EPST : Tony Mwaba donne le go de la 25ème réunion hebdomadaire avec l’administration

Avec tous les cadres de l’administration publique du ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a présidé ce lundi 23 octobre 2023, dans la salle de réunions de la Radio-Télé de l’Education située dans la commune de la Gombe à Kinshasa, la 25 réunion hebdomadaire, et ce après avoir répondu à ses obligations académiques à l’Université de Kinshasa, étant un passionné de l’enseignement.

S’étant déroulée en présence de Mme Christine Nepa Nepa et de M. Jacques Odia Musungayi, respectivement Secrétaire général à l’EPST et Inspecteur général de l’EPST, cette réunion a connu 5 points à l’ordre du jour, entre autres, la communication du Ministre; la lecture et adoption de la 24ème réunion hebdomadaire; les points d’information au nombre de 7 dont la présentation du plan d’action de l’implantation des cantines scolaires dans les écoles pilotes, tel qu’instruit par le Président de la République, lors du tout dernier Conseil des Ministres; évaluation des activités certificatives, exercice 2022-2023; État des lieux des résolutions de la Table Ronde des ETP; Rapport à mi-parcours de l’avancement des travaux de réhabilitation des écoles; État des lieux du suivi de la paie des primes du personnel de l’Administration Centrale; Organisation du championnat scolaire national; audit administratif du Personnel des services centraux et enfin, les divers avec un seul point dont l’organisation de la marche de santé.

Introduit par Mme Secrétaire Général, le ministre de l’EPST a commencé sa communication par s’excuser pour le retard avec lequel la réunion a commencé, avant d’exprimer sa reconnaissance au nom de la Vice-ministre et en son nom personnel aux cadres du Secrétariat Général pour leur accompagnement dans l’accomplissement des missions dévolues au Ministère.

Revenant sur l’objet de cette rencontre, le professeur Tony Mwaba Kazadi a tenu à rappeler que la Stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation définit les priorités d’actions pour le secteur de l’éducation pendant une période de dix ans, et elle comprend trois axes, dont l’accès, la gouvernance et la qualité.

Après avoir assis la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics, il est donc primordial dès maintenant de concentrer les efforts sur le troisième axe de cette stratégie qu’est tout simplement l’amélioration de la qualité de l’enseignement.

Cap sur la qualité de l’enseignement

Il faut noter que cette Stratégie sectorielle concerne une période allant de 2016 à 2025.

“Après la réussite de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics, nous allons nous atteler sur le document concernant les mécanismes et stratégies sur la mise en œuvre de la qualité de l’enseignement”, a déclaré le Ministre de l’EPST, avant de préciser que “Notre stratégie Sectorielle prévoit les trois axes. Après l’accès, dont la mise en œuvre avait été encore rendue possible grâce à la gratuité de l’enseignement primaire prévoit la qualité de l’enseignement. Au jour d’aujourd’hui et bien avant que la gratuité ne soit décrétée, il se pose un problème sérieux sur la qualité de l’enseignement. Je pense qu’il est donc temps, surtout que la Stratégie Sectorielle à sa fin en 2025. Nous risquons d’arriver en 2025 sans que la mise en œuvre de cette Stratégie Sectorielle ne soit réussie”, a-t-il avancé.

À ce sujet, il a indiqué que “Peut-être du point de vue de l’accès, je le dis, la gratuité a essayé d’accélérer les choses. Mais, il est temps, je pense que nous puissions nous focaliser beaucoup plus sur la qualité de l’enseignement et qui va de soi avec la gouvernance. Le dossier a été présenté et même adopté. C’est pourquoi je vais demander au Directeur national de la DINACOPE de nous aider à multiplier et à distribuer la feuille de route qui était annexée à ce projet que j’avais présenté au Conseil des ministres, et surtout à tous les services concernés par sa mise en œuvre, en commençant par moi-même. Donc, côté du Gouvernement par rapport aux moyens qui doivent être réunis, par rapport à tout ce qui doit être fait, pour que chacun en ce qui le concerne, au niveau national, au niveau provincial, au niveau sous-provincial, que chacun puisse jouer son rôle pour que l’axe qualité puisse entrer en œuvre dès maintenant. Moi je crois qu’il n’y a pas de délai. On doit déjà faire un effort et démarrer’”, a insisté le Ministre de l’EPST.

Reprenant la parole, Mme le Secrétaire Général à l’EPST a procédé à la présentation du plan d’action de l’implantation des cantines scolaires dans les écoles pilotes.

JMNK




Muyaya et Lutundula confirment le retrait de la Monusco pour décembre 2023

Plus de doute quant au retrait de la Monusco de la Rdc après plus de 20 ans de présence ponctuée d’un échec patent. Le Gouvernement congolais et l’ONU ont convenu d’un retour accéléré, progressif et responsable de la Monusco à partir de décembre 2023. Pour y arriver, la Rdc et la Monusco vont proposer le plan de désengagement et le chronogramme du retrait y relatif. Ils ont convenu des modalités pratiques de la remise et reprise des activités qui étaient jadis entre les mains de la Monusco. Les deux parties conviennent aussi d’élaborer le plan de la réduction progressive des effectifs de la Monusco, sans oublier le document sanctionnant le début de ce dispositif. Les deux parties ont convenu de réduire les 8 piliers à 4 : sécurité, protection des civils, accompagnement électoral et le PDDRS. Soulignons qu’au 15 novembre, les deux parties doivent terminer la rédaction du plan de désengagement qui sera déposé au Gouvernement, avant que la Monusco ne l’amène au Conseil de sécurité. Ceci, pour qu’en décembre 2023, qu’on amorce le retrait dans un bon climat.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie, Christophe Lutundula Apala Pen’ Apala et le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, ont co-animé ce lundi 23 octobre, un briefing presse autour du “Retrait accéléré, progressif et responsable de la Monusco à partir de décembre 2023 : enjeux et perspectives”.

Dans son mot introductif, Christophe Lutundula a présenté la position de la RDC sur le retrait progressif, responsable et durable de la MONUSCO. Il est revenu sur les différents contacts enregistrés notamment à New York avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, mais surtout l’adresse assez forte à la 78è session de l’Assemblée générale des Nations unies du Président de la République Félix Tshisekedi, qui a insisté à juste titre sur le retrait de la Mission.

“Lorsque le Président Tshisekedi a rencontré M. Guterres une phrase qui dit tout : “Vous avez demandé que la MONUSCO s’en aille, moi je vous dis que je veux m’en aller.”

Tout s’est passé dans la compréhension et l’harmonie. Et après, nous avons encore travaillé, moi à partir d’ici, l’Ambassadeur Zénon et son équipe à partir de New York pendant deux semaines pour avoir la déclaration du Président du conseil”, a précisé Christophe Lutundula.

Rappelant la déclaration du Président du Conseil qui encourage notamment le gouvernement congolais et l’ONU dans le groupe de travail conjoint à élaborer d’ici novembre le plan de désengagement complet de la mission, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie a fait savoir que la RDC et la MONUSCO ont débuté  ce lundi 23 octobre, le processus d’élaboration du plan de retrait de la Mission, comme demandé par Kinshasa.

Christophe Lutundula en a donné les mesures clés. “Le plan de désengagement des troupes de la MONUSCO, le chronogramme du retrait (entre l’état-major de la RDC et le commandement de la MONUSCO). Nous allons convenir les modalités pratiques de la reprise des activités actuellement exercées par la MONUSCO que la RDC va continuer avec l’appui des traditionnels (le projet du fonds et les agences de la MONUSCO).

Troisième document, nous allons élaborer le plan de la réduction progressive des effectifs de la MONUSCO. Nous allons aussi élaborer un document qui montre comment l’ensemble du dispositif de la MONUSCO va commencer à partir. Le 5è document doit préciser ce que la MONUSCO au moment où elle se retire, fera encore”, a-t-il révélé.

Précisant que d’ici le 15 novembre, tout le travail devra être terminé, Christophe Lutundula met par ailleurs en garde contre tout triomphalisme.

“Le Président s’y est impliqué mais gare au triomphalisme. On ne peut pas minimiser ce qui a été fait mais ce n’est pas terminé. Nous sommes en train de travailler. C’est maintenant que nous devons nous-mêmes maîtriser notre destin dans ce dossier que nous avons voulu, que le Président voudrait exemplaire dans le cadre des troupes des Nations unies”, insiste-t-il.

Prenant la parole à son tour, Patrick Muyaya a révélé l’importance pour le gouvernement congolais d’activer ce processus de retrait.

“Il est évident qu’après la sortie en septembre du Secrétaire général António Guterres relevant l’incapacité de la mission de répondre à la menace du M23, cela a suscité beaucoup de colère, a créé une crise de confiance dans nos populations. Et il fallait bien que le gouvernement en tire la conséquence. Nous sommes un gouvernement sur écoute”, a-t-il dit.

JMNK




Dossier Gécamines: Deogratias Mutombo, Albert Yuma et autres, interdits de quitter le pays (officiel)

L’ancien gouverneur de la banque centrale du Congo Déogratias Mutombo, Albert Yuma, président sortant de la fédération des entreprises du Congo, Jacques Kamenga, deux directeurs de la Banque centrale du Congo et un cadre de la Rawbank sont interdits de quitter le pays.

Décision prise le lundi 23 octobre par la Cour des comptes. Elle ordonne en même temps le gel de leurs avoirs au niveau des banques commerciales.

“Saisi par le magistrat instructeur, en ma qualité de premier président de la cour des comptes; compte tenu de la gravité des faits et de la nécessité que les personnes mises en cause puissent se tenir à la disposition de la comptes jusqu’à la clôture du dossier, j’ai décidé d’actionner l’article 39 de la loi organique de la cour des comptes” a déclaré Jimmy Munganga.

Faudra-t-il le noter que depuis quelques jours, l’ancien gouverneur de la banque centrale du Congo, Déogratias Mutombo, est accablé par deux dossiers de 15 millions USD et près de 9,8 millions USD de la Générale des carrières et des mines (GÉCAMINES) disparus à la Banque centrale du Congo.

Le 19 juillet 2018, la Gécamines à travers son directeur général intérimaire, Jacques Kamenga, ordonne à la Rawbank de virer à la Banque centrale du Compte pour le compte du Trésor public, 15 millions USD au titre de contribution exceptionnelle au budget 2019. Mais au lieu, que cet argent atterrisse dans le compte transitoire de la BCC logé et connu à Rawbank, il a été plutôt logé au « compte suspens ». Ce compte a été vidé quelques jours après sur ordre du gouverneur Mutombo pour une destination inconnue.

Derick Katola




Après les échauffourées entre policiers et population à N’Sele et N’Djili : Blaise Kilimbalimba réarme le moral de ses troupes

À l’issue d’une causerie morale, le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba appelle à plus de professionnalisme afin d’accentuer la collaboration entre la Police et la population qui attend d’être mieux sécurisée.

Au terme de cette parade, le patron de la police à Kinshasa a procédé au lancement d’une nouvelle unité spéciale d’intervention qui  s’occupera des embouteillages et de la lutte contre les Kulunas.

Interpeler, éveiller la conscience des policiers de Kinshasa après les incidents survenus dans le district de la Tshangu le week-end dernier et ce lundi matin, c’est  l’objectif de la parade présidée ce lundi par le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba à l’intention particulière de l’unité du groupe mobile d’intervention.

« Vous le savez, il y’a eu accrochages entre population et éléments de la police ayant conduit au meurtre de quatre policiers tués par la population en colère », dit-il.

Dans sa causerie morale, le Commissaire provincial de la police a instruit ses troupes à collaborer avec la population qu’ils sont censés sécuriser pour dénicher les ennemis de la paix dans la capitale congolaise.

Le patron de la police à Kinshasa a, au cours de cette parade  déploré la perte d’un officier au quartier trois à N’djili après des échauffourées avec la population en colère de suite à l’insécurité.

Le week-end dernier, 3 autres policiers ont été brûlés vifs à Bibwa dans la commune de N’sele, après le meurtre d’un civil à 2 heures du matin par des présumés criminels qui ont fait irruption à son domicile.

Lors de cette communication, le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba  a rappelé aux officiers des unités spéciales leurs missions en les invitant au sens de responsabilité.

 




Gaza: Le Roi ordonne l’envoi d’une aide humanitaire urgente aux populations palestiniennes

Le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, a donné ses très hautes instructions pour l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence aux populations palestiniennes, indique, lundi, le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

Ces aides comprennent des quantités importantes de denrées alimentaires, de produits médicaux et d’eau, précise le ministère dans un communiqué.

Les modalités de l’envoi de cette aide d’urgence seront arrêtées avec les autorités égyptiennes et palestiniennes, poursuit la même source.

Cette haute décision royale s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant du Roi Mohammed VI, en faveur de la cause palestinienne, conclut le communiqué.




Violences intercommunautaires dans la Tshopo : Les conflits Mbole Lengola ont fait plus de 500 morts

Le conflit intercommunautaire dans la Commune de Lubunga, rive gauche du fleuve Congo dans la ville Kisangani, Chef-lieu de la province de la Tshopo (Issue de la province Orientale démembrée), continue de faire couler du sang.  Six civils sont morts ce week-end, portant le bilan à plus de 500 morts depuis le début des hostilités en février 2023. Pour mettre un terme à ce carnage au nom du schéma de l’ethnicité, et par   crainte de débordements, le gouvernement central a dépêché un escadron de 250 policiers pour le maintien de l’ordre dans cette partie de la République, troisième pôle économique en crise.  

Malgré ses efforts pour mettre fin au conflit sur le schéma de l’ethnicité entre Mbole et Lengola,  les violences ne font que s’accroître, ce qui a fini par pousser Kinshasa à apporter un soutien en hommes et matériels aux autorités provinciales.

Partie d’une  crise foncière, des tueries sont régulièrement rapportées et rien que pour le début de la semaine dernière, au moins 9 personnes ont été tuées. Selon le gouvernement provincial, plus de 500 personnes ont été tuées et plus de 70 000 déplacés enregistrés depuis le début du conflit il y a huit mois. Les Mbole accusent les Lengola  d’avoir vendu leurs terres à une entreprise pour 20 ans d’occupation. Mais le conflit a été aggravé par des assassinats et des cycles de représailles.

 

Le renfort des policiers avec des  équipes permanentes,  seront installées sur les deux axes routiers sous menaces: Kisangani-Ubundu et Kisangani-Opala. Dans la commune de Lubunga, cette force spéciale sera déployée dans les quartiers périphériques de 5 chantiers, Maniema, Osio, Kpangobi, Lokwa, Lokata, Kubagu, entre autres, où les attaques sont fréquentes.

« Il y a aujourd’hui environ 5 à 6 jours d’accalmie, sauf hier quand les assaillants se sont retirés en profondeur. Ils ont essayé d’inquiéter la population à 184 km de la ville de Kisangani. Depuis le début du conflit en février, on a enregistré plus de 70 000 déplacés mais beaucoup sont partis dans des familles d’accueil », raconte Mateus Kanga, porte-parole de la gouverneure de cette province. Et d’ajouter,

« Ce qui est plus alarmant, c’est le nombre d’enfants qu’on a pu enregistrer. Plusieurs maisons ont été incendiées, les besoins en nourriture se sont accrus et il y a des malades… Les difficultés sont énormes pour la province qui ne peut plus assurer une prise en charge correcte », alerte le porte-parole.

C’est un bilan plus élevé que celui donné par des médias internationaux, citant  les sources sécuritaires et indépendantes qui parlaient de 250 morts. Il s’agit plutôt de plus de 500 morts.

Le nombre des victimes a explosé ces deux derniers mois et la crise semble dépasser les autorités provinciales qui n’arrivent plus à ravitailler les déplacés en nourriture, faute de moyens financiers.

L’arrivé des 250 policiers à Kisangani, un soulagement pour la population

 

Un escadron de 250 policiers est arrivé mercredi à Kisangani en provenance de Kinshasa pour faire face aux violences persistantes dans la commune urbano-rurale de Lubunga et d’autres entités, à la suite de conflit entre les membres des communautés Mbole et Lengola, comme le montre les propos des observateurs rapportés par Gabriel Makabu, un journaliste depuis Kisangani.

“L’arrivée de ces policiers est un soulagement pour la population. Cet appui vient résoudre le problème d’effectif des policiers à Kisangani. Dans la ville et à l’intérieur de la province, il se pose toujours avec acuité  le problème du nombre réduit des policiers par rapport aux différentes interventions dans le secteur de la sécurité”, a indiqué ce samedi, le ministre provincial de l’intérieur et sécurité de la province de la Tshopo, Norbert Lokula.

“Ce conflit est né à partir de la signature entre   l’autorité provinciale et  l’entreprise Cap Congo de contrat de 20 ans d’occupation provisoire. Les terres qui servaient pour les activités agricoles sont vendues, des personnes sont tuées, des maisons incendiées, des femmes éventrées  et violées, des bétails emportés. Nous en avons assez”,  ont indiqué jeudi les habitants de la commune de Lubunga dans un mémorandum déposé auprès du gouverneur.

Dans leur même mémorandum, ces membres de la société civile ont appelé à “l’implication personnelle du Chef de l’État pour  mettre fin à ce conflit car nos autorités provinciales sont restées indifférentes à nos cris de  détresse”.

Willy Makumi Motosia

 




CSAC: Les médias, les acteurs politiques et sociaux de Tshopo signent le Code de bonne conduite pour des élections apaisées en Rdc

Tout est bien qui finit bien dit-on. La délégation du Conseil Supérieur de l’audiovisuel et de la Communication (CSAC) conduite par son vice-président Bruno Mboliko Mbolison a bouclé ce lundi son séjour dans la capitale de la Tshopo où elle est allée sensibiliser et vulgariser la directive sur la campagne électorale à travers les médias.

Un document produit par cette institution d’appui à la démocratie pour réguler la campagne électorale dont le coup d’envoi sera donné le 19 novembre prochain dans le cadre de la tenue des élections présidentielles, législatives nationales, provinciales et celles des conseillers municipaux prévues le 20 décembre prochain en RDC.

Ce lundi 23 octobre 2023, pour boucler la boucle, le vice-président du CSAC a échangé avec les responsables des médias, des partis politiques et de la société civile et d’autres structures non étatiques autour des enjeux de cette directive et de son application par les parties prenantes au processus électoral. C’était dans la salle de conférence de la Mairie de Kisangani et en présence de la Secrétaire exécutif provincial de la Ceni Tshopo, Mme Aimée Lihaha.

L’Envoyé spécial de CSAC  qui a fait un résumé clair de la directive sur la campagne électorale à travers les médias,  a profité de cette occasion pour rappeler à l’assistance que quoique cette période est réputée période des turbulences, elle ne doit laisser libre court pour déchirer le pays qui est appelé à survivre après les élections comme il en était en 2006, 2011 et 2018.

Il a appelé les uns et les autres à la stricte observance des différentes dispositions de la directive sous peine d’être sanctionné. Message capté 5/5 par l’assistance qui s’est engagée à la respecter. Ceci s’est matérialisé à travers la signature de code de bonne conduite pour des élections apaisées en Rdc.




SM le Roi donne Ses Très Hautes Instructions pour l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence aux populations palestiniennes (MAE)

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Comité Al-Qods, a donné Ses Très Hautes Instructions pour l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence aux populations palestiniennes, indique, lundi, le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

Ces aides comprennent des quantités importantes de denrées alimentaires, de produits médicaux et d’eau, précise le ministère dans un communiqué.

Les modalités de l’envoi de cette aide d’urgence seront arrêtées avec les autorités égyptiennes et palestiniennes.

Cette Haute Décision Royale s’inscrit dans le cadre de l’engagement constant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, en faveur de la cause palestinienne, conclut le communiqué.




En débandade devant les Wazalendo, le M23/RDF se verse dans le crime de guerre : Kitshanga, privé d’eau potable

Depuis samedi 21 octobre 2023, la cité de Kitshanga est privée d’eau potable. Ayant perdu le contrôle du territoire de Masisi depuis près de deux semaines leur ravi par les patriotes résistants congolais dits «Wazalendo », les terroristes du M23/RDF ont coupé tous les tuyaux de ravitaillement d’eau dans de la cité à partir de la source principale qui désert Kitshanga à Muhe.

« Des sources locales indiquent que les rebelles du M23 ont coupé tous les tuyaux de ravitaillement d’eau dans de la cité à partir de la source principale qui désert Kitshanga à Muhe. Une équipe de la REGIDESO qui s’y rendait pour rétablir l’approvisionnement de la cité a été attaquée par des hommes armés présumés M23 », rapporte, Daniel Michombero, un journaliste basé dans cette partie du pays.

Copieusement malmené par les patriotes Wazalendo, au point que le gouverneur militaire a même rétabli l’autorité de l’Etat dans ce territoire en demandant à l’Administrateur du territoire de Masisi d’instruire les cadres territoriaux et les responsables étatiques et paraétatiques de sa direction de « rejoindre sans délai leurs postes d’attache dans le but de la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’étendue du territoire de Masisi libérée des envahisseurs RDF/M23 », Kigali n’a trouvé mieux que de rééditer son exploit criminel comme en Août 1998 à Kinshasa, qui consiste à couper l’approvisionnement en eau potable de la cité. Un véritable crime de guerre.

Les  habitants de la   ville province de Kinshasa se souviendront toujours de ces folles journées, immortalisées dans la chanson par le célèbre musicien congolais d’heureuse mémoire, Wendo Kolonsoy, dans  ce couplet « Tozangi mayi soolo ! Tozangi mwinda soolo ! » (Entendez, ils nous ont privé d’eau Vraiment ! Ils nous ont privés d’électricité Vraiment ! ». C’était le 26 août 1998, il y a  25 ans, lorsque le RCD (Rassemblement des congolais pour la démocratie) un mouvement politico-militaire  mutant de l’AFDL, porté par le Rwanda,  après sa tentative de la prise de Kinshasa, une  aventure qui avait finalement tourné court, fut stoppé net en mains nues  par des patriotes de Kin-Est qui les  avaient fait subir un cuisant revers à Tchangu la partie orientale de Kinshasa, ont fait vivre aux habitants de la capitale trois journées de cauchemar. Des malheurs allant de la coupure de l’électricité à partir du barrage d’Inga à la rupture d’approvisionnement en eau potable. C’est exactement la même stratégie cruelle qui ressort de crimes de guerres que l’unité spéciale de l’armée rwandaise M23/RDF, fait subir actuellement aux habitants de la cité de Kitchanga en coupant les approvisionnements en eau.

 

Crime de guerre

 

« Un crime de guerre est une violation du droit de la guerre d’une gravité particulière. Ceci inclut principalement les cas où une des parties en conflit s’en prend volontairement à des objectifs non militaires, aussi bien humains que matériels. Un objectif non militaire comprend les civils, les prisonniers de guerre et les blessés, a fortiori des villes ne comportant pas de troupes ou d’installations militaires ». C’est exactement de cela qu’il s’agit lorsqu’on prive une grande cité à l’instar de Kitshanga de ses sources d’approvisionnement en eau potable pour condamner sa population à la soif.

Pour le Statut de Rome (les 59 alinéas de l’article 81), au sein des Nations-Unies, le crime de guerre est défini par des accords internationaux.  régit les compétences de la Cour pénale internationale (CPI) pour poursuivre des violations graves du droit international humanitaire qui reposent notamment sur les conventions de Genève de 1864, 1906, 1929 et 1949 qui définissent les crimes de guerre.

« Assassinatmauvais traitements ou déportation pour des travaux forcés, ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, assassinat ou mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, exécution des otagespillages de biens publics ou privés, destruction sans motif des villes et des villages, ou dévastation que ne justifient pas les exigences militaires. »

La privation d’eau potable est donc un «  mauvais traitements  des populations civiles dans les territoires occupés ». Il importe donc à la justice congolaise de prendre toutes les dispositions utiles pour que réparations soit faites.

 

Willy Makumi Motosia




Présidentielle de 2023: Seth Kikuni attaque la candidature de Félix Tshisekedi devant la Cour Constitutionnelle et demande son invalidation

Le candidat Président de la République Seth Kikuni à travers ses avocats Nico Mayengele et Ramazani Shabani a introduit une requête pour l’invalidation de la candidature du candidat président Félix Tshisekedi pour «défaut de qualité et inscription pirate».

Le président du parti Piste pour l’émergence, affirme que le chef de l’État sortant était proclamé en 2019 comme cinquième président au nom de Tshisekedi Tshilombo Félix, alors que sur la liste publiée par la CENI le 19/10/2023, son nom est Tshisekedi Tshilombo Félix Antoine.

“Les gens pensent qu’en 2028, le candidat qui a été proclamé Président de la République, s’appelait Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Non. C’est Félix Tshisekedi Tshilombo qui a été proclamé Président de la République au regard du dossier de candidature déposée devant la commission électorale nationale indépendante. Mais curieusement, en 2023, ce n’est plus Félix Tshisekedi Tshilombo qui a déposé sa candidature à la CENI, mais c’est plutôt Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo…”, a déclaré Me Nico Mayengele, avocat de Seth Kikuni.

Félix Tshisekedi n’a pas le droit de changer son nom en pleine mandature ?

“En vertu de l’article 506 du code de la famille qui pose les principes d’immuabilité du nom, nul ne peut changer de nom, sans passer par un jugement modifiant son nom devant le Tribunal de paix. Et il appartiendra à M. Félix Tshisekedi, candidat dont la candidature est contestée, de brandir le jugement modifiant son nom”, précise Me Nico Mayengele.

Signalons qu’en 2018 déjà, l’authenticité du CV de M. Tshisekedi avait été mise en cause.

 

Derick Katola