Province du Haut-Lomami : 200.000 élèves (2016 à 2021) obtiendront leurs certificats de fin d’études primaires

Une très bonne nouvelle pour la Province du Haut-Lomami. Plus de deux cent mille élèves finalistes de 6ème primaire  des années  scolaires 2016 à 2021 obtiendront finalement  leurs certificats  de fin d’études primaires  grâce au plaidoyer mené avec efficacité par l’honorable Ngoy Nsenga  Binthelu Paul, député  provincial.   L’honorable n’a ménagé aucun effort, au four et au moulin dans les démarches auprès  du ministère de l’Enseignement  Primaire, Secondaire  et Technique, Inspection de l’EPST en vue de décanter  cette situation  qui avait trop duré. L’honorable  a exprimé sa satisfaction  et a présenté ses vives remerciements   au ministre  de mettre les  certificats  à la disposition  des élèves  de sixième primaire  du  Haut-Lomami  I  et II,  des Territoires  de Malemba  Nkulu,   Bukama,  Kamina, Kabongo  et Kaniama  qui avaient  terminé  les années  de 2016 à 2021.  Lots  des  certificats  remis officiellement à l’honorable Binthelu Paul  par l’Inspecteur Principal de l’EPST  M. Omer  Lomembe. L’élu  proche de sa base  s’est engagé  activement  aux démarches  ayant abouti  au déblocage de la situation  pour que les élèves  qui avaient terminé les  études  primaires  des années 2016 à 2021  obtiennent leurs certificats.

Franck  Ambangito     




Beni : 9è anniversaire de massacre de 33 civils

Commémoration ce dimanche 15 octobre 2023, du neuvième anniversaire  des  tueries massives  de  civils  par les rebelles terroristes   ADF  en ville  de Beni, province du  Nord-Kivu  à l’Est de la République démocratique du Congo.

A  cette  occasion, Salvan  Ndulani, l’un des  jeunes  leaders  de Beni et  activiste  des  droits humains   pense 9 ans  après,  qu’il est  temps  à  chacun de faire un questionnement  personnel  aux autorités  militaires et civiles  autour des  efforts  consentis pour  mettre  fin  à cette situation  qui a déjà fait   plus  10.000  victimes  et plusieurs dégâts matériels.

C’est pourquoi, il a  recommandé   aux autorités   de  s’activer  pour pacifier  la région.   ” Le 15 octobre,  c’est une date  mémorable  en ville de Beni , parce qu’elle nous  rappelle   la date du  15 octobre  2014,  le début de massacres   dans  notre ville de Beni où  trente-trois civils avaient été tués au quartier Ngadi. Cette  situation continue jusqu’aujourd’hui. Nous  sommes  encore vivants,  mais  nous avons perdu des milliers des personnes dans cette histoire de massacre.

En mémoire  des  victimes, il y a quelques  jours donc le 02 octobre,  nous avions organisé une  activité  pour rendre  hommage aux victimes des massacre, une façon pour nous de  réclamer  une justice  équitable. A cette date d’aujourd’hui, nous allons passer la journée  dans la méditation   chacun chez lui  en train de  voir  qu’est-ce-que   nous pouvons faire  dans ce sens, ça sera également une occasion pour chacun de faire un questionnement personnel aux autorités, militaires et la population  sur la contribution de tout un chacun pour le retour de la paix et la sécurité “, indique  Salvan Ndulani.

 

Il a par ailleurs, il lance un  appel vibrant  à la communauté entière de Beni   à un éveil de conscience  afin de réfléchir comment  mettre  la pression sur  le gouvernement   pour rétablir la paix et la sécurité.

Cependant,  Salvan Ndulani a  salué  les opérations  conjointes Fardc- Updf   menées dans la région contre les terroristes ADF qui sont en train d’aboutir au résultat palpable ”.

Ces  opérations doivent s’intensifier dans d’autres agglomérations où l’ennemi est encore actif,  mais aussi ces opérations doivent   être suivies  des  stratégies de  renseignement pouvant  assurer  des arrières  gardes  parce que , lorsque notre  armée  attaque  ou poursuit les rebelles , il y a  toujours ces   rebelles  qui veulent  faire une  revanche  auprès de la population. Alors   s’il y a  des  services  de renseignements  adéquats  derrière,  ils peuvent assurer qu’on n’attaque pas la population ”, renseigne-t-il.

Il a chuté  par demander  aux militaires  engagés dans les opérations de traquer sans relâche les groupes armés locaux et étrangers qui continuent à insécuriser  les provinces du Nord-Kivu et Ituri.

Rappelons  qu’au premier jour de ces séries de massacres, une trentaine de civils avaient été sauvagement abattus par les ADF à Ngadi, un quartier de la commune de Ruwenzori, dans la ville de Beni.

 Alain Wayire/Beni




Ferré Gola : Dynastie 2 Vol. 1 mieux classée avec « Ecriture chinoise » feat Soleil Wanga

48 heures  après le lancement de son intégralité  (20 titres), le nouvel opus  Dynastie 2 Vol.1 de  l’artiste  musicien   Ferré Gola Le Padre fait déjà carton plein et   s’empare  de la 1ère place en  vente sur Amazone, au  top de téléchargement  et ventes sur plusieurs plateformes  de musique du monde.

Un exploit de cet artiste « Capitaine de la Rumba » qui  de nouveau, surprend les analystes de la culture musicale de la République  Démocratique  du Congo, du fait qu’il occupe également une  place stratégique  sur iTunes France, Spot fy  et plusieurs   autres plateformes  de streaming  de musique.  Sur les réseaux sociaux,  celui qui se surnomme « jésus des nuances » enflamme  la toile, au  centre  des débats.

Parmi les  morceaux  dégustés par les mélomanes, la chanson  « Ecriture chinoise » réalisée en feat avec Soleil  Wanga   se familiarise déjà avec le difficile  public kinois, ce chef-d’œuvre est  pressenti  comme meilleur choix des amoureux  de la Rumba congolaise.

« Dynastie » : un album  intergénérationnel…

Considéré  par plusieurs  comme un album intergénérationnel, Dynastie 2 de Ferré  Gola  renferme  vingt titres essentiellement  des featuring  avec  ses anciens  collègues  du groupe  Wenge Musica Maison  Mère  de Werrason, Quartier Latin International de Koffi et les Marquis à savoir.  Parmi eux,  Serge Mabiala, Baby Ndombe, Adjedje  Adjani  Sesele,  Soleil  Wanga, Modogo Abara Mbwa.

Après la chanson promotionnelle  « Ouragan »  feat Malage de Lugendo,  Ferré Gola avait  largué  le vendredi 13 octobre 2023 à minuit  l’intégralité de l’album « Dynastie 2 Vol. 1 », les vingt   titres restants sur toutes les plateformes musicales et de streaming. Les « Golois » auditionnent avec plaisir   des  titres tels que « C’est pas ça », « Dernière danse », « Parking », « Ecologie », « Oxygène », « Héritier du trône », « Force grise ».

Remerciant tous les  artistes  qui l’ont honoré par leur participation, Ferré Gola définit la collaboration  comme   deux univers,  deux âmes,  qui s’unissent en vue de créer   une œuvre, une trace indélébile d’un amour  commun pour la musique.

Franck Ambangito




Lu pour vous : Fally Ipupa toujours plus haut avec ses 54 visas Shengen !

4 ans de visas Shengen à longue  durée  en prévision de son concert le 25 novembre à la Défense U-Arena à Paris en France, pour une première fois en Europe, c’est presque inimaginable en tenant compte de toutes les démarches y afférentes.

Fally  Ipupa « King Aigle » a réussit, comme il a impressionné  en compagnie du président Français Emmanuel Macron  dans un quartier chaud à Bandal, de se taper une bière « Castel » lors d’une balade pétillante. Une belle aventure qui défavorise  la clandestinité. Les artistes du pays de la Rumba, patrimoine immatérielle de l’Unesco, devraient  aller dans le monde entier sans heurt  pour vendre cet art.

Bravo à Fally Ipupa  d’avoir enfin  démystifié  ce fameux sésame  que certains ont déifié, il a  sacré la loyauté  reste à mettre définitivement fin au phénomène « Combattants » qui freinent l’épanouissement de la Culture, parfois sans raison. Il s’agit là d’une victoire  pour les artistes et cela dans toutes les catégories,  y compris les plasticiens.

Franck  Ambangito

 




Le Sénat approuve la prorogation de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri

Le Sénat a voté, samedi dernier dans la soirée,  la prorogation de l’état de siège dans une partie du territoire national. C’était au cours d’une plénière présidée par le Speaker de la Chambre haute,  Modeste Bahati Lukwebo.

C’est la ministre d’État et ministre de la Justice Rose Mutombo accompagnée de trois autres membres du Gouvernement qui a présenté l’économie de cette proposition de loi à la plénière.

Mais avant d’être  soumise au vote des sénateurs, cette proposition de loi a fait l’objet d’un débat houleux.  Car,  quelques jours avant,  le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi a annoncé la prise prochaine d’une série  de  mesures d’assouplissement de l’état  de siège dans les provinces du Nord -Kivu et Ituri.

Après ce débat qui était prévisible, le président  du Sénat  a éclairé la plénière en évoquant  l’article 145 de la Constitution pour justifier  les  mesures d’assouplissement de l’état  de siège annoncées par le Président de la République.

« Le président de la République prend les ordonnances délibérées en conseil des ministres. Il les soumet à la Cour Constitutionnelle. Si celle-ci les déclare conforme à la constitution, elles sont mises en application. Il n’y a pas une loi qui reviendra ici. C’est l’article 145. Il n’y a pas de projet qui nous sera soumis pour des modalités d’application. Ce sont plutôt les ordonnances qui seront prises par le chef de l’Etat, il n’aura qu’à les soumettre à la Cour Constitutionnelle pour conformité à la constitution », explqie le président Modeste Bahati.

Soulignons que la plénière s’est aussi  penchée sur  la proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’ordre des ingénieurs agronomes en Rdc. Cette nouvelle matière inscrite au calendrier de la session en  cours  a été envoyée à la commission Environnement,  pour étude approfondie endéans 7 jours avant la présentation du rapport à la plénière.




Grand Inga et usine de fabrication des batteries pour véhicules électriques : Nicolas Kazadi demande à la Banque mondiale d’aider la Rdc à trouver des financements

« Nous sommes contents de travailler avec la Rdc et nous saluons ce partenariat », cette déclaration est du Président de la Banque mondiale, Ajay Banga au cours d’un échange bilatéral avec le ministre des Finances Nicolas Kazadi, ce 13 octobre 2023 dans le cadre des Assemblées Annuelles du FMI et Banque mondiale à Marrakech au Royaume du Maroc. Cette réunion a porté sur le besoin de financements en Rdc pour la diversification de l’économie, les infrastructures, etc. et plus particulièrement la construction du Barrage d’Inga qui impactera les secteurs prioritaires et  l’industrialisation du pays dans l’agriculture et l’économie verte. Pour le Président de la Banque mondiale, l’investissement dans Inga est capital. A cet effet, il a salué la loi y afférente en préparation qui facilitera les prochains développements. Le Président de la Banque mondiale et le ministre des Finances ont tous deux estimé que parallèlement, il faut construire des mini-grids pour un accès accru à l’énergie en Rdc.

Ci-dessous, l’intégralité du discours de Nicolas Kazadi Ministre des Finances lors de cet échange :

C’est un grand plaisir pour moi de vous rencontrer.

Ces premières assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale sous votre présidence marquent une nouvelle vision pour la Banque mondiale, qui correspond pleinement aux défis auxquels l’Afrique est confrontée.

Ces derniers jours, j’ai eu l’occasion de comprendre progressivement ce qui fait de vous un dirigeant unique, doté d’une grande compréhension des défis auxquels sont confrontés les pays à faible revenu.

  • Vous avez clairement identifié les clés pour un avenir meilleur: Créer des emplois de meilleure qualité et plus inclusifs dans un monde où la population est jeune et dynamique; évoluer vers une économie plus numérique, construire un réseau d’infrastructures solides et lutter contre le changement climatique.
  • En outre, le pragmatisme nous enseigne que les pays doivent travailler sur leur compétitivité et la réduction des risques politiques (ou du moins la perception de ces risques) pour mobiliser les fonds nécessaires au financement des politiques de développement. Le Groupe de la Banque Mondiale a la capacité d’intervenir par le biais de ses garanties (MIGA), mais celles-ci doivent être plus accessibles et plus abordables qu’elles ne le sont actuellement. Au-delà de ces instruments, le plus important est que les pays disposent de feuilles de route claires en matière de réformes pour améliorer la perception des risques politiques.

Ces points que vous avez très clairement identifiés dans votre vision sont au cœur des défis auxquels sont confrontés les pays à faible revenu, en particulier la RDC. Mon pays résume en quelque sorte une grande partie des défis auxquels sont confrontés les pays africains. Nous ne devons pas laisser passer le grand élan que vous impulsez : des actions concrètes sont nécessaires maintenant et c’est une opportunité de bénéficier de votre expérience dans le secteur privé.

L’avenir de la RDC réside dans la diversification de son économie. La diversification verticale au sein du secteur minier est en cours, car il s’agit d’un fruit à portée de main et le plus rapide à mettre en œuvre. Elle implique deux défis à relever :

(i) Créer suffisamment d’électricité pour fournir de l’énergie à ce secteur

(ii)Créer les infrastructures routières nécessaires au transport de nos produits

Les solutions rapides ne suffiront pas: les projets isolés à faible potentiel de production d’électricité ne seront pas suffisants. Certes, cela contribuera à élargir l’accès à l’énergie pour la population, ce qui est une autre de nos priorités, mais nous devons nous orienter vers des projets de grande envergure  pour produire de l’électricité, comme le barrage d’Inga dans sa phase III et au-delà, afin de faciliter notre transition vers l’industrialisation. Le projet est répertorié par la Banque multilatérale de développement du G20 comme l’un des 10 “projets de transformation exemplaires” ayant un impact significatif sur le développement. Ce projet d’envergure permettra de produire 44 GW d’électricité pour moins de 3 centimes USD/kW, ce qui sera utile à de nombreux pays (de l’Afrique du Sud à l’Égypte).

  • Nous avons réhabilité Inga I et II, qui sont des infrastructures détenues par l’État, mais nous devons aller plus loin, avec l’aide d’investisseurs privés. Jusqu’à présent, toutes les initiatives récentes visant à développer Inga I et II n’ont pas abouti.
  • Dans ce contexte, la loi sur le développement d’Inga, qui est actuellement en préparation, a un rôle clé à jouer dans ce processus, puisque cette loi devrait servir de cadre pour les décennies à venir, dépassant ainsi les agendas politiques.
  • Comme vous le savez, Inga est aussi un projet stratégique, au cœur des dynamiques géopolitiques. Le Groupe de la Banque Mondiale, qui est au cœur du multilatéralisme, a un rôle clé à jouer. Les différents centres d’influence doivent s’aligner sur ce projet, qui est si critique pour la RDC mais aussi pour la région dans son ensemble.

Je pense que nous devons nous appuyer sur l’élan considérable que vous donnez pour relancer ce projet, avec la Banque mondiale en tant qu’acteur central. À cette fin, nous nous demandons dans quelle mesure nous pourrions solliciter l’assistance du Laboratoire d’investissement du secteur privé que vous, Monsieur le Président, avez mis en place au sein du Groupe de la Banque Mondiale, afin d’aider la RDC à trouver des financements, tant privés que publics, pour soutenir le développement du projet hydroélectrique du Grand Inga.

Je suis personnellement convaincu que votre expérience unique, apportant votre vision du secteur privé, sera un atout considérable pour mener à bien ce projet.

Un deuxième projet clé à matérialiser est l’usine de fabrication de batteries pour les véhicules électriques.

  • La RDC a signé un protocole d’accord avec la Zambie et les États-Unis afin de faciliter le développement d’une chaîne de valeur intégrée pour la production de batteries de véhicules électriques en RDC et en Zambie, allant de l’extraction des matières premières à la transformation, la fabrication et l’assemblage.
  • Le récent mémorandum économique pour la RDC (“Pathways to Economic Diversification and Regional Trade Integration”) comprend une étude de cas sur la m chaîne de valeur de l’industrie minière.

Nous sollicitons le Groupe de la Banque Mondiale pour qu’il s’associe à la mise en œuvre du projet sur le site de la RDC. La production locale de batteries permettrait notamment à la RDC de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 30%, ce qui en ferait le 1er producteur à faible émission de matériaux précurseurs de cathodes pour les batteries lithium-ion.

Pour conclure sur ce sujet, M. le Président, la République Démocratique du Congo ne sortira pas de l’extrême pauvreté et de la fragilité, et la lutte contre le climat et le chômage ne sera pas gagnée sans positionner la RDC comme pays-solution à la “pauvreté énergétique” et à la “crise climatique”. Cela passe nécessairement à travers le développement de la centrale hydroélectrique du Grand Inga et  la fabrication locale de batteries pour véhicules électriques.

Au-delà du travail accompli en faveur de la diversification verticale dans le secteur minier, nous disposons d’un potentiel infini de diversification horizontale, dans les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Je n’ai malheureusement pas le temps d’entrer dans les détails, mais la compétitivité de ce secteur dépend de notre capacité à investir dans les infrastructures de transport à grande échelle et dans l’énergie, ainsi que dans le capital humain.

La diversification -qu’elle soit horizontale ou verticale -est le seul moyen de réduire la pauvreté (tant absolue que relative) et de permettre une création massive d’emplois. Il s’agit également d’un potentiel énorme en termes de création de valeur, nous permettant de passer de milliards à des billions.

Au cours des dernières années, le portefeuille de l’IDA en RDC a considérablement augmenté, passant de 3 à 9 milliards. Malgré cela, nous restons sous-endettés et disposons d’une marge de manœuvre importante pour financer de bons projets.

Une fois de plus, j’espère que vous inspirerez le changement au sein de votre institution en vous appuyant sur votre vision clairement définie. Plus que jamais, nous sommes à un moment critique où nous pouvons faire la différence pour la RDC et pour l’Afrique, que vous avez qualifiée à juste titre d’avenir de l’humanité”.




Plébiscité par la population congolaise pour avoir récupéré des localités occupées par le M23 : Actions des Wazalendo condamnés par l’EAC

Alors que les Wazalendo arrachent les unes après les autres des localités jadis occupées par les supplétifs de l’armée rwandaise, dans un communiqué de presse, le Communauté est africaine « EAC » emboitant le pas aux Etats-Unis d’Amérique,  déplore la perte de vies humaines, les blessures et le déplacement de civils et condamne les actions des Wazalendu  qui « contrastent avec la résolution pacifique » du conflit. L’EAC rappelle que les contingents du Burundi, du Kenya, du Soudan du Sud et de l’Ouganda déployés dans la région, ont respecté le code de conduite et les procédures établies décrites dans l’Accord sur le statut des forces et les lois internationales comme la protection des civils. Ce qui est également la position des FARDC qui observent scrupuleusement le cessez-le-feu, alors que la population souhaite les voir apporter un soutien aux Wazalendu. C’est dans ce contexte que  l’EAC demande à toutes les parties impliquées dans le conflit à respecter le cessez-le-feu et à faire preuve de retenue conformément aux directives et orientations stratégiques données de temps à autre par le Sommet des Chefs d’État de l’EAC. Cette prise de position fait suite à la déclaration en date du 12 octobre 2023, des États-Unis qui ont appelé les autorités de la Rdc, la Mission de l’ONU pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO) et la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est à renforcer leurs efforts pour protéger les civils de manière coordonnée.

Depuis le début du mois d’octobre, l’accalmie qui s’observait il y a quelques semaines sur les lignes de front, a été rompue avec la reprise des affrontements dans les territoires de Masisi et Rutshuru entre l’unité spéciale de l’armée rwandaise composée des terroristes du M23/RDF et les jeunes résistants regroupés au sein des mouvements d’autodéfense « Wazalendo ». Ces derniers récupèrent localité après localité et ont annoncé pouvoir lancer l’attaque pour récupérer Bunagana au plus tard ce lundi 16 octobre 2023. Le soir  du 13 octobre 2023, des sources sur place renseignaient que par la frontière ougandaise, les contingents de l’armée ougandaise, les UPDF de l’EAC, « viennent de franchir la frontière en direction de Bunagana avec plusieurs armes lourdes et soldats pleins dans 8 véhicules militaires en renfort » pour arrêter les Wazalendo dans leur progression vers Bunagana.

Pour l’EAC, « de telles actions contrastent fortement avec la résolution pacifique envisagée du conflit par le biais du processus de Nairobi sous la supervision du CCE », regrette Peter Mutuku Mathuki, secrétaire exécutif de cette organisation sous-régionale. Qui plus est, précise la même source, les opérations menées par la force régionale sont guidées par son mandat et ses orientations stratégiques donnés de temps à autre par le Sommet des Chefs d’État de l’EAC.

Cette prise de position est perçue par les observateurs comme une complaisance au M23en difficulté devant Wazalendo ce qui a fait réagir la force est africaine.

« Nous sommes profondément préoccupés par les allégations infondées et la propagande négative étiquetée contre les contingents de l’EAC, qui impliquent une collaboration avec des groupes armés », a posté l’EAC  estimant que  « de telles allégations visent à attaquer le travail acharné et les gains réalisés par la force régionale de l’EAC, qui déploie tous les efforts possibles pour rétablir la paix et la sécurité dans l’Est de la Rdc ». Si d’un côté on indexe les forces de l’EAC, sur les réseaux sociaux le respect du cessez le feu par le gouvernement congolais est perçue comme étant de l’indifférence qui frise la trahison.

 

Est-ce la réactivation de la diplomatie asymétrique contre la Rdc ?

 

Les Wazalendo justifient leurs actions par l’article 63 de la Constitution qui oblige tout congolais ou groupe de Congolais à protéger l’intégrité territoriale de la Rdc.  Mais en tant que partie prenante dans les accords de Nairobi et Luanda, les FARDC sont tenues d’observer le cessez-le feu. Mais, il s’observe  sur les réseaux sociaux des critiques sur «  l’indifférence et la léthargie » des FARDC face au succès des patriotes Wazalendo au front.

Toutefois,  considérant l’inefficacité de la force de l’EAC sur terrain, et des accusations de complicités avec le M23, la Rdc exige impérativement la fin de cette mission au 8 décembre 2023 afin, que les FARDC aient la liberté d’agir contre les forces Rwandaises et ses supplétifs M23. Mais en attendant, les FARDC sont tenues d’observer le cessez le feu. Et le message des officiels de l’ONU affirmant que les forces rwandaises de M23 sont mieux équipées que la Monusco, mais actuellement mises en débandades par des jeunes patriotes, semble n’avoir été qu’un discours pour démoraliser les FARDC et booster le moral de M23, soit un soutien psychologique au M23 contre la RDC.

Les États-Unis, en tant que premier donateur d’aide humanitaire en RDC, ne cessent de réaffirmer leur engagement à soutenir les populations vulnérables et exhortent tous les partenaires à faire preuve de générosité. Ce que ces observateurs estiment n’être  que « beaucoup d’hypocrisie. Le communiqué des USA et la réaction de l’EAC passent donc  pour une volonté de maintien du statuquo pour permettre aux agresseurs de continuer à occuper leurs positions et un déni de droit de légitime défense aux populations sous esclavagisme », sinon les USA et l’EAC  auraient pu « reconnaître aux populations locales leur droit légitime d’organiser la Défense de leur terre, conformément à l’article 63  de la Constitution. Cela à l’instar des ukrainiens et israéliens qui défendent militairement leurs territoires tout en n’abandonnant pas des approches ».

L’Ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a également exprimé des préoccupations majeures lors d’un discours devant le Conseil de Sécurité de l’ONU le 28 septembre, mettant en évidence les actions du Rwanda dans la région. Elle a également appelé « les Forces armées de la RDC à mettre fin à leurs liens avec les FDLR, une relation qui préoccupait le Rwanda depuis longtemps ». Cet appel fait écho au discours du Rwanda et d’aucuns se demandent si c’est pour se  « justifier auprès du Rwanda après avoir imposé des sanctions à six individus pour leur contribution à l’escalade du conflit dans l’est de la RDC et avoir inclus le Rwanda dans la liste des pays visés par la Loi sur la prévention de l’enrôlement d’enfants soldats. Etant donné que cette  mesure entraînera des restrictions sur certaines formes d’aide bilatérale à la sécurité américaine ».

En même temps, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Bintou Keita, a fermement condamné l’escalade de violence dans le Masisi ( qui se solde par la récupération de plusieurs localités que Rwanda occupait). Elle a appelé à la mise en œuvre de la feuille de route de Luanda comme la seule solution viable au conflit. Une feuille de route que le M23 ne reconnait pas, tant que le gouvernement congolais refusera un dialogue direct avec lui. Mais, entretemps, les FARDC observent scrupuleusement et respectent le cessez-le-feu. Bintou Keita a souligné le soutien de la MONUSCO aux processus politiques et aux opérations militaires conjointes pour parvenir au désarmement des groupes armés.

Le gouvernement assure écouter son peuple

Face à tous ces discours qui font perdre en conjectures, le gouvernement congolais, lors d’un point de presse conjoint de son  porte –parole Patrick Muyaya avec Jean-Pierre Lihau, mercredi 11 octobre, affirme sans jambage que

” La position du gouvernement est très claire, nous souhaitons que la Force régionale de l’EAC quitte le pays à la fin de son mandat, prévu pour le 8 décembre, en raison du constat que cette force n’a pas obtenu les résultats escomptés dans les délais convenus. La population s’inquiète, notamment en raison des comportements observés qui ont abouti au changement de la direction de cette force “, a répondu Patrick Muyaya en réaction à une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux où certains membres des Wazalendo, un groupe d’autodéfense, profèrent des menaces à l’encontre de la force régionale de l’EAC.

Et d’ajouter : ” Nous devons nous assurer que nous écoutons notre opinion publique en permanence pour maintenir une relation de confiance. Sinon, cette situation pourrait devenir un problème de sécurité. Nous avons déjà assisté à des incidents malheureux à Goma, où des manifestations étaient prévues, notamment contre la Monusco. Nous souhaitons donc attirer l’attention de tous sur le fait que nous traitons cette question au niveau diplomatique, et nous excluons fermement toute forme de violence à l’encontre de la force régionale “.

Patrick Muyaya estime que toutes les  campagnes de désinformation contraires à la position officielle du gouvernement sur les réseaux,  visent à détourner l’attention du public des revers subis par les rebelles du M23 face aux Wazalendo.

Willy Makumi Motosia

 




Au cours de la 8ème session ordinaire de la Grande commission mixte : La Rdc et l’Ouganda décident de supprimer le visa

Sur invitation du Gouvernement de la République démocratique du Congo, la 8ème session ordinaire de la Grande commission mixte entre la Rdc et la République d’Ouganda s’est tenue à Kinshasa du 12 au 15 octobre 2023.

A travers un communiqué final publié à cet effet, il nous revient que dans son allocution d’ouverture, M. Antipas Mbusa Nyamwisi, ministre d’Etat, ministre de l’Intégration Régionale, a dénoncé les actes de terrorisme qui entraînent des milliers de victimes en République Démocratique du Congo dans le territoire de Beni au Nord- Kivu, les territoires d’Irumu et de Mambasa en Ituri. Il a aussi dénoncé massacres et incendies volontaires des enfants dans leurs dortoirs au Lycée Lubhiriha dans la localité frontalière de Mpondwe en Ouganda.

Le ministre a, par ailleurs, mis l’accent sur le renforcement des relations fraternelles qui existent entre les peuples de deux pays et a, par la même occasion, exprimé la disponibilité du Gouvernement Congolais à redynamiser les liens économiques, commerciaux, culturels et sécuritaires qui existent entre les deux pays. Il a par la suite, réaffirmé l’engagement et la détermination de deux Chefs d’Etat, MM. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo, et Yoweri Kaguta Museveni, Président de la République de l’Ouganda, à attacher un intérêt particulier à la coopération bilatérale dans l’objectif d’améliorer le niveau de vie des peuples des deux pays.

De son côté, M. John Mulimba, ministre d’Etat en charge de la Coopération Régionale, au nom de Mme Rebecca A. Kadaga, Première Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est, a exprimé sa gratitude au Gouvernement de la République Démocratique du Congo et à son peuple, pour l’organisation de la 8ème Session de la Grande Commission Mixte et aussi pour l’hospitalité accordée à la délégation ougandaise lors de son séjour à Kinshasa.

Il a, par ailleurs, reconnu le grand travail abattu par le Président Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo pendant son mandat à la tête de l’Union Africaine, le Mécanisme Conjoint de vérification de la CIRGL et le rôle extraordinaire qu’il a joué pour la stabilité de la République Démocratique du Congo ainsi que la Région de Grands Lacs. Il a réaffirmé l’engagement du Président Yoweri Kaguta Museveni pour le renforcement de la coopération et le développement durable de la Région. Il a aussi souligné le besoin de la redynamisation la mise en œuvre des décisions prises pour ne pas nous éloigner de la vision de nos deux Chefs d’Etat.

Les deux parties ont reconnu que la géographie, la culture et l’histoire communes leur imposent des obligations, particulièrement en matière des concertations permanentes, pour l’intérêt de leurs peuples respectifs.

Pour ce faire, les deux parties ont convenu de la suppression des droits d’entrée pour l’octroi de visa en vue de favoriser la libre circulation des personnes.

La démarcation des frontières s’est invitée

Les deux parties ont examiné les questions liées à la sécurisation et à la démarcation des frontières communes, à la coopération militaire et sécuritaire, à la neutralisation groupes armés hostiles aux deux pays, à la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, au rapatriement des réfugiés, à l’administration publique, à la coopération décentralisée entre les entités territoriales décentralisées frontalières de la République Démocratique du Congo et de la République de l’Ouganda.

Les deux parties ont, en plus, discuté de l’état de la coopération dans les domaines du commerce, de la fiscalité, des douanes, des transports, de la télécommunication et communication, de l’industrie, de l’agriculture, pêche et élevage, de la lutte contre la pollution dans la zone frontalière, de la construction des lignes électriques ainsi que des routes entre les deux pays, du développement des infrastructures, de l’exploration des hydrocarbures dans la zone d’intérêt commun et dans le domaine de la Santé.

Les deux parties ont signé un mémorandum d’attente sur une feuille de route pour la mise en œuvre des décisions de la 7ème Grande Commission Mixte sur la douane et Commerce.

Par ailleurs, les deux parties ont discuté des possibilités de coopération dans les domaines suivants: l’Administration Publique, la lutte contre la corruption, le respect des droits humains, la justice, les actions humanitaires et solidarité nationale, la jeunesse, la santé, les sports et loisirs, le genre, famille et enfant, les affaires sociales et l’éducation, l’échange des prisonniers, le transport aérien. Ils se sont convenus de poursuivre les consultations en vue de finaliser ces accords.

A l’issue des travaux, les deux parties ont noté avec satisfaction les efforts fournis pour mettre en application les recommandations de la 7eme Session de la Grande Commission Mixte entre la République Démocratique du Congo et la République de l’Ouganda tenue à Kampala en 2018.

Pour ce faire, les deux Parties ont convenu de mettre sur pied endéans trois mois un Comité Mixte Permanant de suivi en vue de la mise en œuvre des recommandations issues de cette 8ème Session de la Grande Commission Mixte. Ce Comité rendra rapport trimestriel.

Mme Rebecca A. Kadaga, Première Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est, en son nom personnel et au nom de toute sa délégation, a remercié le Ministre d’Etat, M. Antipas Mbusa Nyamwisi, le Gouvernement et le peuple de la République Démocratique du Congo de l’accueil chaleureux qui leur a été réservé.

Les travaux se sont déroulés dans un esprit épris de paix et de compréhension fraternelle.

Les deux parties ont convenu de se rencontrer à Kampala, en République de l’Ouganda, pour la tenue de la 9éme Session de la Grande Commission Mixte à une date qui sera fixée et communiquée par voie diplomatique.

L’Avenir




Cent jours du nouveau comité de gestion de l’ONPA : Le calvaire d’Henriette Wamu et son équipe

Cent jours après qu’ils soient notifiés le 26 juillet 2023 par le ministre de tutelle, Bekele Djema, aux termes des nominations par le Chef de l’Etat Félix  Antoine Tshisekedi Tshilombo de nouveaux mandataires des entreprises et établissements publics de l’État, les membres du comité de gestion de l’Office National de Pêche et Aquaculture (ONPA) travaillent toujours sous les arbres. Bien qu’ayant tiré la sonnette d’alarme lors de la première réunion du Conseil d’Administration de ce nouvel établissement public qui s’était tenue sous les arbres  le mercredi 16 août 2023, 100 jours après,  ses animateurs déplorent toujours leur situation indigne d’une entreprise publique : ‘ONPA est dans la rue’, clament-ils. En outre, le comité directeur déplore le fait que « Non seulement qu’on ne nous accompagne pas sur le plan budgétaire pour démarrer mais, l’ONPA n’était pas aligné dans la loi de finances 2024 », jusqu’à ce que la PCA ait obtenue une invitation auprès de la commission parlementaire de l’Ecofin pour aller solliciter l’insertion de l’ONPA dans la loi de finances 2024.

Aussitôt né, l’ONPA  semble  conditionné à disparaitre en demeurant depuis près de « cent jours sans locaux dignes avec ses animateurs dans la rue sans budget ni leurs frais d’installation et alignés de manière acrobatique dans la loi des finances 2024 » ? C’est là ce que déplore Henriette Wamu et son Comité directeur qui se plaignent d’être victime de « saisie des frais d’installation, salaire et frais de fonctionnement et le refus catégorique d’aligner l’ONPA dans le projet des lois de finances 2024… ».

L’on se rappellera que l’Office National de Pêche et Aquaculture du Directeur général Epicure Bohi Lokuta, secondé par Mutwaya Crispin, son Directeur général adjoint, a entre autres missions, la  mise en place des infrastructures de pêche et d’aquaculture afin de contribuer à une meilleure transformation et conservation des produits d’aquaculture. Cette entreprise publique fait partie des outils de lutte contre l’insécurité alimentaire en Rdc. Une mission plus que noble pour cette puissance halieutique qu’est le bassin du Congo et qui compte également un patrimoine lacustre riche, parmi les plus poissonneux au monde. Mais paradoxalement, contraint d’importer des poissons (Chinchards ou Thomson) depuis l’extérieur principalement de la Namibie.

Conscient de la responsabilité qui est la leur face à l’urgence qu’impose le défi du social du congolais, l’heure doit être à l’action. Mais cette situation désastreuse plombe le bon fonctionnement de l’Office national de pêche et d’aquaculture, 100 jours se sont écoulés, depuis que les membres du conseil d’administration ont reçu leurs notifications de mains du ministre de tutelle Adrien Bokele Djema, et ce, au terme de la nomination par ordonnance présidentielle des membres de cet Office par le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

« Voilà seulement, jusqu’à ce jour, l’équipe piloté par la PCA Henriette Wamu, et le Directeur général Epicure Bohi ne dispose d’aucun bureau, ni frais de fonctionnement pour plancher sérieusement sur la mission leur confiée par la plus haute autorité du pays, sans  budget ni leurs frais d’installation et même risqué d’être non aligné », observe-t-on.

Aussi curieux que cela puisse paraître, ceux qui doivent œuvrer pour l’amélioration du plus important besoin social du Congolais, à savoir la sécurité alimentaire, travaillent dans des conditions sociales difficiles…sous les arbres. La question qui se pose avec autant d’acquittée est celle de savoir, ce que l’on fait de la ligne budgétaire allouée à l’ONPA.

« C’est ici que devrait intervenir l’Inspection générale des finances qui rend énormément un grand service à la République. Le très redoutable IGF devrait entrer en danse pour tirer au claire la situation de l’Office national de pêche et d’aquaculture, voulu soit dit en passant par la volonté manifeste du président de la République « suggèrent certains observateurs qui ne manquent de s’inquiéter craignant le drame, en se demandant si « le montant alloué à cet office a-t-il été déjà utilisé avant la nomination des animateurs de l’ONPA ».

Pour rappel, l’Office national de pêche et d’aquaculture a entre autres, reçu missions de concourir à l’augmentation de la production halieutique et aquacole ainsi qu’à la promotion de la chaîne des valeurs y afférentes. En termes on ne peut plus claires, il sera question pour l’ONPA d’organiser l’approvisionnement en intrants matériels et équipements de pêche et d’aquaculture. Dans la foulée, l’ONPA va organiser la collecte et la distribution des produits de pêche à travers le territoire national. La matérialisation de cette mission salvatrice, passe aussi par les meilleures conditions de travail des animateurs de l’ONPA et l’alignement le plan budgétaire annuel.

Tout en soulignant le caractère social et surtout alimentaire de l’Office National de Pêche et Aquaculture, Henriette Wamu Ataminia a rappelé aux membres du Conseil d’Administration que le Chef de l’État compte sur l’ONPA pour étoffer le volet social de sa campagne en vue du prochain mandat. Les festivités de fin d’année, période marquée généralement par des acrobaties pour approvisionner la capitale (partant tout le pays) s’approchant, il est plus qu’impérieux de se pencher sur le cas ’Office National de Pêche et Aquaculture’. Qui, vient de boucler cent jours de calvaires ce 16octobre 2023.

Martin Mudimbi Kapenga/ Willy Makumi Motosia




En remplacement de Dodo Kamba : Paul David Olangi, nouveau représentant légal de l’Eglise de réveil du Congo

A la tête de la confession religieuse Eglise du réveil du Congo depuis  3 ans, le désormais ancien président et représentant légal de l’ERC, le prophète Israël Dodo Kamba a été désavoué par les pères fondateurs de cette plateforme religieuse qui lui reproche plusieurs manquement et des fautes lourdes. Paul David Olangi, le nouveau président et représentant légal de l’Eglise du réveil du Congo sera secondé par deux autres adjoints, en l’occurrence les pasteurs Nestor Mingina et Kajamar Kapafule.

Dans une rencontre organisée à Kinshasa le samedi 14 octobre 2023 par les membres fondateurs initiaux et fondateurs cooptés, agissant en qualité des membres effectifs de droit et des personnalités représentant les membres effectifs statutaires tous réunis, ont tenu à éclairer l’opinion publique  et les enfants de Dieu de ce malaise qui règne au sein de l’Eglise du réveil du Congo.

Dans leur déclaration faite le même samedi, les membres fondateurs disent avoir épuisé toutes les procédures reconnues dans leur statut pour éviter le pire à la tête de cette organisation, ayant constaté ce manquement. « Une  correspondance avait été adressée au prophète Dodo Kamba dans laquelle il a été dénoncé la révision frauduleuse des textes statutaires officiels et originels de l’ERC dans la mesure où ces faits constitutifs d’infraction pénale de haute trahison et de faute lourde au regard de sa gestion et de son fonctionnement ».

En dépit de ce vent qui secoue cette confession religieuse, les membres fondateurs ont précisé en cherchant la paix au sein de l’église, une rencontre entre ces derniers et le pasteur Dodo Kamba avait été organisée le vendredi la nuit pour trouver une  solution autour de cette affaire. Après une longue discussion de plus de deux heures, rien n’a été trouvé comme compromis, selon le pasteur Bravo Yoka Martin l’un des membres fondateurs, le prophète Dodo Kamba est resté insolent et n’a manifesté aucun signe d’humilité dans son langage et ni dans ses actes. C’est ce qui a ainsi poussé les fondateurs de passer à une vitesse supérieure, celle de sa destitution à la tête de l’Eglise du réveil.

 

Bien avant cette décision, en date du 26 septembre 2023,  les fondateurs avaient saisi le désormais ancien président et représentant légal de l’ERC par une correspondance dans laquelle ils lui interpellé sur la gestion de l’église. Dans cette lettre, plusieurs choses ont été reprochées à Dodo Kamba, notamment  les pères fondateurs de l’Eglise du réveil du Congo lui reprochent plusieurs manquements notamment la révision frauduleuse des textes statutaires ; manque de plan d’action institutionnelle ; inadéquation entre Statuts et Règlement d’Ordre Intérieur ; privatisation des organes statutaires et paralysie des structures institutionnelles ; mauvaise gestion financière et détournement des ressources confessionnelles et ecclésiastiques ; utilisation abusive de la réputation  confessionnelle.

Osée Kalombo