Sahara marocain : des origines à nos jours, l’éclairage édifiant de l’IRES

Dans le cadre de la commémoration du 48e anniversaire de l’annonce de la Marche verte par Feu S.M. Hassan II, l’Institut Royal des études stratégiques (IRES) vient de publier un nouvel ouvrage : «Le Livre blanc sur la question du Sahara marocain». Le document explore en profondeur les tenants et aboutissants du différend qui oppose le Maroc à l’Algérie, avec un accent particulier sur la question de la marocanité du Sahara. Présentant des arguments solides à la fois historique, politiques, sociologiques et juridiques, ce livre offre un éclairage unique sur ce conflit complexe, à quelques jours de son examen par le Conseil de sécurité de l’ONU.

L’ouvrage intitulé «Le Livre blanc sur le Sahara marocain», que vient de publier l’Institut Royal des études stratégiques, offre une perspective éclairante sur le différend complexe autour du Sahara marocain. Destiné aux diplomates marocains et aux défenseurs de l’intégrité territoriale du Maroc à l’intérieur du Royaume et à l’étranger, le «Livre blanc» se base, selon le directeur général de l’IRES, Mohammed Tawfik Mouline, sur «les réalités historiques, politiques, sociologiques et juridiques» qui sous-tendent ce dossier. La thèse de la marocanité du Sahara est, selon lui, présentée avec un argumentaire fort et solide.

Les succès diplomatiques du Maroc s’agissant du dossier du Sahara se succèdent de manière soutenue au cours des dernières années. La période allant d’octobre 2022 à octobre 2023 n’a pas dérogé à cette tendance. En effet, depuis l’adoption de la résolution 2654 le 27 octobre 2022, de nombreux progrès ont été enregistrés, tous confortant la position marocaine et discréditant la thèse séparatiste.

Rédigé en quatre langues – arabe, français, anglais et espagnol –, ce document plonge dans les racines du conflit, réaffirme les fondements de la souveraineté marocaine sur ce territoire, décrit la situation actuelle des populations vivant dans la région et met en avant les progrès significatifs accomplis dans le domaine du développement sous la direction éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Il convient de souligner que «la publication de cet ouvrage coïncide avec celle du Rapport du Secrétaire général des Nations unies sur le Sahara et avant l’adoption par le Conseil de sécurité d’une nouvelle résolution sur cette question stratégique pour notre pays, dans un contexte mondial marqué par de grandes incertitudes et où la stabilité régionale devient cruciale», nous explique le directeur général de l’IRES, Mohammed Tawfik Mouline.

L’ouvrage s’articule autour de quatre parties

Cet ouvrage riche en informations se décline en quatre parties bien structurées. La première, «Le démantèlement colonial de l’Empire Chérifien aux 19e et 20e siècles», révèle que cet Empire disposait de frontières internationalement reconnues lors de sa colonisation. Elle rappelle aussi que les tribus du Sahara ont toujours été marocaines et que le Maroc a constamment respecté le droit international concernant la question du Sahara. S’inscrivant dans le prolongement de la Vision Royale, la deuxième partie met en lumière la situation actuelle au Sahara marocain. Elle souligne la primauté accordée au développement décentralisé, la dynamique portée par l’État et les stratégies plaçant l’être humain au cœur des priorités, aux échelles nationale et régionale. La troisième partie se penche sur la situation dans les camps de Tindouf, une zone de non-droit située sur le territoire algérien. Elle évoque aussi les divisions internes du polisario, lequel agit comme un facteur de déstabilisation dans l’espace sahélo-saharien. Enfin, le dernier chapitre démontre comment l’Algérie, partie prenante dans le conflit du Sahara, a instrumentalisé ce différend, en s’entêtant à l’alimenter au détriment de l’intégration maghrébine, et comment elle a systématiquement décliné la main tendue par le Maroc depuis l’indépendance. Ainsi, le «Livre blanc» adopte une approche à la fois historique, géopolitique et prospective pour éclairer sous tous les angles ce conflit complexe, qui oppose le Maroc à la fois au polisario et à l’Algérie.

Le Maroc, un État constitué depuis l’an 789

Le Livre révèle ainsi que, le Maroc, une nation qui remonte à l’an 789 avec la fondation du Sultanat de Moulay Idris 1er, possède une histoire millénaire, marquée par une évolution politique tout en préservant des éléments fondamentaux, notamment sa forme monarchique et son attachement aux principes du droit public musulman dans la conduite des affaires gouvernementales. Au fil des siècles, est-il expliqué avec des illustrations et des documents, la région du Sahara a joué un rôle crucial dans le développement de la nation. Dès le 11e siècle, la dynastie Almohade, originaire du Sahara, a établi le Sahara comme un pivot essentiel de l’État marocain, devenant un carrefour économique vital entre la Méditerranée et l’Afrique subsaharienne, favorisant ainsi des échanges culturels et commerciaux florissants.

La souveraineté du Maroc était traditionnellement ancrée dans la Bey’a, le serment d’allégeance au Sultan, plutôt que par des frontières géographiques rigides. Cependant, à la fin du 19e siècle, la colonisation européenne a entraîné la séparation du Maroc de certaines de ses régions, y compris le Sahara, qui était riche en ressources naturelles. Le Sahara a été détaché du Maroc, malgré les revendications de sa population en faveur de la marocanité, démontrent les rédacteurs du «Livre blanc».

Le Maroc récupère le Sahara grâce à une Marche verte pacifique

Le rapport souligne que depuis la fin du protectorat français en 1956, le Maroc n’a eu de cesse de revendiquer la décolonisation de son territoire, y compris le Sahara, réclamant le territoire situé entre Tarfaya au nord et le Cap Blanc au sud, couvrant une superficie de 266.000 kilomètres carrés. En 1975, l’Espagne a rétrocédé le Sahara au Maroc suite à la Marche verte, une manifestation pacifique de 350.000 citoyens marocains. Cependant, le conflit du Sahara demeure un défi complexe. Il oppose le Maroc non seulement au mouvement séparatiste armé, le Polisario, mais également, et de manière significative, à l’Algérie, qui soutient activement le Polisario à travers divers moyens, qu’il s’agisse d’aide militaire, diplomatique, financière ou médiatique. Cette situation a conduit à l’intervention des Nations unies dans l’espoir de parvenir à une résolution pacifique.

La construction de l’unité maghrébine prise en otage

Selon le rapport, il est impératif de reconnaître que ce conflit artificiel perturbe les relations entre le Maroc et l’Algérie, entravant la construction de l’unité maghrébine. De plus, il a des répercussions négatives sur les relations bilatérales des deux pays avec d’autres États, organisations régionales et internationales, y compris l’Union africaine, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest et les Nations unies. Le rapport souligne également que le maintien d’une milice armée dans la région, associée à des groupes criminels et terroristes, pourrait aggraver l’instabilité dans la région sahélo-saharienne, menaçant ainsi la stabilité du Maghreb, de l’Afrique, de l’Europe et du reste du monde. La main tendue par Sa Majesté le Roi Mohammed VI devrait être saisie pour ouvrir la voie à une paix durable et à la prospérité partagée.

En conclusion, ce livre met en lumière la nécessité de trouver une solution pacifique à ce conflit dans l’intérêt de tous. Le Maroc appelle à la réconciliation avec l’Algérie et à la paix. En rétablissant sa souveraineté sur le Sahara, le Maroc aspire à favoriser le développement de la région, ce qui serait bénéfique non seulement pour les deux pays, mais aussi pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest.




Approvisionnement en produits pétroliers : Sama Lukonde rassure qu’il n’y aura pas de perturbations dans la fourniture du carburant 

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a convoqué, ce mardi 17 octobre à son cabinet, une séance de travail avec le Ministre de Finances, celui des Hydrocarbures, des Représentants des banques ainsi que des pétroliers.

Il était question, au cours de cette rencontre de grande importance pour le Chef du Gouvernement, d’harmoniser les vues et faire une mise au point sur la situation qui prévaut dans le secteur pétrolier, notamment la problématique du payement de manque à gagner que le Gouvernement doit aux pétroliers pour parer à toute perturbation dans l’approvisionnement.

Au sortir de cette audience, le Ministre de Finances Nicolas Kazadi, qui a fait office de porte-parole, a donné les assurances qu’il n’y aura pas de perturbations dans la distribution des produits pétroliers. “Cette réunion avait pour objectif d’harmoniser les points de vue pour finaliser les accords intervenus entre le Gouvernement, la profession pétrolière et les banques. Il s’agit de refinancement d’une partie de manque à gagner prévu par le Gouvernement aux pétroliers.

Et donc, nous avons fait les derniers réglages. Nous pensons que dans les derniers jours, nous allons procéder à la finalisation de cet accord. L’important était de rassurer toutes les parties et le public sur le fait que la question du payement de manque à gagner est correctement gérée. Donc, il n’y aura aucune perturbation en approvisionnement de produit pétrolier”, a déclaré devant la presse le Ministre Nicolas Kazadi.




Beni: Un autre grand leader ADF neutralisé à Mayangose 

Les Forces armées de la République démocratique du Congo ont annoncé avoir neutralisé un autre chef du mouvement rebelle ADF ce mardi 17 octobre 2023, au village Mayangose, entité située à la partie est de la ville de Beni province du Nord-Kivu.

Le capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole du secteur opérationnel Sokola1 Grand Nord qui livre cette nouvelle à la rédaction du quotidienrdc.com, renseigne que ce chef ADF a été neutralisé lors d’une patrouille de combat ce même mardi par la coalition Fardc- Updf.

Le Speaker de l’armée loyaliste à Beni parle de la détermination des Forces armées de la République démocratique du Congo pour finir complètement avec les terroristes ADF dans la région de Beni.

” En pleine patrouille militaire, les forces conjointes Fardc-Updf viennent de neutraliser un chef terroriste des forces démocratiques et alliées ADF/Mtm dans la forêt de Mayangose.

Son identification est en cours pour connaître sa nationalité et avoir des amples détails sur sa personnalité “, précise-t-il dans une dépêche à la presse.

Notons que c’est suite aux opérations militaires menées qui ont permis à la population de regagner le village Mayongose après plus de 5 ans sans accès suite à une menace des combattants ADF.

Alain Wayire/Beni