LE 1é ANNIVERSAIRE DE LA GRANDE COMMUNAUTE DES ASSEMBLEES CHRETIENNES VOICI L’HOMME




Présidentielle de 2023 : Un candidat président demande le report de la date du dépôt des candidatures 

Tout en annonçant être candidat président à l’élection présidentielle de Décembre 2023, Jean-Pierre Lisanga Bonganga demande à la centrale électorale de repousser la date limite de dépôt des candidatures pour assurer dit-il, une large inclusivité au processus électoral et permettre à tous de réunir tous les éléments exigés pour les candidats qui briguent la magistrature suprême.

 

” Nul n’ ignore le fait que les conditions exigées aux candidats à la présidentielle sont plus laborieuses, rigoureuses et onéreuses que celles imposées aux candidats aux autres élections “, a écrit Jean-Pierre Lisanga Bonganga dans une lettre adressée au président de la CENI.

 

À ce jour, 15 candidatures ont déjà été enregistrées par la commission électorale nationale indépendante.

 

Derick Katola




Contre-sommet de Marrakech : la dernière ligne droite

À deux semaines de la date du début du contre-sommet face à l’assemblée annuelle de la Banque mondiale et du FMI à Marrakech, nous sommes dans la dernière ligne droite pour l’organisation de ce très important événement militant. C’est l’aboutissement d’un processus international collectif et inclusif lancé depuis janvier 2023. Six assemblées plénières internationales en ligne ont ponctué la préparation démocratique de ce rassemblement mondial. Un appel a été rédigé en commun. Un site multilingue a été créé. De multiples réunions préparatoires ont eu lieu principalement en Afrique subsaharienne, dans la région arabe en général, et au Maroc en particulier. Le programme d’activités a été élaboré en commun.

Plus de 70 organisations et une dizaine de réseaux internationaux ont inscrit des ateliers et sont complètement mobilisé-es pour la réussite du contre-sommet.

Sur le plan de l’Afrique et de la région arabe, la mobilisation est encore plus importante avec plus d’une centaine de délégué·es de pays comme la Palestine, l’Irak, la Tunisie, l’Égypte, les pays de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique centrale, de l’Afrique de l’Est ou encore l’Afrique du sud, qui ont confirmé leur participation en présentiel et qui informent autour d’eux et d’elles sur l’importance de ce contre-sommet.

Le contre-sommet débutera le 12 Octobre, date de l’arrivée dans la Caraïbe de Christophe Colomb et de son expédition qui ont ouvert la voie à la conquête, au pillage et à l’exploitation du continent « américain » par l’impérialisme européen à partir de 1492. Le contre-sommet se terminera le 15 Octobre, date de l’assassinat de Thomas Sankara, président du Burkina Faso qui menait la lutte pour le non-paiement des dettes illégitimes et pour l’unité des peuples d’Afrique et du monde.

Avec une marche populaire d’ouverture, 4 conférences plénières et 60 ateliers sur 84 inscrits au départ, nous voulons que notre contre-sommet soit l’occasion d’un apprentissage collectif orienté vers l’action. C’est une occasion unique d’échanger des expériences de lutte et de faire converger des actions militantes contre le dictat des multinationales, des puissances impérialistes et des institutions financières, dont la BM et le FMI.

Après une conférence d’ouverture le 12 Octobre qui se focalisera sur le rôle de la Banque Mondiale et du FMI dans l’exacerbation des phénomènes d’injustice sociale et climatique, d’inégalités liées au pouvoir du néocolonialisme et d’exploitation de la classe ouvrière, le programme des ateliers du 13 octobre se concentrera sur l’analyse pour comprendre notre monde d’aujourd’hui avec ses crises multidimensionnelles et interconnectées (sociale, alimentaire, économique, sanitaire, écologique, migratoire, guerrière, démocratique). Le programme du 14 octobre, quant à lui, se focalise sur les alternatives et les mobilisations.

Le contre-sommet sera aussi l’opportunité de dénoncer l’autoritarisme et l’escalade de répression conduite par différents gouvernements notamment dans la région arabe et au Maroc et de demander la libération immédiate de tous les prisonnier·es politiques.

Malgré les défis organisationnels qui ont été aggravés par le terrible tremblement de terre qui a frappé la région de Marrakech et dont ont d’abord été victimes les communautés longtemps marginalisées par le régime, le collectif national du contre-sommet ainsi que l’équipe d’organisation sont déterminés à aller jusqu’au bout pour la réussite de cette magnifique rencontre internationale.

Parmi les thèmes qui seront abordés :

• La dette en tant qu’outil du colonialisme financier : comment le Nord mondial continue de dominer le Sud avec la complicité des classes dominantes locales

• Afrique du Nord et Moyen-Orient : où est le processus révolutionnaire lancé en 2011 ?

• Des nouvelles de la Françafrique : lutter contre l’impérialisme et les régimes d’oppression

• Les États et les frontières en Europe, les femmes et les frontières dans le monde

• La Palestine en 2023 : un retour aux sources du conflit ?

• La crise démocratique, le nouvel autoritarisme et les contre-stratégies d’émancipation

• Quel est le rôle de la Chine aujourd’hui ?

• Du Nord au Sud, une histoire des mouvements de la dette : abolir les dettes illégitimes dénoncées par Thomas Sankara, Fidel Castro, etc.

• Militarisation mondiale : la face cachée du régime économique capitaliste

• L’état du mouvement

• Les instruments de domination économique

• Désapprendre l’Eurocentrisme

Le deuxième jour sera orienté vers les alternatives et nos mots d’ordre de mobilisation :

• “Plan de sortie de crise”, mesures d’urgence, etc. Quel programme et comment y parvenir ?

• Face à la dette, les réponses féministes

• Discussion stratégique, échange d’informations sur la mobilisation de la COP28 et au-delà

• Rôles et possibilités pour les mouvements sociaux en Afrique

• Il y a une vie sans le FMI et la Banque mondiale. Par quoi les remplacer ?

• Pour une justice fiscale et la fin de l’évasion fiscale

• Comment les mouvements sociaux du Nord et du Sud peuvent-ils agir en synergie pour répondre à la nouvelle situation géopolitique

Il est encore temps de souscrire à l’appel international : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfmD7lMpymBNiShA63PNfp1GorsSYH7VVNSPrpChRQC9wFiTQ/viewform




Assemblées de la Banque mondiale/FMI : Contre-sommet des mouvements sociaux Marrakech du 12 au 15 octobre 2023

Pour la deuxième fois depuis leur fondation, la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) tiennent leurs Assemblées annuelles en Afrique (du 9 au 15 octobre, à Marrakech au Maroc). L’année prochaine marquera le 80e anniversaire de leur création. Nous disons : « 79 ans d’exploitation néocoloniale, ça suffit ! »

« C’est pourquoi nous organisons un contre-sommet à Marrakech du 12 au 15 octobre, Journée internationale de la résistance indigène et de la commémoration de l’assassinat de Thomas Sankara, le président révolutionnaire et panafricaniste qui a été exécuté peu après avoir appelé à un front uni contre la dette. Faisons de son héritage une réalité, dénonçons les politiques criminelles du FMI et de la Banque mondiale, dénonçons leurs pratiques et unissons-nous contre leur debtocracy ! », indique la déclaration.

Ces deux institutions non-démocratiques marginalisent, voire excluent les États du Sud global depuis leur fondation en 1944. Elles participent encore au néocolonialisme des pays les plus riches et des plus riches en général, elles exacerbent le changement climatique, au détriment des peuples du Sud et de la périphérie du Nord.

« Nous, mouvements sociaux et climatiques, syndicats, organisations de femmes, de petit·es paysan·nes et d’indigènes, organisations non gouvernementales, citoyen·nes du monde, appelons et participons à l’organisation à Marrakech du sommet des mouvements sociaux contre le sommet de l’ordre établi », souligne le même document.

Et de préciser que notre contre-sommet sera l’occasion de montrer les voies alternatives à celles de la Banque mondiale et du FMI ; de tisser des liens et de renforcer ainsi nos mouvements, notamment en vue de la COP28 ; de discuter, du point de vue des peuples, les difficultés auxquelles nous faisons face en ce moment – économiques, écologiques, liées à l’inflation, répressives, de genre, de race – et pour lesquelles la Banque mondiale, le FMI et leurs allié·es ont une responsabilité historique.

Il est temps de crier haut et fort que 80 ans d’une dictature financière qui a entretenu et renforcé l’oppression des peuples du Sud par les dirigeant·es du Nord suffisent. Que plus de 500 ans de pillage de la nature et des peuples du Sud au nom de l’intérêt occidental suffisent. Que les peuples priment, contrairement aux profits des multinationales, des gouvernements et des plus riches.

Il est temps de se lever et de tisser un réseau de luttes et d’alternatives pour faire pousser les graines d’une société où priment le commun, le respect des limites planétaires, la souveraineté alimentaire, la justice climatique et sociale. Nous serons celles et ceux qui décident de notre avenir, nous rejetons celui que la Banque mondiale, le FMI et leurs allié·es veulent nous imposer. L’heure de la fin de leur colonialisme idéologique a sonné !

Il est donc temps de dire que s’ils n’annulent pas notre dette, nous la répudierons. Car la vraie dette est celle des gouvernements et des multinationales, leur dette historique, climatique, écologique et sociale, envers les peuples, et les peuples du Sud en particulier !

Il est temps d’apprendre et de tisser des liens avec les luttes populaires, écoféministes, antiracistes, celles des petit·es paysan·nes et celles des indigènes.

Celles et ceux qui n’ont rien, mais qui ne se résignent pas à être les employé·es d’un capitalisme climaticide.

Les organisateurs pensent que notre mobilisation fera en sorte que la Banque mondiale et le FMI ne fêteront pas leur 80e anniversaire l’année prochaine, mais seront déjà en train de calculer et d’honorer leur vieille dette envers les peuples. Que nous les enverrons ainsi, en tant que piliers du capital, dans la poubelle de l’histoire.

Retrouvons-nous à Marrakech du 12 au 15 octobre, à l’occasion des prochaines assemblées annuelles de la BM et du FMI, pour parler, partager et organiser la lutte et élaborer notre société, notre manière de vivre. Rejoignez-nous ! Nous vous attendons à Marrakech.




Loyauté et fidélité : 72 députés nationaux FCC non partant à la législature de 2023

Ce vendredi 06 octobre 2023, les élus nationaux du Front Commun pour le Congo (FCC), se sont réunis au Procoki, sous la coordination de l’honorable François Nzekuye Kaburabuza.

Le Président du Groupe parlementaire PPRD et alliés a réuni plus de 70 députés nationaux issus de la 3ème législature 2018-2023. Ces élus nationaux qui ont résisté à la tempête de la corruption en pleine législature sont restés fidèles et loyaux envers leur Autorité morale, Joseph Kabila Kabange.

L’ancien Chef de l’Etat qui a perdu sa majorité parlementaire, soit 355 députés nationaux et 98 sénateurs issus de sa famille politique, 72 députés nationaux et plus ou moins 10 sénateurs lui sont restés fidèles n’attendent pas cautionner un processus électoral entaché d’irrégularités.

La rencontre de ce vendredi, bien que rien n’ait filtré, s’avère déterminante pour la suite du processus. Le camp Kabila se réarme déjà à 75 jours des échéances électorales qui balbutient, un signal fort, que le Front Commun pour le Congo vit et vivra toujours tant la République Démocratique du Congo vit.

Selon certaines indiscrétions, plusieurs d’entre les traitres expriment le besoin de rentrer à leur ancienne famille politique FCC, mais les portes ne sont pas prêtes à s’ouvrir pour cette race de traîtres.

Ces derniers n’ont pas trahi Joseph Kabila ni le FCC à en croire l’ancien Chef de l’Etat. Les députés nationaux et sénateurs ont trahi le peuple, leurs électeurs. Ils ont accepté de vendre leur conscience au bénéfice de Palissades.

Pour Joseph Kabila, le FCC n’est pas dans l’opposition. Aux sorties des urnes, le premier ministre était nôtre ; le Parlement était nôtre. Il nous a été volé notre majorité parlementaire. Et donc, nous sommes dans la résistance. Résistez, avait-il galvanisé ses troupes à la dernière rencontre de Kingakati.

Bravo à ces résistants au n’ombres desquels les hommes et les femmes ayant la passion du Congo. Voici les élus nationaux ayant résisté à la corruption : honnêtes, intègres et dignes de confiance

I. Grand Katanga : 23

1. Haut-Lomami : 8

– MBUYU KABANGU ;

– MWAMBA Odette ;

– KASONGO Lucain ;

– KILUBA LONGO ;

– KABANGE Numbi MUKWAMPA Félix ;

– ILUNGA Paul ;

– MUBA Kitwa Damase;

– MUTONKOLE Gaspard.

2. Tanganyika : 5

– KABILA Jaynette ;

– NGOYI Liliane ;

– KABWELULU Martin ;

– MBAYO Bénoit ;

– MBUYU Jean.

3. Haut-Katanga : 6

– KABWELULU Yvonne ;

– KAHOZI Augustin ;

– KONZI Fofo ;

– KABUNDU Justin ;

– SISO Hyaceinth ;

– KASUKA Mathieu.

 

4. Lualaba : 4

– TSHILEMS ;

– MAFEFE ;

– KAFOFO Paulin ;

– IYEMBA Isabelle ;

II. Sud-Kivu : 9

– MUSHOBEKWA Marie-Ange ;

– MWILANYA Néhémie ;

– WASO Irène ;

– MULEYI Adolphine ;

– MWINGA Louise ;

– BALAMAGE Boniface ;

– Simon Pierre ;

– BULAMBO KILOSHO ;

– NYARUGABO Moïse.

III. Maniema : 4

– PAIPO Wivine ;

– BUKANGA Ruben ;

– NZOLOKO Maurice ;

– KOKONYANGI Joseph.

IV. Nord-Kivu : 4

– MINEMBWE Elisée ;

– MUCHOZI Alfani ;

– SEGIHOBE Jean-Paul ;

– NZEKUYE François.

V. Grande Orientale : 4

– TOENGAHO Faustin ;

– MUSEMENA Gaston ;

– AGOYO ;

– TSHUMA.

VI. Grand Équateur : 8

1. Mongala : 3

– MABUNDA Jeannine ;

– BOFAYA René ;

– MAGBENGU Dismas.

2. Nord-Ubangi : 2

– SEDEA Arthur ;

– GAMOTO Valentine.

3. Sud-Ubangi : 2

– BENZA Alphonse ;

– MOPONDI John.

4. Tshuapa : 1

– LIKOKE Victor.

VII. Grand Bandundu : 10

1. Kwilu : 7

– MINAKU Aubin ;

– MOUSSA ;

– KIMBUNDA Jean ;

– MAYUMA ;

– WATELELA Lucie ;

– MIKULU Guy ;

– LUMEYA DUMALEKE.

2. Kwango : 2

– UTEKALA ;

– NAWEJ Charles.

3. MAI-NDOMBE : 1

– BOLIO Wily.

VIII. Kongo-Central : 1

– MUINGA Nelly.

IX. Kinshasa : 5

– INGELE Jean-Marie ;

– KIMBUTA Erick ;

– LIYOTA Bienvenu ;

– LUHAKA Thomas ;

– MULAND Guy.

X. Grand Kasaï : 4

1. Kasaï Central : 1

– KAPIKA Joseph.

2. Lomami : 1

– SONGO Anaclet.

3. Sankuru : 1

– TAMBWE André ;

4. Kasaï : 1

– MWANGU Maker.

Pius Romain Rolland




Un juriste espagnol met à nu les violations quotidiennes des droits de l’Homme par le ”polisario’’

Le juriste espagnol spécialisé en droit international, Manuel Navarro, a mis à nu les violations ‘’quotidiennes systématiques’’ des droits de l’homme dans les camps de Tindouf, auxquelles se livre le ‘’polisario’’, un groupe ‘’criminel, qui agit avec la connivence de l’Algérie ».

‘’Le +polisario+ est clairement un groupe criminel qui pratique la torture, les détentions illégales et les enlèvements et prive les populations des camps de leurs droits les plus basiques, à savoir, la liberté de mouvement et d’expression’’, a relevé M. Navarro dans un entretien à la MAP, en marge d’une conférence, organisée à la prestigieuse université Pablo Olavide de Séville, à l’initiative de l’Association ‘’Alhayat pour la coopération internationale’’, sous le thème ‘’Droits et libertés’’.

Les organisations internationales ont documenté des ‘’cas de violence et de répression, des arrestations arbitraires, des tortures et des mauvais traitements infligés aux populations vivant dans les camps de Tindouf pour la simple raison de s’opposer à leurs tortionnaires et de se révolter contre les atrocités commises quotidiennement à leur égard’’, a ajouté l’avocat espagnol, précisant que des rapports internationaux font également état de l’existence de ‘’disparitions forcées’’.

‘’La répression s’étend également à la liberté d’expression, avec des restrictions sur les médias et la censure des voix critiques’’, a-t-il poursuivi, notant que ‘’ces pratiques, qui violent les principes fondamentaux des droits de l’homme, ont été condamnées par la communauté internationale’’.

Les observateurs internationaux, qui tentent de rendre compte de la situation dans ce territoire, sont également victimes de ces ‘’comportements inhumains’’ des milices du ‘’polisario’’, a déploré M. Navarro, assurant que le moment est venu pour que les responsables de ces violations ‘’paient pour leurs crimes ».

‘’Contrairement à ce qui se passe dans les provinces du Sud du Royaume du Maroc où les populations locales jouissent de tous leurs droits et sont partie intégrante d’un processus de développement socio-économique remarquable, les séquestrés dans les camps de Tindouf sont privés de leurs droits les plus élémentaires’’, a-t-il exposé.

A cet égard, il a pointé la responsabilité de l’Algérie, en tant que pays hôte, de garantir un accès humanitaire sûr et sans restrictions aux camps de Tindouf et permettre le recensement des populations.

‘’Malgré les déclarations de ses dirigeants, l’Algérie est responsable du conflit du Sahara marocain’’, a fait noter l’avocat espagnol, soulignant qu’Alger doit assumer ses responsabilités, pour mettre fin aux violations des droits humains dans les camps de Tindouf et rendre justice aux victimes.

En outre, a-t-il insisté, le recensement des populations à Tindouf est ‘’une condition majeure’’ pour mettre un terme à ces violations et éviter le détournement de l’aide humanitaire destinée à ces populations, s’interrogeant sur les véritables raisons derrière la décision d’Alger d’interdire l’accès aux camps de Tindouf aux observateurs du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) pour ‘’mener à bien une opération de recensement neutre et transparente’’.

‘’La communauté internationale ne peut rester inactive face à cette situation et doit défendre avec fermeté l’initiative marocaine d’autonomie pour les provinces du Sud du Royaume, qui est la solution la plus juste et qui jouit de l’unanimité parmi les pays les plus puissants du monde, comme les États-Unis, l’Allemagne et la France’’, a indiqué M. Navarro.




Grâce à l’inauguration du barrage de Busanga, les miniers peuvent produire jusqu’à 100% de leurs capacités

Le Président Félix Tshisekedi a poursuivi son séjour de travail, ce vendredi dans la province du Lualaba, en procédant à l’activation officielle de la centrale hydroélectrique de Busanga, dans le territoire de Lubudi, à 136 km de la ville de Kolwezi. Cet ouvrage est composé de 4 turbines d’une capacité totale de 240 mégawatts. SICOHYDRO S.A., une firme de la SICOMINES, aura la quotité de 10% de cette capacité et les cités environnantes aussi 10% via l’Agence nationale de l’électrification et des services énergétiques (ANSER). Cet important projet existait depuis les années 1960, mais il fallait attendre l’avènement du Président Tshisekedi pour le voir se concrétiser grâce au partenariat stratégique entre la RDC et la Chine.

En son dernier jour de travail (vendredi 6 octobre 2023) dans la province de Lualaba, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a procédé à l’inauguration de la centrale hydroélectrique d’humanité pour le bonheur à Busanga au sud de la République Démocratique du Congo.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde et quelques membres de son gouvernement, de la Gouverneure de cette province Fifi Masuka Saini, des sénateurs, des députés nationaux et provinciaux ainsi que de plusieurs hauts gradés des Forces armées de la RDC et de la police nationale congolaise. Des populations de cette partie du pays ont également effectué le déplacement pour non seulement salué Félix Tshisekedi, mais également cet ouvrage qui impactera leur quotidien.

Il convient de noter que le barrage de Busanga se situe sur la dernière cascade parmi les quatre centrales planifiées en échelle dans cette section du fleuve Congo avec une capacité installée de 240 mégawatt et comprend quatre turbines de 60 mégawatt. Selon les experts du consortium, cette entreprise de droit congolais, la production d’électricité annuelle moyenne est de 1,32 milliards de kilowatts (kWh). Ce barrage est un barrage-voûte à double courbure en béton compacté avec une hauteur de 141,5 mètres. La capacité totale du réservoir est de 1,298 milliards m3 et le volume d’excavation de terrassement est de 1,86 million m3, et le volume du béton est de 0,77 million m3.

Notons que cette centrale hydroélectrique de Busanga est un investissement de China Railway Group Limited et Power Construction Corporation of China (création de Sicohydro) avec la Gecamines, la Snel et COMAN comme actionnaires. L’histoire retiendra que cette centrale est la première investie et construite par China Railway Group Limited à l’étranger en mode (Build-Operate-Transfer) avec un investissement total de 656 millions de dollars.

Pour réussir cet ouvrage, la construction a débuté en novembre 2017 et les quatre groupes de générateurs ont été installés et mis en service en novembre 2021, avec une concession de production d’électricité de 30 ans (y compris les périodes de construction et d’exploitation.

Ce barrage vient résoudre radicalement le problème de pénurie d’électricité, qui limite sérieusement la production des entreprises minières. C’est à travers une décision sage et correcte de la République de Chine et de la République Démocratique du Congo que ce barrage a vu le jour. C’est le fruit de la convention de collaboration entre la RDC et le groupement d’entreprises chinoises China Railway Group Limited (actuellement dénommée Power Construction Corporation of China) relative au développement d’un projet minier et d’un projet d’infrastructures, signée en date du 22 avril 2008 et ses avenants, en abrégé “Convention de collaboration”, qui met à l’ordre du jour, le co-développement de centrales hydroélectriques.




A l’UNIKIN : La Banque mondiale présente le mémorandum du rapport budgétaire

Les professeurs, le corps enseignant ( chefs de travaux, assistants) et les étudiants de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), ont participé ce jeudi 05 octobre, dans une conférence de la mise à niveau tenue par la Banque mondiale, dans le cadre de la fête du savoir organisée dans la salle Monecoswa, dans l’enceinte de l’UNIKIN, commune de Lemba à Kinshasa, capitale de République démocratique du Congo.

La Banque mondiale a procédé à la présentation du rapport de l’économie budgétaire avec quatre ouvrage dont le rapport essentiel qui porte sur le climat et environnement, la revue de dépenses publiques ainsi que le future de ressources en Afrique qui s’intéressent à la réalisation du potentiel.

C’est avec à la tête, Albert Zeufac, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la République démocratique du Congo, l’Angola, Burundi et Sao Tomé, que la fête du savoir a été savourée à l’université de Kinshasa, notamment le représentant du Recteur Jean-Marie Kayembe, du doyen de la faculté chef de local ayant abrité ladite conférence et plusieurs membres de la Banque mondiale au Congo et en Afrique.

 

Albert Zeufac explique l’importance de cette rencontre : ” moi et mes collègues de la Banque mondiale, nous sommes très heureux d’être ici à l’UNIKIN, pour montrer l’autre face de la Banque mondiale en Rdc, celle d’une Banque du savoir. Quand on parle de la Banque, on pense seulement aux finances et aux projets, mais ce qu’il faut savoir est que ces projets sont soutenus et inspirés par des études analytiques très pertinentes, poussées et fouillées. C’est ce que nous sommes venus partager avec les étudiants de l’Université de Kinshasa, parce qu’au finale, c’est la connaissance qui dirige le monde”, a-t-il dit.

Il a ajouté par ailleurs que la Banque mondiale recrute 30 personnes chaque année et ce, au moyen d’un concours de plus de 10.000 candidats par an, ce qui montre le souci de la performance et de la qualité de l’enseignement dans le domaine économique. ” Nous encourageons le président de la République pour la gratuité de l’enseignement qui a selon notre contrôle occasionné la rentrée de plus de 3 millions d’enfants sur le banc de l’école. Il suffit maintenant de renforcer le niveau de l’enseignement pour ne pas être diplômé sur papier, mais avoir le mérite. Je peux vous dire que chaque année, il y a 10.000 candidats au concours et la Banque ne recrute que trente personnes. Comprenez que pour y arriver, il faut un travail musculeux, car des personnes que l’on vous envoie sont celles qui savent parfaitement et difficile à tromper “, a précisé Albert Zeufac, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Rdc.

Plusieurs zones d’ombres ont été éclairées du côté enseignants et étudiants de cet Alma mater. Les questions portaient sur l’économie environnementale et l’économie budgétaire.

C’est ce qui a plu à tous les participants et particulièrement le représentant de Jean-Marie Kayembe, recteur de l’Université de Kinshasa qui s’est exprimé en ces termes. ” Ce n’est pas tous les jours que l’on peut accueillir la Banque mondiale. Vous savez que l’Université n’est pas seulement l’enseignement, mais aussi la recherche du savoir. Surtout les conférences, les colloques et séminaires pourquoi pas les ateliers? Cela entre dans le cadre de la vision du comité de gestion de l’Université de Kinshasa, qui veut apporter des solutions aux problèmes de la société congolaise”, a-t-il dit.

Il faut préciser que cette activité a concerné trois facultés, notamment la faculté de Sciences économiques de gestion, la faculté de Droit et celle de Sciences agronomiques.




Édouard Muangachuchu écope de la peine capitale et le co-accusé Robert Mushamalirwa acquitté

“20 ans de servitude pénale principale pour détention illégale d’armes, à la peine capitale pour participation à un mouvement insurrectionnel et à la peine capitale pour trahison”, c’est le verdict de la Haute Cour Militaire à l’endroit du député national Édouard Muangachuchu Izi. Après 6 mois d’un procès marathon en raison de deux audiences par mois, l’élu de Masisi dans le Nord-Kivu n’a pas pu sauver sa liberté qui était mise en jeu suite aux accusations qui pesaient lourdement sur lui. Poursuivi par le Ministère public et la République pour participation à un mouvement insurrectionnel et détention illégale d’armes et trahison. La Haute Cour Militaire qui a pris tout son temps pour analyser toutes les accusations portées contre lui donne raison à l’organe de la loi.

Le député national élu du Nord-Kivu a été reconnu coupable des infractions de détention illégale d’armes et munitions de guerre. Pour la haute cour militaire, ” l’invisibilité de l’erreur tirée de la loi prête le flanc à la critique en ce que le prévenu qui soutient ignorer l’existence de l’ordonnance-loi numéro 85-035 du 3 décembre 1985 relative au régime des armes et munitions évoque une disposition de cette loi de l’article 25 pour justifier la détention par lui de l’arme, tout en ignorant l’article 5 de la même loi. La Haute Cour Militaire dira tous les éléments constitutifs de la détention sans titre ni droit d’arme de guerre, pistolet GP 9 millimètre et 42 dites munitions réuni à la charge du prévenu Muangachuchu et la Haute Cour Militaire a dit que cette présomption est établie à sa charge.”

Concernant la participation à un mouvement insurrectionnel, la Haute Cour Militaire soutien que “le prévenu a assuré la subsistance des insurgés en leur procurant des armes à l’entremise de ces anciens collaborateurs de la SMB sur ordre du Rwanda lui transmis par le général rwandais James Kabarebe. Tout en ajoutant que tous les éléments qui assuraient la garde de sa société minière de Bisunzu ont été déversés dans le M23 sans condition”.

Et à l’infraction liée à la trahison, la Haute Cour précise que “plusieurs fait démontrent et affirment que le prévenu Muangachuchu était en intelligence avec le Rwanda à travers ce supplétif RCD-Goma, CNDP et à ce jour M23”. Condamné à la peine capitale, le député national Edouard Mwangachuchu est sommé de payer à la République Démocratique du Congo au titre de dommages et intérêts, une somme de 100 millions de dollars payable en Franc congolais.

S’agissant du Commissaire principal Robert Mushamaliwa, il a été acquitté étant donné que l’infraction de violations des consignes n’a pas été établie.




Dossier Muangachuchu: Les avocats de la République estiment que les dommage et intérêts alloués à la Rdc sont insignifiants

Le député national Édouard Muangachuchu n’a pas pu sauver sa liberté, pendant 6 mois de lutte devant la Haute Cour Militaire, les débats étaient acharnés et rien n’a été négligé. Toutes les pistes nécessaires ont été exploitées pour que seule la vérité éclate au grand jour avant que la Haute Cour Militaire ne puisse dire le droit.

Après examen approfondi de ce dossier, la Haute Cour Militaire a confirmée toutes les accusations du Ministère public et du côté de la République, selon lesquelles le prévenu Édouard Muangachuchu doit être poursuivi pour détention illégale d’armes et munitions de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel et trahison.

Du côté de la République, on se dit satisfait du verdict. Pour Me Trésor Tendake, l’un des avocats de la République ” nous sommes satisfaits du verdict même si les dommages et intérêts qui lui sont alloués sont vraiment insignifiants pour un prévenu qui a exploité les matières premières de la Rdc pendant autant d’années. Du moins la République est très satisfaite de ce verdict et le bon droit a été dit”, a-t-il souligné.

Pour cet avocat de la République, ” la Rdc avait présenté les moyens de droit qui ont attesté que le prévenu était à la base du soutien de mouvements insurrectionnels depuis l’époque du RCD en passant par le CNDP jusqu’au M23. Tous les mouvements rebelles soutenus par l’ennemi commun de la RDC qui est le Rwanda, la République a été suivie dans ces conclusions, mais ce qui est discutable est que la somme allouée à la République de 100.000 dollars américains semble être très insignifiante pour un prévenu qui est devenu trop riche de par l’exploitation des richesses ou des matières premières qui ont profité l’ennemi de la Rdc qui est le Rwanda, a-t-il ajouté.