Examen des dossiers des candidats présidents de la République: La Cour constitutionnelle sous la pression de la MOE CENCO –ECC

Pendant que la Cour constitutionnelle examine déjà les dossiers de candidatures à la présidentielle, envoyés par la CENI, dans un communiqué de presse, la Mission d’observation électorale CENCO-ECC (MOE CENCO-ECC) exhorte la Cour constitutionnelle à consacrer cette inclusivité promue par la CENI ainsi que d’autres parties prenantes, qui offre l’égalité des chances pour tous les citoyens admissibles à participer aux élections en tant que candidats. Une certaine opinion voudrait savoir pourquoi l’on exerce une telle pression sur la Cour constitutionnelle, juge par excellence du contentieux électorale ? C’est comme si la MOE CENCO-ECC qui ne cache plus son rapprochement avec un candidat président de la République, voudrait empêcher la Haute Cour d’examiner le fond des dossiers et de les confronter aux conditions fixées tant par la Constitution que par la loi électorale et la loi sur la nationalité congolaise. Et pourtant, la Cour constitutionnelle via son président, Dieudonné Kamuleta n’a de cesse de rassurer les uns et les autres de sa volonté d’être une église au milieu du village en ne retenant que les candidatures déposées dans le respect de la loi. Les églises traditionnelles que sont l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo devraient laisser à la Cour constitutionnelle le temps nécessaire pour se concentrer à ces dossiers pour en dégager celui qui a tous les atouts pour gérer ce pays. Sinon, leur démarche peut aussi être une façon de préparer la population à rejeter toute décision qui sortira de la Cour constitutionnelle et qui ne rencontrera pas leur volonté. Et ce, au risque de plonger inutilement le pays dans la violence tant redoutée par tout le monde. Au même moment qu’il faut alerter l’opinion sur ce danger, il convient aussi de fustiger ceux qui exercent cette pression comme s’ils se reprochent de quelque chose. Sinon, lorsqu’on sait que son dossier de candidature est conforme à la loi, on ne s’agite pas outre mesure, mais l’on patiente jusqu’à la publication de la liste définitive de candidats. Même si un adage populaire déclare : « Soki omoni ndoki belela », l’on doit toujours garder son mal en patience et ne pas prêter le flanc aux vendeurs d’illusions qui pullulent sur le marché.

JMNK

Communiqué N° 007/MOE CENCO-ECC/Octobre/2023

1. La MOE CENCO-ECC prend acte des efforts que la Commission Electorale Indépendante (CENI) entreprend pour assurer l’inclusivité des candidats aux prochaines élections. Elle exhorte la Cour constitutionnelle à consacrer cette inclusivité promue par la CENI ainsi que d’autres parties prenantes qui offre l’égalité des chances pour tous les citoyens admissibles à participer aux élections en tant que candidats. Dans le même ordre d’idées, la MOE CENCO-ECC soutient la CENI en ce qu’elle prévoyait encore d’enrôler, dès que possible, les congolais jadis privés de cartes d’électeurs à cause des situations d’insécurité.

2. Nonobstant son communiqué N° 006/MOE CENCO-ECC du 11 octobre dernier, dans lequel elle appréciait à juste titre la décision N°050/CENI/2023, la MOE CENCO-ECC constate que la liste électorale provisoire n’est pas encore publiée ou affichée à ce jour, ni sur le site web de la CENI ni dans ses antennes ; et qu’elle n’a pas retrouvé le Préposé à l’affichage aux lieux indiqués pour enregistrement des cas des réclamations. Ceci prive les citoyens de leur droit à un recours effectif et empêche, par la même voie, la MOE CENCO-ECC de mener son Audit «citoyen » du fichier électoral tel que la CENI elle-même l’avait préconisé à travers les médias, il y a quelques semaines.

3. Par ailleurs, la liste électorale définitive et la cartographie de bureaux de vote qui devaient être publiées trente jours avant la campagne électorale, soit le 20 octobre 2023 (ligne 90 du Calendrier électoral de la CENI) ne le sont pas encore.

4. Tout en considérant les faits indiqués dans le paragraphe 2, la MOE CENCO-ECC encourage la CENI à publier en toute diligence la liste électorale définitive et la cartographie des Centres et bureaux de vote. Elle l’exhorte en outre à rassurer les parties prenantes qu’elle devrait prendre tous les arrangements nécessaires pour que pareille situation ne survienne pas lors de la publication des résultats provisoires.

5. Afin d’éviter la superposition de publication des listes électorales (provisoire et définitive), la MOE CENCO-ECC recommande à la CENI de s’en tenir à l’une des recommandations du Rapport final de ses propres auditeurs du fichier électoral selon laquelle « La mise à disposition par la CENI, dans le respect du cadre légal, d’un ensemble limité d’informations sur les listes électorales, … un tel élément de transparence renforcerait la confiance dans le fichier électoral et dans la CENI »; et donc de remettre la liste électorale provisoire aux candidats, partis et regroupements politiques ainsi qu’aux Missions d’observation électorale qui en font la demande, tel est le cas de la MOE CENCO-ECC.

6. La MOE CENCO-ECC poursuit l’accompagnement du processus électoral par une observation de différentes étapes et opérations électorales telles que prévues dans le Calendrier électoral de la CENI.

Fait à Kinshasa, le 24 Octobre 2023

Cyrile EBOTOKO, Coordonnateur de la MOE CENCO-ECC




Construction de la route Kananga-Mbuji-Mayi : Voici les raisons qui ont poussé l’IGF à ne pas valider le paiement du FPI de 27.000.000 Usd au profit de la société SAMCRETE

L’Inspection Générale des Finances informe l’opinion nationale qu’elle n’a pas eu à valider un paiement par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) de USD 27.000.000,00 (Dollars américains vingt-sept millions) en faveur de la Société SAMCRETE pour la construction de la Route Nationale n° 1, tronçon Kananga-Mbuji-Mayi.

En effet, indique un communiqué de presse de M. Dieunit Kanyinda Mampinda, chargé de communication de l’IGF, depuis le mois d’avril 2022, cette Société avait déjà bénéficié d’un paiement de USD 27.257.727,00 (Dollars américains vingt-sept millions deux cent cinquante-sept mille sept cent vingt-sept) pour lesdits travaux.

A ce jour, l’évaluation des travaux sur terrain effectués par cette Société n’indique qu’une réalisation à hauteur de USD 3.109.000,30 (Dollars américains trois millions cent neuf mille virgule trente), soit un taux d’exécution physique de 11,41%.

Ainsi, la Société SAMCRETE doit encore justifier le montant de USD 24.148.018,70 (Dollars américains vingt-quatre millions cent quarante-huit mille dix-huit virgule septante) à sa disposition. De ce fait, il n’y a pas opportunité, à ce stade, d’un paiement supplémentaire à effectuer à son pr

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Pour avoir jeté en pâture l’image de marque de la Confession religieuse : Les pourfendeurs de Dodo Kamba appelés à craindre Dieu

L’équipe de communication du président national de l’Eglise du Réveil du Congo (ERC), l’Evêque Général Dodo Israël Kamba Balanganay, tient à faire une mise au point pour dissiper toute confusion occasionnée par les déclarations et la diffamation véhiculées dans les médias et les réseaux sociaux par un groupe de pasteurs.

Avant toute chose, l’équipe rappelle à l’opinion que l’ERC est une ASBL confessionnelle dont le fonctionnement est régi par ses statuts et les lois du pays, notamment Loi 004/2001 du 20 juillet 2001 régissant les ASBL en République Démocratique du Congo. A ce titre, la volonté de quelques individus, fondateurs de I’ERC soient-ils, ne vaut rien.

L’Evêque général Dodo Israël Kamba Balanganay a accédé aux fonctions de Président national et Représentant légal de l’ERC par la décision de l’Assemblée générale de cette institution confessionnelle, laquelle a été entérinée par un arrêté du ministère de la Justice. De ce fait, au regard des textes statutaires et légaux, il ne peut être remplacé que par la même procédure sanctionnée d’un nouvel arrêté du ministère de la Justice qui abrogerait celui dont il jouit jusqu’aujourd’hui.

Cette équipe saisie cette occasion pour donner deux précisions importantes. Que représentent les fondateurs de l’ERC selon la loi? Selon la loi n°004 qui régit les ASBL en RDC, un membre fondateur devient membre effectif de droit, et aucun membre effectif n’est supérieur à l’autre. Par conséquent, les décisions prises par les quelques membres qui se réclament encore fondateurs, ne sont pas opposables à tous les 184 membres effectifs que comptent l’ERC.

Qui a qualité de convoquer une Assemblée générale? Les statuts de l’ERC prévoient que l’Assemblée générale soit convoquée par le président national, représentant légal de notre institution religieuse. Et, en cas de crise grave, c’est à la majorité de deux tiers des membres effectifs de l’ERC de convoquer l’Assemblée général après en avoir informé le ministère de la Justice.

Il est clair que la réunion qu’ont tenue ceux qui se réclament «membres fondateurs » ne répond pas à ces deux conditions. Et nous ne voyons pas comment le ministère de la Justice pourrait valider une démarche qui viole notamment les lois du pays.

« Par ailleurs, nous appelons le groupe de pasteur qui a lancé des accusations diffamatoires à l’égard de l’Evêque général Dodo Israël Kamba à la crainte de Dieu et des lois du pays, mais aussi au respect de la dignité de la personne de ce dernier; ce qui les oblige à prouver, s’ils le peuvent, les accusations qu’ils ont portées contre le président de l’ERC. A défaut, nous invitons l’opinion à constater avec nous que leur motivation et celles de leurs soutiens sont loin des véritables intérêts liés à la bonne marche de l’ERC. Sinon, ils ne se seraient pas livrés à jeter en pâture l’image de marque de la Confession religieuse», souligne la mise au point.

Nonobstant leurs regrettables écarts, l’Evêque général Dodo Israël Kamba espère qu’ils finiront par revenir à la raison et faire amande honorable afin de pouvoir travailler réellement pour l’intérêt de l’Eglise Corps du Christ et pour notre pays, la République démocratique du Congo. Car, selon l’Evêque Général Dodo Israël Kamba, en tant que Pasteurs rien de devrait primer sur la vérité, l’amour de l’autre et de la patrie, et la crainte de Dieu.




Vital Kamerhe lance l’atelier d’élaboration du plan d’action opérationnel du fond de régulation économique

A côté de son rôle d’identification des produits menacés de pénurie ou qui connaissent une distorsion de prix le FOREC a pour rôle de déterminer les modalités d’intervention pour juguler la crise et intervenir, le cas échéant, pour que les produits concernés soient vendus au juste prix.

M. Vital Kamerhe, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale a lancé, le mardi 24 octobre, au salon rouge de l’immeuble intelligent, l’atelier d’élaboration du plan d’action opérationnel du Fond de Régulation Économique « FOREC » en présence de plusieurs membres du gouvernement.

Crée par décret numéro 08/10 du 7 mai 2008, le Fond de Régulation Économique « FOREC » est resté non opérationnel à ce jour, pourtant doté d’un grand rôle à jouer dans l’approvisionnement régulier du pays en produits de base et la stabilisation des prix.

Pour répondre efficacement aux problèmes récurrents de pénurie et de hausse des prix, suite à la crise du Mais dans le Haut-Katanga et le grand Kasaï, le Gouvernement avait recommandé, lors de la 98ème et 106ème réunion du Conseil des Ministres, entre autres, au Ministère de l’Économie Nationale d’opérationnaliser le Fonds de Régulation Économique « FOREC » afin d’améliorer la disponibilité et l’accessibilité des produits de première nécessité sur l’ensemble du Territoire national.

Fort de cette recommandation, indique une dépêche de la Cellule de communication, le gouvernement, à travers le FOREC veut intervenir durablement et promptement sur le marché dans l’approvisionnement des produits se trouvant souvent en situation de pénurie ou encore connaissant de plus en plus une variation à la hausse des prix sur le marché dépassant régulièrement 5%. Il s’agit notamment de : céréales, produits pétroliers, surgelés, ciment, sucre et farine de froment.

« En vue de rencontrer la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui consiste à réduire la dépendance de notre économie vis-à-vis de l’extérieur et de renforcer aussi sa résilience aux divers chocs économiques, nous avons réactivé le FOREC. A côté de son rôle d’identification des produits menacés de pénurie ou qui connaissent une distorsion de prix le FOREC a pour rôle de déterminer les modalités d’intervention pour juguler la crise et intervenir, le cas échéant, pour que les produits concernés soient vendus au juste prix. Ainsi, le Comité de gestion du FOREC désire vivement mettre en œuvre des activités de cette structure dans le but de stimuler à la fois, la production locale des denrées en situation de pénurie et de soutenir des producteurs, fournisseurs ou d’autres opérateurs économiques pour pouvoir rétablir les équilibres du marché » a déclaré le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe.

Pour atteindre l’objectif cité ci-haut, le Ministère de l’Économie Nationale organise cet atelier d’élaboration du Plan d’Action Opérationnel (PAO) FOREC 2023-2024 qui met autour d’une table les experts de la Présidence, de la Primature , de l’Économie Nationale ; des Finances, du Budget, de l’Industrie, du Transports, Hydrocarbures , de l’Agriculture dont les Ministres respectifs composent le Comité de Gestion ainsi que ceux de la BCC, de la Reserve stratégique , du Patronat (FEC, FENAPEC, COPEMCO), du FPI, de l’OPA ,de la Société savante et ceux de la Société civile pour statuer sur le contenu de ce plan d’action opérationnel.

Célestin TWITE, Secrétaire General à l’Économie Nationale a dans son discours circonscrit le cadre de cet atelier. Selon Célestin TWITE la définition de ce plan d’action opérationnel est essentielle pour cette structure car il permettra de mieux préciser les objectifs, d’anticiper les différentes activités et de savoir comment les dérouler de façon chronologique. Il statuera sur l’ensemble des ressources dont le FOREC aura besoin et fixera des échéances pour chacune des tâches à réaliser en incluant des exercices de feedbacks.

Il faut noter que ces dernières années l’environnement économique international a été marqué par des crises multiformes. La crise de Covid-19 et la guerre Russo-ukrainienne ont accéléré la pénurie et la hausse des prix des produits de première nécessité observée sur les marchés internationaux. Cette situation a eu des conséquences négatives notamment sur l’économie de la République Démocratique du Congo impliquant une pénurie et une hausse des prix dû en partie à sa forte dépendance structurelle vis-à-vis de l’extérieur.

JMNK




Mise au point de la FRMF

La Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) rejette et dément catégoriquement les fausses informations relayées par certains articles de presse faisant état d’une soi-disant «non-délivrance » par le Royaume du Maroc de l’autorisation d’atterrissage au Royaume de l’Avion Charter du club nigérian d’Enyimba FC.

La FRMF explique que la Direction du Transport Aérien (DTA) a reçu une demande initiale d’autorisation de vol du club Enyimba FC lundi 23 octobre 2023 à 12h03.
Après examen de cette demande, la DTA a demandé un complément d’informations pour lui fournir l’AOC et le – Charter agreement mis à jour et les informations sur le tronçon GMMN-GMML de l’itinéraire demandé.
Les compléments d’informations lui sont parvenus à «< 18h40, et le lendemain à 8h30, 8h51 et 9h36 », précise la DTA qui rappelle que la procédure d’octroi des autorisations de vol stipule que toute demande ponctuelle doit être envoyée 72 heures avant l’exécution du vol.
La FRMF rappelle que la DTA a transmis l’autorisation requise une fois le dossier complété.




Gilbert Kabanda et Shaukat Abdul Razak échangent sur la construction d’un centre public de radiothérapie à Kinshasa 

Après sa mission de service à Vienne en Autriche, siège de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, le ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, Gilbert Kabanda a reçu à Kinshasa, au nom du gouvernement de la République Démocratique du Congo, le Chef de Division Afrique du Département de Coopération Technique de l’AIEA. Les discussions ont tourné autour de la construction d’un Centre Public de Radiothérapie.

Les jours qui viennent, Kinshasa verra surgir de sa terre, la construction d’un Centre Public de Radiothérapie. Le site de la Colline Inspirée est choisi pour l’implantation de cette technologie de haute facture au bénéfice du Congo et des congolais.

Le numéro un de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique s’est d’emblée à cette occasion félicité de la visite, la 1ere effectuée au Congo, du Directeur Technique Afrique de l’AIEA.

De son côté et à l’issue de son entretien avec le Ministre congolais, le Chef de Division Afrique de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, Professeur Shaukat Abdul Razak a dit ses sentiments devant la presse. Son souhait est de voir mettre en place à Kinshasa des séances de formation pour les scientifiques provenant des autres pays d’Afrique.

Pour terminer, l’entrevue entre le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique et son hôte a débouché sur un échange des cadeaux.

BM




Élections 2023 : Denis Kadima lance la formation du personnel navigant pour le déploiement du matériel électoral dans le Congo profond

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a lancé à Majestic River à la Gombe, la formation du personnel navigant, devant assurer la mobilité du matériel électoral et des agents à travers le territoire national en prévision des élections du 20 décembre 2023.


Cette cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Bureau et de la plénière.
Dans la perspective de cette opération majeure du processus électoral, la CENI s’est dotée de 28 bateaux dont 9 de grand format de type catamaran et 19 walhy (solides et fiables) pour renforcer les capacités de déploiement du matériel électoral sur l’ensemble du pays et plus particulièrement dans les zones d’accès difficile.
A cette occasion, le Président Denis Kadima Kazadi a mis en lumière certains aspects spécifiques liés au convoi du matériel électoral.
“Les préparatifs de la tenue des scrutins du 20 décembre 2023 se poursuivent. L’acheminement du matériel et les mouvements du personnel de la CENI occupent en grande partie les opérations logistiques en cours. La configuration géographique de la RDC, notre pays, nous impose à recourir à plusieurs types de moyen de transport notamment l’usage de bateaux ou encore d’embarcations.
Dans certains cas, il n’est possible de joindre les différents villages ou bourgades que par voie fluviale, empruntant parfois des rivières, voire des cours d’eau. C’est pourquoi la CENI a acquis 28 bateaux pour faciliter et améliorer le convoi du matériel électoral et de ses agents”, a indiqué le numéro un de la Centrale électorale.
Non sans avoir soutenu le caractère irréversible de la tenue des élections du 20 décembre 2023. “Je tiens à rappeler que la CENI s’applique à respecter son calendrier. Quelques retards sont constatés, certes, dans l’exécution de quelques opérations prévues dans ce cadre, mais ne sont pas de nature à remettre en cause la date du 20 décembre 2023”.
Pour sa part, le Rapporteur Adjoint, Paul MUHINDO, a présenté les objectifs de cette formation. “La formation en cours sera plus pratique que théorique car les bénéficiaires sont les capitaines et les matelots.
Pendant 2 jours, les facilitateurs vont exposer sur 4 thématiques : la présentation et le fonctionnement du canot rapide, les orientations techniques et la maintenance des bateaux, l’utilisation des bouées de sauvetage, l’éthique du personnel navigant.
L’objectif global de cette formation vise à doter la CENI d’un personnel navigant performant susceptible de garantir un déploiement aisé du personnel et du matériel électoral. D’une manière spécifique, à l’issue de la formation, les utilisateurs seront capables de manipuler les bateaux ainsi que leurs accessoires et de respecter les exigences d’entretien en assurant leur maintenance en plus de la maîtrise des règles de navigation”, a-t-il souligné.
Par ailleurs, le Questeur Adjoint, Sylvie Birembano, a révélé qu’en prévision des scrutins combinés du 20 décembre 2023, la CENI devra acheminer le matériel à partir de 4 hubs principaux jusqu’aux 255 sites de formation pour approvisionner près de 7549 centres locaux de compilation des résultats (CLCR) dans le respect des prescrits du calendrier électoral. C’est ce qui justifie l’acquisition de ces bateaux qui viennent d’apporter une valeur ajoutée à la Centrale électorale dans sa capacité de déploiement sur le terrain.
Auparavant, le Secrétaire Exécutif National, Thotho Mabiku Totokani, a clairement noté que depuis quelques mois, la CENI a lancé de grandes manœuvres logistiques pour le déploiement de différents matériels. C’est dans ce cadre qu’elle possède dans son patrimoine du matériel roulant et flottant qui lui facilitent l’opération de distribution du matériel électoral vers ses 179 antennes et 255 sites de formation.
Cette cérémonie du lancement était marquée par une randonnée fluviale au cours de laquelle les membres de la CENI ont pris la mesure des aptitudes de ces bateaux en naviguant sur le fleuve Congo.




Nyamugabo plaide pour des projets intégrateurs

” Nous avons beaucoup de choses à tirer de l’EAC, soutient l’ancien ministre de l’Environnement. La tempête actuelle finira par passer. (…) Nous devons dépasser le clivage linguistique”. Et le ministre d’État en charge de l’Intégration régionale de rappeler, au cours des échanges, les retombées de la 8ème grande commission mixte Rdc/ Ouganda.

Le poste frontalier de Tshanika, a-t-il fait comprendre, rapportait au bas mot, 200.000 dollars de frais laisser-passer à l’Ouganda. Et cela avait un impact sur les activités mercantiles transfrontalières au détriment des Congolais…sans compter les 50 dollars pour les visas d’entrée.

Nyamugabo plaide pour la mise en place des projets intégrateurs à l’image de la centrale mitoyenne de Ruzizi 2 qui n’a jamais été attaquée ni sabotée en dépit des relations sulfureuses entre les États de la sous-région. Autres exemples, malgré les menées subversives du M23, fait comprendre Nyamugabo, chaque matin, la petite barrière est toujours bondée des Congolais en partance pour le pays de mille collines. Et, derechef, il insiste, sur la question multi-appartenance de la RDC que Kinshasa doit cesser de se disperser: intégrer la question de l’appartenance de la RDC des organisations régionales doit être inscrite dans le budget de l’État pour éviter des désagréments sur le décaissement des fonds pour les voyages et les participations de la RDC.

“La puissance a un prix qu’il faut savoir payer!”, renchérit le MINETAT Mbusa Nyamwisi qui, très flatté par la qualité de l’ouvrage de Nyamugabo, en a fait une bonne commande pour son cabinet.




Reçu par Mbusa Nyamwisi : Claude Nyamugabo conseille à la Rdc de ne pas verser dans « l’adhesite »

Auteur de ” La République démocratique du Congo dans les communautés économiques régionales: entre rationalité et rentabilité”, aux éditions L’Harmattan, le député national Claude Nyamugabo a exposé, mercredi 25 octobre 2023, au MINETAT en charge de l’Intégration régionale Antipas Mbusa Nyamwisi, ses postulats développés dans son ouvrage.

Vivement une étude de faisabilité avant d’intégrer une organisation régionale ou sous régionale, a soutenu Claude Nyamugabo.

“En ce qui concerne l’intégration régionale, au regard de notre position géographique, c’est vrai que nous devons appartenir à beaucoup d’organisations. Mais ne versons dans “l’adhesite”, la maladie d’adhésion, car, comme il arrive souvent deux ans après l’adhésion à une organisation, la RDC n’est point en mesure de payer ses cotisations”, déplore Nyamugabo. Et d’ajouter que, contrairement à une certaine complainte distillée dans l’opinion, il se félicite du déplacement du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, pour porter haut la voix de la RDC. Dans un passé récent, se rappelle-t-il, il fallait presque s’agenouiller pour faire déplacer le chef de l’État.

Ancien ministre de l’Environnement, Nyamugabo dit avoir “passé en revue, dans son livre qui fait suite à sa thèse brillamment défendue en 2018, toutes les organisations régionales et sous régionales”. Il en conclut que la Rdc a ” d’énormes bénéfices d’appartenir à l’EAC, surtout sur le plan d’échanges économiques”. Selon ses analyses, Claude Nyamugabo estime qu’appartenir à l’EAC est un choix rationnel et rentable par rapport aux autres organisations régionales comme la CEEAC, ou encore le COMESA qui, selon lui, devrait être phagocyté par la SADC.




Elections du 20 décembre : La mission de la CEEAC vient analyser les défis et le niveau de préparation

La Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) a dépêché depuis le 23 octobre 2023, une mission d’évaluation pré-électorale en prévision des élections du 20 décembre prochain.

Cette mission a, en effet, été reçue en audience, ce mercredi 25 octobre, par le MINETAT en charge de l’Intégration régionale Antipas Mbusa Nyamwisi, dans son cabinet de travail, Place Le Royal.

Selon le chef de la mission, M. Mangaral Bante, ci-devant Commissaires aux affaires politiques, paix et sécurité à la CEEAC, la mission veut analyser les défis et le niveau de préparation des élections générales du 20 décembre. Avec Mbusa Nyamwisi, les échanges ont tourné autour du calendrier de cette mission préélectorale laquelle devra aboutir par le déploiement d’ une mission d’observation pour les élections du 20 décembre.

Antipas Mbusa Nyamwisi leur a proposé de regrouper tous les ministres concernés par la question électorale pour un échange en brainstorming en vue de permettre à la mission de respecter son calendrier très serré. Cette proposition a l’avantage de faciliter la rencontre avec un échantillon représentatif des acteurs pertinents du processus électoral notamment la Ceni, les candidats à la présidentielle, les organisations de la société civile intéressées par les prochains scrutins, des regroupements féminins, etc., la cour constitutionnelle, le Csac, la Cenco, la Cime, etc.,

Au sortir de l’audience, le chef de la mission Mangaral Bante est revenu devant la presse, sur l’importance de l’entretien avec le ministre, la durée de leur mission et le souci de réunir tous les acteurs concernés sans exclure personne.

Outre le chef de la mission, la délégation de la CEEAC était composée de l’ambassadeur chef du bureau-liaison de la CEEAC en RDC, Daniel Pascal Elono, le chef de Service électoral Médard Oyal tordeg, ainsi que le chef de service médiation et diplomatie préventive de la CEEAC, Dr Thierry Zang. Débutée le 23 octobre, la mission prendra fin le 2 novembre 2023, sauf imprévu. La mission de la CEEAC succède, il sied de le rappeler, à celle de la SADC.