Présidentielle 2023 : Jean-Claude Baende insiste sur la paix et le pain

Le Bureau de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) a enregistré le dossier de Jean Claude Baende, président national du parti politique, Alliance des démocrates humanistes (ADH), engagé dans la course pour la Présidentielle 2023.

Le Rapporteur et superviseur de l’opération de dépôt de candidature, Patricia Nseya Mulela, a accueilli le 21e postulant à la magistrature suprême qu’elle a conduit auprès du Président de la CENI, Denis Kadima Kazadi qui lui a donné un aperçu de la manière dont est mené le processus électoral en cours, prélude aux scrutins couplés du 20 décembre 2023.

À l’issue de l’entrevue, l’ancien gouverneur de l’Equateur, a fait part, à la presse, de ses motivations.

« En tant que gouverneur, je suis allé dans les quatre coins de la Grande province de l’Equateur et j’ai vu la situation réelle que vit notre population. J’ai compris qu’il y a lieu d’intervenir rapidement par rapport à ce que nous vivons aujourd’hui, car la situation du pays est très chaotique et ça demande à ce qu’il y ait correction. Cette correction ne peut pas passer à la rue, mais plutôt par le biais des élections, étant donné que c’est depuis 2006 que notre pays a choisi les élections démocratiques comme voie d’accès au pouvoir », a indiqué Jean Claude Baende.

Avant de révéler la solution qu’il préconise : « La solution que nous avons pour corriger les maux qui minent notre pays se résume en deux mots notamment la paix et le pain. D’abord la paix parce que notre pays est aujourd’hui déchiré et nous voulons à ce que nous retrouvions notre intégrité territoriale, nous voulons à ce que les Congolais vivent dans un Etat sécurisé. Et cela demande un effort de chaque Congolais, mais aussi d’entreprendre les réformes dans les services de sécurité, la force publique et l’armée. Dans ce cadre, nous voulons à ce que le Congolais retrouve sa dignité et l’unité nationale, étant donné les injustices que nous vivons ainsi que le tribalisme qui a refait surface depuis le départ du maréchal Mobutu. Aujourd’hui, le Congolais n’est plus à l’aise dans certaines provinces du pays. Nous voulons remédier à ces choses pour permettre au Congolais de vivre aisément chez lui. S’agissant du pain, nous faisons allusion au social du Congolais qui ne mange plus à sa faim. Et pour mettre un terme à cela, il faut relever le niveau de notre économie qui est actuellement au rabais, il faut également créer les emplois des jeunes pour un meilleur avenir ».




Présidentielle 2023 : Delly Sesanga dit avoir un projet qui va redonner à la nation le fondement de sa stabilité, de sa sécurité et de son indépendance

« Je me suis résolu à présenter une candidature autour d’un projet qui non seulement va fédérer les Congolais mais va redonner à notre nation le fondement de sa stabilité, de sa sécurité et de son indépendance », (Delly SESANGA)

Le dossier de Delly Sesanga, Président du parti Envol, a été enregistré par le Bureau de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) pour la Présidentielle 2023, situé au siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Le Rapporteur Patricia Nseya Mulela, par ailleurs superviseur de l’opération de dépôt de candidature, qui l’a accueilli avant de remplir les formalités administratives d’usage.

Par la suite, le Président de ENVOL (22e candidat) est allé à la rencontre du numéro un de la Centrale électorale, Denis Kadima Kazadi, qui l’a entretenu du processus électorale en cours devant déboucher sur les élections du 20 décembre 2023.

Au terme de l’entretien, le Président de Envol a exprimé, à la presse, ses motivations.

« J’ai observé et analysé la situation de notre pays comme député national et expérimenté au sein du gouvernement. Et depuis quelque temps, je me suis mis à sillonner pour voir le cœur battant de ce pays, examiner avec les concitoyens pourquoi rien ne marche, alors que nous avons tous les moyens pour pouvoir réussir. J’ai compris qu’un certain nombre de comportements, le manque de vision dans la direction de notre pays, le manque des projets ont fait que l’amateurisme, la corruption, le clientélisme, le favoritisme ont gangrené et confisqué toutes les espérances légitimes de notre peuple à voir ce pays se redresser », a-t-il soutenu.

Avant de renchérir : « Et je me suis résolu à présenter une candidature autour d’un projet qui non seulement va fédérer les Congolais, les rassembler pour donner un sens et assurer un partage du progrès parmi nous. Mais aussi un projet qui va redonner à notre nation le fondement de sa stabilité, de sa sécurité et de son indépendance. Mais enfin, un projet qui soit à même de redonner l’espérance à notre population, la jeunesse en particulier, les femmes de ce pays qui se dépensent chaque jour et qui au bout de course, voient leurs efforts, leurs énergies ruinées par une classe politique et des dirigeants incompétents, incapables de redonner l’espoir, de redresser la nation et d’avancer. C’est pour cette raison que je suis le candidat de ce projet qu’on appelle la refondation du Congo qui veut rassembler les Congolais et pour rompre avec les pratiques inférieures, mais surtout donner une perspective ».

 




Candidat président de la République : André Masalu : « Ma vision est attachée fermement au changement que l’ensemble de notre peuple espère »

Accueilli par le Rapporteur, Patricia Nseya Mulela, par ailleurs superviseur de l’opération du dépôt de candidature, avant de remplir les conditions requises, le 18e candidat Président de la République, s’est fait enrôler séance tenante.

Par la suite, il a été conduit auprès du Président de la CENI, Denis Kadima Kazadi, qui l’a entretenu de l’évolution du processus électoral ouvrant la voie aux scrutins couplés de décembre prochain.

« Avant toute chose, je rends grâce à Dieu, aujourd’hui, c’est le jour du Seigneur, un dimanche. Le fait de le faire ce jour, c’est pour moi une grâce. Et j’ai une pensée pieuse pour un homme exceptionnel qui a quitté cette terre des hommes, le Cardinal Laurent Monsengwo qui a donné toute sa vie pour la démocratie dans notre pays. Les premiers pas ont été effectués par lui. Ma vision est attachée fermement au changement que l’ensemble de notre peuple espère. Voilà pourquoi j’ai choisi ce moment par rapport à tous les problèmes que notre pays traverse de venir me présenter pour essayer de contribuer au changement dans notre pays », a indiqué André Masalu Anedu.

Non sans avoir mis en avant les assurances que le numéro un de la Centrale électorale lui a données lors de l’entrevue qu’il a eue.

« Avec le Président de la CENI, Denis Kadima, nous avons discuté longuement passant en revue tout ce qui est lié à la logistique. Il vient de me rassurer d’ailleurs qu’ils sont en train de déployer des efforts pour que les élections se passent dans de bonnes conditions et que l’ensemble de la population de notre pays cette fois-ci fasse confiance à cette institution », a-t-il conclu.




Candidat président de la République : Nkema Liloo s’inscrit dans une logique pour un retour à l’ordre et à la justice

Le 16e candidat Président de la République, accueilli par le Rapporteur Patricia Nseya Mulela, par ailleurs superviseur de l’opération de dépôt de candidature, après avoir passé l’étape du dépôt de sa candidature remplissant les critères requis par la loi électorale, il a été reçu par le Président de la CENI, Denis Kadima Kazadi.

Avant de se livrer à la presse et faire part de ses motivations. « Je suis un homme d’affaires et acteur politique. J’ai évolué dans le milieu rural en province et je suis venu présenter ma candidature pour l’élection présidentielle. Notre démarche s’inscrit dans une logique pour un retour à l’ordre et à la justice. Nous avons la conviction de restaurer l’autorité de l’État sur toute l’étendue du territoire en vue d’avoir un État efficient, savant et porteur des solutions aux problèmes quotidiens du peuple Congolais.

L’autre aspect important c’est le côté sécuritaire. Il s’avère impérieux de garantir la sécurité des Congolais et de leurs biens ainsi que la sécurité du territoire national dans toute son intégrité y compris celle de nos institutions, pour assurer le bon fonctionnement de notre pays. Ce qui constitue le gage du développement de la mère patrie », a estimé Nkema Liloo Bokonzi Loli.

De la transparence et la crédibilité du processus électoral, ce candidat indépendant a eu ces mots : « Il faut noter que la CENI est une institution indépendante, il lui revient la tâche de faire sa part et à nous aussi en tant qu’acteur politique de faire la nôtre ».




Théodore Ngoy : « L’enjeu, c’est comment arrêter la destruction du pays »

Le pasteur Théodore Ngoy a officialisé sa démarche de briguer la magistrature suprême le 20 décembre 2023 en déposant son dossier au Bureau de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) situé au siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

L’ancien candidat à la Présidentielle précédente a été accueilli, à l’instar des autres postulants, par le Rapporteur Patricia Nseya Mulela, superviseur de l’opération de dépôt de candidature, avant de faire acte de candidature en se conformant aux prescrits de la loi.

Comme le veut la règle, le pasteur Théodore Ngoy, après avoir rempli les formalités administratives requises, a eu un échange avec le Président de la CENI, Denis Kadima Kazadi autour du déroulement du processus électoral en cours.

Déclinant à la presse son offre politique, le 20e candidat Président de la République affirme être l’homme qui doit redresser le pays.

« L’enjeu de cette élection, aujourd’hui, n’est pas difficile à cerner. En fait, le Président de la République a dit aux Congolais solennellement que la justice tue la nation congolaise pendant qu’il est au pouvoir. Donc, il avoue en sa qualité de magistrat suprême qu’il n’y peut rien, car la justice congolaise détruit le pays sous son régime. Or, il n’y a pas d’intérêt de la société qui ne soit pas régie par la justice. De ce fait, chaque Congolais grâce à sa carte d’électeur doit faire partir du pouvoir le Président sortant, car sans une bonne justice, le Congo restera toujours à la traîne. L’enjeu, c’est comment arrêter la destruction et pour arrêter la destruction du pays, il faut un homme juste, droit, compétent et capable, mais je suis cet homme-là. Donc, je voudrais faire une passation pacifique avec le Président sortant parce que le magistrat suprême s’adressant aux magistrats a avoué qu’il n’était pas capable d’arrêter la destruction du pays ».

Avant de revenir sur l’entrevue qu’il a eue avec le numéro un de la Centrale électorale : « S’agissant du processus électoral, le Président Denis Kadima nous a parlé de la transparence et de la crédibilité ».




Présidentielle 2023 : « Notre candidature incarne un nouveau départ pour un Congo nouveau » (Floribert Anzuluni)

Comme ses devanciers dans cet exercice, l’ancien Coordinateur du mouvement citoyen Filimbi et Président du parti Alternative citoyenne a été accueilli par Mme Patricia Nseya Mulela, Rapporteur de la CENI, et cela avant de soumettre aux formalités administratives d’usage.

Passé cette étape, le 19e aspirant à la magistrature suprême a eu une entrevue avec le Président de la CENI, Denis Kadima Kazadi, qui l’a entretenu globalement, comme avec ceux qui l’ont précédé, du déroulement du processus électoral devant aboutir aux scrutins couplés de décembre prochain.

Au sortir de cet échange, Floribert Anzuluni, qui dit porter une candidature incarnant une alternative pour un Congo nouveau, s’est confié à la presse.

« Je porte aujourd’hui une candidature collective. Cette candidature est issue comme vous le savez probablement, d’un processus inédit et je dirai même historique des primaires citoyennes qui ont été organisées par la plateforme citoyenne, Alternative pour un Congo nouveau. J’ai été moi délégué comme candidat par un nouveau mouvement politique. Un mouvement qui a été mis en place par des citoyens, des jeunes en majorité et des femmes qui constituent près de 50% des 1000 candidatures qui ont été déposées à tous les niveaux. Ce mouvement politique a comme fondement, le fait qu’aujourd’hui nous devons, en tant que pays, nous libérer du système de gestion prédateur qui n’a que trop duré et qui se perpétue malheureusement. Notre candidature incarne un nouveau départ pour un Congo nouveau », a déclaré Floribert Anzuluni.

Avant de donner la substance de l’échange qu’il a eu avec le numéro un de la CENI : « Avec le Président de la CENI, nous avons parlé de la transparence du processus électoral et monsieur Denis Kadima nous a expliqué la façon dont se déroule le processus en cours ».

 




Sahara marocain: La Papouasie-Nouvelle-Guinée souligne le soutien international croissant en faveur du plan d’autonomie

La Papouasie-Nouvelle-Guinée a mis en avant, devant la 4è commission de l’Assemblée générale de l’ONU, le soutien international croissant en faveur de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara marocain.

“Il est en effet agréable de constater le soutien international croissant à cette proposition de compromis crédible, et nous sommes encouragés par un tel soutien qui contribuera à aider toutes les parties prenantes concernées dans ce différend à trouver une solution durable et pacifique”, a souligné l’ambassadeur représentant permanent adjoint de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Fred Sarufa.

Le diplomate a également indiqué que son pays “salue et encourage” les efforts “impressionnants” déployés par le Maroc pour le développement durable des provinces du Sud, notant que cette dynamique améliore les vies des populations de la région.

Il a, de même, exprimé le soutien de son pays au processus politique en cours sous l’égide du Secrétaire général de l’ONU, avec la facilitation de son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, visant à parvenir à une solution politique “mutuellement acceptable, négociée et durable impliquant toutes les parties”.

Il s’est félicité à ce propos des visites de l’Envoyé personnel du SG de l’ONU au Maroc y compris dans les villes de Laâyoune et Dakhla, ainsi qu’en Algérie et en Mauritanie.

Appelant au maintien de ce “momentum”, l’intervenant a souligné que son pays encourage et soutient les efforts visant à reprendre le processus “important” des tables rondes et de capitaliser sur ses précédentes sessions “réussies” tenues à Genève.

 

“Cela devrait être basé sur des réalités pratiques et un esprit de bonne foi et de compromis négocié, comme l’articule la méritoire initiative d’autonomie du Maroc” et s’inspirer en outre de la Charte des Nations Unies et des 18 résolutions pertinentes du Conseil de sécurité adoptées depuis 2007, a-t-il dit.




Ce dimanche 08 octobre 2023 : Fin des opérations de dépôt et de traitement des candidatures à l’élection présidentielle

Conformément au calendrier électoral rendu public le 26 novembre 2022, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) annonce, ce dimanche 08 octobre 2023, la fin des opérations de dépôt et de traitement des candidatures à l’élection présidentielle.

La suite du chronogramme opérationnel relatif aux candidatures à l’élection présidentielle se présente comme suit:

  • Du 09 au 14 octobre 2023: Retrait ou substitution des dossiers des candidatures à l’élection présidentielle ;
  • Du 18 au 19 octobre 2023: Délibération par l’Assemblée Plénière et publication de la liste provisoire des candidats Président de la République par la CENI ;
  • Du 20 au 22 octobre 2023: Notification aux candidats Président de la République déclarés irrecevables: Du 23 octobre au 01 novembre 2023: Dépôt et traitement des recours en contestation des listes des candidatures à l’élection présidentielle devant la Cour constitutionnelle;
  • Du 02 au 04 novembre 2023: Notification à la CENI des arrêts de la Cour constitutionnelle ;
  • Du 05 au 08 novembre 2023: Prise en compte par la CENI des arrêts de la Cour constitutionnelle:
  • Le 18 novembre 2023: Publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle conformément à l’article 110 de la Loi électorale.

Dans le souci de faciliter la tâche aux candidats Président de la République pour la préparation de la campagne électorale, les numéros qui seront repris au regard du nom de chaque candidat sur la liste provisoire seront considérés comme définitifs.




La coalition Lamuka exige la libération de l’un de ses porte-paroles détenu au CNS

Arrêté depuis 5 jours pour des motifs non encore connus, Me Nico Mayengele, président du parti Congo Normal et un des porte-paroles de la coalition Lamuka reste détenu dans un cachot du Conseil national de sécurité CNS.

Lamuka dénonce cette arrestation qu’elle juge politique et appelle à la libération sans condition de Me Nico Mayengele.

“… il a été jeté au cachot du sous-sol du Camp Tshatshi par le Colonel Mwamba du Conseil national de sécurité (CNS). Les motifs, nous ne les connaissons pas mais pour nous Lamuka, c’est une arrestation arbitraire. C’est une arrestation politique”, indique Prince Epenge, haut cadre de Lamuka.

Cette plateforme de l’opposition congolaise estime que tout est mis en place pour l’amputer de tous ses porte-paroles à l’approche des scrutins de décembre.

“Comme nous allons vers les élections, ils veulent amputer Lamuka de tous ses porte-paroles… Pourquoi cette persécution politique à l’endroit des porte-paroles de Lamuka?” s’interroge Prince Epenge.

C’est depuis la journée du 4 octobre que le président du parti Congo Normal, Me Nico Mayengele est cloué derrière les barreaux.

Derick Katola




Au moins 5 morts et des dégâts matériels importants suite au renversement d’un bus Transco

Encore des victimes suite à un accident de circulation sur la Route nationale numéro 1 Kinshasa-Kikwit. Un bus Transco loué par les fidèles de l’église Nzambe Malamu en partance pour Kinshasa s’est renversé au niveau de Menkao.

Des sources sur place parlent d’au moins 5 morts et des dégâts matériels importants. Les causes de cet accident mortel ne sont pas encore connues.

Contactée, la société de transport au Congo Transco promet de donner le bilan définitif dans les heures qui suivent en attendant que les éléments d’enquête lui soient parvenus.

Derick Katola