Mise en place dans les provinces : Le député Célestin Engelemba interpelle le ministre de la Décentralisation 

Pour une mise en place à la base des troubles dans plusieurs entités de la République, le député national Célestin Engelemba, élu de Monkoto, dans la province de la Tshuapa a déposé au bureau de l’Assemblée nationale, ce lundi 2 octobre 2023, une question orale avec débat adressée au ministre ayant la Décentralisation dans ses attributions.

En effet, le ministre a procédé à une mise en place en lieu et place du ministre de l’Intérieur, laquelle mise en place pose des problèmes sur le terrain. Il y a trouble à l’ordre public, des blessés.

« En tant que parlementaire, ayant dans ses attributions, entre autres, le contrôle des actions du gouvernement, je l’interpelle pour qu’il se présente devant la représentation nationale pour expliquer le mobile l’ayant poussé à poser un acte contraire à la réglementation en vigueur », a déclaré en substance l’élu de Monkoto.

Avant d’ajouter : « La loi est claire et il y a un décret du Conseil d’Etat qui a réglé le litige qui opposait le ministre Azarias Ruberwa et le ministre Kankonde. Le Conseil d’Etat a remis de l’ordre, et on ne comprend pas pourquoi l’actuel ministre de la Décentralisation est revenu sur ce litige. C’est preuve de mauvaise volonté, surtout qu’ils sont tous deux membres du gouvernement. Cela sous-entend qu’il y a malaise. En tant que parlement, j’ai dû l’inviter pour nous expliquer ses motivations. Et si j’étais à la place du président de la République, c’est un ministre qui devait être simplement limogé parce qu’il y a des familles dans les hôpitaux, notamment dans la Tshuapa, dans le secteur de Wombo. Cela prouve qu’il y a incohérence entre membres du gouvernement. Dans les 26 provinces, il a procédé à la mise en place qui est pourtant du ressort du ministre de l’Intérieur. C’est dire aussi que le ministre de la Décentralisation n’a rien compris. La loi est claire : les mises en place au niveau de la territoriale, c’est de la compétence du ministre de l’Intérieur ».




Présidentielle 2023:  Mukwege dépose sa candidature et met en garde la CENI

Le Docteur Denis Mukwege a officialisé sa candidature en déposant son dossier au Bureau de Réception et Traitement des candidatures (BRTC) situé au siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), en vue de briguer la magistrature suprême.

Le Prix Nobel de la paix 2018 s’est ensuite entretenu, à l’instar des 6 autres candidats Président de la République, avec le Président de la CENI, Denis Kadima Kazadi, assisté du Rapporteur Patricia Nseya Mulela. Le numéro un de la Centrale électorale lui a donné un aperçu du processus électoral en cours.

À l’issue de cette entrevue, le Docteur Denis Mukwege, a livré ses profondes motivations à la presse.

« Sur plusieurs plans, notre pays va très mal. Aujourd’hui, nous sommes devant une crise existentielle. Il est occupé par des forces étrangères plus de 100 groupes armés à l’Est et dans ces conditions où on ne gère plus l’intégrité territoriale, il y a urgence. Nos richesses sont bradées et nous vivons dans une situation de prédation sans précédent, alors que tout le monde déclare que l’avenir de la planète est en République Démocratique du Congo, malheureusement le Congolais vit dans des conditions inhumaines. Hier, c’était l’uranium, aujourd’hui le développement électronique, c’est le coltan congolais et demain, ce sera notre cobalt pour la transition énergétique.

Et devant cette situation, nous ne pouvons plus continuer à rester indifférents et laisser les autres gérer nos ressources en nous privant de tout. Le Congolais a toujours répondu absent par rapport à tout ce développement. C’est urgent aujourd’hui de pouvoir faire la part des choses, mettre tout simplement les Congolais sur orbite pour qu’ils soient les gestionnaires de ces biens », a soutenu le Docteur Denis Mukwege.

Relevant qu’il s’engageait aux côtés du peuple congolais à qui il demande d’apprécier, le moment venu, la manière dont sera conduit le présent cycle électoral.

« Avec le Président de la CENI, nous avons fait le tour d’horizon par rapport à ce cycle électoral. C’était tout à fait normal qu’il puisse donner son point de vue au sujet de l’organisation des élections. Il appartient aussi à tout citoyen de pouvoir porter son jugement sur ce qui se fait. La finalité, c’est le résultat qui compte et nous attendons de voir comment ce processus va aboutir. Si ce sont les meilleurs qui gagnent, on va l’applaudir, mais si c’est le contraire, on dira que nous ne sommes pas d’accord.

Nous avons décidé de nous engager dans ce processus malgré tout ce qui se dit, c’est parce que nous croyons à la capacité du peuple congolais de pouvoir non seulement à aller voter, mais de défendre son vote. Nous disons tout simplement au peuple congolais si vous n’êtes pas d’accord avec la qualité de ce cycle électoral indignez-vous, résistez. Et si votre vote a été volé, vous avez le droit de faire une révolution démocratique, nous ne pouvons plus continuer à accepter ce qui s’est passé au cycle précédent. Sinon, nous entrerons dans un système où tout le monde saura que les élections ne servent à rien », a relevé le Prix Nobel de la paix 2018.

Et de renchérir : « Pour moi le fait de déposer ma candidature, de prendre la décision de quitter mon confort, c’est déjà une victoire pour moi. Je crois qu’aujourd’hui, je suis dans la position de dire que c’est maintenant au peuple de décider et il aura le choix au vu de tout ce que nous subissons de faire une rupture avec ce système qui a trop duré et s’engager sur un renouveau qui permet au peuple de pouvoir jouir de ses ressources. Le peuple congolais vit dans une forme d’esclavage qui ne dit pas son nom… ».




Face aux accusations mensongères de Joseph Kindundu : Voici la mise au point du MINAFET en 7 points

Le Ministère des Affaires Étrangères et Francophonie de la République Démocratique du Congo a suivi avec regret et stupéfaction, les déclarations de Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO à travers les réseaux sociaux. Quoique détenteur du passeport diplomatique n°DP0006276, l’intéressé n’est pas un agent de carrière du Ministère des Affaires Étrangères et Francophonie. Relativement à ses affirmations où il se présente comme Conseiller économique et communication à l’ambassade de la RDC en Russie, prétendant qu’un traitement inapproprié serait réservé à son dossier administratif, au point où il serait privé des soins de santé et exposé au mépris, accusations mensongères et graves, le Ministère apporte les précisions suivantes :

  1. Affecté à la demande de l’ancien Ambassadeur qui l’a engagé comme son assistant, suivant l’ordre de mutation N°130/131.1.2/0084/2018 du 14 août 2018, pour y exercer les fonctions d’attaché d’ambassade. Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO a été autorisé à se faire accompagner des membres de sa famille, à savoir, Madame DARIA EROFEEVSKAIA, son épouse ainsi que les enfants Dimitri KINDUNDU MUKOMBO et Joseph KINDUNDU.
  2. Il n’a été nulle part fait état, dans un quelconque document officiel, des fonctions qu’il prétend exercer, de Conseiller économique et communication à l’ambassade de la RDC en Russie:
  3. L’ancien ambassadeur, qui l’avait recruté comme assistant à titre personnel, ayant été remplacé et le mandat de Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO étant lié à celui de ce dernier d’une part, et pour avoir accompli plus de quatre (4) ans de service d’autre part, l’intéressé a été rappelé définitivement à Kinshasa suivant le message N°130/131/131.1.2/0105/1556/014/2022 du 21 septembre 2022, de Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie ; message qui concernait également un autre attaché d’ambassade répondant au nom de MUYAMBA NSHIMBA;
  4. Le 17 février 2023, Monsieur Dimitri KINDUNDU MUKOMBO, son fils ainé, a perçu contre décharge à Kinshasa la somme de 10.200 $ (dix mille deux cents dollars américains) de Monsieur Ivan VANGU NGIMBI, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC en Russie, correspondant aux arriérés de loyers de Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO payés par le Gouvernement de la République
  5. Malgré la mise à sa disposition d’un titre de voyage, conformément au message susmentionné astreignant notre ambassadeur à Moscou, de urger la Centrale, des affaires étrangères, la composition familiale de l’intéressé ainsi que les factures pro-forma pour les titres de rayage et l’expédition de ses effets personnels par container afin de permettre aux autorités compétentes de mettre à leur disposition les moyens nécessaires au rapatriement, Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO a refusé de regagner Kinshasa;
  6. S’agissant de son passeport diplomatique, délivré à Kinshasa le 20 août 2018, celui-ci a expiré depuis le 19 août 2023. Étant donné que su qualité de diplomate a échu avec le mandat de l’ancien ambassadeur qui, pour rappel, l’avait engagé à titre personnel, son passeport ne pouvait plus être renouvelé. Il devra, comme tous les autres congolais, chercher à obtenir un passeport ordinaire;
  7. Le 15 septembre 2023, son rappel définitif a été confirmé à notre ambassadeur en Russie par le Secrétaire Général aux Affaires Étrangères, dans son message N°131/131.1.2/3324/5408/070/2023, qui indiquait également que Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO percevra son salaire du deuxième trimestre dès son arrivée à Kinshasa.

On ne voit donc pas en quoi ce dossier administratif, qui a été traité conformément aux prescrits de la loi et à la circulaire réglementant la carrière de diplomate en République Démocratique du Congo, peut constituer l’objet des reproches adressés à la plus Haute hiérarchie de la République, qui aurait abandonné un de ses fils à l’extérieur du pays. Il est conseillé à Monsieur Joseph KINDUNDU MUKOMBO, à qui tous les moyens pour son rapatriement ont été proposés, d’accepter de revenir au pays pour éventuellement solliciter son intégration dans le corps o des diplomates de la République.

L’Avenir




Le Niger dément avoir accepté la médiation algérienne: un camouflet de plus infligé à un régime pathétique

Le gouvernement nigérien vient d’annoncer que la durée de la transition sera fixée par un «Forum national inclusif» et ce quelques heures après l’annonce par Alger de l’acceptation de sa médiation. A travers cette réponse, le régime en place à Niamey dément l’Algérie et lui inflige un camouflet de plus.

Quelques heures après la sortie des autorités algériennes faisant état de l’acceptation de sa médiation dans la crise qui secoue le Niger depuis le coup d’Etat du 26 juillet dernier, les autorités nigériennes viennent d’apporter un démenti clair aux allégations des autorités algériennes.

En effet, lundi 2 octobre, le ministère algérien des Affaires étrangères avait annoncé «une notification d’acceptation de la médiation algérienne visant à promouvoir une solution politique à la crise au Niger dans le cadre du plan de règlement présenté par le président de la république, M. Abdelmadjid Tebboune».

Seulement, quelques heures après les annonces en fanfare des autorités algériennes, et la décision du président Abdelmadjid Tebboune de charger le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, «de se rendre à Niamey dans les plus brefs délais pour y entamer des discussions (avec toutes les parties prenantes», le régime militaire au pouvoir à Niamey s’est empressé de rappeler de la manière la plus claire que la durée de la transition politique sera fixée par un «Forum inclusif».

Contrairement aux allégations des autorités algériennes, le communiqué du ministère des Affaires étrangères du Niger est explicite et ne souffre d’aucune ambigüité. «Nous avons été surpris par l’annonce d’Alger alléguant que nous avons accepté sa médiation et une période de transition de six mois. Le gouvernement nigérien rejette catégoriquement ces allégations», a précisé le ministère, cité par Al Arabia sur X.

Le Niger reconnaît avoir «fait part de la disponibilité des autorités nigériennes à examiner l’offre de médiation de l’Algérie», selon l’AFP. En clair, il n’a jamais été question d’une quelconque acceptation mais seulement d’une disponibilité à examiner cette offre.

La célérité avec laquelle les autorités de Niamey ont publié ce communiqué, quelques heures seulement après les annonces algériennes, témoigne de leur agacement.

Ces dernières maintiennent le cap qu’elles se sont fixées, contrairement à la proposition algérienne laquelle, il faut le rappeler, proposait en août dernier une transition de six mois. Or, le régime militaire avait clairement annoncé une transition de trois ans au maximum. Désormais, le président nigérien a explicitement indiqué que c’est un Forum national inclusif qui décidera du cadre de la transition et non une quelconque médiation.

Ainsi, c’est un démenti cinglant qui a été apporté à l’Algérie et un camouflet de plus infligé au régime politico-militaire qui cherche à surfer sur le désamour entre la France et ses anciennes colonies de la région pour afficher ses ambitions sahéliennes.

Après avoir joué aux médiateurs dans la crise malienne dont elle tire, en partie, les ficèles en nouant des relations ambiguës avec le chef touareg Iyad Ag Ghali, émir du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), Alger souhaite s’imposer dans une région sahélienne que certains de ses anciens agents ont contribué à rendre instable.

Comme de coutume, au lieu d’accepter cet énième camouflet infligé à sa diplomatie, Alger y voit des «mains étrangères» qui tentent de saboter son initiative.

Par Karim Zeidane




Le Niger dément avoir accepté une médiation algérienne dans un communiqué au vitriol

Les autorités algériennes ont affirmé, lundi 2 octobre, que la Niger a accepté leur médiation qui consiste en un «un plan de transition de six mois». «Le gouvernement algérien a reçu par le canal du ministère nigérien des Affaires étrangères une acceptation de la médiation algérienne visant à promouvoir une solution politique à la crise du Niger», selon le communiqué.

Coup de théâtre : ce mardi, les Niamey a tout démenti : «Avant toute officialisation des conclusions de cette rencontre, le ministère des affaires étrangères, de la coopération et des nigériens de l’extérieur a été surpris de relever à travers les réseaux sociaux et certains médias, un communiqué du gouvernement algérien indiquant que le Niger aurait accepté la médiation de l’Algérie qui a proposé aux militaires une transition de six mois». Avant d’ajouter : «Au regard de ce qui précède, le gouvernement de la République du Niger rejette lesdites conclusions tout en réitérant sa volonté de préserver les liens d’amitié et de fraternité avec l’Algérie.»

Alger avait proposé fin août des pourparlers politiques «pendant six mois au maximum (…) avec la participation et l’approbation de toutes les parties au Niger sans exclusion», encadrés par une «autorité civile dirigée par une personnalité consensuelle et acceptée par tous les bords de la classe politique», afin de conduire au «rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays». Alger, qui craint de voir ses frontières déstabilisées, encourage «l’option de la solution politique à cette crise et ouvre la voie à la réunion des conditions devant permettre de la surmonter pacifiquement dans l’intérêt du Niger et de l’ensemble de la région», a ajouté le ministère des Affaires étrangères.




Assemblée générale extraordinaire de Shelter Afrique : Muabilu va marteler sur les réformes entreprises et solliciter l’accompagnement de cette Institution

Alger, capitale Algérienne va abriter du mercredi 4 au 6 octobre l’assemblée générale extraordinaire de Shelter Afrique, première banque panafricaine de développement chargée du financement de l’habitat et de l’immobilier en Afrique. Ces travaux qui vont réunir plusieurs Etats africains seront axés sur la problématique de la transformation de Shelter/Afrique à une banque de développement pour un logement durable et un développement urbain en Afrique.

Ce secteur qui reste encore un défi majeur à relever pour les nations africaines, ainsi donc cette rencontre d’Alger se veut un cadre d’échange et des réponses à cette grande étape qui doit relancer le secteur de l’habitat et de l’immobilier pour le bien de la population africaine.

Représentant la Rdc à ses assises, le ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat en mission officielle sur le sol algérien depuis dimanche soir prendra parole ce mercredi à l’ouverture des travaux proprement dits pour porter haut la voix de la Rdc auprès de ses paires de cette banque panafricaine.

Pius Muabilu resté préoccupé par le défi à relever dans ce secteur en Rdc qui est celui d’offrir un logement décent à la communauté nationale. Et aussi celui de doter les villes congolaises des infrastructures de base construites dans les normes afin de relancer le développement durable dans ce secteur stratégique pour la reconstruction de la Rdc qui passe aussi par le programme du développement de 145 territoires.

Ce mardi 3 octobre, le ministre Pius Muabilu Mbayu Mukala, le patron des villes congolaises, qui ne cesse de prendre de nouveaux contacts pour apporter des nouvelles innovations dans son secteur, a été reçu par le responsable du Musée national de l’Algérie. Après avoir eu des échanges fructueux, le ministre d’Etat et ministre de l’Urbanisme et Habitat a visité ce cadre historique et important pour le patrimoine Algérien. Pour honorer son hôte, un cadeau symbolique a été remis au patron des villes congolaises, un geste qui vient sceller le partenariat Rdc-Algérie.




A Alger : Pius Muabilu participe à l’Assemblée générale extraordinaire de Shelter-Afrique

La voix du pays du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo sera entendue avec plein succès à Alger, en marge de l’Assemblée générale extraordinaire de Shelter-Afrique, première banque panafricaine de développement chargée du financement de l’habitat et de l’immobilier en Afrique. Le patron des villes et de l’habitat en RD Congo a foulé le sol de la République Algérienne Démocratique et Populaire, ce lundi 02 octobre 2023, à 17 heures 15′.

Le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala prendra part active, du mardi 03 octobre 2023 au vendredi 06 octobre, aux travaux de l’Assemblé générale extraordinaire de Shelter-Afrique. À l’aéroport International Houari Boumediene d’Alger, le Warrior a été chaleureusement accueilli par les émissaires du gouvernement Algérien, spécialement le responsable du groupe d’intérêts algériens M. Dib Abdelghani, ainsi que le Chargé d’affaires ad intérim de l’ambassade de la RD Congo en poste à Alger.

Le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala et les participants à cette Assemblée générale vont axer leurs travaux sur la problématique de la transformation de Shelter-Afrique en une banque de développement pour un logement durable et un développement urbain en Afrique.

Pour rappel, en septembre dernier, soit du 13 au 15, le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu avait reçu à Kinshasa le Directeur général de Shelter-Afrique, sur invitation du Gouvernement congolais. En marge de ladite visite officielle, le Warrior Pius Muabilu Mbayu Mukala avait signé un protocole d’accord qui lie le gouvernement de la RD Congo à Shelter-Afrique, pour des horizons meilleurs du secteur de l’habitat au pays de  Patrice Emery Lumumba.

En attendant le début proprement dit des travaux qui démarrent ce mercredi 03 octobre 2023, le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala a visité le Musée national de la République Algérienne Démocratique et populaire. Sur place, le Warrior a été reçu par la responsable de ce musée qui lui a remis, dans la foulée, un cadeau symbolique. Le ministre d’Etat a aussi reçu les civilités de son homologue du Nigéria, du Directeur général de Shelter-Afrique ainsi que la Présidente du conseil d’administration de cette banque panafricaine de développement urbain et d’habitat.

L’Avenir




En référence au Communiqué du VPM Lihau : Tony Mwaba appelle les syndicats évoluant au sein de l’EPST au strict respect des mesures prises

La salle des réunions TMK, située dans l’enceinte de la Radio-Télévision de l’Education (RTEDUC), a servi de cadre à la réunion présidée par le professeur Tony Mwaba Kazadi, ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique,  ce mardi 03 octobre 2013.

Objet, nécessité d’avoir une compréhension commune du Communiqué officiel n°013/CAB/FP-MA-ISP/JPL/CKK/2013 à l’attention des agents de carrière des services publics de l’État (Tous) et des responsables syndicaux de l’administration publique (Tous) portant sur l’Organisation de l’activité syndicale au sein de l’Administration publique et rappel de quelques principes fondamentaux. Ce Communiqué officiel rendu public le 16 septembre 2023, par le Vice-premier ministre, Ministre de la Fonction publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public, Jean-Pierre Lihau Ebwa, a été motivé par le désordre qu’entretient Monsieur Bosco Puna avec sa ”Synergie des Organisations Syndicales et Sociales” qui avait projeté l’organisation d’une activité injustifiable devant la Place Golgotha (Bâtiment de la Fonction Publique), diligentée selon lui, pour des motivations obscures par des organisations associatives visiblement instrumentalisées à l’approche des échéances électorales.

Une activité que le Vice-Premier Ministre et Ministre de la Fonction publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service a qualifiée ”d’inadmissible, surtout dans le double contexte de la tenue de la Commission Paritaire, lancée par le Son Excellence Monsieur le Premier, Chef du Gouvernement, et de l’exécution des travaux de réhabilitation du bâtiment administratif de la Fonction Publique”, motive Jean-Pierre Lihau.

Voilà pourquoi, mû par la volonté de maintenir l’équilibre, la paix sociale et le dialogue permanent, le VPM à la Fonction Publique a rappelé le principe de la liberté syndicale pour tout agent de carrière de l’administration publique, avant d’inviter au respect des dispositions de l’Arrêté n°CAB.MIN/FP/J-CK/SGA//KMI/MW/0535/LAW/008/2013 portant Règlement provisoire des activités syndicales au sein de l’Administration publique. Lequel Arrêté ministériel avait été signé pour sceller les résultats des élections syndicales de 2013.

Suivant les dispositions de l’article 4 de l’Arrêté susmentionné, ‘’sont habilitées à exercer une activité syndicale au sein de l’administration publique, les organisations enregistrées et/ou accréditées par le Ministère de la Fonction Publique’’, martèle ce Communiqué qui fixe :’’ Toute organisation ne répondant pas à ce critère n’est donc pas habilitée à exercer des activités syndicales au sein de l’Administration publique”.

A ce propos, le VPM Lihau insiste : “La représentation des Agents dans les services publics de l’État, est assurée par une délégation ÉLUE des Agents lors des derniers scrutins directs et secrets du dernier processus électoral considéré. Elle a SEULE le pouvoir de négocier avec le représentant de l’Etat’’.

Respecter la liberté des autres

Dans le même ordre d’idée, le Communiqué du VPM Lihau indique : ‘’Toute réunion ou rassemblement de syndicat pendant les heures de service ne peuvent se tenir dans les locaux et alentours des services qu’avec l’autorisation préalable du Secrétaire Général de l’Administration du ressort et en Province, du Responsable de l’Administration Publique’’

Tenant à mettre fin au désordre qui avait élu domicile, surtout à l’EPST, le VPM à la Fonction Publique, a tapé du poing sur la table pour rappeler que ‘’tout délégué syndical reste soumis au Statut et à la Procédure disciplinaire, quant à ses droits et obligations, comme agent’’. Par ailleurs, le VPM rappelle que l’enregistrement ou l’accréditation d’un syndicat au sein de l’administration peut être retirée par la Fonction Publique en cas de violation manifeste des normes régissant l’activité syndicale au sein de l’administration publique.

‘’Au regard de ce qui précède, il est donc strictement interdit, sous peine de poursuites disciplinaires, et éventuellement judiciaires, en cas du recours aux voies de fait, à tout agent ou fonctionnaire de l’Etat, d’organiser tout rassemblement de nature syndicale ne respectant pas les fondements sus-rappelés ou d’y participer’’, clôt Jean-Pierre Lihau.

Au sujet de la liberté syndicale, le professeur Tony Mwaba Kazadi a invité les délégués syndicaux à respecter également la liberté des autres. Si une organisation syndicale organise une grève, elle n’est pas autorisée, à obliger à tous les agents de l’administration publique à ne pas prester. Et surtout que la grève devrait être effectuée au lieu du travail et entraine la rupture du contrat ; et par conséquent, les syndiqués devraient être pris en charge par leurs organisations syndicales, a rappelé cet enseignant de droit, comme pour insister :’’ On n’est pas non plus obligé d’aller sortir les élèves de l’école ou de paralyser l’administration’’

Pour conclure, le patron de l’EPST est également revenu sur les limites de l’activité syndicale qui n’est pas à confondre avec d’autres domaines.

 




A Addis-Abeba : Rose Mutombo prend part à la 12ème réunion du Conseil d’administration de l’UNAFRI

La ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, en sa qualité de présidente du Conseil d’administration de l’Institut des Nations unies pour la prévention du crime et de traitement des délinquants (UNAFRI), a présidé le 3 octobre 2023 à Addis-Abeba en Éthiopie, la 12 réunion ordinaire du Conseil d’Administration de cette organisation devant les ministres et chefs de délégations des pays membres, les membres de corps diplomatique, les représentants de l’Union Africaine, les représentants des Agences des Nations Unies et des Organisations Internationales.

“Il y a nécessité pour nous de maintenir l’UNAFRI comme une institution viable, respectueuse, restructurée, capable de relever les défis des crimes traditionnels, émergents et contemporains. Je relève ici, la nécessité pour l’UNAFRI de faire peau neuve et de se repositionner pour devenir une agence vitale et active, visant à contribuer à la résolution des défis actuels qui affectent substantiellement le potentiel de l’Afrique. A cet égard, j’ai espoir de voir cette session contribuer à activer le pouvoir et les capacités des Etats membres à se concentrer sur les stratégies d’intervention. Je voudrais à ce niveau féliciter particulièrement l’Ouganda pour le parrainage de notre Institut depuis l’année 1989 à ce jour », a déclaré Rose Mutombo Kiese dans son discours d’ouverture.

Réalisations du mandat de la RDC

La République Démocratique du Congo a pris la présidence du Conseil de l’UNAFRI au moment où cet Institut était amputé depuis plusieurs années de ses dirigeants. A cela, Il faut ajouter les effets néfastes de la pandémie de COVID-19 qui avait paralysé le monde. L’UNAFRI n’en était pas épargné.

La ministre d’Etat, ministre de la Justice de la RDC a remercié John Sembuya, actuel Directeur Adjoint Intérimaire et tous les membres du personnel de l’UNAFRI qui, contre vent et marée avaient résisté face à la tempête qui avait failli emporter cet Institut.

Durant son mandat, la République Démocratique du CONGO, sous l’impulsion de son Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a mobilisé les Etats membres à payer leurs contributions. Ainsi, pour la première fois dans l’histoire de l’UNAFRI, les contributions se sont élevées de quatre cent et trois mille à un million six cents et sept mille sept cents vingt-quatre dollars.

“C’est ici pour moi l’occasion de remercier très sincèrement tous les États membres pour avoir répondu à mon appel”, a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, en exécution des recommandations de la session extraordinaire précédente, et par soucis d’optimiser le fonctionnement de l’UNAFRI, il a été amorcé et finalisé le processus de recrutement du Directeur de cet Institut que la ministre d’Etat, ministre de la Justice de la RDC avait personnellement piloté.

Et en vue d’assurer une meilleure communication entre la Direction de l’Institut et les pays membres du Conseil d’Administration, la RDC avait redynamisé les activités du Comité technique (TAC), organe institué par l’actuel Conseil en vue d’assurer  l’accompagnement de l’Institut.

“Il est à noter également l’instauration d’un climat de confiance et de dialogue permanent entre mon cabinet et la Direction de l’UNAFRI. Certes, beaucoup reste encore à faire. Mais je reste convaincue que notre volonté commune mettra à profit ces quelques réalisations pour aller de l’avant. Notre réunion de ce jour est cruciale pour l’avenir de l’UNAFRI”, a dit la patronne de la Justice.

Les participants à ces assises auront à examiner plusieurs points essentiels, notamment le projet du Plan Stratégique quinquennal 2024-2028, la proposition de révision des instruments administratifs et financiers dont les statuts de l’UNAFRI, le règlement du personnel et même notre propre règlement sera passé en revue.

Conformément à ses Statuts, ils procéderont également à l’élection de nouveaux membres du Conseil d’Administration qui éliront enfin leur Président.

“Comme vous le constatez, la tâche est certes ardue au regard de nombreux défis qui nous attendent. Mais l’important, c’est de mettre l’UNAFRI sur les rails”, a précisé Rose Mutombo Kiese.

Pour sa part, le Directeur de l’UNAFRI, docteur Édouard Kitio, a noté que le mandat de son institution est très large et point n’est besoin d’insister davantage sur l’importance de la prévention du crime et la justice pénale dans la quête pour un développement durable et des sociétés stables fondées sur le respect de la règle du droit en général et des droits humains en particulier.

Au moment où le monde entier fait face à des crises multiples, l’Afrique n’en fait pas exception.

Des multiples foyers de tensions sont observés de part et d’autre générant parfois l’instabilité politique et des guerres qui sapent des efforts de développement et accentuent la pauvreté et la misère des populations. Cette situation malheureuse créent un terrain fertile pour la commission des crimes et délits en général et la criminalité organisée en particulier.

La communauté internationale est désormais engagée à une lutte sans merci contre le terrorisme, le blanchissement des capitaux à des fins de financement de terrorisme, le trafic des êtres humains, le trafic illicite de drogue, des armes à feu…

“C’est le moment que ou plus que jamais, notre Institut devrait  jouer son rôle de prévention de conflits et des crimes dans la région africaine en bénéficiant du soutien du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et du Secrétariat général des Nations unies en faveur de la paix et de la sécurité dans le monde”, a-t-il conclu.

Au finish, la RDC a cédé son fauteil à l’ouganda après 3 ans à la tête de cette institution.

BM




L’Assemblée nationale adopte la Loi sur l’Aménagement du Territoire

Lors de la plénière tenue aujourd’hui, l’Assemblé Nationale a adopté la Loi sur l’Aménagement du Territoire, marquant ainsi un jalon essentiel dans la mise en œuvre de la politique nationale d’Aménagement du Territoire.

Cette nouvelle législation est essentielle pour mettre à jour et moderniser le décret du 20 juin 1957 sur l’Urbanisme, devenu anachronique au regard des évolutions intervenues dans le pays en matière d’organisation politique, administrative, territoriale, et dans les autres secteurs de la vie nationale.

La loi a été approuvée par une majorité écrasante, avec 285 députés sur 287 présents votant en sa faveur, tandis que seulement 2 ont exprimé leur opposition. Le vote des vingt articles de la loi amendée s’est déroulé à mains levées, avec le quorum des élus présents atteint, validant ainsi le résultat du vote.

La nouvelle loi vise à garantir une mise en œuvre cohérente de la politique nationale de développement et des politiques publiques sur l’ensemble du territoire national. Elle établit des directives claires pour la centralisation des données provenant de diverses sources, ainsi que pour la réalisation d’études économiques, sociales, et environnementales.

Le ministre d’État en charge de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo, a exprimé sa satisfaction quant à l’issue du vote et a salué le soutien massif des élus de la République. Dans ses mots : “Après des mois de travail acharné, je suis ravi d’annoncer que la loi relative à l’Aménagement du Territoire en RDC a été votée par nos députés nationaux. C’est un pas crucial pour notre nation depuis son indépendance. Mes remerciements vont aux élus de la nation qui ont soutenu cette loi. » dit le Ministre d’Etat.