Sahara : les premières indiscrétions sur le projet du rapport du SG de l’ONU

Comme chaque année à pareille époque, en prévision du vote du Conseil de sécurité d’une nouvelle résolution, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a transmis aux membres du Conseil le projet de son rapport annuel sur la situation au Sahara marocain. Il s’agit d’un rapport préliminaire envoyé aux membres du Conseil de sécurité, avant une version finale qui sera rendue publique d’ici la fin du mois d’octobre. Dans les grandes lignes de cette mouture, on retient surtout que l’option référendaire n’a plus droit de cité dans la phraséologie de l’ONU, que le rôle de l’Algérie dans l’entretien de ce conflit est à nouveau mis en avant et que les milices séparatistes persistent à faire obstruction aux activités de la Minurso.

L’Assemblée générale de l’ONU se félicite également dans cette résolution que les parties se soient engagées à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue, sur la base des efforts consentis et des faits nouveaux survenus depuis 2006, assurant ainsi l’application des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.

Ainsi, il est à noter que le seul fait nouveau survenu dans le processus politique depuis 2006 est la présentation par le Maroc le 11 avril 2007 de l’initiative d’autonomie.

A cet égard, la résolution soutient les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, qui ont consacré la prééminence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc, saluée par l’Organe exécutif et l’ensemble de la communauté internationale comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.

Le texte soutient également les recommandations des résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602 et 2654, adoptée fin octobre 2022, qui déterminent les paramètres de la solution au différend régional sur le Sahara marocain, à savoir une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et reposant sur le compromis.

Les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602 et 2654 ont consacré, rappelle-t-on, le processus de tables-rondes et défini, une fois pour toute, ses quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”. En effet, les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602 et 2654 citent l’Algérie, au même titre que le Maroc, à cinq reprises, réaffirmant ainsi le rôle de l’Algérie en tant que partie principale à ce différend régional.

Ces résolutions du Conseil de sécurité saluent, par ailleurs, les mesures et les initiatives prises par le Maroc pour la promotion et la protection des droits de l’Homme dans ses provinces du Sud, et le rôle joué par les Commissions du Conseil national des droits de l’Homme à Laâyoune et Dakhla, ainsi que l’interaction du Maroc avec les mécanismes du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies.

Elles réitèrent aussi la demande de l’instance exécutive de l’ONU quant à l’enregistrement et le recensement des populations des camps de Tindouf, et exigent le déploiement des efforts nécessaires à cette fin.




M. Hilale: Contrairement à l’Algérie, le Maroc est engagé pour le règlement définitif du différend régional autour du Sahara marocain

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a souligné, mercredi à New York, que contrairement à l’Algérie, le Maroc est résolument engagé en faveur du règlement définitif du différend régional artificiel sur le Sahara marocain.

“Contrairement à l’Algérie, le Maroc est résolument engagé en faveur du règlement définitif de ce différend régional artificiel, afin de préserver la stabilité, la sécurité et la prospérité de sa région le Maghreb et au-delà”, a affirmé M. Hilale devant les membres de la 4è Commission de l’Assemblée générale de l’ONU.

Il a relevé que le Maroc reste fidèlement attaché au processus politique mené sous l’égide exclusive de l’ONU pour la résolution définitive de ce différend, sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie dans le cadre de la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume, notant que cela s’illustre par sa coopération fructueuse avec l’Envoyé personnel, Staffan de Mistura, pour la mise en œuvre de son mandat de facilitation de ce processus.

Dans ce cadre, M. de Mistura a visité le Maroc à trois reprises, a-t-il indiqué, rappelant que lors de sa dernière visite, du 04 au 08 septembre 2023, il s’est rendu dans les villes marocaines de Laâyoune et Dakhla où il a rencontré les présidents des deux régions du Sahara marocain, les représentants démocratiquement élus, les représentants légitimes, les autorités locales, les chioukhs et les acteurs économiques et de la société civile, dont des femmes et des jeunes, ainsi que les ralliés qui avaient fui les camps de Tindouf pour rejoindre la Mère-Patrie.

M. Hilale a relevé que l’Envoyé personnel a pu constater de visu les avancées accomplies en termes d’émancipation politique et de développement socio-économique au Sahara marocain, grâce aux réalisations et aux infrastructures, mises en œuvre dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud, d’une enveloppe budgétaire de plus de 10 milliards de dollars. Il a également rencontré les chefs de la trentaine de postes consulaires ouverts à Laâyoune et à Dakhla.

Il s’agit d’un élan de développement qui fait du Sahara marocain un réel hub continental, a fait remarquer l’ambassadeur, notant que près d’une trentaine de pays et d’organisations régionales, conscients de l’énorme potentiel des provinces du Sud du Royaume, ont ouvert des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla.

Ce maillage consulaire démontre la volonté de ces pays d’investir dans l’essor des provinces sahariennes, mais aussi et surtout leur appui franc et sans ambages à la marocanité du Sahara, a souligné M. Hilale.

 

Sahara : La 4e Commission réitère son soutien au processus politique onusien et réaffirme l’enterrement définitif du référendum

La Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU a adopté, mercredi, une résolution réitérant son soutien au processus politique mené sous les auspices exclusives des Nations Unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain et réaffirmant l’enterrement définitif du référendum.

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no Author | 12 OCTOBRE 2023 À 10:10

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La résolution appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007. Elle soutient ainsi le processus politique basé sur les 19 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue d’aboutir à une solution “politique juste, durable et mutuellement acceptable” à la question du Sahara marocain.

 

Le document loue les efforts déployés dans ce sens et invite toutes les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général, et les unes avec les autres, afin de parvenir à une “solution politique qui soit mutuellement acceptable”.

 

Cette résolution, à l’instar de ses précédentes et de celles adoptées par le Conseil de sécurité depuis deux décennies, ne cite à aucun moment le référendum, mort et enterré aussi bien par le Secrétaire général de l’ONU que par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies.




ONU: La 4è Commission réitère son soutien au processus politique onusien sur le Sahara marocain et réaffirme l’enterrement définitif du référendum

La Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU a adopté, mercredi, une résolution réitérant son soutien au processus politique mené sous les auspices exclusives des Nations Unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain et réaffirmant l’enterrement définitif du référendum.

La résolution appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007. Elle soutient ainsi le processus politique basé sur les 19 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue d’aboutir à une solution “politique juste, durable et mutuellement acceptable” à la question du Sahara marocain.

Le document loue les efforts déployés dans ce sens et invite toutes les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général, et les unes avec les autres, afin de parvenir à une “solution politique qui soit mutuellement acceptable”.

Cette résolution, à l’instar de ses précédentes et de celles adoptées par le Conseil de sécurité depuis deux décennies, ne cite à aucun moment le référendum, mort et enterré aussi bien par le Secrétaire général de l’ONU que par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies.

L’Assemblée générale de l’ONU se félicite également dans cette résolution que les parties se soient engagées à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue, sur la base des efforts consentis et des faits nouveaux survenus depuis 2006, assurant ainsi l’application des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.

Ainsi, il est à noter que le seul fait nouveau survenu dans le processus politique depuis 2006 est la présentation par le Maroc le 11 avril 2007 de l’initiative d’autonomie.

A cet égard, la résolution soutient les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, qui ont consacré la prééminence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc, saluée par l’Organe exécutif et l’ensemble de la communauté internationale comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.

Le texte soutient également les recommandations des résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602 et 2654, adoptée fin octobre 2022, qui déterminent les paramètres de la solution au différend régional sur le Sahara marocain, à savoir une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et reposant sur le compromis.

Les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602 et 2654 ont consacré, rappelle-t-on, le processus de tables-rondes et défini, une fois pour toute, ses quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”. En effet, les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602 et 2654 citent l’Algérie, au même titre que le Maroc, à cinq reprises, réaffirmant ainsi le rôle de l’Algérie en tant que partie principale à ce différend régional.

Ces résolutions du Conseil de sécurité saluent, par ailleurs, les mesures et les initiatives prises par le Maroc pour la promotion et la protection des droits de l’Homme dans ses provinces du Sud, et le rôle joué par les Commissions du Conseil national des droits de l’Homme à Laâyoune et Dakhla, ainsi que l’interaction du Maroc avec les mécanismes du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies.

Elles réitèrent aussi la demande de l’instance exécutive de l’ONU quant à l’enregistrement et le recensement des populations des camps de Tindouf, et exigent le déploiement des efforts nécessaires à cette fin.

Cette résolution de la 4è commission de l’Assemblée générale ne se réfère nullement à une soi-disant guerre imaginaire que l’Algérie et son pantin le “polisario” prétendent exister au Sahara marocain. Ainsi, après le Conseil de sécurité, la Commission met à nu, à son tour, les mensonges et les fausses allégations de l’Algérie et du “polisario” au sujet de la situation au Sahara marocain marquée par la quiétude, la stabilité et le développement tous azimuts.




DG du FMI : L’économie marocaine est “très dynamique” et “tournée vers l’avenir”

L’économie marocaine est très dynamique, diversifiée et tournée vers l’avenir, a affirmé, jeudi à Marrakech, la Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva.

Le Maroc a engagé une série de réformes ces dernières décennies, qui ont permis de doubler le produit intérieur brut (PIB) et d’avoir une économie très dynamique, diversifiée et tournée vers l’avenir, a souligné Mme Georgieva, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à l’occasion des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale (BM) et du FMI.

Elle a également salué la résilience de l’économie marocaine face aux différents chocs, grâce à la mise en place d’une panoplie de réformes pour doter le Royaume d’institutions solides, d’une vision claire et d’une meilleure capacité d’adaptation au contexte actuel marqué par la succession de crises.

Dans ce sens, Mme Georgieva a fait savoir que le Maroc est un exemple à suivre en la matière, à la faveur de ses efforts considérables pour renforcer ses fondamentaux macroéconomiques et sa résilience.

Elle s’est, en outre, félicitée de la gestion rapide et efficace des effets du séisme d’Al Haouz ainsi que de l’élan de solidarité extraordinaire des Marocains face à cette tragédie, rappelant sa visite effectuée, lundi dernier, au lycée collégial du Haut Atlas dans la commune d’Asni (province d’Al Haouz), où elle a pris connaissance des actions menées pour assurer un retour rapide des enfants aux bancs de l’école.

Par ailleurs, elle a évoqué l’exploit du Maroc à la Coupe du Monde Qatar 2022, en tant que premier pays africain et arabe à atteindre les demi-finales, notant que la performance des Lions de l’Atlas est une véritable “source d’inspiration” qui démontre “qu’une bonne équipe peut toujours atteindre ses objectifs en travaillant main dans la main”. Cet événement planétaire, qui revient en terre africaine 50 ans après, offre l’occasion aux décideurs économiques et financiers de prendre connaissance de près des avancées réalisées et des progrès accomplis par le Maroc sous le leadership éclairé de SM le Roi Mohammed VI dans divers domaines.




SEP de la CENI/Kinshasa : Anne-Marie Mukwayanzo passe le témoin à Nicole Tshibola 

Le nouveau Secrétaire Exécutif Provincial de la CENI/Kinshasa, Mme Nicole Tshibola, a pris ses nouvelles fonctions à l’issue d’une cérémonie de remise et reprise avec Mme Anne-Marie Mukwayanzo, au siège du Secrétariat Exécutif Provincial (SEP) de Kinshasa situé sur l’avenue des Poids lourds à Kingabwa.

La passation des charges s’est déroulée sous la supervision de Francis Kikunda Kenilutu, en présence des cadres de la Centrale électorale.

Passant le témoin, après avoir accompli dix années au sein du SEP/Kinshasa, Mme Anne-Marie Mukwayanzo a naturellement souhaité un fructueux mandat à son successeur, l’invitant à sauvegarder les points forts de l’administration électorale provinciale pour la continuité de l’œuvre entamée.

Dans son mot de circonstance, Mme Nicole Tshibiola a exprimé sa gratitude envers le management de la CENI qui lui a confié de nouvelles tâches promettant de s’en montrer digne, afin de mériter la confiance placée en sa personne.

« Je tiens avant tout à remercier l’Eternel qui a permis ma nomination à la tête du SEP Kinshasa. Je suis reconnaissante à l’endroit du Président Denis Kadima Kazadi pour avoir pensé à ma modeste personne et j’adresse mes profonds remerciements au management de la CENI qui continue à promouvoir la femme dans les postes de responsabilités. Je remercie aussi Mme Anne-Marie Mukwayanzo pour les conseils qu’elle m’a prodigués dont je tiendrai compte pour remplir ma mission et mériter la confiance placée en moi », a déclaré le nouveau SEP/Kinshasa.

Avant de poursuivre en se tournant du côté des collègues : « J’ajouterai que nous sommes dans la poursuite des activités entamées comme prévues dans le calendrier électoral. Ce que je vous demande, c’est de nous serrer les coudes pour bien accomplir les opérations électorales dans cette ville province. Je profite pour rappeler à l’assistance que quand on parle de Kinshasa, beaucoup des gens ont souvent peur et cela est dû à la pression qui se dégage au moment des élections. Mais, j’estime qu’ensemble nous pouvons relever le défi et réussir le pari des élections. Je compte sur votre collaboration, votre savoir-faire et votre solidarité pour produire un travail de qualité qui est attendu de nous par notre hiérarchie ».

Après avoir pris la mesure de la tâche qui l’incombe, Mme Nicole Tshibola a visité les bureaux qui composent le SEP/Kinshasa notamment la logistique, la sensibilisation et la section juridique, la comptabilité, l’informatique ainsi que l’intendance.

La décision de nomination du nouveau SEP/Kinshasa est intervenue vendredi 22 septembre 2023, pendant qu’elle exerçait la tâche de la présidente du Bureau de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC), pour l’élection présidentielle au niveau du siège de la CENI.




Paul Muhindo clôture la cascade de formation des membres des bureaux de vote et dépouillement ainsi que des membres des centres locaux de compilation des résultats 

Le Rapporteur adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo Mulemberi, a clôturé au Centre Caritas Congo la première série de la cascade de formation des membres des bureaux de vote et de dépouillement (MBVD) ainsi que des membres des centres locaux de compilation des résultats (MCLCR), pour les scrutins du 20 décembre 2023.

Le Rapporteur Adjoint de la CENI était accompagné de quelques membres du Bureau et de la plénière. Durant 10 jours, 221 participants (hommes et femmes) ont suivi au total 21 modules, assurés par 18 facilitateurs et 9 superviseurs.

Clôturant cette session au nom du Président Denis Kadima Kazadi (empêché), le Rapporteur Adjoint de la CENI est revenu sur les principales matières qui ont fait l’objet d’une évaluation.

« Les participants à ce niveau de la cascade ont été soumis à 6 évaluations à la fois pratiques et théoriques notamment le test à mi-parcours sur ordinateur concernant toutes les matières de la formation, l’évaluation orale durant laquelle chaque participant était obligé de passer devant un jury composé des facilitateurs et des superviseurs, l’évaluation sur l’animation pédagogique par binôme devant un panel des superviseurs et des facilitateurs. En plus de l’évaluation pratique sur l’utilisation du Dispositif Electronique de Vote (DEV) et de l’outil des télécommunications RPS, le remplissage des fiches et des formulaires, des travaux pratiques séances tenantes et travaux pratiques à domicile. Tout cela a fait l’objet de cotation à l’issue de cette formation », a indiqué Paul Muhindo.

Et de poursuivre : « Outre cette évaluation, il faut signaler que durant ce niveau de la cascade de formation, les participants ont été aussi soumis à des exercices sur l’application du monitoring des opérations de vote et de dépouillement. Bien plus, l’étude des cas concrets sur le vote, le dépouillement et la compilation des résultats ».

Les participants, via leur représentant, ont remercié le management de la CENI pour cette dernière série de cascades de formation au niveau national qui sera transmise fidèlement au niveau 2, 3 et 4 à tous les démembrements de la CENI, en vue de permettre à la Centrale électorale de disposer d’un personnel compétent et capable d’assurer un bon déroulement des scrutins en décembre 2023.




Aide vitale à la population : Le PAM a besoin d’urgence de 629,7 millions USD au cours des six prochains mois

De janvier à août, indique un rapport dont lequotidienrdc.cd a consulté, le PAM a aidé 2,8 millions de personnes en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, dans le cadre de ses programmes d’intervention d’urgence en nature, en espèces et en nutrition. Depuis l’intensification des opérations en juin, le PAM a renforcé la modalité “cash-in-hand”, aidant 800 000 personnes au cours du seul mois de juillet – soit une multiplication par huit de la portée de l’assistance en espèces du PAM en un seul mois – faisant de la RDC l’une des plus importantes opérations “cash-in-hand” du PAM au niveau mondial. En août et en septembre, le programme d’aide en espèces a continué à dépasser les chiffres obtenus avant le passage à l’échelle, avec 400 000 personnes touchées chaque mois. Cependant, à partir d’octobre, les ressources en espèces sont désespérément faibles et le PAM sera contraint de réduire considérablement les distributions d’argent.

Pour compenser le faible financement des distributions d’argent, le PAM augmente ses activités de distribution d’aliments en nature dans les trois provinces d’intensification. En septembre, le PAM a lancé le premier cycle de distribution de blé qui fait partie d’une contribution en nature du Bureau d’aide humanitaire des États-Unis.

Toutefois, des ressources sont requises d’urgence pour acheter des légumineuses et de l’huile végétale afin de compléter l’assortiment alimentaire, qui risque actuellement d’être réduit à une demi-ration.

Le PAM a besoin d’urgence de 629,7 millions USD au cours des six prochains mois, de septembre à février 2024. Sans financement supplémentaire, davantage de personnes risquent de ne pas recevoir l’aide vitale dont elles ont besoin de toute urgence. Le PAM prévoit d’atteindre 3,6 millions de personnes dans le cadre de l’intensification, mais il a actuellement du mal à répondre aux besoins des 1,5 million de personnes actuellement ciblées dans le cadre de ce cycle




Le PAM dénonce des mauvaises conditions sanitaires, alors que le choléra sévit dans les camps

Selon le dernier rapport du PAM, les conditions de vie dans les camps de personnes déplacées sont devenues catastrophiques avec l’arrivée de la saison des pluies en septembre. Les familles vivent sous des couches de bâches maintenues par de fines branches de bois lorsque les pluies s’abattent. Les conditions sanitaires sont également mauvaises et le choléra sévit dans les camps, alors que la Rdc est confrontée à la pire crise de choléra depuis 2017 (UNICEF).

Les questions de protection sont également une préoccupation majeure. L’intensification de l’insécurité, de la violence et du conflit dans tout l’Est de la RDC a entraîné une forte augmentation des violations graves perpétrées contre les femmes et les enfants, notamment le recrutement d’enfants dans les groupes armés, les enlèvements et les violences sexuelles.

La pénurie alimentaire a été identifiée comme un facteur contribuant aux taux élevés de violence sexiste subis par les femmes et les filles dans l’Est de la République démocratique du Congo, en particulier dans la province du Nord et du Sud-Kivu, dans les camps de personnes déplacées à l’intérieur du pays.

À Goma et dans ses environs, les femmes et les filles signalent aux intervenants humanitaires qu’elles ont été victimes d’agressions sexuelles et physiques de la part d’hommes lorsqu’elles se rendaient à des activités génératrices de revenus, à des marchés, à la collecte de bois et à des activités agricoles, et qu’elles en revenaient.




Nord-Kivu et l’Ituri : Le PAM a été confronté à d’importants problèmes de sécurité qui ont entravé ses progrès en matière d’urgence

Disons que dans le cadre du plan stratégique de pays révisé 2021-2024, le PAM vise à apporter un soutien alimentaire, nutritionnel et de résilience à 8,5 millions de personnes en 2023, mais les objectifs seront révisés en fonction de l’évolution rapide de la situation.

Il nous revient qu’en août, le PAM a aidé 1,2 million de bénéficiaires uniques, dont 58 % de femmes et de filles, toutes activités confondues. Le PAM a fourni à 500 000 personnes des transferts monétaires, à 400 000 personnes une aide en nature et à 200 000 personnes des fournitures pour le traitement et la prévention de la malnutrition. Le PAM a été confronté à d’importants problèmes de sécurité, notamment dans le Nord-Kivu et l’Ituri, ce qui a entravé ses progrès en matière d’urgence, qui se sont poursuivis en septembre.

Dans le Nord-Kivu, le PAM a fourni à 300 000 personnes une assistance en nature et en espèces ainsi que des fournitures pour le traitement et la prévention de la malnutrition. Les manifestations anti-MONUSCO du 30 août, qui ont donné lieu à de violents affrontements avec les autorités locales, ont entraîné la fermeture de la région de Goma pendant cinq jours. Tous les déplacements ont été suspendus et les opérations du PAM à partir de Goma ont été interrompues.

En outre, l’insécurité dans le Masisi a empêché le partenaire financier du PAM d’accéder à la région pour effectuer des distributions d’argent à 165 000 personnes. En réponse, le PAM explore d’autres options de distribution de nourriture dans le Masisi, qui seront prises en compte dans la planification du mois d’octobre.

En Ituri, le PAM a fourni à 400 000 personnes une aide alimentaire, de l’argent liquide et un traitement contre la malnutrition. En août, les activités des groupes armés non étatiques et les tensions ont perturbé les mouvements humanitaires le long de la route principale menant à la capitale provinciale, Bunia. Cela a retardé le début des distributions de nourriture en nature sur deux sites à Djugu, bien que le PAM ait repris ses activités plus tard dans le mois.

Dans le Sud-Kivu, le PAM a fourni à 200 000 personnes une aide alimentaire, de l’argent liquide et des produits de traitement et de prévention de la malnutrition. Le PAM répond au nombre croissant de personnes déplacée à Fizi en raison de l’intensification du conflit.

Dans les autres provinces (Kasaï, Kasaï Central et Oriental, et Tanganyika), le PAM a touché 300 000 personnes avec des activités d’urgence en matière de nourriture, d’argent et de nutrition. Sur ce total, 100 000 personnes ont bénéficié de programmes destinés aux réfugiés centrafricains dans le Nord-Ubangi, 100 000 personnes dans le Tanganyika et 80 000 personnes dans les Kasaï.




Taekwondo: Maëlle de la RDC a glané la médaille d’argent à l’Open international de Riga (Lettonie)

A l’Open International de Riga, en Lettonie en début de ce mois d’octobre 2023, la congolaise Maëlle a glané la médaille d’argent chez les cadettes.

La gamine congolaise Maëlle est classée 2ème dans le ranking mondial chez les cadettes. Malgré son jeune âge, elle a participé au dernier championnat du monde cadet. A ceux qui pensent que la pépite preste sous les couleurs françaises, Me Edgard Mayamba, coach national de la RDC précise qu’elle détient une licence de la Fédération Congolaise de Taekwondo.

Antoine Bolia