Maitre Gims, Hélène Mercier Arnault et Mélenchon : L’étrange coïncidence à Kinshasa

Le leader de la France Insoumise, l’un des principaux partis d’opposition français, a ainsi posé ses bagages à Kinshasa 24 heures avant Maitre Gims et Hélène Mercier Arnault. Au menu, une rencontre avec le président Félix Tshisekedi pour évoquer le processus de paix à l’Est du pays. Mais peut-être aussi une rencontre avec la femme de l’homme le plus riche du monde ? Si en France une telle entrevue serait impossible, à plus de 8 000 kilomètres de Paris elle aurait l’avantage de la discrétion. Que pourraient bien avoir à se dire la femme d’un capitaine d’industrie et le leader maximo d’un parti qui s’est juré de saigner les fortunes de ce monde ?

Mais quelle mouche a donc piqué Hélène Mercier Arnault ? La femme de l’homme d’affaires Bernault, propriétaire du groupe de luxe LVMH, régulièrement sacré homme le plus riche du monde (en alternance avec Elon Musk), a été aperçue sur le tarmac de l’aéroport de Kinshasa ce mercredi 25 octobre, à sa sortie d’un jet privé dans lequel se trouvaient également Maitre Gims et sa mère, pour une « descente surprise » dans le pays d’origine de ces derniers. Si la raison officielle de cette visite n’a pas été divulguée par les principaux intéressés, plusieurs éléments permettent, à défaut de tirer des conclusions, d’émettre des hypothèses quant à cette arrivée conjointe aussi imprévue qu’improbable.

Un jet privé qui en dit long

Le jet privé dans lequel ont voyagé Hélène Mercier Arnault et Maitre Gims appartiendrait à l’homme d’affaires Armando Pereira, dont le nom a récemment défrayé la chronique en France. Plus proche collaborateur de Patrick Drahi, le tout puissant propriétaire d’Altice (SFR, BFM TV), Armando Pereira a été interpellé par la police dans sa villa du nord du Portugal le 13 juillet dernier et mis en examen pour des soupçons de malversations financières, de fraude et de corruption. Pereira et Drahi se sont rencontrés en 1991 au Drugstore Publicis des Champs-Elysées et ne se sont plus jamais quittés.

Si Drahi a toujours considéré Pereira comme son bras droit, ses sentiments à l’égard de ses concurrents directs sont d’une autre nature. Ainsi vouerait-il une détestation tenace à Xavier Niel, le patron de Free, l’un des principaux concurrents de SFR dans les télécoms en France. Leur brouille daterait de la mise aux enchères de licences mobiles par Tel Aviv en 2011. Lors de ces enchères, chacun a déposé une offre, en concurrence frontale. Le jour du dépôt des enchères, le quotidien israélien Yediot Ahronoth a publié un portrait à charge de Xavier Niel. Cet article s’étendait largement sur ses déboires judiciaires, mais aussi ses participations dans des peep shows ou ses débuts dans le Minitel rose… Un article au vitriol derrière lequel Niel voit la main de Drahi, et qui fera capoter son offre.

Le rapport avec le déplacement d’Hélène Mercier Arnault dans un jet appartenant à Armando Pereira ? Delphine Arnault, la belle fille d’Hélène Mercier Arnault, issue d’un premier mariage de Bernard Arnault, n’est autre que la compagne de Xavier Niel. Hélène Mercier Arnault a-t-elle voulu faire enrager sa belle-fille et son beau-fils en s’affichant dans le jet privé du plus proche collaborateur de l’ennemi juré de Niel ? Une volonté qui en dirait long sur l’ambiance qui doit régner au sein du clan Arnault lors des repas de famille… Et sur l’absence totale de scrupules de la femme de Bernard Arnault lorsqu’il s’agit d’exaspérer ses proches. Reste qu’afficher une proximité avec Armando Pereira alors même qu’il est cerné par les affaires et accusé de 11 délits de corruption et de blanchiment d’argent pose des questions sur le sens du timing de Madame Arnault…

Un duo de choc pour un concert caritatif ?

Hélène Mercier Arnault et Maitre Gims sont dans un avion… Impossible de s’intéresser à ce mariage de la carpe et du lapin sans évoquer leur principal point commun, peut-être l’un des seuls : leur passion pour la musique. Si l’on ne présente plus Maitre Gims, la carrière musicale d’Hélène Mercier Arnault, plus confidentielle, n’en est pas moins prestigieuse. Pianiste de renom, la Canadienne se produit régulièrement dans les salles les plus selects du Monde. Doit-on s’attendre à un duo entre les deux artistes, la concertiste accompagnant sur des accords de Schumann ou de Brahms l’auteur de Sapés comme jamais et de Bella lors d’un gala de charité, devant un public endiablé ? L’occasion, pour la pianiste austère et effacée, d’une véritable cure de jouvence. Nul doute que les images d’une telle collaboration feraient le tour du monde et acteraient une bonne fois pour toute la réconciliation musicale des anciens et des modernes. Et qui sait, peut-être Hélène Mercier Arnault, délaissant quelques instants les touches de son piano, en profitera-t-elle pour offrir au public une danse fiévreuse au son du tambour royal ! A Rome, fais comme les Romains, à Kinshasa comme les Kinois !

L’étrange coïncidence Mélenchon

Quand il ne dynamite pas le débat public français à grand renfort de tweets tapageurs, Jean-Luc Mélenchon essaie de vendre ses livres aux quatre coins du Monde. Le leader de la France Insoumise, l’un des principaux partis d’opposition français, a ainsi posé ses bagages à Kinshasa 24 heures avant Maitre Gims et Hélène Mercier Arnault. Au menu, une rencontre avec le président Félix Tshisekedi pour évoquer le processus de paix à l’Est du Pays. Mais peut-être aussi une rencontre avec la femme de l’homme le plus riche du monde ? Si en France une telle entrevue serait impossible, à plus de 8 000 kilomètres de Paris elle aurait l’avantage de la discrétion. Que pourraient bien avoir à se dire la femme d’un capitaine d’industrie et le leader maximo d’un parti qui s’est juré de saigner les fortunes de ce monde ? La machine à fantasmes s’active, et on ne peut s’empêcher d’imaginer que l’un de ces deux protagonistes pourrait bien être un « social traitre ». Et si Mme Arnault jouait sur les deux tableaux, haïssant secrètement le microcosme dans lequel elle baigne depuis des décennies et cherchant à lui causer du tort ?

Virée peau de croco ?

Plus prosaïquement, quand on est la femme du patron du plus grand groupe de luxe au monde, on se doit d’aimer le luxe. Or qui y’a-t-il de plus luxueux qu’un magnifique sac en peau de crocodile ? Et ça tombe bien, la RDC compte de nombreuses espèces de crocodiles, caïmans et alligators, parmi lesquels le fameux crocodile du Nil. Hélène Mercier Arnault est-elle venue visiter une nouvelle filière de production ? Voire, sait-on jamais, sourcer de nouveaux producteurs ? Gare aux alligators, ils pourraient bien tomber nez-à-nez avec leur prédateur ultime dans les prochains jours !




Assemblée nationale : Le député Kaseraka Mangwengwe propose une loi sur le guichet unique pour les commerçants

Le député national Kaseraka Mangwengwe Jadot, élu de Beni (Nord-Kivu) a déposé, ce mercredi 25 octobre 2023 au bureau de la chambre basse du Parlement, une proposition de loi portant installation d’un guichet unique pour les commerçants en République démocratique du Congo.

A l’issue de cet exercice, le député Kaseraka Jadot s’est exprimé en ces termes : « Nous avons la chance un pays très favorable pour le business, avec un sol très fertile, favorable à l’agriculture, à l’élevage et un sous-sol riche avec tous les minerais qui existent au monde, c’est-à-dire nous avons un Etat favorable à l’entrepreneuriat, où tout le monde peut entreprendre et organiser une petite activité et survivre. Mais il se pose un problème de multiplicité de services qui récolte ce qui est dû à l’Etat. Et cela constitue une menace et décourage certains entrepreneurs. Dès qu’on installe une activité, 40 ou 50 services se présentent pour percevoir taxes et impôts pour un seul et même Etat. Pourquoi ne pas consacrer tout en un seul guichet où on paie tout et une fois par an. Cela va encourager tout le monde à entreprendre et inciter l’investissement étranger ».

Par cette proposition de loi, il y a nécessité que toute activité commerciale peut payer tout ce qui est dû à l’Etat une fois l’an.

L’élu de Beni motive son initiative législative sur pied de l’article 35 de la Constitution qui garantit le droit à l’initiative privée tant aux nationaux qu’aux étrangers et veille à la sécurité des investissements privés. La loi fondamentale impose, en outre, en son article 65, au citoyen le devoir de s’acquitter des charges fiscale dues à l’Etat. Ce devoir, poursuit doit être fait dans le strict respect de la procédure de manière à faire contribuer le citoyen à la gestion des affaires publiques et de renouer la confiance et la sincérité entre l’administration fiscale et l’assujetti.

Pour lui, les activités commerciales sont réglementées en RDC, tant les Actes uniformes de l’OHADA que par les textes juridiques internes. Celles-ci constituent l’assiette fiscale sur laquelle doivent être prélevés plusieurs impositions au profit du Trésor public en vue de contribuer aux dépenses publiques de l’Etat et au développement de l’Etat.

Le code des impôts contient une panoplie d’activités imposables et certains édits provinciaux suivis des arrêtés ministériels en prévoient d’autres, si bien que le commerçant au Congo se trouve asphyxié par le passage interminable de différents agents des services publics au siège de l’entreprise se targuant la qualité de percepteurs pour recouvrer certains impôts et taxes. Suite à cette tracasserie répétée et permanente préjudiciant les contribuables, trois raison motivent cette proposition, à savoir : le guichet unique permettra au fisc de prélever l’ensemble de l’activité imposable de manières transparente, de façon à permettre à l’opérateur économique d’avoir une idée claire des charges fiscales dont il doit s’acquitter et ainsi de manière de mieux tenir son registre comptable ; le guichet unique permet d’éviter et d’éradiquer de faux agents percepteurs et limitera l’évasion fiscale ainsi que les frais indûment perçus en coulisses, communément appelés « frais invisibles » ; il permettra enfin de marquer une traçabilité dans la perception des recettes et un contrôle dans la maximisation des ressources publiques.




Lutte contre le choléra en Rdc: Le pays est à son 5ème plan multisectoriel stratégique d’élimination du choléra 2023-2027  

La République démocratique du Congo (RDC) est à son 5ème plan multisectoriel stratégique d’élimination du choléra (PMSEC) de son histoire, qui couvre la période de 2023 à 2027, a renseigné un communiqué de presse.

« La RDC adopte ce 26 octobre le 5ème PMSEC de son histoire, qui couvre la période de 2023 à 2027. Ce plan ambitieux vise à mobiliser plus de 22 ministères clés et à préciser leurs contributions pour assurer l’élimination du choléra comme un problème de santé publique et réduire de manière drastique la morbidité et la mortalité liées aux autres maladies diarrhéiques. Ceci dans la continuité des actions visant à améliorer le bien-être des Congolais », a écrit le comité de pilotage du PMSEC dans son communiqué de presse.

Et de préciser : « sa mise en œuvre nécessite un engagement politique soutenu et une coordination efficace des actions entre les ministères, une condition essentielle pour parvenir à l’élimination effective du choléra. D’où cet engagement des différents ministres membres de ce comité de pilotage ».

Cependant, a fait savoir la même source, tel que décidé par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le comité de pilotage de la Coordination nationale d’action, de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement (CNAEHA), présidé par le ministère du Plan, en collaboration avec les autres ministres du Présidium de ce comité de pilotage, représenté par le ministère de la Santé publique, a approuvé le Plan multisectoriel d’élimination du choléra (PMSEC) au pays. Cela après un processus de révision mené par l’ensemble des secteurs et leurs différents partenaires.

Ce communiqué a renseigné que l’adoption du PMSEC intervient à un moment critique marqué par la recrudescence du choléra à travers le monde et particulièrement en Afrique, suite aux conséquences déjà perceptibles du changement climatique. Cette recrudescence des cas, qui intervient après une brève période d’accalmie, devrait interroger l’ensemble des acteurs sur les limites des plans antérieurs et les nécessaires innovations à apporter tant sur le plan des stratégies opérationnelles que de la gouvernance globale du PMSEC.

Le 5ième PMSEC, dont le coût de mise en œuvre est évalué à 192 millions USD, doit donc être celui de toutes les innovations, tenant compte de toutes les opportunités dont la mise en œuvre de ce nouveau plan pourrait et devrait bénéficier.

L’opérationnalisation du PMSEC 2023-2027 dans le contexte des PDL-145 territoires

Ce communiqué de presse a précisé que le PMSEC 2023-2027 s’opérationnalise dans un contexte de mise en œuvre effective du PDL-145T et de la Couverture Santé Universelle, deux programmes majeurs matérialisant la vision du Président de la République.

Et de poursuivre : « Contrairement aux plans antérieurs, la mobilisation exceptionnelle du gouvernement à son plus haut niveau et l’engagement des ministres membres du COPIL pour le présent plan, est un gage de la promesse d’une plus importante implication des différents secteurs pour rapidement opérationnaliser les axes stratégiques de ce plan dans leurs secteurs spécifiques ».

« Pour l’atteinte des objectifs de ce nouveau PMSEC, les différents partenaires tant techniques que financiers, nationaux et internationaux, à qui le gouvernement réitère ici ses plus sincères remerciements pour leur engagement aux côtés des populations congolaises, sont priés de s’aligner à la vision stratégique du Gouvernement telle que reprise dans le document du PMSEC », a souligné la source.

En rapport avec cette vision stratégique, le document a indiqué que c’est ici le lieu de rappeler à tous les acteurs tant nationaux qu’internationaux, que l’orientation stratégique de la RDC dans l’élimination du choléra accorde une priorité à l’apport en eau potable dans les zones sanctuaires d’abord et dans les zones en fonction de la cartographie du choléra définie dans le PMSEC. En effet, l’eau et l’assainissement sont les seuls moyens qui permettent de gérer à la fois la situation du choléra et celle des autres maladies diarrhéiques.

« Il va donc être très important de mettre en place des stratégies de mobilisation des 37% du budget liés à la mise en œuvre des actions durables concernant l’amélioration des infrastructures d’eau et d’assainissement. Dans les phases d’urgence, des efforts devront être consentis pour mobiliser les 21% du budget liés aux interventions d’urgence faisant recours à des stratégies de distribution d’eau potable en situation d’urgence, surtout dans les provinces de l’Est du pays, en attendant la résolution définitive du problème des déplacements des populations », a souligné la source. Et de noter : « la prise en charge curative devra être renforcée surtout dans les zones de santé du centre et de l’Ouest du pays, où la maladie survient de façon épidémique ».

Acception en RDC de la vaccination contre le choléra

Par ailleurs, ce communiqué a indiqué que la vaccination contre le choléra a été acceptée en RDC. Mais cet axe stratégique qui ne représente que 6% du budget global du PMSEC, ne doit pas faire occulter le fait que la priorité reste l’eau et l’assainissement. Aucun pays au monde n’a résolu durablement le problème du choléra sans l’amélioration des infrastructures d’eau et d’assainissement.

« Afin de continuer à innover dans les stratégies de gestion du choléra et à diffuser les bonnes pratiques pour améliorer la gouvernance, ce plan consacre 7% de son budget à la recherche opérationnelle et 3% à la communication et à l’engagement des différentes communautés », a souligné la source.

Et de poursuivre : « pour s’assurer de la multisectorialité et de l’alignement de tous les acteurs dans la vision de ce MSEC, la RDC s’est engagée à renforcer la coordination du présent MSEC à travers la mise en place d’une Task force nationale pour l’Elimination du choléra. Cet outil qui est conforme à la vision à l’échelle globale du management du choléra, vient renforcer les efforts de coordination du pays pour écrire une nouvelle page de l’histoire de la lutte contre le choléra en RDC ».

A travers ce nouveau mécanisme de coordination, la RDC espère continuer à rester un modèle et un leader innovant dans la lutte contre le choléra non seulement au niveau régional, mais aussi au niveau global, a conclu le communiqué.

Mamie Ngondo




Dossier brûlant: Godé Mpoy en visite ce jeudi à Cosbaki

Le dossier relatif au Complexe Sportif Bandal-Kintambo’’COSBAKI’’ continue de susciter des réactions auprès de nombreux compatriotes congolais. Des questions sont posées et demeurent sans réponses. Ils sont nombreux ceux des congolais qui voudraient savoir si ce complexe n’est pas livré aux prédateurs. Godé Mpoy, président de l’Assemblée provinciale de la ville de Kinshasa est parmi les congolais qui veulent voir clair dans ce dossier.

En effet, Godé Mpoy a effectué une descente ce jeudi 26 octobre 2023 à Cosbaki situé sur l’avenue Kasa-Vubu plus précisément au croisement avenue Kasa-Vubu et rivière Makelele dans la Commune de Bandalungwa.

Sur place, le numéro 1 de l’Assemblée provinciale ville de Kinshasa était très révolté de constater la suppression de la piscine qui s’y trouvait et qui faisait jadis la fierté du lieu. Pour tout dire, il veut voir clair dans le contrat apparemment léonin et préserver les intérêts des résidents de deux communes sœurs Kintambo et Bandalungwa.

Nous rappelons à ceux qui l’ignorent, Cosbaki était érigé pour raffermir les liens entre les résidents de Bandalungwa et les résidents de Kintambo. Ils se rencontraient pour les activités sportives et culturelles. (Dossier à suivre)

Antoine Boli

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Encore une domination rwandaise à la 4è étape N’Gozi-Gitega 82 km courue ce jeudi 26/10/2023 : Nirere Xaveline du Rwanda s’adjuge la 1ère place et la RDC garde la 5è place par équipe

A la 3è édition du Tour Cycliste International féminin du Burundi, les jours passent et semblent se ressembler. La domination rwandaise s’est poursuivie à la 4è étape Ngozi-Gitega 82 km courue ce jeudi 26 octobre 2023.

La première place est revenue à la Rwandaise Nirere Xaveline qui a bouclé les 82 km du parcours en 2h33’22’’. Viennent ensuite ses coéquipières Ingabire et Mukashema Josiane classées respectivement 2è et 3è. La première de congolaises, Déborah Okito Hélène pointe en 12è place. Il faut aller à la 15è place pour retrouver la 2è congolaise Sophie Ngongo Mariana et la 3è congolaise Etebunga Bokungu Urim à la 26è place.

Ci-dessous le classement individuel 4è étape Ngozi-Kitega :

1. Nirere Xaveline (Rwanda) 2h33’22’’

2. Ingabire Diane (Rwanda) 2h33’22’’

3. Mukashema Josiane (Rwanda) 2h33’27’’

4. Rukundo Emmanuella (Burundi) 2h34’36’’

5. Nzayisenga Valentine (Rwanda) 2h34’37’’

6. Zayed Ahmed Ebtissam (Egypte) 2h36’55’’

7. Kouassi Amoin Raymonde (Côte D’Ivoire) 2h36’56’’

8. Nsengiyumva Odette (Burundi) 2h36’58’’

9. Ahouissou Hermionne Marie Paul (Bénin) 2h37’00’’

10. Irakoze Neza Violette (Rwanda) 2h37’03’’

11. Yetonde Raimatou (Bénin) 2h37’40’’

12. Déborah Okito Hélène (RDC) 2h38’08’’

Classement Général individuel 4è étape

1. Ingabire Diane (Rwanda) 7h55’30’’

2. Mukashema Josiane (Rwanda) 7h55’45’’

3. Nirere Xaveline (Rwanda) 7h56’48’’

4. Nzayisenga Valentine (Rwanda) 7h59’57’’

5. Irakoze Neza Violette (Rwanda) 8h06’02’’

6. Rukundo Emmanuella (Burundi) 8h07’56’’

7. Nsengiyumva Odette (Burundi) 8h12’48’’

8. Ahouissou Hermionne Marie Paul (Bénin) 8h19’16’’

9. Kouassi Amoin Raymonde (Côte D’Ivoire) 8h20’30’’

10. Déborah Okito Hélène (RDC) 8h21’12’’

Classement par équipe 4è étape

1. Rwanda

2. Bénin

3. Burundi

4. Egypte

5. RDC

6. Cameroun

Rappel de ce qu’a été la 3è étape Kayanza-N’Gozi 49,5 km mercredi 25 octobre 2023

Cette étape a été remportée par la rwandaise Nzayisenga Valentine qui a couvert la distance en 1h34’15’’ avec une moyenne de 31,51 km/h. La première congolaise Sophie Ngongo Mariana pointe en 13è position en 1h45’27’’ écart de 11’12’’. La deuxième congolaise Deborah Okito Hélène en 15è position en 1h47’10’’ écart de 12’55. La 3è congolaise Etebunga Urim pointe en 61è position en 2h08’16’’ écart de 34’O1. Elle est suivie de Ditona Munu Martini 62è en 2h09’19’’ écart 35’04’’.

Classement individuel de la 3è étape Kayanza-N’Gori 49,5 km 25 octobre 2023

1. Nzayisenga Valentine (Rwanda) 1h34’15’’

2. Ingabire Diane (Rwanda) 1h34’15’’

3. Irakoze Neza Violette (Rwanda) 1h36’37’’

4. Nirere Xaveline (Rwanda) 1h38’30’’

5. Mukashema Josiane (Rwanda) 1h39’00’’

6. Rukundo Emmanuella (Burundi) 1h39’03’’

7. Nsengiyumva Odette (Burundi) 1h39’43’’

8. Ahouissou Hermionne Marie Paul (Bénin) 1h41’51’’

9. Kouassi Amoin Raymonde (Côte D’Ivoire) 1h42’05’’

10. Zayed Ahmed Ebtissam (Egypte) 1h44’50’’

Au classement Général individuel à l’issue 3è étape

1. Ingabire Diane (Rwanda) 5h22’08’’

2. Mukashema Josiane (Rwanda) 5h22’18’’

3. Nirere Xaveline (Rwanda) 5h23’26’’

4. Nzayisenga Valentine (Rwanda) 5h25’20’’

5. Irakoze Neza Violette (Rwanda) 5h28’59’’

6. Rukundo Emmanuella (Burundi) 5h33’20’’

7. Nsengiyumva Odette (Burundi) 5h35’50’’

8. Ahouissou Hermionne Marie Paul (Bénin) 5h42’16’’

9. Déborah Okito Hélène (RDC) 5h43’04’’

10. Kouassi Amoin Raymonde (Côte D’Ivoire) 5h43’34’’

Au classement Général par équipe

1. Rwanda

 

2. Bénin

3. Burundi

4. Egypte

5. RDC

6. Cameroun

Antoine Bolia




Ligue africaine de football : l’Espérance trop forte pour le TP Mazembe !

Vainqueur 1-0 à l’aller mais rapidement mis sous pression, le TP Mazembe a mordu la poussière sur le terrain de l’Espérance Tunis (3-0) ce jeudi à l’occasion des quarts de finale retour de la Ligue africaine de football. Ouahabi (45e+1), Bouguerra (76e) et Tougai (86e) ont marqué pour des Sang et Or qui affronteront en demi-finales le vainqueur du match entre le Wydad Casablanca et Enyimba.

 

Dans un stade de Radès incandescent, l’ES Tunis démarrait pied au plancher, dans l’optique de rattraper très tôt son retard d’un but concédé à l’aller. En ce sens, Yan Sasse talonnait sur la gauche pour Amine Ben Hamida dont le centre devant la défense kinoise trouvait Rodrigues seul face au gardien dans la surface. L’avant-centre reprenait du plat du pied droit et butait sur Baggio Siadi, auteur d’une belle parade (4e). Dix minutes plus tard, Mohamed Amine Tougai manquait sa tête piquée à la réception d’un corner de la droite, alors qu’il s’était fait oublier au second poteau dans le dos de Boaz Bato (14e).

 

Nettement dominé, en raison d’une suprématie tunisoise au milieu de terrain, le TP Mazembe réagissait timidement par une action individuelle sur la gauche, laquelle débouchait sur un tir capté en toute sérénité au premier poteau par Amanallah Memmiche (19e). Trop peu pour faire douter les Sang et Or qui ne baissaient pas le pied d’ailleurs. En effet, sur une nouvelle offensive, Rodrigues Silva décochait une frappe en pivot contrée par la défense (44e). Le danger se rapprochait ainsi de plus en plus des buts congolais qui finissaient par concéder l’ouverture du score juste avant la mi-temps. Car sur le corner botté à gauche par Houssem Teka dans la foulée, Ghaith Ouahabi déviait victorieusement le cuir de l’arrière de la tête vers le second poteau (1-0, 45e). Bien que Yassine Meriah ait assuré le but en accompagnant le ballon du pied, le but sera définitivement attribué au milieu défensif de 20 ans qui ouvrait donc son compteur dans la compétition. Un petit événement, puisqu’il s’agissait là du premier but encaissé par le TP Mazembe toutes compétitions confondues depuis le début de la saison.

 

L’ES Tunis trop forte pour le TP Mazembe

L’Espérance avait réussi à refaire son retard et était revenue à parfaite égalité avec les Corbeaux sur l’ensemble des deux matches. Il lui fallait alors au moins un but supplémentaire pour s’assurer la qualification. Dans cette optique, Oussama Bouguerra travaillait sur la gauche, puis trouvait Yan Sasse pour la finition face au gardien, mais le Brésilien butait sur un Baggio Siadi décisif, qui sortait en l’occurrence dans ses pieds dans la surface (60e). Dans la minute suivante, la frappe de Meriah était renvoyée in extremis par le portier congolais à la base du poteau droit (61e).

 

Les trois minutes suivantes tournaient en faveur des Corbeaux, avec deux grosses opportunités initiées par Phillippe Kinzumbi. D’abord, sur la contre-attaque consécutive à la double occasion tunisienne, l’ailier voyait sa passe en retrait dans la surface bloquée par le pied en opposition de Memmiche (62e). Deux minutes plus tard, le natif de Lubumbashi trouvait cette fois preneur dans la surface. Néanmoins, le portier de 19 ans faisait barrage à la reprise du droit à bout portant de Glody Likonza, auteur de la première tentative cadrée du TP Mazembe (64e).

 

Les Congolais laissaient ainsi s’échapper l’égalisation synonyme d’une possible qualification compte tenu de la règle du but à l’extérieur. Car dans le dernier quart d’heure, l’ES Tunis leur portait les deux derniers coups fatals. Le premier, par Bouguerra. Suite à une passe altruiste de Yan Sasse vers la gauche, dans la surface, l’ailier gauche enroulait parfaitement la balle sur la droite de Siadi qui ne pouvait rien (2-0, 76e). Enfin, alors que les Kinois semblaient groggys, l’international algérien Mohamed-Amine Tougai parachevait le succès tunisien en catapultant de la tête un coup franc de la gauche botté par Yan Sasse, auteur de sa deuxième passe décisive de la soirée (3-0, 86e).

À l’arrivée, mission accomplie pour l’ES Tunis qui aura dominé de bout en bout ce quart de finale retour, sans laisser la moindre chance au TP Mazembe. Tarek Thabet et ses ouailles joueront leur demi-finale aller dimanche.




Tournant décisif : Alexis Thambwe Mwamba clos le débat au sujet de la nationalité de Moïse Katumbi

Alexis Thambwe Mwamba referme le débat sur la nationalité italienne de Moïse Katumbi. L’ancien ministre de la Justice, interrogé par RFI, a confirmé avoir délivré un certificat de nationalité à Katumbi et ce certificat n’a jamais été annulé, indique le trihebdomadaire Africanews.

«Je n’avais aucune preuve que Moise Katumbi était italien. Il y a eu des dénonciations qui ont été réfutées par l’avocat de Moise Katumbi, Éric Dupond-Moretti qui a écrit à la commune de San Vito Dei Norman. En réaction, l’administration italienne a confirmé que Moise Katumbi n’a jamais eu la nationalité italienne», a martelé l’ancien garde des sceaux sous Joseph Kabila, dénonçant l’hypocrisie nationale.

Pour Thambwe Mwamba, «ce débat est une distraction, un faux débat, il faut laisser la candidature de Katumbi et «il ne faut pas embraser le pays».

Du coup, une question pertinente mérite d’être posée: «La Cour constitutionnelle va se baser sur quoi pour clore le débat?»

«Le certificat de nationalité est valable, il n’a jamais été annulé. La commune italienne a confirmé que Moise Katumbi n’a jamais eu la nationalité italienne. Ceux qui ont accusé Moise Katumbi se sont appuyés sur des allégations infondées», tapé de son côté Michael Tshibangu, jeune cadre chez Ensemble pour la République.




Délégation syndicale chez antenne A: Précieux Mangonzoy et son équipe installés par les Inspecteurs du travail

Jeudi 26 octobre 2023, une journée indélébile pour les agents de la première chaîne de télévision privée de la Rdc Antenne A, qui a été honorée par les Inspecteurs du travail pour l’installation officielle de la délégation syndicale.

Cette équipe sera dirigée par Précieux Mangonzoy comme président. Elle est composée de six membres à savoir : Précieux Mangonzoy, Kumbu Zozimo secrétaire, Robert Batubiabia, Gauthier Bamolona, Laurent Kande et Belinda Manongesa, membre.

Soulignons que la cérémonie a eu lieu au sein de la chaîne de télévision située sur l’avenue du Livre dans la commune de la Gombe, a connu la présence de tous les agents représentés à leur majorité en présence de Mme Nadine Ndebo, Permanente de la Confédération Syndicale du Congo (CSC).

Pour rappel, depuis son existence vers les années 1991, c’est pour la toute première fois que ce média privé se dote d’une représentation syndicale, un pari gagné pour les agents d’Antenne A. A d’autres médias d’emboiter le pas.




Tony Mwaba conseille de laisser le projet d’implantation des salles informatiques aux écoles conventionnées catholiques

Invité le mercredi 24 décembre dernier au Collège Elikya, pour assister au lancement du projet d’implantation des salles d’informatique dans les écoles conventionnées catholiques, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi avait émis ses inquiétudes quant à son financement qui pouvait entraîner la paie des frais supplémentaires par les élèves avec comme conséquence la violation des dispositions de l’article 43 de la Constitution qui consacrent la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics, prônée par le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Voilà pourquoi il a convoqué le Coordonnateur des Écoles conventionnées catholiques, M. l’Abbé Ntungu Bisingu Noël et le Comité des Parents conduit par son Président national pour s’enquérir des conditions d’exécution concrète de ce projet.

Après avoir compris les contours de ce projet, le professeur Tony Mwaba Kazadi s’est dit heureux de son lancement qui vient renforcer sa vision de l’amélioration de qualité de l’enseignement, tel que désiré par le Président de la République. Cependant, le patron de l’EPST a réitéré ses inquiétudes quant à l’exécution de ce projet dont la source de financement serait le Comité des parents.

Parce que suivant son entendement, la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics est venue justement pour décharger ces parents incontestablement.

La préoccupation de Tony Mwaba qui se pose ici, est de comprendre comment les parents vont procéder pour le financement sans aller à l’encontre des dispositions constitutionnelles relatives à la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics?

Le Coordonnateur Abbé Noël Ntungu ainsi que le Comité des parents ont fait savoir que le financement de ce projet s’effectue sans but lucratif, et par le bénévolat d’une entreprise qui leur aurait fourni gratuitement des ordinateurs. Ils ont signalé également que Caritas Africa les aurait sollicités afin d’accompagner ce projet.

A ce sujet, le ministre Tony Mwaba a sollicité que l’Abbé Noël Ntungu organise une rencontre entre les autorités de l’EPST et ses donateurs, car dit-il “la main qui donne connait pourquoi donne-t-elle,” et a poursuivi que “les autorités du ministère ont intérêt à connaître ces bienfaiteurs pour ce grand service gratuit, et ainsi comprendre leurs implications et intérêts dans cette démarche,” a-t-il renchéri.

Après moult échanges avec le président de l’APEC et de l’ANAPECO, ainsi que l’Abbé Coordonnateur National des écoles conventionnées catholiques, Noël Ntungu, y compris les membres du Comité des parents, et en présence de Mme le Vice-ministre, Aminata Namasia, de Mme le Secrétaire Général à l’EPST et quelques membres du cabinet et cadres du ministère, il a été demandé au Comité des parents de se désolidariser de ce projet, et de laisser cette affaire aux gestionnaires des écoles conventionnées catholiques.

Cette décision est un choix, opté pour prévenir plutôt que guérir. Et ainsi garder les parents de se retrouver un jour entrain de percevoir les frais dans les écoles, et pire à leurs charges pour cotiser afin d’obtenir des ordinateurs.




Kasaï Central : Le CSAC condamne les propos du Gouverneur John Kabeya qui rappellent la triste époque du Parti État

Le Bureau du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, à travers le rapport spécial du Centre de Monitoring des Médias Congolais, a suivi avec stupéfaction la dernière prestation publique du Gouverneur du Kasaï Central, M. John Kabeya.

Selon Kabamba Kasongo Oscar, Rapporteur du CSAC, ce dernier a déclaré publiquement, au cours d’un meeting populaire à Kananga, que les candidats Présidents de la République qui veulent avoir des voix devraient aller les chercher dans d’autres provinces car le Kasaï Central est déjà réservé à un seul candidat, Tshisekedi Tshilombo Felix Antoine.

Ces propos qui rappellent la triste époque du Parti État et qui incitent à la haine tribalo-régionaliste, à l’exclusion et à la discrimination, sont inadmissibles pour un pays démocratique.

Aussi, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication qui demande à tous les médias de la République Démocratique du Congo de ne pas relayer ce discours de la honte, exige du Gouverneur du Kasaï Central le correctif public de ces propos et met en garde les autres opérateurs politiques qui risquent des sanctions sévères en succombant à la tentation du discours de la haine.

Le CSAC qui tient à la stricte observance d’une campagne électorale apaisée et véritablement démocratique rappelle à tous les médias la nécessité d’appliquer les dispositions de sa Directive du 21 juin 2023 sur la campagne électorale à travers les méd

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