Processus électoral : Une délégation des Gouverneurs et présidents des Assemblées provinciales reçue par Félix Tshisekedi
Ce samedi à la cité de l’Union africaine, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a échangé avec une délégation des gouverneurs et présidents des Assemblées provinciales sur la question liée au processus électoral en cours.
« Nous sommes venus lui présenter nos préoccupations sur l’organisation des élections, mais aussi lui exprimer quelques inquiétudes sur des problèmes qui se posent dans nos Assemblées provinciales », a déclaré Léonard Makombo, Président de l’Assemblée provinciale de Mai-Ndombe, au sortir de l’audience. « Le Président de la République a été réceptif et s’est engagé à s’y mettre pour une bonne organisation des différents scrutins, mais aussi la sécurisation de la campagne électorale qui pointe à l’horizon », a-t-il poursuivi.
Selon lui, au cours de cette rencontre, les gouverneurs et présidents des assemblées provinciales ont fait un état des lieux de leurs entités à l’approche des élections générales. Ils ont, en outre, rassuré le Chef de l’État que leurs populations respectives sont impatientes et prêtes à aller aux urnes au vu des réalisations accomplies jusque-là dans leurs milieux de vie.
Au cours de cette réunion, le Chef de l’État a annoncé qu’il va visiter, dans les prochains jours, la province du Haut-Lomani où les travaux de réhabilitation de la route nationale numéro 1 vont être lancés. Cette province n’a pas bénéficié de grandes infrastructures depuis plus de 18 ans.
Le Président Tshisekedi se rendra ensuite dans le Grand Bandundu où il procédera également au lancement des travaux d’infrastructures routières.
A 5 jours du Sommet des trois Bassins: Denis Sassou-N’guesso invite les dirigeants du monde à prendre part au rendez-vous de Brazzaville
Le Président de la République du Congo, Denis Sassou-N’guesso a renouvelé, le 18 octobre dernier à Pékin en Chine, aux dirigeants du monde, son invitation à prendre part au sommet sur les trois bassins forestiers tropicaux prévu du 26 au 28 octobre à Brazzaville. C’était lors de son allocution à la tribune du forum sur la « ceinture et la route » pour la coopération internationale.
Pas de développement sans prise en compte de la protection de l’environnement
Dans son allocution, il a fait remarquer que le développement que vise cette initiative ne pouvait être envisagé sans la prise en compte de la protection de l’environnement. « Un développement que l’on ne peut imaginer sans la prise en compte de la protection de l’environnement, en réponse à l’urgence de la lutte contre les changements climatiques, véritable menace pour l’humanité toute entière », a déclaré le chef de l’Etat congolais.
« Permettez-moi mesdames et messieurs les Chefs d’Etat et de gouvernement, de vous réitérer notre invitation à prendre part au rendez-vous de Brazzaville », a-t-il lancé à l’endroit de ses homologues présidents et aux autres participants à ce forum sur « la Ceinture et la Route ». Ce sommet qui réunira entre 1500 et 2000 représentants des communautés riveraines du Bassin du Congo, de l’Amazonie et du Bornéo Mékong vise la création d’une alliance mondiale en faveur des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales.
Un sommet à enjeux multiples
Cette initiative vise à établir une gouvernance solide pour les trois écosystèmes mondiaux (Amazonie, Bornéo Mékong et Congo) qui représentent à eux seuls 80 % de la biodiversité mondiale, jouant un rôle vital en tant que régulateurs du bilan carbone mondial.
De manière spécifique, le sommet de Brazzaville se fixe comme missions, de promouvoir la coopération scientifique et technique ; renforcer les capacités et accroître l’influence dans les forums multilatéraux en faveur de la défense de l’environnement ; établir une gouvernance mondiale efficace pour gérer les défis environnementaux et climatiques à l’échelle planétaire et élaborer une stratégie commune visant à stimuler les projets d’investissement dans la lutte contre les changements climatiques et préserver la biodiversité.
Il sera organisé autour de trois sessions, notamment une session technique le 26 octobre, une session ministérielle le 27 octobre et une session de haut-niveau le 28 octobre. La question de la gouvernance régionale et mondiale, les plans d’investissement intégrés, les mécanismes financiers, le marché du carbone ainsi que la coopération scientifique constitueront les principaux axes de réflexion au cours de ces assises.
La recherche du consensus
Prélude à ce sommet, des consultations nationales visant à élaborer des positions communes parmi les pays membres de la Commission climat du Bassin du Congo (Angola, Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, République du Congo et la République Démocratique du Congo) ont été lancées ce 17 octobre, à Brazzaville par le premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso.
L’objectif de ces consultations est de faciliter un dialogue inclusif et participatif entre les divers acteurs et toutes les parties prenantes clés de la Commission climat du Bassin du Congo. Il s’agit des représentants gouvernementaux, des organisations de la société civile, des communautés locales, des peuples autochtones, des experts techniques et scientifiques, ainsi que des entreprises œuvrant pour la promotion de l’économie verte et des emplois verts et décents.
Par Roch Bouka/Correspondant de la Rtga World au Congo
Félix Tshisekedi assiste à la rentrée judiciaire de la Cour Constitutionnelle
Le Président Félix Tshisekedi a assisté, ce samedi dans la salle des congrès du Palais du peuple, à la cérémonie solennelle de la rentrée judiciaire de la Cour Constitutionnelle pour l’exercice 2023-2024.
Dans sa mercuriale, Mukolo Nkokesha, Procureur près la Cour constitutionnelle, a abordé « les causes d’irrecevabilité dans le contentieux électoral ». Il a précisé que l’élection est le mode universel d’exercice du pouvoir politique.
Pour sa part, Dieudonné Kamuleta, Président de la Cour constitutionnelle, a axé son discours sur « les incidences des innovations de la loi du 9 mars portant organisation des élections ». Il a expliqué son choix par le souci de baliser le chemin en vue des élections de 2023.
A la veille du match à Dar-es-Salaam : Chairman réarme moralement les Corbeaux
Le Chairman Moïse Katumbi a rendu visite à ses protégés dans la matinée de ce samedi 21 octobre, veille de match aller des quarts de finale de l’African Football League. Pendant une bonne heure, le patron des Corbeaux a motivé ses joueurs au cours d’un speech dont il est le seul à connaître le secret.
Avec des mots stimulateurs propres à donner au groupe un moral de conquérant, le boss du TPM a pu s’adresser individuellement à tous les joueurs. Fin psychologue, le Chairman n’a pas manqué l’occasion de taquiner les Corbeaux en les appelant par leurs surnoms! Cheikh Fofana “Mutombo” par exemple – qui s’est vite adapté à la vie de Lubumbashi – a été surpris d’entendre le boss évoquer son sobriquet…
C’est dans une belle ambiance que le Chairman Moïse Katumbi a échangé avec ses hommes, ce samedi, en milieu de matinée.
Mazembe-Esperance Tunis : L’accès est gratuit au stade Benjamin Mkapa!
La direction du club annonce à tous les supporters vivant à Dar-Es-Salaam et ses environs que l’accès lors de la rencontre de ce dimanche entre le TPM et l’Espérance est gratuit. Le Chairman Moïse Katumbi a pris en charge la totalité des frais liés aux accès.
Aucun billet ne sera réclamé aux supporteurs et sympathisants du club. C’est le cadeau du Chairman Moïse Katumbi aux Badiangwenas de la Tanzanie. A côté de ceux vivant sur place, au moins 500 autres supporteurs se sont signalés en provenance de la RDC.
Ceux de Lubumbashi, Likasi, Kolwezi et d’autres cités du Haut-Katanga qui ont pris la route pour rallier Dar-Es-Salaam devaient traverser la frontière tanzanienne le soir du vendredi 20 octobre soir. En revanche, l’autre groupe qui vient de l’Est du pays (Kalemie, Uvira, Goma et Bukavu) a traversé le lac Tanganika ce même jour.
A travers un lot de matériels: L’Ambassade de Chine renforce les capacités du Mécanisme national de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba
Imprimantes, ordinateurs, photocopieurs numériques, … sont autant de matériels que l’ambassade de Chine en Rdc a remis au Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, pour accompagner cette Institution dans l’exercice de sa mission. L’ambassadeur de Chine espère, à travers cette modeste contribution, aider le Mécanisme dans la mission qui lui a été confiée dans le rétablissement de la paix et de la sécurité dans la région des Grands Lacs. « C’est un matériel important qui nous a été offert et qui va accroitre nos capacités », reconnait le professeur Ntumba Luaba, Coordonnateur de cette structure.
Partenaire traditionnel de la Rdc, la Chine a toujours été animée par le souci de partager le secret de son développement. Ne ratant aucune occasion pour appuyer la Rdc, le pays du président Xi Jinping va jusqu’à renforcer les capacités des structures étatiques pour leur permettre de donner le meilleur d’elles-mêmes. C’est le sens à donner à cette dotation de l’ambassade de Chine en Rdc au Mécanisme national de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba, conduit par le professeur Alphonse Ntumba Luaba. Celui-ci s’est déplacé à la résidence de l’ambassadeur, accompagné de Mme Julienne Lusenge, son adjointe.
Bien avant la signature du protocole consacrant le transfert de ce don, les deux parties ont eu un face-à-face loin des objectifs des caméras, question de partager la vision de la Chine, qui consiste à renforcer les capacités du Mécanisme, pour lui permettre d’être performant. Par la suite, l’ambassadeur Zhao Bin et Alphonse Ntumba Luaba ont apposé leurs signatures au bas des documents de transfert, avant de s’exprimer devant la presse.
A la question de savoir, quelle est la position de la Chine pour la Rdc et que peut-elle faire pour la défense de l’intégrité territoriale de la Rdc ? M. Zhao Bin a réitéré la position de la Chine sur la situation dans l’Est de la Rdc qui est claire et constante. « Nous soutenons la partie congolaise dans ses efforts de protéger sa souveraineté et son intégrité territoriale », indique-t-il.
A l’en croire, ce soutien se traduit dans les actions concrètes à trois niveaux. Au niveau bilatéral, nous accordons des aides à la partie congolaise, à ses forces de l’ordre, notamment à travers la formation. Au niveau multilatéral, dans l’enceinte de l’organisation des Nations Unies, au Conseil de sécurité, nous soutenons les préoccupations légitimes de la partie congolaise, avec par exemple l’année dernière, la levée des restrictions sur l’importation des armes par le Congo et tout récemment par la publication du président du Conseil de sécurité sur la situation de l’Est et nous nous en félicitons.
Enfin, au niveau régional, nous soutenons l’Union africaine et les Organisations sous régionales dans leurs efforts de réaliser le règlement politique des différends et le rétablissement de la paix et de la stabilité dans la région des Grands Lacs. « Nous soutenons également l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’Onu pour la région des Grands Lacs dans ses efforts de médiation », insiste-t-il.
C’est dans ce cadre-là, pense-t-il, que nous accordons un lot de matériels au Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba et nous espérons à travers ce geste modeste, accompagner cette organisation dans l’exercice de sa mission.
Enfin, la Chine pense toujours qu’on ne peut pas réaliser une paix durable dans la région si les pays de la région s’enlisent dans la pauvreté. C’est la raison pour laquelle nous travaillons dans la mise en œuvre des projets de renforcement de l’inter-connectivité entre les différents pays, avec par exemple la mise en service tout récemment du port sec de Sakania que le chef de l’Etat a inauguré, qui se trouve à la frontière entre la Rdc et la Zambie.
« Il a pour objectif de faciliter une plus grand fluidité d’exportation de vos ressources vers l’extérieur. Nous pensons que ces genres de projets d’inter-connectivité pourraient bénéficier à tous les pays de la région et par là renforcer la confiance entre différents pays.
Pour rappel, du 17 au 18 octobre s’est tenu à Beijing le troisième forum sur la coopération dans le cadre de la ceinture et route et le président Xi Jinping a prononcé un discours qui met l’accent sur 8 actions que la Chine veut mettre en œuvre pour l’établissement d’un réseau d’inter-connectivité multidimensionnelle sur les continents du monde.
« Nous pensons qu’avec la mise en œuvre de ces actions, les projets comme le port sec de Sakania va se multiplier avec l’aide de la partie chinoise », souligne-t-il.
Revitaliser l’accord cadre d’Addis-Abeba
A son tour, le professeur Ntumba Luaba, Coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba s’est livré aux questions de la presse, qui a voulu savoir, dans quels secteurs la Chine peut vous être utile ? De même, est-ce que l’accord d’Addis-Abeba est encore un cadre idoine pour résoudre la question de l’Est de la Rdc ?
« Nous sommes en train de travailler actuellement à la revitalisation de l’accord cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et le développement en Rdc et dans la région des Grands Lacs », tranche-t-il, avant d’ajouter que l’ambassadeur a souligné tout ce qu’ils apportent.
Déjà avec cet exemple d’inter-connectivité du port sec entre la Rdc et la Zambie, cela nous aide à jouer notre rôle central d’impulseur du développement dans la région des Grands lacs. Actuellement, dit-il, nous voyons comment harmoniser les processus de Nairobi et de Luanda. « Nous pensons qu’il est temps de revitaliser l’accord-cadre pour qu’il joue un rôle central et pivot entre les différents processus qu’il faut harmoniser », martèle-t-il.
Au sujet du matériel important offert par la Chine, Ntumba Luaba pense qu’il va accroitre nos capacités. Et ce, parce que l’accord cadre est un cadre où nous développons la réflexion pour les différentes instances gouvernementales. Cet accord est multisectoriel et tous les ministères sont concernés. Il va nous servir la semaine prochaine, d’organiser un séminaire sur la revitalisation de l’accord-cadre.
« Nous allons asseoir la matrice de notre observation sur des faits » (Paul Kabeya)
« Regard citoyen », c’est le nom d’une nouvelle mission d’observation électorale qui a été présentée à la presse le jeudi dernier. Cette mission est constituée par quatre plateformes dont le Réseau Gouvernance économique et démocratie (REGED), le Réseau National pour l’observation et la surveillance des élections au Congo (RENOSEC), Rien-Sans-les-femmes (RSLF) et le Réseau des organisations de droits humains et d’éducation civique d’inspiration chrétienne (RODHECIC).
A cette occasion, la presse craint que la formation des observateurs soit biaisée, parce qu’il ne nous reste que deux mois pour l’organisation des élections. De même, que faire si le rapport de « Regard citoyen » est différent d’autres rapports ?
Pour rencontrer ces préoccupations, M. Paul Kabeya Mukenge, Secrétaire exécutif du RODHECIC pense qu’avoir les acteurs qui sont devant vous, pensez-vous vraiment que nous pouvons promouvoir une formation qui soit biaisée ? Non. Généralement, pour votre information, les formations des observateurs court terme se font juste quelques jours avant les élections. Et ce, pour une raison simple, c’est pour aider l’observateur à conserver la matière, à avoir dans sa mémoire la matière.
Quant aux observateurs à long terme, explique-t-il, nous allons bientôt nous lancer dans des cascades des formations. « Nous devions dire que de 1, les observateurs long terme sont des observateurs de routine, c’est-à-dire, des personnes spécialisées à suivre de bout en bout le processus électoral. Mais la formation est importante et continue, parce qu’il y a toujours certaines questions qui peuvent nécessiter des ajustements », indique-t-il.
Par exemple, nous avons connu une réforme électorale. Les observateurs doivent être à la hauteur d’avoir tous les ingrédients nécessaires lorsqu’ils seront confrontés aux observateurs court terme pour l’une ou l’autre question. Dans le temps, poursuit-il, on n’utilisait pas la machine à voter ou le dispositif électronique de vote. On l’a utilisée au cycle passé, mais cela nécessite des ajustements.
Il y a quelques innovations comme le cadre de concertation société-CENI où nous avons capté quelques ingrédients qui nécessitent que les observateurs aient l’information qu’il faut. Enfin, aussi le souci de standardiser, parce qu’on ne peut pas laisser chacun former d’autres observateurs selon ses propres lignes directrices.
« Tout ceci, c’est pour que nous soyons sûr que la formation n’est pas biaisée. Notre formation sera de haut niveau. Il y a même un outil didactique qui est finalisé, parce que nous tenons à la qualité de cette formation », rassure M. Paul Kabeya, Réseau des organisations des droits humains et d’éducation civique d’inspiration chrétienne.
Pour la méthodologie, explique-t-il, s’il arrivait un écart dans la manière d’observer du « Regard citoyen » avec d’autres missions, nous allons asseoir la matrice de notre observation sur des faits. « Quand on mène une opération par les faits, ils vont parler d’eux-mêmes et vous vous allez arbitrer », se justifie-t-il.
Soulignons que « Regard citoyen » va déployer 22.500 observateurs issus des organisations membres de la mission, dont 22.000 observateurs court terme (OCT) et 500 observateurs long terme (OLT). Dans cet ordre d’idée, 55 grands formateurs de 4 organisations de la mission, tous des experts en matière électorale, seront formés dès la semaine prochaine avec l’appui technique de Democracy reporting International, sur base d’un support didactique qui vient d’être finalisé. Ensuite, ils seront déployés dans les provinces par binôme, afin de former 500 observateurs (OLT) qui formeront à leur tour, au niveau de leurs entités respectives (villes, territoires, …), les 22.000 observateurs (OCT).
« Les 4 plateformes électorales ont été recrutées selon des critères de sélection objectifs (…) » (Laurence Carlier)
« Regard Citoyen », la nouvelle mission d’observation électorale a été présentée à la presse, le jeudi dernier. C’était en présence de Mme Laurence Carlier, Représentante-Pays de Democracy Reporting International (DRI), qui est une organisation non partisane, indépendante et à but non lucratif enregistrée à Berlin et qui appuie techniquement « Regard Citoyen ». DRI promeut la participation politique des citoyens, la responsabilité des organes de l’Etat et le développement des institutions démocratiques dans le monde entier.
A la question de savoir, quels sont les critères qui ont présidé au recrutement de quatre plateformes dont le Réseau Gouvernance économique et démocratie (REGED), le Réseau National pour l’observation et la surveillance des élections au Congo (RENOSEC), Rien-Sans-les-femmes (RSLF) et le Réseau des organisations de droits humains et d’éducation civique d’inspiration chrétienne (RODHECIC) ?
Pour Mme Laurence Carlier, les critères de sélections objectifs ont été établis avec la consultation des organisations partenaires des projets précédents. Ce qui a primé, dit-elle, c’est l’activisme de l’organisation, c’est-à-dire, la présence réelle et traçable sur le terrain en termes d’activités déjà réalisées, une présence effective dans au moins 5 provinces, la possession de la personnalité juridique, l’absence d’un conflit d’intérêt évident, l’expérience passée ou la volonté de s’engager dans l’observation citoyenne, le positionnement neutre, impartial par rapport aux principes de l’observation électorale, la volonté de travailler d’autres missions citoyennes, la volonté de travailler avec d’autres membres de la mission.
« Ce sont les critères qui ont été appliqués et auxquels les organisations ont répondu », insiste la Représentante-Pays de Democracy Reporting International (DRI).
Soulignons que DRI met en œuvre le programme « projet d’appui à la coalition pour l’observation nationale des élections au Congo (PACONEC) qui va d’août 2023 à juillet 2025. Il est financé par l’Union européenne et le ministère des Affaires étrangères de la République fédérale d’Allemagne pour appuyer des organisations de la société civile congolaise (bénéficiaires) dans l’observation du processus électoral sur tout le territoire congolais et contribue à la bonne gouvernance démocratique.
Eddy Mfumumpoko dote les services de la DGRK des outils informatiques
Dans le souci de mettre l’homme au centre de tout et faisant suite aux difficultés constatées pendant ses rondes dans différents locaux de la DGRK, le Directeur général, M. Eddy Mfumumpoko Monsempo, vient de doter les Services de la DGRK dont ses Collaborateurs, les outils informatiques.
En effet, les Services Généraux a reçu un lot important de 66 imprimantes HP 9010 digitales en couleur (triple fonction: imprime, photocopie et scanne) et de 90 ordinateurs portables HP i3 génération avancée, pimpants neufs.
Notons que ces outils seront mis à la disposition du personnel pour résoudre tant soi peu des soucis en termes de bureautique.
Tous ces matériels sont marqués ou étiquetés par les Services Généraux suivant leurs destinateurs de sorte qu’après dispatching, tout peut être retracé. Déjà, la Direction des Recettes de Kinshasa a été servie en premier.