoxe avec les finances en souffrance de la CAF.

De meilleures dotations qu’en Ligue des Champions ?

En comparaison avec les primes de la Ligue des Champions africaine revues à la hausse en mai dernier, le champion de Super League touchera le même gain que le vainqueur de LdC. Le finaliste malheureux sera en revanche nettement mieux rémunéré que son homologue de la LdC qui percevra 1 M$ (950 000 €) de moins.

Idem pour les clubs qui se verront stoppés en demi-finales et en quarts de finale, puisqu’ils se pourront se targuer de surplus de 1,7 M$ (472 000 €) et de 50 000 $ (47 000 €) respectivement par rapport à leurs pendants de la LdC. Et le tout, avec beaucoup moins de matchs à jouer.

Un joli jackpot pour la caste des formations présentes à cette première édition de Ligue Africaine de football, mais qui ne constitue qu’un avant-goût de la dotation annoncée à compter de la saison 2024-2025. En effet, le prize money devrait être de 100 M$ (94 M€). Le vainqueur recevant 11,5 M$ (10,8 M€) et chaque club participant obtenant un apport initial de 2,5 M$ (2,3 M€).

Ces profits traduisent la volonté de la CAF qui consiste à ce que les 54 associations membres, y compris les pays n’ayant pas de clubs de football dans l’African Super League, bénéficient et reçoivent des contributions financières dépendant de la viabilité commerciale et du succès de l’AFL. Et ce, dans l’objectif principal de veiller à ce que la qualité du football de clubs africain soit compétitive au niveau mondial et que les clubs de football africains soient commercialement viables.

Annoncée le 28 novembre 2019 par le président de la FIFA, Gianni Infantino, puis par Patrice Motsepe sous le nom de Super Ligue africaine le 10 août 2022, la dernière-née des compétitions de la CAF a été rebaptisée en Ligue Africaine de football (AFL) le 9 juin dernier. Un changement opéré « en raison des associations négatives avec la récente tentative ratée (de Super League) dans le football européen », dixit le patron de la CAF, le 9 juin dernier.




African foot league : Le format et la cagnotte dévoilés par la Caf! (officiel)

Samedi, la Confédération africaine de football (CAF) a officiellement confirmé la date de lancement de la première édition de Ligue Africaine de football (anciennement Super League africaine). Mais pas que. L’instance en a profité pour dévoiler les montants des primes allouées aux équipes, des quarts de finalistes jusqu’au vainqueur final.

C’est enfin officiel. Après plusieurs mois de suspense et d’attente, la CAF a levé le voile sur la date du coup d’envoi de la toute première édition de l’African Super League (AFL). « Le coup d’envoi de l’AFL sera donné le vendredi 20 octobre 2023 à Dar es Salaam, en Tanzanie, et mettra aux prises le Simba SC (Tanzanie) et l’Al Ahly SC (Égypte) », peut-on lire dans un communiqué publié sur le site officiel de l’instance  samedi.

Cette officialisation intervient alors que l’autorité suprême du football continental a annoncé « le montant des prix pour l’édition inaugurale » de l’AFL, laquelle réunira « les (8) clubs de football les mieux classés et les plus performants du continent africain ». À la suite de Simba et Al Ahly, entreront donc en lice « les autres clubs de football populaires et de premier plan participant à la première édition de l’AFL ». À savoir Enyimba FC du Nigeria, le Wydad Casablanca (Maroc), les Sud-Africains de Mamelodi Sundowns, le TP Mazembe de la RD Congo, l’Espérance de Tunis (Tunisie) et enfin l’Atlético Petróleos de Luanda (Angola).

Le format de la Ligue Africaine de football

Ce format inaugural 2023-2024 engagera 8 clubs dans une élimination directe avec des quarts de finale, demi-finales et finales à jouer en matches aller-retour. À noter que la Ligue africaine de football se déroulera en parallèle de la Ligue des Champions de la CAF, sans prétendre à la remplacer.

Initialement prévu en août dernier, le coup d’envoi de l’African Super League sera donné le vendredi 20 octobre 2023 à Dar es Salaam, en Tanzanie, comme annoncé samedi par la CAF dans le même communiqué.

Pour rappel, la formule de départ devrait regrouper les 24 clubs les mieux classés de ces dernières années, originaires de 16 pays (3 au plus par pays), et réparties en trois groupes de huit, sur une base zonale : Nord, Centre-Ouest, et Sud-Est. La compétition comporterait ainsi 197 matches, y compris les barrages de promotion-relégation, avec un maximum de 21 rencontres pour les finalistes opposées dans une affiche unique pour l’attribution du sacre. Pour la première édition, la CAF a opté pour une formule plus light, mais la formule à 24 pourrait être mise en place à partir de 2024.




Ligue des Champions (Caf): Le Wac et Espérance tiennent leurs rangs, l’As Far éjecté…

La Ligue des champions de la CAF a connu d’intenses qualifications ce week-end  à l’occasion du 2e tour préliminaire retour, déterminant les équipes qui accéderont à la phase de groupes.

L’AS Far de Rabat, champion en titre du Maroc, ne verra pas les phases de groupes. Les Militaires n’ont pas réussi à revenir sur l’Etoile du Sahel (Tunisie) suite à leur défaite 0-1 au match aller. Le scénario s’est même empiré  puisqu’ils ont de nouveau perdu (2-1). Les Marocains se sont retrouvés à dix après l’expulsion de Marour en début de match, et les Tunisiens en ont profité. Naouali a ouvert le score à la 20e pour les visiteurs. Après la mi-temps, Aouali a doublé l’avantage à la 60e . Bien que l’AS Far ait réussi à réduire le score à 2-1 par Zouhzouhi dans le temps additionnel, cela n’a pas suffi. Heureusement pour le Maroc, le Wydad, finaliste de la précédente édition, a tenu son rang en éliminant l’équipe guinéenne d’Hafia (3-0) après un match aller soldé par un match nul 1-1.

A l’instar du TP Mazembe, l’Espérance Tunis a de son côté confirmé sa place dans le top 16 africain en se qualifiant pour la phase de groupes, malgré son nul 0-0 à domicile devant Douanes (victoire 1-0 à l’aller). En revanche, Horoya a été éliminé malgré son succès 2-1 contre Medeama (Ghana). Le club guinéen n’a pas réussi à refaire complètement son retard (défaite 3-1 à l’aller).

Le match de Belouizdad reporté !

Initialement prévu pour  samedi, le match retour entre le CR Belouizdad et les Tanzaniens de Bo Rangers a été reporté à lundi. L’équipe de Bo Rangers a rencontré des complications pour obtenir un plan de vol adéquat pour l’Algérie. La rencontre se déroulera donc le lundi 2 octobre à 18h00 au stade Miloud-Hadefi d’Oran. L’aller s’était soldé par une victoire du club algérien sur le score de 3 buts à 1.

Vainqueur 4-1 d’Arta/Sola (Djibouti), le Zamalek SC (Egypte) a de son côté réussi à renverser la vapeur après sa défaite 2-0 à l’aller en Coupe de la Confédération.

 




Kasai : Eddy Nkongolo plaide pour l’unité des communautés derrière le chef de l’Etat

Arrivé dans la ville de Tshikapa dans le cadre des activités de son parti politique et en vu de consulter la base, le candidat député national Eddy Nkongolo Ngoyi, qui estime être le miroir d’une nouvelle génération politique dans la ville de Tshikapa, lance un message d’unité entre communautés pour soutenir les actions du chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo.
Divisé depuis l’époque de la guerre dite de Kamuina Nsapu, les communautés du Kasaï restent tellement divisées et certains coins déchirés par les guerres communautaires. Cette attitude, selon Eddy Nkongolo, empêche le développement des entités et de la population.

“Merci de votre accueil chaleureux. Mes frères et sœurs, je suis très content de vous, mais mon soucis est de vous voir tous unis, unis pour notre développement, mais aussi pour soutenir le chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Dites aussi aux autres que l’unité vaut mieux que tout et d’ailleurs, la guerre noir bloque, nous empêche de voir le bon côté de notre développement”, a déclaré Nkongolo Ngoyi, devant une foule venue l’accueillir dans la ville de Tshikapa.

Il devient ainsi le premier candidat député national dans la ville de Tshikapa à faire ce genre de discours.
Cadre du parti politique Cause commune, Eddy Nkongolo promet de prêcher le même message partout sur l’ensemble de la ville de Tshikapa.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa/ ville.




LE MONDE DES ESPRITS, DIMANCHE 01 OCT 2023 AVEC LE PAST. FRANCOIS MUTOMBO