Naufrage de la baleinière MB Mapamboli : Le ministre Marc Ekila saisi le gouverneur Boloko pour des enquêtes

A la suite du naufrage survenu dans la nuit de vendredi 13 au samedi 14 octobre 2023 dans la province de l’Equateur en ville de Mbandaka, cause la mort d’une centaine de personnes et des disparus, dans une lettre adressée au gouverneur de la province de l’Equateur, le ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement qui a fait part de ses regrets et lui a proposé la mise en place d’une commission d’enquête.

Dans sa correspondance, signée en date de samedi 14 octobre 2023, Me Marc Ekila Likombo a d’abord fait part des informations en sa possession. « Les informations en ma possession indiquent qu’une baleinière qui quittait le port de Bankita à Mbandaka en partance du territoire de Bolomba et ce, après les heures conventionnelles de navigation pour ce genre d’embarcation de fortune, a coulé, causant plusieurs dizaines de décès, sans compter les disparus qui dépasseraient la centaine », peut-on lire dans cette correspondance.

En effet, le ministre des Transports qui a fait savoir avoir invité son collègue, le ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, mentionné en ampliation, le convie à obtenir un accompagnement en faveur des familles des victimes, demande au gouverneur Boloko, de mettre en place une commission d’enquête pluripartite, composée de la Direction Générale de Migration , les services des renseignements, la Région militaire, la Police, le Parquet et bien d’autres afin de clarifier les circonstances de ce malheureux incident et d’établir les responsabilités afin d’envisager. Dans sa lettre le ministre Ekila, n’a pas hésité de soulever, le cas échéant, des sanctions aussi bien punitives que dissuasives.

Dans l’entre-temps, il informe qu’il va réunir , ce lundi 16 octobre 2023, l’association des exploitants concernés ainsi que l’administration de mon secteur pour rappeler, à nouveau, les mesures de lutte contre les accidents et incidents de navigation par voie d’eau en RDC.




A presque deux mois du 20 décembre 2023 : La CENI remet en cause son fichier électoral !

Quoique portant la date du 5 octobre 2023, le Communiqué de Presse n°050/CENI/2023 n’a été rendu public qu’une semaine après. En six paragraphes, il commence par relever que «Conformément à l’article 6 de la Loi électorale, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), par sa Décision n°111/CENI/AP/2023 du 06 octobre 2023, arrête et publie la liste provisoire des électeurs par le Centre de Vote, avec indication du Bureau de Vote». Le deuxième paragraphe est « Pour diverses raisons, notamment le manque d’espace physique dans les Antennes de la CENI et le risque de vandalisme de ces listes ou d’intempéries (pendant la saison pluvieuse), en lieu et place d’un affichage, la consultation desdites listes se fera auprès d’un agent appelé Préposé à l’affichage affecté à cette tâche au niveau de chaque Antenne de la CENI». Tandis que le troisième est : « Tout électeur, tout candidat et tout parti politique ou regroupement politique est invité à consulter la liste provisoire des électeurs sur le site web : www.ceni.cd ou à l’Antenne du ressort de son lieu d’enrôlement de la CENI pendant les jours où ces listes y seront disponibles »…

 

 

C’est les quatrième et cinquième paragraphe qui justifient le titre. En effet, l’énoncé du quatrième est : « Durant cette période, il est soumis au Préposé à l’affichage de la CENI, dans le ressort de chaque Antenne, toutes les réclamations liées à l’omission sur la liste électorale». Celui du cinquième est : «Il convient de souligner que si un électeur ne se présente pas à la consultation, il court le risque, en cas d’omission, de ne pas exercer son droit de vote».

Le sixième, selon lequel « Les réclamations recueillies par le Préposé à l’affichage de la CENI sont traitées et consolidées à l’Antenne en vue de l’établissement de la liste définitive des électeurs», est la suite logique des précédents.

Des arguments qui tombent

D’abord, il y a lieu de rappeler au Bureau de la Centrale électorale qu’à l’exception du second tour de la présidentielle de 2006 intervenu le 30 juillet en pleine saison sèche, tous les autres cycles (2011 et 2018) se sont déroulés en pleine saison de pluie.

Conséquence : l’argument relatif aux intempéries tombe.

S’agissant du manque d’espace physique d’affichage et de risque de vandalisme, ces deux arguments tombent aussi dès lors que les cycles précédents n’en ont pas connu ! A moins d’un suggestionnement en ce qui concerne particulièrement le vandalisme.

Le renvoi des électeurs au site web de la CENI n’a de sens que pour des grands centres urbains où l’accès à Internet ne pose aucun problème. On ne voit pas comment, en milieux ruraux abritant la majorité des électeurs, on pourra facilement accéder à Internet pour s’assurer de la présence sur la liste électorale.

Pas nécessairement en faveur de Felix Tshisekedi

Ensuite, la Céni disqualifie tout le travail d’enrôlement et d’identification des électeurs lorsqu’à deux mois du scrutin, elle fait été des « réclamations liées à l’omission sur la liste électorale» et impute à l’électeur qui ne se sera pas présenté à la consultation de la liste encore provisoire la responsabilité, «*en cas d’omission, de ne pas exercer son droit de vote».

Reprenons les choses calmement : du 24 décembre 2022 au 25 avril 2023, la Centrale électorale effectue des opérations menant à la constitution du fichier électoral, autrement dit du corps électoral.

En date du 23 mai 2023, cinq experts électoraux dont 3 Congolais, 1 Sud-africain et 1 Malawite estiment fiable le fichier électoral produit par la Céni. D’ailleurs, en juillet 2023, la Centrale électorale exclut toute possibilité d’un nouvel audit. C’est ainsi que le 1e septembre dernier, elle convoque officiellement le corps électoral. Preuve qu’on ne peut plus parler de liste provisoire, omission ou quoi que ce soit du genre.

Entre-temps, tout le monde en est conscient : la carte d’électeur délivrée se caractérise par des carences mineures et majeures. Si la dissipation des écrits et de la photo peut être qualifiée de carence mineure (parce qu’on a décidé de remplacer la carte électorale défectueuse par un duplicata), l’omission des données est, elle, une carence majeure.

Cette omission est révélée par des électeurs qui ont obtenu des cartes pendant les opérations d’identification et d’enrôlement, mais dont les données n’ont pas été enregistrées dans la mémoire des ordinateurs. Il paraît, sur la foi d’un électeur n’ayant pas retrouvé ses données à l’Antenne de la Ceni Lemba, que même Denis Kadima est dans la même situation !

Ainsi, par son communiqué du 5 octobre 2023, la Centrale électorale reconnaît subtilement ou imprudemment la non-fiabilité de son fichier électoral.

Or, le fichier électoral (lire corps électoral) non fiable ne peut pas produire des résultats électoraux fiables.

Par voie de conséquence, le Bureau Denis Kadima a fauté de façon volontaire. Pas nécessairement en faveur de Félix Tshisekedi, comme on serait tenté de l’admettre ou de le croire. Peut-être qu’un Saint Sylvestre II a été planifié, cette fois-ci sans « Centre interdiocésain ».

Pour rappel, c’est là que les opérations menées de juillet à décembre 2016 par le Bureau Naanga avaient été recommencées pour aboutir sur les élections de décembre 2018 !

Au pays d’une Transition qui en cache une autre, il revient souvent à la fin de justifier les moyens.

Visiblement, on y est…

Omer Nsongo die Lema




Inclusion financière: La DG du FMI cite la stratégie marocaine comme exemple

La Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI), Kristalina Georgieva, a cité, samedi à Marrakech, la stratégie nationale d’inclusion financière en tant qu’exemple de stratégie “globale”, reflétant la détermination du gouvernement marocain.

“Pour accélérer le processus d’inclusion financière, les gouvernements doivent faire preuve de plus de détermination en mettant en place des stratégies nationales globales comme la stratégie d’inclusion financière marocaine basée sur 6 piliers allant de l’expansion du paiement mobile à l’éducation financière”, a dit Mme Georgieva qui s’exprimait lors de l’ouverture d’un panel sur “l’inclusion financière comme voie vers une croissance résiliente et partagée”, tenu en marge des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale (BM) et du FMI.

Par conséquence, presque la moitié des marocains ont aujourd’hui accès à un compte bancaire, alors qu’il y a quelques années, uniquement 30% des marocains y avaient accès, a précisé Mme Georgieva.

En outre, la DG du FMI a appelé à prioriser l’intégration et la stabilité financière et promouvoir l’innovation digitale et financière tout en veillant à collecter une data meilleure sur l’inclusion financière qui permettrait d’instaurer des politiques efficientes.

Pour sa part, le Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri, a relevé que les transactions et la circulation du cash sont élevées dans les pays de la région MENA puisqu’une large partie de leurs économies est informelle.

Citant les résultats d’une enquête, il a relevé que les segments qui sont les plus défavorisés et qui n’ont généralement pas accès aux services financiers sont les femmes, les communautés rurales, les jeunes et les micro, petites et moyennes entreprises.

Ainsi, il a précisé que la stratégie nationale d’inclusion financière a été lancée en 2016 dans l’objectif de viser ces segments exclus en intégrant de nouveaux acteurs dans le marché afin de leur permettre l’accès aux services financiers.

“Nous avons essayé de mettre en place des instruments plus appropriés notamment la possibilité d’ouvrir un compte bancaire sans dépôt, transférer l’argent de manière instantanée et offrir la gratuité de certaines opérations bancaires”, a-t-il expliqué.

De son côté, le directeur général et président du conseil d’administration du Fonds monétaire arabe (AMF), Adbulrahman Al Hamidy, a mis en exergue l’importance de la digitalisation en tant que politique prioritaire pour accéder au financement et faciliter l’inclusion financière.

Par ailleurs, il a mis en avant le rôle crucial de l’éducation financière dès le jeune âge et l’importance du financement des initiatives en matière d’inclusion financière portée par des jeunes dans la création de l’emploi.

Le directeur exécutif de l’Alliance pour l’inclusion financière, Alfred Hannig, a quant à lui indiqué que plusieurs études ont montré que l’inclusion financière accélère la croissance économique, grâce à la digitalisation ainsi qu’aux politiques et aux régulations qui renforcent l’accès à des services financiers durables et de haute qualité.

Il a aussi appelé à réduire l’écart entre les genres qui persiste et demeure toujours élevé, pour libérer “un énorme potentiel de développement”.

Les assemblées annuelles BM-FMI, qui reviennent en terre africaine 50 ans après, offrent l’occasion à l’élite économique et financière mondiale pour débattre des grands enjeux liés notamment aux politiques de financement, à la croissance économique et au changement climatique.




Tunisie: les expulsions de migrants vers la frontière ont repris selon Human Rights Watch

Près d’une centaine de migrants subsahariens auraient été expulsés collectivement par la Garde nationale tunisienne vers les frontières algériennes entre le 18 et 20 septembre selon les témoignages récoltés par l’ONG Human Rights Watch. Ces migrants auraient été emmenés vers les frontières après avoir été interceptés en mer lors d’une traversée irrégulière vers l’Europe.

Après des expulsions forcées de près de 1 300 migrants vers le désert tuniso-libyen cet été et la mort de 27 d’entre eux, l’ONG Human Rights Watch dénonce un nouveau durcissement des autorités tunisiennes face à l’afflux de migrants dans le pays. Les autorités tunisiennes n’ont pas confirmé les faits rapportés par l’ONG, mais disent intercepter près d’une dizaine de tentatives de départs en mer par nuit sans compter les arrestations aux frontières terrestres qui ont atteint des chiffres records en septembre.

D’autres associations telles que le Forum des droits économiques et sociaux ont confirmé que certains migrants coincés actuellement dans les villes du Kef et de Tajerouine au nord-ouest tunisien, limitrophes avec l’Algérie avaient été transportés sur place après avoir été interceptés en mer.

Renforcement des contrôles

Il y aurait aussi des contrôles renforcés sur les transports collectifs et les trains de phosphate partant du sud-ouest pour éviter que les migrants subsahariens qui arrivent par les frontières terrestres, ne rejoignent la ville de Sfax à l’Est du pays, plaque tournante des départs irréguliers vers l’Europe.

Cette nouvelle stratégie de dispersion des migrants en dehors de Sfax intervient dans un contexte tendu où la capacité des prisons tunisiennes est saturée alors que les arrestations de migrants se multiplient selon les chiffres de la garde nationale donnés fin septembre. Au total, 7 756 migrants ont été arrêtés par la garde nationale en septembre sur un bilan de deux semaines dont 4 174 arrêtés pour entrée illégale sur les frontières terrestres.

La Tunisie débordée par le phénomène de transit migratoire

Ce renforcement sécuritaire intervient alors que le président Kaïs Saïed a annoncé le 3 octobre dernier, refuser les fonds alloués par l’Union européenne pour lutter contre la migration irrégulière. Une enveloppe de 105 millions euros qu’il considère comme une forme de « charité » selon ses mots et qui ne respecte pas l’accord d’entente signé à Tunis cet été ainsi que l’esprit lors de la conférence de la conférence de Rome en juillet.




Rapport du SG de l’ONU: L’Algérie est une “partie concernée” au différend sur le Sahara marocain

L’ONU vient de publier officiellement sur son site internet le rapport du Secrétaire général au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain. Dans son rapport, le Secrétaire général de l’organisation internationale, Antonio Guterres, a mentionné l’Algérie 20 fois, confirmant et consacrant qu’il s’agit bel et bien d’une partie principale à ce différend régional.

Dans ce cadre, Guterres a rappelé la participation de l’Algérie, au même titre que les autres parties prenantes, aux consultations bilatérales informelles organisées par l’Envoyé personnel pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, tenues à New York le 30 mars 2023.

Le SG de l’ONU a passé en revue les différentes visites de Staffan de Mistura à Alger et ses rencontres avec les ministres des Affaires étrangères et hauts responsables algériens, en tant que partie au différend sur le Sahara marocain. Ce qui est d’ailleurs confirmé par les résolutions du Conseil de sécurité, dont la résolution 2654 qui cite l’Algérie autant de fois que le Maroc.

Le Secrétaire général des Nations Unies a invité l’Algérie en tant que “partie concernée” à développer et clarifier sa position, afin d’avancer vers une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable à ce différend, conformément à la résolution 2654 du Conseil de sécurité.

Il l’a également enjoint, en tant que partie concernée, à s’engager de bonne foi et avec la volonté politique nécessaire, avec l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara marocain afin de parvenir à une solution politique, réaliste pragmatique, durable et de compromis sur la base des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2018.

Guterres a dévoilé, en outre, les contradictions flagrantes de l’Algérie qui tente de se cacher derrière un pseudo statut d’“État observateur”, et en même temps elle confirme à l’Envoyé personnel “qu’elle est très préoccupée par l’absence d’une solution”. Une préoccupation qui en dit long sur son implication incontestable et directe dans ce différend artificiel depuis qu’elle l’a créé.

Le Secrétaire général de l’ONU a, par ailleurs, pointé du doigt l’Algérie qui “continue à s’opposer au format de table ronde”, en violation criante des résolutions du Conseil de sécurité y compris la 2654, qui confirment que les tables rondes sont le seul cadre du processus politique exclusivement onusien.

En outre, le haut responsable onusien déclare explicitement que la détérioration des relations entre l’Algérie et le Maroc est préoccupante et continue d’affecter la situation au Sahara et la recherche de la solution à ce différend régional, relevant que le rôle de l’Algérie est crucial pour résoudre ce différend régional.

Dans une nouvelle démonstration de la responsabilité première de l’Algérie dans le maintien de ce différend, M. Guterres a indiqué que les efforts de son Envoyé personnel pour le Sahara marocain se sont poursuivis dans un contexte de tensions régionales, ajoutant que de Mistura a pris note de la profonde inquiétude qu’il a entendue dans plusieurs capitales concernant les relations entre l’Algérie et le Maroc, tout en notant les assurances des responsables à Alger et Rabat qu’aucune escalade supplémentaire n’était recherchée.




CULTE DU DIMANCHE 15 OCT 2023/LE MONDE DES ESPRITS, AVEC LE PAST. FRANCOIS MUTOMBO




Insécurité à l’Est de la Rdc: Un autre civil tué par des inconnus à Butembo 

Découverte macabre d’un corps sans vie dans les heures d’avant midi ce vendredi 14 octobre 2023, au quartier Kimbulu, cellule base près de l’Ibtp en commune de Bulengera, ville de Butembo.

L’information nous a été reportée par la société civile de la commune précité qui renseigne qu’il s’agit d’un homme âgé d’une vingtaine d’années et qui serait conducteur de moto taxi qui a été tué par les inconnus .

M. John Kameta, alors président de cette structure citoyenne condamne cet acte criminel et plaide pour l’ouverture des enquêtes sérieuses afin de mettre la mains sur les auteurs de ce crime qui restent dans une destination inconnue

“Un corps sans vie a été retrouvé au niveau de la cellule Saba, quartier Kimbulu, commune de Bulengera en ville. C’est un enfant qui a retrouvé ce corps emballé dans un décalons et mis dans sac. Mais grâce l’un de ses pieds été visible. Selon le constat, l’acte a été bien préparé par les criminels. Il faut le dire, la victime âgée d’une vingtaine d’années et qui serait un conducteur de moto taxi grâce l’identification de son gilet portant mention du numéro 1858 de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO).

Nous condamnons cet acte criminel, tout à présentant nos condoléances à sa famille biologique et professionnelle. Néanmoins, la société civile de Bulengera exige les enquêtes sérieuses et approfondies par les services de sécurité afin de mettre la main sur les auteurs de ce crime et qu’ils soient condamnés conformément aux lois du pays. C’est difficile de comprendre que des tels actes se commettent en pleine ville, alors que les services de sécurité sont là “, regrette John Kameta.

Cet acteur de la société civile indique par ailleurs que la moto de la victime reste jusqu’à présent introuvable, chose qui laisse croire qu’elle serait emportée par les bandits.

Notons que ce cas intervient dans cette partie après un moment d’accalmie observée dans cette ville les jours passés.

Alain Wayire/Beni