Invité au forum international “DRC AGRIBUSINESS : Modeste Bahati explique les innovations de la nouvelle loi sur l’agriculture

Dans le cadre du forum international dénommé DRC AGRIBUSINESS organisé sous le thème ” La revanche du sol sur le sous-sol”, le gouvernement par le biais des ministères de l’Agriculture et des Finances réfléchit sur les stratégies de diversifier l’économie nationale en misant essentiellement sur le travail de la terre.

Invité à ces assises qui réunissent autour du gouvernement les acteurs du secteur privé et les partenaires internationaux, en vue de proposer des solutions pouvant stimuler la production agricole et des opportunités d’affaires, Modeste Bahati Lukwebo a, sous sa double casquette de président du Sénat et d’auteur de la nouvelle loi sur les principes fondamentaux de l’agriculture, éclairé la lanterne des participants lors du panel qu’il a animé à cette occasion.

Modeste Bahati Lukwebo a soutenu que l’ancienne loi qui était promulguée en 2011 ne favorisait pas un bon climat des affaires. Pour le Speaker de la Chambre haute du Parlement, la nouvelle loi qu’il a initiée et qui est déjà votée au Sénat vise à créer les conditions favorables, afin’ d’ouvrir cet important secteur aux investisseurs et de concrétiser la diversification de l’économie congolaise, comme le souhaite le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Parmi les innovations de la nouvelle loi figurent les allègements fiscaux et la création d’un fonds pour soutenir les investisseurs du secteur agricole.

« La première loi disposait qu’il faut nécessairement que les Congolais soient majoritaires même quand ils n’ont pas apporté le capital majoritaire. Il fallait mettre un terme à cela. Deuxièmement, il y a beaucoup de taxes et la fiscalité plombait le secteur de l’agriculture. Là aussi, la proposition, c’est de ramener au strict minimum la fiscalité. De 3, le fait qu’il y a en qui avaient des concessions agricoles, mais qui les gardaient, les contemplaient et ne les mettaient pas en valeur et aucune sanction n’était prévue », explique Modeste Bahati qui rassure que cette fois-ci, si vous prenez des terres, il faut que dans les 5 ans, vous les mettiez en valeur.

Sinon, l’Etat les reprend et les donne à ceux qui peuvent les mettre en valeur. Il y avait également les exonérations concernant les intrants agricoles. Tout ce qui a trait à la production agricole doit être exonéré pour encourager la production agricole.

En présence du président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso qui était également invité à ces assises, le gouvernement, par la voix du ministre de l’Agriculture José Panda, a exhorté la Chambre basse du parlement à se pencher en seconde lecture sur cette loi avant la fin de la législature en cours, afin de doter le pays de l’instrument juridique qui va lui permettre de développer rapidement ce secteur crucial de la vie nationale




« MOI, PRESIDENT », pont Ndjili et tracé frontalier…

« MOI, PRESIDENT », c’est le Groupe WhatsApp lancé le 27 septembre 2023. Plateforme se voulant d’expression libre, il nous invite à « faire des suggestions, donner des avis et émettre des critiques sans cependant basculer dans la violence ».

Pour sa première semaine d’existence, constat gênant, amer : les invectives ont pris le dessus sur le bon sens. Les Collègues se balancent les uns les autres des propos, voire des images n’ayant rien à voir avec l’objectif pourtant clairement affiché : améliorer la gouvernance institutionnelle au travers des idées novatrices.

« MOI, PRESIDENT » devient pour certains un exécutoire, pour d’autres un défouloir.

Pourtant, des sujets de haute importance attendent des debaters.

Juste un exemple : qu’est-ce qui justifie l’existence du seul pont sur la rivière Ndjili séparant, mieux isolant le district de la Tshangu des trois autres districts de la ville de Kinshasa.

Par comparaison, le fleuve Seine, à Paris, a 37 ponts !

Le constat est que même en agrandissant la largeur de ce pont (une bande x 1 à l’époque coloniale, deux bandes x 2 sous Mobutu et 4 bandes x 2 sous Joseph Kabila), le pont Ndjili reste un goulot d’étranglement dans la circulation sur le boulevard Lumumba. Les trois sauts-de-mouton (De Bonhomme, Liberté et Pascal) construits sous Félix Tshisekedi peinent à fluidifier la circulation).

Finalement, la solution réside dans l’aménagement des nouveaux ponts sur la rivière Ndjili soit du côté de Kingabwa, soit du côté de Kisenso. Ce ne sont pas des moyens financiers qui manquent. Peu importe ce qu’on en dit : le contrat sino-congolais peut être mis à profit car la réalité est que la sélection des infrastructures à aménager ne relève pas de la compétence de la Sicomines, mais du Gouvernement congolais ! Quand celui-ci ne sélectionne rien, celle-là ne finance rien non plus…

Pendant ce temps, de l’Est nous vienne une très mauvaise nouvelle : le piquet posé par l’Ouganda sur le territoire congolais. Vrai ? Faux ? Jusque-là, ni les autorités institutionnelles, ni les candidats à la présidentielle n’en parlent.

Serait-ce une fausse alerte ? Si tel est le cas, le silence de Kinshasa s’explique. L’idéal aurait cependant été de réagir pour rassurer la population congolaise déjà trop secouée.

Si tel n’est pas le cas, alors c’est grave en ce que l’intégrité physique de la RDC est une fois de plus attaquée et les Congolais excellent dans le Ndombolo.

Déjà, le pays – dont la population est dépourvue de pièce d’identité (la carte délivrée par la Céni fait des siennes en s’effaçant d’elle-même sous l’effet de l’humidité) – n’a aucune de ses frontières consolidées avec ses 9 voisins.

Avec l’Angola, la frontière est de 2.511 km. La Zambie 1.930 km, mais actuellement de 1989 km. Avec la Tanzanie 459 km ; le Burundi 233 km et le Rwanda 217 km. Avec l’Ouganda 765 km, le Soudan du Sud 628 km et la Centrafrique 1577 km. Tandis qu’avec le Congo-Brazzaville, la frontière est de 2.410 km.

La RDC n’a pas jusque-là réalisé la certification de ses frontières. La preuve est le contentieux sur le tracé frontalier avec la Zambie ayant deux longueurs différentes : 1.930 km et 1989 km.

En août 2021, des experts congolais et zambiens s’étaient retrouvés à Pweto pour résoudre une crise survenue à la frontière ; l’armée zambienne s’étant déployée dans le village Kaniaga, au Tanganyika. En 2020, elle avait fait de même à Kubanga, Kalubamba et Moliro.

Dans sa dépêche du 21 août 2021 intitulée « RDC/Zambie: réunion d’experts pour résoudre le conflit frontalier », aa.com.fr relève que «*Un traité signé en 1989 par la RDC et la Zambie avait résolu ce litige hérité de la colonisation par la délimitation des frontières sur environ 200 km entre les lacs Moero et Tanganyika. Mais des incidents à la frontière entre les deux armées avaient éclaté en 1996, en 2006 et en septembre 2016 autour d’une localité congolaise (Kaniaga) facilement accessible du côté zambien. Elle est cependant difficile d’accès du côté congolais à cause d’un marécage. Les travaux ouverts vendredi à Pweto sont censés revoir la question de ces frontières».

La même source signale les incursions dans les eaux territoriales congolaises de la marine angolaise à Muanda, pendant la même période.

Si, déjà, avec l’Angola, la Zambie, le Rwanda et l’Ouganda le tracé frontalier pose problème, on ne peut pas affirmer la non-existence des revendications du même type avec d’autres voisins. On n’en parle pas, mais entre les deux Congo, il y a les îles Mbamou dont se disputent Kinois et Brazzavillois.

Dieu merci qu’à l’exception du Rwanda (qui prend des armes pour s’emparer des terres congolaises) et de l’Ouganda (qui le fait subtilement pour le même résultat), les 7 autres voisins privilégient la voie des négociations.

Au moins une chose est vraie – et c’est là le sens du titre – la RDC occupée pour l’heure par le processus électoral a pourtant pour challenge premier la consolidation de ses frontières.

Si les choses ne dépendaient que du « MOI, PRESIDENT », nous décréterions – toutes affaires cessantes – le processus de consolidation des frontières, car l’Etat n’existe formellement que dans ses frontières reconnues au plan national et au plan international, et les élections ne sont valables que dans un tel Etat.

Puisse cela ne se produire : la population congolaise, dont les terres sont annexées par l’Ouganda, pourrait ne pas participer aux élections.

Voilà là, parmi tant d’autres, deux sujets pouvant intéresser les debaters.

Omer Nsongo die Lema




J-100 avant le coup d’envoi la Coupe d’Afrique des Nations CAF : Quel est l’état des infrastructures ?

La Côte d’Ivoire est prête à accueillir des milliers de supporters entre le 13 janvier et le 11 février 2024. 24 équipes sont qualifiées pour la phase finale de la CAN. Le gouvernement ivoirien a investi massivement dans les infrastructures pour assurer le succès de la CAN. Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, impressionné par les progrès réalisés lors des préparatifs.

Plus que 100 jours avant le coup d’envoi du plus grand événement africain, la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023, qui réunira les plus grandes stars du football africain du 13 janvier au 11 février 2024.

À 100 jours du coup d’envoi, l’excitation atteint son paroxysme. La nation ivoirienne attend avec impatience les 24 sélections qualifiées pour la phase finale de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies.

Place désormais au tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023, qui aura lieu le jeudi 12 octobre 2023 à Abidjan. À cette occasion, les 24 équipes qualifiées pour la phase finale connaîtront leurs premiers adversaires.

La Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies est suivie par plus de 500 millions de personnes dans plus de 150 pays, ce qui en fait le plus grand événement organisé sur le sol africain et l’un des plus grands événements sportifs.

La nouvelle identité visuelle de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies

En juin 2023, la CAF et le Comité d’organisation local de Côte d’Ivoire ont dévoilé l’identité visuelle de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023.

C’est la première fois en plus de dix ans que la CAF a donné un nouveau visuel à l’identité de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, démontrant une fois de plus l’engagement de la Confédération Africaine de Football à faire de l’événement en Côte d’Ivoire le meilleur de l’histoire de la compétition.

Stades et infrastructures : L’énorme engagement du gouvernement ivoirien

 

Le gouvernement ivoirien a beaucoup investi dans la construction des stades rénovés afin de répondre aux standards internationaux : Non seulement les stades sont de classe mondiale, mais le pays a également bénéficié d’importants travaux de modernisation des routes et des infrastructures.

Cinq villes ont été choisies pour accueillir l’événement :

Villes et stades hôtes :

Abidjan : (Stade Alassane Ouattara et Stade Félix Houphouët-Boigny)

La capitale économique du pays, Abidjan disposera de deux stades : Le stade Alassane Ouattara et le stade Félix Houphouët-Boigny.

Abidjan compte près de six millions d’habitants. Le stade Alassane Ouattara accueillera le match d’ouverture le 13 janvier 2024 et la finale de la compétition le 11 février 2024.

Pour le tournoi, le stade Félix Houphouët-Boigny a fait l’objet d’importantes rénovations, notamment au niveau de sa structure, de ses sièges et de sa pelouse. Le stade a désormais une capacité de 29 000 places assises.

L’enceinte accueillera la prochaine rencontre amicale de la Côte d’Ivoire le 14 octobre 2023 – ce match servira de test.

Bouaké : (Stade De La Paix)

Bouaké a accueilli, avec Abidjan, la Coupe d’Afrique des Nations 1984. Elle est située dans le centre du pays, à 350 km de la capitale économique et à 100 km de Yamoussoukro, la capitale politique.

Korhogo : (Stade Amadou Gon Coulibaly)

Korhogo, plus connue sous le nom de “Pôrô”, nommée ainsi d’après une tradition de l’ethnie locale Sénoufo, est la capitale de la région des Savanes.

Elle est située à environ 207 km du Mali et 242 km du Burkina Faso, avec une population estimée à environ 300 000 habitants.

Yamoussoukro : (Stade Charles Konan Banny)

Yamoussoukro, ville natale du premier président de la République, feu Félix Houphouët-Boigny, est la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire. Elle est située à 240 km au nord d’Abidjan et sa population est estimée à plus de 260 000 habitants.

San Pédro : (Stade Laurent Pokou)

Située au sud-ouest de la Côte d’Ivoire, à 350 km d’Abidjan, San Pédro est une ville côtière et touristique d’un peu plus de 265 000 habitants.

Elle abrite le deuxième port du pays et le premier port d’exportation de cacao au monde. Le stade Laurent Pokou, construit sur un terrain de 23,33 hectares dans le quartier du Poro à San Pedro, est une figure imposante et l’un des joyaux architecturaux dont la ville est fière.




Willy Carlos adhère à AREP de Guy Loando  

Le parti politique AREP, cher à Me Guy Loando Mboyo, est ravi d’annoncer l’adhésion de Carlos Mpete Willy dans ses rangs. Cette nouvelle adhésion est une preuve supplémentaire de la dynamique grandissante qui anime AREP et de sa capacité à intégrer des hommes et des femmes de qualité.

Willy Carlos Mpete est une ressource de poids à la grande famille “colibris” d’AREP. Sa décision de rejoindre notre parti témoigne de sa confiance en notre vision et de son désir de contribuer activement à la construction d’une République plus forte et plus prospère.

Son adhésion a eu lieu en présence de Me Guy Loando Mboyo, initiateur du parti, Jean-Claude Kabongo, président d’honneur du parti, Pascal Nkanga, Secrétaire général et Jean-René Boongi, Directeur de cabinet du Président national.

AREP se prépare activement pour les élections de décembre 2023, et l’arrivée de Willy Carlos Mpete renforce notre détermination à aller à la conquête des électeurs avec des idées novatrices et une équipe solide. « Nous sommes convaincus que son expertise et son engagement seront des atouts précieux dans cette démarche. Nous invitons la population à suivre de près les développements au sein d’AREP alors que nous continuons à travailler ardemment pour un avenir meilleur pour la République démocratique du Congo », indique une dépêche de la Cellule de communication de l’AREP.

Pour rappel, Agissons pour la République (AREP) est un parti politique congolais dirigé par Me Guy Loando Mboyo. AREP s’engage à promouvoir la démocratie, la justice sociale et le développement économique en République démocratique du Congo.




Poursuivant ses visites d’inspection Christelle Muabilu à la découverte de l’Agence de l’OCC/Maluku

Depuis un certain temps, le Directeur général adjoint de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), Mme Christelle Muabilu a décidé d’abandonner son bureau climatisé de la Tour Administrative de cet office à la Gombe pour un travail sur terrain.


Après les visites d’Inspection qu’elle venait d’effectuer dans certains Départements centraux et certains agences telles que l’agence du Beach et de l’Aéro-Kin ainsi qu’à la Direction Provinciale de Kinshasa « DIRKIN », la Première femme de l’OCC a effectué une descente ce mardi 03 octobre à l’Agence de Maluku.
A son arrivée, Mme le Directeur général adjoint a été accueilli par le staff de l’agence composée du chef d’agence Omer Kapita, de son adjoint Danny Kabamba, du Chef de service administratif et financier Mbama et de la responsable du service exploitation, Mme Marie Ingeli.
Après le mot de bienvenue, le Chef d’agence a fait une brève présentation de l’agence de Maluku, qui est rattachée à la Direction Provinciale de Kinshasa (DIRKIN). M. Kapita a expliqué que le champ d’action de son agence s’étend sur deux communes : à savoir la Commune de la N’Sele et celle de Maluku à partir de la limite de l’Aéroport de Ndjili. L’agence est spécialisée dans l’inspection de bois à l’exportation. Il y a lieu de signaler que cette agence est accréditée depuis six ans en inspection de bois rondins et sciages avivés.
Pour Mme le Directeur général adjoint qui visitait cette agence pour la première fois depuis sa nomination à l’Office Congolais de Contrôle, c’était une occasion pour elle de s’imprégner des réalités dans lesquelles les agents et cadres de cette entité sont entrain de travailler et surtout des spécificités de cette agence.


La N° 2 de l’office a profité de l’occasion pour visiter le nouveau bâtiment Administratif de l’agence en construction et qui sera inauguré incessamment. La DGA de l’OCC a également visité le poste de Kinkole où s’effectue le contrôle qualité de différentes types des bois à l’exportation.
Une visite de l’Industrie Forestière du Congo située à Kinkole a clôturé la visite de Mme le Directeur général adjoint à Maluku. Dans son chemin de retour, Christelle Muabilu et sa suite ont fait un crochet technique à l’Agence de l’Aéro-Kinshasa pour se rendre compte de certaines directives qu’elle avait assignées à la direction de l’agence lors de son dernier passage.




Selon CREFDL : « La reddition des comptes démontre que le budget 2022 n’a pas permis de résorber le chômage et de réduire la pauvreté »

« Reddition des comptes 2022 : Constations citoyennes sur la gouvernance budgétaire », c’est le thème d’un rapport qui a été publié par le Centre de recherche en finances publiques et développement local (CREFDL). Celui-ci a effectué, du 26 septembre au 3 octobre 2023, l’analyse du projet de Loi portant reddition des comptes du budget du pouvoir central exercice 2022. Ce travail citoyen a démontré des nombreuses faiblesses de gouvernance des finances publiques en République démocratique du Congo, malgré des réformes amorcées depuis 2009.

A l’instar de la Cour des Comptes, CREFDL a relevé que la chaîne de la dépense publique ne fonctionne plus. Le ministre des Finances a actionné le compte général du Trésor, durant l’exercice budgétaire 2022, par des simples lettres, sans l’émission des Ordres de paiement informatisé (OPI). Ce qui constitue une violation du Manuel révisé des procédures et du circuit de la dépense publique adopté en 2010.

Cette situation a entrainé l’utilisation de 2,9 milliards $ sans autorisation préalable du Parlement ; Le décaissement à la Banque centrale du Congo de 1,3 milliard $ en procédure d’urgence ; Le déficit budgétaire enregistré de l’ordre de 1,1 milliard de dollar, alors que la Cour des Comptes l’évalue à 1,6 milliard $.

D’autres mauvaises pratiques sont aussi à signaler. Il s’agit du paiement sans certification préalable de la Direction Générale de la Dette Publique (DGDP) de 21 créances évaluées à 5 millions $ et 162 dossiers de la dette intérieure d’un montant de 94 millions $ l’ont été en procédure d’urgence; Le salaire du Président de la République a connu un paiement de 14,2 millions $ sur les prévisions annuelles de 152 112,67 USD, soit un taux d’exécution de 9.366,03% ; Décaissement irrégulier de 8,3 millions $ au profit de Rawbank au titre d’investissements ; Absence de traçabilité d’un décaissement de la BAD évalué à 34 millions $ en faveur du projet d’opérationnalisation de la Zone économique spéciale de Maluku ; Pas de renseignement sur les emplois rémunérés à la base du dépassement de 900 millions $.

Même si les crédits d’investissement ont connu un paiement de 3,9 milliards $, le rapport du ministère des Finances ne renseigne pas le nombre d’infrastructures construites/réhabilités, dont les écoles, les kilomètres de routes, les centres santé, (…) ; Pas de rapport explicatif des dépassements budgétaires enregistrés pendant l’exercice 2022 ; Déficit de contrôle dans le circuit budgétaire ; Fonds transférés en provinces et ETD ; 80% de fonds transférés par le Trésor public ont été utilisés par les gouverneurs et les Assemblées provinciales. Un montant de 41,4 millions $ décaissés reste non retracer ; Sur 26 provinces, seule la ville de Kinshasa n’a pas payé aux communes la rétrocession reçue du Trésor public. L’enveloppe est évaluée à 20,8 millions $ ; Les provinces et ETD à vocations minières sont les seules à avoir bénéficiées de plus de moyens financiers ; Non activation d’un crédit de la caisse nationale de péréquation et les crédits d’investissements payés aux ETD pauvres sont restés insignifiants.

Ainsi, la reddition des comptes démontre que le budget 2022 n’a pas permis de résorber le chômage et de réduire la pauvreté. L’injustice sociale et les mauvaises pratiques de gouvernance se sont d’avantages renforcées. CREFDL recommande au Gouvernement le respect de la Loi des finances de l’année, du circuit de la dépense publique et du pacte de stabilité monétaire pour répondre aux priorités de la population. La réactivation de la fonction du contrôle à priorité avec les contrôleurs budgétaires devrait être une priorité du Gouvernement.

La persistance de l’injustice sociale

Après analyse du projet de Loi portant reddition des comptes exercice 2022 en cours d’examen à l’Assemblée nationale, le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Locale déplore la persistance de l’injustice sociale. « La violation intempestive de la Loi relative aux finances publiques a porté un coup dur au développement du Pays. Plusieurs dépenses publiques échappent au circuit budgétaire informatisé pour respecter les quatre phases, dont l’engagement, la liquidation, l’ordonnancement et le paiement. D’après la Cour des Comptes, le ministre des Finances a actionné le compte général du Trésor par des simples correspondances adressées au Gouverneur de la Banque Centrale du Congo », indique le rapport.

Cela étant, le budget de la RDC n’a pas permis de répondre aux besoins primaires de la population. Il est resté à 80% un budget de consommation. L’absence d’un rapport explicatif sur les dépassements budgétaires au niveau des dépenses d’investissements, paiement de la dette publique et les rémunérations a jeté un discrédit sur la sincérité des chiffres présentés par le ministère des Finances dans la reddition des comptes.

Ainsi, la rationalisation de la dépense publique à travers la réduction de la taille éléphantesque du gouvernement, le basculement au budget-programme doivent être une priorité du nouveau gouvernement pour rendre les finances publiques au service de la lutte contre la pauvreté.

Cela implique le respect de la Loi des finances de l’année, du circuit de la dépense publique et du pacte de stabilité monétaire pour répondre aux priorités de la population.




Haut Katanga : Tshisekedi inaugure l’usine de la société du Terril de Lubumbashi 

C’est l’arrivée du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a marqué le début de la cérémonie d’inauguration de l’usine hydro métallurgique de la société congolaise de traitement de Terril de Lubumbashi.

Cette Inauguration signe, selon le président du Conseil d’administration de la Gécamines et de la STL, le retour des activités métallurgiques dans le Haut-Katanga.

Guy Robert Lukama a affirmé que cette usine moderne et 100% congolaise va permettre à la STL d’assurer la pérennité de son outil de production pour les 32 prochaines années et à la Gécamines et à la RDC de se repositionner comme acteurs majeurs de la production mondiale des minerais stratégiques.

Bien avant, c’est le Directeur général de cette entreprise étatique placide Nkala Basadilua qui, a dans son mot de circonstance, assuré que la nouvelle usine hydro métallurgique balise le chemin de la reconquête de la souveraineté économique et minière de la RDC. La Gécamines va désormais jouer un rôle en faveur du développement économique, industriel et social de la RDC à travers la STL.

Après cette série des mots, le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a procédé à la coupure du ruban symbolique marquant ainsi l’inauguration de cette usine hydro métallurgique. Le chef de l’état avait à ses côtés la ministre nationale des Mines Antoinette Samba Kalambayi, le Gouverneur du Haut-Katanga Jacques Kyabula Katwe et plusieurs autorités politico-administratives.

Soulignons que cette usine hydro métallurgique de la STL fonctionne tous les jours 24 heures sur 24. Elle emploie 420 personnes dont 1 seul expatrié, avec un chiffre d’affaires de plus ou moins 100 millions de dollars américains. Elle produit annuellement 3500 tonnes de cobalt, 15000 tonnes de zinc, 3600 tonnes de Cuivre, 24 tonnes de Germanium avec une projection de produire annuellement des tonnes d’argent.

La construction de cette usine renforce le développement des conditions sociales avec l’octroi des nouveaux emplois, ce qui matérialise la vision de chef de l’état Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo cette d’améliorer le social de la population. Vision matérialisée en province par le Gouverneur Jacques Kyabula Katwe.

Roger Ngandu wa Mitaba




Présentés par la vice-ministre des Finances : Deux projets de loi déclarés recevables au Sénat

La session de septembre au Sénat amorce sa vitesse de croisière. Pour preuve, ce mercredi 4 octobre, sous la conduite du président Modeste Bahati, la vice-ministre des Finances, Oneige Nsele, a présenté deux projets de loi.

L’un portant ratification de l’Ordonnance-loi du 11 septembre 2023 relative à l’endettement public, et l’autre portant ratification de l’Ordonnance-loi du 7 septembre 2023 modifiant et complétant la loi du 12 février 2015 relative au crédit-bail.

Après la présentation, la plénière a, par un vote, déclaré recevables les deux projets de lois.

Le premier vice-président de la Chambre haute, Eddy Mundela Kanku, a ensuite pris le relais de la police de débats, le président Modeste Bahati étant allé répondre à d’autres urgences. D’autres points inscrits à l’ordre du jour ont été abordés au cours de la plénière. Il s’agit notamment de la présentation de trois questions orales avec débat dont celle du sénateur Célestin Vunabandi faisant respectivement appel au ministre des Affaires sociales et actions humanitaires et à celle des Mines à venir s’expliquer devant la Chambre haute du Parlement. Le premier doit s’expliquer sur la problématique de l’aide aux déplacés ayant fui les affrontements entre RDF et le M23, tandis que la ministre des Mines aura à s’expliquer sur le gel des gisements et la prise en compte des intérêts des populations riveraines dans les projets miniers.

La sénatrice Mwando Katempa Christine a, quant à elle, initié une question orale ciblant le DG de l’Office Congolais de Contrôle. L’élue de Tanganyka soutient dans sa question orale que la RDC est devenue une poubelle accueillant tous les aliments, médicaments et autres produits importés ou fabriqués localement, y compris ceux dont la qualité est douteuse. Pour la sénatrice, beaucoup de ces produits seraient non seulement avariés ou de mauvaise qualité, mais aussi et surtout nuisibles à la santé de la population.

Après la présentation de ces 3 questions orales proposées par leurs collègues, la plénière les a jugées recevables. Le bureau du Sénat aura donc le devoir d’inviter les deux ministres concernés ainsi que le mandataire de l’OCC, pour qu’ils viennent répondre aux préoccupations des élus des élus.




La face cachée de la pédopornographie en chiffres

Lori Cohen de PACT (Protect All Children from Trafficking) a déclaré à la mi-septembre à une commission du Congrès que les États-Unis représentaient 30 % de toutes les adresses Web consacrées à la pédopornographie. Les Pays-Bas ont hébergé le plus grand nombre d’adresses Web pédopornographiques entre 2016 et 2022, mais ont fermé ces sites, laissant les États-Unis à la première place.

Lori Cohen a témoigné devant la sous-commission sur la criminalité et la surveillance du gouvernement fédéral. Le motif : « Les enfants ne sont pas à vendre : examiner la menace de l’exploitation des enfants aux États-Unis et à l’étranger » fait état de l’augmentation de la pédopornographie aux États-Unis, du trafic sexuel d’enfants et de la façon dont les entreprises de réseaux sociaux jouent un rôle important dans le problème.

Un rapport de 2022 estime que quelque 3 millions d’enfants sont victimes de criminalité dans le monde. Avec l’augmentation de la migration par le Covid-19, a déclaré Lori Cohen, et en 2022, la police frontalière américaine a traité plus de 120 000 mineurs non accompagnés, mais n’a pratiquement pas signalé de trafic d’enfants. Le problème est que les États-Unis ne savent pas où la plupart de ces enfants ont fini. Selon Mme Cohen, plus de la moitié des 3 millions d’enfants victimes de criminalité étaient destinés à l’exploitation sexuelle. Soixante-quinze pour cent des victimes du trafic sexuel sont présentées en ligne comme des adultes, puis abusées par des adultes « qui ne paient que 25 dollars pour regarder » un enfant se faire abuser sexuellement.

John Pizzuro, directeur général du groupe de défense des enfants exploités Raven, a déclaré que les criminels utilisent l’intelligence artificielle pour s’infiltrer dans la vie des enfants, les « préparer » en imitant leur comportement et en les « sextant » à des fins financières, ce qui conduit de nombreux enfants à se suicider plutôt que d’être exposés.

 

Pendant le COVID, « le temps passé devant un écran a considérablement augmenté. Les criminels savent que c’est là que se trouvent nos enfants et reconnaissent qu’il n’y a pas assez de mesures de protection pour les surveiller ».

M. Pizzuro a conclu : « Sur la base de ce que j’ai vécu, je peux vous dire trois choses avec certitude : à l’heure actuelle, les prédateurs gagnent, nos enfants ne sont pas en sécurité et ceux qui se sont pleinement engagés à les protéger sont en train de se noyer et continueront à se noyer. Nous le ferons à moins que nous puissions leur fournir la législation et les ressources dont ils ont besoin pour protéger nos enfants. »




Qu’est-ce qu’un synode des évêques ?

Le mot « synode » vient du grec sunodos, « chemin parcouru ensemble ». Ce rassemblement réunit des évêques « pour discuter d’une question précise » et « se termine par l’adoption d’un rapport dont le pape peut reprendre les conclusions pour les publier dans une ‘exhortation apostolique post-synodale’ ».

À la messe de l’ouverture de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques (4-29 octobre), ce mercredi 4 octobre 2023, le pape François a déclaré : « Nous sommes ici pour marcher ensemble sous le regard de Jésus, qui bénit le Père et accueille tous ceux qui sont fatigués et opprimés. Partons donc du regard de Jésus, un regard qui bénit et qui accueille. »

La synodalité

La synodalité « désigne le style particulier qui qualifie la vie et la mission de l’Église, en exprimant sa nature de Peuple de Dieu qui chemine et se rassemble, convoqué par le Seigneur Jésus dans la puissance de l’Esprit Saint pour proclamer l’Évangile », lit-on dans le Manuel officiel pour l’écoute et le discernement dans les Églises locales Vademecum pour le Synode sur la Synodalité. La synodalité « doit s’exprimer dans la manière ordinaire de vivre et de travailler de l’Église ».

La Commission théologique internationale (CTI) décrit le « Synode » comme « une parole antique et vénérable de la Tradition de l’Église, dont le sens fait appel aux contenus les plus profonds de la Révélation. …Elle indique le chemin que parcourent ensemble les membres du Peuple de Dieu. Elle renvoie également au Seigneur Jésus qui se présente lui-même comme « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14,6) ».

Comment se passe un synode ?

Un synode est « une assemblée consultative convoquée par le pape » et « a pour but d’informer et de conseiller le pape ». « Le Saint-Père peut aussi lui donner un rôle délibératif, sous réserve que les décisions soient ratifiées par ses soins », indique le site Synod.va

Un secrétariat permanent du synode existe au sein de la Curie romaine. Il est dirigé par un secrétaire général qui assure la préparation et le suivi des sessions.

Le secrétaire général collabore avec le rapporteur général, chargé de rédiger le « rapport introductif au débat », un document destiné à lancer les discussions. C’est aussi lui qui rédige les conclusions des travaux.

À la fin du synode, les évêques adoptent un rapport remis au pape, et rédigent souvent un message au monde.

Le pape peut reprendre « dans un document paraissant sous sa responsabilité propre les éléments du rapport qui lui a été remis ». Ce document est, généralement, une exhortation apostolique post-synodale.

Synode sur la synodalité : 2021-2024

Annoncé le 7 mars 2021, le Synode sur la synodalité a été lancé par le pape François le 9 octobre de la même année. « Un des objectifs est de parvenir à une meilleure participation des laïcs dans la vie de l’Église », lit-on sur le site de TV KTO.

Après deux ans de réflexion au niveau des Églises locales, les discussions « seront portées durant un mois par plusieurs centaines de participants du monde entier ».

Une première synthèse doit être votée le 28 octobre prochain, à l’issue de la première session générale. Une seconde session générale aura lieu dans un an, en octobre 2024.

464 participants – dont 365 membres avec droit de vote – parmi lesquelles 82 femmes, réfléchiront sur « une Église synodale », sur la « communion, participation et mission ».