Le diplomate espagnol plaide pour l’agreement d’un ambassadeur de l’Ue en Rdc

Le diplomate espagnole Carlos Robles a plaidé pour l’agreement d’un ambassadeur de l’Union européenne en République démocratique du Congo, avant de condamner l’attaque terroriste du M23, soutenu par le Rwanda contre les populations congolaises à l’Est de ce pays.

«  J’ai dit les choses parce qu’il faut le dire, parce que je pense que c’est bien pour la République démocratique du Congo parce que je me considère comme un ami de la Rdc et j’ai dit ça parce que je suis un ami de la Rdc. C’est dans mon obligation d’expliquer certaines choses peut-être que l’on ne comprend pas. C’est très facile quand on vient de Bruxelles, où j’ai vécu et travaillé à l’Union européenne pendant quatre ans. L’Union européenne, c’est un animal un peu bizarre à comprendre mais c’est un grand animal. C’est un animal compliqué. D’où, il faut avoir des amis. Et un des amis de la Rdc sera toujours l’ambassadeur de l’Union européenne ici. Donc, je trouve que c’est dommage qu’il n’y ait pas encore l’agreement parce qu’il y a aucune raison pour ne pas avoir un ambassadeur. Un chargé d’affaires arrive où il peut arriver mais un ambassadeur arrive beaucoup plus haut et il a beaucoup plus d’influences », a déclaré l’ambassadeur espagnole Robles Carlos lors de la célébration de la fête national de ce royaume ami au pays de Lumumba, le jeudi 12 octobre 2023.

D’un ton monté, Carlos Robles, diplomate chevronné de plus de 44 ans de carrière, a condamné les attaques du groupe rebelle M23, soutenu par le Rwanda selon plusieurs rapports des Nations unies et Kinshasa, contre les civils congolais.

«Mon gouvernement condamne fermement l’attaque terroriste du M23 contre les populations civiles. Nous exigeons l’immédiate libération de toutes les personnes séquestrées. Cette ferme condamnation ne nous fait pas changer notre vision de ce qui est nécessaire pour avoir une paix dans la région », a-t-il indiqué.

Enfin, Carlos Robles préconise une voie politique, qui mettra ensemble les deux Etats (Ndlr : Rdc et Rwanda), la poursuite de l’aide humanitaire à la population meurtrie, et le respect par toutes les parties du droit international humanitaire.

Prince Yassa




L’accueil par le Maroc des Assemblées Annuelles BM/FMI témoigne de l’engagement du Royaume à contribuer au raffermissement des relations internationales (SM le Roi)

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé, vendredi, un message aux participants aux Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds Monétaire International (FMI), qui se tiennent du 9 au 15 octobre à Marrakech.

Voici le texte intégral du Message Royal, dont lecture a été donnée par M. Omar Kabbaj, Conseiller de Sa Majesté le Roi.

“Louange à Dieu, Prière et Salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Excellences,

Mesdames, Messieurs,

Il Nous est agréable de vous accueillir au Maroc et plus précisément à Marrakech, ville riche d’une histoire millénaire et d’un remarquable patrimoine culturel et civilisationnel.

Par ce statut particulier, Marrakech est non seulement une destination touristique mondiale, mais également un lieu privilégié pour l’organisation de manifestations internationales d’envergure, dont certaines façonnent notre histoire moderne. Citons notamment le sommet du GATT en 1994 qui a vu la naissance de l’Organisation Mondiale du Commerce et, tout récemment, en 2016, la COP22.

Nul doute qu’il en sera de même pour ces Assemblées Annuelles de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire International.

A cet égard, Nous tenons à saluer l’amitié et la confiance que vous nous témoignez par votre présence, aujourd’hui, à Marrakech, au lendemain du tragique séisme qui a frappé Notre pays.

Nous assurons également de Notre considération les Etats et les Organisations qui ont manifesté leur disposition à soutenir le Maroc, plus particulièrement dans la période de reconstruction des zones sinistrées.

Excellences,

Mesdames, Messieurs,

Aujourd’hui donc, à la suite d’un report de deux ans en raison de la pandémie, Nous nous réjouissons de la tenue de ce prestigieux forum. Nous nous félicitons particulièrement de son retour sur le continent africain, après un demi-siècle et dans la région MENA, 20 ans après celui de Dubaï (en 2003).

Il va sans dire que les attentes à l’égard de ces Assemblées Annuelles sont élevées, au regard du contexte mondial exceptionnel et des défis géopolitiques, économiques et environnementaux auxquels nous sommes confrontés depuis quelques années.

Alors que notre planète fait face à des changements climatiques que les données ne cessent de confirmer comme une nouvelle réalité, le monde s’enfonce dans des problèmes que nous avions cru en grande partie résolus grâce aux règles et aux institutions multilatérales mises en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Aujourd’hui, la fragmentation géoéconomique et la montée du souverainisme, animées en partie par la volonté de rééquilibrage des rapports de force économiques et politiques au niveau mondial, compromettent les avancées notables que le multilatéralisme avait permis de réaliser au cours des dernières décennies.

La mondialisation, à l’œuvre depuis les années 80, entraînant une réduction des coûts de production et favorisant la promotion du commerce mondial, a contribué en partie à une modération de l’inflation. Ce phénomène érode aujourd’hui le pouvoir d’achat des ménages à travers le monde, malgré des politiques monétaires agressives, largement synchronisées, mais non sans conséquences sur l’activité économique.

La mondialisation a assurément contribué, de manière tangible, à améliorer les niveaux de vie, permettant à de larges franges de la population mondiale d’échapper à la pauvreté. Toutefois, elle a eu des effets collatéraux qui se sont traduits notamment par un creusement des inégalités.

Excellences,

Mesdames, Messieurs,

Les évolutions économiques, sociales et politiques de ces dernières années appellent certes à une réforme des institutions et des règles régissant le multilatéralisme. Néanmoins, les principes de base de ce dernier doivent être consolidés et l’esprit qui l’anime ravivé. Ils demeurent en effet indispensables pour préserver la stabilité et la paix mondiales et favoriser les synergies afin que soient relevés les défis communs auxquels font face notre planète et nos peuples.

Mais, comme nous le savons tous, face à des défis mondiaux, il faut des solutions mondiales et celles-ci ne peuvent être conçues que dans le cadre de l’unité et du respect mutuel.

Pour cela, il convient d’intégrer et de valoriser la diversité comme source de richesse et non de conflit, en tenant compte des spécificités intrinsèques à chaque pays et à chaque région.

De même, il importe de revoir et d’améliorer l’architecture financière mondiale pour qu’elle soit plus équitable et plus inclusive. Ces Assemblées Annuelles constituent, à cet égard, le forum idoine pour un dialogue et un débat constructif autour de cette refonte.

Nous appartenons tous à une seule et même planète et les avenirs de nos pays sont, à l’évidence, indissociables.

Excellences,

Mesdames, Messieurs,

C’est dans cet esprit que nous inscrivons notre vision du développement au Maroc. Nos atouts se fondent sur l’histoire millénaire de notre pays, sur son statut de terre de paix, de brassage civilisationnel et de cohabitation des religions et de cultures ; ils sont favorisés par une position géographique au carrefour de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Europe.

Notre approche privilégie l’ouverture économique et la coopération. D’ailleurs, Nous nous inscrivons dans les différents agendas mondiaux, en termes de développement économique, de lutte contre le changement climatique aussi bien que dans le combat contre le terrorisme, le blanchiment de capitaux et la montée de l’insécurité cybernétique qu’engendre la révolution digitale.

Nous avons en particulier fait de la coopération Sud-Sud notre axe d’ouverture prioritaire et Nous procédons en cela selon une démarche de co-développement avec les pays frères et amis du Continent.

Au plan interne, Nous avons, depuis le début des années 2000, lancé des réformes sociétales, sociales et économiques majeures, ainsi qu’un vaste programme d’infrastructure. En parallèle, Nous avons veillé à la préservation des équilibres macroéconomiques, que nous considérons comme garants de la souveraineté et de la résilience économiques.

C’est une approche équilibrée où la politique économique est mobilisée au service du développement humain que nous avons érigé en priorité absolue, depuis Notre Accession au Trône, et que Nous avons renforcée depuis la pandémie Covid-19. Dans ce cadre, Nous avons également lancé un chantier sans précédent pour la généralisation de la protection sociale dans notre pays.

Les retombées de cette vision sont déjà palpables : l’économie nationale a affiché une résilience notable dans cet environnement international complexe et incertain marqué par une succession de chocs invraisemblables ces dernières années.

Par ailleurs, Notre pays a conforté son positionnement en tant qu’îlot de paix, de sécurité et de stabilité, de partenaire crédible et de hub économique et financier régional et continental.

C’est ainsi que Nous considérons l’accueil de ces Assemblées par le Maroc comme l’aboutissement d’un partenariat de longue date, bâti avec les institutions de Bretton Woods. Il témoigne, en outre, de la confiance dans la solidité de notre cadre institutionnel et de nos infrastructures ainsi que dans notre engagement à contribuer au raffermissement des relations internationales.

Excellences,

Mesdames, Messieurs,

En tant que pays africain, le Maroc souhaite vivement que le Continent, dont la voix est désormais audible au sein du Groupe des 20 à travers l’Union africaine, puisse trouver la place qui lui revient dans les autres instances internationales et ainsi mettre en œuvre ses agendas économiques et sociaux.

Comme vous le savez, les pays du Continent sont parmi ceux qui sont le plus touchés par le changement climatique, alors que leurs contributions aux activités à l’origine du réchauffement de la planète sont parmi les plus faibles.

Les règles et les cadres régissant le traitement de la problématique de l’endettement devraient donc être réajustés afin que soient prises en compte les contraintes que rencontrent les pays à faible revenu les plus endettés pour faire face aux changements climatiques.

L’Afrique qui abritera en 2050 le quart de la population mondiale se doit de bénéficier aujourd’hui des conditions qui lui permettront de renforcer ses marges de manœuvre, de mettre à profit son potentiel pour mieux répondre aux besoins de sa population, dans un monde de plus en plus incertain et marqué par des changements profonds de paradigmes.

Excellences,

Mesdames, Messieurs,

Au cours de la pandémie de Covid-19, le Fonds Monétaire International et la Banque mondiale, avec l’ensemble des agences et organismes internationaux constituant les piliers du système multilatéral mondial, ont fait preuve d’une grande agilité et réactivité. Leur appui aux efforts de nombreux pays membres a ainsi été crucial pour atténuer l’impact économique et social de la pandémie.

Nous sommes persuadés que ces deux institutions ne ménageront aucun effort pour que ces Assemblées aboutissent à des avancées tangibles et concrètes. Notre souhait est que les divergences entre les grandes économies puissent être atténuées et que les efforts et les synergies soient davantage mobilisés au service de la paix et de la prospérité mondiales, dans un esprit de solidarité envers les pays les plus vulnérables.

Grâce à un dialogue franc, constructif et équilibré, nous pourrons concilier les enjeux économiques et financiers d’un côté et les défis humains de l’autre. Ainsi, nous pouvons construire ensemble, pour la planète, l’avenir que chacun de nous espère pour ses enfants.

Puisse Dieu vous assister et couronner de succès vos travaux.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.




Patrice Motsepe: «La CAN 2025 au Maroc sera la meilleure de l’histoire du continent»

L’édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), qui se tiendra au Maroc en 2025, sera «la meilleure de l’histoire du continent», a estimé, vendredi à Marrakech, le Président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe.

«Les regards du monde seront braqués sur le continent lors de l’organisation de la CAN 2025, et je suis convaincu que cette édition sera la meilleure dans l’histoire du football africain», a souligné Motsepe, dans d’une déclaration à la presse en marge de la séance plénière des Assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI).

A cet égard, il s’est dit «fier» du leadership du Maroc dans le domaine du football, couronné dernièrement par sa sélection pour organiser la Coupe du Monde 2030, conjointement avec l’Espagne et le Portugal.

Pour rappel, le Comité exécutif de la CAF avait choisi, à l’unanimité de ses membres, le Royaume pour accueillir la 35e édition de la CAF au titre de l’année 2025.




SM le Roi adresse un discours au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 3ème année législative de la 11ème Législature (texte intégral)

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a adressé, vendredi, un discours au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 3ème année législative de la 11ème Législature.

Voici le texte intégral du Discours Royal :

“Louange à Dieu,

Paix et Salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons.

Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,

C’est par la volonté du Très-Haut qu’un épouvantable séisme a secoué notre pays, faisant des milliers de martyrs et de nombreux blessés pour le rétablissement desquels nous élevons de ferventes prières.

L’épreuve a été terrible et la douleur incommensurable. De Tanger à Lagouira, d’Est en Ouest, nous tous, Roi et peuple, en avons été profondément meurtris. De fait, Dieu a statué dans Son Livre Saint : “Rien ne nous atteindra en dehors de ce que Allah a prescrit pour nous”. Véridique est la parole du Seigneur.

Nous en appelons donc au Très-Haut pour que la terre ne se remette plus à trembler sous les pieds de Ses créatures sans défense, qui implorent humblement Son infinie miséricorde.

Si tout tremblement de terre entraîne inéluctablement son lot de destruction, nous sommes animés par la ferme volonté d’agir pour reconstruire.

Par conséquent, Nous insistons sur la nécessité de continuer d’apporter aide et assistance aux familles sinistrées, d’entreprendre avec célérité la mise à niveau et la reconstruction des zones touchées, de leur assurer les services de base.

Nonobstant l’ampleur du désastre, le chagrin et la douleur ont fait place au réconfort et à la fierté de voir la sincérité et la spontanéité avec lesquelles tous les Marocains d’ici et d’ailleurs ainsi que les acteurs de la société civile ont manifesté de mille façons l’esprit d’entraide et de solidarité qui les anime à l’endroit de leurs compatriotes sinistrés.

Nous saluons également les Forces Armées Royales, les différentes Forces de sécurité, les départements gouvernementaux et l’Administration territoriale pour leurs sacrifices afin de porter secours et assistance aux populations des zones affectées.

Nous saisissons aussi l’occasion pour remercier à nouveau les pays frères et amis qui, en cette pénible épreuve, se sont montrés solidaires et secourables à l’égard du peuple marocain.

Mesdames, Messieurs,

Ce drame livre un enseignement précieux : les valeurs authentiques de l’âme marocaine ont prévalu, celles-là mêmes qui ont toujours permis à notre pays de surmonter crises et adversités et qui nous confortent sans cesse dans notre détermination à poursuivre notre marche avec assurance et optimisme.

Ce bel esprit et cet idéal noble nous habitent tous car ils représentent, pour Nous, les ferments de l’unité et de la cohésion de la société marocaine.

Consacrées dans la Constitution, ces valeurs nationales fédèrent tous les éléments constitutifs de l’identité marocaine authentique et tissent un lien d’ouverture et d’harmonie avec les idéaux universels.

Nous soulignons plus spécifiquement les valeurs fondatrices de l’identité nationale unifiée :

-Premièrement : les valeurs religieuses et spirituelles. Au premier chef de celles-ci figurent les fondements du rite sunnite malékite qui prend essentiellement appui sur la notion de Commanderie des croyants et qui prône le juste milieu, la modération et l’ouverture sur l’Autre, la tolérance et la coexistence interreligieuse et intercivilisationnelle.

Fort de cette référence, le Maroc s’affirme aujourd’hui comme un modèle réussi de vivre-ensemble, où les Marocains, musulmans et juifs, cultivent l’entente cordiale et le respect envers les autres religions et cultures.

-Deuxièmement : les valeurs nationales qui forment le socle de la Nation marocaine et dont la Monarchie est la clé de voûte. En effet, à la faveur de l’adhésion unanime des Marocains, l’institution monarchique a toujours eu la vocation première d’unifier et de rassembler toutes les composantes du peuple marocain. De fait, elle puise son essence dans la forte symbiose et les liens d’allégeance mutuelle qui unissent le Trône et le peuple.

En outre, la Nation marocaine s’est irréversiblement forgée autour de l’amour de la patrie et de l’attachement unanime à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale du pays. Ces valeurs immuables rassemblent les Marocains et agrègent dans une même matrice tous les affluents de l’identité nationale, unifiée et riche de sa diversité.

-Troisièmement : les valeurs de solidarité et de cohésion sociale inter-catégorielle, intergénérationnelle et interrégionale, celles-là mêmes au nom desquelles les Marocains sont indissolublement soudés par un remarquable esprit de corps.

Nous appelons donc à ce que toutes et tous restent fermement attachés à ces valeurs qui concourent à la consolidation de l’unité nationale et de la cohésion familiale, à la préservation de la dignité humaine, au renforcement de la justice sociale.

Nous y tenons d’autant plus fortement que le monde subit aujourd’hui des mutations profondes et accélérées ayant conduit à un repli significatif des systèmes de valeurs et des référentiels, et parfois même à leur abandon pur et simple.

Mesdames, Messieurs,

La lettre que Nous avons adressée au chef du gouvernement pour engager la révision du Code de la famille (la Moudawana), s’inspire de ces valeurs nationales qui inscrivent la famille et les liens familiaux dans la sphère du sacré.

La famille étant la cellule de base de la société selon les termes de la Constitution, Nous veillons toujours à réunir les conditions favorables pour en fortifier la cohésion.

En effet, une société saine s’érige sur le socle d’une famille saine et équilibrée. Corrélativement, si la famille se désagrège, la société perd inévitablement la boussole.

Voilà pourquoi Nous avons toujours tenu à sanctuariser la famille, en mettant en chantier de grands projets et des réformes majeures en sa faveur.

Citons notamment le chantier de généralisation de la protection sociale qui constitue, pour Nous, un pilier essentiel de notre modèle sociétal et de développement.

Par ailleurs, avec l’aide de Dieu, Nous procéderons en fin d’année à l’opérationnalisation du programme d’aide sociale directe.

Concrétisant les valeurs de solidarité sociale que les Marocains portent dans leur ADN, Nous avons décidé de ne pas limiter ce dispositif aux seules allocations familiales, en veillant à en faire bénéficier également certaines franges nécessiteuses de la société.

Ce programme de soutien est destiné aux enfants en âge de scolarité, aux enfants en situation de handicap et aux nouveau-nés. En outre, il est dédié aux familles pauvres et en situation de précarité, sans enfants en âge de scolarité, plus particulièrement aux ménages ayant à charge des personnes âgées.

Grâce à son impact direct sur les familles ciblées, ce programme permettra de rehausser leur niveau de vie, de combattre la pauvreté et la précarité et, in-fine, d’améliorer les indicateurs de développement social et humain.

De fait, la société devient plus productive et plus entreprenante lorsqu’elle est plus solidaire et mieux protégée face aux urgences et aux fluctuations conjoncturelles.

A cet égard, Nous avons orienté le gouvernement pour que ce programme soit mis en œuvre selon une vision globale et conformément aux dispositions de la loi-cadre relative à la protection sociale, approuvée par le Parlement.

Son opérationnalisation doit se faire graduellement, en tenant compte de l’évolution des crédits alloués et en fixant le niveau optimal de couverture, les montants des transferts financiers ainsi que les modalités de leur gestion.

La mise en œuvre de ce programme doit être un modèle de réussite et devra, de ce fait, être adossée au système de ciblage du Registre Social Unifié (RSU) et tirer pleinement profit de l’efficacité des nouvelles technologies.

Dans ce cadre, Nous insistons sur le strict respect des principes de solidarité, de transparence et d’équité dans l’attribution de l’aide, notamment au profit de celles et de ceux qui le méritent.

En outre, Nous appelons le gouvernement à donner la priorité à la rationalisation des programmes d’aide sociale existants et à la garantie de leur efficacité ainsi qu’à la pérennisation des ressources de financement.

Nous insistons également pour que soit assurée une bonne gouvernance de ce projet, abordé dans toutes ses dimensions. Pour cela, il convient de mettre en place un mécanisme ad-hoc de suivi et d’évaluation, afin que lui soient garanties les meilleures conditions d’évolution et d’ajustement continu.

Ainsi que vous le savez, Mesdames, Messieurs, le Parlement a un rôle à jouer dans la diffusion et la concrétisation de ces valeurs ancestrales et dans la réalisation des projets et des réformes d’envergure.

Pour cela, vous devez rester constamment vigilants et mobilisés afin de défendre les Causes de la Nation et ses intérêts supérieurs.

Pour conclure, il n’y a rien de mieux qu’un verset du Saint-Coran où Dieu décrète : “Et ils diront : Louange à Allah qui a écarté de nous l’affliction. Notre Seigneur est certes Généreux dans le pardon et Reconnaissant”. Véridique est la parole de Dieu.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.




Texte intégral du discours royal à l’ouverture de la 1ère session de la 3ème année législative de la 11ème Législature

Le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Héritier Moulay El Hassan et du Prince Moulay Rachid, a adressé, vendredi, un discours au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de la 3ème année législative de la 11ème Législature.
Voici le texte intégral du Discours Royal :
« Louange à Dieu,
Paix et Salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons.
Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,
C’est par la volonté du Très-Haut qu’un épouvantable séisme a secoué notre pays, faisant des milliers de martyrs et de nombreux blessés pour le rétablissement desquels nous élevons de ferventes prières.
L’épreuve a été terrible et la douleur incommensurable. De Tanger à Lagouira, d’Est en Ouest, nous tous, Roi et peuple, en avons été profondément meurtris. De fait, Dieu a statué dans Son Livre Saint : « Rien ne nous atteindra en dehors de ce que Allah a prescrit pour nous ». Véridique est la parole du Seigneur.
Nous en appelons donc au Très-Haut pour que la terre ne se remette plus à trembler sous les pieds de Ses créatures sans défense, qui implorent humblement Son infinie miséricorde.
Si tout tremblement de terre entraîne inéluctablement son lot de destruction, nous sommes animés par la ferme volonté d’agir pour reconstruire.
Par conséquent, Nous insistons sur la nécessité de continuer d’apporter aide et assistance aux familles sinistrées, d’entreprendre avec célérité la mise à niveau et la reconstruction des zones touchées, de leur assurer les services de base.
Nonobstant l’ampleur du désastre, le chagrin et la douleur ont fait place au réconfort et à la fierté de voir la sincérité et la spontanéité avec lesquelles tous les Marocains d’ici et d’ailleurs ainsi que les acteurs de la société civile ont manifesté de mille façons l’esprit d’entraide et de solidarité qui les anime à l’endroit de leurs compatriotes sinistrés.
Nous saluons également les Forces Armées Royales, les différentes Forces de sécurité, les départements gouvernementaux et l’Administration territoriale pour leurs sacrifices afin de porter secours et assistance aux populations des zones affectées.
Nous saisissons aussi l’occasion pour remercier à nouveau les pays frères et amis qui, en cette pénible épreuve, se sont montrés solidaires et secourables à l’égard du peuple marocain.
Mesdames, Messieurs,
Ce drame livre un enseignement précieux : les valeurs authentiques de l’âme marocaine ont prévalu, celles-là mêmes qui ont toujours permis à notre pays de surmonter crises et adversités et qui nous confortent sans cesse dans notre détermination à poursuivre notre marche avec assurance et optimisme.
Ce bel esprit et cet idéal noble nous habitent tous car ils représentent, pour Nous, les ferments de l’unité et de la cohésion de la société marocaine.
Consacrées dans la Constitution, ces valeurs nationales fédèrent tous les éléments constitutifs de l’identité marocaine authentique et tissent un lien d’ouverture et d’harmonie avec les idéaux universels.
Nous soulignons plus spécifiquement les valeurs fondatrices de l’identité nationale unifiée :
-Premièrement : les valeurs religieuses et spirituelles. Au premier chef de celles-ci figurent les fondements du rite sunnite malékite qui prend essentiellement appui sur la notion de Commanderie des croyants et qui prône le juste milieu, la modération et l’ouverture sur l’Autre, la tolérance et la coexistence interreligieuse et intercivilisationnelle.
Fort de cette référence, le Maroc s’affirme aujourd’hui comme un modèle réussi de vivre-ensemble, où les Marocains, musulmans et juifs, cultivent l’entente cordiale et le respect envers les autres religions et cultures.
-Deuxièmement : les valeurs nationales qui forment le socle de la Nation marocaine et dont la Monarchie est la clé de voûte. En effet, à la faveur de l’adhésion unanime des Marocains, l’institution monarchique a toujours eu la vocation première d’unifier et de rassembler toutes les composantes du peuple marocain. De fait, elle puise son essence dans la forte symbiose et les liens d’allégeance mutuelle qui unissent le Trône et le peuple.
En outre, la Nation marocaine s’est irréversiblement forgée autour de l’amour de la patrie et de l’attachement unanime à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale du pays. Ces valeurs immuables rassemblent les Marocains et agrègent dans une même matrice tous les affluents de l’identité nationale, unifiée et riche de sa diversité.
-Troisièmement : les valeurs de solidarité et de cohésion sociale inter-catégorielle, intergénérationnelle et interrégionale, celles-là mêmes au nom desquelles les Marocains sont indissolublement soudés par un remarquable esprit de corps.
Nous appelons donc à ce que toutes et tous restent fermement attachés à ces valeurs qui concourent à la consolidation de l’unité nationale et de la cohésion familiale, à la préservation de la dignité humaine, au renforcement de la justice sociale.
Nous y tenons d’autant plus fortement que le monde subit aujourd’hui des mutations profondes et accélérées ayant conduit à un repli significatif des systèmes de valeurs et des référentiels, et parfois même à leur abandon pur et simple.
Mesdames, Messieurs,
La lettre que Nous avons adressée au chef du gouvernement pour engager la révision du Code de la famille (la Moudawana), s’inspire de ces valeurs nationales qui inscrivent la famille et les liens familiaux dans la sphère du sacré.
La famille étant la cellule de base de la société selon les termes de la Constitution, Nous veillons toujours à réunir les conditions favorables pour en fortifier la cohésion.
En effet, une société saine s’érige sur le socle d’une famille saine et équilibrée. Corrélativement, si la famille se désagrège, la société perd inévitablement la boussole.
Voilà pourquoi Nous avons toujours tenu à sanctuariser la famille, en mettant en chantier de grands projets et des réformes majeures en sa faveur.
Citons notamment le chantier de généralisation de la protection sociale qui constitue, pour Nous, un pilier essentiel de notre modèle sociétal et de développement.
Par ailleurs, avec l’aide de Dieu, Nous procéderons en fin d’année à l’opérationnalisation du programme d’aide sociale directe.
Concrétisant les valeurs de solidarité sociale que les Marocains portent dans leur ADN, Nous avons décidé de ne pas limiter ce dispositif aux seules allocations familiales, en veillant à en faire bénéficier également certaines franges nécessiteuses de la société.
Ce programme de soutien est destiné aux enfants en âge de scolarité, aux enfants en situation de handicap et aux nouveau-nés. En outre, il est dédié aux familles pauvres et en situation de précarité, sans enfants en âge de scolarité, plus particulièrement aux ménages ayant à charge des personnes âgées.
Grâce à son impact direct sur les familles ciblées, ce programme permettra de rehausser leur niveau de vie, de combattre la pauvreté et la précarité et, in-fine, d’améliorer les indicateurs de développement social et humain.
De fait, la société devient plus productive et plus entreprenante lorsqu’elle est plus solidaire et mieux protégée face aux urgences et aux fluctuations conjoncturelles.
A cet égard, Nous avons orienté le gouvernement pour que ce programme soit mis en œuvre selon une vision globale et conformément aux dispositions de la loi-cadre relative à la protection sociale, approuvée par le Parlement.
Son opérationnalisation doit se faire graduellement, en tenant compte de l’évolution des crédits alloués et en fixant le niveau optimal de couverture, les montants des transferts financiers ainsi que les modalités de leur gestion.
La mise en œuvre de ce programme doit être un modèle de réussite et devra, de ce fait, être adossée au système de ciblage du Registre Social Unifié (RSU) et tirer pleinement profit de l’efficacité des nouvelles technologies.
Dans ce cadre, Nous insistons sur le strict respect des principes de solidarité, de transparence et d’équité dans l’attribution de l’aide, notamment au profit de celles et de ceux qui le méritent.
En outre, Nous appelons le gouvernement à donner la priorité à la rationalisation des programmes d’aide sociale existants et à la garantie de leur efficacité ainsi qu’à la pérennisation des ressources de financement.
Nous insistons également pour que soit assurée une bonne gouvernance de ce projet, abordé dans toutes ses dimensions. Pour cela, il convient de mettre en place un mécanisme ad-hoc de suivi et d’évaluation, afin que lui soient garanties les meilleures conditions d’évolution et d’ajustement continu.
Ainsi que vous le savez, Mesdames, Messieurs, le Parlement a un rôle à jouer dans la diffusion et la concrétisation de ces valeurs ancestrales et dans la réalisation des projets et des réformes d’envergure.
Pour cela, vous devez rester constamment vigilants et mobilisés afin de défendre les Causes de la Nation et ses intérêts supérieurs.
Pour conclure, il n’y a rien de mieux qu’un verset du Saint-Coran où Dieu décrète : « Et ils diront : Louange à Allah qui a écarté de nous l’affliction. Notre Seigneur est certes Généreux dans le pardon et Reconnaissant ». Véridique est la parole de Dieu.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh ».




La tenue des Assemblées annuelles BM/FMI au Maroc renforce le leadership africain du Royaume

La tenue des Assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) au Maroc renforce le leadership africain du Royaume et confirme sa grande capacité d’organiser des événements d’envergure planétaire, a affirmé Ahmed Reda Chami, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

« Nous Marocains, on ne peut que se féliciter de voir l’Afrique remise au-devant de la scène grâce à cet évènement d’envergure qui consolide le prolongement africain du Royaume et renforce son leadership dans le continent », a souligné M. Chami dans une interview à la MAP.

Le président du CESE a indiqué que l’apport de cet événement pour le Maroc est considérable, notamment par rapport à son image, notant qu’il y a des retombées immédiates sur le tourisme, mais aussi un fort impact sur l’attractivité de la destination Maroc en tant que plateforme d’investissement.

Pour M. Chami, en réussissant l’organisation de tels événements, « le Maroc récolte les fruits de plusieurs années de labeur, de projets de réformes et d’un leadership politique, fort et avisé. C’est également le résultat d’un investissement important dans les grandes infrastructures mais avant cela une mise à profit de la position géographique du Royaume, de sa stabilité institutionnelle et de sa résilience ».

« Il y a aussi une chose extraordinaire qui distingue le Maroc et qu’il va falloir continuer à chérir et à protéger, c’est cette ouverture marocaine en matière culturelle, linguistique et cultuelle », a ajouté M. Chami.

Le président du CESE s’est, par ailleurs, félicité de l’ouverture de cette grand-messe de la finance sur la société civile, plaidant pour le renforcement de la présence de la société civile africaine au débat mondial concernant les questions vitales pour le continent, notamment celles liées au développement et au changement climatique.

« Les institutions financières mondiales se rendent compte aujourd’hui que toute bonne politique ou programme d’inclusion financière, de verdissement de l’économie, ne peut pas se faire uniquement entre experts mais doit impliquer la société civile et les citoyens qui sont les premiers concernés », a ajouté M. Chami.

Avec MAP




Omar Hilale à l’ONU: « L’Algérie a à peine 60 ans d’existence »

Sans détour ni ménagement, l’ambassadeur Omar Hilale, représentant permanent du royaume du Maroc auprès des Nations unies, a adressé un droit de réponse des plus vifs à son homologue algérien à l’ONU.

Intervenant mercredi 11 octobre lors la 4ème commission de l’Assemblée générale de l’ONU, Omar Hilale a démonté en quelques minutes la fixation algérienne sur le principe d’autodétermination.

« Dans son article 6, ce principe parle de l’intégrité territoriale. Je comprends que mon confrère algérien ne peut comprendre le sens de l’intégrité territoriale parce que son pays a à peine 60 ans », a-t-il réagi.

Dans un bref cours d’histoire, Hilale a tenu à rappeler au représentant de l’Algérie que « le Maroc a des siècles derrière lui et que l’Etat marocain a existé depuis plus de dix siècles ».

« L’Etat marocain avait des ambassadeurs dans les cours européennes, au quinzième siècle, au seizième siècle. Où était l’Algérie ? Elle n’existait pas. L’intégrité territoriale est sacrée pour les pays qui ont déjà une histoire, une civilisation, une culture. Mais les pays nés dans les années 1960 ne peuvent pas comprendre ce principe », a-t-il tempêté.

Dans son premier droit de réponse, Omar Hilale a également affirmé que « Le représentant algérien veut camoufler la faillite du projet algérien d’installer une république fantoche au Sahara marocain ».

« Le Sahara marocain est définitivement et irréversiblement ancré dans son Maroc. La question de la décolonisation is over. Elle est close », lui a-t-il rappelé.




L’Unicef a récompensé les lauréats du concours sur la photographie

En marge de la commémoration de la journée internationale de la « Jeune fille », le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) en République démocratique du Congo a récompensé six lauréats du concours sur la photographie, organisé en collaboration avec l’Académie des Beaux-Arts et le ministère congolais du Genre, famille et enfants.

Organisé sous le thème : « Pour chaque fille : droits, résilience, autonomisation », ce concours avait réuni au départ 19 participants, tous étudiants en Photographie à l’Aba. A la fin, 6 lauréats parmi lesquels deux filles, ont été récompensés.

«  Je suis heureuse d’avoir participé à ce concours, d’avoir valorisé la fille congolaise aujourd’hui et je m’aimerai faire d’avantage », a lâché Mushavuma Sifa Rebecca.

Dans son œuvre, elle a parlé d’une jeune femme abandonnée, mais qui s’était vite relevée par son travail dans une décharge, située au bord d’une rivière. Elle a su se valoriser par son travail de rassembler des déchets plastiques et de les vendre après. « Cette femme gagne sa vie actuellement et elle est respectée. Et donc à l’occasion de cette journée, j’invite les jeunes filles à ne pas s’abattre par la vie(…) », a exhorté Mushavuma Sifa Rebecca.

Très impressionnée par ces réalisations, la ministre du Genre, famille et enfants, Mme. Mireille Masangu Bibi Muloko n’a pas pu se retenir en disant ceci : « C’est avec assurance que je peux affirmer en ce jour que les filles peuvent nous conduire vers un avenir plus juste. J’invite les filles à résonner et réaffirmer leur engagement à travailler ensemble pour construire un monde où chaque fille peut mener des actions conduisant à la marche pour son épanouissement. Il est urgent d’accorder plus d’attention et de ressources au domaine clés qui permettent aux filles d’exercer leurs droits et de réaliser leurs potentiel”.

Même sentiment pour le partenaire, l’UNICEF, qui par la bouche de sa cheffe de section Protection, a réitéré sa disponibilité de continuer à apporter son soutien au gouvernement congolais. C’était avant de saluer l’apport de la jeune fille au développement du pays.

«  C’est donc une opportunité de mettre en lumière les filles très souvent oubliées dans le monde de la photographie et de donner un coup de pousse au commencement de leur autonomisation dans ce domaine, car actuellement les filles sont considérées aussi comme des leaders, elles sont dans plusieurs domaines des actrices du changement, et stimulent la croissance dans le monde entier”, a déclaré la cheffe de section Protection, Mme Ramatou Touré.

Et d’ajouter : «  Les filles sont une source essentielle du changement transformateur en faveur de l’égalité des sexes. Il est donc essentiel qu’en notre qualité d’acteurs et actrices de développement, nous puissions soutenir leur travail, leur militantisme et leur leadership dans divers domaines de la vie sociale”.

Prince Yassa




Kinshasa Bopeto: Bientôt l’assainissement de la ville de Kinshasa par le Groupe Albayrak

La délégation de la société Albayrak est en sejour à Kinshasa, dans le cadre du partenariat avec l’hôtel de ville pour l’assainissement et le recyclage des déchets dans la capitale RD-congolaise. Jeudi 12 octobre, ces responsables du Groupe Albayrak ont été reçus par le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka à la faveur d’une réunion préparatoire au lancement de ce projet d’assainissement de la ville de Kinshasa qui consistera en la collecte des déchets à partir des ménages ainsi qu’au recyclage des déchets plastiques qui devront générer de l’énergie.

Au sortir de cette réunion de travail, le premier citoyen de la ville de Kinshasa a annoncé la cérémonie de lancement du projet pour la semaine prochaine. Il a expliqué le bien-fondé de ce grand projet qui permettra aux Kinoises et Kinois de vivre dans une ville propre et saine. Pour lui, la société Albayrak est à la hauteur de ce travail d’assainissement, au regard de son expertise dans ce domaine. “Nous avons fait le choix sur cette société Albayrak parce que nous avons été séduits par la qualité du travail d’assainissement que cette société abat non seulement à Istanbul en Turquie mais aussi dans d’autres villes des pays africains”, a rassuré le gouverneur Gentiny Ngobila.

Il a remercié le gouvernement central, particulièrement le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour son implication dans la mobilisation de la garantie exigée par le Groupe Albayrak avant le début du projet. Ce qui a même été à la base du retard connu pour le démarrage de ce projet dont le contrat entre les deux parties a été signé depuis 2022.

 

Par ailleurs, l’autorité urbaine a invité la population kinoise à bien accueillir ce projet de manière participative, qui va se réaliser dans la ligne droite de la vision éclairée du Chef de l’Etat, celle de “Le peuple d’abord “. Mais surtout à ne pas suivre les mauvaises langues qui ont l’habitude de manipuler les gens et décourager les efforts des dirigeants pour le bien-être des populations.

 

Comme prévu dans le contrat, Funa est le district pilote qui accueille en premier ce projet de salubrité, précisément dans les communes de Kalamu, Ngiri-Ngiri, Bandalungwa, Selembao, Bumbu, Makala et Kasa-Vubu. Trois mois après, le projet va s’élargir sur les autres communes de la ville de Kinshasa.

 

De son côté, l’administrateur de la société Albayrak a rassuré la population kinoise de la transformation spectaculaire que connaitra la capitale dans peu de temps en termes de propreté. À en croire Ibrahim Karaca, leur équipe sur le terrain mettra à profit la méthodologie qui a toujours fait ses preuves sous d’autres cieux dans la salubrité. Près de 200 engins sont déjà en route pour Kinshasa en provenance de Turquie où ils sont fabriqués sur mesure, conformément aux dimensions des rues et ruelles de Kinshasa. Entre-temps, les travaux d’assainissement vont debuter dans quelques jours avec une centaine d’engins achetés sur fonds propres par le gouvernement provincial et qui se trouvent déjà sur place.

 

Dans la matinée du même jeudi, le patron de la ville de Kinshasa a conduit l’équipe de la société Albayrak au garage de TP situé à la 1ère rue Limete, où des entrepôts sont en construction avec des normes requises pour installer cette société à Kinshasa.

 

L’occasion faisant le larron, le gouverneur Gentiny Ngobila a rappelé d’autres réalisations à l’actif de son gouvernement provincial, notamment le marché central de Kinshasa dont l’inauguration est prévue fin novembre prochain par le Présidentde la République. Il a cité également Les nombreuses routes construites et réhabilitées par le gouvernement provincial sous le leadership du Président Félix Tshisekedi, pour qui il a invité les Kinoises et les Kinois à renouveler leur confiance à la prochaine élection, suite à son combat en faveur du développement de la RD-Congo et de son peuple.




Espace Grand Katanga:  Julien Paluku préside une réunion pour l’approvisionnement en électricité des entreprises minières 

La mise en place des stratégies communes pour faire fonctionner correctement les entreprises œuvrant dans l’industrie minière dans l’espace grand Katanga, et ce, dans le but de consolider la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation de la République Démocratique du Congo.

Ce point a été au centre d’une réunion technique ce jeudi à Kinshasa entre le le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, le Directeur général de la Société Nationale d’Electricité (SNEL), Fabrice Lusinde Kabemba et quelques responsables des sociétés chinoises dont Zhan Fei Mining Sarl ainsi que les experts du ministère de l’Industrie.

 

A l’issue de cette rencontre stratégique, le Directeur général de la SNEL, Fabrice Lusinde Kabemba a rassuré à ces entreprises que sa société va augmenter la capacité de production de l’ énergie pour ainsi booster l’industrie minière dans l’espace grand Katanga.

 

Très satisfaits, les responsables de ces entreprises minières ont salué le pragmatisme du ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya dans l’accompagnement des investisseurs œuvrant en République Démocratique du Congo.