Beni : Un présumé bandit tué par la justice populaire

Un homme a été victime d’une justice populaire la nuit du dimanche à ce lundi 30 octobre 2023, au quartier Kalinda, commune Mulekera, en ville de Beni, province du Nord-Kivu.

Les sources locales contactées ce lundi matin révèlent que la victime dont ses identités ne sont pas connues, a été prise en flagrant de lit dans une opération de vol, avant d’être brûlé vive sur place par des inconnus.

Sitôt informées, les autorités locales et policières se sont rendues sur le lieu pour le constat afin d’amorcer les enquêtes.

Le corps de la victime a été levé du lieu du drame pour la morgue en attendant son inhumation, renseignent les sources locales.

Alain Wayire/Beni




Bas-Uélé : Sama Lukonde préside le conseil provincial élargi de sécurité à Buta

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé, dans la soirée du 29 octobre 2023, à Buta, une réunion élargie du Conseil provincial de sécurité de la province du Bas-Uélé élargi à d’autres membres. L’état des lieux de la province lui a été présenté. Il en découle que la situation sécuritaire est relativement calme en dépit de plusieurs question soulevées.

Les points abordés au cours de cette séance de travail, figurent la sécurité intérieure, la sécurité au niveau des frontières et la cohabitation conflictuelle entre la population et les éleveurs Mbororo venus de la Centrafrique en situation d’occupation irrégulière du territoire provincial. Cela, du fait que leurs cheptels détruisent les écosystèmes. Le gouverneur de province, Nzanza Bombiti JR, qui s’est confié à la presse à l’issue de cette réunion fait par ailleurs, état des incursions d’autres groupes armés venant de la République centrafricaine.

” C’est une première fois, pour nous, de recevoir le Premier ministre ici. Et vous avez vu, la population l’a accueilli. C’était vraiment une très grande joie pour notre province. Nous remercions le Chef de L’État et aussi nous remercions le Premier Ministre”, a-t-il dit de prime abord, avant d’entrer dans le vif du sujet.

” Nous venons juste de terminer le Conseil provincial de sécurité élargi avec les autres membres, à l’issue de cette réunion nous avions pu présenter l’état des lieux de la province qui se présente environ sur 5 points principaux. Le premier, c’était la sécurité intérieure. La province est relativement calme. Nous avons abordé la situation de la sécurité au niveau des frontières, où il y a quand même quelques points saillants.

Nous avons l’occupation irrégulière de notre province, environ trois territoires occupés par les Mbororo, le peuple nomade avec leurs Cheptels. Ils détruisent l’écosystème. Ils véhiculent les maladies. Et, il y a eu un sérieux problème de cohabitation qui est conflictuel avec la population. Nous avons aussi abordé le sujet des incursions des groupes armés venant de la République centrafricaine. Parce qu’il faut noter que la province du Bas-Uélé à 800 kilomètres de frontière avec la République Centrafricaine. Il se fait malheureusement que le faible effectif de nos services de défense et sécurité fait que ces groupes armés sont généralement dans le territoire de Ango.

Nous aussi abordé la situation de la démobilisation et bien entendu le cas des réfugiés. En 2003, nous comptions environ 32 000 réfugiés. Mais durant les dernières guerres qui se sont déroulées en République centrafricaine et la dernière qui date d’un mois, il y a environ 68 000 réfugiés maintenant dans le territoire de Bondo. Et, ce qui pose un problème, c’est parce que ceux-ci ne sont pas pris en charge par les organismes internationaux et nous avons déjà de sérieux problèmes. Mais, le point saillant que nous avons abordé, c’est la situation socio-économique de la province. Elle est complètement enclavée. Les routes complètement en mauvais état”, a renseigné JR Nzanza.

À l’en croire, le chef du gouvernement, qui a suivi toutes ces doléances avec une oreille attentive, a promis de s’y pencher pour des solutions idoines.

” Et le Premier Ministre, Chef du gouvernement a promis d’y apporter des solutions idoines afin que cette population qui est en 80 % agricole puisse profiter de ces routes pour le commerce des produits de l’agriculture. C’est ça, en général, les points que nous avons abordés. Mais, la province connaît de sérieux problèmes en ce qui concerne les infrastructures y compris les bâtiments de souveraineté. Nous n’en avons pas. Nous avons de sérieux problèmes avec les frais d’investissement des machines. Et comme toujours, attentif le Premier Ministre a promis de résoudre tant soit peu certains problèmes que nous avons ici dans la province de Bas-Uélé”, a conclu le gouverneur Nzanza.




Au nom du SG Augustin Kabuya : Me Crispin Mukendi clôture la formation des formateurs de témoins de l’Udps au Kasaï 

Lancée officiellement vendredi matin, la formation de formateurs de témoins de l’Udps au Kasaï a été clôturée samedi soir dans la salle la Rose par Me Crispin Mukendi Bukasa venu de Kinshasa sur ordre du chef du parti au pouvoir.

Cette formation des formateurs électoraux est donc un pas significatif qui va permettre au parti d’Étienne Tshisekedi d’avoir une majorité au parlement, mais aussi des élus responsables.

En clôturant cette formation des formateurs électoraux à Tshikapa devant plusieurs responsables du parti au Kasaï et cadre du parti UDPS, Me Crispin Mukendi a clairement montré la volonté et l’engagement du chef de l’État Felix Tshisekedi en faveur d’un processus électoral démocratique crédible et transparent. Surtout la volonté de faire organiser les élections dans un climat de paix et cohabitation pacifique.

Cette formation de plusieurs personnes venues pour la plupart dans les 5 territoires de la province du Kasaï, y compris la ville de Tshikapa constitue un pas très important pour renforcer les capacités des formateurs électoraux de l’UDPS qui vont former à leur tour d’autres personnes et les témoins d’ici quelques jours pour affronter les élections.

Il reste maintenant aux formateurs électoraux à mettre en pratique les connaissances acquises lors de cette formation, et à transmettre à leur tour ces compétences aux électeurs.

Conseiller du chef de l’Etat en charge des Mines, Me Crispin Mukendi Bukasa a aussi appelé les militants du parti au pouvoir à un soutien indéfectible aux actions du chef de l’Etat et son gouvernement avant de dire cordialement que Félix Tshisekedi vise un Congo fort.

Grâce à cette initiative, les membres de l’UDPS de la province du Kasaï seront mieux préparés pour jouer un rôle actif dans le processus électoral et ainsi contribuer à l’instauration d’une démocratie solide et durable.

 Les électeurs de l’Udps vont bénéficier un coaching avant les élections pour savoir comment voter. Outre cette formation, le conseiller Crispin Mukendi Bukasa a aussi mené d’autres activités au nom du parti au pouvoir dans la ville de Tshikapa.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Opinion libre : Le Congolais est le premier responsable du malheur qui lui arrive (Par Dr Prof Antoine Roger LOKONGO)

Le Congo tel que vu par John Le Carré – auteur britannique, maître du roman d’espionnage, mort à l’âge de 89 ans en 2020 – demeure à jamais une description de façon affreusement détaillée de notre histoire. Dans son roman « Le chant de la mission » (publié aux éditions du Seuil), il montre du doigt les multinationales [surtout anglo-saxonnes] qui, de concert avec les élites congolaises elles-mêmes et les élites africaines corrompues (Museveni et Kagame entrent dans l’histoire comme des narguers du Congo), pillent les ressources du Congo.

 

Voici une citation célèbre tirée de ce roman et qui est toujours d’actualité : « Le Congo saigne depuis cinq siècles. Les Congolais se sont fait foutre par les esclavagistes arabes et occidentaux, par leurs compatriotes Congolais et Africains, par les Nations Unies, la CIA, les églises catholique et protestante, les colonialistes Belges, les Français, les Britanniques, les Rwandais, les Ougandais, les sociétés forestières, diamantifères, orifères, cuprifères, cobaltfères, coltanifères…, et bientôt là, par les sociétés pétrolières. Il est temps qu’on les laisse tranquille… ».

 

Or, c’est difficile de laisser le peuple Congolais tranquille parce que ses traitres internes et ennemis externes connaissent bien ses points faibles et par conséquent, ils peuvent facilement le mener où ils veulent. Un peuple naïf peut facilement être dupé par les promesses mensongères et démagogiques de ses prétendus dirigeants et ou « partenaires » occidentaux.

 

Ici nous épinglons quatre principaux points faibles que le peuple congolais accuse actuellement sous le régime du Président Felix Tshisekedi après son serment de « rompre avec le passé » et « faire du Congo l’Allemagne de l’Afrique ».

 

1. Tout d’abord le peuple Congolais est facilement manipulable et exploitable, un peuple qui se contente de très peu quand il voit bien qu’on lui vole presque tout. Felix Tshisekedi l’a bien dit pendant la campagne électorale de 2019 lorsqu’il a décrit le peuple Congolais comme un peuple que l’on peut facilement « crétiniser ». Et pour joindre sa parole à l’action, Felix Tshisekedi a inauguré son mandat avec le prélèvement de la taxe RAM sur toute recharge de téléphone dont les montants perçus pendant 20 mois jusqu’à la fin annoncée de ladite taxe peuvent se chiffrer à 300 millions de dollars américains selon la société civile. A ce jour le même peuple ne sait a qui a profité ce « RAM », ni la destination des fonds ainsi prélevés et il n’en parle plus. Le même peuple ne se demande pas pourquoi, après 4 ans seulement de pouvoir du Président Felix Tshisekedi, la dette nationale a dépassé 10 milliards de dollars américains. Même Mobutu nous a laissés avec une dette de 14 milliards de dollars américains mais après 37 ans de pouvoir.

 

Par ailleurs, un prêt de 20 millions de dollars est au cœur d’un arbitrage d’Afriland contre Kinshasa, selon Africa Intelligence. La banque Afriland First Group, qui a lancé une procédure d’arbitrage contre la RDC, estime que sa filiale congolaise a été expropriée. Elle entend également éclaircir les circonstances d’un prêt de 20 millions de dollars octroyé en 2020 à une société réputée appartenir à des proches du pouvoir congolais, qui n’aurait jamais été remboursé. Ici nous pouvons nous faire une idée sur la destination que prend l’argent emprunté au nom de l’Etat Congolais !

 

Cela s’applique également aux nombreux d’autres dossiers de détournement dont les ténors du régime responsables n’ont passé que quelques semaines ou quelques mois à la prison de Makala avant de « recouvrir leur liberté ». Le cas le plus notable c’est celui du « procès de 100 jours ». En effet, après Vital Kamerhe (qui, à l’instar de Jean Pierre Bemba et d’Eddy Kapend impliqué dans l’assassinat d’un ancien chef d’Etat, a directement retrouvé sa place au gouvernement après la prison), l’ancien DG du FONER est le dernier prisonnier de ce procès à être acquitté à son tour. Ils sont désormais tous libres, tous acquittés ! Personne n’a détourné l’argent ! Tout s’est bien passé ! L’argent s’est volé seul. En français facile: l’argent s’est auto-détourné ! Partant de ces deux faits, qui ne peut donc tirer la conclusion selon laquelle ces deux cas ne constituent que la pointe d’un iceberg d’une culture des détournements et d’appropriation du patrimoine de l’Etat avec toute impunité qui caractérise ce régime et dont la campagne électorale ne servira que d’éponge à tous ces crimes économiques au détriment d’un peuple qui fait toujours preuve d’avoir une mémoire notoirement courte ?

 

2. Deuxièmement, le Congo a le malheur d’avoir une classe politique (et par extension une intelligentsia) qui fonctionne et qui opère sans principes, sans respect de ses propres règles du jeu (Constitution) librement établies. Or faire la politique sans principes, sans respect des engagements pris revient à faire du mercenariat politique (Genval, FCC-CASH, UNC-UDPS, ect). Nous sommes le seul pays au monde où à mi-mandat, la majorité change de camp au profit du pouvoir qui n’en avait pas et au détriment de l’opposition moyennant la corruption pour coopter les députés et sénateurs. Nous sommes le seul pays au monde où le processus électoral est manifestement truqué d’avance au vu et au su de tout le monde et au profit du président sortant, mais avalisé et soutenu par la société civile, les politiciens y compris les opposants, les professeurs d’université, les chefs de confessions religieuses, bref toutes les forces vives que compte la nation et parmi lesquelles vous avez des candidats à tous les niveaux.

 

Contrairement aux règles du jeu en la matière, l’opposition n’est pas représentée au bureau de la CENI, toutes les instituions arbitres en cas de contentieux électoraux sont truffées de et chapeautées par des gens de la même obédience politique que le président sortant et qui partagent également des affinités tribales avec lui (CENI, Cour Constitutionnelle, Ministère de la Justice, Ministère des finances…); sans oublier des irrégularités qui caractérisent le processus électoral: un fichier électoral non-indépendamment audité, enrôlement des enfants au Kasaï, fief du président sortant, recommandation aux autorités provinciales d’installer dans leurs provinces les instances de l’Union Sacrée, la coalition au pouvoir composée des transfuges du FCC de Joseph Kabila par simple opportunisme parce que le modus operandi de l’Union Sacrée n’est pas différent de celui du FCC alors au pouvoir (ca c’est se servir des structures publiques pour implanter une structure privée); la nomination des chefs de secteurs alors que leur élection est déjà prévue l’année prochaine dans le cadre du calendrier électoral rendu public par la CENI; le fait que la CENI s’endette auprès des banques commerciales privées au nom de l’Etat alors qu’elle n’en a pas qualité et à combien; des cartes d’électeurs facilement auto-effaçables pour que les électeurs dépensent de plus (au profit de qui ?) en sollicitant des duplicata, ect. Sous d’autres cieux, le peuple se lèverait pour rejeter un processus électoral manifestement déjà truqué d’avance !

 

La manipulation des tribus, ethnies, entités culturelles n’est pas un fait nouveau en RDC. Les politiques en font toujours recours surtout pendant la période des élections. Par exemple, le gouverneur du Kasaï Central vient de menacer quiconque veut être candidat aux présidentielles de ne pas oser aller battre campagne dans cette province qu’il qualifie de « province de Tshilombo ». Si tel est le cas, comment le candidat Tshilombo doit-il se permettre d’aller battre campagne dans d’autres provinces sauf la sienne, entendez Kasaï Central? Ça c’est semer la division et pourquoi de tels divisionnistes ne sont-ils pas inquiétés ? Est-ce tout simplement parce qu’ils sont proches du pouvoir ?

 

3. Troisièmement, une classe politique dont les ténors fonctionnent ou opèrent sans constance, sauf au gré de leurs intérêts égoïstes, c-à-d chacun tire la couverture de son côté et le discours change moyennant l’intérêt qu’il peut tirer de ceci ou de cela (esprit de coop, esprit de frappe)! Par exemple, la justice belge a déjà tranché que Felix Tshisekedi n’a jamais décroché un diplôme à l’Institut des carrières commerciales (ICC), une école supérieure de promotion sociale relevant de la Ville de Bruxelles. Ce qui veut dire que dans son dossier qu’il a soumis comme candidat à sa propre succession, Felix Tshisekedi a inséré un faux diplôme et par conséquent, il est coupable de faux et usage de faux – ce qui est contre la loi ! Apparemment, un délit aussi grave que ça et qui, sous d’autres cieux peut entrainer l’invalidation de la candidature de Felix Tshisekedi devient un non-évènement en RDC ! Quelles valeurs sommes-nous en train de léguer à la jeunesse congolaise ? La même chose s’applique à la double nationalité dont presque tous nos dirigeants sont détenteurs, contrairement à la loi en vigueur ! Pourquoi cibler les uns et épargner les autres selon qu’ils soient adversaires politiques ou pas ? En effet, tous les acteurs politiques congolais ont des squelettes dans leurs placards. Ça nous le savons !

4. Quatrièmement, une classe politique dont la plus part des ténors sont les descendants idéologiques de Mobutu, occidentalisés en outrance et qui continuent de recevoir le diktat des puissances occidentales. Ils ont même déclaré ouvertement qu’eux sont du côté des Etats-Unis d’Amérique, d’Israël et du Rwanda. Nous ne sommes pas surpris que trois puissants ministres d’un pays comme le Congo se sont trouvés récemment devant l’ambassadeur des Etats-Unis accrédité à Kinshasa pour parler du Rwanda. Rappelons que Mzee Laurent Désiré Kabila était sur le sol américain quand il a refusé d’être convoqué par Madeleine Albright, alors ministre des affaires étrangères américaine. Les autres chefs d’Etats Africains ont défilé devant elle, pas Mzee Kabila. Finalement c’était elle qui a fait le déplacement pour venir échanger avec Mzee Kabila (témoignage de Didier Mumengi).

« Yo nani, oboya Kagame » (qui êtes-vous pour détester Kagame) était le cri du chœur avec lequel les militants de l’UDPS ont accueilli Paul Kagame à Kinshasa. « L’ennemi NO.1 du Congo c’est le Congomani lui-même », disait Mzee Laurent Désiré Kabila. Avec raison ! Pendant ce temps, le régime de Felix Tshisekedi hébergeait les chefs du M23 probablement au Fleuve Congo Hôtel pendant 14 mois aux frais du Trésor Public RD Congolais. A l’issue de leur séjour, un million de dollars leur a été donné, selon Africa Intelligence. Immédiatement après leur retour, ils ont relancé les hostilités, ont occupé Bunagana et ont avancé jusqu’aux portes de Goma. Pourquoi ne pas rire ou pleurer à la suite des accusations et des dénonciations du haut de la tribune des Nations-Unies et dans des conférences internationales avancées par le régime actuel de Kinshasa contre Kigali (étonnement, pas formulées contre Kampala) à la lumière de toutes ces manifestations d’amour et de fraternité entre Felix Tshisekedi et son « frère » Paul Kagame qui a transformé le Congo à la fois en un mouroir et un eldorado mais les morts Congolais sont considérés par le Président Congolais Felix Tshisekedi comme des « dommages collatéraux » Et les Wazalendo récemment génocidés à Goma ont eux aussi été des « dommages collatéraux » ? Ce sont leurs frères qui combattent au front ou sont-ils une autre catégorie des Wazalendo?

En plus, comme l’a averti l’éminent journaliste éditorialiste et analyste politique José Nawej, qui vient de nous quitter, sa plume à la main et à qui nous rendons un vibrant hommage, des opérations militaires trop nombreuses pourraient provoquer des problèmes liés à la structure de commandement. On se précipite vers l’EAC, on se rend compte qu’on s’est trompé, on tourne vers la SADC… D’ailleurs, notre ministre des affaires étrangères vient d’avertir la communauté internationale à la suite d’une énième incursion de l’armée rwandaise sur le sol congolais, que, si ne fut ce qu’une balle tombe sur Goma, la réaction de Kinshasa ne se fera pas attendre. La question que nous nous posons est celle de savoir pourquoi la réaction de Kinshasa se fait attendre alors que le Nord Kivu demeure sous occupation Tutsi pendant presque deux ans maintenant.

En guise de conclusion et à la lumière de ce qui précède, à quoi servent les élections pour un second mandat si ce n’est tout simplement donner un chèque en blanc aux détenteurs actuels du pouvoir pour continuer de s’enrichir impunément derrière le dos du peuple ? Maintenant je comprends clairement le plus grand mal dont souffre l’Afrique: “LE PARVENUDISME” ! C’est-à-dire la majorité de nos dirigeants sont des parvenus issus des masses pauvres qui ONT accédé au pouvoir grâce au Kalachnikov, à la trahison, aux coups d’état soutenus par la CIA… sans fondation idéologique au préalable. Soudain ils se trouvent dans une position de gérer des milliards de dollars issus de l’exploitation des ressources du pays avec la complicité des maîtres à penser occidentaux – des sommes colossaux qu’ils n’ont jamais envisagés un jour de mettre la main dessus. Ce qui justifie les détournements, le transfert et le logement de cet argent dans des banques offshores d’outre-mer, l’enrichissement illicite au profit de soi et sa clique autour de soi…

Mobutu demeure un exemple typique. Patrice Lumumba et Laurent Kabila du Congo, Thomas Sankara du Burkina Faso, Laurent Gbagbo de la Cote d’Ivoire… demeurent des exceptions typiques.

« NOBODY SHOULD TAKE MORE THAN HE OR SHE NEEDS” – DIXIT THOMAS SANKARA.” “PERSONNE NE DOIT PRENDRE PLUS QUE CE DONT IL A BESOIN » DIXIT THOMAS SANKARA.




A Kalembe-Lembe : Le pasteur François Mutombo et la CAC/VH célèbrent la 2ème édition de GIBB

C’était le samedi 28 octobre 2023 que les membres du Groupe d’intercession Babuki Bikeko (GIBB), une vision de l’homme de Dieu et pasteur de son état, François Mutombo Voici l’homme, venus de toutes les églises sœurs, se sont retrouvés au siège national de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH), située sur l’avenue Kalembe-Lembe, au numéro 72 dans la commune de Kinshasa, pour prier Dieu en brisant toutes les lois établies.

En effet, GIBB, cette vision salvatrice pour beaucoup de gens, était l’une des causes utilisées par la hiérarchie de l’Assemblée chrétienne de Kinshasa (ACK) pour excommunier le pasteur François Mutombo Voici l’homme. Loin d’être une Eglise, GIBB n’est qu’une vision qui rassemble tous les chrétiens autour de Voici l’homme. Et ce, s’étant rendu compte que les combats de nos familles trouvent solution lorsqu’on est en communauté que lorsqu’on est seul.

S’il est vrai que cette 2ème édition s’est déroulée à Kalembe-Lembe, inévitablement la 3ème se déroulera à l’extérieur, afin de redonner le caractère universel à GIBB qui ne réunit pas seulement les chrétiens de la CAC/VH, mais aussi ceux d’autres églises soucieux de s’associer à ce combat.

Cette deuxième édition qui intervient après que cette église ait changée de dénomination était marquée par la présence de plusieurs serviteurs et groupes de prière, des fidèles venus des quelques églises de la capitale, sans oublier les milliers des fidèles qui ont suivi ce programme à travers des plateformes en ligne.

Comme visionnaire et initiateur de cette organisation, le révérend François Mutombo a d’abord tenu à expliquer à l’assistance la genèse de cette grande vision, ainsi que l’objectif poursuivi en adhérant à ce rassemblement. Pour l’homme de Dieu, la création de ce rassemblement qui tire son origine à un enseignement biblique dispensé sur le renversement des autels, était tiré dans livre de Juges 6, qui explique l’histoire de Gédéon et de son père.

Suite à plusieurs réalités ressorties dans ce texte liées au mystère sur le combat spirituel, alors la question fut posée, celle de savoir, comment se libérer des combats afin d’être délivré totalement des liens, des lois injustes, etc. C’est autour de toutes ces questions qu’est sortie l’inspiration de la création de ce rassemblement appelé GIBB.

Ayant choisi comme thème pour cette grande rencontre : « Tire mon âme de sa prison », un verset tiré dans le livre des Psaumes 142 : 7. Poursuivant son message, l’homme de Dieu a précisé que GIBB est un rassemblement de tous les chrétiens sans distinction des confessions religieuses, mais ouvert à tous ceux qui croient au combat spirituel, à l’enseignement de la délivrance et qui s’associent à ce mouvement pour défendre leur vie.

Pour l’initiateur de GIBB, ce mouvement de prière a été créé comme une réponse à toutes les préoccupations pour l’homme de Dieu. «GIBB est universel. Il regroupe plusieurs croyants même ceux qui viennent de l’Eglise catholique, les protestants, voir même les Musulmans. Ce qui prouve que ce rassemblement est neutre de par sa vision et sa mission à travers le monde », a-t-il ajouté.

 

A cette même occasion, l’homme de Dieu a appelé plusieurs autres personnes qui sont concernées par ces enseignements de venir prier et s’associer à GIBB pour le salut de leurs âmes. Le groupe d’intercession Babuki Bikeko (GIBB), loin de symboliser la destruction des statuettes, voudrait expliquer le combat acharné contre les blocages, les freinages, les envoûtements, les lois des familles, les liens, etc., pour combattre pour leurs vies.

Après cette rencontre qui marque une nouvelle heure pour ce mouvement de prière, le pasteur François Mutombo Voici l’homme a à même temps annoncé d’autres grandes manifestations dans le même cadre pour permettre à ce rassemblement d’accomplir sa mission mondiale basée sur la délivrance de l’homme.

Osée Kalombo




Pourquoi s’acharne-t-on sur Katumbi? Alexis Thambwe Mwamba remet la pendule à l’heure  

A l’approche des échéances électorales de décembre 2023, des langues se délient et tordent les cous des faussaires.

Alexis Thambwe Mwamba, acteur majeur de la scène politique de la République Démocratique du Congo devient une référence pour clouer un adversaire politique de taille.

Dans un audio qui circule depuis ce matin, l’ancien Président du Sénat a remis la pendule à l’heure. Originaire de Maniema, dans un Swahili châtié, l’ancien ministre de la Justice balaie d’un revers de la main les propos qui lui sont attribués à tort. « Je me suis basé sur les dénonciations contre Moïse Katumbi. Dès lors que son avocat, l’actuel ministre français de la Justice m’a remis ses documents authentifiés et authentiques, je les ai laissé au ministère de la justice », dit-il.

Thambwe Mwamba insiste: «J’ai aujourd’hui 80 ans. J’ai travaillé pendant 38 ans avec des fonctions étatiques, 7 fois ministres, PDG, ambassadeur et maintenant je suis sénateur… Moïse Katumbi va me donner combien d’argent? Je ne suis pas membre de son parti. Il n’est pas de la même famille politique que moi… Nous avons des ministres et des députés avec des nationalités diverses.

Il y a même un candidat président de la République bien identifié avec une nationalité étrangère incontestable. Personne n’en parle parce qu’ils sont du bon côté de l’histoire, mais les gens s’acharnent sur Katumbi par hypocrisie. Katumbi est Congolais. Ses documents sont authentiques. Le pays est au bord de l’implosion si sa candidature est invalidée… Mon souci c’est l’intégrité du pays. Invalider la candidature de Moïse Katumbi, c’est mettre le pays sous le feu, a-t-il conclu.

Pius Romain Rolland




Selon la Coalition Tous Pour la Rdc : Les 10 millions de dollars Us de primes remis à des cadres et agents de la Gécamines ont été autorisés par l’IGF et le Gouvernement 

Dans un communiqué de presse, la Coalition Tous Pour la RDC dit avoir suivi avec beaucoup d’intérêt le débat qui se déroule actuellement sur la note interne de l’Inspection Générale des Finances (IGF) concernant le partage de plus de 10 millions USD entre les agents et Cadres de la Gécamines SA et la réponse de la Gécamines SA par son communiqué du 26 octobre 2023.

Dans ce communiqué, la Gécamines SA affirme avoir reçu les montants publiés sur les réseaux sociaux et affirme que le partage avait été fait de manière transparente. Cela a suscité la curiosité des membres de la Coalition Tous Pour la RDC d’amorcer une enquête pour savoir qui a donné l’autorisation aux cadres de la Gécamines afin de se faire payer cette somme.

Les membres de la Coalition Tous Pour la RDC ont pris contact avec des autorités actuelles de la Gécamines SA à Lubumbashi et certains membres du Conseil d’Administration se trouvant à Kinshasa. Il ressort des entretiens et questions posées aux autorités de Gécamines SA les faits suivants :

1. Selon les informations documentées, une mission de Gécamines SA s’était rendue en France et en Belgique du 16 au 26 avril 2022 pour faire le point avec les principaux avocats conseils de l’entreprise sur les différents dossiers leur confiés dans le cadre de l’accompagnement de leur cliente, et, parmi lesquels le dossier KCC (Kamoto Copper Company) en rapport avec l’accord de cession d’actifs intervenu entre Gécamines et KCC en décembre 2019 et qui n’est toujours pas complètement conclu. Ladite mission avait rencontré Glencore et obtenu que : – KCC propose un avenant à l’Accord où l’on substituerait la cession d’actifs (ASA) à une amodiation sur une période de plus ou moins 15 ans compte tenu de l’impossibilité constatée d’une cession telle que prévue initialement dans l’Accord ; – KCC propose une distribution d’un montant de 400 MUSD aux associés au titre de dividendes dont 100 MUSD à Gécamines SA et qui serait liée à la résolution de l’Accord.

Selon la même source, ce montant serait augmenté de la somme de 20 MUSD si les règles sont respectées dans les détails convenus pour la résolution de l’Accord ; – L’association aux discussions d’un ou deux interlocuteurs de haut rang du coté de Gécamines, en l’occurrence un ou deux administrateurs ; – Proposition de GLENCORE : subdiviser le paiement en fonction des carrés libérés. PST et GEO devraient confirmer les zones concernées telle que celles-ci se présentent aujourd’hui compte tenu du fait que, selon lui, les enjeux ne sont plus identiques à ce qu’ils étaient lors de la signature de l’Accord et sont même devenus plus importants ; – Les parties conviennent de revoir l’ASA afin de tenir compte des évolutions observées.

3. Après avoir suivi le rapport de la mission en rapport avec le dossier KCC, le Conseil avait décidé de : – La création d’une Commission Ad hoc comprenant le DGA, les administrateurs Guy Robert Lukama (Président de la commission) et Rubis Kitenge, avec comme personnel d’appui : M. Jack A-Mwanza Masangu, Directeur des Participations (DPA), M. Stéphane Cormier, Conseiller Economique et Financier du PCA (CEF) avec pour mission la clarification et la résolution des manquements récurrents dont font preuve les dirigeants de KCC et Glencore dans la gouvernance de KCC ainsi que l’évaluation des dommages intérêts dans le chef de Gécamines du fait de cette mauvaise gouvernance.

Elle sera accompagnée dans sa mission par l’ensemble des membres du Conseil et s’appuiera sur le personnel clé du Conseil ainsi que sur les services Ad hoc de Gécamines SA ;

2. La réunion du Conseil d’Administration de la Gécamines du 28 avril 2022 décida qu’ ‘’en cas des résultats positifs, une rémunération spéciale brute au titre de prime de résultat à hauteur de 5% de la somme recouvrée sera remise aux agents et cadres ayant travaillé sur le dossier en guise d’encouragement et de motivation ;

3. Après intense travail à plusieurs risques et pressions diverses et multiformes, la Commission Ad hoc eut gain de cause et obligea la Glencore de payer à la Gécamines SA 211 MUSD de dividendes dans KCC et lieu et place de 100MUSD que Glencore proposait à son partenaire sous forme de prêt ; 4. Ce paiement remonte de l’année 2022 lorsqu’au sein du Conseil d’Administration de la Gécamines SA, il était décidé d’amorcer une investigation sur les paiements que Glencore devait à l’entreprise publique. Messieurs Kaputo Alphonse, Ntambwe Bester-Hilaire, Mwine Léon et Lukama Guy-Robert étaient respectivement Président du Conseil, Administrateur Directeur Général, Administrateur Directeur Général Adjoint et le dernier un Administrateur ;

1. Le Gouvernement, à travers le Premier Ministre et le Ministre des Finances, ayant appris cette bonne nouvelle, avait demandé à la Gécamines SA de transférer 71 millions USD de ce montant dans les comptes du Trésor public pour des besoins urgents du Gouvernement, ce qui fut fait ;

2. C’est ainsi que le Gouvernement a autorisé à la Gécamines d’encourager les agents et cadres ayant aidé l’entreprise et son actionnaire unique, l’Etat congolais, de mettre en place un mécanisme de lanceurs d’alerte au sein de la Société afin que les agents dénoncent la fraude au sein des Joint-Ventures entre la Gécamines et ses partenaires privés.

3. Pour matérialiser l’autorisation du Gouvernement, le Conseil d’Administration de la Gécamines de l’époque, conformément à l’article 432 de l’OHADA (autorisant les entreprises à donner des primes spéciales pour des missions spécifiques confiées aux membres du Conseil d’Administration) et sous la supervision et exigences de l’IGF, avait décidé de payer des primes aux membres du Conseil d’Administration, aux agents et cadres qui étaient intervenus dans le recouvrement de ce montant en respectant la quote-part autorisé par le Gouvernement de la République et la décision du Conseil d’Administration ci-haut évoquée ;

4. L’IGF, qui encadre en amont tous les paiements de Gécamines SA depuis avant cette période, avait donné son avis favorable en posant quelques conditions dont : – Les bénéficiaires doivent payer l’impôt sur cette prime, ce qui fut fait ; – Le paiement doit être fait par banque pour la traçabilité, ce qui fut fait ;

5. Cette motivation a permis aux agents de la Gécamines SA de dénoncer les cas similaires dans d’autres sociétés ayant permis à l’entreprise d’amorcer des investigations et recouvrements forcés sur base des conditions matériellement motivées et imposables aux partenaires chez COMMUS, DEZIWA, RUASHI MINING, KAMBOVE MINING, etc. ;

6. Ces opérations ont permis à la Gécamines SA de réaliser un chiffre d’affaires d’1 milliard de Dollars américains pour l’année bilantaire 2022 ;

7. KCC a commencé avec le paiement de 211 millions USD en 2022. En ce qui concerne les rémunérations des membres du Conseil d’Administration de la Gécamines SA et des membres du Comité de Gestion que l’IGF juge exorbitantes, la Coalition Tous Pour la RDC demande que ces avantages soient régulés pour toutes les entreprises du Portefeuille, tous les Etablissements Publics de l’Etat ainsi que les cabinets politiques et institutions sans que cela ne se réduise seulement à Gécamines SA, en tenant compte de la santé financière de chaque entité et des prescrits des principes de l’OHADA pour les entreprises et établissements ; La Coalition Tous Pour la RDC estime que les avantages sociaux et pécuniaires des mandataires publics des sociétés d’Etat et des politiciens en fonction (Ministre, Membres du Bureau de l’Assemblée Nationale, Membre du Bureau du Sénat, Bureau du Premier Ministre, Cabinet du Président, Gouverneur des Provinces…..) doivent faire l’objet d’un débat national pour mettre en place un mécanisme d’équité dans la répartition des richesses nationales.

La Coalition Tous Pour la RDC constate que depuis 2006, un groupe des personnes se trouvant au pouvoir à tous les niveaux, se donne des avantages énormes au détriment d’un grand nombre des Congolais. Cette situation doit cesser au nom de la justice distributive, estiment unanimement les organisations de la Société Civile congolaise du secteur des ressources naturelles qui nous ont contactés. Dans le cas de la Gécamines SA, trois Assemblées Générales Ordinaires ont été organisées pour discuter de cette situation de rémunération. C’est à travers ces Assemblées Générales Ordinaires qu’il avait été décidé l’octroi de ces rémunérations et chaque mois, l’IGF les connait et les autorise.

Des recommandations

De tout ce qui précède, la Coalition Tous Pour la RDC, recommande aux autorités de la Gécamines SA : de mettre en place un plan d’investissement dans la production à court et à moyen termes car elle a maintenant des moyens financiers pour commencer la production ; – D’élargir ce mécanisme d’alerte à tous les travailleurs afin de lutter contre la fraude au sein de l’entreprise ; – De sanctionner les agents et cadres qui s’adonnent aux pratiques de corruption dans l’entreprise et dans des partenariats ;

– De continuer à défendre les droits de l’Etat, exigeant dommages intérêts s’il le faut comme il en fut avec KCC, dans tous les partenariats dont SICOMINES et SOMIDEZ tout en faisant un suivi méticuleux de TFM ; – De continuer la récupération des actifs miniers et industriels non valorisés par les partenariats ; – D’investir dans la relance de la production directement et indirectement par ses filiales comme il en est de la STL dont la nouvelle usine a été construite en dix-huit mois par le duo Guy-Robert Lukama (PCA) et Grant Dempsey (DG) malgré les tentatives de sabotage et de bocage ; elle était inaugurée le 04 octobre à Lubumbashi par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat et va jour un grand rôle dans la chaine de valeur de certains minerais critiques que seule la Chine domine à sa guise ;

A l’inspection générale des finances et la Cour des comptes, de mener des investigations objectives et légales sur tous avantages sociaux et pécuniaires perçus par les mandataires dans des entreprises et établissements publiques ainsi que les politiciens et proposer au Gouvernement et au Président de la République une solution équitable, car nous estimons que la répartition des richesses nationales doit être équitable.

Au Gouvernement de la République à travers le bureau du Premier ministre, de permettre et accompagner la Gécamines SA à investir dans la production comme elle possède maintenant des moyens financiers pour le faire et de fonctionner selon les prescrits du Droit OHADA auquel notre pays est membre sans interférence de la tutelle ni de l’Etat actionnaire.




Gratien Kitambala : « José Nawej était un “monsieur” avant d’être un très bon journaliste » 

En pensant à lui c’est le mot “noblesse” qui me vient à l’esprit. José Nawej était un “monsieur” avant d’être un très bon journaliste.

Lorsque, étudiant en premier graduat à l’ISTI, j’arrive à la rédaction du journal Forum des As en quête d’un stage pour m’occuper pendant cette année blanche (1991 ou 1992 je ne sais plus), c’est lui qui m’autorise à rester. Et c’est dans sa rubrique, Internationale, que j’exerce ma plume.

De lui je retiens la qualité de ses analyses, la finesse de sa plume, son état d’esprit toujours positif. Ses éditoriaux? Il fallait les lire.

Bref, c’est un vrai chevalier de la plume conscient de la noblesse de la profession de journaliste, qui s’en va.

Adieu Monsieur l’Editeur…




Décès de José Nawej : Le CSAC salue l’un des journalistes de la Rdc pétri de professionnalisme à travers ses articles et éditoriaux interpellateurs

Dans son communiqué signé par Oscar Kabamba Kasongo, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), exprime sa profonde douleur à la suite du décès de José Nawej, Directeur de Publication du Journal Forum des As, depuis ce samedi 28 octobre 2023 à Kinshasa.

En effet, Feu José Nawej était l’un des journalistes de la RDC pétri de professionnalisme à travers ses articles et éditoriaux interpellateurs, qui ont fait bouger la société congolaise dans son essence et qui ont contribué à l’édification démocratique et médiatique en Rdc.

Le CSAC, qui voit en la disparition de Nawej le brisement d’une plume qui a largement contribué à la consolidation de la presse congolaise dans son rôle de quatrième pouvoir, présente ses condoléances les plus attristées à ses familles biologique et professionnelle.

Puisse la profession lui rendre les hommages dignes de sa personne. Puisse la jeune génération s’inspirer de ses qualités morales, intellectuelles et professionnelles pour une presse réellement libre, indépendante et professionn

elle.




Bijou Ndjodji Bateko : « José Nawej, un vivant parmi les morts » 

“J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi.” (II TIMOTHÉE 4 : 7)

“Veni, vidi, vici” (Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu)

“Aux âmes bien nées,…”

José Nawej, une grande plume rd-congolaise vient d’être brisée, un Mahatma (Grande Âme) de la presse rd-congolaise vient de s’éteindre…

José Nawej est et restera à jamais l’une des figures tutélaire de la presse rd-congolaise, l’une des icônes emblématiques de la corporation journalistiques.

Sa perte, mieux, son départ -puisque, en vérité, nous ne l’avons pas perdu, entendu que le Journaliste, comme l’Artiste, ne meurt jamais-, a laissé un grand vide qui ne sera pas comblé de sitôt, tant au pays qu’à sa famille professionnelle et biologique.

José Nawej est et restera à jamais un modèle pour moi, un maître d’école, un gourou dans profession journalistique.

Ses éditos m’ont toujours donné le goût de me former et de me forger comme Éditorialiste.

Le style de son écriture journalistique était on ne peut plus scripturaire, au point qu’il a toujours excité ma passion de scripteur…

Plus d’une fois, j’ai l’honneur, le bonheur et le privilège codebatrre avec lui, mon idole, dans le même plateau de télévision (RTVS1), sur les tribunes du Premier ministre honoraire Adolphe Muzito.

C’est là que, pour la première fois, j’ai eu l’occasion de lui révéler, non sans bonheur partagé, qu’il était mon modèle.

José Nawej parti, c’est une boussole que je viens de perdre en pleine forêt dense de l’éditorial.

Heureusement que les morts ne sont pas morts, comme l’a si bien dit Diop!

José Nawej est vivant parmi les morts.

José Nawej vit encore et toujours dans mon cœur. Notamment à travers ses nombreux éditoriaux que je garde encore avec moi.