Van Wyk, vainqueur de la CAN, et Tchetche, légende ivoirienne, présentes au tirage au sort de la Ligue des champions féminine de la CAF lundi

Janine Van Wyk, l’une des footballeuses les plus célèbres d’Afrique du Sud et championne d’Afrique en titre, rejoindra l’ancienne défenseuse ivoirienne Fernande Tchetche en tant qu’assistantes au tirage au sort de la Ligue des Champions Féminine de la CAF le lundi 9 octobre 2023 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Le tirage au sort sera diffusé en direct sur le site internet CAFONLINE.com, et la chaine YouTube CAF TV à 16h00 GMT (18h00 CAT, 19h00 heure de l’Afrique de l’Est). La Ligue des Champions Féminine de la CAF est la plus importante compétition continentale de clubs de football féminin en Afrique. Elle met aux prises les championnes des six zones de la CAF, le pays hôte et une équipe.

Van Wyk a représenté l’Afrique du Sud à 183 reprises, ce qui fait d’elle la deuxième personnalité du football la plus capée d’Afrique, après Ahmed Hassan (Égypte). Elle fait partie de l’équipe sud-africaine qui a remporté la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies au Maroc en 2022.

Tchetche, l’une des légendes du football féminin en Côte d’Ivoire, a joué pour les clubs locaux Lakota FC et Omness de Dabou. Elle a représenté son pays lors de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine 2015, où les Ivoiriennes ont terminé troisièmes, et lors de la Coupe du Monde féminine de la FIFA la même année.

Championnes en titre, les Marocaines de l’AS FAR, seront les têtes d’affiche du tirage au sort, tout comme les vainqueurs de la première édition, les Sud-Africaines de Mamelodi Sundowns.

AS FAR – Maroc (Tenant du titre)

Athlético Abidjan – Côte d’Ivoire (hôte)

SC Casablanca – Maroc (UNAF)

AS Mandé – Mali (UFOA A)

Ampem Darkoa – Ghana (UFOA B)

JKT Queens – Tanzanie (CECAFA)

Mamelodi Sundowns – Afrique du Sud (COSAFA, champions 2021)

Huracanes – Guinée équatoriale (UNIFFAC)




Ligue des champions féminine de la CAF Côte d’Ivoire 2023 : Zoom sur les équipes engagées

Il s’agit de la troisième édition du tournoi.

Pour la première fois de son histoire, cette compétition pose ses valises en Côte d’Ivoire.

Les deux éditions précédentes ont eu lieu en Égypte en 2021 et au Maroc en 2022.

Athletico FC d’Abidjan (CIV)

Vainqueur du championnat ivoirien 2022/23

Première participation en Ligue des Champions Féminine de la CAF

Première équipe à disputer la phase finale de ce tournoi.

L’équipe a terminé à la troisième place du tournoi UFOA B

Lors de la saison dernière, les Ivoiriennes sont restées invaincues en championnat, avec 17 victoires et un seul match nul.

Elles ont remporté leurs 11 derniers matches de championnat de la saison.

Ampem Darkoa (GHA)

Club originaire de Techiman, dans la région Bono East au Ghana.

Vainqueur de la première division ghanéenne 2022/23.

Championnes zonales de la région UFOA B. Elles ont battu en finale le club nigérian Delta Queen F.C.

Deuxième équipe ghanéenne à participer à la phase finale après les Hasaacas Ladies, finalistes en 2021.

Parcours lors du tournoi UFOA B : victoires contre Academie Amis du Monde (TOG) 4-2 et l’Athletico FC d’Abidjan (CIV) 3-1 en phase de groupes, Sam Nelly du Bénin 4-1 en demi-finale et Delta Queens FC (NGA) 1-0 en finale.

Mary Amponsah sacrée meilleure buteuse de l’équipe lors des éliminatoires avec 8 buts inscrits sur les 12 réalisations de son équipe lors des éliminatoires, à noter ses deux triplés en phase de groupes. Elle a également été élue joueuse de la saison 2022-23 de la Ghana Premier League, en inscrivant 16 buts en championnat la saison dernière.

Les récentes performances impressionnantes ont valu à la capitaine Mavis Owusu d’être transférée à Al Hilal, en Super League saoudienne.

AS Mande (MLI)

Championnes zonales de la région UFOA A

Elles ont battu les Determine Girls (LBA) puis ont fait match nul avec les Mogbwemo Queens (SLN) et l’AS Dakar (SEN) lors de la phase de groupe. Elles ont terminé en tête du groupe et disputeront pour la deuxième fois de leur histoire une phase finale de la Ligue des Champions de la CAF.

Elles ont participé à la première édition de la Ligue des Champions Féminine en 2021 et tenteront de dépasser la phase de groupes cette fois-ci.

En 2021, elles ont été placées dans le groupe A avec les Hasaacas Ladies(GHA), les Malabo Kings (GEQ) et le pays hôte, le Wadi Degla (EGY)

Awa Traoré a marqué le premier but des Mandekas lors de leur premier match en 2021 contre les Egyptiennes.

Elles sont surnommées les Mandekas.

Huracanes (GEQ)

Championnes de la Primera Division féminine de Guinée équatoriale 2022/23.

Elles ont mis fin à la domination des Malabo King, en remportant le championnat pour la première fois.

Championnes de la zone UNIFFAC 2023.

Elles ont battu le TP Mazembe (RDC) 3-2 et l’AS Epah-Ngamba (Congo) 5-1 pour se qualifier pour la première fois pour leur première Ligue des Champions Féminine.

Les Malabo King ont été les premiers représentants de la Guinée équatoriale en phase finale de la Ligue des Champions Féminine de la CAF. En 2021, elles avaient atteint la demi-finale de la compétition.

Elena Obono est la meilleure buteuse des Huracanes lors de la phase qualificative. L’Équato-guinéenne a inscrit notamment un triplé lors d’une victoire 5-1 sur l’AS Epah-Ngamba du Congo.

JKT Queens (TAN)

Les Simba Queens sont les deuxièmes représentants de la Tanzanie en phase finale de la Ligue des Champions Féminine.

Après les Simba Queens en 2022, la Tanzanie sera représentée dans ce tournoi pour la deuxième fois consécutive.

Championnes de la zone CECAFA : elles ont battu l’AS Kigalia (RWA), le New Generation FC (ZAN)et les Vihiga Queens (KEN) lors de la phase de groupes du tournoi qualificatif.

Elles ont battu les Buja Queens (BUR) en demi-finale et le CBE FC (ETH) aux tirs au but en finale pour se qualifier pour la première fois.

Elles ont marqué sept buts lors des éliminatoires, avec cinq joueuses différentes, ainsi qu’un but contre leur camp.

Situmai Abdallah meilleure joueuse du tournoi de la CECAFA et Njiat Idrisa meilleure gardienne.

AS FAR (MAR)

Les championnes en titre en sont à leur troisième participation.

Troisièmes lors du tournoi inaugural en 2021, elles ont remporté le titre devant leur public à Rabat en 2022.

Elles ont battu les Mamelodi Sundowns, championnes d’Afrique en titre, en finale (4-0) au stade Moulay El Hassan, le 13 novembre 2022.

Les Marocaines viseront un doublé historique.

Elles n’ont perdu que deux matches sur les dix disputés dans le tournoi : en 2021 face aux Kenyanes du Vihiga Queens, en phase de poules et leur demi-finale contre les Hasaacas Ladies.

Elles ont remporté leurs six derniers matchs dans la compétition depuis le match pour la troisième place en 2021.

L’AS FAR est la seule équipe dans l’histoire de la compétition à avoir remporté cinq matches consécutifs dans un même tournoi.

Les Marocaines ont remporté les huit derniers titres de champion national.

SC Casablanca (MAR)

Deuxième représentant du Maroc en phase finale après l’AS FAR.

Elles ont remporté les qualifications de la zone UNAF en battant l’Afak Relizane 4-3 lors de leur premier match, puis 3-1 contre les Tunisiennes de l’ASF Sousse et 6-1 contre Wadi Degla.

Chaymaa Mourtaji sacrée meilleure buteuse des qualifications avec cinq buts au compteur.

L’équipe de Casablanca n’a été formée qu’en 2019 et s’est qualifiée pour sa première phase finale.

Mamelodi Sundowns Ladies (AFS)

Vainqueurs de la première édition de la Ligue des Champions Féminine en 2021 où elles avaient obattu les Hasacaas Ladies du Ghana en finale en Égypte.

En 2022, elles échouent en finale face à l’AS Far.

Elle est l’une des deux équipes à avoir disputé toutes les phases finales de l’histoire de la compétition avec l’AS FAR.

Elles étaient invaincues en 9 matches dans le tournoi jusqu’à leur défaite en finale en 2022.

En 2021, l’équipe n’avait pas encaissé de but en cinq matches.

Elles détiennent le record de la seule équipe à avoir réalisé cinq matches consécutifs sans encaisser de but en phase finale, record établi en 2021.

Elles ont réalisé une série de huit matches sans encaisser de but.

Elles ont remporté leur deuxième titre de la COSAFA en battant en finale les Double Action Ladies du Botswana (2-0).

Elles ont participé à cinq finales de compétitions majeures : trois finales COSAFA et deux finales de la Ligue des Champions Féminine de la CAF.

Elles ont remporté les quatre derniers titres de première division sud-africaine.




Le tirage au sort de la Ligue des Champions Féminine de la CAF aura lieu le lundi 9 octobre à Abidjan

Le tirage au sort de la Ligue des Champions féminine de la CAF, Côte d’Ivoire 2023, aura lieu le lundi 9 octobre à Abidjan.

Le tirage au sort sera effectué à 16h00 heure locale (16h00 GMT) et sera retransmis en direct sur les plateformes numériques de la CAF.

La troisième édition de cette prestigieuse compétition africaine dédiée aux clubs féminins se déroulera au pays des Eléphants du 5 au 19 novembre 2023.

C’est la première fois que la compétition de clubs d’élite de la CAF est organisée en Afrique de l’Ouest.

Vainqueures de la dernière édition, les Marocaines de l’ASFAR défendront leur titre sur le sol ivoirien. Une quête dont leurs plus grandes rivales seront probablement les Sud-africaines du Mamelodi Sundowns, finalistes en 2022 à Rabat et gagnantes en 2021 en Égypte.

L’Athlético Abidjan de Côte d’Ivoire portera le drapeau du pays hôte pour sa première participation, aux côtés de quatre autres clubs qui accèdent à la phase finale de la compétition pour la première fois. L’AS Mandé, pour sa part, reviendra sur le devant de la scène après avoir participé à l’édition inaugurale en 2021.

Les clubs engagés en phase finale de la Ligue des Champions Féminine, Côte d’Ivoire 2023 :

AS FAR – Maroc (Champion en titre)

Athlético Abidjan – Côte d’Ivoire (hôte)

SC Casablanca – Maroc (UNAF)

AS Mandé – Mali (UFOA A)

Ampem Darkoa – Ghana (UFOA B)

JKT Queens – Tanzanie (CECAFA)

Mamelodi Sundowns – Afrique du Sud (COSAFA)

Huracanes – Guinée équatoriale (UNIFFAC)




Concession forestière de conservation à Businga: La Société WWc-Congo est dans le bon

Depuis un certain temps, une polémique est née au sujet du contrat de concession forestière de conservation, signé par le ministère de l’Environnement et développement durable et la Société Wildlife Works Carbone Congo Sarl (WWc-Congo). Des gens, visiblement mal intentionnés et moins informés, ont prétendu que le contrat n’avait pas pris en compte les préoccupations de la population locale de Businga, dans la province du Nord-Ubangi. Des informations reçues, il nous revient que ce contrat respecte les procédures légales d’octroi et d’obtention d’une concession forestière de conservation. Et ce, conformément aux articles 82 à 95 et 119 du Code forestier et 1 à 7 du Décret fixant les règles spécifiques d’attribution des concessions forestières. Au même moment, les 41 groupements et 431 villages du territoire de Businga désavouent l’association « Mbia » qui prétend parler en leur nom.

Des tireurs de ficelles, opérant à partir de l’étranger, sont à la base d’une polémique qui n’a pas sa raison d’être. Intervenant sur certains médias périphériques, ils prétendent que le contrat de concession forestière de conservation a été signé au mépris de la loi et des besoins de la population du territoire de Businga, dans la province du Nord-Ubangi. Une démarche malicieuse qui vise à semer le flou sur ce contrat et ainsi empêcher ainsi les investisseurs de mettre de l’argent, là où un cahier de charge a été signé entre la population et la société concessionnaire.

Et pourtant, ce contrat qui peut toujours être amélioré, n’est pas seulement pour le carbone, mais aussi pour la valorisation des services environnementaux dans la zone de l’initiative. En plus, la concession n’empêchera pas aux communautés de jouir de leurs droits d’usage traditionnel.

« Ce contrat de concession forestière de conservation couvre seulement une superficie de 299.995 hectares et non des millions d’hectares que certains acteurs exhibent dans les médias ; et dans ce contrat, les limites Nord-Sud, Est-Ouest sont clairement établies. Le choix de la zone prend en compte beaucoup de variables tels que les couts d’opportunité sur le marché carbone, les risques de déforestation, etc. ».

Selon le réseau « Groupe de Travail Climat et REDD+ Rénové » (GTCRR) qui s’est prononcé quant à ce, ce contrat de concession forestière de conservation concerne seulement 11 groupements du territoire de Businga, dans la province du Nord-Ubangi à savoir : groupements de Bogoro Senga, Bomongo, Monzwambe, Bozame, Bogboan, Boboso, Bokapo, Bondoi, Yangbate, Bozakunda.

Les parties prenantes consultées

Contrairement à ce que raconte certains acteurs, ce contrat de concession résulte d’un processus de consultation des parties prenantes et des communautés de la zone, car c’est depuis mars 2022 que les organisations membres du GTCRR ont commencé d’une part à faire le monitoring pour le respect des procédures d’attribution telles que fixées par le Décret du 20 mai 2011 : les formalités préalables à la procédure, les procédures d’attribution proprement dites : les modalités de signature du contrat de concession forestière et d’autre part, à sensibiliser les communautés locales sur le changement climatique, la REDD+ et l’importance de la conservation, le CLIP et à le consulter pour avoir une idée sur leurs besoins en terme de développement local.

D’ailleurs, le cadre d’exploitation d’une concession forestière demande aux communautés avec l’accompagnement des Ongds de mettre en place un Comité local de développement (CLD) tel que fixé par l’Arrêté du ministère de l’Environnement et développement durable. Cette entité est composée des ayant-droits et les différents membres de la communauté d’élus, pour la production d’un plan de développement communautaire.

Un déficit d’information

M. Vincent de Paul Ngendeza Isunga, député honoraire, celui qui a participé à l’époque à la modification du code forestier, qui a parlé au nom de la communauté locale de Businga, pense qu’avec ce contrat de concession forestière de conservation, on est dans le bon. Il épingle toutefois un problème d’information et pense que la population du coin n’est pas suffisamment informée et c’est la raison pour laquelle elle semble être manipulée par certains acteurs en mal de positionnement.

Dans son intervention, il ne comprend pas comment Mbia, une association socioculturelle et Ademo, une organisation non gouvernementale, doivent réagir sur une question d’intérêt général, alors que le sol et le sous-sol appartiennent à l’Etat ! A l’en croire, il appartient à l’Etat de disposer de son sol comme bon lui semble. Si à Businga l’Etat amène un projet qui a respecté les conditions fixées par la loi et qu’il y a une société qui amène le développement local, pourquoi alors s’y opposer, en lieu et place de se ressourcer pour avoir la bonne information ?

S’agissant de la situation réelle à Businga, ce député honoraire explique que le projet concerne 11 groupements sur 43. Et en voyant ce qui arrive, nous pouvons espérer quand même à un début de développement. De même, il ne comprend pas pourquoi Yakoma doit réagir pour un projet qui concerne Businga, un autre territoire ? Il a conclu par dire que les gens ne sont pas suffisamment informés et que la population locale n’attend que ce projet-là.

D’ailleurs, selon un document parvenu à notre rédaction, les 41 groupements et 431 villages du territoire de Businga se désolidarisent de l’association « Mbia » qui n’a pas reçu mandat de parler en leur nom.

Des recommandations

Au regard de tout ce qui précède, il est recommandé aux acteurs s’instituant comme défenseurs de la communauté de Businga de travailler pour l’intérêt de la communauté et non pour les intérêts privés, égoïstes et de positionnement : d’œuvrer pour la cohésion des communautés non pour la division, en mettant en avant des arguments conflictogènes et ethnogènes : de privilégier la voie du dialogue multi-acteurs pour faire entendre la voix de la majorité, et non celle d’un groupe de personnes.

A la société WWC, d’organiser une mission d’OI REDD+ en collaboration avec les organisations de la société civile nationales pour vérifier et confronter les informations reçues et de publier les éléments sur l’évolution de l’initiative, les différentes réalisations et les approches de collaboration avec les communautés bénéficiaires.

Au ministre de l’Environnement et développement durable, de rester dans l’optique de la réforme forestière tout en l’accélérant, gage d’une bonne gouvernance ; de rendre publique les différentes informations sur les concessions et d’associer et continuer à travailler avec les acteurs de la société civile dans le cadre de la réforme forestière.

Quant aux membres du réseau « Groupe de Travail Climat et REDD+ Rénové » (GTCRR), de promouvoir la bonne gouvernance, la transparence et la redevabilité y compris le monitoring dans les systèmes de gestion et d’exploitation des ressources naturelles et de la biodiversité ; de veiller que ces genres de projets contribuent à la restauration/renforcement de la biodiversité et soutiennent l’économie des communautés locales ; de garantir la prise en compte des droits et intérêts des communautés locales et peuples autochtones pygmées y compris notamment les femmes, les jeunes et les populations vulnérables dans la conception, le développement et la mise en œuvre des projets et programmes.

Soulignons qu’à scruter de près l’Arrêté interministériel qui détermine les modalités de répartition de la quotité de l’Etat sur le bénéfice issu de la vente du crédit carbone conformément au mécanisme de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts dans les pays en développement (REDD+), il y a de quoi marteler sur l’opérationnalisation de ce contrat.

En effet, après déduction des charges contractuelles sur le produit de la vente du crédit carbone, le bénéfice est reparti entre l’Etat et le porteur des investissements REDD+ suivant les modalités fixées dans le contrat de concession et le protocole d’entente y relatif. Les charges contractuelles sont constituées des investissements effectués en faveur des communautés locales et des peuples autochtones, des dépenses qui génèrent le crédit carbone ainsi que des dépenses administratives liées à la mise en œuvre des investissements REDD+.

La quote-part de l’Etat est réparti de la manière suivante: 50% pour le Trésor public; 25% pour la province et l’Entité Territoriale Décentralisée génératrice du crédit carbone à raison de 15 % pour la province et 10% pour l’ETD ; 25% affecté au Fonds d’intervention pour l’Environnement dont 5% pour le Fonds National REDD+ (FONAREDD) au titre d’investissement dans le secteur de gestion des forêts

Disons que lorsque l’investissement REDD+ s’étend dans la sphère de plusieurs provinces, la part leur répartie, l’est au prorata de la superficie concernée. Lorsque l’investissement REDD+ s’étend dans la sphère de plusieurs Entités Territoriales Décentralisées, celles-ci se répartissent la ressource énoncée dans l’article précédent au prorata de leurs superficies.

JMNK




Lors du dépôt de sa candidature: Fatshi met en garde les Congolais contre les candidats de l’étranger

Candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi, après avoir déposé sa candidature, a mis en garde la population congolaise face aux candidats de l’étranger. Fatshi qui a martelé sur l’ambition de la Rdc de devenir indépendant sur le plan économique, pense que cette thématique ne plait pas aux étrangers. C’est ainsi qu’ils vont fabriquer des candidats pour tenter d’anéantir cette aspiration du peuple. Il reste toutefois convaincu que le peuple reste le plus fort et que le peuple gagne toujours. A la même occasion, Félix Tshisekedi a, à la même occasion, demandé à la population congolaise de l’aider à poursuivre le combat de l’indépendance économique qui s’articule autour de trois lettres qui forment la République Démocratique du Congo. R : Renaissance, D : Développement et C : Crédibilité ».

Une foule immense des militants, partis et regroupements politiques membres de l’union sacrée de la nation a déferlé sur le Boulevard du 30 juin et dans les alentours de la CENI, pour accompagner le président de la République Félix Tshisekedi qui déposait sa candidature à sa propre succession, en milieu d’après-midi du samedi 07 octobre 2023, au Bureau de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC), lui donnant l’opportunité de briguer un nouveau mandat de 5 ans.

Accueilli par le Rapporteur et superviseur de l’opération de dépôt de candidature, Patricia Nseya Mulela, et après avoir rempli les formalités administratives, Félix Tshisekedi, accompagné notamment de son épouse, Denise Nyakeru et de plusieurs personnalités politiques, a été conduit auprès du Président de la CENI, Denis Kadima Kazadi.

Le numéro un de la Centrale électorale a donné au Chef de l’Etat, comme aux 15 candidats Président de la République qui l’ont précédé, un aperçu de la manière dont est mené le processus électoral qui va déboucher sur les scrutins couplés du 20 décembre 2023.

Poursuivre l’indépendance économique

Félix Tshisekedi, qui compte sur ses concitoyens en vue de poursuivre l’œuvre entamée depuis qu’il a pris les commandes de la nation en janvier 2019, a décliné, face à la presse, les grands axes de son programme de gouvernance.

«J’invite la population à continuer le combat que la République doit à tout prix remporter, celui de l’indépendance économique et je peux dire aujourd’hui que nous sommes dans la bonne voie et nous devons continuer. Cette indépendance économique je l’articule autour de trois lettres R-D-C : République Démocratique du Congo. Le R veut dire la Renaissance et pourquoi renaissance ? Parce que notre pays est en train de se restaurer à partir de l’intérieur. Le D signifie le développement parce que notre pays est classé comme un pays sous-développé, un peu paradoxalement car nous avons les atouts pour avoir un des pays le plus développé du monde. Mais comme vous le savez, le développement passe par une condition majeure qui est la paix et pour avoir la paix, il faut s’en donner les moyens surtout pour un pays comme le nôtre qui est envié par plusieurs personnes malintentionnées.

Et enfin, le C de la RDC est compris comme la crédibilité. Aujourd’hui nul ne peut sous-estimer la RDC à retrouver sa crédibilité sur la scène internationale et les preuves sont palpables. C’est pour vous dire que le Congo est en marche, j’ai placé mon action sur l’Homme congolais (hommes et femmes), avec un accent particulier sur les femmes et les jeunes. Voilà pourquoi nous avons rendu l’accès à l’éducation gratuite au niveau fondamental pour tout le monde. Si les Congolais me renouvellent leur confiance, nous monterons au niveau secondaire. Parce que nous voulons d’une jeunesse préparée aux enjeux de demain. Nous avons promu les droits de la femme et nous l’accompagnons dans tous les combats au point ou les pairs africains ont fini par me donner ce titre symbolique de ‘’Champion de la masculinité positive’’», a fait valoir le Président de la République.

Relevant que le développement, c’est aussi la santé avec une politique mise en œuvre pour un accès sanitaire collectif de qualité.

« Là aussi nous avons une politique de couverture de santé universelle qui consiste à faire en sorte que tout Congolais de quelque condition sociale qui soit ait un accès aux soins de santé et les meilleurs qui puissent y avoir chez nous. Aujourd’hui nous avons commencé par la catégorie la plus vulnérable, celle de mère-enfant en rendant les accouchements gratuits, même les consultations prénatales et post-natales. Parce qu’au cours de celles-ci on fait aussi du planning familial pour doser des naissances et accompagner les mères. Une réalité qui va s’étendre à tous les autres secteurs de la médecine.

Rejeter les candidats de l’étranger

Avant de tirer l’attention du peuple congolais sur des aspirants à la Présidence de la République fabriqués des officines depuis l’étranger pour promettre des merveilles.

« J’aimerai, à travers vous, mettre en garde notre population face aux candidats de l’étranger. J’ai parlé de notre ambition de devenir indépendant sur le plan économique. Cette vérité ne plait pas aux étrangers et ces derniers vont fabriquer les candidats qui viendront vous parler de plusieurs choses. Cependant, ne craignez rien car vous êtes les plus forts et vous devez rester vigilants face aux discours des uns et des autres », a-t-il prévenu.

Cette opération de réception des candidatures se clôture dimanche 8 octobre 2023, conformément au calendrier électoral rendu public le 26 novembre 2022.




Participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale d’armes et trahison : Édouard Muangachuchu condamné à la peine capitale  

“20 ans de servitude pénale principale pour détention illégale d’armes, à la peine capitale pour participation à un mouvement insurrectionnel et à la peine capitale pour trahison”, c’est le verdict de la Haute Cour Militaire à l’endroit du député national Édouard Muangachuchu Izi. Après 6 mois d’un procès marathon en raison de deux audiences par mois, l’élu de Masisi dans le Nord-Kivu n’a pas pu convaincre les juges suite aux lourdes charges qui pesaient lourdement sur lui.

Le député national élu du Nord-Kivu a été reconnu coupable des infractions de détention illégale d’armes et munitions de guerre. Pour la haute cour militaire, ” l’invisibilité de l’erreur tirée de la loi prête le flanc à la critique en ce que le prévenu qui soutient ignorer l’existence de l’ordonnance-loi numéro 85-035 du 3 décembre 1985 relative au régime des armes et munitions, évoque une disposition de cette loi de l’article 25 pour justifier la détention par lui de l’arme, tout en ignorant l’article 5 de la même loi. La Haute Cour Militaire dira tous les éléments constitutifs de la détention sans titre ni droit d’arme de guerre, pistolet GP 9 millimètre et 42 munitions réuni à la charge du prévenu Muangachuchu et la Haute Cour Militaire », a dit que cette présomption est établie à sa charge.

Concernant la participation à un mouvement insurrectionnel, la Haute Cour Militaire soutien que “le prévenu a assuré la subsistance des insurgés en leur procurant des armes à l’entremise de ses anciens collaborateurs de la SMB sur ordre du Rwanda lui transmis par le général rwandais James Kabarebe. Tout en ajoutant que tous les éléments qui assuraient la garde de sa société minière de Bisunzu ont été déversés dans le M23 sans condition”.

Et à l’infraction liée à la trahison, la Haute Cour précise que “plusieurs fait démontrent et affirment que le prévenu Muangachuchu était en intelligence avec le Rwanda à travers ce supplétif RCD-Goma, CNDP et à ce jour M23″. Condamné à la peine capitale, le député national Edouard Mwangachuchu est sommé de payer à la République Démocratique du Congo au titre de dommages et intérêts, une somme de 100 millions de dollars payable en Franc congolais.

S’agissant du Commissaire principal Robert Mushamaliwa, il a été acquitté étant donné que l’infraction de violations des consignes n’a pas été établie.

Les avocats de la République satisfaits, mais…

Du côté de la République, on se dit satisfait du verdict. Pour Me Trésor Tendake, l’un des avocats de la République, ” nous sommes satisfaits du verdict, même si les dommages et intérêts qui lui sont alloués sont vraiment insignifiants pour un prévenu qui a exploité les matières premières de la Rdc pendant autant d’années. Du moins la République est très satisfaite de ce verdict et le bon droit a été dit”, a-t-il souligné.

Pour cet avocat de la République, ” la Rdc avait présenté les moyens de droit qui ont attesté que le prévenu était à la base du soutien de mouvements insurrectionnels depuis l’époque du RCD en passant par le CNDP jusqu’au M23. Tous les mouvements rebelles soutenus par l’ennemi commun de la Rdc qui est le Rwanda, la République a été suivie dans ces conclusions, mais ce qui est discutable est que la somme allouée à la République de 100.000 dollars américains semble être très insignifiante pour un prévenu qui est devenu trop riche de par l’exploitation des richesses ou des matières premières qui ont profité l’ennemi de la Rdc qui est le Rwanda, a-t-il ajouté.

Les avocats de Muangachuchu s’opposent au verdict

Poursuivi pour participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale d’armes de guerre et soutient au M23, le député Édouard Muangachuchu a été condamné le vendredi 6 octobre par la Haute Cour Militaire à 20 ans de servitude pénale principale pour détention illégale d’armes, à la peine capitale pour participation à un mouvement insurrectionnel et à la peine capitale pour trahison”. Dans le camp de Muangachuchu, c’est une déception totale et le collectif des avocats décide d’attaquer le verdict en cassation.

A travers une interview accordée au média www.lequotidienrdc.com, Me Thomas Gamakolo, l’un des avocats du député national s’oppose à ce verdict. ” Nous pouvons dire ici à l’intention de la communauté nationale et internationale que pour nous partie Muangachuchu, nous croyons que la justice divine existe, il y a un Dieu pour le juste. Nous allons aussitôt faire en pouvoir de cassation contre cette décision de la haute cour militaire que nous jugeons une décision unique motivé des considérations extérieures au droit.

Pour la partie du député national, l’appartenance à l’ethnie Tutsi de leur client serai parmi les éléments probants de sa condamnation. ” Nous étions venu pour assister à un arrêt qui concerne Monsieur Muangachuchu en tant qu’individu par rapport aux actes qu’il a commis. Nous comprenons qu’il est très difficile dans notre pays de vivre et d’exister en tant que Tutsi. Comme je l’avais déjà prévenu une fois dans une conférence de presse, nous avons dit que nous sommes dans un procès qui est fondé par la haine ethnique et nous ne pouvons pas accepter un tel arrêt “, souligne Thomas Gamakolo.

Thomas Gamakolo rejette les allégations selon lesquelles Muangachuchu serait en intelligence avec le Rwanda et le M23. Pour lui, nous avons suivi un arrêt truffé de supputations de déduction intellectuelle, or il y a de doute, or quand il y a le doute, ça profite à l’accusation et non à l’accusé. Alors qu’on n’a jamais établi à suffisance du fait et de droit que notre client a de lien avec le Rwanda avec le M23. On nous parle de Rwanda et des avions de la Monusco qui sont tombés, dégât causé par le M23, sans établir que notre client sera membre de ce mouvement et la Cour n’a pas pu établir le moindre lien ou preuve de cet état des choses “, a dit Me Thomas Gamakolo.

Osée Kalombo

 




Face à l’offensive des jeunes resistants patriotes ‘Wazalendo’: M23 perd des localités

Les jeunes résistants patriotes ‘Wazalendo’ ont repris dimanche 8 octobre 2023, le contrôle du village Nturo ainsi que d’une partie de Kitshanga et Kilolirwe, dans la province du Nord-Kivu, rapportent des sources locales. Les affrontements opposant les groupes armés d’autodéfense aux rebelles du M23 ont été signalés sur plusieurs fronts ce dimanche matin. Il s’agit notamment de la partie nord de Kiwanja, dans le territoire de Rutshuru et autour de Kilolirwe et Kitshanga, dans le territoire de Masisi. Selon plusieurs sources dans ces zones, alors que l’intensité des détonations est en baisse, quelques avancées des groupes Wazalendo sont signalées sur certaines localités.

 

L’unité spéciale des Forces de défenses rwandaises (FDR), sous masque de M23, sème terreur et désolation dans la zone orientale de la République démocratique du Congo. Toutefois, depuis un temps, la coalition FDR/M23 perd de plus à plus de terrains dans son face à face aux jeunes constitués en groupe d’autodéfense connus sous le nom de Wazalendo. Ils se réunissent dans presque chaque localité du Nord-Kivu depuis la résurgence de la rébellion du M23 en janvier 2022. Selon des observateurs de la politique sécuritaire dans la région des grands lacs, les Wazalendo ne constituent pas à proprement parlé une force négative, c’est-à-dire un groupe armé tel que défini par les organisations internationales, avec des buts politiques comme le seraient d’autres dans la région en rapport avec les atrocités de l’est de la RDC.

“Les Wazalendo ne sont pas une milice, encore moins un groupe armé, explique l’analyste à la DeucthWelle, la radio allemande. Ce sont seulement des groupes de jeunes patriotes qui se sont mis ensemble dans le but de défendre leurs milieux naturels contre l’agression rwandaise et les rebelles du M23. D’ailleurs, ce qui nous intrigue, c’est le fait de voir que l’armée congolaise, les FARDC, sont en train de les traquer et les mettre en prison. C’est ce que nous ne comprenons pas.”

Il sied de souligner que le vocable Wazalendo signifie littéralement, “patriotes” en Kiswahili.

 

Pas de soutien des FARDC, mais les Congolais ont l’obligation de défendre leur territoire.

 

Bien que ces jeunes n’aient pas le soutien officiel du gouvernement, ces groupes affirment appliquer l’article 64 de la Constitution. Des observateurs estiment que la possibilité, pour les Wazalendo qui n’ont pas une constante économie de munitions, de consolider leur présence dans ces entités, s’avère faible, aussi longtemps que les FARDC observent toujours le cessez-le-feu.

« Lorsque des compatriotes défendent la patrie, vous ne pouvez pas les qualifier de forces négatives. Il faut tenir compte des zones où ces opérations se déroulent, ce sont des zones sous occupation », a précisé le Porte-Parole du Gouvernement Patrick Muyaya.

La force de nuisance de Paul Kagame réside dans sa stratégie d’infiltration des institutions congolaises, pour l’annexion de terres congolaise. Une stratégie mise en nue par la politique diplomatique initiée par la Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi. Etant donné que l’armée nationale a été infiltrée au niveau que toute disposition militaire prise par l’armée était simultanément parvenue à l’ennemi. Mais avec les forces d’autodéfenses, les choses sont différentes. Conscient du danger pour lui, le Rwanda a infiltré les Wazalendo et crée des Wazalendo pirates.

N’ayant pas le soutien des FARDC qui est gangrenée par des infiltrations depuis des décennies, les authentiques ‘Wazalendu’ non infiltrés volent de victoire à victoire face à l’armée rwandaise déguisée en M23.

Sur l’axe Rutshuru, le dimanche 08 octobre 2023 entre 5 heures du matin et 7 heures locales, des détonations d’armes lourdes et légères ont été entendues dans les parties Nord et Nord-Est de Kiwanja. C’est notamment à Kahunga, sur l’axe Mabenga-Rwindi, 6 kilomètres de Kiwanja, et à Kinyandonyi et Ngwenda, environ 12 km de Kiwanja sur l’axe Nyamilima.

Les Patriotes Wazalendu continuent ainsi à récupérer des agglomérations occupées par les terroristes du M23 avec l’appui de la population libérée des griffes de cette unité spéciale rwandaise.

 

Se conformant à la feuille de route de Luanda, le gouvernement continue de respecter le cessez le feu, contrairement aux groupes armés pro Rwanda. Le gouvernement, par le ministre, Patrick Muyaya, dénonce l’attitude des terroristes du M23, qui entravent le processus de pré-cantonnement.

Face aux précédents actes de violence, notamment les massacres de Kishishe, documentés par diverses organisations, dont le groupe d’experts des Nations Unies et Human Rights Watch atrocités, le ministre de la Communication et des Médias souligne que les compatriotes se voyant confrontés à de telles menaces ne pouvaient pas rester passifs.

 

De leur côté, les animateurs du M23 parlent des attaques simultanées sur leurs positions dans les trois territoires : Masisi, Rutshuru et Nyiragongo, avec, selon eux, « des bombes qui sont tirées à l’aveuglette sur les zones habitées». Ce qui confirment les affrontements de Kinyandonyi, et qu’à Kahunga, les tirs n’ont duré que quelques minutes, vers 6 heures locales.

Sur l’axe Masisi, par ailleurs, c’est entre la tombée de la nuit, samedi 7 octobre, et vers 2 heures du matin, de dimanche, que les Wazalendo ont contrattaqué les positions rebelles à Kilolirwe et Kitshanga.

 

 

Willy Makumi Motosia