Après sa mission d’itinérance dans le Haut et le Bas-Uélé : Sama Lukonde promet l’accompagnement du Gouvernement pour des solutions idoines

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a regagné le siège des institutions de la République démocratique du Congo, lundi dans la soirée, après une importante mission d’itinérance qui l’a conduit tour à tour, lui, quelques membres du Gouvernement ainsi que des Députés nationaux et Sénateurs, dans les provinces de Haut-Uélé de Bas-Uélé.

Résumant sa mission à sa déscente de l’avion, le Chef du Gouvernement a remercié de vives voix la population de ce coin de la République pour l’accueil chaleureux lui réservé. Ayant pris connaissance de toutes les doléances lui soumises, Sama Lukonde a promis l’accompagnement de son Gouvernement pour des solutions idoines.

 

“Je voudrais ici annoncer la fin de cette itinérance que nous avons faite sur instruction du Président de la République. Après le Haut-Uélé, nous avons pu être dans la province de Bas-Uélé, précisément à Buta, où nous avons pu avoir un moment de communion avec la population. Disons merci pour l’acceuil qui a été réservé à cette délégation gouvernementale qui était aussi accompagnée des honorables Députés et Sénateurs de ces provinces. Nous avons échangé avec les forces-vives après avoir ténu les réunions de sécurité et nous retenons en clair qu’il y a un besoin d’accompagnement, d’abord sur le projet des 145 territoires et puis à côté de celui là, sur les infrastructures routières. Nous avons aussi abordé les questions sécuritaires, les Mbororo qui continuent à causer des problèmes et même du fait de la frontière avec la République centrafricaine, nous avons malheureusement de fois des mouvements qui amènent une insécurité dans la ville et qui créent même des réfugiés. Nous avons aujourd’hui plus de 30 mille adultes, 60 mille enfants, il faudra que nous puissions travailler aussi avec les institutionns internationales pour voir comment être à côté de cette province. Voilà ce qui était en gros notre mission. Mais en attendant, nous leur avons garanti que nous allons rester à côté d’eux pour suivre tous les échanges que nous devons avoir. C’était vraiment l’occasion de rencontrer non seulement la société civile, les chefs coutumiers mais aussi le corps médical et le corps de l’enseignement supérieur et universitaire dans cette zone de qui nous avons aussi pris les doléances. Donc nous rentrons, nous allons transmettre à chaque ministère sectoriel la prise en charge des problèmes que nous avons rencontrés là bas”, a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.




Guy Loando encourage la jeunesse congolaise à s’engager pour des élections responsables

Le ministre d’État en charge de l’Aménagement du territoire, Me Guy Loando Mboyo, a

participé activement au premier conclave national des jeunes sous le thème “Élections et

Jeunes”. Cet événement, organisé en collaboration avec le Ministère de la Jeunesse, de

l’Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et de la Cohésion Nationale, ainsi que le Conseil

National de la Jeunesse, s’est révélé être une tribune privilégiée pour le Ministre de

transmettre un message clair et essentiel à la jeunesse congolaise.

 

Lors de son intervention, Me Guy Loando Mboyo a souligné l’importance

cruciale des élections pour le développement du pays. Il a formulé des recommandations

concrètes et significatives à l’adresse des jeunes du Congo, les invitant à s’engager

pleinement dans le processus électoral.

 

« Ne cédez à la manipulation politicienne qui peut amener à la distraction et

conduire au mauvais vote pour regretter durant cinq ans des conséquences du

mauvais choix opéré qui ne cadre pas avec des valeurs vers un Congo

démocratiquement nouveau. Ne vous laissez pas distraire par des discours

démagogiques et sans fondement idéologique qui, souvent développent une culture

non éthique. Ne vous laisser pas tenter par la facilité, l’alcoolisme, la corruption,

l’oisiveté et le banditisme urbain qui constituent des antivaleurs», a martelé le

ministre Loando.

Me Guy Loando Mboyo a également rappelé l’importance du sport et les réalisations

notables dans ce domaine grâce aux IXèmes Jeux de la Francophonie.

De plus, le Ministre a mis en avant des réussites tangibles, notamment le programme

TransAcadémia et les succès de jeunes entrepreneurs devenus chefs d’entreprises

prospères. Il a appelé à la vigilance face aux pressions étrangères et a souligné la

nécessité de soutenir la vision présidentielle du Président de

la République, Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en mettant en avant

son leadership et ses réalisations concrètes pour le développement du pays, dont le

Projet de Développement Local de 145 Territoires.

 

Ce conclave national des jeunes sous la houlette du Ministre Guy Loando Mboyo a été

une occasion de sensibiliser la jeunesse congolaise à l’importance de son rôle dans le

processus électoral à venir, et de l’inciter à être des citoyens responsables, engagés, et

porteurs d’une vision pour l’avenir de la République démocratique du Congo.




Accélération de la mise en œuvre de la ZLCAF: Sama Lukonde lance le Forum-Exposition de sensibilisation

Primature

 

 

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a ouvert les travaux du Forum-Exposition de Sensibilisation sur la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), ce mardi 31 octobre 2023 au Sultani River hôtel.

Dans son discours d’ouverture, le Premier Ministre Sama Lukonde, a souligné que la mise en œuvre de la ZLECAf est une étape cruciale vers l’intégration économique de l’Afrique.

“Comme d’aucuns le savent, le thème de l’Union Africaine (UA) pour l’année 2023 est « l’Accélération de la mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) ». À cet effet, au cours de la 36ᵉ Session ordinaire de la Conférence de l’Union Africaine (UA), tenue à Addis-Abeba, en Éthiopie, du 18 au 19 février 2023, les Chefs d’État et de Gouvernement ont souligné que la mise en œuvre de la ZLECAf est une étape cruciale vers l’intégration économique de l’Afrique. Ce qui implique, ont-ils précisé, la nécessité d’inclure les questions relatives à la mise en œuvre de la ZLECAf dans tous les travaux aussi bien de l’Union Africaine (UA) que de ceux des États membres, dont fait partie la République Démocratique du Congo. Fort de cette trajectoire clairement indiquée, à l’initiative du Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence, Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, j’ai rendu opérationnel, en date du 28 septembre 2023, le Comité National de mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine en République Démocratique du Congo, CNZLECAf en sigle, au cours de la 1ʳᵉ réunion de sa Coordination que j’ai personnellement présidée”, a déclaré le Chef du Gouvernement.

Le CN-ZLECAf, Comité institué par l’Ordonnance Présidentielle numéro 21/060 du 28 juillet 2021, a pour mission d’assurer la coordination stratégique et le suivi-évaluation de la mise en œuvre de la ZLECAf en République Démocratique du Congo.

“Aussi, avais-je requis du Ministre du Commerce Extérieur, l’élaboration d’une matrice d’actions à réaliser à court terme pour faire participer opportunément la République Démocratique du Congo au marché de la ZLECAf”, a fait savoir le chef du Gouvernement.

En sa qualité de président du CN-ZLECAF, le Premier Ministre Sama Lukonde a révélé que le Gouvernement de la République, prenant la mesure de la situation, se plie continuellement à l’exigence, comme vous pouvez vous en rendre compte, d’associer autant que possible toutes les parties prenantes concernées dans la mise en œuvre de la ZLECAF.

“Je me réjouis de vous voir, ce jour, répondre au rendez-vous de ce présent Forum-Exposition qui figure parmi les actions à court terme prévues dans la matrice requise par mon Autorité. Je tiens ici à féliciter particulièrement le Ministre du Commerce Extérieur au vu de la diligence avec laquelle il implémente cette matrice d’activités. On ne le dira jamais assez, tirer profit de la ZLECAF renvoie à une dynamique inclusive des acteurs de tous les horizons de la Société, Opérateurs économiques, Femmes, Jeunes, Universités, Société civile, et bien d’autres parties prenantes de la vie nationale. Le Gouvernement de la République, prenant la mesure de la situation, se plie continuellement à l’exigence, comme vous pouvez vous en rendre compte, une fois de plus, à travers les présentes assises, d’associer autant que possible toutes les parties prenantes concernées dans la mise en œuvre de la ZLECAf, en l’occurrence le secteur public, le secteur privé, la société civile, le monde scientifique et les partenaires au développement”, a-t-il fait remarquer.

Pour le Premier Ministre, la présence de tous en ces lieux matérialise ainsi, l’engagement commun secteur public, secteur privé, société civile, à mutualiser les efforts pour tirer partie du marché de la ZLECAf estimé à 1,3 milliard de consommateurs. Une réelle opportunité, particulièrement pour les Opérateurs économiques, qui ne se limiteront plus au seul marché local, mais déploieront leurs affaires dans ce vaste marché préférentiel à l’échelle continentale.

De son côté, le ministre du Commerce Extérieur a fait savoir que l’objectif de ce forum est de sensibiliser les parties prenantes congolaises du secteur public, du secteur privé et la société civile sur les opportunités offertes par la ZLECAF, des défis à relever pour sa mise en œuvre afin de les transformer en sources additionnelles.

Il faut noter que c’est par la visite de tous les stands que le Premier Ministre a quitté le lieu de l’activité.




Plateforme 50 MAWSP du Comesa: Mbusa Nyamwisi promet l’accompagnement du Gouvernement dans la sensibilisation des femmes à s’inscrire 

M. Antipas Mbusa Nyamwisi, ministre d’État en charge de l’ intégration Régionale, a reçu ce mardi 31 octobre à son cabinet de travail, la délégation du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa), conduite par le Coordonnateur du projet de la Plateforme numérique du COMESA, dénommée : 50 Millions des Femmes Africaines Ont la Parole (en anglais : Fifty Millions African Women Speak, dont l’abréviation “50 MAWSP”).

Pour Edward Ssekalo, la délégation est venue pour faire l’exercice de la planification de la production par les médias nationaux, d’un documentaire vidéo sur la réussite des projets du COMESA, entre autres : la plateforme 50 MAWSP, la Carte jaune relative à la circulation des véhicules, le Régime du Commerce Simplifié ( RECOS).

 

S’agissant de la plateforme 50 MAWSP, la RDC est 3e, derrière l’Égypte et le Kenya, en termes des femmes et filles entrepreneures inscrites, soit un peu plus de 2.500 usagers. Cette plateforme crée la synergie entre les femmes entrepreneures de 38 pays membres du COMESA, de la CEDEAO et de l’EAC, en échangeant les informations financières, les expériences, le mentorat , le coaching, le commerce en ligne.

 

Pour sa part, le patron de l’intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, a encouragé et promis le soutien du gouvernement dans la sensibilisation concernant l’inscription de plus des femmes entrepreneures possibles, dans cette plateforme, car elle a un rôle économique très important dans le cadre de la ZLECAF (la Zone de libre-échange africaine).

 

Pour rappel, le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) est

composé de 38 États membres africains qui ont convenu d’œuvrer en vue de réaliser des progrès économiques et sociaux durables dans tous

les États membres à travers le renforcement de l’intégration et de la coopération dans

tous les domaines de développement.




SAMIRDC: Tshisekedi participe au sommet virtuel de la Sadc

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a participé, ce mardi par visioconférence, au Sommet extraordinaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

La situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo et le déploiement de la mission de la SADC en RDC (SAMIDRC) étaient au centre de cette rencontre virtuelle.

Les Chefs d’État des pays membres de la SADC ont, à l’unanimité, réitéré leur engagement à contribuer à restaurer la paix dans l’Est de la RDC. Ils se sont félicités des avancées significatives enregistrées dans le processus de déploiement de la SAMIDRC.

Pour sa part, le Président Tshisekedi a fait part à ses pairs des réunions techniques des Chefs d’état-major et des ministres de la Défense des pays contributeurs des troupes de la SADC qui se tiennent à Kinshasa. En attendant la présentation des rapports qui sortiront de ces réunions, les Chefs d’État des pays membres de la SADC ont décidé de suspendre le Sommet et de le reprendre le samedi 04 novembre prochain en présentiel à Luanda, en Angola.

Le vice-Premier ministre, ministre de la Défense Jean-Pierre Bemba Gombo et son collègue des Affaires étrangères Christophe Lutundula, le Haut représentant du Chef de l’Etat Serge Tshibangu ainsi que le Général Augustin Mamba, point focal SADC, ont assisté à cette réunion aux côtés du Chef de l’État.




Bravo ! Les candidats du ” bon côté de l’Histoire ” ont réussi à défier l’Etat !

Comment ? Eh bien, ils continuent de se moquer éperdument de la Céni de Denis Kadima et du Csac de Christian Bosembe en se livrant à la campagne électorale prématurée en cours, ce au travers de l’affichage de leurs supports.

Pourtant, ils savent bien que cette campagne doit démarrer le 19 novembre pour se terminer le 18 décembre 2023.

D’ailleurs, ils le font depuis le 23 septembre 2023, date de publication par la Céni de la liste définitive des candidats à la députation nationale.

Conséquence ? Eh bien, en défiant délibérément la Centrale électorale et le Csac, ils incitent l’opinion avertie à se demander *avec quels législateurs va fonctionner la 5ème législature de la III° République pour le quinquennat 2023-2028 !

 

Or, en tant que producteur législatif – même si la matière première lui parvient sous forme de projet ou de proposition – le législateur a pour caractéristique première, unique et déterminante le respect de la loi. Peu importe que celle-ci soit bonne ou mauvaise.

Lorsqu’en plus il s’agit de la *loi électorale qui le concernant directement et exclusivement, il ne se comporte pas en électron libre. Il prêche par l’exemple. Le bon exemple.

Malheureusement, au travers du refus, du rejet catégorique publiquement affiché d’obtempérer aux injonctions du pouvoir organisateur des élections et de l’autorité de régulation des médias, ces candidats créent un précédent fâcheux en ce que ceux retenus hier pour la présidentielle et ceux annoncés pour les provinciales pourraient en faire autant avec pour résultat la consécration de l’impunité.

C’est déjà étonnant que les autorités compétentes aient fait le choix de l’indifférence tout en sachant que lorsqu’on se laisse prendre facilement la main, on risque de se faire ou de se voir le bras arraché !

En attendant, on devrait plutôt s’inquiéter de la suite des événements.

A plus de 99,99 %, les récalcitrants sont de l’Union sacrée de la nation. Ils ont choisi d’être du bon côté de l’Histoire.

On se demande alors s’ils sont conscients ou non de tout le mal qu’ils font au leadership de leur plate-forme.

On image bien le chaos qui s’annonce pour les 23.103 candidats aux législatives qui vont absolument échouer puisqu’il n’en y a que 500 à retenir.

Ils vont certainement envahir la Cour constitutionnelle pour des contentieux électoraux à ne pas en finir, chacun voulant convaincre Félix Tshisekedi de lui avoir procuré suffisamment de voix pour rester à ses côtés en cas de victoire.

Ces contentieux, on en aura tellement à gogo que l’installation de la nouvelle Assemblée nationale pourrait être retardée avec effet d’entraînement garanti l’ajournement de l’investiture du nouveau Gouvernement.

 

Ce qu’ils font à Denis Kadima pour la Ceni et à Christian Bosembe pour le Csac, ils le font déjà ostensiblement à la Pnc et, bien entendu, aux usagers de la route.

Au regard des embouteillages qui se créent dans la voirie urbaine de la capitale presque désormais à toute heure de la journée, c’est facile d’accuser les conducteurs de taxi-bus, de taxis et, surtout, de moto-taxis (phénomène Wewa).

Mais, que dire des cortèges des officiels qui roulent à tombeau ouvert, gyrophare rugissant, et souvent en contresens, avec en visibilité des hommes en armes, mines patibulaires, quand ils ne sont pas carrément en cagoules !

Que d’accidents ne provoquent-ils ou ne font-ils pas manquer en créant la frayeur chez les passagers et auprès des riverains ? Que de personnes n’envoient-ils pas aux frontières de l’AVC, sinon à la morgue ?

Ils se réjouissent ainsi de braver l’Etat parce qu’ils estiment être l’Etat !

Évidemment, partout où ils passent, il y a casse ! Ils croient avoir priorité même là où ils ne le faut pas.

Voyez comment ils débarquent aux postes frontaliers, notamment aux aéroports et aux ports, voire aux postes de péage. On se croirait dans une série américaine.

Voyez comment ils débarquent même aux lieux où s’organisent des réjouissances populaires, voire des deuils !

Voyez, voyez, voyez !

Pendant que le contexte politique plaide pour la retenue, les opérations de charme, c’est plutôt au “M23tisme” qu’ils se livrent, c’est-à-dire au “terrorisme” comportemental.

 

Il faut bien que quelqu’un tape du point sur la table. Et là, il s’agit de la responsabilité du Chef de l’Etat, détenteur permanent de l’imperium au regard de l’alinéa 4 de l’article 69 de la Constitution (Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des Institutions ainsi que la continuité de l’Etat).

Pour l’heure, il a un nom : Félix Tshisekedi.

La Ceni et le Csac pour la campagne électorale et la Pnc pour la circulation routière se révélant incapables de remettre de l’ordre dans la famille politique à laquelle il appartient, c’est à lui, et à lui seul de restaurer l’ordre déstabilisé !

Comment ? Eh bien en ordonnant le respect des instructions relatives aux dispositions violées.

En réaction à une invite faite dans une vieille chronique au Chef de l’Etat de taper du point sur la table, un internaute avait eu cette répartie déroutante : quelle table !

Déduction : le Pouvoir, c’est d’abord, ensuite et enfin une affaire de discipline à imposer d’abord aux siens…

 

Omer Nsongo die Lema




Recouvrement forcé de la vignette:  Eddy Mfumumpoko sur terrain pour palper du doigt l’opération

Après le lancement officiel de la campagne du recouvrement forcé, vendredi 27 octobre dernier, le Directeur Général de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa, Eddy Mfumumpoko Monsempo est de nouveau sur terrain, ce mardi 31 octobre, question de palper du doigt le déroulement de cette opération. Il a inspecté le site du boulevard du 30 juin, plus précisément à la place du 30 juin, ex-Gare Centrale.

Comme lors du lancement officiel de cette campagne, le Directeur Général de la DGRK a fait un constat malheureux sur terrain. Bon nombre d’ engins ne sont pas en règle avec le fisc provincial sur le paiement de l’impôt sur les véhicules et la taxe spéciale de la circulation routière (dits vignette ).

Constat très amer, les usagers ne se sont pas conformés et ce, malgré le moratoire.

Quelques véhicules non en règle ont été intercéptés et immobilisés à la fourrière.

Eddy Mfumumpoko Monsempo invite l’ensemble des Kinois de s’acquitter de leur devoir civique pour la construction de la ville province de Kinshasa et surtout, donner à l’exécutif provincial, les moyens de sa politique.

Lancée le vendredi 27 octobre, la campagne de recouvrement forcé de la vignette 2021, 2022 et 2023, ira jusqu’au mois de janvier 2024, avait déclaré le DG de la DGRK.




OCC: Le Dg Etienne Tshimanga lance la session budgétaire 2024

Le Directeur général de l’OCC, le Dr Etienne Tshimanga Mutumbo a ouvert ce vendredi 27 octobre 2023, les travaux de consolidation du plan d’actions opérationnels et des précisions budgétaires 2024.

Dans son mot de circonstance, le Dr Etienne Tshimanga a spécifié que la session de consolidation du plan d’action opérationnel intervient dans un contexte marqué en interne et en externe par l’exigence à répondre aux défis majeurs et immédiat.

Ainsi, le budget consolidé doit orienter ses actions de développement vers les trois axes prioritaires à savoir : La normalisation et la gestion de la qualité; Le renforcement privilégié des capacités techniques et logistiques, notamment par la modernisation des laboratoires pluridisciplinaires existantes et la construction des nouveaux autres ainsi que l’information progressive de l’office en vue de tendre vers l’objectif support papie « zéro ».

L’intégration dans le budget 2024 des projets porteurs de croissance non réalisés en 2023 pour des raisons divers.

Pour ce faire, a-t-il poursuivi l’action de la Direction générale tout au long de cet exercice budgétaire 2024 portera sur la rationalisation des dépenses non essentielles pour dégager une plus value pour des dépenses à caractère social et celles liées aux investissements.

Les travaux de consolidation porteront sur quatre sous commission à savoir : La sous commission programme d’action; La sous commission production; La sous commission charges et investissements; La sous commission trésorerie.

Les participants à ces travaux auront 15 jours pour produire un budget consolidé 2024.

Quatre temps forts ont marqué le lancement des travaux à savoir, notamment le mot du Directeur général et la mise au point du Directeur financier sur la manière dont les travaux se dérouleront en sous commission.

 

 

 




Vaccination contre la poliomyélite: Les chefs  coutumiers impliqués

Des chefs coutumiers de la République démocratique du Congo sont désormais impliqués dans toutes les opérations de promotion à la vaccination et l’éradication contre la poliomyélite. C’est ce qu’ils ont déclaré le samedi 28 octobre 2023 lors du forum national des chefs coutumiers sur la promotion de la vaccination et de l’éradication de la poliomyélite, organisé par le Programme national de vaccination (Pev) à Kinshasa.

« J’appelle les autorités traditionnelles de la RDC  à sensibiliser les populations aux bienfaits des vaccins contre la polio, une maladie virale hautement contagieuse qui représente une menace importante pour la santé, avec le potentiel de causer la paralysie et la mort. Et donc, cette activité vise à combler les défis liés à la polio en RDC et à Kinshasa  en particulier,  notamment  dans la persistance de la circulation de la poliovirus, l’insuffisance de l’information sur la vaccination de routine et la contre-performance face à des indicateurs de la surveillance épidémiologique », a déclaré Mfumu Difima Nitu, secrétaire général de l’Association nationale des autorités coutumières au Congo ( ANATC).

Au nom du secrétaire général au ministère de l’Intérieur, le chef de population, Monsieur Jacques Kabongo, a trouvé des mots justes pour remercier l’assistance pour l’intérêt porté sur la vaccination en vue de contribuer à l’éradication de la poliomyélite.

«  Ce Forum national des chefs coutumiers sur la promotion de la vaccination et de l’éradication de la poliomyélite, a une grande importance au regard des conséquences néfastes que cette maladie cause dans la société congolaise dont la paralysie », a-t-il indiqué. C’était avant d’émettre le vœu de voir les chefs coutumiers être impliqués activement, puisque la RDC avec ses 9 pays voisins, est exposée à des flambées de la poliomyélite surtout celle dérivée de la souche vaccinale.

M. Kabongo, a salué l’engagement du Président de la République, champion de la vaccination, qui a donné de la voix pour cette thématique liée à la vaccination en RDC.

Appuyé notamment par des partenaires internationaux tels que  l’Unicef  l’OMS, GAVI,  PATH et l’USAID,  cette activité a été organisée par le Programme élargi de vaccination (Pev) dans le cadre des activités marquant la célébration de la Journée de la polio, dédiée le 24 octobre 2024.

Elle vise à encourager l’engagement continu envers des résultats et la responsabilité des Chefs coutumiers, tradi-praticiens et peuples autochtones à tous les niveaux pour soutenir le service de vaccination afin de réduire la mortalité et la morbidité en lien avec les maladies évitables par la vaccination, y compris la poliomyélite.

Bien que le continent africain ait été certifié exempt de poliovirus sauvage en août 2020, soulignons que les flambées de poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale (PVDVc) constituent désormais le principal obstacle à l’éradication de la poliomyélite en Afrique.

Quinze  états membres de l’Union Africaine ont signalé cette année des flambées de poliovirus circulants dérivés  d’une souche vaccinale de type 1 et de type 2, et environ 58 % des cas signalés provenaient de la région de l’Afrique centrale.

Prince Yassa




ICASA 2025 : Une mission d’évaluateurs séjourne à Kinshasa 

La République démocratique du Congo pourrait organiser la prochaine Conférence internationale sur le VIH/SIDA et les maladies sexuellement transmissibles (ICASA), prévue en 2025. C’est ce qui justifie le séjour de la délégation des évaluateurs de la Société Africaine ANTI-SIDA (SAA) à Kinshasa.

C’est depuis le lundi que les tractations ont commencé au cours d’une réunion d’évaluation, entre la délégation de la SAA et les différents acteurs congolais œuvrant dans ce secteur de la santé publique, pour voir comment aboutir à cette heureuse opportunité qui va sans doute booster la riposte à cette pandémie.

Après le mot de bienvenu de la part du Directeur du Programme national de lutte contre le VIH/SIDA (PNLS), le Docteur Aimé Mboyo, le secrétaire général de la Société africaine Anti-SIDA (SAA), le Docteur Sylla Aliou, a pris la parole pour exprimer le vœu de sa structure de voir tous les acteurs être impliqués. Ce qui est un critère très important. Car ; «  L’organisation d’ICASA reste un défi », avait-il lâché avant d’apprécier la participation et la représentativité multisectorielle lors de cette réunion.

Face à l’auditoire, le Dr Sylla Aliou a expliqué les différents critères qui sont indispensables à l’organisation de cette grande messe contre le VIH/SIDA et les IST. Relativement au cahier de charges établi, le pays devra être à mesure de répondre à certaines exigences, dont les capacités de mobilisation, d’organisation, d’accueil et surtout de l’engagement au plus haut niveau.

« Cette évaluation doit d’être objective, aboutir de façon concluante pour la Rdc. La réussite de cette évaluation repose particulièrement sur la société civile », a-t-il déclaré à l’endroit de l’équipe ayant en charge l’évaluation. C’était avant d’inviter la société civile à faire preuve de solidarité et d’engagement lors de cette évaluation. Cependant, dit-il ; «  Je félicite la tolérance, le respect de la diversité, le respect des orientions sexuelles, de religion et des croyances constaté au cours de cette réunion qui sont une base solide pour atteindre les objectifs fixés pour mettre fin à la pandémie du VIH/SIDA comme problème de santé publique ».

Prenant la parole à son tour, le directeur ICASA, Monsieur Luc Bodea, a rappelé qu’en 2014, la République démocratique du Congo n’avait pas répondu aux critères essentiels pour organiser ICASA. «Mais cette fois ci, nous constatons des progrès dans l’implication d’ensemble des acteurs parce que sans la communauté il n’y a pas de riposte. Cette représentativité constatée lors de cette réunion est un acte fort qui démontre l’engagement de tous les acteurs surtout celui de la société civile organises dans une faitière nationale pour une riposte plus structurée», a-t-il souligné.

Ce qui a réjoui l’assistance et particulièrement le secrétaire exécutif national adjoint du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS), le docteur Bernard Bossiky, qui a saisi la balle au bond pour rappeler la genèse de la création de la société africaine Anti SIDA. La SAA, a-t-il dit, a vu le jour en Rdc, à l’époque Zaïre, en 1990. Et le Zaïre était l’un des pays pionniers dans la riposte au VIH/SIDA.

«  Plusieurs expériences dans la riposte au VIH/SIDA mises en place en RDC, ont été reproduites dans plusieurs pays africains et du monde a l’instar de PODI qui sont des points de distribution communautaires des ARV, gérés par un réseau de PVVIH formés », a-t-il indiqué.

Un sentiment de fierté qui n’avait pas laissé indifférent le coordonnateur de l’Alliance nationale des Organisations de la Société Civile Engagées dans la Riposte Multisectorielle au VIH/Sida, le révérend Mukanya, de glisser un mot à cette occasion. Il a rassuré l’équipe d’évaluateurs, la volonté et la disponibilité de la société civile à accueillir chaleureusement l’organisation d’ICASA 2025 dans le respect des normes exigées.

Même sentiment pour le secrétaire exécutif national du PNMLS, le professeur Liévin Kapend’ A Kalala, pour qui la tenue de l’ICASA en RDC sera une occasion et une grande opportunité de booster la riposte au VIH/SIDA.

«  Cela permettra de rassembler des personnes venant de plusieurs horizons, qui travaillent dans le domaine du VIH ainsi que d’autres maladies opportunistes, aux côtés de dirigeants, de personnes vivant avec le VIH, d’activistes et de représentants de la société civile », a-t-il fait savoir, avant de réaffirmer l’engagement et la détermination du Gouvernement congolais à répondre aux critères imposés afin d’abriter la conférence ICASA en 2025.

Prince Yassa