Réhabilitation et construction des universités « Kasa-Vubu ne l’a pas fait, Kabila n’a même pas osé le faire et Fatshi l’a fait »

« Réformes engagées dans le secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire : résultats et perspectives », c’est le thème central qui a été abordé lors du Briefing Presse de ce jeudi 19 octobre 2023 dans la salle de la Presse RTNC3. En vue de faire le point des réformes engagées par le Gouvernement Sama Lukonde. M. Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement a fait appel à son collègue de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Muhindo Nzangi Butondo.

Dans son discours préliminaire, le ministre de l’ESU a rappelé que lorsqu’il a été nommé à ce poste, il s’était fixé un objectif principal, celui d’améliorer la qualité de l’enseignement en 5 axes: réformes, numérisation, lutte contre les antivaleurs, les conditions de vie des enseignants, etc.

Au sujet de la réforme, le ministre a énuméré les actions qu’il a entreprises. « On a organisé les États généraux à Lubumbashi qui nous ont permis de négocier la manière dont nous allons faire aboutir les réformes. « Nous avons convoqué près de 400 professeurs qui se sont réunis pour établir un référentiel des métiers. Par la suite, ils ont établis les compétences qu’il faut pour exercer ce métier à travers les maquettes de formation. Nous avons un nouveau programme qui nous permet d’avoir une mobilité des enseignants. Nous avons mis en place un secrétariat charge de la recherche dans les universités. Nous avons mis en place un cadre normatif », explique le ministre Muhindo.

Et d’ajouter qu’à notre initiative, le décret portant fonctionnement de LMD a été signé, de même pour le 3e cycle et les assistants. Les discussions sont en cours. Il reste donc le décret portant approbation des grades académiques. C’est dans ce sens qu’il a annoncé que le diplôme de graduat va disparaitre l’année prochaine. Selon lui, c’est la première fois qu’on a une réforme méthodique qui aboutit et on a 5 ans pour la parachever.

A travers la digitalisation ou la numérisation de l’enseignement, le pays n’est pas resté en arrière. « Au niveau de l’achèvement, nous avons mis en place un outil qu’on appelle OP Solution. Nous sommes capables de vous dire que nous avons autant d’étudiants. Tout a été digitalisé de telle sorte qu’on ne tâtonne plus pour savoir le nombre d’étudiants », dit-il. A ce jour, rappelle-t-il, 14 universités sont intégrées… Dans la même optique, il a été créé une bibliothèque numérique nationale et le pays s’est abandonné à travers la carte Sim Académia pour avoir accès aux recherches numériques à travers le monde. Cela montre que nous ne sommes dans une réforme de pacotille, mais une vraie réforme. « Nous avons reformé le diplôme. On a un diplôme semi-numérique pour savoir si vous avez obtenu le diplôme en Rdc. Cette année, nous avons donné le diplôme à tous ceux qui en ont fait la demande ».

Dans la lutte contre les antivaleurs, Muhindo Nzangi revient sur le fait qu’il a interdit les actes d’antivaleurs à travers l’interdiction de vente des syllabus ; on a interdit les points sexuellement transmissibles, etc.

Du côté des infrastructures, il a énuméré les endroits où les travaux sont en cours, disant que Kasavubu ne l’a pas fait, Kabila n’a même pas osé le faire et Fatshi l’a fait.

Sinon, si tous ces travaux se font, c’est pour donner des infrastructures modernes aux étudiants et faire de sorte qu’ils ne soient pas dépaysés. Et ce, parce que depuis les belges, on n’a pas construit. Il a quand même informé qu’il est prévu une deuxième phase de construction des universités, parce que l’objectif est d’avoir au chef-lieu de chaque province une université construite dans les normes et bien équipée.

Muhindo Nzangi s’est félicité d’avoir remodelé les hommes de l’Unikin, il a confié la gestion des hommes à une entreprise privée et la réforme LMD a des exigences et pour y faire face, on a mis la barre très haute.

Quant à l’amélioration des conditions des enseignants, le ministre a noté une augmentation de 50% pour ce qui concerne les professeurs d’universités et 87% pour les chefs des travaux et assistants.

Pour ce qui concerne la mobilité des enseignants, l’ESU a commencé la distribution des véhicules aux professeurs d’universités et pour les étudiants, il y a Trans Académia. Dans les prochains jours, des bus seront acheminés dans toutes les provinces.

JMNK




Forum de la Culture du 18 novembre 2023 à Kinshasa : Les préparations vont bon train

Les choses se précisent au ministère de la Culture, Arts et Patrimoines sur le dossier du Forum de la Culture. Le Sommet de la Culture se tiendra pendant trois jours à partir du 18 Novembre 2023 à Kinshasa.

Huit délégués par province seront triés selon les qualités des culturels et les onze disciplines de la culture.

Le Professeur Cinéaste Balufu Bakupa Kanyinda qui est le “délégué du chef de l’Etat” dans ce Forum dit aussi Sommet de la Culture, était en réunion avec le cabinet de la ministre Kathungu Furaha. Son directeur, Professeur Ibongo Joseph avec son staff a insisté sur les thèmes qui doivent suivre la logique de l’appel du Président Félix Tshisekedi Tshilombo lors du conseil des ministre du 07 Juillet 2023 allant de la réconciliation de certains opérateurs culturels aux tactiques de relance du secteur culturel en République Démocratique du Congo.

Un comité d’organisation est mis en place afin de statuer sur la dernière liste des thématiques qui seront débattues avant l’élaboration des recommandations finales.

Il faut souligner que tous les textes sont fin prêts et toutes les modalités de la tenue de ce forum au sommet de la Culture, afin de répondre aux besoins actuels de l’impraticabilité des textes légaux et du droit d’auteurs.




Nouveau Représentant légal de l’Eglise de réveil du Congo : Paul David Olangi appelle l’Eglise à l’unité et promet de travailler avec l’appui de tous

Le nouveau président et Evêque général de l’Eglise de réveil du Congo a regagné Kinshasa la capitale congolaise ce jeudi 19 octobre 2023 en provenance d’Israël, après un séjour d’un mois. A son arrivée, Paul David Guy Olangi a été accueilli à l’aéroport international de Ndjili par une grande foule, notamment les fidèles du Ministère de combat spirituel (CFMC) et des fidèles des églises membres de l’ERC et d’une forte délégation des pasteurs et serviteurs de cette plateforme religieuse.

Après cette étape, toutes les délégations se sont dirigées au siège national du Ministère du combat spirituel (CFMC) où le nouveau Représentant légal s’est adressé à l’Eglise et à la presse.

Dans son mot devant la presse, Paul David Olangi, actuel responsable de l’Eglise de réveil du Congo a d’abord rendu grâce à Dieu pour son élévation et a aussi témoigné sa gratitude aux pères fondateurs qui ont accepté de lui donner la direction de l’église.

« Je tiens à dire aux pères qui étaient blessés, choqués, beaucoup ont été méprisés, alors que c’est au prix des grands sacrifices que cette Eglise aujourd’hui tient debout. Si eux un jour n’avaient pas pris la décision de tout abandonner, leur vie, leur jeunesse pour servir le Seigneur Christ et le Seigneur leur a récompensé avec cet héritage ».

Ayant la connaissance de la tâche lui confiée, le nouveau Représentant légal de l’Eglise de réveil du Congo a appelé tout le monde à l’unité et à accompagner l’église dans sa mission divine. « Cette fois-ci avec cette nouvelle équipe, nous allons conjuguer “nous” à la place de” je ” et nos pères, nous, et la génération qui vient nous allons tous travailler dans la paix, dans l’unité dans la transparence afin que l’église connaisse un nouveau départ›› a-t-il dit.

A noter que c’est le 28 octobre prochain au Palais du peuple qu’interviendra l’investiture du pasteur Paul David Olangi, le Représentant légal de l’Eglise de réveil du Congo.




Depuis 2 ans et demi: « Les professeurs d’universités ont connu une augmentation salariale de 50%, contre 87% pour les chefs des travaux et les assistants »

Muhindo Nzangi Butondo et Patrick Muyaya Katembwe, respectivement ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, et le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, ont co-animé ce jeudi 19 octobre 2023, un briefing presse autour de “Réformes engagées dans le secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire : résultats et perspectives”.

Dans son mot introductif, Muhindo Nzangi a souligné que son ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire, se fixant comme objectif principal, celui d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et universitaire en RDC, a travaillé sur cinq principaux axes entre autres la réforme, la numérisation, la lutte contre les antivaleurs, les infrastructures et les conditions de vie des enseignants et des étudiants.

Réforme & numérisation

En ce qui concerne la réforme, le patron de l’ESU est notamment revenu sur l’organisation des états généraux de l’enseignement supérieur et universitaire à Lubumbashi qui ont permis de négocier avec toutes les parties prenantes de l’ESU afin d’aboutir à des réformes.

Muhindo Nzangi a également rappelé que la loi cadre de l’enseignement supérieur qui existe depuis 2014, a été votée et a institué le système LMD.

“Notre loi avait déclassé l’ancien système pour la création de LMD. Mais il a fallu l’arrivée du Président Félix Tshisekedi avec ses voyages à l’extérieur du pays avec les étudiants de la diaspora, il nous a demandés de procéder à ces réformes pour avoir les mêmes programmes que les universités du monde.

Pour la première fois, nous avons convoqué 400 professeurs qui se sont réunis pour réformer notre système d’enseignement en commençant par établir en termes de métiers. Nous avons un nouveau programme d’enseignement qui le rend visible et lisible et qui nous permet d’avoir une mobilité des enseignants et étudiants”, a dit le ministre de l’ESU.

Mise en place des secrétariats chargés des recherches dans les universités, mise en place du cadre normatif, législatif et réglementaire…que des réformes qui auront permis à l’enseignement supérieur universitaire congolais de reprendre du poil de la bête. D’ailleurs, une adoption imminente d’un décret relatif aux appellations de grades académiques est prévue.

En outre, les diplômes de graduat disparaîtront dès l’année prochaine.

“L’année académique 2023-2024 sonnera la fin de ce que vous appelez le diplôme de graduat. Ce diplôme va disparaitre l’année prochaine, parce que la réforme que nous avons installée institue le diplôme de licence après 3 ans à l’université. Tous les étudiants en LMD vont devoir recevoir les diplômes de licence après 3 ans. C’est première fois qu’on a une méthode qui aboutit. Nous avons 5 ans pour achever cette réforme si importante”, a fait savoir le ministre de l’ESU.

Évoquant la numérisation dans l’enseignement supérieur et universitaire rd-congolais, Muhindo Nzangi, conscient du retard dans qu’a le pays en rapport avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication a fait savoir que son ministère a battu en brèche pour tirer son épingle du jeu.

“Nous avons mis en place un outil solution. Nos universités d’aujourd’hui possèdent des plateformes numériques qui nous permettent d’avoir un portail. Celui qui veut avoir des notes, celui qui veut payer, nous sommes informés de ce qui se passe parce que tout a été digitalisé. Nous avons créé une bibliothèque numérique nationale et nous nous sommes abonnés à des bibliothèques au niveau de l’extérieur pour permettre à nos étudiants à travers la carte Sim Academia, de pouvoir accéder sans frais aux ressources pédagogiques du monde”, a-t-il dit.

Il a ajouté : “Et puis, nous avons réformé les diplômes. Nous avons révolutionné les diplômes en mettant place des diplômes semi-numériques qui permettent à l’université qui vous reçoit à l’extérieur d’avoir accès à notre site pour vérifier réellement si vous avez obtenu le diplôme.

Lutte contre les antivaleurs et infrastructures

La lutte contre les antivaleurs a été l’un des combats du ministre Muhanzi dans l’enseignement supérieur et universitaire.

“Vous avez appris que nous avons interdit tous les actes porteurs d’antivaleurs au niveau des universités notamment l’interdiction de la vente des syllabus, le monnayage des travaux pratiques, des examens et les points sexuellement transmissibles. Nous avons sanctionné pour arriver à mettre fin aux antivaleurs qui régnaient dans nos universités”, a-t-il dit.

En ce qui concerne les infrastructures, le ministre de l’ESU a révélé des réalisations gigantesques qui ont été accomplies avec les constructions et les réhabilitations des universités à travers la RDC. INBTP, UPN, Universités de Kananga et Mbuji-Mayi…

“Notre objectif est de donner aux étudiants des infrastructures universitaires modernes, de qualité pour que les étudiants ne soient pas dépaysés lorsqu’ils vont à l’extérieur. Depuis les belges, on n’a pas construit les universités. Ce programme va continuer. Dans la deuxième phase, le Président va demander qu’on le fasse à Goma, Bukavu, Kikwit, on va remodeler l’université de Lubumbashi. Dans deux semaines nous lancerons les travaux pour l’université de Mbandaka et l’Institut supérieur de commerce de Matadi”, a fait savoir Muhindo Nzangi.

Améliorons des conditions des enseignants et étudiants

Muhindo Nzangi a également sur ce point, souligné des résultats concrets.

“Depuis 2 ans et demi, dans le cadre de ce que nous avons eu comme accord à Bibwa avec les syndicats, nous avons répondu à une augmentation de 50% pour les professeurs d’universités, et nous sommes engagés à aller à 100%. Pour les Chefs des travaux et les assistants, l’augmentation est de l’ordre de 87%. Pour la mobilité des enseignants, nous avons commencé la distribution des véhicules aux professeurs d’universités parce qu’ils les méritent.

Nous allons continuer la distribution de ces engins aux professeurs d’universités pour améliorer la qualité des conditions des enseignants”, a-t-il fait savoir.

Pour les étudiants, il a vanté les mérites de Trans Academia. Dans les prochains jours, des bus seront acheminés dans toutes les provinces du pays

Le ministre de l’ESU a annoncé dans la foulée que dès la semaine prochaine, son ministère va lancer la formation des étudiants pour la préparation militaire. “C’est un grand programme que le Chef de l’État soutient. Nous devons préparer nos réservistes”, a-t-il dit.

Pour Patrick Muyaya, ces réalisations sont illustratives de la volonté du Président de la République d’investir dans l’homme.

“Nous devons nous assurer que nos citoyens sont bien préparés pour relever les défis qu’impose la renaissance de la République Démocratique du Congo ou sa refondation avec des efforts fournis au quotidien par le Président Tshisekedi et tout le gouvernement avec le Premier ministre Sama Lukonde”, a-t-il souligné.




Kinshasa : Lancement de la mission d’observation électorale « Regard citoyen »

C’est ce jeudi qu’a été lancée à Kinshasa, dans un hôtel de la place, la mission d’observation électorale « Regard Citoyen ». Cette mission d’observation électorale s’inscrit dans un projet plus vaste financé par l’Union européenne et le ministère des Affaires étrangères de la République fédérale d’Allemagne, vise à appuyer des organisations de la société civile congolaises, principales bénéficiaires, dans l’observation du processus électoral sur tout le territoire congolais et contribuer ainsi à la bonne gouvernance démocratique et au renforcement de l’Etat de droit.

Cette activité s’est déroulée en présence de Mme Laurence Carlier, Représentante Pays de Democracy reporting International (DRI), Ong basée à Berlin qui se donne pour mission de soutenir les processus démocratiques la participation des organisations de la société civile dans la gouvernance de leur pays. Mais aussi de M. Paul Kabeya, Secrétaire exécutif du RODHESIC, des organisations de la société civile bénéficiaires et des invités de marque.

C’est le cas du Réseau Gouvernance Economique et Démocratie (REGED), le Réseau National pour l’Observation et la Surveillance des Elections au Congo (RENOSEC), Rien-Sans-Les-Femmes (RSLF) et le Réseau des Organisations de Droits Humains et d’Education Civique d’Inspiration Chrétienne (RODHECIC).

Dans son discours, Mme Laurence Carlier a expliqué que l’observation impartiale des élections par des organisations citoyennes est une des avancées démocratiques les plus tangibles et les plus importantes dans le monde. « Cela permet la fois de garantir l’intégrité électorale mais aussi de promouvoir la responsabilité gouvernementale ainsi que celle des autres acteurs politiques. L’observation électorale citoyenne participe ainsi à l’organisation d’élections authentiques, à la réduction d’éventuelles risques de conflits, et à la promotion de la responsabilité et de l’épanouissement de la démocratie ».

Dans ce contexte, le travail d’observation électorale du « Regard citoyen» va contribuer à l’intégrité et à la transparence du processus électoral en cours ainsi qu’à la responsabilisation de l’ensemble des parties prenantes au processus.

« Le Regard citoyen » va conduire son observation avec compétence, rigueur et professionnalisme, dans l’intérêt supérieur de notre pays et de notre peuple et dans le respect des normes énoncées dans la Déclaration des principes internationaux pour « l’observation et la surveillance impartiales des élections par les organisations citoyennes » de 2012

Il veille à son indépendance vis-à-vis de toutes les parties prenantes nationales, régionales et internationales et ceci est clairement une ligne rouge pour ses organisations membres. C’est ainsi que « Regard Citoyen » va former 55 Grands Formateurs (GF) qui sont des experts électoraux Congolais recrutés selon leurs provinces d’origine. Ces GF seront déployés par binômes dans les 26 provinces pour former 500 observateurs de long terme recrutés en tenant compte de la cartographie électorale et d’autres paramètres techniques liés à la stratégie de recrutement et de déploiement des observateurs.

Les Observateurs de Long Terme (OLT) formés deviennent les Formateurs des Observateurs de Court terme (OCT) qui seront recrutés depuis les territoires. Les OCT seront au nombre de 22 000. La stratégie de déploiement est élaborée pour avoir au moins 1 à 2 OCT dans chaque Centre de vote et 2 OLT dans chaque Centre Local de Compilation des Résultats.

Soulignons que ce travail de « Regard Citoyen » est appuyé techniquement par Democracy Reporting International, une ONG basée à Berlin. DRI, qui a pour mission de contribuer au renforcement des institutions démocratiques et la promotion de l’état de droit dans les pays fragiles ou en transition, a travaillé en RDC de 2015 à 2020.

JMNK




Accusant la force régionale de complicité avec le M23 : Goma bat le pavé contre la force de l’EAC

Des dizaines de militants des mouvements citoyens et des groupes de pression sont descendus dans la rue à Goma ce jeudi 19 octobre2023, aux premières heures de la matinée, pour demander le départ du sol congolais de la force régionale de l’EAC déployée au Nord-Kivu. Il sied de rappeler que le gouvernement de Kinshasa a annoncé que le mandat de la force de l’EAC expirant le 8 décembre courant, ne serait pas renouvelé en raison de l’absence de résultats positifs.

Goma étant sous état de siège comme le reste de la partie orientale de la RDC, (à savoir toutes les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu), les manifestations publiques n’y sont pas autorisées. De ce fait,  la police a été contrainte de faire usage des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants qui reprochent notamment à la force, région de l’EAC  de bloquer la progression des patriotes “Wazalendo” sur le front contre les rebelles du M23 dans les territoires de Masisi et Rutshuru.

La veille, des dizaines d’autres manifestants, membres du collectif des victimes de la guerre d’agression de la RDC par le Rwanda via le M23, qui ont pu atteindre le gouvernorat de province du Nord-Kivu, ont été dispersées par la police, à coup de gaz lacrymogène. Comme ceux du jeudi, ces manifestants exigeaient le départ de la force régionale de l’EAC accusé de complicité avec les rebelles du M23.

Réagissant à cette grogne populaire,  le Commandant adjoint de l’EAC, le Général Congolais Kaputa  a déclaré : « Nous multiplions les efforts, mais nous n’avons pas la capacité de communiquer à partir de Goma, c’est au niveau militaire, la communication, c’est au niveau politique à Arusha (Tanzanie). Moi-même je suis congolais, nous comprenons la souffrance et nous sommes en train de travailler sur ça pour qu’on diminue cette pression sur la plupart de nos entités ».

Le Général  Emmanuel Kaputa estime qu’organiser une manifestation anti force de l’EAC est une preuve d’ingratitude du peuple congolais envers de l’EAC qui était venue de bonne foi sécuriser et protéger son territoire. « Le peuple congolais doit éviter l’ingratitude. Si nous n’étions pas venus à l’époque où le M23 était proche de Goma, les M23 seraient aujourd’hui à Goma », martèle le commandant adjoint de l’EAC, répondant aux manifestants anti-EAC ? Pas du tout d’accord avec le Commandant-adjoint de l’EAC, Héritier Nyamwami, un des manifestants.

Rétorque en disant que  « Nous avons manifesté, bien que nous avons été dispersés par la police à coup de gaz lacrymogène. Si nous ne constatons pas le changement par rapport à leur comportement sur terrain, notamment le blocage de nos frères Wazalendo sur les lignes des fronts, nous allons organiser d’autres actions de grande envergure pour les contraindre de quitter le sol congolais ».

Risques d’infiltrations et de l’intrusions des Wazalendo pirates

 

Le gouverneur militaire ai du Nord-Kivu, le Général major Peter Cirimwami, avait  réitéré 26 Septembre 2023 à Goma, son appel à tous les services de sécurité provinciaux à demeurer vigilant pour éviter d’une part, une infiltration ennemie et, d’autre part, une surprise désagréable à l’interne.

« Il a été constaté qu’après la déclaration du chef de l’Etat à la Tribune des Nations unies faisant état du refus de dialoguer avec la coalition M23-armée rwandaise, ce dernier s’illustre par beaucoup d’agitations et commence à occuper à nouveau toutes les positions jadis abandonnées. A cet effet, les services ont constaté que plusieurs traversées de citoyens rwandais possédant des cartes d’électeurs congolaises et soupçonnés d’espions envoyés par le Rwanda, sont en vogue ces derniers temps à la frontière congolaise à Goma », avait alerté le gouverneur militaire.

Curieusement, alors que les Wazalendo avaient décidé de conquérir Bunangana, le lundi 16 octobre 2023, un convoi du contingent ougandais de l’EAC a été pris en embuscade par un groupe armé inconnu. L’incident s’est déroulé à Rukoro, dans la région de Burai, le long de la route Rutshuru-Bunagana, dans le territoire de Rutshuru, alors que le convoi se dirigeait de Kiwanja à Bunagana pour se ravitailler. En cette même nuit, sur les réseaux sociaux, des voix s’élevaient pour « accuser les troupes Ougandais d’empêcher les Wazalendo de prendre Bunagana.

Les troupes ont repoussé l’attaque et ont atteint leur destination en toute sécurité, selon l’EACRF.

Des enquêtes sont en cours pour déterminer le groupe armé responsable de cette “provocation odieuse” et les motivations derrière cette attaque. Toutefois, il n’est pas sans intérêt de rappeler ces propos du Directeur général de l’Institut des recherches en Droits humains (IRDH), Me Hubert Tshiswaka, lors des évènements lors de la manifestation anti MONUSCO du 30 août dernier : « le carnage survenu à Goma coûtant la vie à plus de quarante congolais, serait le résultat ‘des faux renseignements donnés aux Forces armées de la République démocratique du Congo par un réseau  connecté au M23’ », donc une manipulation de l’extérieur dans le but de noircir la RDC.

« Et si la même stratégie de diversion était à la base de l’attaque du contingent ougandais pour freiner l’avancée des Wazalendo ? », s’interroge un manifestant.

Willy Makumi Motosia




Le Roi préside un Conseil des ministres axé sur les orientations générales du PLF 2024

Le Roi Mohammed VI a présidé, ce jeudi, au Palais Royal à Rabat, un conseil des ministres, consacré à l’examen des Orientations générales du Projet de Loi de Finances au titre de l’année 2024 et à l’approbation d’un projet de loi et d’un projet de décret relatifs au domaine militaire, de trois conventions internationales et de nombre de nominations aux fonctions supérieures, indique un communiqué du Porte-parole du Palais Royal, Abdelhak El Mrini.

En voici la traduction :

« Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé, jeudi 03 Rabii II 1445 H, correspondant au 19 octobre 2023, au Palais Royal à Rabat, un Conseil des ministres consacré à l’examen des Orientations générales du Projet de Loi de Finances au titre de l’année 2024 et à l’approbation d’un projet de loi et d’un projet de décret relatifs au domaine militaire, de trois conventions internationales et de nombre de nominations aux fonctions supérieures.

Au début des travaux du Conseil, et conformément aux dispositions de l’article 49 de la Constitution, Madame la ministre de l’Economie et des Finances a présenté devant Sa Majesté le Roi un exposé sur les grandes lignes du Projet de Loi de Finances (PLF) pour l’année 2024.

La ministre a souligné que la préparation de ce PLF intervient dans un contexte marqué par le ralentissement de l’activité économique mondiale, la persistance des tensions géopolitiques et la hausse des pressions inflationnistes et des cours des produits énergétiques, en plus des impacts du douloureux séisme qui a frappé notre pays en septembre dernier.

Le Maroc a fait preuve, sous la conduite clairvoyante de Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, d’une réactivité positive et d’une grande efficacité dans la gestion de cette catastrophe naturelle, puisqu’il a été procédé, en application des Hautes Instructions Royales, à l’élaboration d’un programme intégré et multidimensionnel englobant tous les secteurs et qui vise la reconstruction et la mise à niveau des régions sinistrées. Il concerne près de 4,2 millions d’habitants des zones affectées pour une enveloppe estimée à 120 milliards de dirhams sur cinq années.

La ministre a ajouté que le PLF vise la poursuite des réformes lancées et la mise en œuvre des priorités annoncées dans les Discours Royaux et dans le programme gouvernemental.

Les orientations générales du PLF au titre de l’année 2024 s’articulent autour de quatre principaux axes:

Premièrement : La mise en œuvre du « Programme de reconstruction et de mise à niveau générale des régions sinistrées par le séisme d’Al Haouz » ainsi que le renforcement des mesures de lutte contre les impacts conjoncturels: En application des Hautes Instructions Royales, il sera procédé à la mise en œuvre rapide de ce programme, selon une approche intégrée et une gouvernance coordonnée s’appuyant sur la mise en place de l’Agence de développement du Haut Atlas dans un cadre conventionnel associant tous les intervenants, et ce avec la contribution du Budget général de l’Etat, des Collectivités territoriales, du Fonds spécial de solidarité dédié à la gestion des effets du tremblement de terre et du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, outre l’aide et la coopération internationale.

Parallèlement à la mobilisation d’une enveloppe supplémentaire pour honorer les engagements du dialogue social, la gestion des ressources hydriques s’érige en priorité, à travers l’accélération de la mise en œuvre du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation ainsi que le soutien des intrants agricoles en vue d’atténuer l’inflation et soutenir le pouvoir d’achat des citoyens.

Deuxièmement : La poursuite de la consolidation des fondements de l’Etat social : notamment à travers la mise en œuvre du chantier Royal de la protection sociale, via la poursuite de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire de Base au profit des catégories démunies, parallèlement à l’opérationnalisation progressive de l’aide sociale directe à partir de la fin de l’année en cours, en l’adossant au système de ciblage du Registre Social Unifié, tel que cela a été affirmé par Sa Majesté le Roi dans le Discours d’ouverture du Parlement.

Ce programme cible 60% des familles marocaines non couvertes actuellement par les régimes de sécurité sociale. Au vu de l’importance de ce grand chantier Royal sociétal, et en concrétisation de la Haute Sollicitude dont Sa Majesté le Roi, que Dieu Le glorifie, entoure les familles nécessiteuses et vulnérables, il est prévu que la valeur de l’aide sociale directe ne soit pas inférieure à 500 dirhams pour chaque famille ciblée, quelle qu’en soit la composition.

Ce chantier sociétal sera accompagné par le parachèvement du cadre juridique relatif à la réhabilitation du système national de santé et la poursuite de la réforme du système de l’éducation et de la formation, en tant que l’un des piliers de l’Etat social.

En application des Hautes Instructions Royales, la priorité sera également accordée à l’opérationnalisation du nouveau programme d’aide à l’accès au logement.

Troisièmement : La poursuite de la mise en œuvre des réformes structurelles : à travers notamment le parachèvement de la réforme du système de la justice, dans le but de consolider l’Etat de Droit et de garantir la sécurité juridique et judiciaire, nécessaires à la réalisation du développement global, ainsi que la mise en œuvre des Hautes Instructions Royales relatives à la révision du Code de la famille.

En application des Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi, que Dieu Le glorifie, l’investissement productif sera érigé en levier essentiel pour la relance de l’économie nationale et l’ancrage du Maroc dans les secteurs productifs prometteurs, notamment à travers la poursuite de l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l’investissement et la mise en œuvre de la nouvelle Charte de l’investissement, à même de consolider la dynamique d’investissement et de contribuer à la mise en application des différentes réformes structurantes dans les domaines de l’agriculture, du tourisme, de la réforme de l’administration et du processus de déconcentration administrative et de régionalisation avancée.

Quatrièmement : Le renforcement de la soutenabilité des finances publiques : notamment à travers la réforme de la Loi Organique relative à la Loi de Finances, la poursuite du développement des financements innovants, ainsi que la valorisation du portefeuille public et l’amélioration de son rendement et ce, en veillant à la mise en œuvre de la loi-cadre relative à la réforme fiscale et à la gestion maîtrisée et rationnelle des dépenses de fonctionnement de l’administration.

La ministre a indiqué que le PLF se base sur des hypothèses tablant sur un taux de croissance de 3,7% en 2024 et un déficit budgétaire dans la limite de 4% du PIB.

Après approbation des Orientations générales du projet de Loi de Finances au titre de l’année 2024, le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi et un projet de décret relatifs au domaine militaire.

Le projet de loi a pour objet de conférer le statut de pupilles de la Nation aux enfants victimes du «séisme d’Al Haouz», qui a frappé cette province le 8 septembre 2023 et dont les impacts ont également touché la préfecture de Marrakech et les provinces de Chichaoua, Taroudant, Ouarzazate et Azilal.

Concernant le projet de décret, il modifie le décret pris pour l’application de la loi relative aux pupilles de la Nation, en application des Hautes Instructions Royales visant à améliorer leur situation matérielle et leurs conditions de vie, en faisant bénéficier chaque personne ayant le statut de pupille de la Nation, à titre individuel, de l’allocation forfaitaire réservée aux pupilles de la Nation, quel qu’en soit le nombre des membres pris en charge, au lieu de prévoir une seule allocation partagée à part égale entre les enfants de la même famille.

Dans le cadre des engagements internationaux du Maroc, le Conseil des ministres a approuvé trois conventions multilatérales, dont deux s’inscrivent dans le contexte de l’adhésion progressive du Royaume aux mécanismes juridiques du Conseil de l’Europe, ouverts aux Etats non-membres. Il s’agit de la Convention civile sur la corruption et de la Convention pénale sur la corruption.

Seront présentées, les observations et les réserves nécessaires à ce sujet concernant les dispositions en contradiction avec la législation nationale.

S’agissant de la troisième convention, elle concerne un protocole de l’Organisation de l’aviation civile internationale à l’effet d’élargir le champ d’adhésion au Conseil de l’Organisation et à sa commission chargée de la navigation aérienne.

Conformément aux dispositions de l’article 49 de la Constitution et sur proposition du Chef du gouvernement et à l’initiative du ministre de l’Intérieur, Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, a bien voulu nommer nombre de walis et de gouverneurs. Il s’agit de :

-M. Saaid Amzazi, Wali de la région de Souss-Massa, gouverneur de la préfecture d’Agadir Ida Outanane.

-M. Mohamed M’Hidia, Wali de la région de Casablanca-Settat, gouverneur de la préfecture de Casablanca.

-M. Farid Chourak, Wali de la région de Marrakech-Safi, gouverneur de la préfecture de Marrakech.

-M. Younès Tazi, Wali de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, gouverneur de la préfecture de Tanger-Assilah.

-M. Ali Khalil, Wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, gouverneur de la province d’Oued-Eddahab.

-M. Abderrazzak Mansouri, gouverneur de la province de Tétouan.

-M. Hassan Zitouni, gouverneur de la province d’Al Hoceima.

-M. Jamal Chaarani, gouverneur de la province de Nador.

-M. Abdellah Jahid, gouverneur de la province de Ouarzazate.

-M. Ismail Haikal, gouverneur de la province de Tinghir.

Et sur proposition du Chef du gouvernement et à l’initiative du ministre de l’Intérieur, Sa Majesté le Roi a nommé :

-M. Mohamed El Guerrouj au poste de Directeur général de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis.

-Mme Loubna Boutaleb au poste de directrice de l’Agence pour l’aménagement du site de la lagune de Marchica.

Et sur proposition du Chef du gouvernement et à l’initiative du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a nommé :

-M. Ahmed Tazi, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de l’Etat des Emirats Arabes Unis.

-M. Fouad Akhrif, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès du Royaume Hachémite de Jordanie.

-M. Mohamed Ait Ouali, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de la République Arabe d’Egypte.

 

-Mme Samira Sitaïl, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de la République Française.

-M. Abdelkader El Ansari, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de la République populaire de Chine.

-M. Youssef Amrani, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès des Etats-Unis d’Amérique.

Et sur proposition du Chef du gouvernement et à l’initiative de la ministre de l’Economie et des Finances, Sa Majesté le Roi a nommé M. Abderrahim Chafai au poste de président de l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale ».




Debut de la campagne électorale: Muyaya responsabilise les medias sous encadrement du CSAC

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et a participé à la cérémonie du lancement des activités de la Fondation Hirondelle en République démocratique du Congo, ce jeudi 19 octobre 2023 à la Résidence Saint Pierre dans la commune de la Gombe.

Ce nouveau projet de la Fondation Hirondelle qui s’intitule “Des médias citoyens et engagés pour le renforcement de la culture démocratique en RDC” vise à travailler avec les médias congolais durant la période électorale afin que tous les candidats à leurs niveaux respectifs aient accès aux médias.

 

“Lorsque j’ai reçu l’invitation de la Fondation Hirondelle, je me suis rappelé de beaucoup de souvenirs parce que je me souviens comme élu, j’ai plusieurs fois participé aux Hirondelles Débats et je pense que ça tombe au bon point. Aujourd’hui, la relance des activités de cette fondation autour de la thématique les médias citoyens et engagés pour le renforcement de la culture de la démocratie. Nous sommes aujourd’hui au quatrième processus électoral. Ça fait donc 17 ans depuis 2006 que nous avons commencé la marche vers la consolidation de notre démocratie. 17 ans, ce n’est pas encore dans la définition congolaise, l’âge de la majorité, mais nous sommes à un pas de l’âge de la majorité, c’est-à-dire l’âge de la maturation démocratique”, a déclaré le ministre Muyaya.

 

De poursuivre : “On ne peut véritablement parler de la maturation démocratique sans relever le rôle crucial que joue les médias comme vecteur entre électeurs et candidats. Les médias comme vecteur d’information sur le processus électoral et vecteur de la diffusion des valeurs qui cimentent la culture démocratique. Donc en tant que ministre de tutelle, il était de mon devoir de m’associer à cet exercice de lancement et surtout que la spécificité ici, dans le choix justement des médias qui vont principalement collaborer dans ce projet. Ce sont les médias qui regardent un peu la partie de la République démocratique du Congo dans la profondeur où parfois l’attention nécessaire n’est pas toujours accordée. Et donc, il était important pour moi de m’associer à cet exercice et surtout que dans la diffusion des programmes qui seront concoctés, en langues nationales.”

 

La principale exhortation faite par le ministre aux différents participants à ce lancement est de considérer que le moment qui vient est celui de la compagne électorale. “Hier, j’étais en séance de travail avec le groupe Ebuteli. Ils ont désigné quelqu’un qui devra faire le monitoring de la violence parce que fort malheureusement, nous pensons aux processus précédents qu’il y aura la violence. Moi je souhaite qu’il n’y ait pas de violences et je souhaite justement que les médias travaillent à faciliter la bonne tenue de tout ce qui suivra. D’abord, en favorisant les discours qui permettent aux candidats de dévoiler tous leurs programmes et parler de leurs idées. Très souvent, les points qui nous accrochent les plus, sont ceux sur la polémique et sur la dispute politicienne. Vous observerez avec moi que les polémiques nous en avons eues, mais il faut qu’il y ait des polémiques utiles alors, des polémiques ou des querelles qui porteraient sur les programmes des candidats, sur leurs différenciations et sur leurs possibilités d’avoir véritablement des projets qui peuvent apporter des réponses aux préoccupations des congolais”, a-t-il dit.

 

Convaincu que les médias ont le pouvoir de contribuer à une bonne période électorale, le ministre Patrick Muyaya Katembwe les exhorte en ces termes : “Je sais que vous savez ce que vous devez faire. Vous pouvez être sûrs que nous comme gouvernement, nous attendons cela de vous et donc, de manière étroite, nous allons discuter avec le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication qui en cette phase, jouera un rôle crucial. Il est important que dans le contenu, dans l’organisation de temps d’antenne, des prises de parole, que l’essentiel soit consacré à ce que les candidats veulent partager comme leurs projets pour le peuple congolais.”

 

Représentant du gouvernement Sama Lukonde à cette cérémonie, le ministre de la Communication et Médias a, par la suite, déclaré officiellement le lancement du projet ” Des médias citoyens et engagés pour la culture démocratique en RDC”, tout en souhaitant longue vie et tout en manifestant sa disponibilité en cas de besoin pour accompagner, à la fois en apportant du contenu, mais aussi certaines facilités si cela requiert. À la même occasion, il a remercié l’Union européenne et la fondation Observatoire de Pavi qui vont appuyer ce projet.

 

Ce projet appuiera également la formation de plusieurs dizaines de journalistes nationaux et soutiendra l’organe de régulation, c’est-à-dire le Conseil supérieur de l’audiovisuel et la communication, afin de contribuer à la qualité de la veille et du monitoring sur la couverture des médias et des activités des acteurs politiques et du cycle électoral.

 

Il convient de rappeler que l’Union européenne reste attachée à la promotion de la paix, des libertés fondamentales et des valeurs démocratiques conformément aux traités. L’Union européenne est un partenaire de longues dates de la République démocratique du Congo et s’engage à contribuer, à stimuler les sphères publiques vivantes et diversifiées dans lesquelles les citoyens ont accès à des informations fiables.

 

Pour matérialiser son projet lancé en ce jour, la Fondation Hirondelle s’appuiera sur l’expérience de plus de 60 radios communautaires partenaires afin d’être plus inclusive que possible. Rappelons qu’à son arrivée en République Démocratique du Congo, cette fondation collaborait étroitement avec la Radio Okapi pour le rétablissement de la paix après les guerres qui tentaient de diviser les congolais entre 1998 et 2003, et après le dialogue intercongolais à Sun City, en Afrique du Sud.




Elections du 20 décembre 2023: Philippe Bronchain satisfait de l’état d’avancement du processus électoral 

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kazadi Kadima, s’est entretenu avec Philippe Bronchain, Directeur de la région Afrique subsaharienne au ministère belge des Affaires étrangères, envoyé spécial pour la région des Grands Lacs.

Au menu de cet entretien auquel prenaient part l’Ambassadeur du Royaume de Belgique, Roxane de Bilderlin et Lot Debruyne, cheffe de mission adjointe (section politique) au sein de la représentation diplomatique belge, le point sur les préparatifs des élections du 20 décembre 2023.

 

Philippe Bronchain a noté avec satisfaction l’état d’avancement vers l’accomplissement de cet engagement par la Centrale électorale.

 

« Il était question lors des échanges que nous avons eus avec le Président Denis Kadima de préparatifs des élections qui est un moment éminemment important pour la RDC et de grande mobilisation au niveau de la population. Nous avons discuté des avancements des préparatifs dans le cadre de ces prochaines consultations électorales. On a discuté d’un certain nombre de choses ayant trait notamment à la publication des listes et au nombre de candidats qui est extrêmement impressionnant. Étaient également évoquées la question de l’observation électorale et celle en terme de communication et de suivi des médias, ou encore des réseaux sociaux. La CENI se montre effectivement rassurante dans sa capacité à pouvoir mettre en place tous les mécanismes concourant à cette organisation. Nous ne sommes pas une observation électorale. Nous n’en avons pas la capacité, mais il est indispensable pour nous de nous enquérir auprès du Président de la CENI de l’ensemble d’éléments d’information qui est quelque chose d’important », a indiqué Philippe Bronchain.




Dans son discours au cours d’un repas de corps: Tshisekedi plus que rassurant devant les Fardc

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a partagé un repas de corps, ce mercredi 18 octobre 2023 au chapiteau de la cité de l’Union africaine, avec les officiers généraux et supérieurs, ainsi que les sous-officiers des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

En sa qualité de Commandant suprême des FARDC, le Président Tshisekedi a, dans son mot de circonstance, rappelé aux militaires leur devise : ” ne jamais trahir le Congo”. “Nous formons un seul corps, celui des défenseurs des institutions du pays et de notre peuple. Nous avons cette mission à remplir jusqu’au sacrifice suprême”, a dit le Chef de l’État.

Le Garant de la nation a réitéré son engagement à ne ménager aucun effort pour améliorer les conditions de vie des militaires et de leur famille. “Je compte sur vous pour que vous soyez des femmes et des hommes responsables. Restez toujours fidèles à votre mission. Vous êtes là pour la nation et non pour votre propre intérêt. Le gouvernement mettra tous les moyens pour vous honorer pendant et après votre carrière”, a déclaré le Chef de l’État.

Le Président de la République a rappelé la place de choix qu’occupent les Forces de défense et de sécurité dans la marche du pays : « vous n’êtes pas n’importe qui, vous êtes les porteurs de cette nation, vous donnez votre vie pour sauver ce pays. »

A propos de l’insécurité sans l’Est du pays, le Chef de l’État a indiqué que le pays est dans une phase délicate. “C’est moi votre Commandant suprême, il n’y a rien qui arrivera. Ensemble, nous allons gagner ce combat “, a rassuré le Président Félix Tshisekedi.

Prenant la parole pour le compte des FARDC, le Général Ekenge a renouvelé leur serment de loyauté. “Nous tenons à réitérer notre engagement citoyen de servir la patrie”, a-t-il dit. ” Nous vous assurons de veiller à ce que la paix règne sur toute l’étendue du pays, et de faire échec à toute tentative de déstabilisation du Congo “, a-t-il rajouté.

Ces échanges se sont déroulés en présence notamment du Vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba Gombo. La cérémonie s’est clôturée par une photo de famille.