Signe de temps : M23 en débandade face aux Wazalendo, Vers la fin du mythe  Kagame ?

Depuis le 1er octobre 2023, exactement 12 jours aujourd’hui, la scène sécuritaire dans l’est de la RDC est en train de changer. L’unité spéciale de l’armée rwandaise qui a envahi et occupé le territoire congolais sous masque de M23 subit un revers militaire sans précédent de la part de Patriotes wazalendo. Pour certains observateurs de la politique des grands-lacs, la mise en nue de la diplomatie asymétrique de la Communauté internationale dans le conflit RDC-Rwanda grâce à la diplomatie pacifiste du gouvernement congolais, a fini par découdre le tissu mensonger de « l’ésotérisme tutsi », l’art du mensonge et de la ruse très prisé par le Rwanda. Est-ce là des signes avant-coureurs annonçant la fin du mythe Kagame ?

Toute la région de Masisi, jadis sous occupation rwandaise, et une partie du territoire de Rutshuru dont les Grands bastions RDF/M23 de Bwiza et Kinyandonyi sont tombés entre les mains des Wazalendo. Tout porte à croire que la montée des Wazalendo augure la fin du M23 comme en 2012, et la fin du mythe Kagame qui s’est fait une réputation au prix du sang de plus de douze millions des congolais.

Le territoire de Rutshuru se compose de 14 Groupements, les 6 qui étaient encore sous occupation rwandaise après la reprise des 8 autres complètement libérés par les FARDC, sont en passe de tomber totalement entre les mains des patriotes. Les M23 sont en débandade dans la fôret et sur toute l’étendue du reste du territoire de Rutshuru qu’ils occupaient. Dans leur fuite, ils perpétuent des massacres contre les populations civiles à l’instar du massacre de Mugomba/Rumangabo la nuit du 09-10 octobre 2023 où 8 personnes dont 3 Notables ont étés égorgés avec leurs familles « sous l’œil impuissant et la complicité des militaires de l’EAC », déplore un habitant de Rumagabo.

 

Autres signes éloquents de la fin du mythe, la nuit de mercredi 11 octobre 2023, les RDF ont libérés tous les prisonniers de guerre qu’ils détenaient dans la prison centrale de Kanyangambi à Rutshuru centre, voyant que les wazalendo ont encerclés cette Commune rurale. Aussi, les sanctions contre le Rwanda par la Communauté internationale, notamment les USA et la France, suite à l’enrôlement des enfants soldats, montre que l’omerta entretenue des décennies durant est brisé.

 

Une longue série d’horreurs au Congo pour venger les tutsi tués au Rwanda par leurs compatriotes rwandais et pour le coltan

 

La RDC, dans sa partie orientale, a continué de subir des conflits ‘oubliés’ nés des conséquences du génocide rwandais et de la ruée vers un minerai indispensable au téléphone portable. Depuis 1994, après le génocide rwandais lorsque Tutsis et Hutus ce sont entretués, entre compatriotes rwandais (800.000 morts), et la contre-offensive victorieuse de la rébellion tutsi du Front patriotique rwandais (FPR) venue d’Ouganda, quand des centaines de milliers de rwandais se sont réfugiés dans l’est de l’ex-Zaïre, des centaines des groupes ont été créé. La plupart de ces groupes étant des groupes pratiquement ‘mercenaires’ à la solde du Rwanda et de son homme fort Paul Kagame.

Les hommes de Kagame ont réglé leur compte avec les Hutus réfugiés au Congo, parmi lesquels se trouvaient des auteurs du génocide mais surtout des civils: « Pendant la progression des troupes d’invasion, on a estimé que 200.000 à 300.000 réfugiés hutus ont été massacrés », écrit l’auteur belge David Van Reybrouck dans sa somme “Congo, une histoire”.

Dans une publication de l’AFP datée du 23 septembre 2018, il a aussi été évoqué l’autre cause de l’holocauste congolais : “Minerai de sang”, le coltan.

Les guerres qui endeuillent depuis trois décennies la RDC sont contemporaines de l’explosion de l’industrie du numérique et de la haute technologie de l’information qui a énormément besoin du Coltan que la RDC détient à elle seule environ 75% des réserves mondiales. Minerais se localisant précisément au Kivu. De nombreux rapports ont qualifié le coltan de “minerai de sang” car, son exploitation et la commercialisation vers l’extérieur a fait du Rwanda et de l’Ouganda des principaux transits. Les deux pays voisins deviennent ainsi des commanditaires des conflits dans l’est, alimentant les groupes armés et la violence au Kivu ainsi qu’en Ituri.

Trois décennies actuellement, « le Rwanda et l’Ouganda n’interviennent plus directement sur le sol congolais, et le nombre de victimes a changé d’échelle. Mais la violence et l’instabilité menacent la vie de millions de Congolais dans cette région (Ndlr : Le Kivu) de 125.000 km2 densément peuplée », comme l’écrira l’AFP.

Ces pays opèrent alors sous masque des pseudos rébellions pour protéger les «banyarwanda» au Congo. Une astuce qui ne passe plus étant donné que la vérité a fini par éclatée au grand jour et même certains rwandophones congolais ont fini par se décider à défendre leur pays la RDC. D’ailleurs, à en croire le Défenseur des droits de l’Homme, Expert en défense et sécurité et de la Région des Grans-Lacs, et Internationaliste, Marcellin Cikwanine, par sa question suggestion : « Est-ce que les congolais savent que l’essentiel de nos Wazalendo qui combattent le M23/RDF sont des ‘Banyarwanda‘congolais ? », montre que même ceux-là que Kagame prétend défendre ne sont plus d’accord avec sa politique belliqueuse. C’est plus que certains, le cap est désormais fixé Vers la fin du mythe Kagame.

Willy Makumi Motosia




Kolwezi : Miguel Kashal lance le contrôle de l’ARSP au sein de la société minière Kamoa  

La compagnie minière Kamoa, dans la province de Lualaba, a ouvert ses portes à M. Miguel Kashal, Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance (ARSP), venus avec ses inspecteurs, pour vérifier l’application des règles de la sous-traitance par toutes les entreprises principales et sociétés multinationales évoluant dans tous les secteurs de l’économie nationale.

Le Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance (ARSP), Miguel Kashal, a effectué une visite de travail dans les installations de l’entreprise minière Kamoa située dans la périphérie de la ville de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba.

Ladite visite s’inscrit dans le cadre de la mission en cours pour faire respecter la Loi portant sur la sous-traitance dans le secteur privé et ses mesures d’application.

Pour cette mission de travail, le gendarme de la sous-traitance en RDC était accompagné des inspecteurs de l’ARSP ainsi que d’une forte délégation des sous-traitants de cette province.

Avec les responsables de cette entreprise, les échanges ont porté sur les activités secondaires réservées aux congolais œuvrant dans la sous-traitance, selon les prescrits de la loi.

Après cette entrevue, les deux parties ont convenu d’associer à cette réunion la délégation des sous-traitants afin de les rassurer du partenariat gagnant-gagnant désormais effectif grâce aux efforts Chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi.

« Nous avons été ravis de la présence du Directeur général Miguel Kashal qui est venu parler au nom et pour le compte des entrepreneurs. Nous avons compris que nous avons un avocat auprès du Chef de l’Etat et en écoutant toutes nos plaintes pour les faire parvenir au Chef de l’Etat pour que la chose puisse être d’application», a déclaré un entrepreneur sous-traitant.

Ce dernier a été complété par un autre entrepreneur qui loue la concrétisation de la parole donnée par l’ARSP.

« Nous sommes dans le site de la société Kamoa, le contrôle a été lancé par le Directeur général de l’ARSP : chose promise chose faite. Aujourd’hui, vu les recommandations du Directeur général, nous pouvons confirmer que la compagnie Kamoa nous a prêtés l’oreille, nous remercions le Directeur général de l’ARSP qui matérialise la vision du Chef de l’Etat en rendant la jeunesse congolaise forte et indépendante», a déclaré l’entrepreneur Junior Kibe.

Une équipe des OPJ de l’ARSP est actuellement en mission dans le Grand Katanga. Cette partie du pays constitue la deuxième phase du contrôle initié par l’ARSP. Objectif visé par ce contrôle : vérifier l’application des règles de la sous-traitance par toutes les entreprises principales et sociétés multinationales évoluant dans tous les secteurs de l’économie nationale.




Tshisekedi décide de la levée progressive et graduelle de l’état de siège dans l’Ituri et le Nord-Kivu

Dans un message à la nation diffusée sur les antennes de la RTNC, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a annoncé de nouvelles mesures liées à l’évolution de l’état de siège proclamé le 3 mai 2021 dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

« Après avoir échangé avec les responsables des institutions de l’État et entendu le Conseil Supérieur de la Défense, j’ai pris la ferme résolution de conduire les populations des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu vers un allégement progressif et graduel du régime de restriction de l’état de siège », a annoncé le Président de la République.
« J’ai opté, en toute responsabilité, pour la mise en œuvre d’un dispositif transitoire graduel qui consistera au rétablissement de l’autorité civile dans les entités territoriales décentralisées et déconcentrées qui sont déjà sécurisées et sous contrôle des Forces Armées de la RDC », a précisé le Chef de l’État.
Le Président Tshisekedi a indiqué que cette nouvelle décision implique, dans les zones non occupées, « la levée des restrictions des libertés constitutionnelles de tous les citoyens et plus particulièrement la libre circulation des personnes et de leurs biens en mettant fin au couvre-feu, ainsi que la liberté d’association, de manifestation pacifique et de réunion dans le strict respect des conditions légales. »
Au niveau de la Justice, les juridictions civiles recouvrent le plein exercice de leurs compétences répressives à l’exception de quelques préventions liées à la sureté nationale qui relèveront des juridictions militaires.
Ces mesures interviennent après la Table ronde politique sur l’évaluation de l’état de siège dans les Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu organisée, du 14 au 16 août 2023, à Kinshasa. Ces assises avaient connu la participation des élus nationaux et provinciaux issus des provinces concernées, des délégués des institutions nationales et des forces vives d’autres provinces de la RDC




Vodacom Congo soutient fièrement l’événement “1 million de PME”, mettant l’accent sur l’impact des télécommunications sur la gestion numérisée des PMEs

Vodacom Congo, l’un des principaux fournisseurs de télécommunications en République Démocratique du Congo, participe à l’édition 2023 de l’événement “1 Million de PME”, qui s’est tenu le 11 octobre 2023 au salon Congo de l’hôtel Pullman Kinshasa. Cet événement sur l’entrepreneuriat congolais, a rassemblé les parties prenantes congolaises, contributeurs dans le secteur économique et industriel de la RDC, dans le but d’aborder les défis et les opportunités auxquels sont confrontés les Petites et Moyennes Entreprises (PME) dans le pays.

M. Khalil Al Americani, Directeur Général de Vodacom Congo, y a participé comme panéliste à la discussion portant sur « L’innovation, Entrepreneuriat et Financement », particulièrement sur ‘’l’Impact des Télécommunications sur la Gestion Numérisée des PME’’. Sa participation met en lumière l’engagement de Vodacom Congo à soutenir l’entrepreneuriat local en proposant des solutions de télécommunication innovantes adaptées aux besoins spécifiques du marché congolais, notamment avec ses nombreux services tels que M-pesa, qui favorise l’inclusion financière dans le pays, avec son application, ses API ouverts et les paiements en masse ; des plateformes qui favorisent la dématérialisation des paiements et développent le E-Commerce en RDC.

“1Million de PME” est une réponse concrète à la vision partagée par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et soutenue par le gouvernement congolais, en particulier par Son Excellence Monsieur le Ministre de l’Entrepreneuriat et des Petites et Moyennes Entreprises (EPME). Cette initiative vise à catalyser le développement économique en encourageant l’émergence et la croissance des PME, qui sont des moteurs essentiels de création d’emplois et de prospérité économique.

L’entrepreneuriat exige une réinvention continue. Les PME doivent embrasser l’innovation permanente dans le secteur des télécommunications pour rester compétitives dans un environnement commercial en constante évolution. Face à un ralentissement de croissance, les PME devraient explorer de manière proactive de nouvelles technologies et se positionner sur de nouveaux marchés pour maintenir leur dynamisme.

Vodacom Congo est honoré de soutenir cette initiative majeure qui renforce le tissu entrepreneurial de la République Démocratique du Congo. Nous avons été honoré de participer aux discussions enrichissantes et instructives faites lors de cet événement qui se veut promoteur d’un avenir prospère et économique pour les PME.

À propos de Vodacom

Depuis plus de 21 ans, Vodacom Congo utilise la technologie pour soutenir le développement socio-économique de la RDC, en fournissant une large gamme de services de communication, y compris la voix, la messagerie, l’Internet, la monnaie électronique et les services convergents à plus de 21 millions d’abonnés et d’entreprises depuis 2002. Grâce à sa politique de responsabilité sociale d’entreprise, Vodacom Congo permet aux populations d’accéder aux solutions les plus appropriées et d’élargir l’inclusion sociale et financière. Ses principaux objectifs sont de contribuer au développement de la RDC, de réduire les disparités entre les régions et de désenclaver les territoires par une couverture réseau la plus large possible. Depuis 21 ans, Vodacom Congo est un partenaire privilégié et constant du développement économique et social de la RDC.

Pionnier de la transition énergétique dans le secteur des télécoms, Vodacom Congo a entrepris plusieurs initiatives pour décarboner ses opérations et fournir des solutions propres à l’ensemble de la population qu’elle dessert :

• Le déploiement de près de 900 sites de connectivité rurale 100% solaire depuis 2013 ;

• L’élimination de plus de 95% du papier dans ses procédures administratives grâce à la numérisation.

• La mise en place d’une politique interne de transition énergétique et de réduction de son empreinte carbone.

• L’adoption de véhicules 100% électriques dans sa flotte ;

• La promotion du service financier M-Pesa comme outil de dématérialisation des paiements et de réduction de la pollution




AN : La commission Environnement sollicite l’expertise du FPI sur de loi portant principes fondamentaux de l’élevage

La commission permanente Environnement, Ressources naturelles et Développement durable de l’Assemblée nationale mène des discussions sur le projet de loi portant principes fondamentaux de l’élevage en République démocratique du Congo.

Pour ce faire, elle a auditionné M. Widjilowu Ne Itchend, directeur général adjoint des Fonds de promotion de l’industrie (FPI), pour éclairer la lanterne de la commission sur ce projet de loi.

A l’issue de cette audition, M. Widjilowu s’est exprimé en ces termes : « La plus grande question, c’est par rapport à la loi en discussion. Pour la commission, il faut créer cette loi ou elle n’a pas d’opportunité d’être créée. Nous, entant que FPI, nous avons donné notre point de vue de manière à diversifier les fonds, puisqu’il y a des endroits que nous ne touchons pas et nous avons exprimé notre point de vue.

Bien sûr, parce que nous voyons que ce secteur-là reste un peu en retard, mais il faut qu’il y ait d’autres moyens, d’autres mécanismes afin que le pays puisse décoller en cette matière-là. Les ressources que dispose le FPI sont orientées implicitement vers la transformation industrielle, et nous sommes d’accord qu’avec le produit de l’élevage, nous pouvons financer la deuxième partie. Même si nous ne prenons pas toutes la chaine de valeur, mais au moins la deuxième partie qui concerne la transformation par exemple, cas du lait.

Tout cela entre dans le cadre de l’industrialisation. Nous pouvons financer tous ces aspects, mais quant aux aspects purement de l’élevage, nous trouvons un peu qu’on n’a pas suffisamment de ressources pour le financer. Particulièrement, on ne maîtrise pas le secteur. Nous n’avons pas de données spécifiques sur le secteur de l’élevage. Cela pose problème. Il faut des études préalables, des études qui démontrent qu’en le faisant, cela va marcher. On ne peut pas s’hasarder à faire quelque chose dont on n’a pas la maîtrise ».

De son côté, Many Ngoyi Liliane, première vice-présidente de la commission Environnement, a déclaré que sa commission a invité le FPI dans le cadre de l’examen du projet de loi sous examen en commission.

« C’est la routine. Au sein de notre commission, nous travaillons sur un projet de loi très sensible, le projet sur les principes fondamentaux de l’élevage en RDC, comme vous le savez, ce secteur demande beaucoup de moyens parce que c’est dans les milieux ruraux que cela se passe bien évidemment. Et la motivation de cette loi est de développer notre pays, au niveau des entités territoriales. C’est ainsi que la commission a préféré que dans cette loi qu’on mette un accent sur un fonds alloué à l’élevage. Plusieurs discussions ont eu lieu et nous avons levé l’option sur le FPI au lieu de créer encore un autre fonds. C’est ainsi que nous avons invité le représentant du FPI, pour nous donner quand même la lumière en ce qui concerne les modalités de financer ou d’accueillir un financement afin de permettre aux éleveurs de prendre en compte qu’il y a déjà des Fonds alloués et présenter leurs projets à cette fin ».

Dhedhe Mopasa, rapporteur de la commission, a renchéri en ces termes : « La position ou les orientations de la commission dont le débat continue parce que nous sommes encore en train de traiter la loi, le FPI est passé, le ministère de la Pêche et Élevage va passer, l’OCC aussi est déjà passé, mais aussi parce que vous savez quand on parle de fonds, c’est le prélèvement qu’on fait à l’importation. L’OCC taxe et perçoit sur tout produit d’origine animale. C’est là qu’on va voir dans quelle mesure scinder le genre de produits, peut-être les produits industriels ou le produits semi-industriels ou les abats et on va voir qu’est-ce qui va revenir au FPI et qu’est-ce qui va aller dans le fonds créé et c’est cela la discussion qu’on est en train de faire et je pense qu’on va trouver une voie de sortie. Parce que tout concourt au bien-être de notre population, à la veille des élections ».




Assemblée nationale : la plénière adopte à la quasi-unanimité le projet de loi portant reddition des comptes 2022

La plénière de ce jeudi 12 octobre 2023 a été consacrée à l’examen et au vote du projet de loi portant reddition des comptes de la loi de finances du pouvoir central n° 21/029 du 31 décembre 2021, pour l’exercice 2022.

Il s’agissait de la poursuite des travaux relatif à l’examen au fond de ce texte de loi portant reddition de comptes, article par article. Passant outre la procédure, les élus ont préféré adopter les 20 articles de ce projet de loi inglobo. Quitte à apporter des amendements, quand c’est nécessaire, a suggéré le speaker de la Chambre basse du Parlement.

A l’issue d’un vote nominal, sur les 375 députés nationaux ayant pris part au vote, 374 ont voté oui, 1 seul a voté non, aucun n’a voté abstention. L’Assemblée nationale a donc adopté le projet de loi portant reddition des comptes, de l’exercice 2022. Il sera transmis au Sénat en seconde lecture.




Plaidoyer du général Brice Oligui Nguema auprès de la CEEAC, une députée gabonaise salue la démarche

La députée gabonaise, Pépécy Ogouliguende de la CEEAC soutient la démarche de plaidoyer de lobbying du général Brice Oligui Nguema auprès des autres chefs d’Etat de cette communauté.

Le général Brice Oligui Nguema est arrivé mercredi dernier à Kinshasa, pour rencontrer son homologue Félix Tshisekedi dans le cadre de sa tournée auprès des Chefs d’États de la CEEAC, qui a commencé par le Congo Brazzaville.

Démarche saluée par cette médiatrice de la paix pour le compte du Gabon au sein de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), qui souhaite voir en même temps des avancées en termes de la consolidation de la paix à travers la cohésion et l’inclusion sociale dans le processus de transition, placé le Gabon sur la bonne voie pour obtenir le soutien de la CEEAC et même de la communauté internationale.

« Nous allons également nous asseoir pour rédiger la nouvelle constitution qui sera validée par tout le monde (référendum) et c’est un bon point. Cette adhésion de la population, c’est un signal fort », a expliqué Pépécy Ogouliguendé.

Elle a par la même occasion reconnu les efforts des composants de la société à jouer une partition dans ce processus de consolidation de la paix qui selon elle va emmener à un processus démocratique souhaité puisqu’il aura un « référendum ».

L’homme fort gabonais s’est rendu, tour à tour, en Guinée équatoriale, République du Congo et République Centrafricaine. Ce, en vue d’obtenir la réintégration du Gabon dans les instances de cette organisation sous régionale.

HM




RSE: Kambove Mining pose la première pierre du projet de l’école de Kashengeneke

Le 6 octobre, Kambove Mining SAS. Ltd (l’entreprise en abrégée KMS) a activement assumé sa responsabilité sociale en organisant la cérémonie de pose de la première pierre de l’école de Kashengeneke dans le village de Kashengeneke, dans le territoire de Kambove . Wang Shougao, président et directeur général de la société, Li Chong et Zhaozengqiang, directeurs généraux adjoints, ont assistés à la cérémonie, tandis que l’admistrateur du territoire de Kambove, le représentant territorial de la communauté de Kambove et les représentants de l’entreprise de construction ont assistés ensemble au moment historique de la pose de la première pierre de l’école.

 

Lors de la cérémonie de pose de la première pierre, après le chant de l’hymne national de la République démocratique du Congo, le chef de la communauté de Kambove a déclaré que les rêves de la communauté s’étaient progressivement réalisés après que le conseil communautaire eut communiqué avec Kambove Mining SAS au sujet du projet d’eau potable, de l’école, du poste de santé et du projet agricole. Maintenant que le projet le plus important, l’école, a commencé, nous pensons que Kambove Mining SAS nous aidera bientôt à réaliser notre rêve d’éducation.

 

Au nom d’ITEC, le représentant de l’entreprise de construction a exprimé sa gratitude pour la confiance de Kambove Mining SAS , et a déclaré que nous avons la force et la qualité nécessaires pour achever l’école dans les délais et fournir un environnement d’apprentissage sûr et confortable aux enfants ; il a également espéré obtenir le soutien du gouvernement local et des villageois pour mener à bien le projet.

 

Francis Kalongo Kayembe, l’Admistrateur du territoire de Kambove, a particulièrement remercié la société pour ses efforts visant à rendre l’enseignement primaire obligatoire pour 5 millions d’enfants d’âge scolaire dans le pays. Les municipalités de Kambove et de Kambove Mining SAS travaillent ensemble pour créer un avenir radieux et construire un modèle d’amitié et de coopération sino-congolaise.

 

Wang Shougao, président et directeur général de l’entreprise, a prononcé un discours lors de la cérémonie de pose de la première pierre, déclarant qu’en tant que coentreprise entre China Nonferrous Group et Gecamines au Congo, Kambove Mining SAS assume activement sa responsabilité sociale, et que le projet de construction de l’école primaire de Kashengeneke est le plus grand et le plus important projet de l’entreprise cette année. Dans le cadre de ce projet, l’entreprise construira 6 salles de classe, des bureaux, des toilettes, un puits spécial pour l’école et un mur d’enceinte, équipé de sièges et d’autres installations d’enseignement.

 

Une fois achevée, l’école améliorera considérablement l’infrastructure scolaire et fournira une garantie solide pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de la sécurité personnelle des enseignants et des élèves de l’école. Le projet de l’école de Kashenganeke est une pratique concrète de Kambove Mining SAS qui remplit activement sa responsabilité sociale, et est également un témoignage puissant de l’amitié sino-congolaise, qui condense le véritable amour et l’affection entre le peuple chinois et le peuple de la RDC. Il espère que d’autres enfants viendront à l’école pour recevoir une éducation et créer un meilleur avenir pour la RDC.

Wang Shougao a ensuite posé la première pierre de l’école avec l’administrateur du territoire de Kambove , des représentants de l’entreprise de construction et d’autres invités. Les villageois du village de Kashengeneke ont chantés et dansés ensemble, souhaitant l’achèvement rapide de l’école et l’amitié éternelle entre la Chine et le Congo.

 

Kambove Mining SAS a signé un projet de responsabilité sociale de 5 ans avec la communauté en 2022, et a reçu l’approbation de la Commission provinciale des mines le 23 mai de cette année et a commencé à le mettre en œuvre. Cette année, cinq projets ont été menés à bien, et les projets de formation professionnelle pour les jeunes et de don d’équipement radio ont été achevés et remis, tandis que le projet de puits d’eau et le projet agricole sont en cours.

 

 

Wang Shougao, président et directeur général de la société, a prononcé un discours dans lequel il a déclaré que le projet de l’école de Kashengeneke était une pratique concrète de la société pour assumer activement sa responsabilité sociale, et qu’il constituait également un témoignage fort de l’amitié entre la Chine et le Congo.

L’administrateur du territoire de Kambove a déclaré que le gouvernement du canton de Kambove et l’entreprise Kambove Mining SAS travaillaient ensemble pour créer un avenir meilleur et construire un modèle d’amitié et de coopération sino-congolaise.

Le chef de la communauté de kambove remercie l’entreprise de s’être acquittée de sa responsabilité sociale en réalisant le rêve de la communauté

Wang Shougao a posé la première pierre de l’école en compagnie de l’admistrateur du territoire de Kambove, des représentants de l’entreprise de construction

et d’autres invités.




Invitée par Patrick Muyaya : Catherine Katungu plus que convaincante 

La Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Catherine Katungu Furaha et le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, ont co-animé ce jeudi 12 octobre, un briefing presse autour de la « Mise en œuvre de la Politique culturelle : réalisations et perspectives pour la République Démocratique du Congo ».

Prenant la parole, Catherine Furaha a présenté succinctement les progrès réalisés dans les actions entamées pour l’émergence de la culture congolaise. Elle a résumé son speech en quatre points essentiels.

Du programme d’action du gouvernement

Catherine Furaha s’est réjouie que le ministère de la culture, arts et patrimoines, reprenne sa place grâce notamment à l’implication et aux efforts sans faille du Président Félix Tshisekedi qui a mis dans son programme, la question de la culture au centre, portée par le Chef du gouvernement dans son programme à travers le 15è pilier dans les 61è et 62è axes du programme du gouvernement dont la promotion culturelle et artistique et les infrastructures culturelles occupent une place prépondérante.

“Des efforts vont se poursuivre avec l’instruction que le Chef de l’État a donnée. Il nous a demandés de multiplier ce genre d’activités et de réconcilier les artistes. Les artistes et opérateurs culturels”, a-t-elle dit.

Et de souligner en ce qui concerne les infrastructures culturelles : “Ce qui est reconnu c’est le centre culturel et artistique de l’Afrique centrale sur le Boulevard Triomphal qui sera livré bientôt. On voudrait que ça soit livré avant le début de la campagne électorale.

Il y a aussi les centres culturels à Moanda et à Butembo qui sont en voie d’exécution, nous avons posé la pierre pierre et nous allons continuer à le faire. Il y aura construction des 12 autres infrastructures culturelles dans le cadre du programme des 145 territoires.”

Dans ce programme d’action du gouvernement, la question de droits d’auteur est également une priorité. “Nous avons essayé de dynamiser le secteur. Et le Chef de l’État a souhaité que tout dans ce secteur soit régulé et devienne un climat de développement afin de garantir la sécurité sociale des créateurs des œuvres de l’esprit. À ce niveau, nous allons voir, le Chef de l’État va convoquer un grand forum national sur la culture”, a ajouté Catherine Furaha.

La Ministre de la Culture arts et Patrimoines a également évoqué les questions de la valorisation des lieux de mémoire, de la mise en place des industries culturelles et créatives et le décret créant le centre national de production cinématographique notamment qui est sur la table du Chef du gouvernement et qui a promis de le signer avant le début de la campagne électorale.

Félix Tshisekedi à la tête de l’UA, un mandat déterminant

Catherine Furaha est revenue sur le mandat du Président de la République, Félix Tshisekedi à la tête de l’Union africaine qui a marqué son passage mettant l’accent sur la culture avec plusieurs actions fructueuses.

“Il y a eu parachèvement du processus d’inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Sous ce mandat, nous pouvons aussi retenir l’achat de la maison de la culture africaine et de l’afro descendant comme lieu de mémoire, de l’histoire et de l’identité”, a dit la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines.

La ratification de la RDC de la charte de la renaissance africaine et la tenue réussie des IXès Jeux de la Francophonie ont été également des points déterminants de cette phase cruciale.

Rumba patrimoine immatériel de L’UNESCO et diplomatie culturelle

Avec l’inscription de la rumba comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité, la RDC a su retracer l’itinéraire de la route des esclaves congolais. Dans la même lignée, le pays a voué une grande admiration dans les grands événements continentaux dont le FEMUA à Abidjan dont elle a été marraine et le FESPAM au Congo-Brazzaville

En ce qui concerne la diplomatie culturelle, Catherine Furaha assure avoir participé à beaucoup de sommets réalisant des actions. De l’Italie au Mexique en passant la France et le Cuba, la ministre de la culture, arts et patrimoines a permis à la RDC de tirer son épingle du jeu.

Un briefing qui s’est tenu en une date symbolique des 34 ans de disparition de Franco Luambo Makiadi, légende incontestée de la chanson congolaise. Catherine Furaha et Patrick Muyaya ont salué la mémoire d’un artiste exceptionnel.




Jean-Pierre Lihau : « 135.000 mécanisations en 2 ans contre 10.000 mécanisation en 20 ans avant nous »  

Patrick Muyaya Katembwe et Jean-Pierre Lihau Ebua, respectivement ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, et le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public, ont co-animé ce mercredi 11 octobre un briefing presse autour de : « Réformes en cours de mise en œuvre au sein de de la Fonction Publique : premiers résultats et perspectives ».

Dans son mot introductif, Jean-Pierre Lihau Ebua a, après le diagnostic sur l’État de l’administration publique, fait le point sur la trajectoire de plusieurs réformes. Celles qui ont redonné le sourire à beaucoup de familles.

Rendant hommage au Président Félix Tshisekedi pour sa vision de transformation sociétale, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public, a salué dans la foulée la matérialisation de la vision du Chef de l’État par tout le gouvernement.

De la question du front de la maîtrise de l’effectif

Jean-Pierre Lihau Ebua a fait savoir que son ministère a lancé, par l’entremise du Premier ministre, l’identification biométrique des agents et fonctionnaires de l’État.

“Nous avons pensé qu’en plein 21è siècle il était ubuesque de ne pas être capable de maîtriser les effectifs au sein des administrations publiques et que l’outil moderne pouvant permettre à ce que nous puissions atteindre cet objectif c’était le numérique. Avec comme option le fonction publique va vers les agents. Au moment où je vous parle, les agents recenseurs identificateurs sont en train de boucler ce travail qui permet que nous puissions mettre à la disposition de chaque agent une carte de service biométrique qui nous permet d’éviter les irrégularités connues par le passé (doublons, faux numéros matricules, cumulards)”, a-t-il dit.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public a dans la foulée précisée que le cadre et les structures organiques de toutes les administrations publiques ont été refixés. En outre, ma mesure de l’interdiction formelle d’aligner les NU est également en vigueur. D’où, la seule option pour accéder à la fonction publique, c’est le concours (rajeunissement compétitif).

La retraite et le rajeunissement

Jean-Pierre Lihau a rappelé que la retraite dans notre pays était bloquée depuis 40 ans, même s’il y a quelques années, la Banque mondiale a épaulé le pays avec un projet pour rajeunir l’administration publique en faisant partir les agents éligibles à la retraite.

Aujourd’hui, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public s’est dit satisfait de la fluidification de l’administration publique.

“Après 8 ans de travail avec la Banque mondial, nous avons réussi à l’époque à ne faire partir 923 en 2017. Mais aujourd’hui, une année seulement de travail, avec la volonté exprimée par le Président de la République, nous avons réussi à faire partir 10.900 fonctionnaires à la retraite. Et 10.000 autres sont prévus pour partir à la fin de l’année”, a-t-il dit.

 

Il a ajouté : “Nous avons fluidifié ces départs à la retraite. Nous avons amélioré les allocations de fin de carrière. Nous avons aussi agi pour améliorer les petites retraites.

Le président de la République nous a demandé de travail de majoration. 300 à 1000% d’augmentation. Nous avons instauré le système contributif.”

Assurant qu’une retraite complémentaire va être mise en place, Jean-Pierre Lihau a fait savoir dans le volet de sécurité sociale, que l’opérationnalisation de la branche des risques professionnels est l’une des priorités.

Parlant de l’extension

Par la Caisse nationale de sécurité sociale des agents, le numéro 1 de la Fonction publique a fait savoir que des magistrats, des enseignants, des militaires notamment seront pris en charge par celle-ci. “Cette extension va se poursuivre dans les mois qui suivent avec l’intégration d’autres catégories politiques dont les conseillers des cabinets, les directeurs de cabinet, les membres du gouvernement”, a-t-il révélé.

Amélioration des conditions socioprofessionnelles des agents et fonctionnaires de l’État

Sur ce point, Jean-Pierre Lihau a précisé qu’un dialogue social a été érigé comme l’unique moyen de garantir la paix sociale. Le Président de la République et le Premier ministre y tiennent.

“Des progrès réalisés sur l’inclusion salariale. Aujourd’hui, 135.000 fonctionnaires ont été inscrits dans le fichier de la paie qui n’était pas payés depuis toujours. Parce qu’il n’y avait pas une stratégie de programmation budgétaire.135.000 mécanisations en 2 ans contre 10.000 mécanisation en 20 ans avant nous”, a-t-il fait savoir.

Parmi les priorités, figurent dans les réformes de l’administration publique figurent également la dématérialisation des démarches administratives, le cadre juridique de la fonction publique mais surtout l’égalité des sexes.

Prenant la parole à son tour, Patrick Muyaya a souligné l’importance de reconstruire la RDC qui passe notamment par la reconstruction impérative de son administration publique.

“Il y a certaines de ces réformes qui ont redonné le sourire à beaucoup de familles. J’ai des témoignages il y a quelques semaines d’un ami qui me disait que sa grand-mère était devenue millionnaire parce qu’elle a reçu sa retraite”, a-t-il dit.