Le nul de Kalemie est à oublier : Le TPM retourne à Kamalondo sans cinq internationaux

Les Corbeaux sont rentrés lundi après-midi à Lubumbashi après avoir passé un jour de plus à Kalemie. Ce mardi 10 octobre, Lamine Ndiaye a regroupé ses joueurs à Kamalondo pour la reprise. Dès ce mercredi, cinq internationaux manqueront à l’appel.

Les deux entraîneurs Robert Kidiaba et Pamphile Mihayo séjournent, comme le gardien Baggio Siadi, à Kinshasa depuis lundi soir. Ce mardi matin ils avaient rendez-vous à l’ambassade pour les formalités liées à l’obtention des visas.

Voici le programme des internationaux :

Ibrahimin Mounkoro (Mali) :

Vendredi 13 octobre à 21h00 : Mali-Ouganda, à Bamako (Mali)

Mardi 17 octobre à 17h00 : Arabie Saoudite-Mali, à Portimão (Portugal)

Baggio SIADI (RDC) :

Vendredi 13 octobre à 18h00 : Nouvelle-Zélande-RD Congo, à Murcie (Espagne)

Mardi 17 octobre 14h00 : Angola-RD Congo, à Vila Real de Santo António (Portugal)

Ibrahima Keita (Mauritanie) :

Samedi 14 octobre à 14h00 : Mauritanie-Madagascar, au Maroc

Mardi 17 octobre à14h00 : Burkina Faso-Mauritanie, au Maroc

Ousseini Badamassi (Niger) et Boubacar Haïnikoye (Niger) :

Samedi 14 octobre à 17h30 : Niger-Somalie, au Maroc

Mardi 17 octobre à 17h30 : Libye-Niger, au Maroc




Elections Rdc : Le CNPAV invite la CENI et le gouvernement à plus de transparence sur la gestion des fonds liés à l’organisation des élections

Le Congo n’est pas à vendre interpelle le gouvernement en général et la CENI en particulier sur la rétention d’informations concernant la gestion des fonds liés à l’organisation des élections en cours. En effet, il est incompréhensible qu’à trois mois des élections, la CENI n’ait jamais élaboré un budget global des élections, se contentant des budgets annuels prévus dans les lois des finances 2022 et 2023. Ceci rend tout contrôle citoyen difficile et complexe.

En effet, les élections constituent un moment crucial dans une démocratie car elles permettent aux citoyens d’un État d’exercer leur citoyenneté en participant au choix de leurs dirigeants. Mais ce processus doit être fait dans le respect des normes de transparence et de bonne gouvernance, d’autant plus parce que le processus requiert une mobilisation conséquente de ressources financières.

Dans un communiqué publié à cet effet, le Congo n’est pas à vendre note que la CENI a publié sur son site internet le rapport financier 2022 qui renseigne d’une manière globale sur ses opérations financières.

Il regrette cependant que beaucoup d’informations ne soient pas désagrégées pour faciliter le suivi et que certaines informations, notamment sur l’inventaire comptable et financier, la situation de la trésorerie et le solde de la caisse ou de la banque au 01 janvier 2023 manquent.

Pour le CNPAV, le rapport financier 2022 de la CENI ne permet pas au public congolais d’accéder aux informations détaillées des opérations financières de la CENI et ceci viole les principes de la sincérité et de la publicité du budget prévus par l’article 4 de la LOFIP.

Ainsi, il est indiqué pour la CENI d’élaborer un budget global du processus et de publier des rapports désagrégés des opérations effectuées de 2022 à ce jour. Ce qui permettra à la population d’avoir une vision globale des opérations électorales pour exercer un bon suivi citoyen; au parlement ainsi qu’à la Cour des comptes de diligenter des contrôles au sein de la CENI.

Ceci est d’autant plus important que le manque de clarté sur les opérations électorales est notamment à la base de tensions observées par le canal des médias entre la CENI et le ministère des finances.

Pour le CNPAV, cette situation engendre des pratiques questionnables dans l’opinion. A titre indicatif, lors d’une récente réunion entre la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et la société civile, M. Denis Kadima, président de la CENI a révélé que cette dernière commence à recourir à des prêts bancaires; sans préciser sur quelles bases juridiques, pour quel taux d’intérêt et à quelle échéance de remboursement et surtout avec quelle garantie ?

Il urge de prendre des mesures idoines pour éviter que les erreurs précédemment observées dans l’acquisition du matériel ne se répètent. Nous demandons donc à la CENI de respecter scrupuleusement la procédure de passation de marché public

Le non-respect des textes légaux, dont la loi des finances publiques de 2011 et celle de 2010 sur les marchés publics constitue un terreau non négligeable à la corruption et à l’enrichissement sans cause. Le respect des lois est un impératif auquel toutes les institutions publiques et de surcroît une organisation d’appui à la démocratie doivent se plier sans aucune restriction.

Au nom de la transparence et de la redevabilité, des facteurs clés de la bonne gouvernance, la CENI devait par exemple rendre public toutes les informations relatives à l’utilisation de chaque partie des fonds reçus et surtout respecter scrupuleusement la procédure de passation de ses marchés publics.




La CASE dénonce de faux opposants bombardés candidats à l’élection présidentielle 

« L’opinion publique congolaise vient de faire le triste constat de l’existence de faux candidats présidents de la République parmi les leaders politiques de l’opposition dont les dossiers ont été déposés à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) », écrit Simaro Mbayo Ngongo de la CASE.

D’après des sources bien introduites qui ont alerté la CASE à ce sujet, ajoute-t-il, le régime a recruté un groupe de personnalités de faible moralité afin de perturber la campagne électorale des candidats emblématiques de l’opposition. Outre les frais de cautionnement versés directement à la banque par des préposés du régime, des sommes symboliques auraient été mis à la disposition des infiltrés pour quelques actions de nuisance électorale et de visibilité médiatique.

La CASE interpelle spécifiquement les candidats sur qui pèsent des soupçons insistants de jouer le jeu du pouvoir. Des promesses politiques faramineuses leur auraient été proposées. Au lieu de conquérir le pouvoir, ces personnalités ont choisi d’affaiblir l’opposition à laquelle elles prétendent appartenir.

D’autres personnalités listées candidates à l’élection présidentielle pourraient aussi faire partie de cette entreprise de soudoiement malpropre et corrompue. Leurs prises de position finiront par le dévoiler un à un.

La CASE interpelle la classe politique congolaise dans son ensemble et particulièrement celle de l’opposition contre ces antivaleurs. Elle met les intéressés en garde contre cette pratique qui blesse la démocratie.

La CASE conseille aux uns et aux autres de se déterminer en adoptant une stature politique claire entre la majorité (Union Sacrée) et l’opposition.




Église catholique de France : « Nous condamnons sans réserve » les attaques du Hamas

L’Église catholique en France condamne « sans réserve » les attaques du Hamas contre Israël qui ont fait « de nombreuses victimes civiles et militaires » et au cours desquelles « des personnes de statut divers ont été prises en otages ».

C’est ce qu’a déclaré Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France, dans un communiqué publié samedi 7 octobre 2023, le jour de la fête de Simhat Torah où les attaques ont commencé.

« Nous condamnons sans réserve ces attaques et la spirale de violences qu’elles enclenchent. Nous appelons à la libération des otages », lit-on dans le communiqué. « Nous apportons notre soutien et assurons de notre prière toutes les familles endeuillées et éprouvées par ces événements dramatiques. » « En ces heures d’extrême tension, avec émotion, nous pensons à toutes les vies brisées », écrit Mgr de Moulins-Beaufort.

Les évêques de France espèrent que « la communauté internationale pourra, dans les plus brefs délais, obtenir la cessation des violences afin d’éviter un engrenage terrible pour tous et un nombre de victimes plus grand encore, de part et d’autre ».

Ils invitent « tous ceux qui exercent une autorité politique, civile ou religieuse » à travailler « ensemble sans se décourager » pour « restaurer la paix » et pour « construire la justice sur cette terre sainte, si précieuse pour le monde entier ».

En concluant, l’évêque de Reims invite « chacun à prier pour la Paix dans la justice et la vérité entre les peuples et les communautés et à tout faire pour en être un authentique artisan ».

Rappelons que le pape François a lancé un appel à la paix et à la cessation des « offensives » et des « tirs » en Israël en exprimant sa« proximité aux familles des victimes » au terme de l’angélus du dimanche 8 octobre 2023, Place Saint-Pierre. « S’il vous plaît, comprenez que le terrorisme et la guerre ne mènent à aucune solution, mais seulement à la mort et à la souffrance de nombreuses personnes innocentes ! a-t-il déclaré. La guerre est une défaite : toute guerre est une défaite ! Prions pour la paix en Israël et en Palestine ! »




Kwango : Un véhicule transportant le carburant prend feu dans l’enceinte de l’hôpital général de référence de Kahemba  

A Kahemba, chef-lieu du territoire portant le même nom, dans la province du Kwango, un véhicule de 10 pneus plein de carburant a pris feu dans l’enceinte de l’hôpital général de référence de Kahemba. Bilan, pas de perte en vies humaines, mais au moins rien n’a été récupéré dans le véhicule, et le bâtiment de l’hôpital sauvé par miracle.

Jude Tshianga, journaliste de la radio Rasol de Kahemba qui était sur place au moment de ce drame qui avait été contacté par la rédaction du média en ligne le www.lequotidierdc.com, précise que “c’était un véhicule d’un commerçant résident dans la ville de Kikwit qui transportait plusieurs fûts des carburants à son bord.

Voulant souder une pièce endommagée, le chauffeur avait jugé bon de stationner le véhicule dans l’enceinte de l’hôpital général de référence de Kahemba. Pendant l’opération, le véhicule a pris feu et rien n’a été récupéré. Il n’y a pas eu de perte en vies humaines, l’hôpital a été épargné et le bâtiment n’a pas été miraculeusement touché. Plusieurs personnes sont sous l’émotion de cet incendie », raconte-t-il.

Et d’ajouter que la notabilité de ce coin de la province dénonce plus des dépôts clandestins de stockage des carburants sans respect de normes établies en la matière. Ce qui expose encore la population à d’autres.