Mazembe-Esperance Tunis : L’accès est gratuit au stade Benjamin Mkapa!

La direction du club annonce à tous les supporters vivant à Dar-Es-Salaam et ses environs que l’accès lors de la rencontre de ce dimanche entre le TPM et l’Espérance est gratuit. Le Chairman Moïse Katumbi a pris en charge la totalité des frais liés aux accès.

Aucun billet ne sera réclamé aux supporteurs et sympathisants du club. C’est le cadeau du Chairman Moïse Katumbi aux Badiangwenas de la Tanzanie. A côté de ceux vivant sur place, au moins 500 autres supporteurs se sont signalés en provenance de la RDC.

Ceux de Lubumbashi, Likasi, Kolwezi et d’autres cités du Haut-Katanga qui ont pris la route pour rallier Dar-Es-Salaam devaient traverser la frontière tanzanienne le soir du vendredi 20 octobre soir. En revanche, l’autre groupe qui vient de l’Est du pays (Kalemie, Uvira, Goma et Bukavu) a traversé le lac Tanganika ce même jour.




A travers un lot de matériels: L’Ambassade de Chine renforce les capacités du Mécanisme national de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba 

Imprimantes, ordinateurs, photocopieurs numériques, … sont autant de matériels que l’ambassade de Chine en Rdc a remis au Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, pour accompagner cette Institution dans l’exercice de sa mission. L’ambassadeur de Chine espère, à travers cette modeste contribution, aider le Mécanisme dans la mission qui lui a été confiée dans le rétablissement de la paix et de la sécurité dans la région des Grands Lacs. « C’est un matériel important qui nous a été offert et qui va accroitre nos capacités », reconnait le professeur Ntumba Luaba, Coordonnateur de cette structure.

Partenaire traditionnel de la Rdc, la Chine a toujours été animée par le souci de partager le secret de son développement. Ne ratant aucune occasion pour appuyer la Rdc, le pays du président Xi Jinping va jusqu’à renforcer les capacités des structures étatiques pour leur permettre de donner le meilleur d’elles-mêmes. C’est le sens à donner à cette dotation de l’ambassade de Chine en Rdc au Mécanisme national de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba, conduit par le professeur Alphonse Ntumba Luaba. Celui-ci s’est déplacé à la résidence de l’ambassadeur, accompagné de Mme Julienne Lusenge, son adjointe.

Bien avant la signature du protocole consacrant le transfert de ce don, les deux parties ont eu un face-à-face loin des objectifs des caméras, question de partager la vision de la Chine, qui consiste à renforcer les capacités du Mécanisme, pour lui permettre d’être performant. Par la suite, l’ambassadeur Zhao Bin et Alphonse Ntumba Luaba ont apposé leurs signatures au bas des documents de transfert, avant de s’exprimer devant la presse.

A la question de savoir, quelle est la position de la Chine pour la Rdc et que peut-elle faire pour la défense de l’intégrité territoriale de la Rdc ? M. Zhao Bin a réitéré la position de la Chine sur la situation dans l’Est de la Rdc qui est claire et constante. « Nous soutenons la partie congolaise dans ses efforts de protéger sa souveraineté et son intégrité territoriale », indique-t-il.

A l’en croire, ce soutien se traduit dans les actions concrètes à trois niveaux. Au niveau bilatéral, nous accordons des aides à la partie congolaise, à ses forces de l’ordre, notamment à travers la formation. Au niveau multilatéral, dans l’enceinte de l’organisation des Nations Unies, au Conseil de sécurité, nous soutenons les préoccupations légitimes de la partie congolaise, avec par exemple l’année dernière, la levée des restrictions sur l’importation des armes par le Congo et tout récemment par la publication du président du Conseil de sécurité sur la situation de l’Est et nous nous en félicitons.

Enfin, au niveau régional, nous soutenons l’Union africaine et les Organisations sous régionales dans leurs efforts de réaliser le règlement politique des différends et le rétablissement de la paix et de la stabilité dans la région des Grands Lacs. « Nous soutenons également l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’Onu pour la région des Grands Lacs dans ses efforts de médiation », insiste-t-il.

C’est dans ce cadre-là, pense-t-il, que nous accordons un lot de matériels au Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba et nous espérons à travers ce geste modeste, accompagner cette organisation dans l’exercice de sa mission.

Enfin, la Chine pense toujours qu’on ne peut pas réaliser une paix durable dans la région si les pays de la région s’enlisent dans la pauvreté. C’est la raison pour laquelle nous travaillons dans la mise en œuvre des projets de renforcement de l’inter-connectivité entre les différents pays, avec par exemple la mise en service tout récemment du port sec de Sakania que le chef de l’Etat a inauguré, qui se trouve à la frontière entre la Rdc et la Zambie.

« Il a pour objectif de faciliter une plus grand fluidité d’exportation de vos ressources vers l’extérieur. Nous pensons que ces genres de projets d’inter-connectivité pourraient bénéficier à tous les pays de la région et par là renforcer la confiance entre différents pays.

Pour rappel, du 17 au 18 octobre s’est tenu à Beijing le troisième forum sur la coopération dans le cadre de la ceinture et route et le président Xi Jinping a prononcé un discours qui met l’accent sur 8 actions que la Chine veut mettre en œuvre pour l’établissement d’un réseau d’inter-connectivité multidimensionnelle sur les continents du monde.

« Nous pensons qu’avec la mise en œuvre de ces actions, les projets comme le port sec de Sakania va se multiplier avec l’aide de la partie chinoise », souligne-t-il.

Revitaliser l’accord cadre d’Addis-Abeba

A son tour, le professeur Ntumba Luaba, Coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba s’est livré aux questions de la presse, qui a voulu savoir, dans quels secteurs la Chine peut vous être utile ? De même, est-ce que l’accord d’Addis-Abeba est encore un cadre idoine pour résoudre la question de l’Est de la Rdc ?

« Nous sommes en train de travailler actuellement à la revitalisation de l’accord cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et le développement en Rdc et dans la région des Grands Lacs », tranche-t-il, avant d’ajouter que l’ambassadeur a souligné tout ce qu’ils apportent.

Déjà avec cet exemple d’inter-connectivité du port sec entre la Rdc et la Zambie, cela nous aide à jouer notre rôle central d’impulseur du développement dans la région des Grands lacs. Actuellement, dit-il, nous voyons comment harmoniser les processus de Nairobi et de Luanda. « Nous pensons qu’il est temps de revitaliser l’accord-cadre pour qu’il joue un rôle central et pivot entre les différents processus qu’il faut harmoniser », martèle-t-il.

Au sujet du matériel important offert par la Chine, Ntumba Luaba pense qu’il va accroitre nos capacités. Et ce, parce que l’accord cadre est un cadre où nous développons la réflexion pour les différentes instances gouvernementales. Cet accord est multisectoriel et tous les ministères sont concernés. Il va nous servir la semaine prochaine, d’organiser un séminaire sur la revitalisation de l’accord-cadre.




« Nous allons asseoir la matrice de notre observation sur des faits » (Paul Kabeya)

« Regard citoyen », c’est le nom d’une nouvelle mission d’observation électorale qui a été présentée à la presse le jeudi dernier. Cette mission est constituée par quatre plateformes dont le Réseau Gouvernance économique et démocratie (REGED), le Réseau National pour l’observation et la surveillance des élections au Congo (RENOSEC), Rien-Sans-les-femmes (RSLF) et le Réseau des organisations de droits humains et d’éducation civique d’inspiration chrétienne (RODHECIC).

A cette occasion, la presse craint que la formation des observateurs soit biaisée, parce qu’il ne nous reste que deux mois pour l’organisation des élections. De même, que faire si le rapport de « Regard citoyen » est différent d’autres rapports ?

Pour rencontrer ces préoccupations, M. Paul Kabeya Mukenge, Secrétaire exécutif du RODHECIC pense qu’avoir les acteurs qui sont devant vous, pensez-vous vraiment que nous pouvons promouvoir une formation qui soit biaisée ? Non. Généralement, pour votre information, les formations des observateurs court terme se font juste quelques jours avant les élections. Et ce, pour une raison simple, c’est pour aider l’observateur à conserver la matière, à avoir dans sa mémoire la matière.

Quant aux observateurs à long terme, explique-t-il, nous allons bientôt nous lancer dans des cascades des formations. « Nous devions dire que de 1, les observateurs long terme sont des observateurs de routine, c’est-à-dire, des personnes spécialisées à suivre de bout en bout le processus électoral. Mais la formation est importante et continue, parce qu’il y a toujours certaines questions qui peuvent nécessiter des ajustements », indique-t-il.

Par exemple, nous avons connu une réforme électorale. Les observateurs doivent être à la hauteur d’avoir tous les ingrédients nécessaires lorsqu’ils seront confrontés aux observateurs court terme pour l’une ou l’autre question. Dans le temps, poursuit-il, on n’utilisait pas la machine à voter ou le dispositif électronique de vote. On l’a utilisée au cycle passé, mais cela nécessite des ajustements.

Il y a quelques innovations comme le cadre de concertation société-CENI où nous avons capté quelques ingrédients qui nécessitent que les observateurs aient l’information qu’il faut. Enfin, aussi le souci de standardiser, parce qu’on ne peut pas laisser chacun former d’autres observateurs selon ses propres lignes directrices.

« Tout ceci, c’est pour que nous soyons sûr que la formation n’est pas biaisée. Notre formation sera de haut niveau. Il y a même un outil didactique qui est finalisé, parce que nous tenons à la qualité de cette formation », rassure M. Paul Kabeya, Réseau des organisations des droits humains et d’éducation civique d’inspiration chrétienne.

Pour la méthodologie, explique-t-il, s’il arrivait un écart dans la manière d’observer du « Regard citoyen » avec d’autres missions, nous allons asseoir la matrice de notre observation sur des faits. « Quand on mène une opération par les faits, ils vont parler d’eux-mêmes et vous vous allez arbitrer », se justifie-t-il.

Soulignons que « Regard citoyen » va déployer 22.500 observateurs issus des organisations membres de la mission, dont 22.000 observateurs court terme (OCT) et 500 observateurs long terme (OLT). Dans cet ordre d’idée, 55 grands formateurs de 4 organisations de la mission, tous des experts en matière électorale, seront formés dès la semaine prochaine avec l’appui technique de Democracy reporting International, sur base d’un support didactique qui vient d’être finalisé. Ensuite, ils seront déployés dans les provinces par binôme, afin de former 500 observateurs (OLT) qui formeront à leur tour, au niveau de leurs entités respectives (villes, territoires, …), les 22.000 observateurs (OCT).




« Les 4 plateformes électorales ont été recrutées selon des critères de sélection objectifs (…) » (Laurence Carlier)

« Regard Citoyen », la nouvelle mission d’observation électorale a été présentée à la presse, le jeudi dernier. C’était en présence de Mme Laurence Carlier, Représentante-Pays de Democracy Reporting International (DRI), qui est une organisation non partisane, indépendante et à but non lucratif enregistrée à Berlin et qui appuie techniquement « Regard Citoyen ». DRI promeut la participation politique des citoyens, la responsabilité des organes de l’Etat et le développement des institutions démocratiques dans le monde entier.

A la question de savoir, quels sont les critères qui ont présidé au recrutement de quatre plateformes dont le Réseau Gouvernance économique et démocratie (REGED), le Réseau National pour l’observation et la surveillance des élections au Congo (RENOSEC), Rien-Sans-les-femmes (RSLF) et le Réseau des organisations de droits humains et d’éducation civique d’inspiration chrétienne (RODHECIC) ?

Pour Mme Laurence Carlier, les critères de sélections objectifs ont été établis avec la consultation des organisations partenaires des projets précédents. Ce qui a primé, dit-elle, c’est l’activisme de l’organisation, c’est-à-dire, la présence réelle et traçable sur le terrain en termes d’activités déjà réalisées, une présence effective dans au moins 5 provinces, la possession de la personnalité juridique, l’absence d’un conflit d’intérêt évident, l’expérience passée ou la volonté de s’engager dans l’observation citoyenne, le positionnement neutre, impartial par rapport aux principes de l’observation électorale, la volonté de travailler d’autres missions citoyennes, la volonté de travailler avec d’autres membres de la mission.

« Ce sont les critères qui ont été appliqués et auxquels les organisations ont répondu », insiste la Représentante-Pays de Democracy Reporting International (DRI).

Soulignons que DRI met en œuvre le programme « projet d’appui à la coalition pour l’observation nationale des élections au Congo (PACONEC) qui va d’août 2023 à juillet 2025. Il est financé par l’Union européenne et le ministère des Affaires étrangères de la République fédérale d’Allemagne pour appuyer des organisations de la société civile congolaise (bénéficiaires) dans l’observation du processus électoral sur tout le territoire congolais et contribue à la bonne gouvernance démocratique.




Eddy Mfumumpoko dote les services de la DGRK des outils informatiques  

Dans le souci de mettre l’homme au centre de tout et faisant suite aux difficultés constatées pendant ses rondes dans différents locaux de la DGRK, le Directeur général, M. Eddy Mfumumpoko Monsempo, vient de doter les Services de la DGRK dont ses Collaborateurs, les outils informatiques.

En effet, les Services Généraux a reçu un lot important de 66 imprimantes HP 9010 digitales en couleur (triple fonction: imprime, photocopie et scanne) et de 90 ordinateurs portables HP i3 génération avancée, pimpants neufs.

Notons que ces outils seront mis à la disposition du personnel pour résoudre tant soi peu des soucis en termes de bureautique.

Tous ces matériels sont marqués ou étiquetés par les Services Généraux suivant leurs destinateurs de sorte qu’après dispatching, tout peut être retracé. Déjà, la Direction des Recettes de Kinshasa a été servie en premier.




France-Algérie: Un rapport parlementaire préconise de contourner le gouvernement algérien

La relation en dents de scie entre la France et l’Algérie refait l’actualité dans l’Hexagone. Dans un rapport diplomatique, qualifié d’explosif, et consacré aux relations France-Algérie, un député français préconise une « diplomatie non gouvernementale » à cause des freins posés par le pouvoir algérien. Son rapport risque de faire grincer les dents des dirigeants algériens.

Dans ce document de 70 pages, Frédéric Petit (MoDem), député de la 7e circonscription des Français établis hors de France, et rapporteur du budget de la diplomatie culturelle ou d’influence, a conseillé au gouvernement français de s’appuyer sur la société civile algérienne au lieu du gouvernement algérien.

Le député s’intéresse chaque année aux relations de la France avec un pays choisi. Après l’Egypte, le Liban, la Géorgie, Israël et la Palestine, le curseur de Frédéric Petit s’est dirigé vers l’Algérie avec qui les relations sont troubles, teintées d’incompréhensions, d’attentes, de susceptibilités, d’hypocrisies malsaines et surtout sont complètement entremêlées.

Ni fiabilité, ni stabilité

Le problème ne réside pas uniquement dans le passé colonial entre les deux pays et des relations tumultueuses entretenues, mais au-delà de cela, l’Algérie n’est pas un pays fiable quel que soit le président en place. Le régime politico-militaire tel qu’il est fait, la lutte des pouvoirs, le clanisme à tous les niveaux, les institutions faibles, font que l’Algérie est de facto un interlocuteur avec qui la discussion est compliquée pour n’importe quel autre pays.

Le député explique ainsi dans des mots limpides, les raisons de la discussion et la confiance mutuelle impossibles entre Alger et Paris. Il parle de « l’instabilité, l’illisibilité et la précarité de l’administration (algérienne), y compris aux plus hauts niveaux hiérarchiques », qui fait qu’il est difficile de connaitre les interlocuteurs qu’il faut et ceux qui ont un pouvoir.

Frédéric Petit explique qu’en Algérie tous les responsables, y compris les ministres ne peuvent pas prendre de décisions par « crainte de règlements de comptes » et de représailles.

Le parlementaire s’est rendu à Alger et à Oran, du 18 au 20 septembre et a rencontré des diplomates français et des membres de la société civile algérienne. Il y a pu conclure à « la permanence des blocages de la relation bilatérale » et constate une relation « qui paraît toute aussi foisonnante au plan humain que dysfonctionnelle au plan politique ».

Selon lui, « toute approche strictement institutionnelle semble en effet buter irrémédiablement, en Algérie, sur des obstacles sans cesse renouvelés qui trouvent leur origine dans l’organisation même de l’Etat algérien ».

Diplomatie non gouvernementale

De ce fait, il préconise que les efforts diplomatiques français soient concentrés plutôt sur une diplomatie « non gouvernementale », pour permettre à la France de continuer à avoir une influence en Algérie. Il cite en particulier la jeunesse algérienne, les entrepreneurs et la diaspora qui sont des leviers d’influence aux mains des diplomates français.

Il a constaté aussi que des projets de coopérations initiés par la France ont été refusés par l’Algérie, mais ont été favorablement accueillis lorsqu’ils ont été initiés par l’Union européenne. Ainsi, le député recommande que l’ambassadeur de France à Alger ait pour mission de « mobiliser prioritairement les processus de coopération européenne », de manière à utiliser la couverture de l’Union européenne pour faire passer des moyens d’influence en Algérie.




Après le succès de la gratuité : Fatshi demande à Tony Mwaba de mettre en place des cantiques scolaires

Arrivé à la tête du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique en avril 2021, le professeur Tony Mwaba Kazadi avait reçu deux missions de la part du Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Il s’agit de la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics, d’une part ; et d’autre part, la lutte contre les antivaleurs qui avaient élu domicile dans le sous-secteur dont la marchandisation de l’éducation.

Au bout des deux ans, la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics est une réalité irréversible et non négociable sur toute l’étendue de la RDC. Les quelques résistants du début, ont fini par comprendre que l’on ne peut s’opposer à cette réforme, l’unique à être constitutionnelle. S’y opposer, c’est se comporter en rebelles et/ou terroristes du M23. C’est ce qu’a fait comprendre le ministre Tony Mwaba Kazadi à tous les acteurs du sous-secteur durant les itinérances qu’il avait organisées l’année passée dans toutes les provinces. Et à cette occasion, il a réussi à engager tout le monde dans la lutte contre les antivaleurs.

Une action que beaucoup ont comprise finalement en dépit de quelques poches de résistance des brebis galeuses qui une fois trouvées, sont sévèrement sanctionnées.

Ayant réussi ces deux missions, cap vers la qualité de l’enseignement. Et c’est encore lui, le professeur Tony Mwaba Kazadi qui est chargé pour atteindre cet objectif par Félix-Antoine Tshisekedi qui a fait du secteur de l’éducation, le moteur de toute son action.

En effet, lors du Conseil des ministres tenu hier vendredi 20 octobre 2023, le Président de la République a instruit le ministre de l’EPST de présenter, lors du Conseil des Ministres prochain, le plan d’action de mise en place des cantiques scolaires dans une dizaine d’écoles pilotes pour 2024. Ce projet va bénéficier d’un montant de 1 milliard de Francs congolais.

 

C’est le Porte-parole du Chef de l’Etat, Mme Tina Salama qui l’annonce sur son compte X, ex-Twitter. Pas donc de repos pour Tony Mwaba Kazadi qui doit mettre bouchées double pour accomplir cette nouvelle mission.




M. Bourita: “Le Maroc, sous la conduite de SM le Roi, est disposé à s’engager dans une mobilisation internationale pour mettre fin à la situation tragique et dangereuse à Gaza”

Le Royaume du Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, demeure attaché à l’option de la paix et à l’importance de la réalisation de la stabilité, de la prospérité et du progrès pour tous les peuples, a affirmé, samedi au Caire, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, soulignant la disposition du Royaume, en coordination avec tous les partenaires, à s’engager dans une mobilisation internationale pour mettre fin à la situation tragique et dangereuse à Gaza.

Le Royaume du Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi, Président du Comité Al Qods, souhaite que ce sommet émette cinq messages principaux à l’adresse de la communauté internationale, a indiqué M. Bourita dans une allocution prononcée à l’occasion du “Sommet de la Paix”, ajoutant que le premier message est un appel à réduire l’escalade, à cesser l’effusion de sang et les agressions militaires, et à épargner à la région les affres d’un conflit qui risque d’anéantir ce qui reste des chances de la paix et de la stabilité.

Le deuxième message, a poursuivi M. Bourita, porte sur le besoin pressant de protéger les civils et de ne pas les prendre pour cible, conformément aux principes du Droit international, du Droit international humanitaire et des valeurs humaines communes, tandis que le troisième concerne l’obligation de permettre l’acheminement des aides humanitaires, de façon rapide et fluide, et en quantité suffisante au profit des habitants de la bande de Gaza.

Le quatrième message a trait au rejet de toutes les solutions et idées visant à déplacer ou à déporter les Palestiniens de leur territoire et à mettre en danger la sécurité des pays voisins, a-t-il indiqué.

Le cinquième message, a conclu le ministre, se rapporte à l’impératif de lancer un véritable processus de paix qui mène à la solution à deux États, un État palestinien dans les frontières du 4 juin 1967, avec Al Qods-Est comme capitale, vivant côte à côte avec l’État d’Israël.

Les travaux du “Sommet de la Paix” ont débuté samedi matin dans la nouvelle capitale administrative dans les environs du Caire. Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, est représenté à ce Sommet par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Ce Sommet connaît la participation de 30 pays, de l’Organisation des Nations Unies et de trois organisations régionales, dans un effort conjoint visant à réduire l’escalade à Gaza, à protéger les civils, à ouvrir des couloirs de sécurité et à permettre l’entrée de l’aide humanitaire.




Le Sénat vote le projet de loi sur la reddition des comptes exercice 2022

Le Sénat a, au cours d’une plénière marathon tenue ce vendredi 20 octobre sous la direction du président Modeste Bahati, voté en seconde lecture le projet de loi portant reddition des comptes de la loi de finances pour l’exercice 2022.

Sur 109 sénateurs qui composent la Chambre haute du Parlement, 88 ont pris part au vote, 86 ont voté pour, un seul a voté non, et un autre a voté abstention.

 

Le vote est intervenu après débat général. Mais avant cela, le ministre des Finances Nicolas Kazadi a présenté l’économie du projet de loi. Dans son exposé, le ministre a demandé aux élus des élus d’approuver ce texte de loi sous examen dont l’objectif essentiel est d’accroître les recettes de l’Etat.

L’ argentier national saisi la balle au bond pour tenter d’expliquer les raisons de dépassement des prévisions Budgétaires par certaines institutions et services de l’État.

 

Au cours de la même plénière, le ministre des Ressources hydrauliques et électriques Olivier Mwenze. Ce dernier,visé par une interpellation du sénateur Denis Kambayi sur le projet de construction de la centrale hydroélectrique de Grand Katende, dans le Kasaï Central, a été entendu sur ce dossier.

Le sénateur Denis Kambayi a, à travers cette initiative parlementaire, voulu savoir où l’on en est avec la construction de cette centrale qui doit desservir le Grand Kasaï en énergie énergétique.

Le sénateur Kambayi a aussi voulu savoir quand se fera l’évacuation des matériels de cette centrale qui sont dans les entrepôts de la SNCC et de CONNEX AFRICA, à Lubumbashi.

 

Dans sa réponse, le ministre a reconnu que les travaux de construction de cette centrale sont à l’arrêt depuis 2016, suite à la mise à l’écart de la société Angélique International Limited, contractant Genie civil et chargée de la logique. Décision prise sur demande du Gouvernement Indien.

Le ministre des Ressources hydrauliques a par ailleurs affirmé que le gouvernement de la République reste préoccupé par cet important projet et cherche les voies et moyens pour relancer les travaux de construction de cette centrale hydroélectrique.

 

Après débat, le ministre Olivier Mwenze a sollicité et obtenu de la plénière un délai pour revenir rencontrer les différentes préoccupations soulevées par les sénateurs.

Il faut noter qu’au cours de la même plénière, les sénateurs ont aussi examiné deux projets de loi. Notamment celui portant réformes des procédures fiscales, et celui relatif à l’impôt sur les sociétés et à l’impôt sur le revenu des personnes physiques dont l’économie a été présentée par le ministre des Finances.

Les deux textes ont été envoyés à la commission économique, financière, et de bonne gouvernance qui a un délai de 48 heures pour examiner en profondeur les deux projets de loi.

Ces deux textes ouvrent la voie à la plus grande réforme fiscale en RDC. La dernière réforme datant de 1969.




*Élections du 20 décembre 2023* Ntumba Luaba: « La CENI dégage une telle sérénité rassurant de la tenue des scrutins à la date annoncée”

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, a échangé avec une délégation du Mécanisme national de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba conduite par son coordonnateur, le Professeur Alphonse Ntumba Luaba Lumu.

 

Les hôtes de la Centrale électorale sont venus aux nouvelles auprès de la hiérarchie de la Centrale électorale en lien pour s’imprégner des préparatifs de l’organisation des scrutins couplés à venir.

 

Le Président de la CENI leur a fait part de différentes étapes franchies par le processus électoral en cours à deux mois de la date du 20 décembre 2024.

 

« Nous sommes en tant que Mécanisme national de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba pour avoir de plus amples informations concernant les élections qui se tiendront le 20 décembre 2023, sur les étapes déjà franchies et ce qui reste à faire. Il était question pour nous de savoir s’il y a encore des difficultés, des contraintes et voir aussi l’état d’esprit de la CENI. Nous nous sommes rendus compte qu’il se dégage une sérénité et que les choses avancent bien, le déploiement se poursuit, à deux mois de la tenue de ces scrutins. Le Président Denis Kadima nous a dit que la date des élections sera tenue et que les postulants puissent bien se préparer et faire leur campagne électorale comme il se doit. Nous sommes satisfaits des échanges qui ont touché plusieurs aspects, politiques, sociaux ainsi que des éléments ayant traits à quelques problèmes soulevés notamment pour ce qui est des personnes, pas très nombreuses quand même, qui ont évoqué des soucis pour refaire leur carte d’électeur », a confié le Professeur Alphonse Ntumba Luaba.

 

Le Mécanisme national de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba est une organisation créée en 2013 et soutenue par l’Union africaine pour la consolidation de la paix dans la région des Grands lacs.