Présidentielle 2023 : éviter d’induire en erreur Félix Tshisekedi et la Cour constitutionnelle au sujet de la nationalité des candidats !

C’est par réseaux sociaux que Tshisekedistes et Katumbistes se rentrent dedans ces jours-ci.
Pour n’avoir trouvé aucune entorse dans les dossiers des 24 candidats à la présidentielle de 2023, le Bureau Kadima a suivi la procédure de validation ou d’invalidation prévue par la loi électorale aux articles 25 et 26.
La décision finale revient à la Cour constitutionnelle.
Sur ces entrefaites, c’est le branle-bas de combat dans les deux camps : les pro-Katumbi dénoncent l’intention prêtée à la Haute Cour d’invalider la candidature de leur leader ; les pro-Tshisekedi ne jurent que par l’élimination de cet adversaire.
D’autres candidats sont également ciblés : Denis Mukwege, Augustin Matata Ponyo et même Félix Tshisekedi avec diverses plaintes.
Heureusement que jusque-là, c’est la bagarre de… rue.
N’empêche que l’épreuve soit dure pour un Congo terriblement étouffé de tous côtés et ayant tout du ballon comprimé !
Un dégonflement incontrôlé peut tout emporter.

Les faits politiques, dit-on, précédent les faits juridiques.
Que sont-ils alors, ces faits politiques, pour ne citer que le cas Katumbi sans nécessairement faire son avocat ou son communicateur attitré ?
Nous pouvons en retenir essentiellement deux :
– la restitution de son droit de disposer du passeport national réservé exclusivement aux Congolais et
– l’ adhésion à l’Union sacrée de la nation, plate-forme réservée exclusivement aux Congolais.
Dans le premier cas, il est de notoriété publique que dans le cadre de la libéralisation politique prôné aussitôt investi président de la République, Félix Tshisekedi avait posé plusieurs actes d’Etat importants : remise à Moïse Katumbi en 2019 de son passeport national et libération des prisonniers Franck Diongo et Eugène Diomi de la prison du Cprk.
Dans le second cas, il est établi qu’au moment où se tenait en 2020 la Consultation Présidentielle au Palais de la Nation, il avait fallu l’arrivée de Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi et Denis Mukwege au Palais de la Nation pour que tout le monde s’écrie : pari gagné. C’est grâce à ce pari que le changement de la Majorité parlementaire s’était opéré début 2021 à la TGV.
Moïse Katumbi n’était pas un étranger.

Que les choses se soient gâtées par la suite entre Félix Tshisekedi et lui – comme d’ailleurs cela est le cas avec Denis Mukwege et comme cela arrive dans toute communauté humaine – ça n’enlève pas à ces deux adversaires politiques de disposer de leur droit à la nationalité congolaise.
Il va sans dire que la Cour constitutionnelle se mettrait elle-même en difficulté en impliquant le Président Félix Tshisekedi dans cette sale affaire de nationalité de Moïse Katumbi, voire de Denis Mukwege.
Même le finaliste du secondaire qui veut faire le Droit en cette année académique 2023-2024 est en mesure d’engager la responsabilité politique du chef de l’Etat dans la reconnaissance de la nationalité congolaise au candidat Moïse Katumbi.
S’il y a lieu de disqualifier ce dernier, c’est par autre entorse que celle du défaut de nationalité.

C’est ici l’occasion de rappeler aux Constitutionnalistes qui gravitent autour de Félix Tshisekedi leur devoir de convaincre le Chef de l’Etat de l’obligation de boire le calice jusqu’à la lie, c’est-à-dire de faire contre mauvaise fortune bon coeur face à certaines réalités.
Quand on n’y peut rien devant une évidence, on ne contourne pas celle-ci. On l’affronte, et en plus dans les règles de l’art.
C’est, finalement, au Président de la République de faire aussi sienne la sentence de Lee Iacocca, alors patron de Chrysler, selon laquelle “Une bonne décision prise trop tard devient une mauvaise décision”.
C’est la énième fois que cette sentence est évoquée dans “BALISES”.
Merci par avance des grêlons de la part de ceux qui en font une carrière !

Omer Nsongo die Lema




Echange interculturelle, développement individuel : Mon voyage sur «la Ceinture et la Route»

Cette année marque le 10e anniversaire de l’initiative « la Ceinture et la Route » annoncée en 2013 par le président Xi Jinping, sous la direction de laquelle la Chine et l’Afrique ont conjointement parcouru une route prometteuse et écrire ensemble un nouveau chapitre de la communauté de destin Chine-Afrique. En tant qu’équipe avancée et tête de pont pour l’entrée de China Nonferrous Metal Mining (Group) Co., Ltd. en République démocratique du Congo, China Nonferrous Mining Hong Kong Holdings Limited (CNMHK) a toujours fermement soutenu la mise en œuvre de l’initiative «la Ceinture et la Route», et a travaillé avec la République démocratique du Congo pour apprendre les uns des autres et marcher main dans la main, et pour surveiller et s’aider mutuellement en vue d’une coopération gagnant-gagnant.

Dans le contexte de la coopération amicale et des échanges culturels, M. Timothée Nyembo Kazinguvu, responsable des relations publics dans l’entreprise CNMHK est devenu un défenseur des échanges interculturels Chine-Afrique en tant que témoin et participant au processus. Son expérience représente un nouveau chapitre de l’amitié et de la coopération entre la Chine et l’Afrique, ajoutant une touche de couleur vibrante au développement des relations entre la Chine et l’Afrique. Grâce à son point de vue, nous pouvons mieux comprendre la véritable signification de l’amitié Chine-Afrique dans le cadre de l’initiative «la Ceinture et la Route» et la voie vers la construction d’une communauté de destin Chine-Afrique.

 

Chers collègues et chers amis :

Je voudrais partager avec vous une expérience etraordinaire au sein de CNMC Huachin Mabende Mining SA, une société financée par China Nonferrous Mining Hong Kong Holdings Limited, et en particulier, mon expérience sincère dans le processus d’échanges interculturels entre la Chine et le Congo dans le cadre de l’initiative «Une ceinture, une route».

Début de ma carrière

Je m’appelle Timothée Nyembo Kazinguvu et je suis travailleur de CNMC HUACHIN MABENDE MINING SA qui est une Société appartenant au groupe CNMHK. J’ai commencé ma carrière dans ce groupe en 2010 lors de la création de l’entreprise HUACHIN METAL LEACH. À cet époque, je n’étais qu’un jeune et nouveau de carrière, et je me suis occupé de l’administration, ressources humaines congolaises ainsi que des affaires extérieures. J’ai connu le pouvoir de la culture d’entreprise et l’influence profonde de la culture chinoise dans ce nouvel    environnement.

Dans mes attributions internes de l’entreprise CNMHK, je considère l’entreprise comme une famille. Il n’y a pas d’oppression ou d’indifférence des patrons à l’égard de leurs subordonnés. Ils appliquent le principe selon lequel «la famille est un petit pays et le pays une grande famille». Avec ce principe, le chef est considéré comme chef de famille et les autres travailleurs sont considérés comme membres de la famille. Une atmosphère chaleureuse et cordiale règne au sein de l’entreprise, les employés s’occupant les uns des autres comme des membres d’une même famille. Nous nous respectons et nous nous soutenons mutuellement, nous sommes prêts à nous aider et à partager nos connaissances, tout comme nous sommes capables de communiquer ouvertement au sein d’une famille. Cet environnement me rend également plus positive dans mon travail, car je comprends que mon comportement affecte non seulement ma famille, mais aussi mon équipe et l’ensemble de l’entreprise. J’ai appris de nombreuses leçons importantes sur la collaboration, le respect et la responsabilité, des valeurs qui m’ont accompagnée tout au long de ma croissance et de mon développement.

Voyage de développement individuel

Peu à peu, j’ai appris à garder de bonnes relations avec la hiérarchie, ce qui m’a permis non seulement de progresser efficacement dans mon travail, mais aussi de développer mes compétences en matière de leadership. Les suggestions et les opinions étaient encouragées au sein de l’entreprise, ce qui m’a donné l’occasion d’exprimer mon point de vue et d’affiner mes compétences en matière de prise de décision. Au fil du temps, j’ai été exposée à d’autres aspects des activités de l’entreprise, notamment la collaboration avec des partenaires internationaux, la participation à la planification stratégique et la gestion des ressources humaines. Ces opportunités ont stimulé mon esprit créatif et mes compétences en matière de résolution de problèmes. J’ai appris que dans une entreprise qui ressemble à une grande famille, la contribution de chaque employé est très importante et nos efforts sont directement liés au succès de l’entreprise.

En outre, je suis profondément imprégné de la culture chinoise. Les valeurs chinoises telles que le respect, le travail d’équipe et la responsabilité ont eu un impact profond sur ma vie personnelle et professionnelle. Mon expérience au sein de l’entreprise m’a non seulement aidée à évoluer professionnellement, mais m’a également permis de mieux comprendre ce que signifient le soutien et le respect mutuel. Nous travaillons tous ensemble pour contribuer au succès et à la croissance de l’entreprise. Cette expérience de croissance a été un atout précieux dans ma carrière et je me réjouis des défis et des opportunités à venir.

Echange interculturel

Ainsi, J’ai eu le privilège d’être désigné par la Société pour me rendre en République Populaire de Chine pour une formation au mois de septembre. La formation était en fait un séminaire sur le chinois appliqué pour les fonctionnaires des pays africains francophones. Je me suis retrouvé avec les collègues de cinq pays invités. Il s’agit de la République Démocratique du Congo, le Gabon, la République Centre Africaine, la Guinée et l’Union de Comores.

Ce séminaire été fortement soutenu par les dirigeants chinois et parrainé par le ministère chinois du Commerce et fait le pont d’amitié et la coopération entre la République Populaire de Chine et les pays africains francophones. Au cours de la formation, nous avons non seulement assisté à des conférences sur les politiques de développement social et économique de la Chine et sur l’histoire de la réforme et de l’ouverture, mais nous avons également eu l’occasion de mieux comprendre la culture chinoise, notamment la culture des caractères chinois, la culture traditionnelle, ainsi que la culture du découpage de papier de la Chine et de l’opéra de Pékin. Ces expériences ont stimulé mon vif intérêt pour la culture chinoise et m’ont permis de mieux comprendre la détermination et la discipline du peuple chinois.

J’ai également visité certaines des attractions célèbres de Pékin, notamment l’impressionnant Parc de Pékin. J’y ai suivi les cours de transmission du patrimoine culturel immatériel présenté par les grands maitres et participer aux activités touristiques et culturelles de marché thématique de la base d’expérience du tourisme culturel à Beijing. Cette expérience m’a permis de prendre conscience des longues traditions culturelles de la Chine et de la valeur du patrimoine culturel immatériel. J’ai aussi visité la vielle ville de Ciqikou, une destination culturelle ancienne à Chongqing, en découvrant la culture de vielles villes de Chongqing caractérisée par des échangeurs autoroutiers tentaculaires, une forêt de gratte-ciel, des tours jumelles plaquées or, des bâtiments, … L’architecture moderne contraste avec la culture de la ville ancienne, et la collision entre l’histoire et la modernité est étonnante. Lors de mon voyage, j’ai encore visité l’Académie des recherches africaines de l’université des langues et cultures de Pékin, où j’ai discuté avec des étudiants et eu une compréhension de leurs activités universitaires et d’échanges culturels. Surtout, j’ai eu l’honneur d’escalader le trésor national de la Chine, la Grande Muraille! Au sommet de la Grande Muraille, j’ai été profondément impressionné par la longue histoire de la Chine et ses paysages naturels majestueux. Comme l’a dit le président Mao, «Il n’est pas d’homme de bien qui ne soit allé à la Grande Muraille», et l’expérience de l’escalade de la Grande Muraille a fait de moi un véritable «homme de bien».

 

J’ai été émerveillée par le charme unique de la culture chinoise et touchée par la chaleur, la tolérance et l’entraide du peuple chinois. J’ai profondément compris que la vie est un voyage de croissance et d’apprentissage continus. Ces expériences continueront à influencer ma carrière et me permettront de mieux comprendre qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre. Je suis reconnaissant à l’entreprise pour son soutien et sa confiance, et je me réjouis à l’idée de multiplier les échanges et la coopération avec la République populaire de Chine à l’avenir, de promouvoir l’initiative la Ceinture et la Route, et de favoriser le développement de l’amitié entre la Chine et l’Afrique.

Je vous adresse à tous mes salutations les plus sincères et je souhaite que l’amitié entre la Chine et l’Afrique soit éternelle.

 

Timothée Nyembo Kazinguvu

 




Hôtel de ville : Le Conseil des ministres fixe l’opinion sur l’endettement réelle de la ville de Kinshasa

L’Exécutif provincial de Kinshasa a tenu, vendredi 20 octobre dernier à l’hôtel de ville, son Conseil des ministres sous la présidence du Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka. Plusieurs points ont été inscrits à l’ordre du jour de cette réunion, parmi lesquels  la situation de l’endettement réelle de la ville qui fait l’objet de beaucoup de controverses depuis un temps dans la capitale. Et dans le souci de fixer l’opinion sur cette question, le ministre provincial du budget et celui en charge des Finances et Economie ont présenté au Conseil un dossier conjoint relatif à la situation réelle de l’endettement de la ville, mais aussi à la mobilisation des recettes de la ville de Kinshasa.

Sur cette question, le ministre provincial des Finances et Economie, Félicien Kuluta, a déploré le fait qu’il se propage sur la place publique des accusations diffamatoires selon lesquelles l’actuel gouvernement provincial et son Gouverneur auraient contracté une dette de 150 millions de dollars américains auprès de différentes institutions bancaires. Il a apporté un démenti formel à ces accusations qui, à l’en croire, ne sont nullement fondées, et dont les appels à la production documentaire de cette dette sont restés vains. “En lieu et place de cette preuve, il est brandi sur la place publique les demandes d’autorisations d’emprunts sollicitées par le Gouvernement provincial et accordées par l’Assemblée provinciale de Kinshasa”‘, a déploré le ministre provincial des Finances devant le Conseil.

Quant à la demande d’autorisation de solliciter un emprunt de 100 millions de dollars américains par l’entremise de deux intermédiaires financiers, Mc Dermott Wille, et Emery LLP et Comercio Partners Capital Limited, le ministre Félicien Kuluta a renseigné le Conseil que cette autorisation obtenue à l’Assemblée provinciale de Kinshasa qui devait couvrir les appuis financiers liés aux études de faisabilité et plan d’affaires de différents projets de la Ville, avait nécessité une garantie souveraine du Gouvernement central que, malheureusement, l’Exécutif provincial de Kinshasa n’a jamais obtenue à ce jour.

De ce fait, a-t-il renchéri, ce crédit n’a jamais été accordé à la Ville de Kinshasa. De même pour l’agreement de la demande de crédit de 4 millions de dollars américains auprès de la RawBank en vue du renforcement du projet d’assainissement de la Ville de Kinshasa et l’acquisition des engins y afférents, l’argentier de la ville de Kinshasa a précisé que cette autorisation, bien qu’obtenue, la RawBank n’a jamais octroyé ce crédit au gouvernement provincial de Kinshasa. Et pour ce qui est de l’autre agreement de la demande de crédit de 4.340.480 dollars américains auprès de la RawBank, le ministre provincial des Finances a rappelé que cette autorisation a été demandée à l’Assemblée provinciale de Kinshasa au profit de la société PROTON SA en vue de payer sa facture d’acquisition de 706 Kits lampadaires solaires pour la Ville de Kinshasa. Ces fonds ont été décaissés par la Banque et payés directement à cette société.

A la lumière de ce qui précède, le ministre provincial des Finances et Economie a porté à la connaissance des membres du Conseil que les accusations selon lesquelles l’actuel gouvernement provincial aurait contracté une dette de 150 millions de dollars américains se révèlent fausses.

 

Par ailleurs, il n’a pas manqué de présenter la situation réelle de la dette de la Ville de Kinshasa, en vue de couper court aux fausses allégations. À ce propos, le ministre provincial des Finances et Economie a indiqué qu’un emprunt de 14 millions de dollars américains a été contracté en octobre 2018 auprès de la Banque UBA par le Gouvernement provincial précédent, c’est-à-dire avant l’arrivée de l’actuelle équipe Gouvernementale. Ces fonds étaient destinés principalement à l’acquisition des véhicules anti-incendie pour la Ville. Il a fait état aussi de deux autres dettes contractées par le précédent gouvernement provincial auprès de la Banque TMB pour un montant de 3,5 millions de dollars américains et auprès de l’Afriland Bank pour un montant de 1.406.535,80 dollars américains et de 1.076.055.122,51 de Francs congolais, contractées respectivement le 04 mars 2019 et le 18 octobre 2018.

En clair, les dates auxquelles ces dettes ont été contractées renseignent visiblement que ces créances existent avant l’arrivée de l’actuel gouvernement provincial dirigé par le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka. C’est en toute responsabilité et au nom du principe de continuité des institutions de l’Etat que l’actuel gouvernement provincial a consenti d’énormes sacrifices afin d’apurer ces dettes bien que contractées par le gouvernement provincial  précédent. A titre illustratif, le ministre Félicien Kuluta a confirmé que l’actuel gouvernement provincial a apuré dans son entièreté la dette de la TMB. D’où, la demande de levée de l’indexation du gouvernent provincial de Kinshasa et de son Gouverneur sollicitée récemment par la TMB à la Banque Centrale du Congo. Pour sa part, le Conseil a pris acte de ce rapport, et a encouragé le ministre provincial des Finances et Economie à poursuivre les efforts afin d’apurer progressivement les dettes en souffrance.

En ce qui concerne la situation des recettes de la Ville de Kinshasa, l’argentier provincial a présenté une situation critique qui est la conséquence d’un très faible niveau de mobilisation des recettes par les services habilités, caractérisée par une diminution alarmante de ces recettes,  entrainant ainsi d’énormes difficultés financières à la Ville, qui provoquent notamment le retard dans le processus de la paie des agents. Après discussion et débat sur cette épineuse question, le Conseil a enjoint la commission de suivi des recettes (COSUR) de se réunir en toute urgence afin de préparer un rapport succinct qui doit être soumis lors du prochain conseil des ministres.

Un autre point abordé, c’est la situation sécuritaire dans la ville de Kinshasa. Le ministre de l’intérieur et sécurité, dans son point d’information, a fait savoir au Conseil qu’un calme relatif est observé sur toute l’étendue de la capitale. Néanmoins, il a relevé quelques faits saillants qui constituent la trame de la situation générale à Kinshasa. Notamment la criminalité urbaine et la sécurité routière. Le ministre provincial de l’Intérieur, Gratien Tsakala, a souligné que les efforts consentis au niveau de la Police nationale congolaise requièrent une attention particulière de l’autorité urbaine quant à l’insuffisance des effectifs et à la logistique,  voire à la formation des éléments de la Police nationale.

 




Présidentielle 2023: Jacquemain Shabani et Acacia Bandubola vont diriger l’équipe de campagne de Félix Tshisekedi

Jacquemain Shabani, Conseiller principal du chef de l’Etat et l’ancien ministre de l’Economie Acacia Bandubola seront à la tête de l’équipe de campagne de Félix Tshisekedi.

L’annonce été faite par le Secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, le dimanche 22 octobre 2023 au cours d’un échange avec les membres de son parti dans la commune de Ngaba .

Augustin Kabuya, Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Jean-Michel Sama Lukonde, Bahati Lukuebo et Mboso N’kodia M’Pwanga vont gérer leurs zones linguistiques respectives.

8 autres personnes seront incessamment désignées pour les appuyer.

En ce qui concerne la ville de Kinshasa, 4 membres seront désignés pour piloter la campagne de Félix Tshisekedi dans les 4 districts (Mont-Amba, Funa, Lukunga et Tshani)

Derick Katola




Lancement du projet Kin-Espoir: Gentiny Ngobila salue de la réhabilitation de 200 Km de la voirie urbaine

Le Gouverneur de la ville de Kinshasa,  Gentiny Ngobila Mbaka, a pris part, samedi 21 0ctobre, au lancement du projet Kin-Espoir,  par le ministre d’Etat en charge des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro. Ce projet initié par le Président de la République Félix Tshisekedi concerne la réhabilitation de 200 kilomètres de la voirie de la ville de Kinshasa. Pour cette première phase, deux communes sont concernées.

Il s’agit de Bandalungwa et N’Djili. S’adressant à la population de Bandalungwa, le patron de la ville de Kinshasa s’est dit comblé par ce projet présidentiel qui vise la réhabilitation de près de 200 km de la voirie urbaine. Il a remercié le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, ainsi que le Gouvernement Sama Lukonde. Pour lui, ce projet rentre dans le cadre du programme Kinshasa Bopeto qui rencontre la vision éclairée du Président de la République, le Peuple d’abord.

Par ailleurs, le Gouverneur Gentiny Ngobila a invité la population de Bandalungwa à bien protéger tous les engins commis à ces travaux afin de permettre à l’entreprise Modern Construction de bien exécuter les travaux. Au total 7,5 kilomètres de la voirie seront réhabilités à Bandalungwa, notamment les avenues Lubumbashi, Inga 1, Inga 2, Kimbondo, Asolongo et Kisangani.

La commune de N’Djili, deuxième étape du lancement des travaux, est aussi concernée par le projet Kin-Espoir. Les avenues kimbuta, Mobutu et tants d’autres seront également réhabilitées dans le cadre de ce projet Kin-Espoir. Là aussi, le Gouverneur de la ville de Kinshasa a invité l’entreprise Modern Construction à recourir à la maison d’oeuvre locale, c’est-à-dire les jeunes de Tshangu.

Dans sa première phase, le projet Kin-Espoir concerne 50 kilomètres de la voirie urbaine. Toutes les routes réhabilitées bénéficieront de l’éclairage public, de l’embellissement ainsi que des travaux d’assainissement. Le projet Kin-Espoir sera étendu sur toute la ville de Kinshasa dans le but de réussir à boucher tous les nids-de-poule qu’on observe sur les différentes routes de la capitale.

 




Médaillée d’argent à l’Open international de Riga (Lettonie) : Maëlle Yembi de la Rdc glane l’or à l’Open de Monténégro pour cadets

Evoluant en France, la gamine congolaise Maëlle Yembi  classée 2ème dans le ranking mondial chez les cadettes, se révèle une valeur sûre pour le taekwondo WT de la RDC. Malgré son jeune âge, son parcours est impressionnant et laisse entrevoir un bel avenir.

Elle a participé au dernier championnat du monde cadet. A l’Open International de Riga, en Lettonie en début de ce mois d’octobre 2023, la Congolaise Maëlle a glané la médaille d’argent chez les cadettes.

Et la voilà médaillée d’or à l’Open de Monténégro pour cadet organisé du 21 au 22 octobre 2023. Félicitations à cette jeune demoiselle qui mérite des encouragements. C’est une athlète à suivre d’autant plus qu’elle détient une licence de la Fédération Congolaise de Taekwondo, précise Me Edgard Mayamba, entraineur national de la RDC.

Antoine Bolia        

 

 

 

 




Cyclisme : La Rdc termine 4è à la course contre la montre de la 3è édition du Tour Cycliste international féminin du Burundi

C’est parti depuis le dimanche 22 octobre 2023 avec la 3è édition du Tour Cycliste international féminin du Burundi. La course contre la montre par équipe 28,5 Km  à Bujumbura a constitué la première étape. Les braves filles de la RDC ont terminé 4è derrière les Rwandaises, les Egyptiennes et les Béninoises. Vitesse moyenne : 43,31 km/h. A signaler une panne qu’a connue la congolaise Sophie Ngongo Martini. Le braquet s’est cassé.

Ci-dessous le bilan technique enregistré :

  1. Rwanda temps réalisé 37’44’’22
  2. Egypte temps réalisé 40’44’’889 écart 3’00’’
  3. Bénin temps réalisé 43’08’’528
  4. RDC temps réalisé 45’20’’413 écart 5’24’’
  5. Cameroun temps réalisé 45’48’’360 écart 8’04
  6. Burundi temps réalisé 49’47’’079
  7. Ouganda temps réalisé 52’51’’278 écart 15’07’’
  8. Côte D’Ivoire temps réalisé 46’41’’179 écart 8’57’’

Quant à la suite de la compétition, la 2è étape sera courue ce lundi 23 octobre 2023 : Nyakararo-Gitega 59 km avec hébergement à Gitega.

Pour cette 3è édition du Tour Cycliste international féminin du Burundi, la délégation de la RDC se présente comme suit :

Officiels et staff technique

  1. Kongholo Rachidi Paul Dieu Donné : Délégué Fécocy
  2. Tshiyana wa Tshiyana Roger : Entraineur
  3. Benjamin Kalire Belge : Mécanicien
  4. Kinanira Ishara Daniel : Accompagnateur

Coureurs Dames

  1. Déborah Okito Hélène
  2. Sophie Ngongo Martini
  3. Ditona Munu Martial
  4. Etebunga Bokungu Urim
  5. Mashagiro Mwamikazi Esther.

Antoine Bolia




Bulletins économiques régionaux de la Banque mondiale (automne 2023)

La Banque mondiale publie des bulletins de conjoncture économique semestriels pour chacune des régions du monde en développement : Afrique subsaharienne, Asie de l’Est et Pacifique, Europe et Asie centrale, Amérique latine et Caraïbes, Moyen-Orient et Afrique du Nord, et Asie du Sud. Ces rapports éclairent les perspectives macroéconomiques et les tendances du développement régionales. Les dernières éditions ci-dessous sont publiées la semaine précédant les Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, qui se tiennent au Maroc (9-15 octobre).

Afrique subsaharienne

La croissance économique en Afrique subsaharienne devrait ralentir à 2,5 % en 2023, après avoir atteint 3,6 % l’année dernière. Elle devrait ensuite remonter à 3,7 % en 2024 et à 4,1 % en 2025. La région devrait cependant enregistrer une contraction de son PIB par habitant de 0,1 % pour la période 2015-2025. Soit une « décennie perdue » de croissance atone pour une région confrontée à de nombreux défis : des niveaux de revenu par habitant obstinément faibles, des pressions budgétaires croissantes exacerbées par le lourd fardeau de l’endettement et un besoin urgent de création d’emplois. Face à ces difficultés multiformes, les pays doivent mener de grandes réformes qui permettront de favoriser la prospérité économique, réduire la pauvreté et créer des possibilités d’emploi durables dans la région. Pour cela, il est indispensable de bâtir un écosystème qui facilite l’entrée, la stabilité et la croissance des entreprises, ainsi que le développement de compétences qui répondent à leurs besoins.

Asie de l’Est et Pacifique

La plupart des économies en développement d’Asie de l’Est et du Pacifique, à l’exception de plusieurs pays insulaires du Pacifique, se sont remises de la succession de chocs survenus depuis 2020 et continuent de progresser, bien qu’à un rythme plus lent qu’auparavant. Alors que la région bénéficiera de la reprise de l’économie mondiale en 2023, elle pâtira de niveaux d’endettement élevés, d’un ralentissement de l’économie chinoise et des politiques commerciales et industrielles menées dans d’autres pays. La diffusion des technologies numériques et les réformes dans le secteur des services sont appelées à créer de nouvelles opportunités et à jouer un rôle croissant dans le développement économique de la région.

Europe et Asie centrale

La croissance des économies émergentes et en développement d’Europe et Asie centrale devrait ressortir à 2,4 % en 2023, selon les prévisions à la hausse établies par la Banque mondiale dans son dernier bulletin sur la conjoncture économique de la région. Ce rehaussement des prévisions s’explique par de meilleures perspectives en Ukraine et en Asie centrale, ainsi que par la résilience de la consommation en Türkiye et une croissance plus forte qu’anticipé en Russie à la suite d’une augmentation des dépenses publiques dans le secteur militaire et les transferts sociaux. Les chocs simultanés causés notamment par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la crise du coût de la vie et les risques climatiques pèsent lourdement sur les perspectives de croissance régionale.

Amérique latine et Caraïbes

Le PIB de l’Amérique latine-Caraïbes devrait augmenter de 2 % en 2023, soit une légère hausse par rapport aux prévisions précédentes (1,4 %), mais il restera inférieur à celui de toutes les autres régions du monde. Les projections tablent sur des taux de croissance de 2,3 % et 2,6 % pour 2024 et 2025. Ces taux, similaires à ceux des années 2010, ne sont pas suffisants pour réaliser les progrès indispensables en matière d’inclusion et de réduction de la pauvreté. Les pays doivent faire en sorte de stimuler l’inclusion et la croissance, améliorer la gouvernance et construire un consensus social. Une partie de la solution pourrait venir du numérique : le développement de la connectivité numérique, accompagné de politiques complémentaires, offre la possibilité de créer une société plus dynamique et plus inclusive.

Moyen-Orient et Afrique du Nord

Après avoir analysé les perspectives de croissance régionales, la dernière édition du Bulletin d’information économique de la région MENA évalue le coût humain des chocs macroéconomiques du point de vue des pertes d’emplois et de la détérioration des moyens de subsistance des populations. La croissance régionale devrait fortement chuter en 2023 après la forte accélération enregistrée en 2022 parmi les exportateurs de pétrole à revenu élevé à la faveur de la flambée des prix pétroliers. Alors que la région doit encore se relever des effets de la crise provoquée par la COVID-19 et faire face à la volatilité accrue des termes de l’échange, la dépréciation des monnaies et les pressions inflationnistes qui en découlent ont de lourdes répercussions sur les moyens de subsistance de la main-d’œuvre.

Asie du Sud

Avec des prévisions de croissance tout juste au-dessous de 6 %, l’Asie du Sud devrait enregistrer cette année la meilleure performance économique dans le monde en développement, même si ce rythme de progression reste inférieur au niveau observé avant la pandémie et insuffisant au regard des objectifs de développement de la région. Les perspectives de croissance régionale sont exposées à des risques importants de dégradation, notamment en raison des niveaux élevés de dette publique et des situations budgétaires fragiles qui en découlent. Les pays doivent de toute urgence gérer et réduire les risques budgétaires et, à plus long terme, accélérer la croissance et créer des emplois de manière durable. Ils doivent encourager l’adoption de technologies à haut rendement énergétique et prendre des mesures pour protéger les travailleurs vulnérables qui seront touchés par les mutations du marché du travail.




Vers la création de l’Autorité Congolaise de Régulation des Certifications et Qualifications Professionnelles (ACRCQP) 

La Ministre de la Formation Professionnelle et Métiers, a, quant à elle, soumis à l’approbation du Conseil deux Projets. Il s’agit du Projet de Décret portant création, organisation et fonctionnement de l’Autorité Congolaise de Régulation des Certifications et Qualifications Professionnelles (ACRCQP) ; Projet de Décret portant création, organisation et fonctionnement d’un Etablissement Public dénommé Chambre Nationale des Arts et Métiers (CNAM).

Elle a indiqué que la proposition de ces deux projets de Décrets procède d’un constat déplorable observé en République Démocratique du Congo dans le domaine de la formation professionnelle et d’apprentissage des métiers. Ce constat met en exergue le foisonnement et disparité des titres de formation professionnelle et d’apprentissage des métiers ;

le non-reconnaissance de ces titres en dehors du territoire national ; la faiblesse de la protection de la main-d’œuvre locale; l’insuffisance d’une main-d’œuvre et de formateurs qualifiés ; le manque de structure appropriée d’encadrement des artisans et des Métiers; l’absence d’association formelle et d’identification des artisans et Métiers ; l’absence de répertoire officiel de métiers et de sa cartographie. Après débats et délibérations, ces deux Projets de Décrets ont été adoptés.




Le projet de Décret fixant les appellations des grades académiques du système de Licence-Master-Doctorat adopté au Conseil des ministres

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a proposé à l’examen et à l’adoption du Conseil le Projet de Décret portant fixation des appellations des grades académiques du système de Licence-Master-Doctorat en République Démocratique du Congo.

Il a rappelé que la Loi-Cadre n°14/004 de l’Enseignement National du 11 févier 2014 institue le Système Licence-Maîtrise-Doctorat (LMD) en République Démocratique du Congo ; et cette Loi-Cadre dispose qu’un Décret du Premier Ministre fixe les appellations des grades des diplômés de chaque cycle.

Le Projet de Décret présenté permettra de compléter le cadre réglementaire de mise en œuvre à la suite du Décret portant Organisation et fonctionnement du Système Licence-Maîtrise-Doctorat LMD » en République Démocratique du Congo ; de matérialiser le Programme d’actions du Gouvernement 2021-2023 dans l’axe sur la réforme du Système de l’enseignement supérieur et universitaire ;

– d’harmoniser les appellations des grades des diplômés de nos Etablissements d’Enseignement Supérieur et Universitaire ; de favoriser l’harmonisation de notre Système d’enseignement supérieur et universitaire aux systèmes régional et mondial, en garantissant la lisibilité des diplômes délivrés par nos Établissements d’Enseignement Supérieur et Universitaire.