Renforcement des militaires rwandais aux côtés du M23: Déguisement RDF en M23 dévoilé 

Vingt-sept ans jour pour jour après l’éclatement de la première guerre d’invasion du Congo orchestrée par la coalition Rwanda-Ouganda-Burundi sous les noms de ‘Soulèvement des Banyamulenge, Guerre de Libération ou Offensive de l’AFDL’, qui éclata le 24 octobre 1996, hier mardi 24 octobre 2023, le gouvernement de la République Démocratique du Congo a diffusé des images capturées par des drones, mettant en lumière l’incursion de l’armée rwandaise en renfort au groupe rebelle M23.

 

 

 

 

La Colline de Nyundo en groupement Buhumba (à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu) qui abrite les positions des groupes armés rwandais et ougandais alliés de M23, aurait subi le feu des Congolais en réactions aux provocations de l’armée rwandaise, apprend-on des mêmes sources. Il y aurait eu plusieurs morts du côté M23/RDF lors de ces affrontements mardi.

Depuis le début du mois d’octobre 2023, face à l’offensive des jeunes résistants patriotes ‘Wazalendo’, l’unité spéciale de l’armée rwandaise, M23, ne cesse de mordre la poussière et perdre des localités. Avec la montée en puissance des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le Commandant suprême des FARDC et PNC, Félix Antoine Tshisekedi, les a doté d’équipements de la haute technologie militaire et grâce à ces instruments, Kinshasa contrôle mieux son territoire. C’est ce qui a été démontré ce 24 octobre 2023 par le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya.

Le porte-parole du gouvernement, qui a affirmé (par des images diffusées ce lundi par le gouvernement), que ces images montrent l’implication directe dans une “nouvelle incursion” en soutien au M23, qui montrerait des signes de faiblesse.

Ces images confirment les déclarations du Vice-Premier Ministre et Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba, qui avait rapporté des informations similaires vendredi dernier affirmant qu’une colonne de troupes RDF (Rwandan Defence Force) en provenance du Rwanda avait été repérée se déplaçant en direction du Parc National des Virunga, passant par l’axe Kibumba-Rugari.

En outre, le Ministre de la Communication et des médias, Patrick Muyaya a signalé des “massacres en série” dans les villages de Ruzenze, Bishishe et Marangara, et a averti « qu’il y aurait des conséquences ».

D’aucuns pensent même que la mort annoncé du Major Kayitare Rutemura serait probablement l’une de ces conséquences. Selon des sources sur place (information non encore confirmée par d’autres sources) le même mardi à 11h30, le Major Kayitare Rutemura qui commandait l’unité spéciale rwandaise à Ruhunda aurait été tué par les résistants de l’auto défense Wazalendo pendant que les affrontements se déroulent à seulement 5km de la frontière RDC- Rwanda.

Selon des sources sur place, « une trentaine des personnes seraient tuées et des maisons incendiées lors d’une attaque menée par les rebelles du M23 dans le groupement de Tongo dans la nuit de dimanche à lundi. Sur l’axe routier Kiwanja-Ishasha, au moins six membres d’une même famille ont été tués par un obus largué, apparemment par les éléments du M23 lors des affrontements ».

Ces événements ont exacerbé les tensions entre la RDC et le Rwanda, les autorités rwandaises qualifiant les actions le long de la frontière de “provocation”. Elles ont annoncé leur intention de maintenir des mécanismes de défense et de prévention pour garantir la sécurité des citoyens rwandais. Alors, « le Rwanda serait-il prêt pour un combat sans masque contre la RDC » ?

Les agressions « avec masque du Rwanda », ne marcheront plus

Pour perpétrer ses pillages des ressources naturelles de la RDC, le Rwanda s’est toujours appuyé sur les infiltrations et les trahisons internes de certains affairistes politico-militaires. C’est ainsi que l’on a parlé des deux guerres du Congo avec l’AFDL et le RCD qui devait CNDP puis M23.

La première guerre du Congo est a éclaté le 24 octobre 1996 , au terme duquel le président zaïrois Mobutu Sese Seko est chassé du pouvoir le 17 mai 1997 par l’AFDL soutenus par des États étrangers, notamment le Rwanda, l’Angola et l’Ouganda. Le Porte-parole de ce ‘conglomérat d’aventuriers’, le chef rebelle Laurent-Désiré Kabila devient président et change le nom du pays en République démocratique du Congo. Cette guerre d’agression rwando-burundo-ougandaise se traduit par le début des massacres pour la population et pose les jalons de la deuxième guerre du Congo qui s’ensuit rapidement.

La deuxième guerre du Congo, déclenchée par un mutant de l’AFDL le RCD appuyé par le Rwanda, le 2 août 1998,  avec une fin formelle le 30 juin 2003. Ce « bal masqué » conduit par James Kabarebe qui coordonne actuellement le M23, avait impliqué neuf pays africains, et une trentaine de groupes armés. Cette deuxième agression rwandaise sous masque du CNDP est aussi surnommée la « grande guerre africaine » ou encore la « (première) guerre mondiale africaine ». Ce conflit a engendré de nombreux massacres et violations des droits de l’homme et entraîné, selon les sources, le décès de 183 000 personnes selon des démographes européens. Mais environ 4 à 4,5 millions de personnes principalement de famine et de maladies selon un rapport de l’International Rescue Committee. Des millions d’autres ont été déplacées de leurs terres ou ont trouvé refuge dans les pays voisins.

C’est toujours cette stratégie d’agression sous masque des pseudos-rebellions qu’utilise le Rwanda pour piller la RDC. Mais, depuis l’avènement de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême la RDC mène une diplomatie pacifiste, par laquelle elle fait éclater la vérité qui finit par faire tomber les masques du Rwanda qui n’arrive plus à se cacher derrière les fausses rebellions pour agresser la RDC.

Est-ce la fin du macabre « bal masqué » de Kagamé derrière M23 ?

Willy Makumi Motosia




Massacre d’Oïcha: Le député Jean-Paul Paluku appelle la Rdc et les Nations unies à faire de la question sécuritaire une priorité

Indigné par ce énième massacre, œuvre des combattants ADF à Oïcha dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, Ensemble pour la République, parti cher au Chairman Moïse Katumbi, fédération du Nord-Kivu monte au créneau et condamne avec la dernière énergie ces multiples tueries qui ne cessent d’endeuiller la population civile depuis 3 décennies.

Dans une déclaration faite ce mardi 24 2023 à Oïcha lu par l’honorable Jean-Paluku Ngahangondi, député provincial du Nord-Kivu et élu de Beni territoire face à cette situation cette plateforme politique précise que ‹‹ c’est depuis 2014, que la population du Territoire de Beni en République démocratique du Congo RDC vit sous la menace d’attaques brutales et inexpliquées des terroristes ougandais de l’ADF. Ces rebelles ougandais de l’ADF tuent et mutilent à mort des civils, brûlent des maisons et des véhicules et pillent des biens de toutes valeurs, mais cette tragédie ne semble déclencher aucune réaction d’indignation à l’échelle Nationale et Internationale.

Poursuivant dans sa déclaration, cette plateforme politique alerte que ce mardi 24 octobre 2023, la commune d’Oïcha se réveille sous un choc après le carnage de plus de vingt civils , hommes, femmes et enfants, tués les uns par armes à feu et les autres par armes blanche en cellule Muvingi, quartier Masosi , un lieu qui serait pourtant sûr étant donné sa situation géographique vis-à-vis du Bureau de la Police Nationale Congolaise PNC District d’Oïcha et du Camp Militaire FARDC Pk 5 route Mbau-Kamango.

Près de 10 ans des tueries de la paisible population, cela malgré plusieurs opérations militaires tant vantées aux médias par les autorités politiques et militaires du pays doit faire réfléchir.

 

A cet effet, Ensemble pour la République condamne avec force ce nouveau carnage dirigé contre la population innocente au côté de plusieurs blessés et disparus lors de cette attaque lâche et barbare par les ADF. Les vraies opérations militaires du genre de l’époque du Général Ambamba contre ces mêmes ADF s’avèrent nécessaires et urgentes dans la zone afin de mettre fin à ce phénomène qui a tant endeuillé les Terroristes de Beni au Nord-Kivu et de Mambasa et Irumu en Ituri.

C’est pour quoi, ‹‹nous réintégrons notre demande exprimée dans la lettre du 27 février de l’année en cours ayant pour objet demande d’élargissement des opérations conjointes FARDC-UPDF USUJAA sur l’axe Luna-Komanda et à l’Ouest d’Oïcha, adressée au coordonnateur desdites opérations. Un regard particulier vis-à-vis de ce qui se passe dans la partie Est sous menace de ces terroristes ADF est recommandé au Gouvernement Congolais et aux Nations-Unies qui semblent mettre leurs priorités ailleurs car, l’État responsable ne doit pas défaillir jusqu’à ce point›› peut-on lire dans leur déclaration.

Osée Kalombo




La monnaie : Un instrument de domination

La monnaie reste encore et toujours une des grandes découvertes de l’homme sur terre. Toute la bataille de l’homme sur la terre tourne autour de l’argent. Déjà au 16ème siècle de notre ère, le monétariste Jean Cantillon avait fait l’apologie de l’or en ces termes : « Seul l’or a de la valeur, il est beau à voir, rare et inaltérable…. Celui qui possède l’or a de la valeur et, celui qui en manque, n’a pas de valeur ».

 

Dans sa théorie sur le paradoxe de la valeur, Adam Smith s’interroge : « Comment se fait-il que l’or et le diamant, choses parfaitement inutiles à la vie, puissent avoir des prix si hauts, alors que l’eau, élément si utile que la vie est impossible à son défaut, puisse avoir des prix si bas ? » Finalement, Smith avait tiré une conclusion en ces termes : « plus un bien est rare, plus il a de la valeur, la valeur d’un bien est fonction de sa rareté ».

 

Toute personne sur la terre est censée travailler pour avoir de l’argent, qui est un bien rare. L’argent est à la base de la différence entre les classes sociales dans le monde. La liste des personnes les plus riches dans le monde est affichée en dollar américain, et le dollar est accepté comme une monnaie de référence à coté bien sûre de l’Euro. Les autres monnaies ne sont pas encore acceptées dans les échanges internationaux.

 

La monnaie, le drapeau, l’hymne national….. sont comptés parmi les symboles du pouvoir. Mais la monnaie permet à l’homme d’acquérir ce dont il a besoin ou d’accéder à toutes les commodités de la vie. Elle a un pouvoir libératoire illimité dans le temps et dans l’espace. Toutes les monnaies n’ont pas cour légale partout. Seules deux monnaies trônent dans les transactions commerciales, à savoir le roi dollar et l’Euro pour l’Europe.

Dernièrement, lors du sommet du BRICS qui a eu lieu en Afrique du Sud, le président brésilien Lula Da Sylva a proposé la création d’une monnaie pour les pays membres du BRICS, pour contourner l’utilisation du dollar américain. C’est plus facile à dire que de traduire cela dans les faits.

Aujourd’hui dans le monde, 60% des réserves monétaires sont exprimées en dollars américains et 30% sont en Euro, la monnaie chinoise prend 3%. Les autres monnaies se partagent le reste.

En utilisant le dollar, les USA ont imposé leur domination dans le monde. Le 15 août 1971, le président américain Richard Nixon, avait supprimé l’étalon dollar adossé à l’or par un décret qui permettait à la Fédéral réserve d’imprimer les dollars sans se référer à l’or. Un simple papier était devenu une monnaie par décret.

En 1973, Nixon était arrivé en Arabie Saoudite pour signer un accord sur le pétrodollar. Tous les pays producteurs du pétrole devaient vendre leurs barils en dollar américain. Le pétrodollar avait renforcé la puissance économique des Etats Unis d’Amérique dans le monde.

Toutes les grandes guerres qui s’en sont suivies avaient pour cause, le pétrole.

Le président irakien Saddam Hussein qui voulait ventre son pétrole en Euro avait été tué, et Kadhafi n’a pas été épargné parce qu’il avait appelé à la création d’une monnaie africaine, et voulait vendre son pétrole en dinar adossé à l’or. Le dollar américain est un instrument de domination américaine dans le monde. En 2005, les pays européens ont créé leur propre monnaie, l’Euro dont le pouvoir d’achat est supérieur au dollar américain.

Le Franc congolais a été lancé le 30 Juin 1998 par Laurent Désiré Kabila. Sa parité était de 1 dollar pour 1,43 Fc. Pas question de voir des cambistes à travers la ville. Avec 1 Fc, un ménage de dix personnes pouvait se procurer quatre bols de Fufu de manioc. A ce jour, pour acquérir la même quantité, il faut débourser 8000 Fc, environ trois dollars ou quatre, pour une denrée alimentaire de base produite localement.

Selon les statistiques de la Banque Centrale du Congo (BCC), le gouvernement importe chaque année un million de tonnes de vivres pour plusieurs millions de dollars américains.

Pour David Ricardo, disciple classique d’Adam Smith, dans sa théorie des avantages comparatifs: « on ne peut importer un bien que si son coût de production est très élevé localement par rapport à l’extérieur ».

En RDCongo, la nature est généreuse et, n’est pas avare, nous ne sommes pas dans un désert. Avec une population estimée à plus de cent millions d’habitants, c’est quand même beaucoup de bras pour les champs.

Un autre problème à résoudre a pour origine le comportement de l’autorité monétaire qui estime que toute économie a nécessairement besoin d’une abondance de liquidités pour bien fonctionner. Il est question de respecter les équilibres entre l’offre et la demande monétaire et de ne pas céder à la sollicitation de dirigeants politiques. La quantité de la masse monétaire en circulation doit être connue et maitrisée au courant de l’année. Comme l’autorité monétaire recourt à la planche à billets pour faire face aux urgences, cette quantité supplémentaire des billets sans contrepartie va rompre les équilibres sur le marché et, les prix des biens vont prendre l’ascenseur.

La vitesse de circulation de la monnaie va augmenter. La vitesse de circulation d’un billet de 1000 Fc correspond au nombre de fois que ce billet a changé de mains au cours d’une journée.

Depuis un certain temps, on a remarqué que les billets à faible valeur faciale de 50 Fc, 100 Fc …….ont tendance à disparaitre de la circulation.

Le Franc congolais ne joue plus pleinement sa fonction de réserve de valeur. Devant le Fc, la préférence pour le billet vert est très forte dans notre pays.

La rémunération de hauts cadres est exprimée en dollars américains, les salaires des cadres d’entreprises, les députés….et même le budget national est exprimé en dollar américain.

Si nous visitons l’évolution des taux de change, nous constatons qu’à partir de 2014, le taux était encore inférieur à 1000 Fc soit 924 Fc pour un dollar américain à fin septembre.

En 2016, on avait atteint et dépassé le mille avec une tendance à la hausse. Fin 2022, le taux avait approché le deux mille. La tendance actuelle laisse voir que l’on va atteindre trois mille Fc à l’approche des élections prévues pour le 20 décembre 2023.

Le gouvernement ne devrait pas laisser la population urbaine à la merci des transporteurs privés qui fixent les prix de transport en commun au gré des humeurs pour saboter l’Etat. Une façon à eux, de saboter la valeur de la monnaie congolaise.

 

Alex Tutukala/CP

 

 

 




Approvisionnement en carburant en Rdc: Le Gouvernement et les sociétés pétrolières trouvent un compromisv

Fini le malaise connu ces derniers jours dans le secteur pétrolier, principalement dans les zones Est et Sud. Un compromis a été trouvé entre les sociétés pétrolières et le gouvernement. Ce dernier a pris une série des mesures qui rencontrent non seulement les préoccupations des pétroliers mais aussi tiennent compte du pouvoir d’achat des consommateurs. C’est le Directeur de Cabinet du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale qui l’a révélé, lundi 23 octobre 2023, dans un entretien avec la Radio France Internationale (RFI).

Peu avant, dans la matinée, indique une dépêche parvenue à notre rédaction, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe venait de donner cette bonne nouvelle à la délégation du Fond Monétaire International au cours d’un entretien lui accordé en son cabinet autour de cette question.

« Effectivement, il s’est constaté un malaise dans la distribution des produits pétroliers particulièrement dans les zones Sud et Est. Ce malaise s’est traduit par la fermeture de quelques stations-services. Il nous a été rapporté qu’à Bukavu, par exemple, le litre d’essence s’est négocié jusqu’à 10 000 francs congolais. Et dans le Haut Katanga, le prix avoisinait les 6 000 francs», Renseigne Dandy Matata.

D’après le Directeur de cabinet du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Vital Kamerhe, le gouvernement et la profession pétrolière ont eu des discussions pour trouver des modalités d’un ajustement des paramètres de la structure des prix, au regard de la flambée des cours mondiaux du pétrole brut et des produits raffinés.

« La profession pétrolière veut que les ajustements soient faits pour lui permettre de collecter au niveau de la pompe suffisamment des ressources pour être capable de renouveler les stocks. Et cette question a été prise en charge au plus haut niveau décisionnel du gouvernement. Elle a fait l’objet des discussions au conseil des ministres. Et l’option a été levée de procéder effectivement à un ajustement qui reste très marginal mais qui permettra d’éviter toute forme de rupture d’approvisionnement», a expliqué le numéro un du cabinet du Vice-Premier Ministre de l’Économie Nationale.

L’ajustement des prix à la pompe est de l’ordre de 200 francs congolais sur le litre à la pompe, dans la zone Ouest comprenant la ville-province de Kinshasa et autour de 400 francs dans l’Est et au Sud du pays. Ce réajustement, faut-il le rappeler, est consécutif à l’évolution des paramètres qui rentrent en compte dans la structure des prix des produits pétroliers à l’échelle internationale.

Mais le gouvernement va donc maintenir le système des subventions. C’est à dire qu’une bonne partie du coût du carburant à la pompe sera supportée par l’État afin de soulager le consommateur et éviter des répercussions négatives sur les prix d’autres produits sur le marché et du transport.

«  Lorsqu’on achète un litre de carburant à la pompe, c’est environ 1800 francs congolais qui sont directement payés par le gouvernement. Donc l’ajustement, c’est juste pour donner aux pétroliers un peu plus de moyens pour rencontrer les impératifs qui proviennent de l’augmentation du prix du baril du pétrole et des produits raffinés sur le plan international ».

Le gouvernement va aussi continuer à payer les pertes et manques à gagner aux pétroliers pour maintenir la chaîne d’approvisionnement.




Grâce à l’ANAPEX: Jean-Lucien Bussa chargé de former les opérateurs économiques sur les opportunités qu’offre la ZLECAF 

Le Président de la République a encouragé le Gouvernement à ne ménager aucun effort pour envisager et concrétiser, par le truchement de l’Agence Nationale de Promotion des Exportations (ANAPEX), un soutien public permettant d’accompagner nos entrepreneurs afin d’exporter des produits « made in RDC » vers ce vaste marché, et ainsi tirer profit et participer de façon contributive au commerce intra-africain dans le cadre de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF).

Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo l’a dit, lors de la cent-seizième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, qu’il a présidé à la Cité de l’Union Africaine, ce vendredi 20 octobre 2023.

« Tenant compte de la position géographique de notre pays, mettant à la portée de nos opérateurs économiques, neuf marchés potentiels d’exportation, il est tout indiqué que le programme de formation et d’encadrement vise toutes les provinces de notre pays », a indiqué le Président de la République, qui a appelé à l’éclosion d’un écosystème du commerce extérieur qui reposera sur l’exploitation maximale des avantages comparatifs naturels en vue d’accroitre la production, la transformation industrielle et les exportations des produits agricoles, miniers ainsi que d’autres produits manufacturés.

Dans cet ordre d’idées, le Ministre du Commerce Extérieur, Tutelle de l’Agence Nationale de Promotion des Exportations, a été invité à arrêter avec celle-ci une stratégie, un plan d’actions, ainsi qu’un calendrier en vue de permettre à l’Agence de procéder progressivement, dans les toutes les provinces du pays, à la formation des opérateurs économiques sur les opportunités qu’offre La Zone de Libre-Echange Continentale Africaine.

Aussi a-t-il rappelé la nécessité de prendre des dispositions idoines pour que l’ANAPEX soit partie prenante effective du Comité National de mise en œuvre de la ZLECAF en République Démocratique du Congo (CN-ZLECAF). Un rapport y relatif est attendu au prochain Conseil des Ministres.

L’ANAPEX déjà dans la vision du chef de l’Etat

Si le chef de l’Etat est revenu sur la formation des opérateurs économiques dans toutes les provinces pour leur permettre de bénéficier des avantages de la ZLECAF, ceci ne peut que conforter les efforts de l’ANAPEX qui s’y était déjà penché. Ainsi, une session de formation avait déjà été organisée par l’Agence en collaboration avec le Centre de Commerce International (CCI) et AFREXIMBANK sous le thème : «Comment exporter avec la ZLECAF », une formation destinée aux Agents et Cadres de l’ANAPEX.

A travers cette formation, le CCI voulait concrétiser sa stratégie globale pour la RDC, à savoir: former, entre autres, l’ANAPEX et les PME congolaises afin de les outiller suffisamment pour profiter des avantages qu’offre la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECaf ). Après l’ANAPEX, des producteurs et exportateurs vont aussi bénéficier de cette session de renforcement des capacités sur le commerce intra africain.

Créée à l’issue de la Table Ronde Import-Export, organisée à Kinshasa du 02 au 04 avril 2018, l’Agence Nationale de Promotion des Exportations a pour but de promouvoir les exportations de tous les produits congolais d’origine agricole, agro-industrielle, industrielle et artisanale; Assurer l’expansion commerciale de la RDC par l’intensification des échanges avec les économies tierces.




Kibumba: Le M23/RDF tire au mortier et tue un soldat de la paix de la Force Régionale des Etats de l’Afrique de l’Est

Dans un communiqué signé par le Lieutenant-Colonel Guillaume Ndjike Kaiko, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo dénoncent les tirs au mortier perpètres par le M23/RDF, ayant conduit ce mardi 24 octobre 2023 à Kibumba à la mort d’un soldat de la paix de la Force Régionale des Etats de l’Afrique de l’Est.

« En effet, après avoir fait face à la détermination des FARDC dans la matinée de ce mardi, où ils ont attaqué une de nos positions, le M23/RDF ont orienté leurs tirs au mortier dans les positions avancées de l’EACRF; avec comme objectif accuser les FARDC d’être auteurs desdits tirs et s’attirer ainsi les bonnes grâces et la sympathie de la Force Régionale en créant bien évidement une mésentente entre cette dernière et les Forces loyalistes de la RDC », indique le même document.

Au regard de ce qui précède, les FARDC dénoncent et condamnent cette manière barbare et terroriste de la part de l’armée rwandaise opérant sous couvert des M23, qui s’attaquent désormais à la force régionale venue pour imposer la paix et la stabilité à l’Est de la RDC, sur instruction des Chefs d’Etat de l’EAC.

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo présentent à cet effet, ses condoléances à la Force Régionale de l’EAC et réitèrent son engagement à respecter les accords des Chefs d’Etats issus des accords de Luanda et de Nairobi.




Carnet Rose, Ancien préparateur physique: Baudouin Bayungasa fête son anniversaire ce 24 octobre  

M. Baudouin Bayungasa Mbimba ‘’Bambi’’, ancien préparateur physique de l’équipe nationale de football ‘’Les Léopards’’ dans le staff du regretté Yougoslave Vidinic, ancien entraineur physique et ancien Directeur sportif de l’AS V. Club et conseiller technique à la Fédération d’Athlétisme du Congo ‘’Feaco’’ et cadre au ministère des sports et loisirs, fête son anniversaire ce mardi 24 octobre 2023.

Avec sa fondation Bayungasa Mbimba, l’ancien mondialiste qui fête ce jour son anniversaire, a ouvert sur Avenue Kingoyi n°27 quartier 3, commune de N’djili un centre polyvalente pour le sport, une gymnase dénommée Espaces Léopards avec des équipements nécessaires pour se maintenir en meilleure forme physique.

Saisissons ce moment de joie pour souhaiter joyeux anniversaire à Baudouin Bayungasa Mbimba.

Antoine Bolia




Dossier brûlant: Les Léopards dames football réclament leur prime

Décidément, l’on se demande ce qu’ont fait les femmes sportives en République Démocratique du Congo pour mériter le traitement qui est le leur. A dire vrai, la gente féminine n’est vraiment pas considérée à sa juste valeur comme nous allons le démontrer dans les lignes qui suivent.

Comment ne pas affirmer sans peur d’être contredit que la gente féminine n’est pas considérée lorsque chaque jour qui passe nous le démontre. La première qualifiée de la RDC pour les prochains Jeux Olympiques Paris 2024, la boxeuse Marcelat Sakobi est abandonnée à son triste sort sans préparation et sans moyens. Et que dire des Léopards/cyclisme dames qui ont fait sensation à la 1ère édition du Tour Cycliste international féminin du Burundi en 2021 en terminant 4è au classement général par équipe et 3è en individuel. A la 2è édition en 2022, elles ont terminé 2è par équipe et 2è en individuel. Malheureusement, elles n’ont perçu aucun rond du trésor public jusqu’à ce jour. Et elles participent à la 3è édition cette année en 2023 que grâce à la Fécocy. Le gouvernement congolais n’a daigné leur assurer la participation.

Plus loin, en 2007 aux 9è Jeux Africains d’Abuja, au Nigeria, la karateka Nancy Tshiaba qui a mis fin à sa carrière sportive y a pas longtemps, avait glané la médaille d’argent et elle avait enchainé par la suite en glanant l’or par ci, argent et bronze par là. Mais elle n’a rien gagné en retour ? Rien du tout.

Les Léopards/football dames, un calvaire de trop

Le manque de considération pour la gente féminine sportive prend des allures inquiétantes. On en a pour preuve le calvaire que vivent présentement les Léopards dames football. Ces dernières après avoir dignement honoré le pays aux éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations dames (NDLR elles ont battu en aller et retour leurs homologues béninoises) obtenant leur qualification au tour suivant de ces éliminatoires, sont totalement ignorées.

Nous dirons mieux, elles sont l’objet d’aucune considération. Elles n’ont reçu aucune prime aussi bien au match aller qu’au match retour évoqué face aux béninoises. Pire, leurs dirigeants de la Fécofa leur tiennent des discours incohérents et leur font de tours inutiles sans en retour résoudre leur problème. Elles sont mêmes déguerpies de leur hôtel. Et ce n’est pas la première fois que les filles subissent ce désagrément. Cet état des choses révolte vraiment les bonnes consciences. On se demande dans quel pays nous nous trouvons. Est-ce possible qu’on puisse récompenser de cette manière celles qui ont rendu des bons et loyaux services ! Une chose est sûre, ces filles ont droit à leur prime qui est tout à fait mérité.

Mais pourquoi seulement les filles ?

Ce qui est étonnant, ce genre des situations n’arrivent que quand il s’agit des filles. Mais pourquoi ne vit-on pas cela lorsqu’il s’agit des léopards messieurs ? Ces derniers reçoivent leur prime avant même d’avoir accompli leur devoir. Tous les sportifs congolais n’ignorent pas que le football est le plus choyé de toutes les disciplines sportives pratiquées en RDC. Mais curieusement, les filles footballeuses ne bénéficient pas de cette faveur. C’est incroyable et inimaginable.

Cependant, beaucoup des congolais ignorent qu’entre les léopards/football messieurs et les Léopards/football dames, ce sont les filles qui sont plus performantes au regard du bilan comparé. Les Léopards/football messieurs ont participé à une seule phase finale de Coupe du monde alors que les Léopards/football dames ont pris part à deux phases finales de Coupe du monde. Mais en termes de récompense, il n’y a pas match. Là où les messieurs ont reçu des voitures et maisons, les filles quant à eux n’ont eu que leurs yeux pour pleurer. Elles ont été marginalisées, ignorées et abandonnées à leur triste sort. Autre chose, il n’y a eu aucun retombé positif de deux participations successives des filles à la Coupe du monde. Rien n’a été fait pour promouvoir le football féminin et les filles. Bien au contraire, l’on a assisté à la dégénérescence du football féminin. Le championnat avait perdu l’attrait et les filles découragées. Beaucoup ont abandonné la pratique et comme conséquence, les deux clubs les plus en vue Grand Hôtel Kinshasa et Force Terrestre sans oublier d’autres, ont disparu de la circulation.

Comme d’aucuns peuvent le remarquer, nous avons des preuves à profusion pour démontrer que la gente féminine est négligée, ignorée, déconsidérée et pas pris en compte par les autorités. Nous pensons sincèrement qu’il faut changer cette façon de traiter les femmes sportives. Déjà elles sont du sexe dit faible, il ne faudra pas rajouter à leur malheur.

Antoine Bolia




Le Gouvernement et le FPI priés de faire une due diligence complète de la société BUENASSA avant tout prêt ou financement

1. En marge de la dernière Assemblée Générale de l’Organisation des Nations-Unies, des médias dont Bloomberg ont annoncé un projet de construction prochaine d’une usine de raffinage de cobalt et de cuivre congolais par une société congolaise du nom de Buenassa.

2. Après enquêtes sur ladite société, notre coalition citoyenne qui se bat depuis des années pour la protection des intérêts du pays a appris avec surprise qu’il s’agit d’une jeune société congolaise, mais sans historique connue dans le secteur industriel et le raffinage des métaux et minerais qui solliciterait auprès du Fonds pour la Promotion de l’Industrie (FPI) une ‘’Subvention’’ initiale de l’ordre de 3,5 millions de dollars américains afin de couvrir ses frais divers et mener des études de préfaisabilité, sur base desquelles elle obtiendrait un financement de 350 millions de dollars américains de la part de la société financière américaine Delphos International.

3. Selon les informations en notre possession, certains officiels sont convaincus avec raison que nous notre pays, la République Démocratique du Congo, s’expose à un risque pour sa réputation si la demande de BUENASSA, pour une raison ou une autre, n’est pas traitée avec suffisamment de rigueur à cause des interférences politiques.

4. Notre coalition citoyenne fait remarquer que certaines personnes citées chez BUENASSA le sont aussi chez SUD SOUTH, une autre société congolaise inconnue qui avait signé un contrat de sous-traitance, de gré à gré décrié, avec le gouvernorat de la province du Lualaba pour gérer le Centre de négoce de Musompo moyennant un paiement mensuel des dizaines de milliers de dollars américains, selon le média AFRICA INTELLIGENCE, plusieurs mois avant même que ledit Centre de négoce ne soit opérationnel par manque des Zones d’Exploitation Artisanales viables dans ladite province.

5. Selon des médias internationaux dont AFRICA INTELLIGENCE, des personnes politiquement exposées (PPE) étaient citées comme ayant parrainé ladite signature du contrat concerné dont l’audit des résultats devrait être fait parce que concernant l’argent public.

6. Tout en rappelant à tous les scandales ayant entouré différents prêts par le FPI à des personnes en sociétés liées ou appartenant à des personnes politiques exposées dont certains n’ont jamais été remboursés à ce jour et ont fait l’objet d’une intervention de l’Assemblée Nationale, notre coalition recommande au FPI, au Ministre de tutelle et au Premier Ministre de prendre le temps, sans subir ni céder à des pressions politiques d’où qu’elles viennent, afin de bien évaluer le projet, procéder à la Due Diligence de BUENASSA et ses actionnaires afin de lui garantir un maximum de chances de succès.

7. Cela permettra au FPI et au gouvernement de la République d’avoir des détails complets et la nature des frais divers, analyser sans précipitation le Business Plan détaillé de cette jeune société congolaise ainsi que son contrat signé avec la société américaine DELPHOS, définir en avance les mécanismes de contrôle de l’utilisation de ces millions de dollars américains sollicités auprès du FPI qui est gestionnaire de l’argent du contribuable congolais appartenant au peuple congolais pour lequel la REDEVABILITE et la bonne gouvernance doivent être de mise comme le veut Son Excellence Monsieur le Président de la République et Chef de l’Etat pour les finances publiques dans tous les secteurs.

8. Notre coalition citoyenne convie toute la société civile congolaise, la Cour des comptes et l’Inspection Générale des Finances (IGF) de suivre de près ce dossier concernant l’argent du peuple (finances publiques) géré par le FPI et engageant l’avenir et la réputation du pays afin que tout se passe de manière idoine.

9. Elle prie par ailleurs le gouvernement de la République et le FPI d’associer la société minière d’Etat GECAMINES, capable de mobiliser aujourd’hui de gros investissements dans la chaîne de valeur des minéraux stratégiques, qui a une expérience dans le raffinage du cobalt congolais et possède une histoire industrielle minière connue et relancée avec sa filiale STL dont la nouvelle usine hydro métallurgique venait d’être inaugurée par le Président de la République le 4 octobre 2023 à Lubumbashi.

10. Notre coalition soutient l’idée et salue l’initiative d’avoir une unité de raffinage du cobalt et de cuivre en RDC sous le contrôle et la responsabilité des congolais comme il en fut à la GECAMINES.

Fait à Kinshasa-Kolwezi-Lubumbashi, le 23 Octobre 2023.




Journée mondiale de lutte contre la poliomyélite: L’OMS se félicite des avancées enregistrées en Afrique 

Le monde célèbre le 24 octobre la journée mondiale de lutte contre la poliomyélite. Depuis 2015, la RDC n’enregistre plus de cas de poliovirus sauvage. Pourtant, la poliomyélite est encore présente sur le territoire national. Il s’agit des cas dont le virus est dérivé de la souche vaccinale. Ainsi, entre 2022 et 2023, le pays a dépassé la barre de mille cas de poliovirus dérivé, indiquent des sources sanitaires. Cependant, en Afrique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se félicite des avancées enregistrées dans la lutte contre la poliomyélite.

Parmi les régions de la RDC qui notifient des cas de poliovirus circulant dérivé de la souche vaccination, il y a la province du Haut Lomami. La semaine dernière à Kamina, la division de la santé a présidé la réunion d’évaluation sur la lutte contre la poliomyélite En effet, il a été constaté que 14 zones de santé sur 16 rapportent des cas soit 87,5 %. Seules les zones de santé de Kayamba et Base militaire qui font exception.

En plus de la province du Haut Lomani, la partie orientale et le Sud-Est de la RDC enregistre aussi beaucoup de cas de poliovirus circulant dérivé de la souche vaccinale. Il s’agit du type 1 et 2 selon l’OMS. Ainsi, la RDC représente à elle seule plus de 50 % des cas notifiés dans la région africaine.

Un recul des cas de poliomyélite en Afrique

Néanmoins, la lutte contre la poliomyélite avance en Afrique, rassure l’Organisation mondiale de la Santé. Dr Matshidiso Rebecca Moeti, Directrice de l’OMS pour la région Afrique ne cache pas son optimisme.

 

A la fin du mois de septembre 2022, les données indiquent 438 cas de poliomyélite dus à un poliovirus circulant. Au cours de la même période de cette année 2023, 304 cas seulement ont été signalés. Ce qui représente une diminution de 31 % du nombre de cas de poliomyélite recensés ces 12 derniers mois.

Et d’ajouter : “aucun cas de poliovirus sauvage n’a été signalé dans notre Région depuis plus d’un an”.

L’OMS, les autres partenaires et les pays d’Afrique s’engagent à poursuivre la lutte. L’objectif étant d’aller jusqu’à l’éradication de la poliomyélite. En RDC, le ministère de la Santé et ses partenaires organisent régulièrement des campagnes de vaccination de masse. La dernière a eu lieu au mois d’août dernier.

Mamie Ngondo