Dans une mise au point: Mgr Nshole demande au Gouvernement de respecte le protocole d’Accord signé avec la CENCO

Dans une mise au point, Mgr Donatien Nshole démontre que l’accord entre le Gouvernement Congolais et la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) sur la paie des enseignants a été signé en Août 2011. Le Gouvernement s’engageait à payer à la CENCO 5% des frais de déploiement sur le total de l’enveloppe globale et à prendre en charge les frais de transfert. Tandis que la CENCO s’engageait à payer les salaires par I’IFOD/Caritas endéans 7 jours dès la réception des fonds. Malheureusement, l’Etat Congolais n’a pas respecté ses engagements. Jusqu’à présent, il ne prend pas en charge que les frais bancaires au point que ce compte accuse un débit de 21 milliards des francs congolais. En plus, unilatéralement, le Ministère des finances a réduit les frais de déploiement à 4%, et actuellement à 3% alors que dans la plupart des territoires confiés à Caritas pour la paie les routes se sont détériorées d’une manière indescriptible et la mobilité devient plus coûteuse. Ainsi, tenir l’IFOD ou les Caritas diocésaines pour responsables des retards de la paie des enseignants comme cela se fait jusque-là ne peut se justifier que par l’ignorance ou la mauvaise foi. Voilà pourquoi nous vous avons invité, chers journalistes, pour aider la population à avoir la bonne information.

 

MISE AU POINT DE LA CONFERENCE EPISCOPALE NATIONALE DU CONGO (CENCO) SUR L’IRREGULARITE DE LA PAIE DES ENSEIGNANTS PAR LA SMF IFOD SA

Introduction

1. Depuis plus d’une année, il s’observe une irrégularité déconcertante dans la paie des enseignants se trouvant dans les zones non couvertes par les banques. Paie généralement confiée par le Gouvernement à la Société de Micro-finance Institution Financière pour les Œuvres de Développement (SMF IFOD SA avec CA) qui utilise les Caritas diocésaines sur le plan opérationnel.

2. Dans certaines provinces, cette paie accuse souvent un retard de deux à trois mois. Une situation extrêmement grave pour les pauvres enseignants qui n’ont pas d’autres ressources que leur maigre salaire qui ne leur permet pas du tout de faire des économies. Pour faire face à cette réalité, plusieurs d’entre eux s’adonnent à des prêts avec intérêts pour survivre. Ce qui ne fait qu’accroître leur pauvreté. Une réalité que l’Eglise, experte en humanité ne peut que condamner car elle affecte la dignité humaine.

3. Malheureusement, devant cette situation, nous enregistrons beaucoup de spéculations et des réactions contre les Caritas diocésaines accusées à tort comme responsables de ces retards à répétitions. Certains vont jusqu’à affirmer que l’Eglise fait le commerce avec l’argent des enseignants qu’elle bloque afin d’en tirer quelques intérêts; ce qui serait vraiment inhumain. Dans certains diocèses, les enseignants intoxiqués par ces rumeurs organisent des marches de protestation contre les Caritas, insultant parfois les membres du clergé. Il est même arrivé de porter la main sur les personnes consacrées, comme à Basankusu.

4. Il s’avère que dans la plupart des cas, ces fausses rumeurs sont alimentées par des acteurs politiques en mal de bilan, qui cherchent à donner l’impression qu’ils s’occupent de leur population ou encore par des personnes qui réfléchissent en terme d’affaire pour gagner l’argent, et prétendent être capables de faire mieux que les Caritas.

5. Nous sommes là devant une injustice et une ingratitude que nous ne pouvons pas taire. C’est pourquoi, nous voulons par cette mise au point éclairer la lanterne de tous ceux qui sont dans l’ignorance et qui croient que l’Eglise a une part de responsabilité dans ce drame que vivent injustement les enseignants.

1. Brève Historique

6. L’Accord entre le Gouvernement Congolais et la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) sur la paie des enseignants était signé en Août 2011. Le Gouvernement s’engageait à payer à la CENCO 5% des frais de déploiement sur le total de l’enveloppe globale et à prendre en charge les frais de transfert. Tandis que la CENCO s’engageait à payer les salaires par I’IFOD/Caritas endéans 7 jours dès la réception des fonds.

7. Malheureusement l’Etat Congolais n’a pas respecté ses engagements. Jusqu’à présent, il ne prend pas en charge les frais bancaires au point que ce compte accuse un débit de 21 milliards des francs congolais. En plus, unilatéralement, le Ministère des finances a réduit les frais de déploiement à 4%, et actuellement à 3% alors que dans la plupart des territoires confiés à Caritas pour la paie les routes se sont détériorées d’une manière indescriptible et la mobilité devient plus coûteuse.

8. Le non-respect des engagements du Gouvernement affecte certes In qualité du service que la CENCO est appelée à rendre à nos frères et sœurs enseignants, mais cela ne justifie pas le retard des salaires de plusieurs mois que connaissent quelques territoires desservis par IFOD/CARITAS qui s’imposent beaucoup de sacrifices pour continuer à payer le plus tôt possible. Les principaux facteurs de ces retards sont : La livraison tardive des listings par la direction de la paie

9. Jadis, le 05 de chaque mois les mises à jour étaient disponibles à la direction de la paie. Pour le moment, l’actualisation des fichiers se fait avec un grand retard. Les listings du mois sont généralement prêts vers le 24, 25 ou voir même le 28 de chaque mois. Ce qui entraîne le traitement tardif au niveau des Caritas ayant en charge la paie de proximité.

(i) La réception tardive des fonds

10. L’IFOD ne reçoit plus les fonds dans son compte entre le 10 et le 15 du mois comme autrefois. Actuellement, la réception des fonds se fait vers le 24,25 voire même le 28 du mois. Et les dépôts des Ordres de virement à la banque par l’IFOD se font chaque mois après deux jours de la réception des fonds du Gouvernement. Ce qui a un impact considérable sur le report de la paie

(iii) L’Exécution tardive des Ordres de virement par Equity BCDC

11. La banque Equity BCDC où est logé l’argent des enseignants exécute les ordres de virement lui déposés avec un retard de 5 à 15 jours.

(iv) Le manque de liquidité en grosses coupures à Equity BCDC

12. Au moment de retirer le cash à transporter en provinces, depuis près d’une année, Equity BCDC manque de liquidité en grosses coupures à chaque paie. Elle à son tour, est dépendante de la Banque Centrale du Congo qui est l’autorité monétaire. C’est à celle-ci que revient d’approvisionner Equity BCDC.

13. Cette situation nous amène dans les retards des 2 à 3 mois. A titre illustratif, pour une enveloppe de 5 milliards, Equity BCDC paye entre 500 millions et 1 Milliard par semaine, ce qui peut amener à un retard de 10 semaines.

3. Démarches menées par l’IFOD

14. L’IFOD a approché la Banque Centrale pour trouver une solution durable; celle-ci a proposé de renflouer ses agences où certaines Caritas pourront s’approvisionner.

15. Cette pratique ne donne pas encore des résultats escomptés car à chaque retrait, il se pose toujours le problème de liquidité dans les agences de la Banque Centrale en province. Les agents de Caritas passent parfois 10 jours d’attente ou plus. Les discussions continuent avec la Banque Centrale pour arriver à une solution beaucoup plus efficace. Nous apprécions l’attention que la Banque accorde actuellement à ce dossier.

Conclusion

16. Les informations que je viens de vous partager sont vérifiables. Le Ministre de l’EPST, Son Excellence Monsieur Tony MWABA est préoccupé par cette situation et il a eu l’honnêteté de reconnaître la responsabilité des services gouvernementaux qui, malheureusement, ne dépendent pas de lui. Le Député National d’Inongo, Monsieur Anicet BABANGA, en homme responsable s’est intéressé à la situation en vérifiant les choses jusqu’au niveau de la Banque Equity BCDC. Il a eu le courage d’expliquer les vraies raisons des retards à sa population qui incriminait injustement Caritas.

17. C’est ce que nous recommandons aux aventuriers politiciens qui se versent dans la démagogie en trafiquant la vérité. Tenir l’IFOD ou nos Caritas diocésaines pour responsables des retards de la paie des enseignants comme cela se fait jusque-là ne peut se justifier que par l’ignorance ou la mauvaise foi. Voilà pourquoi nous vous avons invité, chers journalistes, pour aider la population à avoir la bonne information.

18. C’est l’occasion pour moi de lancer, au nom des enseignants congolais, un cri de détresse au Gouvernement pour qu’il respecte le protocole d’Accord signé avec la CENCO en leur faveur.

Kinshasa, le 04/10/2023.

Mgr Donatien NSHOLE

SECRETARIAT Chapelain de Sa Sainteté le Pape

Secrétaire Général de la CENCO




Etant l’un des attributs de la souveraineté et de la fierté : Le Franc congolais mérite respect et considération (Communiqué)

Dans un avis au public, Mme Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) rappelle au public que le franc congolais, notre monnaie, est l’un des attributs de la souveraineté et de la fierté de la République Démocratique du Congo.

A ce titre, indique le document parvenu au média en ligne www.lequotidienrdc.com, cette monnaie, symbole notamment de l’unité nationale, mérite respect et considération autant que les autres étendards de la souveraineté nationale.

La BCC rappelle également le devoir de tout détenteur, de préserver la qualité des billets de franc congolais en sa possession, car la mauvaise conservation des billets de banque est source de problèmes de santé publique et engendre des coûts élevés de remplacement.

En conséquence, la BCC invite les utilisateurs des billets de franc congolais à s’abstenir de toute action de nature à dégrader, à salir, à mutiler ou à susciter du mépris à l’égard de la monnaie nationale.




Sous-traitance: Contrôle dans l’espace Grand Katanga

Albert Yuma appelle les entreprises à collaborer avec les inspecteurs de l’ARSP

Durant 30 jours, soit un mois, les inspecteurs de l’ARSP vont procéder au contrôle de la conformité aux exigences de la loi sur la sous-traitance ainsi que ses mesures d’application. Lesquelles mesures stipulent que dans les entreprises de sous-traitance, les Congolais doivent détenir 51% de part et 49% pour leurs partenaires étrangers.

Après l’étape de Kinshasa, la Direction générale de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), avec le soutien de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), a lancé le contrôle dans l’espace Grand Katanga.

Durant 30 jours, soit un mois, les inspecteurs de l’ARSP vont procéder au contrôle de la conformité aux exigences de la loi sur la sous-traitance ainsi que ses mesures d’application.

Lesquelles mesures stipulent que dans les entreprises de sous-traitance, les Congolais doivent détenir 51% de part et 49% pour leurs partenaires étrangers.

« Le contrôle va s’étendre sur toute l’étendue du territoire national. Nous avons commencé dans la ville province de Kinshasa, et là nous allons dans l’espace Grand-Katanga et après nous irons au Haut-Uélé, Sud-Kivu, Nord-Kivu et aussi dans l’espace du Grand-Kasaï, afin de pouvoir mettre de l’ordre dans ce secteur. Nous sommes en train de matérialiser la vision du chef de l’État qui avait émis le vœu de protéger les opérateurs économiques congolais, les aider à s’épanouir afin de pouvoir diversifier l’économie nationale », a déclaré Miguel Kashal Katemb, Directeur général de l’ARSP.

Et d’ajouter : « l’objectif est que la sous-traitance soit aux capitaux majoritairement congolais, tel que la loi le stipule. Il faut que 51% d’actions reviennent aux Congolais et 49% aux expatriés. La loi n’exclut pas les expatriés, mais elle parle plutôt d’un partenariat gagnant-gagnant entre les nationaux et les expatriés. Sur le continent, plusieurs pays sont sur ces traces et qui ont réussi sur cette voie, et ceci prouve que nous sommes sur la bonne voie. C’est le cas du Nigeria, de l’Afrique du sud et aujourd’hui on parle de l’Éthiopie », a-t-il indiqué.

Yuma encourage ses membres

Le président de la FEC Albert Yuma a, quant à lui, encouragé ses membres à collaborer avec les inspecteurs de l’ARSP.

« La FEC est partenaire de l’ARSP, nous avons signé un protocole d’accord de collaboration pour que quand l’ARSP se met en mission, la FEC est informée et prévient ses membres. Nous avons été informés qu’après Kinshasa, il y aurait le contrôle dans le Katanga. Nous disons à tous nos membres que nous sommes informés, acceptez le contrôle et conformez-vous. Le contrôle ne veut pas dire sanction ou décision contre vos activités, nous sommes dans un processus de collaboration. La FEC depuis 2014 avait milité pour que la loi sur la sous-traitance soit promulguée.

Nous voulons que les entreprises congolaises à capitaux congolais et les entreprises étrangères qui sont en partenariat avec les congolais puissent toutes travailler et que la transformation de nos matières premières, le travail de production profite à l’ensemble de l’économie. Nous ne pouvons pas, nous FEC, nous opposer à une mission de contrôle dont l’ARSP nous a prévenu du démarrage », a-t-il déclaré.

Dans la foulée, Albert Yuma a précisé qu’une commission mixte paritaire a été mise en place quant à ce.

« Je voudrais rassurer les membres que dans le cadre du protocole d’accord, nous avons mis en place une commission mixte paritaire. Après le résultat du contrôle, si l’entreprise n’est pas satisfaite et a des doléances, elle devra les amener à la commission mixte paritaire et nous allons traiter le dossier. Et si l’entreprise principale conteste les conclusions, elle va présenter ses moyens de défense et il n’y aura pas de problème. La FEC encourage donc ses membres à travailler en collaboration avec les inspecteurs de l’ARSP », a-t-il conclu.

Afin de promouvoir les petites et moyennes entreprises locales en RDC, le législateur congolais a adopté la loi n°17/001 du 8 février 2017 pour encadrer la sous-traitance des activités dans le secteur privé.

JMNK




En marge de l’AGO de Shelter-Afrique : Pius Muabilu visite l’ambassade de la Rdc à Alger

Le ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et Habitat en séjour officiel en République Algérienne Démocratique et Populaire a visité, ce mercredi 04 septembre 2023, l’ambassade de la RDC à Alger. Pius Muabilu Mbayu Mukala a dû communier avec la Chargée d’affaires ainsi que différents diplomates accrédités à Alger, par le ministère congolais des Affaires étrangères et Francophonie. Cette visite est intervenue juste après la cérémonie d’ouverture de l’Assemblée générale de Shelter-Afrique, dans l’auditorium de Sheraton club pins, à la lisière de la commune de Staoueli.

Le ministre d’Etat a fait d’une pierre deux coups, loin de tout repos ni répit. Après avoir pris part active à l’ouverture solennelle de l’Assemblée générale extraordinaire, en attendant son intervention très attendue prévue pour jeudi 05 octobre 2023, le patron des villes de la RD Congo s’est donné l’agréable devoir de se déplacer en direction de l’ambassade de la RDC à Alger. Sur place, l’homme d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala a été chaleureusement accueilli par différents diplomates en poste dans la capitale Algérienne, notamment la chargée d’affaires Mme Liliane Karumb, et ses collaborateurs présents à Kinshasa.

En marge de cette rencontre,  le Warrior a encouragé ses interlocuteurs à défendre sans fin le Grand Congo qui a changé dorénavant de narratif quant à la gouvernance, à l’interne comme à l’externe, grâce au leadership efficace et clairvoyant du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. “Nous sommes maintenant au Conseil d’administration de Shelter-Afrique pour représenter 10 pays de notre continent. Il faut féliciter le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le Congo change chaque jour. Le Congo se fait respecter”, peut-on retenir de son mot de circonstance.

Il faut indiquer que ce mercredi 04 octobre, outre l’ouverture des travaux de l’Assemblée générale extraordinaire de Shelter-Afrique, les membres du Conseil d’administration de cette banque panafricaine de développement urbain et du financement de l’immobilier, se sont réunis. Le pays du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est représenté au sein de ce conseil d’administration par le Secrétaire général au ministère de l’Urbanisme et Habitat.

Demain jeudi, le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala sera face à ses homologues venus de plusieurs pays dont la Tunisie, le Nigéria, le Kenya, l’Égypte, pour ne citer cet échantillon, ainsi que tous les autres participants, pour son allocution de circonstance.

L’Avenir




AVIS AU PUBLIC

AVIS AU PUBLIC – PRESERVATION DU CDF




Séisme au Maroc : MSF propose une prise en charge psychologique aux populations affectées

Le 8 septembre 2023, un séisme de magnitude 6,8 a frappé le centre du Maroc, faisant 2 862 morts et environ 6 000 blessés. Le tremblement de terre a principalement touché la zone rurale des montagnes du Haut Atlas, provoquant des glissements de terrain, des effondrements et endommageant de nombreux chemins. L’accès aux villages isolés et ruraux a été rendu encore plus difficile. Face aux besoins, les équipes MSF mettent en place une offre de soutien psychologique pour les populations touchées, les travailleurs de santé et les bénévoles qui ont travaillé suite au séisme.

Immédiatement après le séisme, le 9 septembre, MSF a envoyé des équipes d’urgence pour évaluer la situation humanitaire et médicale dans les zones les plus touchées, dans les provinces d’Al Haouz, Taroudant et Chichaoua. Cinq équipes MSF ont évalué 30 sites au total.

La réponse globale des autorités marocaines, des partenaires bilatéraux et du peuple marocain a été remarquable. Les plans d’intervention d’urgence du ministère marocain de la Santé, de l’armée et de la protection civile ont été rapidement mobilisés. L’installation de postes médicaux avancés, d’hôpitaux de campagne et de capacités de transferts était cruciale pour garantir une réponse médicale et humanitaire urgente dans des délais très courts.

« Nous avons vu des villages entiers détruits, des routes s’effondrer et l’électricité coupée, explique Fouzia Bara, infirmière MSF qui faisait partie des premières équipes MSF au Maroc.  Malgré cela, les autorités marocaines, avec le soutien de certains États, ont réussi à dégager les populations des décombres, à soigner les blessés, à utiliser des hélicoptères pour transporter les blessés des zones les plus reculées et à distribuer de la nourriture et d’autres matériels aux personnes touchées. »

Les équipes MSF ont noté l’exhaustivité de la réponse du gouvernement marocain et ont constaté très peu de lacunes. En complément de cette évaluation, les équipes MSF ont effectué, entre le 12 et le 17 septembre, six dons répondant à des besoins spécifiques exprimés à l’époque par des centres de santé ou des hôpitaux. Ces dons ciblés ont été coordonnés avec les autorités marocaines. Ils contenaient du matériel médical et des médicaments, tels que des médicaments injectables, des analgésiques, des antibiotiques, de l’insuline et du matériel médical.

Les personnes les plus durement touchées par cette crise ont besoin d’urgence d’un soutien psychologique. Cela inclut les équipes de recherche et de sauvetage et les bénévoles de première ligne. Les équipes MSF ont parlé à des dizaines de femmes et d’hommes en détresse dans les zones fortement touchées, dans tous les sites évalués. La plupart ont perdu des parents, des amis ou ont vu leurs maisons et leurs villages rasés. Certains attendaient toujours que les corps de leurs proches soient retrouvés, parfaitement conscients que les retrouver vivants n’étaient plus une option.

« Nous fournirons des activités de santé mentale et un soutien psychologique de premiers secours aux organisations locales et aux personnes touchées ainsi qu’aux travailleurs de première ligne, principalement à travers les réseaux de psychologues, travailleurs sociaux, promoteurs de santé et autres bénévoles marocains », explique Fouzia Bara.

Les principales activités de MSF consisteront aussi à soutenir les équipes médicales et paramédicales du ministère marocain de la Santé, à mener des campagnes de promotion de la santé et de santé mentale et à former et soutenir des groupes locaux aux premiers secours psychologiques.




Acquisition des Mobiliers de bureau (tables, chaises, armoires, …) pour l’Unité de Gestion du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga (UG-PURUK)

DEMANDE DE PRIX (RFQ)

FOURNITURES, TRAVAUX ET SERVICES AUTRES QUE DES SERVICES DE CONSULTANTS

Acquisition des Mobiliers de bureau (tables, chaises, armoires, …) pour l’Unité de Gestion du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga (UG-PURUK)

 

Demande de Prix                                                                   : DC N° 008/MIN.UH/UG-PURUK/10/2023

Référence dans PPM                                                             : ZR-PURUK-370182-GO-RFQ

Référence de l’Accord de Financement                                 : Crédit N° 72160-ZR

N° d’Identification du Projet                                                 : P 179292

Date de publication                                                                : 04 octobre 2023

Date de clôture                                                                      : 18 octobre 2023

Livraison                                                                               : Ville de Kananga (Kasaï Central)

 

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a obtenu un financement de l’Association Internationale pour le Développement (IDA) du Groupe de la Banque Mondiale, pour la mise en œuvre du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga (PURUK), et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché « Acquisition des Mobiliers de bureau (tables, chaises, armoires, …) pour l’Unité de Gestion du PURUK ».

D’une manière générale, l’objet du marché est la fourniture des mobiliers de bureau ainsi que les équipements électroménagers pour le bureau de l’Unité de Gestion du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga (UG-PURUK).

L’UG-PURUK demande aux Fournisseurs/Entreprises potentiels de soumettre leurs offres de prix Hors Taxes au titre de : Acquisition des Mobiliers de bureau (tables, chaises, armoires, …) pour l’Unité de Gestion du PURUK.

Il est porté à l’attention des Fournisseurs/Entreprises que les dispositions des paragraphes 3.14 et 3.15 de la section III du « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (FPI), Edition de novembre 2020, relatifs aux règles de la Banque mondiale en matière de conflit d’intérêts sont applicables.

Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir le dossier de Demande de Cotations complet et disponible sur le site web du PURUK : www.puruk.org et trouver en annexe du présent avis le Bordereau Descriptif et Quantitatif des matériels à fournir ou en formulant une demande écrite à l’adresse E-mail : juleskidinda@puruk.org; avec copie à abelmimpu@puruk.org.

Les offres de prix devront être soumises à l’adresse mentionnée ci-dessous au plus tard le 18 octobre 2023 à 14h30 heure locale de Kananga (TU+2) et l’ouverture des plis, en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y participer, à la même adresse, interviendra le même 18 octobre 2023 à 14h45 heure locale de Kananga (TU+2).

  • Les offres des prix remises en retard ne seront pas acceptées ;
  • Les offres des prix envoyées par courrier électronique (E-mail, …) ne seront pas acceptées.

Les offres de prix signées, sous plis fermé, devront être chiffrées en dollar américain et hors taxe, valables pour au moins 60 jours et adressées à Monsieur le Coordonnateur de l’Unité de Gestion du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga (UG-PURUK) avec comme mention « DC N° 008/MIN.UH/UG-PURUK/10/2023 – Acquisition des Mobiliers de bureau (tables, chaises, armoires, …) pour l’Unité de Gestion du PURUK » et à déposer à l’adresse ci-après :

Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga

PURUK

14, Avenue du 20 Mai, Commune de Kananga

(Référence : Derrière la Direction provinciale des Impôts)

Ville de Kananga, Province du Kasaï Central

République Démocratique du Congo

Tél : +243 821 094 811

 

ANNEXE : Bordereau Descriptif et Quantitatif

 (À remplir par le Prestataire des Services)

 

Description détaillée Qté Unité Prix Unitaire Hors Taxe
(en USD)
Prix Total Hors Taxe
(en USD)
Taxes Prix Total TTC

(en USD)

Livraison
(En chiffres

et en lettres)

Délai Livraison Lieu de Livraison
I.                    Tables de Bureau  
1 Table de bureau Exécutive 1 Pce         14 jours Bureau de l’Unité de Gestion du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, « PURUK »

14, Avenue du 20 Mai, Commune de Kananga

Ville de Kananga, Province du Kasaï-Central

RDC

2 Table de bureau Exécutive 1 Pce         14 jours
3 Table de bureau A/3 2 Pce         14 jours
4 Table de bureau A/3 12 Pce         14 jours
5 Table de bureau A/3 6 Pce         14 jours
S/Total 1        
II.                  Fauteuil de Bureau
1 Chaise Exécutive H/B 15 Pce         14 jours
2 Chaise Safari Exécutive

H/B

6 Pce         14 jours
S/Total 2        
III.               Chaises visiteurs
1 Chaise safari visiteur

SF 305

5 Pce         14 jours
2 Chaise safari visiteur

S58

50 Pce         14 jours
3 Chaise safari visiteur

AV 50

10 Pce         14 jours
S/Total 3        
IV.                Armoires et Etagère
1 Armoire Métallique avec

porte en vitre et métal

26 Pce         14 jours
2 Etagère métallique en

Angle A/5

6 Pce         14 jours
S/Total 4        
V.                  Autres mobiliers de bureau
1 Salon en PU pour le bureau du Coordonnateur 1 Pce         14 jours
2 Table basse pour salon, bureau du Coordonnateur 1 Pce         14 jours
3 Table de Conférence Ronde 4 Pce         14 jours
S/Total 5        
VI.                Mobiliers salle de conférence
1 Table de conférence

Rectangulaire

4 Pce         14 jours
2 Chaise visiteur en PU – R 30 Pce         14 jours
S/Total 6        
VII.             Electroménagers de bureau     
1 Congélateur 340 litres 1 Pce         14 jours
2 Réfrigérateur 280 litres 1 Pce         14 jours
3 Réfrigérateur 110 litres 10 Pce         14 jours
4 Fontaine en eau 4 Pce         14 jours
5 Stabilisateur pour

congélateur

2 Pce         14 jours
6 Stabilisateur pour

réfrigérateur

10 Pce         14 jours
S/Total 7        
VIII.           Autres matériels      
1 Trieur de document 21 Pce         14 jours
2 Porte-stylo 21 Pce         14 jours
3 Porte Stylo en Verre VIP 1 Pce         14 jours
4 Rallonge électrique

rectangulaire multiprise

12 Pce         14 jours
S/Total 8        
TOTAL        

 

 




Les violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf dénoncées à Séville

Des experts en droit international et des acteurs associatifs espagnols ont dénoncé, mardi à Séville, les conditions inhumaines dans lesquelles sont maintenues les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en Algérie, contrôlés par les milices armées du ”polisario’’.

S’exprimant lors d’une conférence, organisée à la prestigieuse université Pablo Olavide par l’Association ‘’Alhayat pour la coopération internationale’’, sous le thème ‘’Droits et libertés’’, des militants en faveur des droits humains ont pointé ‘’les atrocités auxquelles se livre ce groupe séparatiste, avec le consentement de l’Algérie’’, appelant la communauté internationale à ouvrir une enquête sur la situation ‘’déplorable’’ dans ces camps.

Dans ce sens, Manuel Navarro, avocat en droit international et défenseur des droits de l’homme, a relevé que les camps de Tindouf ‘’font l’objet de vives préoccupations en matière de droits de l’homme, en raison des violations signalées par diverses organisations internationales’’, précisant que des ‘’cas de répression politique et de restriction de la liberté d’expression ont été documentés dans ce territoire hors la loi’’.

En outre, a-t-il exposé, ‘’des cas de torture et de mauvais traitement de détenus’’ par les milices du ‘’polisario’’ ont été également signalés, faisant observer que ‘’ces pratiques, qui violent les principes fondamentaux des droits de l’homme, ont été condamnées par la communauté internationale’’.

‘’Il est important de signaler que ces violations des droits de l’homme affectent non seulement la population des camps de Tindouf, mais aussi les militants internationaux et les journalistes qui tentent de rendre compte de la situation dans ce territoire’’, a soutenu M. Navarro, assurant que le moment est venu pour que les responsables de ces violations ‘’paient pour leurs crimes”.

Le président directeur général du Centre international de recherches sur la prévention des enfants soldats, Abdelkader Filali, a condamné, lui, toutes les formes d’exploitation des enfants et leur implication dans les conflits armés.

Les enfants enrôlés par les milices du ‘’polisario’’ représentent des projets d’éléments extrémistes, menaçant la sécurité et la stabilité de l’ensemble de la région, a-t-il relevé, mettant en garde contre l’exploitation des enfants dans les camps de Tindouf, au sud de l’Algérie.

M.Filali, également professeur à l’université d’Ottawa, a, dans ce contexte, exhorté les organisations internationales s’activant dans la défense des droits des enfants à agir de manière urgente pour lutter contre ce phénomène.

Dans la même veine, Mme Inmaculada Ocana, présidente de l’Association ‘’Alhayat pour la coopération internationale’’, une ONG espagnole basée à Séville, active dans la défense des droits de l’homme, a déploré que les violations perpétrées dans les camps de Tindouf soient ‘’restées impunies jusqu’à présent, malgré les appels persistants des organisations internationales’’.

Alors que les populations des provinces du Sud du Maroc vivent ‘’dignement dans un climat de paix et de bien-être’’, les séquestrés dans les camps de Tindouf subissent d’’’innombrables violations’’, a poursuivi Mme Inmaculada.

Elle a mis, à cet égard, l’accent sur le développement que connaissent les provinces du Sud, soulignant la ‘’dynamique’’ enclenchée, ces dernières années, pour faire des villes de Laâyoune et Dakhla des ‘’pôles d’investissement et de développement’’.

Les projets d’envergure lancés par le gouvernement marocain, englobant tous les secteurs d’activité, garantissent une ‘’vie digne’’ aux populations locales qui participent également à la gestion de leurs affaires de manière effective, a fait noter la présidente de l’ONG espagnole devant un parterre d’académiciens et de chercheurs.




Linafoot : DCMP arrache une victoire devant Vita Club

6 ans après leur dernière victoire devant l’Association sportive Victoria Club, les Immaculés du Daring Club Motema Pembe ont refait la fête chose ce mercredi 04 octobre au stade Tata Raphaël, en s’offrant des Moscovites 1-0, dans le groupe B de la Linafoot (29e édition).

Les verts et blanc de Kinshasa sont bien entrés dans leur match. Si Ouédraogo, capitaine et gardien de V.Club retardait l’ouverture du score sur sa claquette en renvoyant la tête de Musinga en corner ou le tir du Daring capté en deux temps, le Burkinabé de Vita a sauvé les meubles à mainte reprises. Soucieux de prendre leur revanche sur la même pelouse 9 ans après, DCMP se montrait entreprenant que son adversaire.

Tout va plutôt se jouer en seconde période. Les efforts des Immaculés seront récompensés sur un coup de pied arrêté. Mydo Kingu va enrouler son coup franc qui va atterrir dans la lucarne opposée 1-0 65e, les verts et noirs vont tenter de revenir dans la rencontre. Mais la tête à bout portant d’Aparaki Tumbela  est sauvée sur la ligne.

Malgré les 15 minutes de temps additionnel, V. Club ne reviendra pas au score et permet au Daring de prendre sa revanche 6 ans après.




Le dossier Maroc-Espagne-Portugal a été retenu comme candidature unique pour l’organisation de la Coupe du Monde 2030

“Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a le grand plaisir d’annoncer au peuple marocain que le Comité exécutif de la FIFA vient de retenir à l’unanimité le dossier Maroc-Espagne-Portugal comme candidature unique pour l’organisation de la Coupe du Monde 2030 de football », indique le communiqué du Cabinet Royal.

Et de préciser que cette décision du Comité exécutif de la Fédération Internationale de Football salue et reconnaît la place de choix du Maroc dans le concert des grandes nations.

Sa Majesté le Roi adresse, à cette occasion, Ses félicitations au Royaume d’Espagne et à la République du Portugal, tout en réitérant l’engagement du Royaume du Maroc à travailler en parfaite synergie avec les instances en charge du dossier dans chacun des pays hôtes.