Six nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance à Félix Tshisekedi

Ce jeudi à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a reçu les lettres de créance de six ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires qui viennent d’être accrédités en République Démocratique du Congo (RDC). C’était au cours d’une cérémonie protocolaire organisée au Palais de la Nation.

Parmi ces diplomates, on compte deux Africains. Le premier, M. Mohamed Bourhan Ali, qui vient de Djibouti. Expert en relations internationales, il est également ambassadeur de son pays en Côte d’Ivoire où il a une résidence depuis 2021. Il fût par ailleurs premier conseiller, chef de mission-adjoint auprès de l’Union européenne et chargé d’Affaires a.i. au sein de l’ambassade du Djibouti auprès du Benelux et de la mission permanente auprès de l’Union européenne à Bruxelles, en Belgique.

Le deuxième, M. Alpheus Matlhaku, est ambassadeur de la République du Botswana. Il a travaillé pour le gouvernement de son pays depuis 1976 à divers titres professionnels. Ancien greffier de l’Assemblée nationale, il a été nommé Haut-Commissaire du Botswana en Zambie le 01er août 2019 par le Dr. Mokgweetsi Masisi, Président du Botswana. Il a également travaillé à la Commission électorale indépendante et a occupé le poste de sous-secrétaire au cabinet du Président de la République.

Par ailleurs, M. Pavel Prochazka de la République Tchèque a également remis ses lettres de créance au Chef de l’État. Outre la RDC, il est également ambassadeur de son pays au Zimbabwe, au Malawi et en Zambie où il a une résidence depuis 2021. Bien avant, il a notamment été directeur adjoint du département d’Afrique du Sud du Sahara (ministère des Affaires étrangères) et ministre conseiller de l’ambassade tchèque à Moscou, en Russie.

Pour sa part, Mme Marie Charlotte G. Tang de la République des Philippines est aussi ambassadrice auprès de la République du Kenya où il a une résidence, avec accréditation simultanée auprès de la République du Rwanda. Elle est également ambassadrice non-résidente auprès des deux autres pays : la République du Congo et la République fédérale de la Somalie. Elle est par ailleurs la représentante permanente des Philippines auprès du programme des Nations Unies pour l’environnement et de l’ONU-Habitat.

De son côté, M. Veluppilai Kananathan, ambassadeur du Sri Lanka, a une résidence à Nairobi, au Kenya. Il a débuté sa carrière dans le secteur bancaire et s’est ensuite tourné vers le secteur hôtelier en tant que directeur exécutif et PDG d’Imperial Group of Hotels, une chaîne leader de six hôtels en Ouganda. Il est également activement engagé dans le secteur des énergies renouvelables en Afrique et a reçu un doctorat honorifique pour sa contribution exceptionnelle au développement économique de Kampala, le 14 mai 2013.

Enfin, Mme Minoli Tehani Perera de la République d’Australie est diplomate de carrière au ministère des Affaires étrangères et du Commerce australien (DFAT). Elle est actuellement ambassadrice au Zimbabwe où elle a une résidence, avec accréditation de non-résidente en RDC. Elle a occupé un certain nombre de postes de direction, notamment au sein du sous-comité du commerce et des investissements, mais aussi au sein du comité de sécurité du gouvernement de son pays.




A l’occasion du 40e anniversaire de la fondation de China Nonferrous Metal Mining GroupCNMC ): Kambove Mining Sas organise une journée portes ouvertes sur le theme: “Des amitiés pour l’avenir”

Le 30 septembre, Kambove Mining SAS a organisé une journée portes ouvertes avec la communauté sur le theme: “Amitié à long terme, réflexion sur l’avenir” pour célébrer le 40e anniversaire de la fondation de China Nonferrous Metal Mining Group(CNMC) et le deuxième anniversaire de la mise en production du projet de raffinage du cuivre par voie humide du corps de minerai principal de Kambove Mining SAS.

Se souvenir du passé, parler du présent, parler de l’avenir

À 9h30, l’entreprise a soigneusement organisé la visite en bus de l’usine de traitement par voie humide de l’entreprise. Les invités qui ont visité le site ont affirmé que l’entreprise mettait en pratique le concept de “production sûre et développement vert”. Ensuite, dans la grande salle de conférence de l’entreprise, les jeunes employés chinois et congolais ont eu un échange approfondi sur le theme: “se souvenir du passé, parler du présent, parler de l’avenir”.

Wang Shougao, Président et directeur général de la société, s’est adressé aux invités. Il a souligné qu’il espérait renforcer la communication entre l’entreprise et la communauté et entre l’entreprise et ses employés grâce à la série d’activités de la journée portes ouvertes, afin de renforcer l’amitié, de penser à l’avenir et d’unir la synergie de développement de haute qualité de l’entreprise. Les représentants du personnel de Kambove Mining ont partagé avec les invités leurs sentiments personnels sur le travail dans l’entreprise et ont exprimé leur volonté de travailler ensemble pour atteindre un meilleur avenir pour le développement de l’entreprise et l’amélioration personnelle.

Francis Kalongo Kayembe, l’Admistrateur territoire de Kambove, a remercié l’entreprise pour cette journée portes ouvertes thématique et a exprimé son appréciation pour le bien-être des employés et la contribution de l’entreprise à la construction économique de la communauté. Il a souligné que le gouvernement du Canton continuera à soutenir le développement de Kambove, conformément à la philosophie du président Felix Tshisekedi, qui consiste à “promouvoir l’investissement minier et à protéger les investisseurs”.

L’Inspecteur général du travail de Likasi, Raymond Banze, a espéré que l’entreprise offrirait davantage d’opportunités d’emploi aux résidents locaux. Simon Tshibangu, Directeur de Gecamines à mid ouest region (vice-président de Gonbofo), a passé en revue l’histoire du développement de Kambove Mining SAS, avant de présenter les deuxième et troisième phases du plan de développement des ressources et les perspectives de développement de la société.

Il a par la suite exprimé sa confiance dans le développement futur de Kambove Mining SAS. Desiré Mbay, Directeur de conseille de Gecamines, a exprimé l’espoir que l’entreprise et la communauté continueront à resserrer les liens humanistes de coopération pratique, à renforcer la compréhension mutuelle et l’amitié, et à promouvoir les relations entre la communauté et l’entreprise pour atteindre un développement nouveau et plus important à l’avenir, afin de continuer à écrire un nouveau chapitre dans le développement et la coopération entre les deux pays.

Unissons nos forces pour l’avenir avec des jeux de balle

A 14h30, le premier match amical de football Chine-Congo de la “Kambove Mining Cup” a été officiellement lancé. L’incroyable talent du territoire de Kambove et le jeune personnel de la société Kambove Mining ont donné lieu à un magnifique match amical de football.

Avant le match, Francis Kalongo Kayembe, l’Admistrateur territoire de Kambove, a remis le certificat d’utilisation du terrain de football, et les invités ont coupé le ruban pour l’ouverture du terrain de football et signé la banderole “Jouer au football pour l’amitié, se donner la main dans l’avenir, et l’amitié Chine-Congo durera toujours”. Francis Kalongo Kayembe, l’admistrateur territoire de Kambove et Wang Shougao, Président et directeur général de Kambove Mining, ont donné le coup d’envoi du match.

Le match a commencé avec deux équipes de football, chacune avec ses propres forces, et beaucoup d’excitation. Finalement, l’équipe de jeunes footballeurs professionnels de la ville de Kambove a remporté le premier match de football de la ” Kambove Mining Cup” grâce à un jeu stable contre l’équipe de jeunes footballeurs de l’entreprise Kambove mining

Après le match, Francis Kalongo Kayembe, l’Admistrateur du territoire de Kambove et Wang Shougao, Président et directeur général de Kambove Mining, ont remis le trophée à l’équipe gagnante. Les invités ont remis des prix aux joueurs des deux équipes de football, ont pris une photo de famille et ont souhaité à Kambove Mining un meilleur développement.




Election présidentielle scrutée : Typologie des candidats et potentiels de victoire électorale

L’horizon de l’élection présidentielle est brumeux en RDC, dans un climat politique délétère sur fond de la nébuleuse crise militaire à l’Est de la RDC, la cohésion nationale dégradée, et les finances publiques amenuisées. Pire, la CENI fait face aux gigantesques défis opérationnels et aux contraintes budgétaires colossales, avec 30 % seulement de son budget de plus de $ 1,3 milliard décaissé. La CENI est donc dans l’impossibilité de réaliser les élections générales en Décembre 2023, comme l’a reconnu le Président de l’administration électorale, Denis Kadima, dans une interview sur France 24, le lundi 16 octobre, 2023. Par ailleurs, le fichier électoral est acerbement critiqué, voire radicalement rejeté, par les opposants. Ils le considèrent comme étant tripatouillé en faveur de la frange politique au pouvoir. En plus, le bureau de la CENI est taxé de partialité, car il est composé de certains courtisans tribaux et des opportunistes débauchés de l’opposition. Malgré tout cela, il y a 24 candidats qui se sont enregistrés pour la compétition électorale présidentielle. On trouve parmi ces candidats présidents des personnages dont le profil et la trajectoire, la vacuité en investissement sociopolitique, sur fond d’un néant en organisation politique, sont en discordance éducative, expérientielle et politique, avec les exigences canoniques d’un président de la République moderne. Surtout dans un pays dont les défis de la démocratie, du développement et de la paix sont si complexes.

Alors qu’ils exigent des élections crédibles, beaucoup de candidats présidents sont loin d’être eux-mêmes crédibles, par rapport aux standards d’un candidat président contemporain. Ces politiciens Congolais exigeaient les élections à cor et à cri. Ils ont envoyé les jeunes sur les rues, certains à la mort, pour ces élections. Mais beaucoup de ces politiciens faisaient tout sauf se préparer professionnellement, sur le plan de la stratégie, des exigences opérationnelles et logistiques sur toute l’étendue du territoire, pour ces scrutins. Surtout au niveau présidentiel, les candidats présidents par improvisation, par stratagème opportuniste de la politicaillerie, voire par pulsion narcissique, abondent. Chacun de ces 24 candidats présidents de la République a l’ambition de conduire ce vaste pays, porteur du potentiel de propulsion du développement de l’Afrique, vers sa destinée historique.

Dans cette cogitation, J’esquisse une conceptualisation typologique des candidats présidents de la RDC. La démarche explore d’abord l’épineuse problématique de l’électoralisme régressif et artisanal comme une caractéristique du sous-développement tant des acteurs politiques que du système politique. Celui-ci est dépourvu de ce que le Professeur Mulumbati Ngasha de l’UNILU conceptualise en Sociologie Politique comme étant « le pouvoir Immédiat ». Il constitue une puissance de la conscience collective imposant une certaine normativité générale conditionnant les comportements dans la république et aussi nécessitant la conformité au canon présidentiel défini dans une société – en RDC le canon présidentiel est dégénéré. La règle est : n’importe qui peut être président. Le pouvoir immédiat, opérant dans la conscience collective, permet de sélectionner minutieusement le personnel politique de la Res Publica, afin d’élaguer, par rejet sociétal, des personnages inadéquats. Ils encombrent inutilement la compétition électorale présidentielle. Ensuite, l’exploration épingle les paramètres déterminants de la compétition électorale. Elle propose une typologie des candidats en esquissant leurs probables niveaux de productivité électorale. La conclusion souligne l’urgence d’une révolution de notre culture et de notre praxis électorale pour la libérer de son emprise artisanale. Elle propose une révolution vers l’électoralisme d’élévation, porteur d’un rayon de la réinvention du Congo.

 

LA PROBLEMATIQUE DE L’ELECTORALISME REGRESSIF DANS LA PRAXIS POLITIQUE ARTISANALE EN RD CONGO

 

La réflexion profonde sur notre pratique électorale depuis 1960 indique un enracinement dans un électoralisme sous-développé (avec beaucoup d’incultes politiques, mêmes détenteurs des diplômes), artisanal et donc régressif. Cette situation s’explique essentiellement par le fait que l’homo politicus Congolais est encore plus impulsé par son ego que par une cognition cartésienne du bien collectif – qui est le bien suprême comme prescrit Aristote dans Ethique à Nicomaque. Ainsi chacun ignore les autres et la nécessité de la synergie, et se proclame candidat président messianique. C’est pourquoi, l’opposition, en particulier, ne réussit jamais à se souder pour présenter un candidat commun (la cabale-débâcle de Genève nous l’a amplement démontré) face à la majorité. Celle-ci est restée depuis 2006 dans la logique d’une large alliance intégratrice de tous les courants politiques (MP, AMP, FCC, USN). Cet égocentrisme politique frise un nombrilisme absurde. Ainsi, certains intellectuels (surtout de la Diaspora) dépourvus de trajectoire politique, d’immersion sociale, d’investissement et d’organisation politique, même dans un seul district de Kinshasa, et donc censés réaliser qu’ils ne peuvent pas engranger même 0,1 % des votes, affichent toujours le donquichottisme politique incompréhensible d’être candidat président de la République. Par ailleurs, dans les partis politiques, le sens de l’organisation électorale moderne, la planification électorale proactive, la formation pour les élections, la connaissance systématique du terrain, la technologie électorale moderne avec des applications électorales (Dialog Loop, ELIGO eVoting, NemoVote, RankedVote, Vox Vote, etc.), sont toujours au rabais. Alors que les leaders politiques exigent un fichier électoral crédible à la CENI, on ne connait aucun parti politique qui a sa propre base de données de ses membres et des électeurs enregistrés, avec un arsenal informatique. On observe le bricolage et l’amateurisme. Même dans la majorité, on observe des déficiences en méthodologie préparatoire électorale moderne. La notion de leadership électoral et le recours à la techno-informatique électorale sont des denrées rarissimes dans les partis politiques congolais dans la majorité tout comme dans l’opposition.

 

Mais, ce qui est encore plus régressif c’est la finalité de l’électoralisme inhérente à la politicaillerie opportuniste, egocentrique et retardatrice de la société. Dans cette situation, les élections sont comprises dans les partis (et dans un important segment de la société), comme un simple mécanisme d’accès au pouvoir afin de jouir des prébendes et de la gloire y attachés. Les élections ne servent pas la finalité de la sélection des animateurs institutionnels propices au développement. Dans la majorité tout comme dans l’opposition, les alliances se nouent principalement par calcul des gains personnels liés à l’accès aux postes dans la prochaine dispensation politique. Dans une perspective marxiste, il s’agit en fait d’un trait de sous-éclosion superstructurelle qui est le reflet du sous-développement matériel du pays. Ainsi, le peuple maintenu dans une situation où il porte la fausse conscience, continue à voter non pas par la raison libératrice (productrice de la vraie alternance par les porteurs d’innovation), mais par allégeance primaire d’ordre tribal et clientéliste. Il en découle la perpétuation de la prise en otage de toute la société par les pseudo-élites politiques dysfonctionnelles. Cela bloque le système politique dans l’autoritarisme électoraliste, éloigné de la démocratie.

 

LES PARAMETRES DETERMINANTS DE LA COMPETITION PRESIDENTIELLE ET LA TYPOLOGIE DES CANDIDATS

Dans la pratique politique moderne, cinq paramètres déterminent la victoire électorale présidentielle. Le paramètre premier de la compétition électorale c’est le programme électoral référentiel (qui va orienter l’action gouvernementale générale en cas de victoire du candidat). Cet arsenal programmatique est composé selon les normes gouvernologiques (Voire mon ouvrage intitulé La Gestion Politique du Programme de Gouvernement. USALGA, Kinshasa 2016). Essentiellement, comme tout autre programme politique, le programme électoral référentiel (matriciel) est fondé sur une vision découlant d’une idéologie. Celle-ci structure une cognition de la société. Force est de souligner que le programme électoral (même pour les députés) au-delà de sa fonction attractive des électeurs, est porteur de l’hypothèse de la transformation sociétale. Tout en définissant les problèmes, il propose les modalités de leur résolution, en conformité avec les prescriptions idéologiques du candidat, en puisant dans le projet de société de son parti, en tenant compte du cadre logique national et international. Beaucoup de candidats ont publié des documents appelés «programme électoral», mais qui sont en écart avec les normes en la matière et affublés des budgets illusoires. Ce sont donc de simples amalgames de souhaits dénués de rationalité gouvernologique et politologique.

Le deuxième paramètre, qui est prédéterminant, est la possession d’une large organisation politique, l’immersion sociale, avec un réseau ou des embranchements couvrant toute la circonscription électorale (tout le territoire national pour l’élection présidentielle). Une large organisation traduit le professionnalisme politico-électoral. En plus, il démontre un enracinement sociopolitique porteur de la capacité de diffuser les idées, de mobiliser les électeurs et les témoins. Le troisième paramètre ce sont les ressources humaines dont est dotée l’organisation politique. On ne peut pas remporter l’élection sans militants, sans cadres, sans animateurs des comités de campagne. C’est simplement chimérique. Les femmes, les hommes, les jeunes, mobilisés assurent une large et efficiente opérationnalisation de la campagne électorale. Cela permet de dépenser moins, car le candidat aura des relais dans les coins les plus éloignés du territoire, surtout dans un pays immense comme la RDC – où il est impossible pour les candidats présidents de parcourir tous les 145 territoires, de Zongo à Kipushi, de Bansankusu à Kitshanga, de Drodro à Moanda.

Le quatrième paramètre c’est l’argent sur base d’un budget rationnel. Indispensable, il détermine les autres facteurs. Il permet d’assurer le fonctionnement de l’organisation, de motiver les ressources humaines, d’acquérir le matériel de la campagne électorale, de disponibiliser la logistique (avions, bateaux, pirogues, motos, bicyclettes, ordinateurs) et surtout d’assurer la communication.  Le cinquième facteur c’est le génie politique en termes de stratégie et de tactique politico-électorale. Un candidat peut avoir une large organisation, des membres et beaucoup d’argent, mais si sa connaissance du terrain est déficiente, la stratégie et la tactique seront inévitablement aléatoires. Les résultats vont en partir. Une autre dimension à y jouter est celle des réseaux sociopolitiques. En Afrique, et en RDC, en particulier, il faut avoir tissé d’excellentes relations avec les journalistes, les patrons des organes des medias, les personnalités à haute rentabilité électorale (chefs coutumiers, pasteurs, prêtres, Imams, présidents des ONG, artistes). Un réseau informel dans l’administration territoriale voire dans l’appareillage sécuritaire est aussi important.

TYPOLOGIE ET PROJECTION DE LA PRODUCTIVITE ELECTORALE DES CANDIDATS PRESIDENTS DE LA REPUBLIQUE

 

A la lumière de ces cinq facteurs déterminant la victoire électorale présidentielle, éclairés ci-dessus, dans l’optique politologique on peut esquisser la typologie suivante des 24 candidats présidents. Il s’agit des candidats donquichottesques, transactionnels et substiantiels.

 

Candidats donquichottesques (candidats self-messianistes). D’un Idéalisme hallucinatoire, ils sont convaincus qu’ils sont porteurs des vertus exceptionnelles, inégalées, et de la mission messianique de sauver le Congo. Mais, il y a une large portion de fantasme narcissique et de donquichottisme politique dans leur entreprise électorale. En effet, certains souffrent d’indigence abyssale (dont ils sont inconscients) en épistème et praxéologie politique, en organisation politique et en gestion du personnel politique (étant dépourvus d’expérience de gestion même d’un parti communal). Certains d’entre eux qui proviennent de la Diaspora en particulier sont convaincus que seule leur effervescence intellectuelle combinée avec leurs backgrounds professionnels, sur fond des incantations de leurs programmes politiques fantasmagoriques, leur feront remporter les élections. Pourtant, ils n’ont aucun investissement sociopolitique substantiel et durable en RDC qu’ils peuvent capitaliser pour une compétition électorale même relativement crédible et professionnelle. Eblouis par les applaudissements frénétiques dans quelques auditoires dans les capitales étrangères et à Kinshasa, aveuglés par les éloges émanant de jeunes journalistes peu informés (ou improvisés sans formation) qu’ils impressionnent lors des émissions télévisées, ils ignorent que les acclamations populistes et les éloges journalistiques ne se convertissent pas en votes sur terrain. Néophytes politiques, certains entrent dans l’arène du pouvoir pour la toute première fois comme candidat président. Leur campagne est minée par le déficit de pénétration sociopolitique à la périphérie de la capitale et dans les provinces. Ainsi donc, leur productivité électorale sera probablement de moins de 0,1 % des votes pour chacun. Dans leur totalité, ils pourraient engranger moins de 5% de l’ensemble de votes.

 

Les candidats transactionnels sont ceux dont les candidatures ont pour finalité ultime la négociation des postes dans le prochain gouvernement, d’autres positionnés pour contrer les adversaires ou fragmenter leurs électorats, en échange de soutien à ceux qui ont tangiblement plus de probabilité de gagner. Ayant déjà exercé de hautes fonctions, certains candidats transactionnels sont des politiciens chevronnés. Ils sont souvent maitres des manœuvres et autres fourberies politiciennes – comme on l’a vu dans la cabale de Genève. Quelques uns sont des operateurs des partis politiques et autorités morales des regroupements politiques montés de toutes pièces. Dans la compétition électorale actuelle, beaucoup d’entre eux sont des opposants situationnistes provenant de la majorité. Malgré leur notoriété et leur effervescence populiste dans les medias à Kinshasa, voire une certaine capacité de mobilisation dans quelques coins provinciaux, ils sont dépourvus d’organisation électorale et des réseaux politiques sur tout le territoire. Très peu d’entre eux ont des fonds suffisants pour battre une campagne efficace sur toute l’étendue de la RDC. Leur productivité électorale individuelle sera de moins de 2% des votes. Mais, dans l’ensemble ils pourraient en cumulé atteindre moins de 10 % de la totalité de votes.

 

Les candidats présidentiels substantiels portent la plus grande probabilité d’être élu président de la République en conformité avec les paramètres politologiques et opérationnels explicités ci-haut. Ils sont les leaders des partis politiques immensément implantés et de larges coalitions d’envergure nationale. Certains ayant déjà gouverné, ont composé des programmes électoraux plus réalistes en conformité avec quelques exigences principielles en la matière. Les candidats présidents substantiels (substantialité expansive et relative pour certains) sont aux commandes de véritables armadas électorales. Certains d’entre eux ont accumulé des fonds colossaux et ont déjà acquis la logistique. Ils ont aussi une expérience avérée sur terrain – dont sont totalement dépourvus les candidats fantasmagoriques. En plus, ils bénéficient d’un complexe réseau de personnalités sociales à haute rentabilité électorale. Certains maitrisent l’administration territoriale et ont des connections dans l’appareillage sécuritaire. Il y a huit candidats dans ce compartiment typologique : Felix Tshisekedi, Moise Katumbi, Augustin Matata, Adolphe Muzito, Denis Mukwege, Martin Fayulu, Dely Sessanga, Franck Diongo (rangés de la substantialité expansive à la substantialité relative). Certains candidats à substantialité relative, les candidates donquichottesques et transactionnels vont immanquablement désister et se joindre aux compétiteurs de pointe étalant plus de puissance électorale. Au finish, le deuxième et le troisième mieux élu à l’éventuelle compétition électorale présidentielle de décembre 2013, vont cumuler autour de 20 % des votes en addition. Le candidat qui va l’emporter engrangera entre 30 et 40 % des votes à ce seul tour de l’élection présidentielle.

Tableau typologique et paramètres d’une projection chiffrée (l’auteur)

TYPOLOGIE DE CANDIDATS

VISION

ORGANISATION POLITIQUE

RESSOURCES

HUMAINES

RESSOURCES

FINANCIERES

STRATEGIE GEOPOL.

RESEAUX

 

Candidats donquichottesques ou candidats self-messianistes

20 %

0,5- 2 %

0,5 – 5 %

5-10%

2%

 

Candidats Transactionnels

(candidature de négociation politique)

45 %

15-25 %

10-20 %

10-25%

20-30%

 

Candidats substantiels

(Haute rentabilité électorale)

65 %

45-55 %

50-60%

40-60%

40-55 % seul

55-65 % en alliance

 

 

CONCLUSION : VERS L’ELECTORALISME DEVELOPPEMENTAL PROPULSEUR DE LA R.D CONGO

 

En ultime instance, il convient donc de souligner d’un trait épais la philosophie reinventioniste des élections qui est proposée pour la propulsion du Congo – Nation Ishango – vers la réalisation de sa vision Lumumbiste du Congo Etoile Brillante au Cœur de l’Afrique. La matérialisation de cette vision du Père du Républicanisme Nationaliste Congolais, Emery Patrice Lumumba, nécessite la sélection rigoureuse d’un personnel politique choisi par le peuple qui constitue la force la plus déterminante de la mutation qualitative des Etats. Cette vérité scientifique a été démontrée avec sagacité par les Professeurs James Robinson et Acemoglu dans leur célèbre ouvrage bestseller «Why Nations Fail» (Pourquoi les Nations Echouent). Sous cette lumière, la vérité apodictique est : la RDC est fondamentalement le reflet de la qualité des femmes et des hommes animant les institutions de la République, c’est-à-dire son personnel politique cardinal. En d’autres termes, la qualité des élections détermine la qualité de l’Etat et du gouvernement. Ainsi donc, réinventer la RD Congo passe inéluctablement par la réinvention de notre électoralisme : c’est une responsabilité nationale. La RD Congo doit donc se libérer de l’électoralisme artisanal régressif. Et cela, tant à la CENI que dans les partis politiques artisanaux, les coalitions neomobutistes (du genre comité central Zaïrois), à l’âge du la techno-modernité électorale a visée développementale. Cela exige la mise à la disposition de la République d’un personnel politique rigoureusement sélectionné par la société avant et pendant les scrutins, pour la propulsion de la nation vers sa destinée de puissance.

 

Hubert Kabasu Babu Katulondi (Libre-penseur, Ecrivain, Président d’AGIR NEW CONGO)




Afrique-Chine : Le manque d’infrastructures, un frein pour la croissance économique en Afrique, 

Le président Denis SASSOU-N’GUESSO a déclaré ce mercredi à Pékin en Chine, que le « déficit en infrastructure dont souffre l’Afrique subsaharienne était un véritable frein » à sa croissance économique et un « handicap » pour sa productivité. Le président congolais s’exprimait à l’ouverture du 3ème forum de la « Ceinture et la Route » pour la coopération internationale, organisé par le gouvernement chinois.

Dans son allocution, le président de la République a mis l’accent sur la relation entre les infrastructures et le développement du continent africain. « S’agissant de l’Afrique subsaharienne, le déficit en infrastructures freine d’au moins 2% par an, la croissance économique de la région et réduit la productivité de 40% », a déclaré le président SASSOU-N’GUESSO qui prend part au 3ème forum de l’initiative la « Ceinture et la Route ».

 

Des projets essentiels pour le développement de l’Afrique

 

Pour relever le défi des infrastructures, a déclaré le chef de l’Etat congolais, «  les chefs d’Etats et de gouvernement africains ont adopté, en janvier 2012, le programme pour le développement des infrastructures en Afrique, en vigueur jusqu’en 2040 ». Dans ce cadre, il a cité, pour exemple, le corridor de développement nord-sud qui relie les villes de N’Djamena-Bangui-Brazzaville-Kinshasa, avec un pont route-rail sur le fleuve Congo, point de jonction avec la route transafricaine Est-Ouest reliant Mombassa-Nairobi-Kampala-Kisangani-Brazzaville-Pointe-Noire. Ce corridor relie ainsi l’océan Indien à l’océan Atlantique. « Tous nos projets sont essentiels pour le développement de notre continent », a indiqué le président congolais.

 

Denis SASSOU-N’GUESSO a aussi témoigné l’intérêt particulier que son pays accorde à l’initiative de « la Ceinture et la route » ; une initiative tournée vers les investissements et le développement des infrastructures, véritables ponts entre les peuples, a-t-il souligné.

 

Tout en saluant les initiatives chinoises qui épousent l’agenda de l’union africaine dans les domaines, entre autres, de la sécurité et du développement mondial, Denis SASSOU-N’GUESSO a réitéré son invitation aux dirigeants du monde et autres décideurs présents au forum de Pékin, à participer au sommet des trois bassins forestiers tropicaux qui se tient du 26 au 28 octobre à Brazzaville.

 

Initiative chinoise pour un développement partagé

 

Le 3ème forum de l’initiative « La ceinture et la Route » marque la célébration des 10 ans de cette politique du gouvernement chinois. Il est placé cette année sous le thème : « Une coopération de haute qualité dans le cadre de la Ceinture et de la Route : ensemble pour le développement et la prospérité communs ».

 

Dans son discours d’ouverture du forum, le président chinois, Xi Jinping a expliqué que l’Initiative « la Ceinture et la Route » a, certes, été lancée par la Chine, mais ses fruits et ses opportunités sont à partager par le monde entier. « Nous devons garder à l’esprit les attentes de nos peuples, assumer les responsabilités que l’Histoire nous incombe, suivre le courant de notre temps et aller de l’avant vaillamment sur la base des accomplissements réalisés », a fait savoir le dirigeant chinois lors de son discours.

 

Le président chinois a ajouté qu’il revient aux dirigeants du monde « de travailler pour approfondir la coopération internationale dans le cadre de cette initiative, en promouvant un nouveau développement de meilleure qualité et de plus haut niveau, contribuer à la réalisation de la modernisation dans tous les pays, bâtir un monde d’ouverture, d’inclusion, d’interconnexion et de développement commun et construire ensemble une communauté d’avenir partagé pour l’humanité ».

 

Des projets phares qui couvrent le monde entier

 

Au cours des dix dernières années, l’initiative « La Ceinture et la Route » a attiré la participation de plus des trois quarts des pays du monde. Grâce à elle, plus de 3 000 projets de coopération ont été lancés et l’ampleur des investissements est en augmentation de près de 1 000 milliards de dollars. Cette initiative a créé environ 420 000 emplois pour les pays riverains. Quelques projets phares, tels que le train Chine-Europe, le chemin de fer Chine-Laos, la centrale électrique sri-lankaise de Putram, la mise en service du chemin de fer Mombasa-Nairobi au Kenya et l’aide à des jeunes de plus de 20 pays à acquérir des compétences professionnelles, ont été réalisés ces dernières années grâce à cette initiative.

 

L’initiative « la Ceinture et la Route » constitue l’une des politiques du président Xi Jinping initiées. Elle a été lancée en 2013 lors de ses visites au Kazakhstan et en Indonésie pour accompagner la construction des infrastructures dans plusieurs pays du monde.

 

Par Roch BOUKA/Correspondant de la RTGA World au Congo.

 




Tshisekedi bat le rappel des troupes et renouvelle sa confiance aux généraux des FARDC

Les officiers généraux, officiers supérieurs et officiers subalternes de toutes les unités des FARDC ont partagé un « repas de corps », ce jeudi 18 octobre 2023, avec le Président de la République et commandant suprême des forces armées, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans la causerie morale d’une demi-heure qui a précédé cette rencontre dînatoire, le Président Félix Tshisekedi a rappelé le serment des hommes en arme à savoir : « ne jamais trahir le Congo ».

Il leur a rappelé leur mission constitutionnelle de défendre la patrie, la population ainsi que les institutions.

Le Président Tshisekedi a réitéré l’engagement du gouvernement en faveur du bien-être des militaires et de leur famille. « Restez toujours fidèles à votre mission; le gouvernement mettra tous les moyens pour vous honorer pendant et après votre carrière », leur a-t-il dit.

« Je compte sur vous pour que vous soyez des femmes et des hommes responsables; restez toujours fidèles à votre mission; vous êtes là pour la nation et non pour votre propre intérêt », leur a dit le président Felix Tshisekedi avant d’ajouter « vous avez toute ma confiance ».

Au sujet de la situation à l’Est du pays, le président Felix Tshisekedi est resté ferme. « Tout ce qui nous arrive est le fait du Rwanda mais soyez rassurés qu’ils ne nous vaincront pas ».

Au cours de ce repas du corps, les officiers généraux on a renouvelé leur loyauté au Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.




Vodacom Congo soutient pleinement l’entrepreneuriat des jeune par sa participation à l’événement “Couleur Café”   

Après sa participation à l’Edition 2023 de l’évènement “1Million”, sur l’entrepreneuriat congolais, Vodacom Congo, continue de démontrer sa lutte pour la promotion de l’entreprenariat en RDC en étant, encore une fois, l’un des principaux sponsors de l’événement “Couleur Café” qui s’est tenu le 14 octobre, 2023 au restaurant Malamu.

Lancé pour la première fois en novembre 2022, indique une dépêche parvenue à notre rédaction, “Couleur Café”, est une plateforme mise à la disposition des jeunes entrepreneurs dans le but d’encourager l’innovation, promouvoir l’entrepreneuriat et les emmener à contribuer à l’économie de la RDC.

Etaient présent à cette activité, des illustres personnalités de ce pays, entre autres le ministre de la Jeunesse Yves Bunkulu, le ministre de l’Industrie Julien Paluku, le Président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), Albert Yuma, ainsi que tant d’autres parties prenantes importantes. Quant à Vodacom Congo, il était représenté par M. Oomar Chutoo, Directeur Financier, qui a de surcroit mis en avant l’engagement continu de Vodacom pour l’entrepreneuriat des jeunes congolais.

Que des facilités mises en place par Vodacom

En effet, M. Oomar a parlé des diverses initiatives et programmes novateurs, mis en place par Vodacom pour soutenir et encourager les jeunes entrepreneurs du pays.

« Nous mettons en lumière notre engagement profond en faveur du développement socio-économique de la RDC. Nous reconnaissons le potentiel entrepreneurial exceptionnel de la jeunesse congolaise, qui représente une part significative de la population du pays», a indiqué Oomar Chuto, Directeur Financier de Vodacom Congo.

Pour Vodacom Congo, il est important de soutenir la jeunesse congolaise. C’est ainsi que depuis 2022, elle s’évertue, à travers ses diverses innovations, à les soutenir, activement en leur offrant des plateformes technologiques innovantes.

Vodacom Congo joue un rôle catalytique dans l’innovation technologique au service des jeunes entrepreneurs, car elle reconnait que l’entreprenariat des jeunes est un moteur essentiel de l’innovation, de la création d’emplois et de la croissance économique. A travers des programmes tels que ConnectU, un portail web offrant un accès gratuit à des informations vitales, et KADEA, une académie numérique à Kinshasa formant les jeunes aux compétences numériques, Vodacom Congo favorise l’inclusion numérique via ses divers services ainsi que l’inclusion financière grâce à Vodacash à travers M-pesa, tout en soutenant les jeunes entrepreneurs, et ainsi créant un avenir dynamique et prospère pour les générations futures.

A propos de Vodacom Congo

Depuis plus de 21 ans, Vodacom Congo utilise la technologie pour soutenir le développement socio-économique de la RDC, en fournissant une large gamme de services de communication, y compris la voix, la messagerie, l’Internet, la monnaie électronique et les services

Convergents à plus de 21 millions d’abonnés et d’entreprises depuis 2002. Grâce à sa politique de responsabilité sociale d’entreprise, Vodacom Congo permet aux populations d’accéder aux solutions les plus appropriées et d’élargir l’inclusion sociale et financière. Ses principaux objectifs sont de contribuer au développement de la RDC, de réduire les disparités entre les régions et de désenclaver les territoires par une couverture réseau la plus large possible. Depuis 21 ans, Vodacom Congo est un partenaire privilégié et constant du développement économique et social de la RDC.

Pionnier de la transition énergétique dans le secteur des télécoms, Vodacom Congo a entrepris plusieurs initiatives pour décarboner ses opérations et fournir des solutions propres à l’ensemble de la population qu’elle dessert le déploiement de près de 900 sites de connectivité rurale 100% solaire depuis 2013 ; L’élimination de plus de 95% du papier dans ses procédures administratives grâce à la numérisation ; La mise en place d’une politique interne de transition énergétique et de réduction de son empreinte carbone ; L’adoption de véhicules 100% électriques dans sa flotte ; La promotion du service financier M-Pesa comme outil de dématérialisation des paiements et de réduction de la pollution.




24 heures avant le coup d’envoi de la Ligue africaine de football vendredi

Dans un peu plus de 24 heures, le coup d’envoi de la compétition la plus attendue d’Afrique, l’African Football League (“AFL”), sera donné à Dar es Salaam, la capitale de la Tanzanie, ce vendredi 20 octobre à 18h00 heure locale (15h00 GMT).

L’AFL est une compétition qui regroupe les cadors du football africain parmi eux, on retrouve Al Ahly, champion d’Afrique en titre. Les Égyptiens iront défier les Tanzaniens du Simba SC au Benjamin Mkapa National Stadium, lors de la rencontre inaugurale du tournoi.

Les huit clubs les plus célèbres et les plus emblématiques d’Afrique se lanceront à la quête des 4 millions de dollars attribués aux vainqueurs de la compétition. Un gain qui augmente considérablement les enjeux de ce nouveau rendez-vous passionnant du football africain introduit au calendrier du football mondial.

Le match d’ouverture entre Simba SC et Al Ahly aura lieu le vendredi 20 octobre à 18h00 heure locale (15h00 GMT) dans un chaudron qui affichera salle comble et sera en ébullition, pour la réception des undécuples champions d’Égypte.

Calendrier du week-end de la Ligue africaine de football (“AFL”) :

Le samedi 21 octobre à 15h30 GMT, l’Atlético Petróleos de Luanda, 16 fois champion d’Angola, reçoit les Sud-Africains de Mamelodi Sundowns, vainqueurs des six derniers championnats sud-africains, au stade 11 de Novembro de Luanda, en Angola.

Dimanche, le TP Mazembe, champion de la République Démocratique du Congo, accueillera l’Espérance de Tunis, au stade Benjamin Mkapa de Dar-es-Salaam, à 18h00 GMT.

Dans le dernier match du week-end, le club nigérian Enyimba FC accueillera les Marocains du Wydad Athletic Club, au stade Goodwill Akpabo d’Uyo. Le coup d’envoi de ce match sera donné le dimanche 22 octobre à 18h00 GMT.

Les huit équipes s’affronteront dans le cadre d’une formule à élimination directe comprenant un quart de finale, une demi-finale et une finale.

Les demi-finales se dérouleront entre le 29 octobre et le 1er novembre.

Dotations financières de l’AFL :

Les vainqueurs de la première African Football League recevront une dotation financière de 4 millions de dollars.

Le finaliste recevra 2,8 millions de dollars. Les deux demi-finalistes recevront chacun 1,7 million de dollars. Les quarts de finalistes recevront chacun 900 000 dollars.

Pendant que les huit équipes en lice se disputeront pour l’acquisition de la plus belle récompense, l’objectif du tournoi est de devenir la compétition la plus prolifique du continent africain, offrant une nouvelle dimension en termes de divertissement, de production télévisuelle et d’expérience des supporters – qui viendra compléter les compétitions interclubs existantes de la CAF.




Forum économique francophone Grande Bretagne-Afrique Centrale et de l’Ouest : Kamerhe et Paluku demandent aux investisseurs britanniques de traiter directement avec la Rdc que de passer par des commissionnaires

A Londres ce mercredi, les opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo ont été au centre de la deuxième journée du forum économique francophone Grande Bretagne-Afrique Centrale et de l’Ouest.

Du haut de cette tribune qui réunit plusieurs opérateurs économiques britanniques, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Vital Kamerhe et son collègue de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya ont très bien présentés les potentiels dont regorge la République Démocratique du Congo, meilleure destination au monde pour l’industrie des batteries électriques grâce à ses minerais stratégiques.

A cette occasion, ces deux émissaires du Président Félix Tshisekedi ont demandé aux investisseurs et officiels britanniques de traiter désormais directement avec la République Démocratique du Congo au lieu de passer par les commissionnaires qui ont constitué un réseau international pour ternir injustement l’image de la RDC.

« C’était une session consacrée à la Rdc. Naturellement, le ministre de l’Industrie et moi-même avons donné la carte postale de notre pays, un pays grand avec un fleuve majestueux, beaucoup de rivières qui a 53% de toutes les eaux d’Afrique et 13% de toutes les eaux du monde. C’est le château d’eau d’Afrique et le poumon de l’humanité. Nous avons démontré et présenté à tout le monde nos ressources innombrables et inégalées. Mais le plus important, c’était de réponse à la question : pourquoi investir en Rdc et dans quels secteurs ? A la suite de nos présentations et des échanges que nous avons eus avec les différents participants, on a senti que l’engouement était certain et se manifestait vers la Rdc et de telles initiatives doivent se multiplier, car le pays a besoin d’être connu », explique Vital Kamerhe.

Et le VPM de l’Economie de poursuivre que nous avons profité pour montrer la nouvelle image de la Rdc, les efforts faits par le président de la République. C’était le seul obstacle pour la venue des investisseurs ici chez nous, c’est-à-dire, l’Inspection générale des finances pour combattre la corruption et instaurer la bonne gouvernance, renforcer l’ANAPI pour la promotion des investissements, la création des Cellules climat des affaires à la Présidence et à la Primature, les efforts qui ont été faits en matière de la gouvernance.

« Nous sommes arrivés avec un taux de croissance en 2020 de 3,1%, l’année dernière on était à 6,1% et cette année, nous sommes déjà à 8,9%. Nous avons montré la maitrise de l’inflation qui n’a épargné aucun pays au monde suite à la guerre en Ukraine. Le taux d’inflation de la Rdc est en deçà de celui de la Zone européenne. Nous avons aussi montré, d’une manière générale que les investissements ont augmenté. Nous avons construit beaucoup de routes dans le cadre du partenariat public-privé, mais aussi des routes financées entièrement par le Gouvernement, aussi des ponts. On a construit près d’un millier d’écoles, près d’un milliers des centres de santé aussi bien dans le programme de 100 jours et dans celui de 145 territoires », dit-il.

Tout le monde peut venir

Vital Kamerhe a montré des opportunités qui s’offrent à tout le monde pour venir investir au pays, en commençant par le secteur minier avec les minerais stratégiques, pour lesquels nous sommes n°1 ou n°2 au monde tels que le cobalt, le cuivre, me lithium qui sont aujourd’hui au cœur de la transition énergétique. « Nous avons montré les efforts dans la diversification de notre économie pour que désormais nous produisions ce que nous consommons. D’abord, satisfaire le marché congolais qui est de 100 millions d’habitants. On produit, on transforme, on transporte, …Nous avons montré les efforts dans le domaine de l’énergie avec un potentiel très élevé de 100 MW dont 44 pour Inga tout seul. Nous avons démontré que partout au Congo il y a de l’énergie suffisante pour le village dans lequel cette source est implantée. Nous avons montré que notre fleuve est un boulevard qui coupe le pays en deux et d’autres rivières. C’est un pays qui est à la foi vert par sa forêt, mais à la fois qui est un château d’eau », mentionne le patron de l’Economie congolaise.

A la suite de cette présentation, nous avons rencontré les investisseurs du patronat de la Grande Bretagne dans le domaine de constructions des routes, des barrages, solaire, télécommunications, …tous prêts à venir. Cet engouement, c’est quelque chose qui nous a énormément fait plaisir. Nos seulement hier nous avons été invités à rencontrer le ministre de l’Afrique du Gouvernement britannique, à sa propre demande, parce que le pays devient de plus en plus attrayant, aujourd’hui c’est le ministre de Commerce avec toute son équipe qui est venue vers nous, accompagné de celui s’occupe du financement des différents projets.

Soulignons qu’à cette occasion, la délégation congolaise a été plus que clair, pour dire que vous avez des préférences pour certains pays qui nous dérangeaient pensant que vous pouvez recevoir des réticences chez nous. « Nous sommes ouverts à tout le monde. Au lieu d’accéder à nos matières par procuration, la porte est grandement ouverte, les facilités sont offertes à tout le monde à travers les Zones économiques spéciales, parmi lesquelles, une Zone peut-être dédiée au Royaume-Uni. Que toutes les conditions sont réunies, que ça soit au niveau des avantages fiscaux, le Code des investissements est là pour que les gens viennent chez nous », tranche-t-il.

Il a terminé par dire que son collègue et lui sont venus participer à ce forum UK-Afrique avec la détermination de montrer le travail qui est fait chaque jour par le président de la République et qu’il est permis de rêver et la Rdc constitue la destination d’aujourd’hui et de demain.

Juste après, des B2B ont été au rendez-vous avec les opérateurs économiques britanniques déjà attirés par la République Démocratique du Congo, mais aussi des officiels

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Sahara: Le chef de la MINURSO expose les violations du polisario

Le représentant spécial pour le Sahara et chef de la mission d’observation onusienne MINURSO, Alexandre Ivanko, a évoqué devant le Conseil de sécurité, tous les obstacles auquel la mission fait face à cause du polisario. Dans son briefing, le Russe a contredit la version véhiculée par la milice séparatiste.

Lors d’une séance tenue à huis clos au Conseil de sécurité de l’ONU, le chef de la mission d’observation a raconté les problèmes auxquels ses hommes font face depuis un an. Son briefing va dans le sens du rapport du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Alexandre Ivanko a reconnu que « la situation reste difficile pour la MINURSO, même si le conflit se caractérise par une faible intensité ». « Ce conseil est très conscient des limitations de notre liberté de mouvement à l’est du Berm», a-t-il dit.

Antonio Guterres avait également manifesté son mécontentement face aux violations et nombreuses obstructions du polisario au travail de la Minurso (ses activités opérationnelles et logistiques) et à sa libre circulation.

Le Russe n’a pas mâché ses mots pour décrire la situation en mettant des indications précises sur la nature et l’endroit de ces obstacles rencontrés. « Nos opérations de logistique et de réapprovisionnement continuent de souffrir de restrictions à notre liberté de mouvement à l’Est du berm, bien connues de ce Conseil», a-t-il souligné, signifiant que cela vient du côté algérien et du polisario.

Il a rappelé que la polisario n’a permis que momentanément à la mission onusienne de poursuivre son travail d’observation, rappelant que la milice, acculée, s’est résolue à écrire au Secrétaire général le 29 mars une lettre en acceptant de fournir un passage sûr à titre de «mesure extraordinaire et provisoire» pour un convoi de ravitaillement vers les Team-Sites » de la Minurso à l’Ouest du mur de défense marocain.

Plus tôt le même mois, le polisario avait bloqué l’accès à la base opérationnelle de la MINURSO, située à l’est du Mur de sable. La milice séparatiste n’a tenu promesse que provisoirement, permettant à la MINURSO d’effectuer 5 sorties de ravitaillement.

Alexandre Ivanko, a ajouté que le polisario n’autorisait aucune reconnaissance héliportée dans les activités d’observation de la mission onusienne à l’Est du mur de sable, notant que les couloirs sont limités à 20 kilomètres.

Les déclarations d’Ivanko contredisent les nombreux communiqués de guerre du mouvement séparatiste faisant état de tirs récurrents et meurtriers contre les positions des Forces armées royales (FAR).

Sur le terrain, le Russe a précisé que « des hostilités de faible intensité se poursuivent le long du Berm, principalement autour de la zone de Mahbès, au nord-est du territoire ».

Depuis novembre 2022, à la demande des Forces armées royales (FAR) et sous son escorte, la MINURSO visite périodiquement des lieux situés à proximité du Mur de défense marocain où des tirs d’artillerie et de mortier auraient eu lieu. Cependant, a ajouté le Russe, en raison de la distance et de la nécessité de coordonner les mouvements avec l’Armée royale marocaine, les visites sont effectuées peu de temps après les incidents, ce qui limite l’applicabilité des conclusions.

Le chef de la MINURSO a également déploré le manque de « stabilité logistique dont nous avons besoin pour planifier et opérer à l’avenir » à cause du polisario, soulignant que « des convois terrestres sont nécessaires pour transporter des fournitures de survie, des pièces de rechange et du carburant diesel pour les générateurs vers les bases opérationnelles à l’Est du berme. Chaque convoi doit être soigneusement coordonné avec les deux parties ».

Ces constats sont les mêmes qu’Antonio Guterres a faits dans son rapport sur la situation au Sahara. Le Secrétaire général de l’ONU a par ailleurs signalé la détérioration de la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf en Algérie et la poursuite des violations et exploitations par le polisario des droits des populations séquestrées, en particulier le droit à la liberté d’expression et de mouvement.

Dans son rapport, il a rappelé qu’une solution à ce conflit est possible si « toutes les parties concernées », en particulier l’Algérie, s’engagent de bonne foi, avec réalisme et dans un esprit de compromis, dans le processus politique tel que commencé dans le cadre des tables rondes et que l’Envoyé personnel du SG de l’ONU, Staffan de Mistura, tente de reprendre.




L’ODEP dénonce la procédure de recrutement du DG et DGA de l’ARMP

M. Florimond Muteba Tshitenge, président du Conseil d’administration de l’Observatoire de la Dépense Publique « ODEP dit avoir suivi avec intérêt, à travers la voie des ondes, la presse en ligne ainsi que les médias traditionnels, l’appel à candidatures non daté, relatif au recrutement d’un Directeur général et d’un Directeur général adjoint de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) ainsi que les termes de référence s’y rapportant.

En tant qu’acteur majeur de la Société Civile et sentinelle de la République, cet avis d’appel à candidatures appelle de la part de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) quelques observations.

L’ODEP dénote une contradiction notoire entre l’avis d’appel à candidatures et le contenu des termes de référence. Les critères de recrutement des candidats fixés au point 5 de l’avis d’appel à candidatures énervent l’esprit et la lettre du décret n°10/21 du 02 juin 2010 portant création, organisation et fonctionnement de l’Autorité de Régulation des Marchés publics (ARMP).

Le point 5 susmentionné fixe les critères de recrutement sur base de la qualification académique, l’expérience professionnelle pertinente et la capacité à réaliser les futures missions du poste à pourvoir; alors que l’article 24 du décret supra par vous-même évoqué dans les Termes de référence dudit avis dispose: « la Direction Générale de l’ARMP est assurée par un Directeur Général, éventuellement assisté d’un Directeur Général Adjoint, tous recrutés sur concours organisé par le Conseil d’Administration, sur base de critères d’intégrité morale, de qualification technique, et d’expérience professionnelle dans les domaines juridiques, technique, économique ou de gestion, des marchés publics et délégation de service public ».

De ce qui précède, l’ODEP considère que ces critères arrêtés dans l’avis d’appel à Candidatures ne sont pas objectifs et par conséquent, tendent à donner avantage aux prédateurs politiques, en lieu et place des technocrates et praticiens, foulant ainsi au pied le caractère technique de cet Établissement public dédié à la bonne gouvernance et sensé jouer un rôle déterminant dans l’encadrement de la dépense saine des deniers publics.

Par ailleurs, l’ODEP déplore non seulement la composition de la commission ad hoc des opérateurs dénués de tout prérequis sur la commande publique aux ordres sensés évaluer les candidats et vous recommande de faire assister des spécialistes en marchés publics reconnus.

« Avec espoir que vous accordez à la présente le bénéfice de l’urgence au travers de cette sonnette d’alarme tirée par la Société civile incarnée par l’ODEP, je vous prie de reconsidérer votre avis de recrutement, et à rectifier le tir sans lequel, tout passage en force rencontrera l’ODEP sur son chemin », écrit le professeur Florimond Muteba Tshitenge.