Rentrée judiciaire 2023-2024 de la Cour Constitutionnelle : Dieudonné Kamuleta pour l’application des innovations de la réforme de 2022

 «Les incidences des innovations de la loi électorale de 2006, telles que modifiées, sur l’activité du juge constitutionnel en tant que juge électoral », c’est le thème qu’a exploité M. Dieudonné Kamuleta, président de la Cour Constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature. C’était à l’occasion de la rentrée judiciaire de la Cour Constitutionnelle, exercice 2023-2024 samedi au cours d’une audience foraine au Palais du peuple, en présence du magistrat suprême, Félix Tshisekedi, et des chefs d’institutions du pays. Cette cérémonie tombe à pic, car elle intervient près de deux mois de la tenue des élections générales de décembre 2023. Mais bien avant, l’assistance avait suivi avec attention l’allocution du Bâtonnier de l’ordre national des avocats et la Mercuriale du Procureur général près la Cour Constitutionnelle.

Dans son exposé, le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta Badibanga,  a expliqué que «ce choix est validé par le souci de baliser le chemin au vu des échéances électorales de décembre 2023». La Cour, dit-il,  vient d’examiner les recours sur les candidatures pour les législatives et s’apprête à aborder  les contentieux, si contentieux il y a, des candidatures pour la présidentielle.

Il s’agira, précise Dieudonné Kamuleta, de mettre en évidence les différentes innovations  apportées par la réforme électorale de 2022 et leurs incidences sur l’activité du juge électoral, particulièrement la Cour constitutionnelle.

Le président de la Cour constitutionnelle rappelle qu’après avoir identifié la contestation de la légitimité des institutions, et de leurs animateurs comme cause fondamentales des crises politiques et sécuritaires qu’a connue la Rdc depuis son indépendance, le 30 juin 1960 jusqu’au début des années 2000, le constituant de 2006 s’est résolu de mettre en place un nouvel ordre politique basé sur l’instauration d’un Etat de droit démocratique qui repose sur les principes fondamentaux permettant à la fois la source populaire des pouvoirs publics, l’organisation de ces pouvoirs et la protection des droits et libertés.

Selon Kamuleta, l’élection est pour ce faire la voie indiquée pour accéder au pouvoir et par laquelle un corps électoral confère un mandat à un ou plusieurs personnes qu’il choisit par son vote.

Le juge du contentieux des élections présidentielle et législatives a ainsi brossé les différentes innovations apportées par la réforme  du 29 juin 2022, particulièrement celles avec incidences sur le traitement du contentieux des candidatures, et aussi analysé quelques points marquants de la jurisprudence de la Cour en dehors des innovations de la loi électorale.

Les innovations législatives dans le cadre du contentieux des candidatures

Parmi les nombreuses innovations législatives apportées par la réforme du 29 juin 2022, le président de la Cour constitutionnelle a cité des cas d’inéligibilités définitives et temporaires, la prise en compte de la dimension genre dans la constitution des listes électorales, le seuil de recevabilité des listes au prorata des 60% des sièges en compétition, et l’interdiction de cumuler l’exercice de fonctions de la Commission électorale nationale indépendante avec une activité politique.

Donnant l’exemple d’inéligibilité définitive, Dieudonné Kamuleta explique que les personnes condamnées par des décisions judiciaires irrévocables pour crimes de guerre, génocide et crimes contre l’humanité sont définitivement inéligibles et ne peuvent accéder à une fonction politique élective. Dans ce cas la cour ordonne à la CENI de retirer la candidature d’une telle personne des listes du parti ou regroupement qui l’a alignée. La cour annule donc la décision de la CENI qui a déclaré recevable ladite candidature.

Le président de la Haute cour a également évoqué des cas d’inéligibilité temporaire résultant de la condamnation judiciaire irrévocable du chef notamment d’infractions de corruption, de détournement des deniers publics ainsi que de banqueroute. Pour les deux premières, précise-t-il, le législateur prévoit généralement comme peine l’interdiction pour cinq ans au moins et dix ans au plus après l’exécution de la peine du droit de vote et du droit d’éligibilité.  L’inéligibilité temporaire cesse lorsque la cause n’existe plus. Ainsi la personne concernée  recouvre son droit de vote et d’éligibilité.

Lors du traitement du contentieux des candidatures, le juge électoral vérifie les motifs justifiant la recevabilité ou l’irrecevabilité de la candidature contestée.

Respect de la procédure en matière de contentieux électoral

L’autre grand moment de cette rentrée judiciaire, était la mercuriale du Procureur général près cette juridiction, Mukolo Nkokesha, qui a traité des « causes d’irrecevabilité dans le contentieux électoral.» Il appelé au respect  strict de la procédure en matière de contentieux électoral.

Selon le PG, « l’aboutissement de toute action en contestation reste largement tributaire de l’observance stricte de la procédure ». Il a cité comme principales causes d’irrecevabilité le défaut de qualité du requérant, le non-respect des formes prescrites et le non-respect du délai.

Concernant la qualité, le candidat doit prouver le paiement de la caution sous peine d’irrecevabilité de sa candidature. Le parti politique doit quant à lui présenter ses statuts et documents attestant de son agrément. Pour le contentieux de candidatures, le délai est de 5 jours après la publication de la liste provisoire pour les législatives et de 48h pour la présidentielle.

Le PG a souligné l’importance pour les requérants de respecter les éléments à fournir dans la requête. Ces appels interviennent à des deux mois des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales de décembre 2023.

Nécessité du recrutement sur concours des conseillers référendaires

Auparavant,  le bâtonnier de l’ordre des avocats a plaidé pour le recrutement des conseillers référendaires.

Il se dégage de son allocution que les conseillers référendaires sont des véritables assistants dans l’étude des dossiers. Leur mission est juridictionnelle. Les conseillers référendaires ne sont pas à confondre aux membres de cabinet des juges.

Ceci ne peut pas justifier la non-installation de ce corps. Est-ce que le rôle du cabinet n’est pas le même au travail des conseillers référendaires ?, se demande-t-il. A l’en croire, les conseillers sont nommés par ordonnance, tandis que les membres du cabinet les sont par chaque juge.

Comme le recrutement des conseillers référendaires tarde, mentionne-t-il, il faut reconnaître que ceci exige un budget conséquent. Ainsi, il est souhaitable d’organiser le concours de recrutement des conseils référendaires. Le recrutement sur concours sous-entend une sérieuse sélection pour ne retenir que les plus méritants. Ce recrutement est d’une impérieuse nécessité.

Soulignons que la Cour constitutionnelle bénéficie de l’expertise des conseillers référendaires. Ne pas installer le corps des conseillers référendaires, c’est méconnaître la loi. « Je suis d’avis que si le corps des conseillers référendaires n’était pas nécessaire, le législateur ne l’aurait pas créé. Je plaide pour le recrutement sur concours des conseillers référendaires », martèle-t-il.

JMNK

 

 




Ligue africaine de football : le TP Mazembe réussit son entrée devant Espérance !

Pas forcément favori au coup d’envoi et contraint de disputer ce quart de finale aller “à domicile” à Dar Es Salaam en Tanzanie, le TP Mazembe a frappé un grand coup en s’offrant le scalp de l’Espérance Tunis (1-0) ce dimanche pour son entrée dans la Ligue africaine de football.

Il n’y avait pas de round d’observation dans ce troisième et avant-dernier quart de finale de la Ligue africaine de football (AFL). Puisque les Tunisois prenaient à la gorge les luchois et inscrivaient le premier tir au tableau statistiques par Houssam Ghacha, deux minutes seulement après l’engagement. Opérant en attaque rapide, l’Espérance ne relâchait pas la pression. Car cinq minutes plus tard, Oussama Bouguerra reprenait de volée à gauche au second poteau un centre de Ghacha, directement sur le gardien (7e). Dans la foulée, l’international tunisien (1 cape) voyait son tir à bout portant bloqué par Ibrahima Keita dans la surface (7e).

Cela n’empêchait pas les Corbeaux d’ouvrir la marque. En effet, suite à un corner à droite tiré à la rémoise par Ibrahima Keita, Phillippe Kinzumbi centrait au second poteau pour Cheick Oumar Fofana. Déjà décisif récemment en Ligue des champions de la CAF, le jeune talent malien smashait de la tête pour tromper le jeune gardien de 19 ans Amanallah Memmiche sur sa droite (1-0, 11e).

Ce but déséquilibrait l’ES Tunis qui prêtait ensuite le flanc à de nouvelles attaques congolaises. Ainsi, suite à une récupération haute congolaise, Glody Likonza déclenchait une frappe tendue des 30 mètres, qui se logeait directement dans les bras de Memmiche (31e).

La VAR refuse un but à l’Espérance
Les Sang et Or baissaient par ailleurs le pied sur le pressing, et permettaient par conséquent au TP Mazembe de relancer depuis l’arrière dans un fauteuil (41e). Les hôtes en profitaient pour s’offrir une dangereuse occasion juste au retour des vestiaires par Boubacar Hainikoye. L’ancien du CR Belouizdad voyait notamment sa demi-volée flirter avec la transversale, suite à une remise de la tête de Keita, consécutive à une longue passe de Kinzumbi (50e).

Il a fallu attendre la double entrée de Yan Sasse et de Rodrigues Silva (58e), synonyme d’électrochoc, pour voir l’EST se procurer sa première vraie occasion du match. Au terme d’une action collective rondement menée, le deuxième nommé délivrait une passe entre les jambes des défenseurs luchois pour le premier qui battait à bout portant Baggio Siadi au premier poteau sur sa droite. Malheureusement pour le Brésilien, le but était annulé par l’arbitre après vérification de la VAR (62e). Derrière, la défense veillait au grain. Car, sur la contre-attaque adverse dans la foulée, Memmiche capturait le tir de Kinzumbi, lequel avait résisté à la charge de son garde du corps tunisien dans la surface (65e).

Finalement l’égalisation tant attendue n’interviendra pas. Le TP Mazembe réussissant parfaitement à museler son adversaire lors des minutes restantes. Une bonne opération pour les Noirs et Blancs avant le match retour mercredi au Stade Radès à Tunis.




Judo : Le Judo congolais pleure Me Makoma Saito

La mort toujours elle, vient d’arracher à l’affection de tous les amoureux du judo Me Makoma. C’est avec peine et grande tristesse doublé d’un grand remord que nous avons appris cette triste nouvelle en ce jour de samedi 21 octobre 2023.

La dépouille mortelle de l’illustre disparu se trouve à la morgue du Camp colonel Kokolo. Me Makoma Saito que nous pleurons aujourd’hui, fut judoka de JC Lingwala en tant que compétiteur et ensuite comme encadreur de ce club qu’il a conduit au sacre plusieurs fois au niveau de l’entente, ligue et national. Il était également arbitre de judo.

Me Makoma Saito nous l’avons connu depuis plus de deux décennies. Il nous a toujours été très sympathique. Il aimait foncièrement son art le judo et son club le JC Lingwala. Il va laisser un grand vide dans ce club. Nous garderons de lui des souvenirs très vivaces en tant que journaliste sportif (plus de 29 ans de carrière consacré au judo de manière ininterrompue).

Au nom de notre organe, nous présentons nos condoléances les plus attristées à la famille éplorée, au JC Lingwala et à la grande famille du judo congolais. Que l’âme de Me Makoma Saito repose en paix !

Antoine Bolia




Après le concours d’éloquence et débat au niveau universitaire : La 4è édition au niveau secondaire baptisée ‘’Trophée Tshisekedi’’ fixée le 26 octobre au Salon Rouge du ministère des affaires étrangères

Le championnat national d’art oratoire ‘’Trophée Tshisekedi’’, c’est le nom que prend la 4ème édition du concours national d’éloquence et de débat.

Pour la petite histoire, le concours d’éloquence est une idée géniale qui a germé de la tête de Mukadi Manda, ancien champion du monde de boxe. Ce dernier est le président du comité d’organisation du Concours National d’éloquence et de débat ‘’CNED’’ qui n’est autre qu’une association de la fondation Mukadi Manda ‘’M.M’’ et du club culturel ’’New Harlem’’ de la faculté des lettres de l’université de Kinshasa.

Avec le principe ‘’Par la porte ou par la fenêtre’’, Mukadi Manda et ses compagnons s’arrachent les cheveux pour faire exister ce concours de haut niveau intellectuel qui sort des champions de la matière grise.

Malheureusement, les sponsors trainent les pas pour s’embarquer dans ce projet de haute portée nationale pour son sérieux, et c’est là où se situe notre regret pour avoir vécu personnellement toutes les éditions précédentes de ce concours.

Principalement fait pour le français et l’anglais, ce concours d’éloquence et de débat veut s’attaquer aux langues nationales par le fait d’inciter les jeunes à apprendre les langues des uns et des autres, la langue étant un fort élément de la fraternité.

Ce concours veut aussi encourager à parler les langues maternelles qui sont en perte de vitesse, en tout cas en voie de disparition. C’est une perte certaine du socle de notre culture.

Après trois éditions de ce concours au niveau universitaire, la quatrième tient à tenir compte des jeunes du niveau secondaire aussi.

Précisons que la 4è édition au niveau universitaire était parrainée par le Ministre de la jeunesse, Initiation à la nouvelle citoyenneté et cohésion nationale Yves Bunkulu. La finale était intervenue le jeudi 5 octobre 2023 dernier dans la salle des conférences du Ministère des Affaires étrangères, dans la commune de la Gombe. Absent sur le lieu, le ministre Yves Bunkulu était représenté par son éloquent Directeur de cabinet adjoint, Me Passy Mpayo. A noter que c’était la finale d’un concours commencé en ligne depuis plusieurs mois.

En ce qui concerne le jury du concours français, il était composé de : belge Pascal Talki, les congolais Jean Claude Kaninda (président du jury) et Innocent Mbaya.

Le jury du concours anglais était composé de : Madame Gisèle Palafio et messieurs Prince Lukusa et Christie Ngandu.

Ont été proclamés lauréats

Chez les Dames

  1. Mademoiselle Français/RDC : Priscille Lumbi
  2. 1ère Francophone/RDC : Judith Wany
  3. Mademoiselle Français Grand-Katanga : Marceline Kapend
  4. Mademoiselle Français Grand-Kivu : Sagesse Omari
  5. Mademoiselle Français Grand-Kasaï : Hélène Pala

Chez les messieurs, deux catégories étaient en lice notamment celle du français et celle de l’anglais

Pour le français

  1. Monsieur Français/RDC : Kanda Kanda
  2. 1er Francophone/RDC : Jean Pierre Okongo
  3. 2èmes Francophones/RDC : John Mukenge et Modeste Kamona
  4. 3èmes Francophones/RDC : Christian BDESI, Joël Kapenga et Jean Claude Nyandwe
  5. Monsieur Français Grand-Kasaï : Séraphin Mikobi
  6. Monsieur Français Grand-Katanga : Aurel Kiumbe

Pour l’anglais

  1. Monsieur Anglais/RDC : Benjamin Mulumba
  2. 1er Anglophone/RDC : Peniel Bosenga
  3. 2è Anglophone/RDC : Daniel Manako
  4. 3è Anglophone/RDC : Joseph Debo
  5. Monsieur Anglais/Grand-Katanga : Paul Kahozi.

Le Concours d’éloquence et débat au niveau secondaire fixé le 26 octobre

Après le concours au niveau universitaire, place aux candidats au niveau secondaire. Ça sera le jeudi 26 octobre 2023 dans la salle des conférences du Ministère des Affaires étrangères, à la Gombe. L’événement sera parrainé par le ministère de la jeunesse, Initiation à la nouvelle citoyenneté et cohésion nationale en soutien de la gratuité de l’ensemble par la qualité à travers le concours national d’éloquence et de débat.

Comme d’aucuns peuvent le remarquer, nous sommes  là en présence d’une activité qui mérite d’être prise en charge par le gouvernement congolais.

Antoine Bolia




Taekwondo WT : La RDC attendue au championnat d’Afrique des Nations Abidjan 2023

La clôture des inscriptions pour le championnat d’Afrique des Nations de Taekwondo Abidjan 2023 intervient ce dimanche 22 octobre 2023.

Jusqu’au moment où nous accouchons ces lignes, 24 pays ont pris leur inscription pour un total de 152 athlètes hommes et dames.

La Fédération Ivoirienne de Taekwondo a dévoilé les pays qui ont pris leur inscription. Il s’agit de :

  1. RDC
  2. Burkina Faso
  3. Guinée Conakry
  4. Tunisie
  5. Rwanda
  6. République Centrafricaine
  7. Angola
  8. Tchad
  9. Mozambique
  10. Gabon
  11. Congo
  12. Sierra Léone
  13. Mauritanie
  14. Swaziland
  15. Libye
  16. Niger
  17. Sénégal
  18. Guinée Equatoriale
  19. Algérie
  20. Gambie
  21. Mali
  22. Burundi
  23. Lesotho
  24. Guinée Bisau

La compétition a lieu du 5 au 6 novembre 2023 à Abidjan, en Côte D’Ivoire.

Antoine Bolia




Taekwondo ITF : Le Club Santiago de Ngaliema Ozone attendu à l’Open international de Brazzaville

Contrairement à notre dernière annonce, le Taekwondo Club Santiago de Ngaliema Ozone va bel et bien participer à l’Open international de Brazzaville pas le 2/10/2023 comme on a eu à l’écrire, mais du 02 au 05 novembre 2023. La Fédération de Taekwondo ITF du Congo ‘’Fetaeco/ITF’’ que préside Me Willy Makengo a autorisé ce déplacement en toute légalité.

La délégation qui comprendra 6 athlètes (1 fille et 5 garçons) et les membres du staff technique va traverser le pool Malebo, le 30 octobre 2023. Pour l’heure, le Taekwondo Club Santiago continue sa préparation sous la supervision de Me Ndombala Sado et Me Mvemba Irvin Ira.

Antoine Bolia




Après le succès de la gratuité : Fatshi demande à Tony Mwaba de mettre en place des cantiques scolaires

Arrivé à la tête du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique en avril 2021, le professeur Tony Mwaba Kazadi avait reçu deux missions de la part du Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Il s’agit de la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics, d’une part ; et d’autre part, la lutte contre les antivaleurs qui avaient élu domicile dans le sous-secteur dont la marchandisation de l’éducation.

Au bout des deux ans, la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics est une réalité irréversible et non négociable sur toute l’étendue de la RDC. Les quelques résistants du début, ont fini par comprendre que l’on ne peut s’opposer à cette réforme, l’unique à être constitutionnelle. S’y opposer, c’est se comporter en rebelles et/ou terroristes du M23. C’est ce qu’a fait comprendre le ministre Tony Mwaba Kazadi à tous les acteurs du sous-secteur durant les itinérances qu’il avait organisées l’année passée dans toutes les provinces. Et à cette occasion, il a réussi à engager tout le monde dans la lutte contre les antivaleurs.

Une action que beaucoup ont comprise finalement en dépit de quelques poches de résistance des brebis galeuses qui une fois trouvées, sont sévèrement sanctionnées.

Ayant réussi ces deux missions, cap vers la qualité de l’enseignement. Et c’est encore lui, le professeur Tony Mwaba Kazadi qui est chargé pour atteindre cet objectif par Félix-Antoine Tshisekedi qui a fait du secteur de l’éducation, le moteur de toute son action.

En effet, lors du Conseil des ministres tenu hier vendredi 20 octobre 2023, le Président de la République a instruit le ministre de l’EPST de présenter, lors du Conseil des Ministres prochain, le plan d’action de mise en place des cantiques scolaires dans une dizaine d’écoles pilotes pour 2024. Ce projet va bénéficier d’un montant de 1 milliard de Francs congolais.

 

C’est le Porte-parole du Chef de l’Etat, Mme Tina Salama qui l’annonce sur son compte X, ex-Twitter. Pas donc de repos pour Tony Mwaba Kazadi qui doit mettre bouchées double pour accomplir cette nouvelle mission.

 




Au cas où nous l’aurions oublié : Le Gouvernement avait remis le 29 octobre 2018 à la CENI le matériel logistique pour le déploiement des kits électoraux…

Nous reprenons intégralement la dépêche du site radiookapi.net publié sous le titre ” RDC : le gouvernement remet à la CENI le matériel logistique pour le déploiement des kits électoraux”, dépêche publiée le lundi 29 octobre 2018 à 15:40.

” Le gouvernement congolais a procédé ce lundi 29 octobre à la remise des moyens logistiques à la CENI pour le déploiement des kits électoraux. La cérémonie a lieu au siège de la CENI à Kinshasa pour la première étape. Selon le ministre de la Défense, Crispin Atama, ce lot est essentiellement constitué notamment de 150 camions de marque Kamaz, pour desservir la partie ouest du pays, de 7 hélicoptères, 4 Antonov…

“La CENI dit avoir réceptionné 1 illyushin, 1 DC 8, 4 Boeing ainsi que d’autres véhicules: 135 camions militaires Sino truck et 171 pickup. A cette liste, s’ajoutent également 1500 motocycles.

” Crispin Atama a par ailleurs indiqué que d’ici 15 jours, 150 autres véhicules viendraient par l’est pour desservir la partie Est et le centre du pays.

” En 2006 et 2011, rappelle M. Atama, l’armée avait déjà appuyé l’organisation des élections en RDC.

Tout le matériel remis à la CENI appartient à l’armée. Il va retourner à la base logistique des FARDC à la fin du processus, a fait remarquer le ministre de la Défense.

” Pour le ministre de l’Intérieur qui a représenté le chef de l’Etat, la “Nation congolaise assiste à une étape qui brise le doute quant à l’engagement du gouvernement d’assister la CENI dans l’organisation des élections”. Pour Henri Mova Sakanyi, « ce matériel est le fruit de sacrifices énormes. Car des sacrifices financiers énormes ont été réalisés ».

” En ce qui concerne la situation sécuritaire, Henri Mova a indiqué que les services de sécurité ont mis en place un projet pour identifier les menaces et les éliminer afin de permettre un déroulement paisible des élections”.

Le 29 octobre 2023, c’est dans une semaine. Avec les assurances données par Denis Kadima sur la tenue des élections à la date du 20 décembre 2023, la seule exhortation valable s’exprime en l’expression ” Touchons du bois “.

Omer Nsongo die Lema




Aux abois, Kagame et ses ‘ubwengistes’ montent des forfaitures : « Comité national des patriotes Wazalendo », une diversion !

Datée du 16 octobre 2023, une lettre au Président de la République signé des nommés Kasereka Paluku Timothée, Général Major, et Joseph Zababe Muhimanyi, non autrement identifiés, qui a comme objet :

«Transmission liste des animateurs du Comité National des Patriotes Wazalendo » circule sur la toile    depuis deux jours. Cette correspondance reprend 55 noms dont les noms de l’ex ministre Justin Bitakwira, du député Kahasha Murhula,  Ne Mwanda Nsemi ( de son vrai nom Zacharie Badiengila, mort le 18 octobre 2023 à Kinshasa…) ainsi que celui du Général Faustin Munene et tant d’autres. Issues de toutes catégories comme des chefs  religieux, des conseillers et superviseurs composant dix commissions du «Comité National des Patriotes Wazalendo ».

« Après avoir reçu ce document, j’ai contacté plusieurs personnes dont les noms se retrouvent dans ce document. Chose étonnante, elles sont toutes surprises d’une telle forfaiture. Elles ignorent l’existence d’une telle structure et même de leurs animateurs », a répondu à la rédaction du journal L’Avenir, une source sûre dans la région Est de la RDC. Il est clair que face à la montée en puissance des Wazalendo qui récupèrent localité après localités des mains de l’armée rwandaise sous masque de M23. « Dans leur créativité propulsée par l’art de la diversion et du mensonge de  l’ésoterisme ubwenge, les suppôts de Kagame se sont donné le luxe de nommer des personnes, y compris des personnalités, à leur insu et de transmettre la liste à des plus hautes instances du pays comme le prouve cette copie des accusés de réception ! », martèle la source.

Du côté des « tous les groupes des Résistants opérant au Nord-Kivu sous la dynamique Wazalendo » contactés, aucun  d’eux ne sait rien de cette histoire ! Ce qui confirme la nature forfaiture de ce document. La même vérification a été faite au Sud-Kivu, là non plus, « aucun leader de principaux groupes armés contactés ne sait rien de cette structure et de ses animateurs ».

Campagne de discrétisation des Wazalendo par la création des groupes pirates, une œuvre du tutshipower

 

 

Selon toute vraisemblance, ce comité dit des Patriotes Wazalendo, « n’a d’existence que dans la tête de ces personnes auteurs de ce document qui, en plus, n’ont aucun lien direct ou indirect avec les Wazalendo qui se battent contre le M23/RDF », fustige la source à Goma.  Il sied de rappeler qu’après la tuerie du 30 août 2023, lors de la marche de membres du ‘secte mystico-religieux Wazalendo’ (à ne pas confondre avec les patriotes Wazalendo qui se battent actuellement contre le M23/RDF ),  le Directeur général de l’Institut des recherches en Droits humains (IRDH), Me Hubert Tshiswaka, a affirmé que  « vue la manière dont les civils ont été assassinés,   le carnage survenu à Goma coûtant la vie à plus de quarante congolais, serait le résultat ‘des faux renseignements donnés aux Forces armées de la République démocratique du Congo par un réseau  connecté au M23’ », donc une manipulation des ubwengistes qui s’illustrent dans leur génie diabolique dont l’objectif est de noircir les patriotes Wazalendo.

On se rappellera qu’à la suite de cette tuerie du 30 août 2023, le mardi 26 Septembre 2023 à Goma, le gouverneur militaire ad intérim du Nord –Kivu, le Général-major Peter Cirimwami,  dans une réunion extraordinaire du  comité provincial de sécurité, avait alerté sur la présence des espions rwandais en ville de Goma au compte du M23.

Le gouverneur militaire avait dit :

« Il a été constaté qu’après la déclaration du chef de l’Etat à la Tribune des Nations unies faisant état du refus de dialoguer avec la coalition M23-armée rwandaise, ce dernier s’illustre par beaucoup d’agitations et commence à occuper à nouveau toutes les positions jadis abandonnées. A cet effet, les services ont constaté que plusieurs traversées de citoyens rwandais possédant des cartes d’électeurs congolaises et soupçonnés d’espions envoyés par le Rwanda, sont en vogue ces derniers temps à la frontière congolaise à Goma ». Ces espions sont capables de fomenter tous les mensonges si seulement il peut distraire les Congolais pour qu’il en profite pour surprendre.

 

Plus fort que l’Ubwenge, la manifestation de la  vérité déplume l’art de la duperie du tutsipower

 

 

Par curiosité,  d’aucuns ont  appelé au moins l’un des numéros (+243810033266/+243979137426) qui se trouvent sur ce document. « La personne au téléphone, qui se retrouverait à Kinshasa, a dit qu’il a la confiance du chef de l’État pour représenter les Wazalando ».

Une affirmation qui, apparemment, ne respecte aucune institution du pays  même la plus haute de la République.

On n’est poussé à conclure  qu’il s’agit d’un montage de l’ennemi qui manœuvre pour tenter de décrédibiliser et déstabiliser les patriotes Résistants qui défendent la patrie au Nord-Kivu et veulent éclabousser la plus haute institution du pays. Sinon, on peut affirmer qu’à l’approche des élections, des affairistes politico-militaires sont dans une tentative de récupération malveillante de la dynamique Wazalendo pour un objectif de positionnement politique ou pour une visée électoraliste.

On serait donc tenter de penser que des politiciens véreux, seraient devenus,  du jour au lendemain, des « Wazalendo » ou sont dans un « projet d’escroquerie pour soutirer l’argent et les matériels au nom des Wazalendo », comme l’avait  dénoncé dans  le passé le Défenseur des DH; Expert en défense et sécurité et de la Région des grands-lacs africains, et Internationaliste Marcellin Cikwanine. Ce dernier avait eu  à démanteler plusieurs réseaux d’escrocs de ce genre qui se servaient de la noble lutte de résistance pour escroquer les gens.

« Ce qui serait jouer avec la défense et la sécurité du pays, cracher de cette manière sur le sacrifice de nos compatriotes qui, dans des conditions difficiles et au prix de leur sang, défendent la patrie ». Cette trahison mériterait des sanctions sévères et exemplaires.

« Aux  services de sécurité d’identifier et traquer ces personnes pour décourager ce genre des pratiques rétrogrades qui sont de nature à saper les efforts citoyens fournis pour la défense de la patrie face à la menace rwandaise », conclu, non sans amertume,  Marcellin Cikwanine.

 

Willy Makumi Motosia




Me Didier Kondo : “Les caciques de Joseph Kabila sont mécontents du régime actuel”

Les dernières sorties médiatiques du général en cavale John Numbi et de l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa continuent à alimenter le débat au sein de la classe politique et de l’opinion nationale. La dernière en date est celle du porte-parole général de l’UDPS/Tshisekedi, Me Didier Kondo Pania.

Se confiant à la presse, ce haut cadre du parti présidentiel a fait savoir que la déclaration de John Numbi est en connivence avec celle de Moïse Katumbi qui a dit autrefois que rien ne marche au pays, de Martin Fayulu qui envisageait le soulèvement populaire pour renverser le pouvoir en place et de Corneille Nangaa qui réclame un deal autre entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila.

“Par conséquent, le groupe des caciques de l’ancien président Joseph Kabila est toujours mécontent du régime actuel. Car ayant perdu tous les avantages, ils ne supportent pas le chômage forcé et rêvent de revenir au pouvoir par tous les moyens. Leur objectif est de faire passer le message au président Tshisekedi qu’il doit sur eux gérer ensemble le pays”, dit Me Kondo.

Et de dénoncer: “Les caciques de l’ancien régime croyaient en échec du gouvernement actuel de la RDC. Sans compter avec la volonté du président Tshisekedi, le bâtisseur, de faire mieux pour un réveil de grand éléphant d’Afrique et l’éveil patriotique de son peuple”.

A en croire Me Kondo, pendant 4 ans, le président Tshisekedi a pu réaliser des infrastructures plus que les 20 ans de Joseph Kabila et cela lui attire beaucoup d’ennuis et de la haine de la part de ses adversaires politiques.

Sans mâcher des mots, Me Didier Kondo regrette le fait que “beaucoup de collaborateurs autour du chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi se sont compromis pour 5 millions de dollars, étant capables de vendre la mèche pour créer le chaos au pays”. Ce n’est fini. Me Kondo dénonce également la main noire des multinationales  ayant perdu les dividendes de la guerre qu’elles entretiennent à l’est du pays sous le commandement du Rwanda par le M23 interposé.

Selon lui, John Numbi a lancé plusieurs messages tenant à tout prix à orchestrer la sécession katangaise mais il a essuyé un échec total.

“Aujourd’hui il lance un ultimatum à Félix Tshisekedi avant d’ouvrir une guerre le 20 décembre prochain. Avec quelle armée le général en cavale va-t-il faire la guerre contre la RDC car nous savons aujourd’hui les FARDC sont en train d’être réorganisées en troupes?”, se demande-t-il.

Et de répondre: “Il ne doit pas se tromper de temps. La période n’est plus la même. Néanmoins, sa décoration est un S.O.S important pour les services de sécurité de la RDC qui devraient rechercher et interpeller toute personne suspecte qui serait impliquée dans la tentative de ce fameux coup d’Etat prémédité pendant le récent séjour du Chef de l’Etat  au Haut Katanga et Lualaba. Dieumerci, il a été protégé par le ciel et rentré dans la capitale sain et sauf.

Me Kondo est formel: “les caciques du FC sont et seront toujours déçus en complicité avec leurs amis qui gèrent les multinationales et ceux de la communauté internationale à cause de la mainmise sur nos richesses”.

C’est ici le lieu pour ce haut cadre de l’UDPS de dénoncer le plan qui était mis en branle qui aurait échoué. “Ils veulent une transition de 2 ans avec la formule 1+3 pour permettre à leurs poulains de se refaire une santé financière et une arrière-plan pour affronter les prochaines élections”, fustige-t-il.

Puis: “L’histoire est répétitive. Les Congolais d’aujourd’hui ne sont pas dupes. Ils ont tout compris et veulent le décollage de la RDC dont la représentante du SG de l’ONU et cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a déclaré à New York à la dernière Assemblée générale”.

Et de conclure: “le mot d’ordre c’est assurer l’économie et le développement de la RDC comme champ de bataille du président de la République Tshisekedi”.

Kantuntu Ka-Bintu