Journée internationale d’hydrocéphalie et Spina Bifida: Marie Olive Lembe Kabila, marraine de la campagne médicale à Abidjan

Sur invitation de la société ivoirienne de Neurochirurgie, le Centre Hospitalier Initiative Plus a dépêché une délégation des médecins conduite par le Docteur Jeff Ntalaja, accompagné de la cellule de communication de Initiative Plus Olive Lembe Kabila, conduite par son Coordonnateur Adam Shemisi qui a représenté Marie Olive Lembe Kabila. La Présidente Fondatrice de l’ONG Initiative Plus-Olive Lembe Kabila a parrainé cette journée internationale placée sous son nom qui vise à sensibiliser le public à l’hydrocéphalie, à partager des informations importantes sur cette pathologie, mais aussi gratifier ceux qui ont contribué à la prise en charge d’un enfant malade. L’engagement de Marie Olive Lembe Kabila dans ce domaine médical a traversé les frontières, plusieurs enfants soient plus de 1300 ont eu la vie sauve grâce à la campagne médicale gratuite initiée par l’épouse de Joseph Kabila.

 

Du 24 au 25 octobre, l’Hôpital Mère et Enfant, de Bingerville à Abidjan, en Côte d’Ivoire a organisé la compagne médicale et consultations gratuites en faveur des enfants atteints par l’hydrocéphalie et spina bifida.

En collaboration avec le Centre Hospitalier Initiative Plus, la société ivoirienne de neurochirurgie, l’ONG Esperance’s Hope et la société congolaise de neurochirurgie ont célébré cette journée internationale de la Fédération internationale de l’hydrocéphalie et Spida Bifida à travers la campagne et consultations gratuites dont l’objectif est d’aider à mieux comprendre cette maladie et surtout les moyens de prévenir cette maladie. Les médecins neurochirurgiens des pays d’Afrique ont pris part à cet événement, dont les médecins congolais conduits par le Docteur Jeff Ntalaja.

De gauche à Droite, Mme Espérance Broalet, Présidente de l’ONG Esperance’s Hope et Présidente de la société ivoirienne de neurochirurgie, M. Adam Shemisi, Représentant de Mme Olive Lembe Kabila et M. Izi Herman, Représentant de l’honorable député Maire Issouf Doumba 

C’est une manière de défendre et de promouvoir le droit des personnes qui sont atteints par ces maladies. En d’autres termes, l’objectif est de faire reculer l’incidence de l’hydrocéphalie et des malformations du tube neural à travers la sensibilisation, l’information, le dépistage, le diagnostic précoce, l’assistance aux patients, favoriser l’insertion sociale et scolaire des patients et la collecte de fonds d’entraide.

Au cours de la journée de la Fédération internationale de l’hydrocéphalie et spida bifida, l’Hôpital Mère et Enfant constuit par Mme Dominique Ouattara, Première Dame de la République de la Côte d’Ivoire à travers la société ivoirienne des neurochirurgiens a opéré trois petites filles dont l’âge varie entre 4 mois et 14 mois. La première intervention chirurgicale qui a pris au maximum 40 minutes s’est réalisée auprès de la fillette Pampan Lou Adjoua, née le 01 juillet 2023, âgée de 4 mois, dont le cerveau et la moelle spina se forment pendant la période fœtale où ils ont l’aspect d’un tube qui se ferme empêchant le liquide cérébro-spinal qui ne circule plus en équilibre dans les cavités du cerveau appelées ventricules. Cette accumulation anormale du liquide cérébrospinal est responsable de l’hydrocéphalie auprès des patients, dont la fillette Allangba Miracle Merveille née le 31 juillet 2022, âgée de 14 mois a également subi la même intervention cette fois ci par la vidéo chirurgie en utilisant le sonde flexible.

Docteur Jeff Ntalaja qui a conduit la délégation congolaise du Centre Hospitalier Initiative Plus s’est exprimé en ces termes : Nous sommes venus ici parce qu’on a été invité par l’équipe des médecins de la Côte d’Ivoire pour assister à la chirurgie hydrocéphalie et spida bifida et voir ce qu’ils font ici parce qu’ils étaient au courant de ce que nous faisons à CHIP et notre rencontre s’inscrit dans le cadre d’échange d’expériences. Ces échanges sont riches pour nous tous parce que chez nous à CHIP, nous sommes en avance dans beaucoup de choses, mais c’est toujours mieux de voir ce que les autres pratiquent pour mieux faire. Nous avons assisté aux deux cas mais, la seconde on a pratiqué la vidéo chirurgie en utilisant la sonde flexible quon na pas encore commencée chez nous.

Plusieurs cas vont se faire opérer pendant la période, nous a rassuré l’un des responsables de l’Hôpital Mère-Enfant.

Peu avant de clôturer la journée internationale de la Fédération Internationale de l’Hydrocéphalie, plusieurs discours ont ponctué cette cérémonie, notamment du Représentant du Maire de Bingerville, M. Izi Herman qui a eu le réel plaisir d’être invité à cette manifestation, au nom de l’honorable député Maire Issouf Doumba qui a salué ce programme scientifique, mais aussi la forte mobilisation des praticiens de la santé de haut niveau autour de cette journée mondiale consacrée à l’hydrocéphalie. ” La santé dit-on n’a pas de prix mais elle a un coût. On le sait tous, l’accès aux soins, surtout pour des personnes vulnérables de nos sociétés comme c’est le cas des ménages à revenu limité ou prises au piège de la pauvreté, souffrant de telles pathologies demeure une question majeure”, a-t-il évoqué. Ces propos vont dans le sens de saluer tous les efforts du gouvernement et des partenaires de la santé visant à la prise en charge des patients, a-t-il clos sont mot.

Le mot attendu est celui de la marraine de la journée mondiale de la Fédération internationale de l’hydrocéphalie, à savoir Marie Olive Lembe Kabila. L’ex-First Lady de la République Démocratique du Congo a été valablement représentée par M. Adam Shemisi, Coordonnateur de la cellule de Communication IPOLK. Dans son mot de circonstance, M. Adam a souligné l’importance avec laquelle Marie Olive Lembe Kabila attache à l’être humain. Telle a été sa joie immense d’accepter l’invitation de Madame Espérance Broalet, Présidente de l’ONG Esperance’s Hope et Présidente de la société ivoirienne de neurochirurgie.

Dr Jeff Ntalaja, assiste à l’opération sur vidéo chirurgie dans la salle d’opération de l’Hôpital Mère-Enfant Dominique Ouattara.

 

A l’occasion, le Représentant de l’ex-First Lady a rappelé le parcours de depuis la création de l’ONG IPOLK depuis 2007. Depuis 2010, Marie Olive Lembe Kabila s’est lancée dans l’organisation des actions humanitaires en faveur des enfants touchés par l’hydrocéphalie et spina bifida et plus de1300 enfants furent opérés à travers les campagnes médicales gratuites à travers les provinces de la République Démocratique du Congo. Ces campagnes sont orientées en direction de la lutte inlassable menée contre la stigmatisation des familles dont sont issues ces enfants, sans oublier les initiatives multiples de préventions qui accompagnent ces campagnes médicales, a-t-il fait savoir. D’où, la reconnaissance de Marie Olive Lembe Kabila aux autorités de la République de la Côte d’Ivoire, aux praticiens professionnels médicaux et surtout auprès des parents des familles victimes de stigmatisation.

” Cette invitation reçue avec grand cœur, nous amène à venir découvrir en Côte d’Ivoire mais aussi partager les expériences des médecins et voir comment nos frères africains de la Côte d’Ivoire prennent en charge ces pathologies et en même temps comment ils organisent leur système de prévention.

A l’occasion, le Représentant de Marie Olive Lembe Kabila a réitéré à son nom, l’invitation de venir en République Démocratique du Congo, en vue de partager les mêmes expériences, d’ici octobre 2024 et a reçu le précieux cadeau offert à Marie Olive Lembe Kabila, à savoir un tabouret en forme de la tortue et un page de la tradition Baoulé. La symbolique de ce cadeau ce que, la queue de la tortue symbolise le passé et sa tête se penche toujours en direction du futur afin de marcher lentement vers son destin, tandis que le pagne venu de la tribu de Baoulé est celui que portent les reines, car il est d’une grande valeur. La particularité de ce pagne ce qu’il est cousu à la main, de manière artisanale.

L’activité scientifique de la journée mondiale de la Fédération internationale de l’hydrocéphalie a été ponctuée par les échanges scientifiques à travers les différents thèmes notamment : le bilan des journées éclatées.

Le Professeur Docteur Oumar Diallo a développé sur la ventriculocisternostomie endoscopique du V3 couplée à la congulation des plexus choroïdes (ETV/CPC : indication, note technique et avantage.

Docteur Garba a développé sur la question de savoir si toute dilatation ventriculaire intracrânienne à l’imagerie peut être une hydrocéphalie.

Docteur Kakou quant à lui a donné son point de vue sur la malformation du système nerveux central; tandis que le Docteur Timothée via zoom a développé l’organisation des soins quand le spina guide le choix. Et enfin, le Professeur Tiahou a développé sur la nutrition et prévention des malformations du tube neural.

De gauche à droite, M. Pius Romain Rolland, Mme Sylla Soumahoro, Mme Souzy Kibira Luendo et M. Trésor Kapangu.

 

En sus, Mme Sylla Soumahoro Hawa, Directrice des soins infirmiers et obstétricaux de l’Hôpital Mère-Enfant Dominique Ouattara de Bingerville, a fait savoir que ce dernier a été inauguré le 16 mars 2018. C’est un établissement privé à but non lucratif qui a pour mission de service public et à caractère universitaire. Il compte parmi les réalisations majeures de la Fondation Children of Africa dans le secteur de la santé.

L’ouverture de l’Hôpital Mère-Enfant apermis de rehausser le niveau de l’offre de soin de laire sanitaire de Bingerville et du district d’Abidjan, avec un rayonnement national et international.

Aujourd’hui, nous a-t-elle fait savoir, que l’hôpital assume pleinement sa mission en améliorant l’accès des populations aux services de santé et plus particulièrement à la Mère et Enfant. Solidaire et socialement responsable, l’hôpital Mère-Enfant Dominique Ouattara de Bingerville prend en charge 25% de patients en situation d’indigence.

Cet édifice est construit dans la ville de Bingerville, à une trentaine de kilomètre d’Abidjan sur une surface de 16.300 M2.

Grâce à son matériel de dernière génération et sa capacité d’accueil de 130 lits, il se positionne comme une structure de niveau 3 dans la pyramide sanitaire ivoirienne, a fait savoir Docteur Kuyaté, Directeur Général Adjoint de l’Hôpital Mère-Enfant. A l’occasion, Docteur Kuyaté affirme que son hôpital a obtenu le 30 septembre 2019 le Label Qualité APHAP, c’est à dire Assistance Publique Hôpitaux de Paris de niveau Argent.

Il rappelle que son hôpital emploie un effectif d’environ 500 personnes incluant les médecins, les infirmiers et les aides-soignants, ainsi que le personnel administratif et les autres bénéficient d’une formation continue, pour proposer une prise en charge optimale aux patients. “L’Hôpital Mère-Enfant Dominique Ouattara s ‘inscrit dans l’ère de la modernité selon les standards internationaux, pour toujours mieux adapter aux évolutions de la science, et aux exigences de la patiente et des personnels dont son objectif est d’assurer aux mamans et à leurs enfants, des soins de santé de qualité et accessibles à tous”, a-t-il souligné.

Cet Etablissement hospitalier qui a pour devise : Nous donnons la vie, nous donnons l’espoir”, emploie plusieurs spécialités à savoir : la gynécologie-obstétrique, l’assistance médicale à la procréation, les urgences de gynécologie-obstétriques, la pédiatrie générale, la chirurgie pédiatrique, l’endocrinologie pédiatrique, l’hématologie pédiatrique, la néonatologie, la péphrologie pédiatrique, l’oncologie pédiatrique, la rééducation psychomotrice, les urgences pédiatriques, l’anesthésie-réanimation, le cabinet dentaire, la cardiologie, la dermatologie, la diététique, l’endocrinologie adulte, la gastro-entérologie, l’imagerie médicale, le laboratoire d’analyses médicales, la médecine physique et de réadaptation, la Neurologie, l’ophtalmologie, l’ORL, l’orthophonie, l’ostéopathie, la pneumologie et la psychologie.

Cet imposant établissement a été construit grâce à la contribution des généreux donateurs, à la persévérance des équipes de la Fondation Dominique Ouattara et à l’expertise des professionnels de la santé qui ont accompagnés la Première Dame de la République de Côte d’Ivoire sur cet ambitieux et beau projet humain, l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville est à présent une réalité, et non une promesse.

Depuis Bingerville, à Abidjan en Côte d’Ivoire

Pius Romain Rolland

 




Faisant suite à la décision de l’Association des Comités Nationaux Pierre de Coubertin d’Afrique: Le CNPC/RDC met en place ses commissions permanentes

Réunis en réunion extraordinaire, le samedi 27 octobre 2023 dans la salle Mongita, dans la commune de Kinshasa, le Comité National Pierre de Coubertin/RDC a épluché la Décision N°23/01 du comité exécutif de l’Association des Comités Nationaux Pierre de Coubertin d’Afrique réunit le 21 octobre 2023 à Yaoundé, au Cameroun sous la présidence de Dr Evele Malik Atour.

Albert Ntumba wa Ntumba, président de la CNPC/RDC a remercié les membres présents qui ont répondu présents à son invitation. Et de révéler que cette réunion fait suite à la réunion du comité exécutif tenue le 21 octobre 2023 à Yaoundé qui a abouti à plusieurs décisions entre autres :

-admission de beaucoup des pays notamment Algérie, Tanzanie, Soudan, Ouganda et Sénégal qui sont venus grossir l’organisation sur le plan africain.

-réviser le calendrier de la 3è et 4è session de formation des éducateurs olympiques du Comité international Pierre de Coubertin aura lieu le 4 et 18 novembre 2023 et se clôturera le 2 décembre 2023

-atelier de formation des cadres des comités nationaux Pierre de Coubertin

-symposium africain des cercles ou clubs scolaires Pierre de Coubertin, le 2 décembre 2023 avec comme thème : ‘’Inspirer les acteurs de changement avec comme thème spécifique : ‘’Les valeurs olympiques et la dynamique d’énergie des pays d’Afrique’’. Chaque pays présentera pendant 10 minutes une communication liée au thème spécifique. A cette 1ère édition aura comme marraine Mme Nawal Moutawakel, membre du comité exécutif du CIO, membre du conseil mondial des athlètes et championnes olympiques. Il lui viendra le loisir de partager son expérience avec les autres.

Le cours pour cadres est fixé le 25 novembre 2023 et aura comme itinéraire pédagogique :

1. Comprendre les organisations à but non lucratif

2. Les organisations de direction d’une organisation à but non lucratif

3. Les notes de leadership pour les cadres nationaux Pierre de Coubertin

4. Ethique et recevabilité

5. Planification et gestion stratégique

6. Mesurer les performances d’une organisation.

Les participants qui auront suivi avec assiduité le cours auront des certificats décernés par l’Association Pierre de Coubertin d’Afrique lors des assises qui auront lieu du 15 au 20 avril 2024 à Yaoundé, au Cameroun.

Pour clôturer la réunion, il y a eu la mise en place des commissions permanentes du CNPC/RDC.

Antoine Bolia




Attendus au Kazakhstan pour le tournoi qualificatif aux J.O Paris 2O24: Les badistes de la RDC intensifient la préparation

En prévision du tournoi international qualificatif aux Jeux Olympiques Paris 2024 prévu début décembre 2023 au Kazakhstan en Asie, les badistes de la RDC se préparent d’arrache-pied au Lycée Mama Diankeba ex Lycée Ntinu Wene, sur 13è rue Limete.

Dans le cadre de la préparation, les badistes de la RDC ont pris part au tournoi de Badminton de loisir organisé par les islamistes sous la supervision de Marcel Tshivuadi, Directeur Technique National et Noël Kenga, arbitre international de badminton.

Question que d’aucuns se posent est celle de savoir si les badistes de la RDC seront présents au Kazakhstan. La question mérite d’être posée dans la mesure où ça fait belle lurette que ces derniers n’ont plus effectué des sorties en dehors des frontières nationales. Et pour cause, le gouvernement congolais n’a des yeux que pour le football et délaisse les autres disciplines. Bien que le doute persiste, mais attendons voir la suite.

Une chose est vraie, la Fédération de Badminton du Congo ‘’Febadco’’ en sigle a fait ce qui était de son devoir. Elle a introduit le dossier y afférent au cabinet du ministre des sports il y a maintenant deux mois. Jusque-là aucune suite n’a été réservée à ce dossier.

Antoine Bolia




Suite au décès de Me Makoma Mutombo Saito : Les Masters Judokas de la Rdc célèbrent la journée mondiale de judo dans consternation

Par une séance spéciale d’entrainement le samedi 28/10/2023 au Stade des Martyrs, l’Association des Masters Judokas de la RDC (AMJ RDC) a célébré dans la consternation la journée mondiale de Judo célébrée le 28 octobre de chaque année dont le thème de cette année est : ‘’Invitez un ami au Judo’’.

En effet, les masters judokas de la RDC ont pour la circonstance penser à la mémoire pieuse d’un de leur dont l’éternel a rappelé à lui, nous avons cité Grand Me Makoma Mutombo Saito Tombash, Godan, arbitre UAJ/C, Directeur Technique Judo Club Lingwala et entraineur du Judo Club Vatican de Brazzaville.

En raison du deuil observé en mémoire du regretté Me Sem Sem Saito, l’AMJ RDC a annulé la séance qui était prévue ce dimanche 29/10/2023.

Antoine Bolia




Cyclisme: Domination écrasante du Rwanda à la 3è édition du Tour international féminin du Burundi

La 3è édition du Tour Cycliste International Féminin du Burundi courue du 22 au 28 octobre 2023, s’est clôturée en beauté le samedi 28 octobre 2023 par le Grand Prix de Bujumbura de 100 km.

Une chose à retenir, cette 3è édition du Tour Cycliste International Féminin du Burundi appartient désormais à l’histoire. Elle a connu une domination écrasante du Rwanda. Cette 3è édition a été organisée sous l’égide du Ministère des sports, du Comité National Olympique et de la Fédération Burundaise de cyclisme. Les Léopards dames y étaient présentes mais cette fois-ci ont eu une prestation moins brillantes que les deux précédentes éditions. La raison est toute simple à deviner. Leurs adversaires étaient tout simplement très fortes.

Ci-après les résultats enregistrés au Grand Prix du Bujumbura :

1. Ingabire Diane (Rwanda) 24 pts

2. Zayed Ahmed Ebtissam (Egypte) 18 pts

3. Nirere Xaveline (Rwanda) 15 pts

4. Nzayisenga Valentine (Rwanda) 4 pts

5. Mukashema Josiane (Rwanda) 3 pts

6. Irakoze Neza Violette (Rwanda) 1 pt

7. Ahouissou Hermionne Marie Paul (Bénin) 1 pt.

Comme d’aucuns l’auront remarqué du début de la compétition jusqu’à la fin, la domination rwandaise a été écrasante à cette 3è édition du Tour Cycliste International féminin du Burundi. Bravos aux filles rwanda

ises.

Antoine Bolia




Présidentielle 2023 : et si Moïse Katumbi était invalidé…….. (Par Moïse Musangana)

Validée par la CENI, la liste provisoire des 24 présidentiables en RDC est scrutée présentement par la Cour constitutionnelle à la suite des requêtes en contestation de certaines candidatures. Sur onze requêtes au total, deux ont retenu carrément l’attention : une contre le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour question d’identité, et une autre, pour défaut de nationalité, formulée contre l’opposant Moïse Katumbi par le Dr Noël Tshiani. C’est ce lundi 30 octobre que le Ministère public rend son avis par écrit relativement à l’action initiée par le protagoniste de la proposition de la loi sur la nationalité dite de «père et de mère», cela après avoir émis sur le banc vendredi dernier un avis défavorable à la requête de Seth Kikuni contre le chef de l’Etat.

Quel sera l’avis de l’organe de la loi eu égard la situation du président d’Ensemble ? Qu’adviendrait-il si sa candidature arrivait à être invalidée ? Tout le monde retient son souffle. Alors que l’intéressé a prévenu ses partisans il y a peu à Lubumbashi de déployer leurs biceps, Alexis Thambwe Mwamba, ancien ministre de la Justice et ancien président du Sénat, s’est invité au débat, brandissant le spectre de l’embrasement du pays si jamais il y a discrimination quant à la candidature de Moïse Katumbi à qui il avait délivré le certificat de nationalité en 2015, certificat encore valable. Pourtant, se confiant à la presse congolaise en juin 2016, il notait, sur base des documents obtenus après des enquêtes approfondies menées par l’Administration congolaise, que l’obstacle rédhibitoire pour son protégé d’aujourd’hui se trouve être la Constitution, particulièrement en son article 10, qui stipule que la nationalité congolaise est une et exclusive.

Le train des élections a atteint sa vitesse de croisière. Après l’élaboration du fichier électoral qui a donné lieu autrefois à une controverse, l’heure est à la publication des listes des candidats à tous les échelons, dont les présidentiables, et au déploiement du matériel électoral sur le terrain. S’agissant de la présidentielle qui a lieu le même jour, soit le 20 décembre 2023, avec les autres élections directes, à savoir : les législatives nationales, les provinciales, ainsi que l’élections des conseillers municipaux, la CENI a rendu publique le 19 octobre dernier la liste provisoire des candidats à cet échelon. Tous les 24 prétendants au fauteuil présidentiel sont passés au travers des mailles de la Centrale électorale. Ceci à la grande satisfaction, notamment, des partisans et des dirigeants d’Ensemble et de la Mission d’observation électorale conjointe CENCO-ECC qui a salué ainsi l’inclusivité. Et cette dernière d’émettre le vœu de voir d’autres instances, en l’occurrence la Cour constitutionnelle, continuer sur la même lancée.

Conformément à la Constitution et à la Loi électorale, la Cour constitutionnelle est à l’œuvre depuis le vendredi 27 octobre dernier à l’effet de statuer sur les requêtes introduites en contestation de certaines candidatures. In fine, il en découlera la liste définitive qui sera publiée par la CENI le 18 novembre prochain, soit la veille du début de la campagne électorale.

En effet, la Haute cour a enregistré 11 requêtes en contestation des candidatures. Deux ont émergé du lot : une contre le président le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, initiée par Seth Kikuni, également prétendant au fauteuil présidentiel, de même que le Dr Noël Tshiani, géniteur de la proposition de la Loi sur la nationalité, appelée en d’autres termes «de père et de mère », qui poursuit Moïse Katumbi jusque dans ses derniers retranchements. Il signe et persiste : c’est de notoriété publique, le président d’Ensemble n’est pas Congolais. A ce titre, il ne peut compétir pour la plus haute fonction de l’Etat. En annexe de sa requête, il joint un article de presse de Jeune Afrique publié en son temps.

Candidat président de la République en 2018, Seth Kikuni attaque le chef de l’Etat sur son identité. Il ne s’explique pas pourquoi ce dernier postule en 2023 sous le nom de Tshisekedi Tshilombo Félix Antoine, alors qu’en 2018 c’était sous Tshisekedi Tshilombo Félix. Pour lui, ce n’est pas la même personne, il doit être ainsi invalidée.

A cette requête, le Ministère public n’a pas fait d’économie. Il l’a carrément rejetée sous prétexte du dépôt intervenu hors délai, en plus du fait qu’il n’est point question ici d’identité. D’autres arguments ont été développés par la défense en se référant aux articles spécifiques du Code de la famille qui mettent en exergue les nom et post-nom sur base des concepts culturels. Il appartient en définitive à la Cour qui peut ne pas suivre l’organe de la loi. Il en est de même du cas de Moïse Katumbi, dont l’avis du procureur général par écrit est des plus attendus ce lundi 30 octobre.

En dehors de la copie du journal, Noël Tshiani, qui soutient que le patron de TP Mazembe a plusieurs autres nationalités, pourra-t-il produire d’autres preuves, autrement plus palpables, pour soutenir sa démarche ? C’est peut-être la carte qu’il cache et qu’il va abattre séance tenante devant l’instance.

Thambwe Mwamba s’invite au débat

Alors qu’en souvenir des déclarations fracassantes d’autrefois d’Alexis Thambwe Mwamba en tant que ministre de la Justice, une partie de l’opinion pensait que Moïse Katumbi était au pied du mur, l’ancien garde des sceaux s’est invité à la Zorro dans le débat. Dans une interview à RFI le 26 octobre dernier, il a déclaré : « Sur le cas de Moïse Katumbi, je voudrais dénoncer l’hypocrisie nationale sur cette question de la nationalité congolaise. Je n’avais pas de preuves qu’il était Italien. J’ai eu des dénonciations. Par la suite, Moïse Katumbi a pris un avocat célèbre, Éric Dupond-Moretti, ministre français de la Justice qui a fait parvenir les documents disant que la commune de résidence ne lui reconnaissait pas la nationalité italienne. Donc, pour moi, c’est une page tournée». Et d’ajouter : « C’est absolument une distraction de soulever cette question, on est dans un faux débat. Je pense au président de la République qui, lui-même, avait ordonné de donner à Moïse Katumbi son passeport. C’est le président de la République, lui-même qui avait dit qu’il a été gouverneur du Katanga, comment peut-on lui contester la nationalité congolaise ? Il ne faut pas embraser le pays en sériant les personnes qui peuvent se présenter. J’en ai fait un problème à un moment donné, en tant que ministre de la Justice, mais aujourd’hui je considère que ça serait totalement immoral d’opposer à Moïse Katumbi le fait qu’on a dit à un moment donné qu’il avait une autre nationalité. Pour moi, il faut laisser Moïse Katumbi se présenter.»

L’obstacle rédhibitoire pour Katumbi, c’est la Constitution

Les récents propos de l’ancien ministre de la Justice et ancien président du Sénat énervent ceux qu’il avait tenus il y a 7 ans en se confiant à la presse congolaise, via Top Congo. En effet, Il déclarait : «S’agissant de la nationalité de M.Katumbi, j’ai dit aussi bien à Genève qu’à Paris que l’obstacle rédhibitoire que M. Katumbi pourrait avoir pour la présidentielle, ce n’est peut-être pas ses problèmes judiciaires actuels, parce que les problèmes judiciaires, comme je vous ai dit, les magistrats du Parquet peut décider de classer les dossiers pour lesquels il est toujours interrogé, tout comme le juge d’appel, parce qu’il a fait appel dans le dossier de sa condamnation, pourrait prendre une décision contraire. Si le juge d’appel dit qu’il est innocent et que le ministère public ne va pas en cassation contre cette décision-là, il devient libre. Si le magistrat instructeur du dossier décide de classer le dossier pour une opportunité de poursuite, ça s’arrête. C’est donc ce que j’expliquais. Et de renchérir : « Je dis que le problème de fond qu’il a, c’est la Constitution. M. Katumbi est un de grands défenseurs de l’article 70 de la Constitution qui dit que le Président de la République est élu pour un mandat renouvelable une seule fois. Mais, toux ceux qui invoquent l’article 70 de la Constitution oublient d’autres articles de la même Constitution. L’article 10 de la Constitution dit que la nationalité congolaise est une et exclusive. Quiconque a pris une nationalité étrangère ne peut pas se présenter à la magistrature suprême.

Par ailleurs, l’ancien président du Sénat avait déclaré : «Le porte-parole de M. Katumbi a été la première personne à dénoncer Samy Badibanga comme ayant la nationalité belge. Nous avons vérifié et effectivement il avait la nationalité belge. On a dû dire à M. Samy Badibanga de choisir : s’il restait Belge, il ne pouvait pas être Premier ministre. C’est ce qu’il a fait. M. Samy Badibanga a dû introduire les procédures pour renoncer à sa nationalité belge. Ce que les gens ne savent pas : M. Samy Badibanga a fait l’objet de deux ordonnances de nomination. Ça veut dire qu’aujourd’hui, l’Administration congolaise, à travers ses services, a pu faire des enquêtes approfondies et possède toute une série de documents, non seulement contre M. Katumbi, mais aussi contre plusieurs acteurs politiques qui sont soit Belges, soit Portugais, soit Français ou n’importe quoi».

Qu’est-ce qui a changé pour qu’Alexis Thambwe Mwamba change de discours ? Avait-il abusé en son temps du peuple congolais et de la communauté internationale ? Où sont passés les documents en sa possession résultant des enquêtes approfondies menées par l’Administration à travers ses services spécialisés ? Dénonciations et allégations valent la même chose ? Pourquoi n’avait-il porté à la connaissance de l’opinion les résultats du combat mené par Eric Dupont-Moretti ?

Avec les pépins connus par Moïse Katumbi avec son « Non au 3ème penalty » depuis le 24 décembre 2014, Joseph Kabila, qui avait décrété en février 2015 le découpage territorial pour priver à l’ancien gouverneur du Katanga, ainsi qu’au président de l’Assemblée provinciale de l’ancien Katanga, des assises territoriales pouvait-il accepter qu’il soit délivré au premier cité un certificat de nationalité, lui qui avait juré de l’écarter de la présidentielle et lui avait intenté des procès bidons jusqu’à le pousser à s’exiler ? Il y a beaucoup de choses qui ont été faites pour l’incommoder jusqu’à sa double démission du PPRD et de son poste de gouverneur de province du Katanga fin septembre 2016.

Pour mémoire, le président Kabila s’était aussi mêlé à la question de la nationalité de Moïse Katumbi. S’adressant aux députés de l’ancienne Majorité présidentielle le 17 avril 2018 à Kinshasa, il avait souligné que cette question est déjà fixée par la Constitution. Cela étant, ceux qui détiennent une double nationalité doivent s’y conformer. Et de soutenir avec force : «En Rdc, le droit ne reconnaît pas la double nationalité.  Selon la loi, la perte de la nationalité congolaise résulte de la déchéance ou de l’acquisition d’une nationalité étrangère. Avoir une autre nationalité entraîne la perte « automatique » de la nationalité congolaise. Et on ne redevient pas Congolais automatiquement après avoir abandonné cette dernière. Il faut suivre une procédure».

En tout état de cause, la question de savoir si Joseph Kabila était au courant de l’octroi du certificat de nationalité à Moïse Katumbi en 2015 persiste. Aussi, un ancien vice-ministre de la Justice, Bernard Takaïshe, ne s’explique pas le volte-face d’Alexis Thambwe Mwamba. Il soutient que l’intéressé a plusieurs autres nationalités et non une seule, en l’occurrence celle congolaise. Il a fait cette déclaration ce dimanche 29 octobre sur Top Congo.

La patate chaude de la Cour constitutionnelle

Au regard des menaces visibles des partisans du président d’Ensemble, chauffés à blanc par lui-même, et celles voilées de la coalition CENCO-ECC, la Cour constitutionnelle a une patate chaude entre les mains. Va-t-elle choisir la voie du droit ou celle politique pour trancher cette question qui n’a que trop duré et dont les répercussions peuvent se révéler néfastes pour le pays plus tard ? Y a-t-il des preuves irréfutables que d’autres sources ont mises à la disposition de la Haute cour pour mener à bien son instruction et déboucher sur une décision objective et rationnelle ? De toutes les façons, elle a le pouvoir de réquisitionner toutes informations utiles produites par l’Administration congolaise évoquée par l’ancien président du Sénat.

Toute la question est savoir si Moïse Katumbi peut s’incliner devant le verdict de la Cour si jamais il est démontré, preuves à l’appui, qu’il est porteur de plusieurs nationalités. Malgré ses énormes moyens lui vouant ainsi une puissance extraordinaire, il risque d’être rattrapé par son passé qui n’est pas glorieux. Force donc à la loi.




Deuxième sommet des trois Bassins: Denis Sassou N’Guesso plaide pour une stratégie commune de financement des projets   

Le chef de l’Etat congolais a plaidé pour la mise en œuvre une stratégie commune pour stimuler les projets d’investissement dans la protection de l’environnement. Denis Sassou N’Guesso s’est ainsi exprimé à l’ouverture du sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales du monde, le 28 octobre 2023 à Kintélé.

Près d’une vingtaine d’interventions ont meublé la cérémonie d’ouverture de ce 2ème sommet des trois bassins. Intervenant pour son allocution d’ouverture du sommet, le président Denis Sassou N’Guesso fait une relation entre la forêt et la paix. Pour lui, le plaidoyer sur la paix ne peut se départir du plaidoyer sur la paix. En effet, « la forêt incarne le trait d’union entre l’homme et la nature et symbolise la médiation, donc le dialogue. D’où l’expression ‘’arbres à palabres’’», a expliqué Denis Sassou N’Guesso. C’est pourquoi, il a lancé un appel pressant pour que « partout dans le monde les armes se taisent pour laisser place au dialogue ».

Le défi climatique interpelle toute la planète entière, a renchéri le président congolais qui a ainsi plaidé pour la mise en place d’une stratégie commune envers les bailleurs de fonds pour l’établissement d’une gouvernance mondiale efficace devant stimuler les projets d’investissement.

Nécessité de respecter les engagements

Le président de la transition gabonaise, Brice Olingui Nguema a été le premier à ouvrir le bal des interventions des chefs d’Etat. Il a souligné que l’heure est arrivée pour la communauté internationale de soutenir les efforts des pays africains dans la lutte contre les changements climatiques. « Le temps n’est plus aux promesses… », a-t-il martelé.

Le président kényan, William Ruto a emboité le pas à ce message en appelant la communauté internationale à respecter ses engagements pris lors du sommet de Paris consistant à apporter le montant de 100 milliards de dollars en vue des solutions aux changements climatiques.

Avant d’appeler au renforcement de la coopération sud-sud entre les trois bassins, le président de Sao-Tomé et Principe, Carlos Vila Nova a attiré l’attention des participants au sommet sur la nécessité de passer à l’action.

Le président en exercice de l’Union Africaine et président des Comores, Azali Assoumani, le président de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi ont tous les deux loué l’initiative du président Denis Sassou N’Guesso tout en souhaitant que Brazzaville marque un nouveau départ dans la gestion durable des forêts.

A quelques jours de la tenue de la COP 28, le président en exercice de la COMIFAC, Evariste Ndayishimiye du Burundi a plaidé pour la mobilisation de 1 000 milliards dollars promis à l’Afrique. Le président de la Guinée Bissau, Umballo Cissoko a, de son côté, recommandé à ses pairs africains d’agir de façon responsable pour que « ce sommet marque une nouvelle ère pour protéger les merveilles de la nature des trois bassins tropicaux du monde ».

Intervenant par visioconférence, le président français, Emmanuel Macron a loué l’engagement des présidents Denis Sassou N’Guesso du Congo et Lula Da Silva du Brésil, avant de s’engager à réformer le marché carbone. Emmanuel Macron a assuré son auditoire de sa foi en l’efficacité du multilatéralisme. Le président brésilien, Lula Da Silva a, également par visioconférence, émis le vœu de voir les pays membres des trois bassins tropicaux arriver à la COP 28 avec une vision commune de la gestion durable de leurs forêts.

Le segment de haut niveau du sommet des trois bassins a été également meublé par les allocutions des présidents centrafricain, Faustin Archange Touadéra et équato-guinéen, Obiang Nguema qui ont tous invité les participants à adopter une stratégie commune.

Par Roch Bouka/ correspondant de la Rtga World au Congo




Félix Tshisekedi : « Le parc national d’Afrique le plus riche en biodiversité est détruit par la guerre menée par Kigali » 

Dans son allocution prononcée samedi 28/10 au Sommet des trois bassins au Congo-Brazzaville, le Président Félix Tshisekedi a appelé à « une collaboration efficace entre les pays qui abritent ces massifs forestiers qui représentent 80 % des forêts tropicales de la terre et équilibrent le bilan carbone de notre planète ».

Ce Sommet de trois jours, organisé à Kintele, visait à établir des synergies et à favoriser la solidarité entre les pays des trois bassins forestiers dont le leadership est exercé par le Brésil, l’Indonésie et la République Démocratique du Congo (RDC).

Ces pays sont les gardiens des plus grandes réserves de forêts, de tourbières et de biodiversité au monde. Ces nations et leurs partenaires envisagent de parler d’une seule voix à la COP28 pour amplifier leurs revendications collectives envers les pays de l’hémisphère nord, afin que ceux-ci respectent leurs engagements financiers pour lutter contre le changement climatique irréversible avant que le monde n’atteigne un point de non-retour.

« Nos forêts sont la dernière ligne de défense pour une humanité confrontée au risque toujours croissant d’un changement climatique irréversible », a déclaré le Président Tshisekedi.

S’adressant aux Chefs d’État et aux délégations officielles, aux représentants de gouvernements, d’institutions internationales, de donateurs, d’organismes de financement et d’experts du monde entier, le Chef de l’État a rappelé que l’une des réserves de biodiversité les plus précieuses au monde, le Parc National des Virunga, a été endommagée par la persistance du conflit dans l’est de la RDC.

« La conservation de notre biodiversité et de nos forêts dans le Parc des Virunga fait actuellement l’objet d’un activisme armé qui endommage et détruit cet écosystème. Cela n’a pas été décidé à Washington, Paris, Bruxelles ou Londres. Cela a été décidé en Afrique, à Kigali plus précisément.

C’est l’œuvre d’un frère africain. C’est pour vous dire qu’il faut bannir l’hypocrisie qui existe entre nous. Nous devons bannir les fléaux tels que le tribalisme et la haine d’autrui. Et c’est à ce moment-là que nous pourrons parler d’abattre nos barrières, de supprimer les droits de douane, etc. », a déclaré le Président Tshisekedi sous des applaudissements nourris. Le Parc national des Virunga est la zone protégée la plus riche en biodiversité d’Afrique, abritant plus d’un millier d’espèces de mammifères, d’oiseaux, de reptiles et d’amphibiens, ainsi qu’un tiers des gorilles de montagne menacés dans le monde.

Le Président Tshisekedi, qui se présente aux élections pour un second mandat en décembre 2023, prône la paix et la coexistence entre voisins conformément à ses valeurs « panafricanistes » et à son engagement en faveur de l’unité du continent.

Le Président Tshisekedi a rappelé qu’au cours de ses cinq années au pouvoir, il a donné la priorité à « la nécessité pour nous de vivre en paix », de cultiver la solidarité et de développer des projets qui bénéficieront à nos populations respectives ».

Le Chef de l’État a toutefois poursuivi : « Nous devons avoir le courage de nous regarder dans les yeux, entre Africains et nous dire qu’on ne peut pas s’appeler frères et se poignarder dans le dos en même temps ».

La RDC appelle la communauté internationale à mettre en place des sources diversifiées de financement climatique, y compris la création d’un marché du carbone équitable avec un prix juste par tonne de carbone séquestré, comme mécanisme de gestion durable et de préservation des bassins forestiers tropicaux restants.

« Il y a tellement de conditions autour de la mise en place d’un cadre juridique pour un marché du crédit carbone, mais nous sommes face à une urgence climatique », déclare Stéphanie Mbombo,

Envoyée spéciale de la RDC pour la nouvelle économie climatique. Dans son discours, le Président Tshisekedi a annoncé qu’afin de rendre le marché moins risqué pour les investisseurs en RDC, il a « initié un certain nombre de réformes structurelles visant à renforcer le cadre juridique et la gouvernance climatique dans mon pays. Ces réformes visent à améliorer le climat des affaires, à structurer la mise en œuvre de notre contribution déterminée au niveau national et à faciliter la coopération bilatérale et multilatérale y afférente, à organiser le marché du carbone et à garantir sa transparence et son intégrité socio-environnementale.

Une déclaration finale signée par les pays participants des bassins de l’Amazonie, du Congo, de Bornéo-Mékong et de l’Asie du Sud-Est à la suite de discussions au niveau ministériel et technique au cours du sommet de trois jours sera présentée à la COP 28, la 28ème Conférence des Nations Unies sur le climat à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, fin novembre.




Condamnant leur manque de sérieux au sommet des trois bassins forestiers tropicaux à Brazzaville: Félix Tshisekedi tance l’hypocrisie des Africains 

Au cours du sommet des trois bassins forestiers tropicaux qui s’est tenu à Brazzaville, la capitale de la République du Congo, du 26 au 28 octobre 2023, le Chef de l’Etat congolais Félix Antoine Tshisekedi a tancé l’hypocrisie des Africains dans leurs coopérations régionales. Ce qui fait que, les non-Africains n’arrivent pas à les respecter et sont obligés d’user de discours ‘politiquement corrects’ lors de ce genre de forums. Une attitude ‘diplomatique’ consécutive au comportement hypocrite des ‘Africains qui ne se prennent pas au sérieux’ eux-mêmes, ce que fustige ouvertement le président Fatshi, indexant le cas flagrant d’un pays africain ‘frère’, le Rwanda qui massacre la population dans l’Est de la Rdc, et saccage l’un des plus importants sites du patrimoine environnemental mondial. Pendant ce temps, les même Africains sont réunis à Brazzaville, pour la sauvegarde de ce même ‘environnement » !

Dans son intervention, Félix Tshisekedi a une nouvelle fois dénoncé l’activisme armé du Rwanda, qui détruit la biodiversité congolaise au sein du parc des Virunga et pille les richesses minérales du Congo.

« En ce moment, par exemple, alors que nous parlons de ce sujet très important, la conservation de notre biodiversité et de nos forêts, il se passe actuellement dans le parc des Virunga, l’une des réserves naturelles les plus importantes au monde en termes de forêt et de biodiversité, un activisme armé qui met en péril cet écosystème, le détruit, et cela n’a pas été décidé à Washington, Paris, Bruxelles ou à Londres. Cela a été décidé en Afrique, et plus précisément à Kigali. C’est l’œuvre d’un frère africain », a déploré Félix-Antoine Tshisekedi dans son discours du samedi 28 octobre 2023.

Pour le président Tshisekedi, il est temps d’arrêter l’hypocrisie et de mettre en place des relations sincères entre les États.

Placée sous les auspices des Nations Unies et de l’Union africaine, ce sommet a rassemblé de nombreux participants représentants, entre autres les Chefs d’État, Délégations officielles, Institutions internationales, bailleurs de fonds, Organismes de financement, Experts et communautés riveraines.

L’objectif de ce sommet des trois bassins forestiers tropicaux étant de créer une alliance mondiale des écosystèmes dotée d’une gouvernance basée sur une coopération Sud-Sud 123. Il s’agissait donc de jeter des ponts de coopération pour préserver les forêts principales du monde à savoir :

Le bassin du Congo situé en Afrique centrale, et couvre une superficie de 3,7 millions de km² ; le bassin de l’Amazonie situé en Amérique du Sud, et  couvre une superficie de 6,7 millions de km² et le bassin de Bornéo-Mékong en Asie du Sud-Est, il couvre une superficie de 1,7 million de km².

Ces trois bassins sont d’une importance cruciale pour la biodiversité mondiale et la régulation du climat.

Si les participants ont réaffirmé leur engagement à coopérer sur les bases d’une feuille de route pour aller vers la construction d’un cadre commun entre les trois bassins, s’écartant un peu de son discours  « à la manière de Lumumba et son discours improvisé du 30 juin 1960 », comme fait un parallélisme un observateur, le Chef de l’Etat de la RDC Félix-Antoine Tshisekedi a ouvertement fustigé l’hypocrisie des Africains qui font des chapelets d’intentions de bonne foi, tout en usant de diplomatie asymétrique quant à l’attitude à adopter vis-à-vis du Rwanda qui, depuis Kigali sa capitale, ne cesse de fomenter des plans machiavéliques dans l’objectif de piller les richesses minières de la RDC.

Le Rwanda de Paul Kagame continue de saccager l’environnement et de détruire la forêt équatoriale (60% des forêts tropicales d’Afrique), juste pour piller. Devant ce constat amer, Félix a plutôt affirmé que face à l’hypocrisie des Africains dans des tribunes internationales de ce genre, « plutôt que de construire des ponts, le chef de l’Etat pense plutôt construire des murs de séparation ».

Eve Bazaïba fait la passe décisive, Félix Tshisekedi recadre les Africains

Après deux journées de travaux, avec les experts puis au niveau des ministres, la deuxième édition de ce « sommet des trois bassins » – Congo, Amazonie et Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est – a réuni samedi 28 octobre une dizaine de chefs d’État africains. Parmi eux: Félix Tshisekedi (RDC), William Ruto (Kenya), Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique), Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon), Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée équatoriale), Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau), Nana Akufo-Addo (Ghana), Azali Assoumani (Comores) et évidemment l’hôte du sommet, Denis Sassou Nguesso.

Lors des travaux au niveau des ministres, la ministre d’Etat en charge de l’Environnement et développement Durable, Eve Bazaïba Masudi, a une fois de plus réclamé que justice soit faite et que les principaux responsables du réchauffement climatique puissent participer financièrement à la lutte contre le réchauffement climatique en préconisant des alternatives pour les populations autochtones qui ne vivent que de ‘leur’ foret. En substance, la ministre d’Etat a dit que la forêt constitue une pharmacie, la garde-à-manger et pas seulement l’habitat. Interdire aux autochtones d’exploiter la forêt pour l’intérêt de toute l’humanité, il faut alors leur trouver de l’alternative ».

Pour appuyer sa pensée, Eve Bazaïba a fait de la pédagogie en rappelant que la forêt du bassin du Congo s’étend sur six pays et couvre une surface totale de 180 millions d’hectares soit 60% des toutes les forêts tropicales d’Afrique. La deuxième forêt tropicale du monde en matière de superficie après celle du bassin de l’Amazonie. Mais le plus grand puits de carbone au monde, absorbant plus de carbone que l’Amazonie. Le bassin du Congo assure la sécurité alimentaire et constitue une planche de salut pour des populations autochtones et locales, ainsi qu’un habitat crucial pour des espèces menacées.

« La RDC va pouvoir être récompensée pour son rôle de sauver l’humanité toute entière ! En Rdc, tout comme en Afrique, elle n’a pas d’égale dans ce domaine….d’où parler de climat et de l’environnement…; il faille l’approcher comme solution. Elle est l’unique grande personnalité femme restée et posée aux côtés des Présidents! », a martelé Eve Bazaïba.

Comme on le comprend, Eve Bazaïba a donc donné une «passe décisive » à Félix-Antoine Tshisekedi, du fait de la rudesse de son intervention avant l’adresse du Chef de l’Etat.

Willy Makumi Motosia

 

 




En partenariat avec la société Albayrak: Gentiny Ngobila lance le projet de collecte et évacuation des déchets dans la ville de Kinshasa

Pour Mme Laetitia Bena Kabamba, Commissaire général en charge de l’Environnement, qui a été au four et au moulin et qui a même risqué de sa vie pour que ce projet aboutisse, cette cérémonie est la matérialisation d’un projet qui date depuis 36 mois et dont la détermination est de doter Kinshasa non seulement des infrastructures nouvelles, mais d’une ville assainie. A l’en croire, à la 1ère phase qui commence avec le district de la Funa, nous mettons à disposition tous les véhicules acquis sur fonds propres de la ville de Kinshasa et d’une centaine d’engins qui vont arriver. Pour une fois, affirme-t-elle, nous allons dire que Kinshasa peut être un miroir et un modèle pour toutes les autres provinces.


Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a lancé, vendredi 27 octobre 2023 au garage TP à Limete Funa, le projet de collecte et évacuation des déchets dans la ville de Kinshasa. Grâce au partenariat avec la société turque “Albayrak”, ce projet concourt aux efforts engagés par l’autorité urbaine, de faire de Kinshasa une mégapole attractive, résiliente, rayonnante et attrayante, où il fait beau vivre. Dans son mot de circonstance, le gouverneur Gentiny Ngobila a rappelé que son gouvernement a enregistré, au sein de son programme d’action quinquennal, plusieurs actions de grande envergure, à l’instar de la lutte contre l’insalubrité, par une gestion qui se veut efficace des déchets de toutes natures.
Pour y arriver, a-t-il noté, plusieurs personnalités, sociétés et organisations ont été mises en contribution, notamment le Président de la République Félix Tshisekedi pour le lancement de l’opération Kinshasa bopeto. Programme qui s’avère une incarnation de toute une vision chère au gouvernement provincial, que le Chef de l’Etat ne cesse de soutenir en autorisant des subventions financières, à la lumière de sa vision salvatrice exprimée par son maxime “Le peuple d’abord “.
Tout en adressant ses vifs remerciements au Président de la République Félix Tshisekedi ainsi qu’au gouvernement national, le gouverneur Gentiny Ngobila a précisé qu’à l’issue de plusieurs efforts, la ville de Kinshasa s’est finalement trouvé un partenaire de taille, le Groupe Albayrak, une société turque spécialisée notamment dans le secteur de l’assainissement et gestion des déchets. Pour l’autorité urbaine, ce projet revêt une importance capitale pour la Ville de Kinshasa, dans la mesure où Kinshasa va jeter des bases solides d’une collaboration fructueuse avec ses partenaires dans l’amélioration des conditions environnementales des Kinoises et Kinois. Et ce, dans le respect de la notion de durabilité dans la gestion des services d’assainissement qui seront réalisés sur le terrain.
Kinshasa a besoin de 12 millions de dollars Us par mois pour son assainissement
Concernant les ressources financières qui doivent permettre à la ville de relever les défis dans ce secteur de salubrité, le gouverneur Gentiny Ngobila a reconnu que l’assainissement de Kinshasa, mégapole de près de 18 millions d’habitants, nécessite une somme estimée à USD 12 millions par mois. “Face à cette réalité, la ville de Kinshasa s’organise, naturellement avec le gouvernement de la République, pour soutenir ce grand projet qui prend également en compte les actions de sensibilisation, de conscientisation et de communication pour le changement de comportement de notre population par le Commissariat général de l’environnement et les autres services concernés “, a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, il a invité les Kinoises et les Kinois à adopter un comportement éco-citoyen qui permettra d’accompagner ce projet en vue de faire rayonner et briller toutes les communes de la capitale d’un nouvel éclat. Dans cette optique, le premier citoyen de la ville a exhorté l’Unité spéciale pour la protection de l’environnement (USPE), les Divisions urbaines de l’environnement et développement durable qui travaillent sur le terrain, d’être les meilleurs agents de la communication afin de booster l’interaction pour un bon entraînement des masses et des résultats meilleurs. Ce projet de collecte et évacuation des déchets dans la ville de Kinshasa débute par le district pilote de Funa qui compte 7 communes, avant de s’étendre sur l’ensemble de la capitale.
La ville de Kinshasa a disponibilisé au profit de la société Albayrak, le garage TP situé sur la première rue Limete, avec un hangar principal comportant trois parties pour l’administration, la technique, l’atelier avec salle de tôlerie et salle de peinture et la loge des travailleurs; le tout sur une surface de 2214,72 mètres carrés.
JMNK