Décès du chef spirituel de Bundu dia Kongo à Kinshasa : Ne Mwanda Nsemi quitte la terre des hommes à 77 ans

Le député national honoraire Zacharie Badiengila, leader du mouvement politico-religieux, Bundu dia Mayala, mieux connu sous le nom de ‘Ne Muanda Nsemi’, a tiré sa révérence ce mercredi 18 septembre 2023 à Kinshasa, en République démocratique du Congo, à l’âge de 77 ans à la suite d’une longue maladie. Le député national honoraire était souffrant et hospitalisé dans un établissement médical de la place. De son vrai nom  Zacharie Badiengila, Ne Mwanda Nsemi était une personnalité politique et auteur congolais. Né en 1946 à Luozi, un territoire de la province du Kongo Central, il est connu pour être le chef de file du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo Chimiste de formation, Ne Muanda Nsemi’ revendiquait  l’héritage  spirituel de Simon Kimbangu à ses débuts. Il créa son organisation culturelle en 1969 qui deviendra officiellement mouvement politique  en 1986. Auteur de plusieurs ouvrages,  notamment en Kikongo, dont l’un Mvutu kua PSV qui veut dire « réponse à la PSV » car accusé de traduire sans autorisation expresse les textes des enseignements de la PSV afin de les enseigner à ses adeptes.

Né en 1946 à Luozi dans le Kongo Central et mort le 18 octobre 2023 à Kinshasa, de son vrai nom Zacharie Badiengila, Ne Mwanda Nsemi, ce nom prophétique signifie « l’esprit créateur » en kikongo. Il .était le  Chef spirituel de Bundu dia Kongo.  Bien qu’étant leader d’un mouvement culturel et religieux, le chef de file du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo était une personnalité politique et  initiateur du parti politique Bundu dia mayala.

Scientifique de formation, Zacharie Badiengila  était un chimiste sorti de l’Université de Kinshasa, Faculté des Sciences au département de la Chimie. S’il se considérait au début, sur le plan spirituel, comme héritier de Simon Kimbangu, sur le plan politique Zacharie Badiengila se définit comme étant de la lignée politique de Joseph Kasa-Vubu. Autonomiste et partisan de la reconstitution  du Royaume  Kongo du XVe siècle balkanisé à Berlin en 1885 etb trepartie entre le Portugal, (Angola), la France (ongo Brazza) et- la Belgique (Kongo central).

Il est auteurs plusieurs ouvrages notamment en kikongo dont l’un Mvutu kua PSV qui veut dire « réponse à la PSV » car accusé de traduire sans autorisation expresse les textes des enseignements de la PSV afin de les enseigner à ses adeptes. Pour mieux transmettre se pensées, il s’entoura des quatre secrétaires maitrisant langue Kongo pour traduire ses écrits en Français, Lingala, Swahili et Tshiluba.

C’est particulièrement lors des législatives de 2006 qu’il fait parler de lui en traitant Joseph Kabila de ‘Rwandais’ qui veut accaparer la RDC. Son mouvement s’agrandit ensuite pour faire face aux enjeux politiques, déclenchant ainsi les émeutes du Bas-Congo de février 2007, qui sont actuellement les motifs des motifs des ennuis judiciaires de l’ancien Inspecteur général de la Police John Numbi actuellement en exil.

Il sera arrêté le 3 mars 2017 à la suite d’un autre affrontement qui se déclencha durant plusieurs jours devant sa résidence à Kinshasa  et qui se terminera par son arrestation et son incarcération à la prison de Makala . Son évasion spectaculaire de la prison, grâce au soutien de ses miliciens qui vont ouvrir un ‘feu mystique’  au centre pénitencier de Makala, ajoute encore du mystérieux dans son personnage.

Pendant un très long moment, on sera sans nouvelle de lui, se passant quelquefois pour mort mais  réapparaît en 2019 sous  Félix Tshisekedi dans l’espoir  d’une amnistie par le canal de Joseph Olenghankoy.

Fini par rouvrir une autre attaque en mars 2020 mais également dans différentes villes de la province du Kongo central ce qui le reconduit au mois d’avril en prison et admis au centre neuro-psychopathologique de Kinshasa. Après certains députés aient  plaidé en sa faveur il sera libéré après des longues négociations, reconnaissant Félix Tshikedi comme l’élu.  Finalement, à 77ans, le  mercredi 18 septembre 2023, Ne Mwanda Nsemi quitte la terre des hommes.

 

Willy Makumi Motosia




Caisse de résonnance du discours rwandais à la MONUSCO : Pour Bintou Keita craque et demande à Kinshasa de justifier le phénomène ‘’Wazalendo’’

Dans un récent rapport sur la situation sécuritaire en République démocratique du Congo, Huang Xia,  l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations-unies dans la région des Grands Lacs, lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à cette région troublée,  a souligné mardi 17 octobre 2023, ‘’l’inquiétée de l’ ONU d’un risque de “confrontation directe” entre la République démocratique du Congo et le Rwanda’’. De son côté, faisant allusions au groupe d’autodéfense ‘’Wazalendo’’, Bintou Keïta (photo), ne comprenant pas leur maîtrise de guerre forestière, estime que « le gouvernement congolais doit justifier cette réalité ». 

 

Selon les responsables de l’ONU, le risque d’une confrontation directe entre la RDC et le Rwanda, « qui continuent de s’accuser mutuellement de soutenir des groupes armés (…) est bien réel », a déclaré M. Xia Huang l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU. Pour ce dernier, « l’absence d’un dialogue direct de haut niveau et la persistance des discours de haine sont autant de signaux inquiétants que nous ne pouvons ignorer ». Les représentants des pays membres du Conseil de sécurité ont à tour de rôle appelé à la retenue, au dialogue et à une solution politique. Pour nombre d’observateurs, l’appel persistant au dialogue des membres fait écho à la demande et au discours du Rwanda qui insiste sur un dialogue direct entre le gouvernement congolais et le M23, ce que Kinshasa a toujours considéré comme une démarche non-logique.

Il y a également ce prétexte justifiant toutes les pseudos-rebellions depuis le ‘Protocole de Lemera‘ signé à Gisenyi au Rwanda le 18 octobre 1996, justifiant l’holocauste congolais par la ‘protection des rwandophones contre des discours de haine’.

La même protection réclamée contre ‘les discours de haine’ est martelée par les responsables de l’ONU à propos de l’insécurité dans l’est.

 

Ainsi, faisant allusion aux Wazalendo selon des propos relayés par des réseaux sociaux, Bintou Keïta qui avait affirmé il y a quelques semaines, que le « M23 se comportait comme une armée régulière » et que sa puissance de feu était supérieure à celle de la MONUSCO sans jamais chercher à ‘justifier cette réalité’’. Maintenant, faisant la caisse de résonnance des milieux déstabilisateurs de la RDC, elle (Bintou Keïta)  s’inquièterait du fait que « nous (l’ONU)  n’arrivons pas comprendre comment est-ce qu’un groupe de jeunes appelés ‘’Wazelando’’ peut-il avoir la maîtrise et la technique de la guerre jusqu’à a ce niveaux, ils tirent avec précision et ils ont beaucoup de technique de guerre, ils ont les drones de guère, et ils ont la maîtrise de guerre forestière on dirait qu’ils étaient formés en Israël. Voilà pourquoi le gouvernement congolais doit justifier cette réalité », a-t-elle lâché.

Une inquiétude quelque peu incompréhensible, du fait que la population pense que la MONUSCO est censée protéger soutient, elle, les actions de ces jeunes patriotes, réclamant même au prix du sang, comme le 30 août dernier à Goma, leur départ.

 

Pour Kinshasa, la MONUSCO doit partir d’ici le 8 décembre

 

Les Nations unies ont, depuis 1999 dans le pays, une force (la MONUSCO) comptant encore quelque 14 000 soldats dont Kinshasa, qui les accuse d’inefficacité, demande le départ à partir de décembre prochain. Cette mission est dirigée par Bintou Keita.

Ce que, dans une déclaration lundi de sa présidence tournante – détenue par le Brésil en octobre – le Conseil de sécurité s’est dit « prêt à décider, d’ici la fin de 2023, de l’avenir de la MONUSCO, de son retrait progressif, responsable et durable et des mesures concrètes et réalistes à prendre en priorité pour mettre en œuvre ce retrait », alors que la RDC qui l’avait invitée insiste pour un départ définitif le 8 décembre 2023. Ce qui ne passe pas pour elle et même le Rwanda souhaite qu’elle continue encore à jouer son rôle dans  la sécurisation de la région.

Le Rwanda ne cesse d’accuser la RDC « de manque de volonté politique » parce qu’elle refuse de négocier avec le M23, tout en réaffirmant son souhait de trouver « une solution pacifique » qui doit passer par le dialogue avec le M23.

 

Il sied de noter que depuis la réapparition ’miraculeuse’ fin 2021 du défunt M23 (vaincu militairement il y a dix ans  à 2013), l’insécurité est tapie  dans l’Est de la RDC. Depuis le 1er Octobre 20123,  les groupes d’« autodéfense » connus sous le nom de Wazalendu  n’ont cessé de conquérir villages après village et localités après localités.

Plusieurs villages, jadis sous contrôle des supplétifs de l’armée rwandaise M23, sont arrachés des mains de ces pillards qui  violent et terrorisent des paisibles citoyens dans l’est du pays.

Des affrontements se concentrent  sur l’axe Burungu-Kilorirwe et Kitshanga-Mweso dans le territoire de Masisi et d’autres combats se déroulent sur l’axe Mabenga-Kiwanja, Ishasha-Kiwanja et Rugarama-Kiwanja dans le territoire de Rutshuru. Ce qui fait que la situation sécuritaire demeure tendue, avec ces combats violents et l’organisation internationale craint une confrontation directe entre la RDC et le Rwanda. Pourtant, selon le Rwanda, n’est qu’une ‘rébellion congolaise’. Si tel est le cas, alors pourquoi craindre la confrontation directe”.

Willy Makumi Motosia

 

 

 




Sous-région des Grands-lacs : Mbusa Nyamwisi échange avec des émissaires de Belgique

L’état des relations entre la Rdc et ses voisins de l’est ont été au cœur de l’audience que M. Antipas Mbusa Nyamwisi, ministre d’État en charge de l’Intégration régionale, a accordé, ce 18 octobre 2023, dans son cabinet, à la  diplomate belge en poste à Kinshasa, Mme Roxane de Bilderling qui  accompagnait deux missi dominici du gouvernement belge.

Mbusa Nyamwisi a fait part à ses hôtes du succès des travaux de la huitième grande commission mixte RDC-Ouganda qui a notamment abouti à la suspension d’obligation de visas entre la RDC et l’Ouganda pour les ressortissants de deux pays. Kampala, la capitale ougandaise, pourrait abriter un sommet sur le devenir des troupes de l’EAC et l’évaluation des résolutions prises sur le M23.

La RDC, a poursuivi le minÉtat Mbusa,  entretient des relations d’amitié avec le Burundi, qui, en dépit de ses moyens limités, a résolu de porter assistance à la RDC pour le retour à la stabilité dans la RDC face à l’activisme des terroristes du M23 soutenus par le régime de Kigali.  La SADC, a fait comprendre le minÉtat Antipas Mbusa Nyamwisi, est toujours en attente du cantonnement des rebelles du M23.

Quant aux Wazalendo, Mbusa Nyamwisi a indiqué aux diplomates belges qu’il s’agit des milices locales qui défendent leurs terres. Cependant, a précisé le minÉtat, les Wazalendo ne peuvent pas constituer une solution pour le retour à la paix. Le déploiement annoncé de nouvelles troupes des FARDC sur terrain devrait atténuer l’influence des Wazalendo.

Mbusa Nyamwisi a rappelé à ses interlocuteurs que plus de 600.000 déplacés erraient toujours dans la nature suite à la déstabilisation des zones entières de l’est du pays. La question du futur départ des troupes de la Monusco a également été abordée par le ministre Mbusa et la délégation belge qu’accompagnait l’ambassadeur de Bilderling. Le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale  a exhorté la délégation belge de ne point se lasser dans son accompagnement pour une issue pacifique dans la crise de l’est.

JMNK




Sahara: Pour la République de Guinée, la crédibilité de l’initiative d’autonomie est marquée dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité

La République de Guinée a dit croire fermement à l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara dont la crédibilité est marquée dans toutes les résolutions du Conseil de Sécurité.

“Mon pays croit fermement à l’initiative marocaine d’autonomie dont la crédibilité est marquée dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité et reconnue par plus d’une centaine d’États membres de l’ONU”, a souligné l’ambassadeur représentant permanent de la République de Guinée à l’ONU, Paul Goa Zoumanigui, devant la 4è commission de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

Il a relevé que cette initiative, qui est conforme au droit international, à la Charte des Nations Unies et aux résolutions du Conseil de sécurité, veille à la promotion et à la protection des droits de l’Homme dans la région du Sahara.

Le diplomate a, en outre, mis en avant le développement socio-économique engagé par le Maroc dans les provinces du Sud, outre l’organisation des élections générales législatives, communales et régionales sur toute l’étendue de son territoire national y compris au Sahara marocain.

Par la même occasion, l’ambassadeur a salué les initiatives de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, notamment ses récentes visites dans la région entre juillet et septembre 2023, ainsi que les consultations bilatérales qu’il a organisées en vue de faciliter la relance du processus de dialogue politique impliquant le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”.

Le diplomate a indiqué que son pays soutient la tenue régulière des tables rondes à l’image de celles tenues à Genève avec la participation de toutes les parties prenantes.

Évoquant la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, dans le Sud-ouest de l’Algérie, M. Zoumanigui a dénoncé les violations des droits des enfants et des femmes dans ces camps, “dont certaines parties au conflit sont souvent coupables”.

“Ces actions sont contraires aux idéaux des Nations Unies et ne peuvent profiter qu’au terrorisme et saper les efforts de paix du Maroc”, a-t-il mis en garde, invitant toutes les parties prenantes à ce différend régional à s’engager pleinement dans un esprit de réalisme et de compromis pour aboutir à un dénouement heureux, pragmatique et durable de la question du Sahara.

L’ambassadeur a, par ailleurs, remercié le Maroc pour les facilités permettant l’ouverture du consulat général de la Guinée à Dakhla, notant que cette opportunité permet de raffermir les relations d’amitié et de coopération avec le Royaume.




Mondial 2030 : Le Maroc, le Portugal et l’Espagne poursuivent la préparation de la candidature

Les présidents des fédérations du Maroc, du Portugal et de l’Espagne se sont réunis, mercredi matin à Lisbonne, dans le cadre de la poursuite de la préparation de la candidature commune à l’organisation de la Coupe du monde 2030.

Le sommet des dirigeants a réuni Fernando Gomes (Fédération Portugaise de Football-FPF), Fouzi Lekjaa (Fédération Royale Marocaine de Football-FRMF) et Pedro Rocha (Fédération Royale Espagnole de Football-FREF) et a permis de poursuivre la préparation de la candidature qui unit deux continents et vise à être la meilleure de l’histoire pour une Coupe du monde, indique un communiqué de la FRMF.

C’est la deuxième fois que les présidents des trois associations se réunissent, mais la première après la décision de la FIFA sur la Coupe du monde 2030.

Lors de la réunion, qui s’est tenue à Cidade do Futebol, siège de la FPF, il a été décidé de présenter le 28 octobre la lettre d’intention à l’organisation de la Coupe du monde, remplissant ainsi l’une des exigences du processus de candidature.

Il s’agira, selon la FRMF, de la première étape formelle vers la candidature commune et démontrera l’engagement du Maroc, du Portugal et de l’Espagne à organiser une Coupe du monde réussie.

Ce moment solennel aura lieu à Rabat et sera suivi d’une conférence de presse à laquelle participeront les présidents des trois fédérations, précise la FRMF.

Dans le même temps, le comité de candidature de la Coupe du monde 2030 a poursuivi ses travaux. Il a tenu, ce mercredi à Madrid, une autre réunion de suivi du projet.




Le Burundi salue l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour résoudre la question du Sahara

Le Burundi a salué, à New York, l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara.

Cette initiative est qualifiée de crédible et sérieuse dans les résolutions successives du Conseil de sécurité de l’ONU depuis 2007, a souligné M. Landry Sibomana, premier conseiller à la Mission permanente du Burundi, devant les membres de la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Mettant en avant les “multiples” efforts du Royaume pour résoudre ce différend régional, l’intervenant s’est félicité de la dynamique internationale en appui à l’initiative d’autonomie, ainsi que du vaste programme d’investissement engagé par le Maroc.

Ce programme a grandement contribué à l’autonomisation des populations, à l’amélioration des indices de développement humain et à la promotion des droits de l’Homme, a-t-il indiqué.

Le diplomate a en outre appelé toutes les parties prenantes à ce différend régional à faciliter la reprise du processus des tables rondes, selon le même format et avec les mêmes participants, conformément à la résolution 2654 du Conseil de sécurité.

Il a, par la même occasion, salué les efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, visant à faciliter la relance du processus politique sous les auspices exclusifs du Secrétaire général, notamment ses deux visites à Rabat, aux camps de Tindouf en Algérie, à Alger et Nouakchott.

La délégation burundaise s’est félicitée aussi du succès de la récente visite de l’Envoyé personnel au Maroc, notamment à Laâyoune et Dakhla, où il a rencontré les présidents des deux régions, les élus et autorités locales, les notables, les acteurs économiques, des groupes de femmes et de jeunes, les représentants de la société civile, ainsi que les présidents des deux Commissions régionales du Conseil national des droits de l’Homme.

Le diplomate a, par ailleurs, indiqué que son pays souhaite que les parties prenantes restent engagées en faisant preuve de réalisme et d’esprit de compromis tout au long du processus politique sous les auspices exclusifs du Secrétaire général des Nations Unies.




Sahara: Le Gabon réitère son appui à l’initiative marocaine d’autonomie

Le Gabon a réitéré, devant la 4è commission de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, son appui à l’initiative d’autonomie qui présente des perspectives “crédibles et rassurantes” pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara marocain.

“Le Gabon réitère son appui à l’initiative marocaine d’autonomie, car elle présente des perspectives crédibles et rassurantes permettant non seulement de mettre fin à l’impasse politique actuelle, mais aussi de parvenir à une solution politique acceptable et négociée”, a souligné la représentante du Gabon, Lia Bouanga Ayoune.

Elle a relevé que plus d’une centaine de pays ont exprimé leur soutien au règlement proposé par le Royaume pour mettre fin à ce conflit artificiel.

La diplomate gabonaise a, également, salué les efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, qui “œuvre incessamment en faveur de la relance du processus politique sous les auspices exclusifs des Nations Unies”.

“Son engagement pour la réussite de sa mission se distingue à travers les visites qu’il a effectuées, au cours de l’année 2022, au Maroc, en Algérie, en Mauritanie et dans les camps de Tindouf, ainsi qu’à travers les consultations bilatérales informelles qu’il a menées”, a-t-elle indiqué.

Elle a fait remarquer que ce regain diplomatique est un “signe encourageant” qui appelle à la reprise du processus des tables rondes autour des quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”, invitant l’ensemble de ces participants à s’engager tout au long de ce processus, dans un esprit de compromis, en vue de parvenir à une solution politique au différend régional sur le Sahara marocain, tel que recommandé par les résolutions du Conseil de sécurité.

L’intervenante s’est en outre dite encouragée par la dynamique positive observée sur le terrain et marquée notamment par la participation des représentants du Sahara marocain aux différents séminaires régionaux du Comité des 24 de l’ONU (C24).

Sur le plan économique, le Maroc fournit des efforts permanents pour l’amélioration des conditions de vie des populations des provinces du Sud, a-t-elle encore indiqué, signalant que le Nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé en 2015, a fortement contribué à la hausse les indices de développement humain dans cette région.

“A l’évidence, ces progrès socio-économiques renforcent la coopération internationale dans la région”, a-t-elle affirmé, alors que plusieurs pays, de toutes les régions du monde, ont ouvert des consulats généraux à Laâyoune et Dakhla, dont le Gabon.

Évoquant le domaine des droits de l’Homme, la représentante du Gabon a salué les réalisations “substantielles” du Maroc en la matière, citant notamment le renforcement du rôle des commissions régionales du Conseil national des droits de l’Homme à Laâyoune et à Dakhla, la coopération bilatérale avec le Haut-commissariat aux droits de l’Homme, les organes conventionnels et les procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme.

“Ces efforts ont été salués par les résolutions du Conseil de sécurité, notamment la résolution 2654”, a-t-elle tenu à rappeler.

Et de conclure que le Gabon “encourage” le Maroc à poursuivre ses efforts à préserver le cessez-le-feu et sa coopération avec la MINURSO, appelant toutes les autres parties à faire de même dans l’intérêt de la sécurité et de la stabilité de toute la région.




1ere séance de travail post-conclave du génie scientifique congolais : Gilbert Kabanda insiste sur la consommation des inventions made in Congo d’ici début janvier 2024

Le Conclave du Génie Scientifique Congolais a vécu. Cet événement scientifique de grande envergure et historique a récolté un succès franc, éclatant. Autant aussi ses résultats pertinents ont fait couler beaucoup d’encres et de salives. Mais qu’en est-il après ? Juste le temps de digérer l’ensemble des résolutions, le temps a maintenant sonné pour aller dans le concret. C’est ce que l’on peut lire dans une dépêche de la cellule de communication du ministère de la recherche scientifique et innovation technologique qui nous est parvenue.

Pour faire clair, poursuit la source, il s’agit de rendre une à une toutes ces conclusions du Conclave consommables par tous les congolais dans toutes les échelles socio-économiques au travers du Congo d’en bas et du Congo d’en haut. Tél est l’exercice auquel s’emploie le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, Gilbert Kabanda Kurhenga, avec autour de lui tous les artisans et les protagonistes en capacité d’être impliqués dans cette nouvelle phase cruciale de mise en œuvre.

C’est le sens à donner à cette 1ere séance de travail qui a eu lieu dans la salle de réunion du Cabinet du Ministre.

Tous les grands cerveaux ou presque ont répondu présents et ont pris une part active aux échanges. Faisant une petite rétrospective dès la prise de ses fonctions, le Ministre Kabanda a rappelé à ses interlocuteurs l’état de lieu fait par lui. Et la conclusion à laquelle il avait abouti. Il s’agit de la refondation de la Recherche Scientifique dans toutes ses formes au Congo. En d’autres termes, le Patron de la Recherche Scientifique avait pris un engagement ferme de “réinventer le Ministère de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique”. Son rêve devient maintenant réalité. D’où son nouveau challenge de mettre en œuvre les résolutions du Conclave dans le meilleur délai raisonnable.

Pour ce faire, le ministre Kabanda entend engager la course contre la montre en mettant le cap vers avant le démarrage de la prochaine campagne électorale. Et dans cet esprit pour lui, tous les résultats, c’est-à-dire les produits de ces inventions made in Congo issus du Conclave du Génie Scientifique Congolais devraient être concrètement consommables au plus tard début Janvier 2024.

Mission difficile car le temps presse, mais pas impossible. Au regard de sa détermination affichée, le Ministre Kabanda croit dur comme fer, conclut notre source.

BM




Sahara: La République démocratique du Congo réaffirme son soutien au plan d’autonomie

La République démocratique du Congo (RDC) a renouvelé, à New York, son soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara.

“La République démocratique du Congo voudrait saisir cette opportunité pour renouveler son soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007, et qui a été jugé solide, sérieux et conforme à la Charte des Nations Unies”, a souligné l’ambassadeur représentant permanent de la RDC à l’ONU, Zénon Mukongo Ngay, devant la 4è commission de l’Assemblée générale de l’ONU.

Il a également mis en avant le développement socio-économique au Sahara marocain grâce aux investissements et projets mis en œuvre dans le cadre du nouveau modèle de développement lancé en 2015, relevant que ce modèle a grandement contribué à l’autonomisation des populations et à l’amélioration des indices de développement humain.

Le diplomate s’est, par ailleurs, félicité de la tenue de deux tables rondes à Genève, avec la participation de l’Algérie, du Maroc, de la Mauritanie et du “polisario”, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, invitant ces participants à rester engagés, en faisant preuve de réalisme et d’esprit de compromis, tout au long du processus politique jusqu’à son aboutissement.

Par la même occasion, l’ambassadeur a réaffirmé le soutien de son pays au processus politique, mené sous les auspices du Secrétaire général des Nations Unies, visant à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis au différend régional sur le Sahara, comme recommandé par les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.

Il a, dans ce contexte, salué les efforts du Secrétaire général et de son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, visant à faciliter les négociations afin de parvenir à un règlement au différend régional autour du Sahara marocain, ajoutant qu’une solution politique à ce conflit de longue date et une coopération renforcée entre les Etats membres de l’Union du Maghreb contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel.




UDPS : De la falsification à la mystification des faits

Depuis hier, il circule sur la toile des images et des commentaires désobligeants et mensongers tendant à induire en erreur l’opinion tant nationale qu’internationale d’une quelconque réédition de M. Hubert Mukuna Kabongo, président de l’UDPS /Tshisekedi élu au deuxième congrès extraordinaire du 11 Juillet 2023.

Il est connu que le Président de l’UDPS a été incarcéré abusivement à la prison de Makala, pour des aléatoires montés de toutes pièces par un intéressé connu de tout le monde. De la prison, “le connu de tout le monde” l’a contraint de signer un document où l’infortuné prisonnier devait reconnaître le “connu de tout le monde comme chef du parti ! Bien avant, le Président de l’UDPS Hubert Mukuna Kabongo, a eu l’autorité de bloquer les comptes bancaires du parti ! Le nerf de la guerre.

Sorti de la prison par son tortionnaire, sous liberté provisoire, dont la caution est payée par le plaignant !

Dans cette posture de prisonnier en liberté provisoire, il a été amené dans une mise en scène, où un Tribunal composé de ces illégaux, ces dignitaires de la coterie, ces pseudo élites du parti, ces vétérans de Tshintu tshietu.

Le Président Hubert Mukuna Kabongo, prisonnier en liberté provisoire, malade, n’a fait aucune déclaration.

Les combattants historiques s’indignent des propos et commentaires désobligeants et mensongers qui tendent à porter atteinte à l’honneur du Président et à la crédibilité des légalistes et à la confiance du parti auprès des combattants. Ils dénoncent de basses manœuvres sordides, une mise en scène ordurière, preuve en plus, Que tous ces NULS qui peuplent le parti continuent de freiner l’éclosion d’un État de droit dans notre pays.

Les légalistes ont plus d’un tour dans les manches, ces illégaux le savent. Il est temps de négocier correctement et de bonne foi avec les légalistes.

Dr Tambwe Mbuyi Manu, Combattant historique