Toronto/Canada: Julien Paluku organise une série de réunions d’affaires

Après la Grande Bretagne, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya s’est envolé pour Toronto au Canada.

Sur place, il a signé un mémorandum d’entente avec la firme BELLOTTI CAPITAL PARTNERS INC pour un partenariat avec les entreprises canadiennes séduites par les opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo à travers les 6 composantes de son Plan Directeur d’Industrialisation dont les Zones Economiques Spéciales qui accordent des facilités aux investisseurs.

 

Dans le cadre des B2B, le ministre de l’Industrie a échangé avec Philippe Shum, Directeur de CANADIAN SECURITIES EXCHANCE sur les financements des projets en République Démocratique du Congo par les entreprises cotées en bourse. Ceci, dans l’objectif d’accroître la visibilité de la RDC sur le marché mondial.

 

Parlant de nouveau modèle économique de la RDC basé sur la transformation locale de ses ressources naturelles, le Ministre Julien Paluku Kahongya a déroulé les différentes étapes déjà franchies dans le projet panafricain de l’installation d’une première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques, des batteries et véhicules électriques dans Grand Katanga,

tout en invitant le Canada de rejoindre ce grand projet qui va changer les économies des pays africains, a-t-il recheri.

 

C’était également l’occasion pour examiner la possibilité de ramener les entreprises congolaises en bourse dont la GECAMINES et la MIBA pour ainsi être faire d’elles des vecteurs de développement du pays.

 

Egament d’autres rencontres ont été au rendez-vous, avec Stanley Robinson, il a été question de voir comment élaborer un rapport pour être côté en bourse, cas de sociétés congolaises; pendant que les conditions financières et techniques de l’industrie congolaise ont été examinées avec David Pascoe.

 

En fin, le ministre s’est entretenu avec les responsables de la société financière INFOR FINANCIAL INC .

 

Pour capitaliser ces multiples contacts, une task force a été mise sur pied.

 

Signalons que Karungi Sebise diplomate à l’ Ambassade de la RDC et le Haut Fonctionnaire de la Banque mondiale, Hervé Batukonke ont pris part à ces différentes réunions d’affaires.




Début au Caire du «Sommet de la Paix», avec la participation du Maroc

Les travaux du «Sommet de la Paix» ont débuté, samedi dans la nouvelle capitale administrative dans les environs du Caire.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, est représenté à ce Sommet par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

 

Ce Sommet connait la participation de 30 pays, de l’Organisation des Nations Unies et de trois organisations régionales, dans un effort conjoint visant à réduire l’escalade à Gaza, à protéger les civils, à ouvrir des couloirs de sécurité et à permettre l’entrée de l’aide humanitaire.




Beni : Le nouveau Procureur du TRIPAIX/Beni prend ses fonctions

Le magistrat Manga, nouveau chef du Parquet près le Tribunal de paix de Beni au Nord-Kivu a pris officiellement ses fonctions ce samedi.

Avant son installation à la tête de cet appareil judiciaire, M. Manga Mwenye, a d’abord renouvelé son serment devant plusieurs personnalités judiciaires et administratives.

Dans son allocution, le nouveau chef du Tribunal de paix a promis de travailler dans le respect strict des lois du pays.
Il a indiqué par ailleurs que son cheval de bataille sera centré sur la lutte contre la corruption et la criminalité.

Il sied de préciser que M. Manga Mwenye remplace à son poste le magistrat Georges Mimboro rappelé ailleurs pour d’autres fonctions.

Alain Wayire/Beni




Réhabilitation de la route Mbuji-Mayi- Kananga: L’IGF s’oppose à la validation d’un nouveau paiement de 29 millions Usd au profit de la société SAMCRETE

Le refus par l’IGF de valider un nouveau paiement de 29 millions de USD au profit de la Société SAMCRETE est consécutive à l’absence de justification du premier paiement effectué en Avril 2022 de 27 millions de USD qui devraient couvrir 15 kilomètres des routes asphaltées.

Sur terrain, renseigne notre source, l’évaluation des travaux n’indique que 3 millions de USD seulement ont été déjà utilisés.

L’IGF, apprend-on, demande de poursuivre les travaux avec les 24 millions encore à sa disposition.

DMK




Clôture de l’opération de recrutement des nouveaux candidats à la PNC/Beni : Déjà plus de 400 jeunes recrutés

Au total 411 dossiers des candidats inscrits à la Police nationale congolaise ont été réceptionnés à l’Etat major PNC/Beni au Nord-Kivu.

Ces chiffres ont été dévoilés à la presse par M. Kathembo Nasson Murara, communicateur de la PNC en ville de Beni, lors de la cérémonie de clôture de la période de recrutement des nouveaux élèves qui doivent travailler pour le compte de la police en République démocratique du Congo.

Il indique qu’après cette étape du recrutement, les candidats seront également soumis au concours d’admission avant d’être envoyés au centre pour la formation.

” À Beni, nous avions débuté l’opération de recrutement tel que fixée par la hiérarchie de la Police nationale congolaise.

Ce vendredi 20 octobre 2023, nous venons de clôturer la première phase qui est la réception des dossiers des candidats et la deuxième maintenant consiste au concours d’admission afin d’être qualifié. Bien avant, les policiers doivent passer le concours d’admission après cela interviendra la décision de la hiérarchie pour que toute ces personnes qui vont satisfaire au concours d’admission puissent être amenées au centre d’instruction afin de subir la formation de la police.

Au total nous sommes déjà à 411 candidats dont 58 filles. Nous n’allons plus recevoir d’autres candidats, car le délai est déjà expiré. Nous devons respecter l’ordre qui a été donné par la hiérarchie “, précise-t-il.

Cependant, la durée et le lieu de la formation n’ont pas été dévoilés à la presse pour des raisons stratégiques, indiquent les sources de la police.

Notons que la PNC/Sciat urbain de Beni avait lancé l’opération de recrutement des élèves policiers le 16 octobre dernier et les candidats étaient soumis à plusieurs conditions entre autre être âgé de 18 à 35, être célibataire, présenter des documents scolaires et une bonne vie et mœurs.

La prochaine phase de recrutement des élèves au sein de la Police nationale congolaise en RDC est annoncée pour les mois prochains.

Alain Wayire/Beni




Ligue africaine de football : Pas de victoire en match d’ouverture !

Le premier match de l’histoire de l’African Football League, ou Ligue africaine de football en français, a eu lieu vendredi à Dar Es Salam, en Tanzanie, à l’occasion du quart de finale aller entre Simba et Al Ahly. Meilleur club africain du XXe siècle et détenteur du record de sacres en Ligue des champions africaine (11), le géant cairote est revenu avec un bon résultat (2-2) mais a été sérieusement secoué par moment.

 

Dès le sortir du premier quart d’heure, Tau, superbement décalé par Afsha, puis Kahraba, disposaient pourtant de deux occasions en or mais vendangeaient dans la surface. Après un temps faible, les Egyptiens mettaient un nouveau coup d’accélérateur avant la pause. Si la VAR leur refusait un penalty, sur un contre, Kahraba servait le Marocain Reda Slim, qui concluait et inscrivait le premier but de l’histoire de cette Ligue Africaine de Football (0-1, 45e+1) !

 

 

Reda Slim à jamais le premier, Simba renversant

Loin de se laisser abattre, les Tanzaniens réagissaient d’entrée au retour des vestiaires et Denis Kibu profitait d’une remise de Chama pour égaliser d’une tête plongeante (1-1, 53e). Une poignée de minutes plus tard, l’entrant Sadio Kanouté plaçait même les locaux en tête en égalisant d’une tête au premier poteau sur corner (2-1, 60e).




Un regard neuf sur le secteur bancaire mondial met en évidence les risques associés à des taux d’intérêt durablement élevés  

La hausse des taux d’intérêt a révélé les facteurs de vulnérabilité d’un certain nombre de banques, et le maintien prolongé d’une orientation monétaire restrictive en fragiliserait beaucoup d’autres.

Les banques centrales pourraient maintenir les taux d’intérêt durablement élevés pour lutter contre une inflation tenace dans de nombreux pays — et, par-là, freiner l’économie.

Il s’agit d’une situation inédite pour les marchés financiers mondiaux depuis une génération. Par conséquent, les autorités de contrôle du secteur financier doivent affiner leurs outils analytiques et leur riposte réglementaire pour contrer les menaces qui se font jour. Face aux risques qui s’amoncellent au sein du système bancaire et au-delà, l’heure est venue de redoubler d’efforts pour repérer les prêteurs les plus fragiles.

En conséquence, nous avons perfectionné nos tests de résistance pour étudier les risques résultant de la hausse des taux d’intérêt et prendre en compte le type de difficultés de financement qui ont conduit à l’effondrement de certaines banques au mois de mars. Nous avons également mis au point un outil de surveillance qui permet, grâce à des prévisions d’analystes et des indicateurs bancaires classiques, de suivre l’évolution des facteurs de vulnérabilité du système bancaire. Ces outils de suivi, reposant sur des données publiques, ont vocation à compléter les tests de résistance que réalisent les autorités de contrôle et les équipes du FMI et de la Banque mondiale lors de programmes d’évaluation du secteur financier à partir de données de surveillance confidentielles et plus détaillées.

La hausse des taux d’intérêt présente un risque pour les banques, même si elle profite aux nombreux établissements qui ont augmenté leurs taux débiteurs tout en maintenant des taux d’intérêt créditeurs faibles. En outre, les pertes sur prêts pourraient bien s’accentuer dans la mesure où tant les consommateurs que les entreprises doivent désormais faire face à des coûts d’emprunts plus élevés, en particulier s’ils se retrouvent sans emploi ou voient leur chiffre d’affaires reculer. Outre leur activité de prêts, les banques investissent dans des obligations et dans d’autres titres de créance, dont la valeur diminue lorsque les taux d’intérêt montent. Or, elles pourraient être contraintes à revendre à perte ces actifs en cas de retraits soudains des dépôts ou de difficultés de financements inattendues : la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) est un exemple frappant de ce vecteur obligations-pertes.

Tests de résistance

Le système bancaire semble globalement résilient, d’après les résultats de notre nouveau test de résistance à l’échelle mondiale mené sur près de 900 prêteurs dans 29 pays, que nous présentons dans un chapitre de notre dernier Rapport sur la stabilité financière dans le monde. Cet exercice, qui montre la situation des prêteurs dans le scénario de référence défini dans l’édition d’octobre 2023 des Perspectives de l’économie mondiale, recense 30 établissements bancaires caractérisés par un faible niveau de fonds propres — et totalisant environ 3 % des actifs bancaires dans le monde.

Cependant, en cas de stagflation sévère (forte inflation accompagnée d’une contraction de l’économie mondiale de 2 %) conjuguée à de nouveaux relèvements des taux directeurs des banques centrales, l’ampleur des pertes serait nettement plus importante. Le nombre d’établissements bancaires fragiles passerait à 153 et ces établissements représenteraient alors plus d’un tiers des actifs bancaires au niveau mondial. Abstraction faite de la Chine, les pays avancés comptent bien plus de banques fragiles que les pays émergents.

Ce groupe de banques fragiles pâtit de la hausse des taux d’intérêt, de l’augmentation des défauts de remboursement de prêts et de la baisse des prix des titres. Fait important, une analyse supplémentaire montre que les pertes imputables à la revente de titres en cas de fuite des dépôts sont moins préjudiciables lorsque les banques ont accès aux facilités de prêt des banques centrales, comme le guichet d’escompte de la Réserve fédérale des États-Unis.

Afin de compléter ce test de résistance à l’échelle mondiale, notre nouvel outil de surveillance inclut des indicateurs de supervision classiques, tels que le ratio fonds propres/actifs, ainsi que des indicateurs de marché, comme le ratio valeur de marché/valeur comptable des fonds propres de la banque. Par le passé, ces derniers se sont avérés d’efficaces facteurs prédictifs de la perte de confiance lors de tensions bancaires. Notre outil fait ressortir les banques à examiner de façon plus poussée lorsqu’elles présentent des résultats atypiques pour au moins trois des cinq indicateurs de risques étudiés : l’adéquation des fonds propres, la qualité des actifs, les bénéfices, la liquidité et la capitalisation boursière.

En période de tensions, un grand nombre de banques peuvent apparaître comme potentiellement vulnérables alors que seul un petit nombre d’entre elles connaissent de réelles difficultés. Lorsque l’on utilise cet outil sur des données antérieures, il montre que le nombre d’établissements potentiellement vulnérables a explosé au début de la pandémie et a augmenté à un rythme régulier à la fin de 2022 quand les effets de la hausse des taux d’intérêt ont commencé à se faire sentir. Dans ce dernier groupe se trouvaient les quatre banques qui ont fait faillite ou ont été rachetées en mars.

En s’appuyant sur les données de marchés actuelles et les analyses faisant consensus auprès des analystes, ces indicateurs font apparaître un ensemble considérable de petites banques à risque aux États‐Unis et des sources d’inquiétude pour certains prêteurs en Asie, notamment en Chine et en Europe, sur fond de persistance des pressions sur la liquidité et les bénéfices.

Le groupe substantiel de banques fragiles mis en évidence dans les deux exercices souligne la nécessité d’appliquer de nouvelles mesures dans le secteur bancaire :

Les tests de résistance menés par les autorités de contrôle devraient comporter une analyse fondée sur le marché, inclure les petits prêteurs et utiliser des scénarios beaucoup plus défavorables, mais toujours plausibles.

Les autorités de contrôle bancaire doivent adopter une démarche volontariste et se montrer prêtes et disposées à corriger les insuffisances répertoriées. D’après les résultats de notre programme d’évaluation du secteur financier, plus de la moitié des pays sont dépourvus d’autorités de contrôle bancaire indépendantes dotées des ressources nécessaires.

Il convient de durcir les normes internationales afin de contenir les risques de liquidité et de taux d’intérêt. Dans au moins un pays sur cinq, les pratiques de surveillance et de réglementation pour suivre ces risques et y remédier laissent à désirer. Or, les turbulences de mars dernier sont venues rappeler leur importance.

Les banques seraient plus résilientes si elles étaient mieux préparées à recourir aux facilités de prêt des banques centrales. Les banques devraient régulièrement vérifier leur accès à ces facilités, et les autorités de contrôle devraient s’assurer que les prêteurs les plus fragiles peuvent aisément solliciter l’aide d’urgence.

Maintenant que les tensions bancaires se sont atténuées, les établissements et leurs instances de contrôle et de réglementation devraient s’attacher à renforcer la résilience. Ils devraient également se préparer à une possible résurgence de ces risques, dans la mesure où la hausse des taux d’intérêt pourrait être plus longue et plus durable que ne l’indiquent les prix actuels du marché.




La dette mondiale retrouve sa tendance à la hausse  

Bien que la dette mondiale ait enregistré une nouvelle baisse considérable en 2022, elle reste élevée et sa viabilité préoccupante.

La charge de la dette mondiale a reculé pour la deuxième année consécutive, même si elle reste supérieure à son niveau déjà élevé d’avant la pandémie, selon la dernière mise à jour de notre base de données mondiale sur la dette. La dette totale représentait 238 % du produit intérieur brut mondial l’année dernière, soit 9 points de pourcentage de plus qu’en 2019. En dollars américains, la dette s’élevait à 235 000 milliards de dollars, soit 200 milliards de dollars de plus qu’en 2021.

Au cours des prochaines années, les décideurs devront faire preuve d’un engagement résolu pour préserver la viabilité de la dette.

Malgré le rebond de la croissance à partir de 2020 et une inflation largement supérieure aux prévisions, la dette publique est restée obstinément élevée. Les déficits budgétaires en sont notamment responsables, car de nombreux pays ont dépensé plus pour stimuler la croissance et répondre à la flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, alors même qu’ils mettaient fin au soutien budgétaire lié à la pandémie.

C’est pourquoi la dette publique n’a diminué que de 8 points de pourcentage du PIB au cours des deux dernières années, ce qui n’a compensé que la moitié environ de l’augmentation liée à la pandémie, selon notre dernier numéro du Global Debt Monitor (moniteur de la dette mondiale). La dette privée, qui comprend la dette des ménages et des sociétés non financières, a diminué plus rapidement, de 12 points de pourcentage du PIB. Mais cette baisse n’a pas suffi à neutraliser l’augmentation due à la pandémie.

Quels facteurs déterminent la tendance en matière de dette ?

Avant la pandémie, les ratios dette mondiale/PIB avaient suivi une trajectoire ascendante pendant des décennies. La dette publique mondiale a triplé depuis le milieu des années 1970 pour atteindre 92 % du PIB (soit un peu plus de 91 000 milliards de dollars) à la fin de 2022. La dette privée a elle aussi triplé pour atteindre 146 % du PIB (soit près de 144 000 milliards de dollars), mais sur une période plus longue, entre 1960 et 2022.

L’augmentation de la dette mondiale ces dernières décennies est en grande partie imputable à la Chine, car le volume des emprunts a surpassé la croissance économique. Le niveau d’endettement de la Chine, en part du PIB, a quasiment rejoint celui des États-Unis, alors qu’en dollars, sa dette totale est encore nettement inférieure (47 500 milliards de dollars contre près de 70 000 milliards de dollars). En ce qui concerne la dette des sociétés non financières, la part de la Chine (28 %) est la plus importante au monde.

La dette des pays en développement à faible revenu a également considérablement augmenté ces vingt dernières années, bien qu’en partant d’un niveau plus bas initialement. Même si la dette de ces pays, en particulier la dette privée, reste en moyenne relativement faible comparée à celle des pays avancés et émergents, son augmentation rapide depuis la crise financière mondiale engendre des difficultés et des facteurs de vulnérabilité. Plus de la moitié des pays en développement à faible revenu sont en situation de surendettement ou présentent un risque élevé de surendettement, et environ un cinquième des pays émergents ont émis des obligations souveraines qui s’échangent à des prix fortement décotés.

Remédier aux facteurs de vulnérabilité liés à la dette

Les pouvoirs publics doivent prendre des mesures de toute urgence pour réduire les facteurs de vulnérabilité de la dette et inverser les tendances de la dette à long terme. Pour la dette du secteur privé, cela pourrait notamment consister à suivre de près l’endettement des ménages et des sociétés non financières ainsi que les risques correspondants pour la stabilité financière. En ce qui concerne la dette publique, l’instauration d’un cadre budgétaire crédible pourrait guider le processus visant à mieux concilier les besoins de dépenses et la viabilité de la dette.

Pour les pays en développement à faible revenu, il s’agit avant tout de renforcer leur capacité à recouvrer davantage de recettes fiscales ; nous l’avions indiqué dans le Moniteur des finances publiques d’avril dernier. Pour ceux dont la dette est insoutenable, il convient aussi d’adopter une stratégie plus globale, associant discipline budgétaire et la restructuration de la dette au titre du cadre commun du Groupe des Vingt (le mécanisme multilatéral d’annulation et de restructuration de la dette souveraine), le cas échéant, comme souligné dans les Perspectives de l’économie mondiale du mois d’avril.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu’en réduisant la charge de la dette, un espace budgétaire se dégage qui permet de réaliser de nouveaux investissements, ce qui contribuera à stimuler la croissance économique dans les années à venir. Appliquer aux marchés du travail et des produits des réformes qui augmentent la production potentielle à l’échelle nationale vont dans le sens de cet objectif. La coopération internationale en matière de fiscalité, notamment sur la taxation du carbone, pourrait également atténuer les tensions qui s’exercent sur le financement public.




Kinshasa : Denis Kadima lance la campagne de sensibilisation pour les élections générales de décembre 2023

Après la publication des listes provisoires des candidats à l’élection présidentielle, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a lancé ce vendredi 20 octobre 2023, la campagne de sensibilisation pour les élections générales du 20 décembre 2023. Cette activité a connu la participation de plusieurs membres de la société civile congolaise et de quelques responsables des médias partenaires de la CENI.

Prenant la parole à cette occasion, le deuxième vice-président de la CENI Didi Manara a estimé que le défi dans ce processus reste encore grand « la responsabilité de la sensibilisation reste une tâche de toutes les parties et regroupements politiques, les organisations de la société civile, les médias, les institutions de l’Etat, les partenaires techniques et financiers ont un rôle à jouer à la hauteur des enjeux et des défis à relever. Il y a des défis à relever ensemble, notamment la mobilisation populaire, la crédibilisation du processus électoral, l’inclusion de toutes les catégories des citoyens dont les femmes avec handicap et le peuple autochtones ».

Pour sa part, Denis Kadima, président de la CENI a réitéré une fois de plus la volonté de son institution d’organiser les élections dans le délai constitutionnel, avant d’appeler tous les partenaires et les parties prenantes de pouvoir contribuer à la réussite de ce processus.

« A deux mois de ce scrutin, il est maintenant question de préparer les électeurs à jouer correctement leur rôle. Il est temps de former et d’informer les électeurs et toutes les parties prenantes sur les dispositions légales et réglementaires relatives aux opérations électorales ainsi que sur la conduite à suivre dans un bureau de vote devant les dispositifs électroniques de vote », ainsi a souligné Denis Kadima.

Après cette étape, une caravane motorisée a été organisée sur toute l’étendue de la ville province de Kinshasa, question d’informer la population de cette étape importante dans ce processus en cours.




Algérie-Israël : “L’Egypte perd une cargaison de gaz liquéfié.. et l’Algérie s’empare de l’affaire”

Depuis la reprise des relations maroco-israéliennes, la frustration est devenue l’humeur dominante à alger, où les généraux et leur porte-voix et néanmoins président de la «Ripoux-blique», Abdelmadjid Tebboune, mènent une campagne contre les deux pays, qualifiant leur alliance de «malsaine». Si le régime algérien prétend rejeter toute coopération avec l’Etat hébreu, une enquête publiée par le journal Independent Arabiale dit contraire:

Le pétrolier « Sea Peak Catalunya » a changé de cap depuis le terminal GNL d'”Idku” en Égypte et se dirige maintenant vers la raffinerie d’« Arzew » en Algérie.

Selon des analystes cités par le journal, le pétrolier Sea Peak Catalonia, qui était initialement en route vers le terminal GNL d’Idku en Égypte, a modifié sa trajectoire et se dirige maintenant vers la raffinerie d’Arzew en Algérie. Cette décision a été prise en réponse à la fermeture du champ gazier israélien de Tamar par Chevron, en raison du conflit avec le Hamas. En conséquence, les exportations de gaz d’Israël vers l’Égypte via le gazoduc sous-marin de la Méditerranée orientale ont également été suspendues.

“L’Egypte perd une cargaison de gaz liquéfié… et l’Algérie s’empare de l’affaire” la plateforme “Attaqa”.

La plateforme “Attaqa” confirme l’information

Attaqa, une plateforme de média, de recherche et de conseil spécialisée sur les marchés de l’énergie aux niveaux économique, politique, environnemental et technique, couvrant tout ce qui touche au changement climatique, à la transition énergétique et à la neutralité carbone, y compris les minéraux et les opérations minières nécessaires à cette transformation.

La plateforme a été créée en janvier 2020 à Washington, D.C., et a commencé à publier pour la première fois en avril 2020. Elle dispose de bureaux et de correspondants dans un certain nombre de pays arabes et étrangers.

L’équipe «Attaqa» est composée de plus de 25 spécialistes dans divers domaines médiatiques, tels que le pétrole et le gaz, les énergies renouvelables, l’économie, les marchés automobiles, les actions, les médias sociaux, le design, la vidéo et la langue arabe, et elle a des correspondants dans plusieurs Pays arabes et étrangers.

«Attaqa» comprend quatre unités spécialisées : l’« Unité de recherche », l’« Unité des médias audiovisuels », l’« Unité de formation et d’enseignement », ainsi que l’« Unité de production littéraire et de relecture linguistique ».

L’unité de recherche réalise des rapports hebdomadaires, mensuels, trimestriels et annuels, y compris des rapports annuels sur tous les marchés de l’énergie. Parmi les produits les plus importants de l’unité de recherche figurent des rapports hebdomadaires sur les stocks et les plates-formes, en plus des rapports mensuels sur le marché pétrolier.