Hillale : l’implication du polisario dans l’attentat de Smara est vraisemblable

Lundi 30 octobre 2023 à Rabat, Omar Hilal, le Représentant permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, a affirmé que le mutisme du polisario à l’égard des incidents de Smara suggère son implication dans cet incident.

Il a également souligné que le Royaume a le droit en vertu du droit international de réagir à toute attaque terroriste. En conséquence « Ces attaques terroristes ne seront pas impunies », a indiqué Hillale au micro de l’ONU.

Le diplomate marocain a précisé que le Maroc ne porte pas d’accusations à ce stade, car les autorités mènent actuellement les enquêtes nécessaires. Cependant, il a constaté que les éléments convergents vers une partie spécifique, à savoir le Polisario, qui avait publié un rapport indiquant que Smara était visé.

Hilal a ajouté que les forces de la MINURSO sont rapidement arrivées sur les lieux de l’incident, ont inspecté les explosions survenues dans des zones civiles, puis ont soumis un rapport aux Nations Unies.

Il a également mentionné que les bombardements à Smara ont touché des zones civiles et industrielles, sans présence militaire, et ont malheureusement causé la mort d’un jeune Marocain originaire de France. En conséquence, cette personne est considérée comme un martyr




Omar Hilale: la résolution 2703 du Conseil de sécurité sur le Sahara conforte la vision et le choix stratégiques du Roi

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a affirmé, le lundi 30 octobre à New York, que la résolution 2703 du Conseil de sécurité de l’ONU sur la question du Sahara conforte la vision et le choix stratégiques du roi Mohammed VI, en faveur de la négociation, le règlement pacifique des différends et la politique de la main tendue.

«Cette résolution conforte la vision et le choix stratégiques de Sa Majesté le Roi, en faveur de la négociation, le règlement pacifique des différends et la politique de la main tendue, et ce conformément au Chapitre VI de la Charte des Nations Unies et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité», a souligné M. Hilale lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de l’adoption par le Conseil de cette résolution prorogeant d’un an le mandat de la MINURSO.

Se félicitant de l’adoption de ce texte qui marque un jalon additionnel dans l’édifice onusien pour le règlement définitif de ce différend régional entre deux pays voisins, le Maroc et l’Algérie, l’ambassadeur a relevé que la résolution 2703 consacre la sagesse et la clairvoyance collectives du Conseil de sécurité, garant de la paix et de la sécurité dans le monde, pour mettre fin à ce problème résiduel de la guerre froide.

«Ce faisant, le Conseil s’est basé non seulement sur le droit et la légalité internationaux, mais également sur le réalisme, le pragmatisme et le compromis», a-t-il expliqué, tout en exprimant ses remerciements à l’endroit du pen holder, les États-Unis, pour leurs efforts inlassables pour la présentation et la négociation de cette résolution.

L’initiative marocaine d’autonomie, seule solution sérieuse et crédible

M. Hilale a fait observer qu’à travers cette résolution, les membres du Conseil de sécurité ont soclé les sept fondamentaux pour régler ce différend, en affirmant premièrement la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie, en tant que seule solution sérieuse et crédible à ce différend, précisant qu’en cela, le Conseil de sécurité rejoint non seulement le Maroc, mais plus d’une centaine de pays à travers le monde qui soutiennent cette initiative, dans le plein respect de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale du Royaume.

En vertu de cette résolution, le Conseil de sécurité réitère également les paramètres de la solution de la question du Sahara marocain, qui ne peut être que politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis. «Ce faisant, le Conseil, n’en déplaise à l’Algérie et son proxy le Polisario, a signé le 28ème acte de décès du prétendu référendum, enterré depuis plus de deux décennies», a expliqué M. Hilale.

Pour l’ambassadeur, le Conseil de sécurité confirme encore, dans sa nouvelle résolution, le rôle de l’Algérie en tant que principale partie prenante à ce différend, en la citant à cinq reprises et en lui demandant d’élaborer sa position afin de progresser vers une solution.

Il a, de même, relevé que l’instance onusienne consacre aussi le cadre des tables rondes, avec ses quatre participants, en tant que voie unique pour mener le processus politique, soulignant que le Conseil a complètement ignoré le refus de l’Algérie de reprendre sa place à la table ronde.

Par la même occasion, M. Hilale a indiqué que le Conseil de sécurité a exprimé sa profonde inquiétude à l’égard de la rupture du cessez-le-feu par le groupe séparatiste armé Polisario, qui a été une nouvelle fois sommé de respecter la liberté de mouvement et de réapprovisionnement de la MINURSO.

Un désaveu des allégations de l’Algérie et de son proxy polisarien

Le Conseil de sécurité s’est, par ailleurs, félicité des réalisations du Royaume dans le domaine de la promotion et la protection des droits de l’Homme dans son Sahara, a indiqué l’ambassadeur, notant que le Conseil désavoue ainsi les allégations fallacieuses de l’Algérie et de son proxy polisarien.

Et M. Hilale de poursuivre que le Conseil de sécurité appelle dans sa 13ème résolution consécutive à l’enregistrement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf et exhorte, une nouvelle fois, les organisations humanitaires internationales à suivre les pratiques onusiennes dans l’acheminement et la délivrance de l’aide humanitaire, afin de prévenir son détournement par le Polisario et les responsables algériens.

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU n’a pas manqué de faire part de ses remerciements à l’adresse des membres du Conseil pour leur contribution «constructive» et leur vote en faveur de cette résolution qui proroge jusqu’au 31 octobre 2024 le mandat de la MINURSO.

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r Le360 (avec MAP)




Le message fort de l’ONU à l’Algérie l’appelant à assumer ses responsabilités

Mohamed Jaouad EL KANABI

Rabat s’est félicité de l’adoption ce jour par le Conseil de Sécurité de l’ONU de la résolution 2703 relative à la Question du Sahara marocain. Et pour cause, le soutien international grandissant de près d’une centaine de pays à l’Initiative Marocaine d’Autonomie, n’est plus à faire.

Mais bien des choses y ont contribué comme l’ouverture à Laâyoune et à Dakhla de plus d’une trentaine de Consulats Généraux, la non-reconnaissance de plus de 84 % des Etats membres de l’ONU de l’entité fantoche, ainsi que l’essor économique et social de la région dans le cadre du Nouveau Modèle de Développement (NDM) pour les Provinces du Sud confortent l’approche préconisée par le Royaume dans le traitement de cette question.

Toujours est-il que cette résolution qui renouvelle le mandat de la MINURSO pour une année, jusqu’à fin octobre 2024, était attendue par les Marocains. L’adoption de cette résolution est une poursuite de la dynamique positive du dossier, sous la conduite du Roi Mohammed VI.

Mohamed Bouden, académicien et politologue, président du Centre Atlas d’analyse des indicateurs politiques et institutionnels, de sa bienveillance légendaire, a déclaré Hespress à propos de cette journée mémorable du dimanche 29 octobre 2023 à New York à l’ONU : « La résolution 2703/2023 de l’ONU répond aux attentes du Maroc et reconnaît les progrès accomplis par le Royaume du Maroc ainsi que l’évolution de la perception internationale en faveur d’une solution politique basée sur l’initiative d’autonomie. Cette approche a été renforcée par des témoignages solides de pays tels que les États-Unis, la France, le Gabon et les Émirats arabes unis, qui ont souligné la valeur et la créativité de l’initiative d’autonomie marocaine lors de l’adoption, de la résolution par l’ONU ».

Et de poursuivre : « La décision reflète donc le soutien continu de puissances internationales influentes à l’initiative marocaine d’autonomie pour la sixième année consécutive au Conseil de sécurité. En revanche, les résolutions de l’ONU ne font aucune mention de l’autodétermination par référendum pour la cinquième année consécutive. La résolution 2703 de l’ONU représente une position internationale cohérente en faveur d’une solution politique réaliste, pratique et compatible, ouvrant ainsi une nouvelle opportunité pour faire progresser le processus politique ».

La résolution 2703/2023 du Conseil de Sécurité de l’ONU, « réitère également le soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire de l’ONU, le général Staffan De Mistura, et souligne l’importance de s’appuyer sur les discussions antérieures des années 2010 et 2019. Le contenu de cette résolution reflète l’opinion claire de la communauté internationale sur l’état actuel du processus politique et invite l’Algérie à réagir de manière sincère et conforme à la volonté internationale ».

Et de pointer du doigt l’Algérie, « cette dernière se doit de se soumettre, cette fois-ci, la résolution de l’ONU. Alger aurait tout à gagner et d’éviter les actions aveugles et de faire des déclarations vides de sens, car, elle joue un rôle central dans le conflit du Sahara marocain qu’elle a créé de toutes pièces ». Mohamed Bouden d’étayer ses dires, « la communauté internationale pèse désormais sur l’Algérie en fonction de ses actions et comportements, plutôt que de ses paroles », ajoutant que les mesures décrites dans la résolution de l’ONU sont cruciales pour promouvoir la paix et la sécurité, principaux objectifs des Nations Unies.

Le politologue expliquera encore que cela devrait inciterait l’Algérie à s’engager pleinement dans le processus politique sous le cadre de la résolution 70 et des résolutions connexes depuis 2007, soit 10 au total ». Il est clair, selon l’académicien que, « pour la cinquième année consécutive, la communauté internationale s’oppose fermement au refus persistant de l’Algérie d’enregistrer les résidents des camps de Tindouf conformément à la Convention relative aux réfugiés de 1951 ». Mohamed Bouden déplorera que « la situation générale dans les camps, ainsi que leur militarisation puissent continuer, soulevant ainsi des préoccupations humanitaires ».

Pour le président du Centre Atlas d’analyse des indicateurs politiques et institutionnels, la nouvelle résolution de l’ONU envoie un message fort à l’Algérie, l’appelant à assumer ses responsabilités à différents niveaux, tout comme au polisario, en ce qui concerne la mission MINURSO et la libre circulation de son personnel.

La résolution de l’ONU, poursuivra-t-il, « renforce le soutien en faveur du dossier du Sahara marocain et maintien des exigences et dispositions décisives conformes aux principes de souveraineté et d’intégrité territoriale, tels que définis dans les discours du Roi Mohammed VI. Dans l’ensemble, cette décision représente une nouvelle preuve du succès du Maroc à convaincre la communauté internationale de sa position souveraine dans le respect de ces principes ».

Enfin, il conclura en disant « qu’en renouvelant le mandat de la MINURSO pour un an, le Conseil de sécurité de l’ONU donne la priorité à une approche politique constructive, à la paix et à la stabilité dans la région du Sahel et du Sahara, dans un contexte marqué par des tensions et le manque d’opportunités de dialogue direct entre les parties. C’est un pas positif dans la promotion du développement de la région ».




Traités comme des bandits à l’esplanade du Palais du peuple : Les pères de l’Eglise de réveil exigent des excuses de Christophe Mboso

Prévue au chapiteau du Palais du peuple de Lingwala, le samedi 28 octobre 2023 à 14 heure, la cérémonie d’investiture du nouveau président et Représentant légal de l’Eglise du réveil du Congo, l’Evêque général Paul David Olangi avait été interdite et l’accès au lieu préparé pour la cérémonie était non accessible sans au préalablement que les organisateurs de ladite activité soient informés bien avant pour que d’autres précautions puissent être prises.

Et ce, pour sauver cette cérémonie solennelle qui intervenait sous une tension entre les pères fondateurs de l’ERC et l’ancien président de cette confession religieuse, le prophète Dodo Kamba qui ne voulait pas l’entendre de cette oreille sa déchéance à la tête de l’Eglise de réveil du Congo.

Cependant, quelques pasteurs membres du Comité organisateur de cette cérémonie ont été brutalisés, humiliés et frappés même par les éléments de la Police nationale congolaise dépêchés sur le lieu de la manifestation avec ordre d’empêcher tout accès à cet endroit et si possible mettre la main sur toute personne membre du nouveau staff qui s’y trouverait.

Les éléments de la Police qui ont fait la descente sur le lieu ne se sont pas empêchés de passer à l’action de leur salle besogne. Ils ont molesté, humilié et dépouillé voir même, les hommes de Dieu qui étaient sur place comme des vulgaires messieurs.

Après avoir minutieusement vérifié les choses, l’ordre serait venu du président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso qui avait bel et bien était informé de la tenue de cette cérémonie et qui avait même autorisé ladite manifestation à cet endroit.

Selon quelques membres fondateurs qui étaient en possession de l’information exacte de ce qui s’était passé, ils ont précisé que l’ordre ne venait pas seulement de Mboso, mais avec l’appui de l’ancien président Dodo Kamba qui voulait voir échouer cette manifestation liée à l’investiture du nouveau président de l’ERC en sa défaveur.

Inquiet de cette façon de faire, l’archevêque Albert Kankienza Muana Mboo qui estime que ce qui a été fait sur les hommes de l’église, ne peut pas être commis sur un prêtre catholique ou protestant. Comme l’un des pères fondateurs de la confession religieuse, il n’a pas passé par le dos de la cuillère et l’église de réveil du Congo exige les excuses.

«Nous exigeons les excuses de la part du président Mboso, président de l’Assemblée nationale. Il ne peut pas nous traiter comme des bandits, des vulgaires messieurs. Nous sommes les hommes respectables dans cette nation. Nous ne méritons pas ces genres de traitement et nous demandons au président de l’Assemblée nationale à présenter des excuses à tous les pères de l’Eglise de réveil et à toutes les églises », dit-il.

Et de poursuivre que nous avons droit au respect et à la considération. Mais si Mboso ne s’amende pas, le Dieu que nous prions s’occupera de lui et de sa famille.

A noter que Paul David Olangi a été investi le samedi 28 octobre 2023 à Kinshasa comme le président et représentant légal des églises du réveil du Congo c’était au cours d’une très grande cérémonie d’investiture organiser à cette occasion qui était suivie à travers le monde.

Osée Kalombo




Portrait: Mbudua Esanga Gloria, une sportive pas comme les autres 

Fiche signalétique

Nom : Mbudua

Postnom : Esanga

Prénom : Gloria

Lieu et date de naissance : Kinshasa, le 12 juillet 2006

Taille : 1m75

Poids : 64 kg

Fille de ; Esanga françois

et de : Makiese Jacqueline,

Etudes faites : Diplômée d’état des humanités scientifiques option biochimie. Détentrice d’un brevet de Microsoft Word (informatique) à l’INPP.

Carrière sportive

Mbudua Esanga Gloria débute en football dès l’enfance au Camp Vitamines à Matete où résidait sa famille. Elle jouait qu’avec les garçons au football au quartier. AS Police était sa 1ère équipe. Puis elle passa tour à tour au FCF ROI Ngongo Lutete (RNL), FCF Denis Sport, Eclat Sport, Espoir de Kongo Central, FCF Don Bosco et elle va signer dans AS Vita Club dame.

Mbudua Esanga Gloria est dotée des talents multiples et exceptionnels. Elle excelle dans plusieurs disciplines sportives au point de se voir coller le surnom ‘’multisport’’.

Le 22 juin 2015 elle débuta avec le rugby, puis tir-à-la corde en 2018, haltérophilie en 2018, football de table (Kickers) en 2019. Ensuite elle participa aux compétitions des strongwoman qu’organisait la Bracongo en collaboration avec l’agence Force One de Maître Vandam Mbangilwa. Suite aux problèmes publics et privés, elle abandonna la pratique d’autres disciplines pour ne rester que dans deux : le rugby et le football.

Rêve : Poursuivre sa carrière sportive ailleurs parce qu’en RDC les filles ne sont pas considérées. Elles donnent plus mais elles gagnent moins.

Couleurs préférées : bleue et blanc

A table : elle raffole le riz et poulet

Discipline sportive préférée : rugby

Déteste : boxe

Bons souvenirs dans le sport : match de gala Vita vs Imana version féminine au stade Tata Raphaël lors des 9è Jeux de la francophonie. En rugby, le trophée de championne de Kinshasa remporté avec son équipe Panthère. Les deux pays (Burundi et Zambie) qu’elle a visités grâce au rugby.

Au football de table (Kickers), c’est la 1ère discipline qui lui a permis de sortir hors du pays)

Mauvais souvenirs : on travaille trop dure, on se donne à fond mais on gagne peu. On est négligée au niveau zéro.

Gloria invite les autorités du pays à prendre les filles ou femmes en considération. Le sport en RDC, ce n’est pas que le football, il y a le rugby, judo, handball, basket-ball, tennis de table, baby-foot, etc. tout ça, ce sont des sports. Qu’on donne de l’importance à ces disciplines et le sport en RD

C ira mieux.

Antoine Bolia