Derby kinois : les sanctions sont en fin tombées !

Dans un communiqué rendu public lundi 16 octobre 2023, la Ligue Nationale de Football a annoncé les sanctions prises à l’encontre de l’Association Sportive Vita Club et du Daring Club Motema Pembe.

Cette décision fait suite aux incidents ayant émaillés le cours et la fin du derby de Kinshasa opposant les deux clubs, un match joué mercredi 04 octobre 2023.

Suite aux incidents constatés, la LINAFOOT décide :

De condamner les deux clubs au paiement de la somme de 1.000$ chacun pour envahissement de la zone neutre et l’air de jeu ;

Condamner chacun des deux clubs à une amende correctionnelle de 2.000$ et à la perte des recettes du match ;

De sommer le DCMP à restituer les gants et essuie mains du gardien de l’AS V. Club emportés par ses supporters ;

De sommer les deux clubs à la réparation de tous les dégâts matériels causés au Stade ;

D’interdire d’accès au Stade les supporters de deux clubs lors de leurs prochains matchs à Kinshasa, jusqu’à nouvel ordre.

Ces décisions sont tombées après que la Commission de Gestion de l’entité organisatrice du championnat ait statué sur les incidents survenus lors de ce match V. Club vs DCMP, la Linafoot s’est basée sur les rapports des officiels de cette rencontre.




Les réformes indispensables pour juguler la dette

De nombreux pays à faible revenu ou émergents souffrent d’un lourd endettement qui freine leurs capacités d’investissement dans l’éducation, la santé, la protection sociale et les infrastructures. Pour certains d’entre eux, le fardeau de la dette est d’ores et déjà insoutenable. Comment mieux parer aux risques de surendettement ?
Cette question sera au cœur d’une discussion qui se penchera sur les réformes nationales indispensables pour stimuler la croissance, améliorer les politiques de dépenses publiques, capter plus de recettes fiscales et renforcer la gestion de la dette.
La discussion mettra également l’accent sur la nécessité d’un soutien accru de la part de la communauté internationale, qui passe par des financements concessionnels et une assistance technique, mais aussi une amélioration des processus de restructuration qui permette d’alléger le fardeau de la dette en temps voulu et de manière prévisible.
Revivez un évènement organisé conjointement par le FMI et la Banque mondiale à l’occasion des Assemblées annuelles 2023. Prenez part à la conversation : que peuvent faire les pays et leurs partenaires au développement pour créer ensemble des économies résilientes et un avenir meilleur pour tous ?




« Investir dans le capital humain pour booster l’emploi » Les pays en développement abritent actuellement 84 % de la population active mondiale, et ce chiffre est voué à augmenter. D’ici à 2040, l’Afrique devra par exemple générer 2 millions d’emplois chaque mois pour absorber la croissance démographique. En outre, dans les pays en développement, sept personnes sur dix occupent des emplois à faible valeur ajoutée et peu rémunérateurs qui les privent d’une sécurité financière. Dans un contexte de crises mondiales qui nuisent à l’emploi, les mutations technologiques, l’urbanisation, le changement climatique et le vieillissement de la population mondiale sont autant de « mégatendances » émergentes qui ouvrent de nouvelles perspectives. Mais la collaboration entre les pouvoirs publics, les entreprises et les partenaires de développement est essentielle pour exploiter ces débouchés et créer des emplois sûrs et plus productifs. Investir dans le capital humain, c’est permettre aux individus d’être en bonne santé et d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour occuper les emplois d’aujourd’hui et préparer ceux de demain. Regardez le replay pour un tour d’horizon des solutions qui peuvent booster la création d’emplois inclusifs et l’entrepreneuriat. Ensemble, dessinons les contours d’un avenir qui offrira à tous la chance de réaliser pleinement leur potentiel et de travailler et vivre dans la dignité.

Les pays en développement abritent actuellement 84 % de la population active mondiale, et ce chiffre est voué à augmenter. D’ici à 2040, l’Afrique devra par exemple générer 2 millions d’emplois chaque mois pour absorber la croissance démographique. En outre, dans les pays en développement, sept personnes sur dix occupent des emplois à faible valeur ajoutée et peu rémunérateurs qui les privent d’une sécurité financière.

Dans un contexte de crises mondiales qui nuisent à l’emploi, les mutations technologiques, l’urbanisation, le changement climatique et le vieillissement de la population mondiale sont autant de « mégatendances » émergentes qui ouvrent de nouvelles perspectives. Mais la collaboration entre les pouvoirs publics, les entreprises et les partenaires de développement est essentielle pour exploiter ces débouchés et créer des emplois sûrs et plus productifs. Investir dans le capital humain, c’est permettre aux individus d’être en bonne santé et d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour occuper les emplois d’aujourd’hui et préparer ceux de demain.

Regardez le replay pour un tour d’horizon des solutions qui peuvent booster la création d’emplois inclusifs et l’entrepreneuriat. Ensemble, dessinons les contours d’un avenir qui offrira à tous la chance de réaliser pleinement leur potentiel et de travailler et vivre dans la dignité.




Ministère des Transports: Marc Ekila, un bilan positif

Me Marc Ekila Likombio, ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement et le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, ont co-animé ce lundi 16 octobre, un briefing presse autour de la « Mise en œuvre du Programme du Gouvernement dans le secteur des Transports et Voies de Communication : réalisations et perspectives».

Dans son mot introductif, Marc Ekila Likombio a souligné les grandes actions menées par son ministère dans le redressement du secteur des transports en RDC. Avec une vision de développement du Chef de l’État Félix Tshisekedi, des réalisations demeurent palpables.

Dans le sous-secteur aérien avec la RVA dont la construction des infrastructures aéroportuaires, le ministre des transports a noté des avancées avec une ribambelle d’aéroports qui sont réhabilités et modernisés avec la piste, l’aérogare, la tour de contrôle et les matériels d’assistance à la navigation des avions. Si l’on sait que le dernier aéroport construit en RDC c’est depuis 1975.

“Avec les gouvernements Sama 1 et Sama 2, sous la conduite du Président de la République, nous assistons à la réhabilitation de l’aéroport de Mbuji-Mayi, de Kananga, l’aéroport que vous avez vu au Lualaba, il y en a aussi à Bangoka à Kisangani, nous avons la modernisation de l’aéroport international de Goma, celui de Kindu qui va subir une cure de jouvence. Il y a une aérogare qui a poussé à Boende, au moment où nous parlons, nous travaillons sur la piste pour finaliser. Nous sommes en train de voir comment finaliser le début des travaux des aéroports de Mbandaka et Gbadolite parce que les partenaires sont déjà là. Nous réfléchissons avec la RVA pour la modernisation de l’aéroport de Tshimpi au Kongo Central”, a-t-il dit.

Marc Ekila Likombio a dans la foulée annoncé le processus de certification de quelques aéroports internationaux. Ce qui n’avait jamais été songé avant.

Le ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement a ensuite évoqué la sûreté de l’aviation civile. Il s’est dit satisfait des points marqués par la RDC pourtant sur la liste noire de l’Union européenne. D’où il fallait remplir des conditions pour se conformer aux normes de l’OACI. “Je suis heureux d’annoncer qu’aujourd’hui le travail est fait. Nous venons de dépasser en termes de cotation, la moyenne africaine qui est fixée à 55,69. Aujourd’hui la RDC, à l’issue de l’audit de l’Organisation de l’aviation civile internationale, nous en sommes sortis avec la cotation de 64,56%, nous venons de dépasser la moyenne africaine.”

Marc Ekila a fait savoir que la RDC remplit les formulaires pour permettre à ses avions de rentrer dans l’espace aérien Schengen.

Le sous-secteur ferroviaire et la redevance logistique terrestre

Des avancées également à noter dans le sous-secteur ferroviaire. “La RDC a mis à la disposition de ses sociétés qui s’occupent des chemins de fer une sorte de redevance pour le renouvellement de l’ouvrage des infrastructures des transports qu’on appelle la redevance logistique terrestre. Le Chef de l’État prônant la bonne gouvernance, nous avons équilibré les dépenses. Aujourd’hui, la SNCC a acquis 100 wagons, 9 achetés sur fonds propres du gouvernement. La dernière fois c’était en 1988. Nous avons acheté 12 voitures neuves. La SNCC c’est aussi l’exploitation fluviale, lacustre et maritime. La SNCC a aussi acquis quatre vedettes neuves qui vont desservir Goma et Bukavu qui comprendront 80 places et il y aura un VIP (…) Nous avons mis à la disposition de la SNCC des fonds pour réhabiliter les quais de Goma et de Bukavu”, a dit le patron rd-congolais des transports.

En ce qui concerne l’ONATRA, Marc Ekila a fait savoir que le quai de Matadi est en train d’être à la réhabilité en plus d’un vaste projet de réhabilitation et modernisation du chemin de fer Kinshasa-Matadi avec une firme canadienne.

“Sur instruction du Chef de l’État, sur le chemin de fer, nous venons de signer des accords avec des partenaires internationaux. Nous sommes en train de rediscuter le chemin de fer”

Marc Ekila est également revenu sur le sous-secteur routier avec pour la première fois, des contrats acquis par la RDC pour des livraisons des bus à l’extérieur depuis 1960. Mais surtout que le pays a signé un contrat de livraison des bus Transco et ces bus devront être produits en RDC.

“Je vous assure que les 14 premiers bus Transco montés en RDC sont déjà palpables et les jours qui viennent vous allez m’accompagner pour la réception de ces bus”, assure-t-il.

Marc Ekila a en plus fait savoir que la RDC est l’unique pays africain qui a une société des transports dédiée aux étudiants.

Enfin, le ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement a fait savoir que dans le secteur fluvial, que le gouvernement a acquis deux baliseurs. Ce qui permet à la RVF d’exécuter avec fierté ce qu’il fait. Des partenaires vont renforcer la RVF en termes de canaux rapides pour atteindre certains coins compliqués.

La construction du port en eau profonde de banana n’en est pas restée moins évoquée. Prenant la parole à son tour, Patrick Muyaya a vanté les mérites des efforts réalisés dans ce secteur sous l’impulsion du Président Félix Tshisekedi dans un secteur éminemment stratégique pour le développement de la République démocratique du Congo.




Catastrophe naturelle ou crise : la Banque mondiale veut évoluer tant sur le plan opérationnel qu’au niveau de son modèle financier

Nous vivons dans un monde où l’instabilité chronique, les guerres civiles, le choc de la pandémie et la succession ininterrompue de catastrophes climatiques entraînent une imbrication complexe de menaces qui accentue les fragilités. Les pays ont besoin d’aide pour faire face aux crises tout en gardant le cap sur leurs objectifs de développement. En ces temps difficiles, la Banque mondiale évolue pour mieux venir en aide aux personnes les plus vulnérables du monde.

À l’occasion des Assemblées annuelles entre la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, sa Directrice générale est revenue sur les facteurs qui conduisent la Banque mondiale à se doter d’un nouveau modèle stratégique : des crises dont la fréquence s’intensifie et le coût humain s’alourdit, et qui viennent s’ajouter au changement climatique, à l’insécurité alimentaire et à la montée de la fragilité.

Face à cette réalité, a expliqué Anna Bjerde, la Banque mondiale cherche à agir autrement, à évoluer tant sur le plan opérationnel qu’au niveau de son modèle financier pour intervenir rapidement lorsque les pays sont confrontés à une catastrophe naturelle ou à une crise.

De leur côté, les pays en développement s’efforcent aussi de répondre aux crises. Leila Benali, ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable, a ainsi évoqué toute l’utilité du programme national d’électrification rurale après le séisme récent qui a frappé son pays.

Et parce que les crises induites par le changement climatique sont appelées à durer, le Malawi a entrepris de réformer sa législation sur la gestion des catastrophes afin de renforcer les capacités des institutions locales, a indiqué Sosten Gwengwe, ministre du Commerce et de l’Industrie.

Comme l’ont souligné Catherine Russell (UNICEF), Gwen Hines (Save the Children Royaume-Uni) et Jordan Schwartz (Banque interaméricaine de développement), ONG et organisations internationales s’emploient aussi à faire face aux situations de crise, en s’associant notamment à la Banque mondiale et à d’autres partenaires pour répondre aux besoins des populations vulnérables dans les contextes fragiles.




Nécessité d’un meilleur accès aux financements et à la technologie et la nécessité de développer les échanges commerciau

L’accès à des emplois de qualité est le meilleur levier de sortie de la pauvreté. Pour créer des emplois, les entreprises doivent grandir et surmonter toute une série de difficultés : accès limité aux financements, concurrence déloyale, carences de l’État de droit, obstacles réglementaires, conditions peu propices à l’activité entrepreneuriale… Quelles solutions innovantes pourraient être mises en place pour stimuler une croissance porteuse d’emplois ?

C’est à cette question qu’ont répondu les responsables politiques, entrepreneurs et dirigeants d’organisations internationales réunis pour cet évènement. La discussion a souligné l’importance d’un meilleur accès aux financements et à la technologie et la nécessité de développer les échanges commerciaux. Elle a aussi permis aux ministres présents de mettre en lumière les succès de programmes nationaux qui s’efforcent de lutter contre la pauvreté et de bâtir un avenir meilleur et plus inclusif pour tous.




Accélérer la transition numérique : il faut accroître les investissements, l’innovation et les partenariats, tant dans le secteur public que privé

Pouvoir apprendre, travailler ou effectuer des transactions en ligne : l’accès au numérique revêt une importance cruciale dans le quotidien des populations du monde entier. Une connectivité numérique de base est un préalable indispensable à la résolution d’un grand nombre des défis les plus pressants du monde.

Pourtant, près de 3 milliards de personnes n’avaient toujours pas accès à l’internet en 2022, 1,4 milliard ne sont pas bancarisées et 850 millions d’individus ne possèdent pas de pièce d’identité officielle. La grande majorité de ces exclus vivent dans les pays en développement.

Afin d’accélérer la transition numérique, il faut accroître les investissements, l’innovation et les partenariats, tant dans le secteur public que privé. En améliorant la couverture haut débit, les infrastructures publiques numériques et les compétences digitales, on donnera aux générations futures les outils et les clés pour participer pleinement à l’économie mondiale.

Cet évènement présente les éléments essentiels au développement des économies numériques et la manière dont on peut amorcer des actions et des investissements qui garantiront un avenir connecté pour tous.




Face à l’endettement record : le monde attend de la Banque mondiale qu’elle apporte des solutions à grande échelle

L’économie mondiale se trouve dans une situation périlleuse, où niveaux d’endettement records, durcissement des conditions financières et croissance en berne forment un cocktail délétère. C’est une tragédie humaine pour les pays les plus pauvres, dont les perspectives de développement n’ont jamais été aussi sombres depuis une génération.

Dans ce contexte aux conséquences dévastatrices, le monde attend de la Banque mondiale qu’elle apporte des solutions à grande échelle. Face aux plus grands défis du développement, on ne pourra pas continuer à faire comme avant — il faut faire preuve d’une grande diligence et détermination.

Dans de telles circonstances, il est crucial d’agir rapidement si nous voulons parvenir à créer un monde sans pauvreté sur une planète vivable. Tel a été le message adressé par Ajay Banga lors de sa toute première séance de discussion ouverte avec les représentants de la société civile.

Devant ce parterre de partenaires, le président de la Banque mondiale a insisté sur la nécessité pour l’institution de se doter d’un nouveau modèle stratégique et de renouveler sa mission et sa vision pour être à la hauteur de nos aspirations communes à relever les défis de la communauté mondiale.

Ajay Banga a ensuite répondu aux questions de la société civile sur un large éventail de sujets, du changement climatique au rôle du secteur privé dans le développement, en passant par les inégalités, la transparence et la reddition de comptes, la santé, l’autonomisation des jeunes, l’emploi et l’enjeu des ressources.




Mobiliser les marchés financiers en faveur du développement

Les banques, les investisseurs institutionnels et les gestionnaires de portefeuille accumulent 422 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Les économies émergentes et en développement ne reçoivent qu’une infime partie de ces flux d’investissements privés, les marchés développés se taillant la part du lion.

Or, pour atteindre les Objectifs de développement durable, elles ont besoin de milliers de milliards de dollars d’investissements par an. Comment attirer davantage d’investissements privés vers les pays en développement ?

Cet évènement a permis de faire émerger des solutions innovantes pour mobiliser plus de capitaux privés là où les besoins sont les plus importants et de partager des exemples de partenariats réussis. Les participants ont mis en lumière l’impact de l’investissement durable dans les marchés émergents et son formidable potentiel.

Ils ont également insisté sur l’importance de normes réglementaires cohérentes et transparentes, en soulignant comment la bonne réglementation des marchés financiers peut permettre de relier les investisseurs institutionnels aux entreprises en quête de capitaux.




Sama Lukonde, hôte de la 1ère édition de la Conférence internationale des partenaires du programme d’urgence intégré de développement communautaire

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde encourage les gouverneurs de province à capitaliser le nouvel élan de redynamisation et de modernisation des Entités Territoriales Décentralisées de la RDC pour un développement communautaire, participatif et durable

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a rehaussé de sa présence, dans l’après-midi de ce 16 octobre 2023, les travaux de la première édition de la Conférence internationale des partenaires du programme d’urgence intégré de développement communautaire (PUIDC). Ce programme vise à appuyer les plans locaux de développement communautaire des entités territoriales décentralisées  (ETD).

L’objectif de son passage à ces assises est de démontrer l’intérêt de son Gouvernement attache pour ce programme qui vient en complément à un Programme central du Gouvernement, à savoir le Programme de Développement Local de nos 145 Territoires, PDL-145 T.

En effet, l’organisation avait prévu que les travaux d’ouverture de cette conférence soient lancés par le Chef du Gouvernement. Mais, d’autres charges d’État l’avaient appelé ailleurs, comme il l’affirme dans son mot à l’occasion de ce passage.

” Malgré notre ferme volonté de procéder, dans la matinée, à l’ouverture de cette première édition de la Conférence Internationale des Partenaires du  Programme d’Urgence Intégré de Développement Communautaire pour appuyer les Plans Locaux de Développement Communautaire des Entités Territoriales Décentralisées, une urgence liée à d’autres charges de l’État ne m’a pas permis d’honorer l’engagement. Cependant, ayant tenu à accompagner cette activité, je reviens, cet après-midi, pour vous assurer de l’intérêt du Gouvernement pour ce programme qui vient en complément à un Programme central du Gouvernement que j’ai l’honneur de diriger. Il s’agit, bien évidemment, du Programme de Développement Local de nos 145 Territoires, PDL-145 T, qui, comme chacun le sait, procède de la vision de M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, a-t-il expliqué, avant de féliciter les organisateurs.

” Je saisis cette occasion pour féliciter le Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, M. Modeste Mutinga Mutuishayi, pour le travail abattu, en étroite collaboration avec d’autres Ministres impliqués dans ce processus. Cette collaboration témoigne de l’esprit de solidarité gouvernementale qui est au cœur de notre gouvernance. Je salue l’appui technique de deux établissements publics, à savoir le Fonds National de Promotion et de Service Social ainsi que le Fonds Social de la République Démocratique du Congo sans oublier les Experts des Ministères et des Services publics concernés par la problématique”, a dit le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

Il a enfin promis l’accompagnement du Gouvernement à ce programme, avant de conclure :

“Le Gouvernement suivra donc, avec la plus grande attention, l’évolution du processus enclenché ce jour, avec cette première édition de la Conférence  Internationale des partenaires du Programme d’Urgence Intégré de Développement Communautaire, qui, sans nul doute, augure d’un nouvel élan. Nouvel élan, dans la redynamisation et la modernisation des Entités Territoriales Décentralisées de notre pays, pour un développement communautaire, participatif et durable. Ces éléments concourent à la matérialisation de la vision sociale du Chef de l’État, basée sur le credo « le PEUPLE D’ABORD ».

Dans l’espoir que vos travaux se déroulent dans les meilleures conditions possible, je voudrais relever que le Gouvernement que j’ai l’honneur de diriger, attend de vous des livrables fructueux pour le plus grand bien des populations vivant dans nos Territoires. Je ne saurai clore mon propos sans souhaiter un bon séjour aux Experts et participants venus de l’extérieur et de l’intérieur de notre Pays”.

Relevons que cette conférence réunit, entre autres experts et invités, les Secrétaires Généraux des Administrations Publiques, le Coordonnateur National du Fonds Social de la République Démocratique du Congo, le Président du Conseil d’Administration du Fonds National de Promotion et de Service Social, la Directrice Générale du Fonds National de Promotion et de Service Social, les Mandataires Publics, les Gouverneurs des Provinces, les Maires des Chefs-lieux des Provinces, les Bourgmestres de la Ville Province de Kinshasa, les Chefs traditionnels et coutumiers, les Représentants du Secteur Privé et des Organisations de la Société Civile, le représentant du Président du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), les Ambassadeurs et les Chefs des Corps diplomatiques accrédités en République Démocratique du Congo, ainsi que les Représentants des Organisations Internationales et des Agences du Système des Nations Unies.