Afrique-Chine : Le manque d’infrastructures, un frein pour la croissance économique en Afrique, 

Le président Denis SASSOU-N’GUESSO a déclaré ce mercredi à Pékin en Chine, que le « déficit en infrastructure dont souffre l’Afrique subsaharienne était un véritable frein » à sa croissance économique et un « handicap » pour sa productivité. Le président congolais s’exprimait à l’ouverture du 3ème forum de la « Ceinture et la Route » pour la coopération internationale, organisé par le gouvernement chinois.

Dans son allocution, le président de la République a mis l’accent sur la relation entre les infrastructures et le développement du continent africain. « S’agissant de l’Afrique subsaharienne, le déficit en infrastructures freine d’au moins 2% par an, la croissance économique de la région et réduit la productivité de 40% », a déclaré le président SASSOU-N’GUESSO qui prend part au 3ème forum de l’initiative la « Ceinture et la Route ».

 

Des projets essentiels pour le développement de l’Afrique

 

Pour relever le défi des infrastructures, a déclaré le chef de l’Etat congolais, «  les chefs d’Etats et de gouvernement africains ont adopté, en janvier 2012, le programme pour le développement des infrastructures en Afrique, en vigueur jusqu’en 2040 ». Dans ce cadre, il a cité, pour exemple, le corridor de développement nord-sud qui relie les villes de N’Djamena-Bangui-Brazzaville-Kinshasa, avec un pont route-rail sur le fleuve Congo, point de jonction avec la route transafricaine Est-Ouest reliant Mombassa-Nairobi-Kampala-Kisangani-Brazzaville-Pointe-Noire. Ce corridor relie ainsi l’océan Indien à l’océan Atlantique. « Tous nos projets sont essentiels pour le développement de notre continent », a indiqué le président congolais.

 

Denis SASSOU-N’GUESSO a aussi témoigné l’intérêt particulier que son pays accorde à l’initiative de « la Ceinture et la route » ; une initiative tournée vers les investissements et le développement des infrastructures, véritables ponts entre les peuples, a-t-il souligné.

 

Tout en saluant les initiatives chinoises qui épousent l’agenda de l’union africaine dans les domaines, entre autres, de la sécurité et du développement mondial, Denis SASSOU-N’GUESSO a réitéré son invitation aux dirigeants du monde et autres décideurs présents au forum de Pékin, à participer au sommet des trois bassins forestiers tropicaux qui se tient du 26 au 28 octobre à Brazzaville.

 

Initiative chinoise pour un développement partagé

 

Le 3ème forum de l’initiative « La ceinture et la Route » marque la célébration des 10 ans de cette politique du gouvernement chinois. Il est placé cette année sous le thème : « Une coopération de haute qualité dans le cadre de la Ceinture et de la Route : ensemble pour le développement et la prospérité communs ».

 

Dans son discours d’ouverture du forum, le président chinois, Xi Jinping a expliqué que l’Initiative « la Ceinture et la Route » a, certes, été lancée par la Chine, mais ses fruits et ses opportunités sont à partager par le monde entier. « Nous devons garder à l’esprit les attentes de nos peuples, assumer les responsabilités que l’Histoire nous incombe, suivre le courant de notre temps et aller de l’avant vaillamment sur la base des accomplissements réalisés », a fait savoir le dirigeant chinois lors de son discours.

 

Le président chinois a ajouté qu’il revient aux dirigeants du monde « de travailler pour approfondir la coopération internationale dans le cadre de cette initiative, en promouvant un nouveau développement de meilleure qualité et de plus haut niveau, contribuer à la réalisation de la modernisation dans tous les pays, bâtir un monde d’ouverture, d’inclusion, d’interconnexion et de développement commun et construire ensemble une communauté d’avenir partagé pour l’humanité ».

 

Des projets phares qui couvrent le monde entier

 

Au cours des dix dernières années, l’initiative « La Ceinture et la Route » a attiré la participation de plus des trois quarts des pays du monde. Grâce à elle, plus de 3 000 projets de coopération ont été lancés et l’ampleur des investissements est en augmentation de près de 1 000 milliards de dollars. Cette initiative a créé environ 420 000 emplois pour les pays riverains. Quelques projets phares, tels que le train Chine-Europe, le chemin de fer Chine-Laos, la centrale électrique sri-lankaise de Putram, la mise en service du chemin de fer Mombasa-Nairobi au Kenya et l’aide à des jeunes de plus de 20 pays à acquérir des compétences professionnelles, ont été réalisés ces dernières années grâce à cette initiative.

 

L’initiative « la Ceinture et la Route » constitue l’une des politiques du président Xi Jinping initiées. Elle a été lancée en 2013 lors de ses visites au Kazakhstan et en Indonésie pour accompagner la construction des infrastructures dans plusieurs pays du monde.

 

Par Roch BOUKA/Correspondant de la RTGA World au Congo.

 




Tshisekedi bat le rappel des troupes et renouvelle sa confiance aux généraux des FARDC

Les officiers généraux, officiers supérieurs et officiers subalternes de toutes les unités des FARDC ont partagé un « repas de corps », ce jeudi 18 octobre 2023, avec le Président de la République et commandant suprême des forces armées, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans la causerie morale d’une demi-heure qui a précédé cette rencontre dînatoire, le Président Félix Tshisekedi a rappelé le serment des hommes en arme à savoir : « ne jamais trahir le Congo ».

Il leur a rappelé leur mission constitutionnelle de défendre la patrie, la population ainsi que les institutions.

Le Président Tshisekedi a réitéré l’engagement du gouvernement en faveur du bien-être des militaires et de leur famille. « Restez toujours fidèles à votre mission; le gouvernement mettra tous les moyens pour vous honorer pendant et après votre carrière », leur a-t-il dit.

« Je compte sur vous pour que vous soyez des femmes et des hommes responsables; restez toujours fidèles à votre mission; vous êtes là pour la nation et non pour votre propre intérêt », leur a dit le président Felix Tshisekedi avant d’ajouter « vous avez toute ma confiance ».

Au sujet de la situation à l’Est du pays, le président Felix Tshisekedi est resté ferme. « Tout ce qui nous arrive est le fait du Rwanda mais soyez rassurés qu’ils ne nous vaincront pas ».

Au cours de ce repas du corps, les officiers généraux on a renouvelé leur loyauté au Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.




Vodacom Congo soutient pleinement l’entrepreneuriat des jeune par sa participation à l’événement “Couleur Café”   

Après sa participation à l’Edition 2023 de l’évènement “1Million”, sur l’entrepreneuriat congolais, Vodacom Congo, continue de démontrer sa lutte pour la promotion de l’entreprenariat en RDC en étant, encore une fois, l’un des principaux sponsors de l’événement “Couleur Café” qui s’est tenu le 14 octobre, 2023 au restaurant Malamu.

Lancé pour la première fois en novembre 2022, indique une dépêche parvenue à notre rédaction, “Couleur Café”, est une plateforme mise à la disposition des jeunes entrepreneurs dans le but d’encourager l’innovation, promouvoir l’entrepreneuriat et les emmener à contribuer à l’économie de la RDC.

Etaient présent à cette activité, des illustres personnalités de ce pays, entre autres le ministre de la Jeunesse Yves Bunkulu, le ministre de l’Industrie Julien Paluku, le Président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), Albert Yuma, ainsi que tant d’autres parties prenantes importantes. Quant à Vodacom Congo, il était représenté par M. Oomar Chutoo, Directeur Financier, qui a de surcroit mis en avant l’engagement continu de Vodacom pour l’entrepreneuriat des jeunes congolais.

Que des facilités mises en place par Vodacom

En effet, M. Oomar a parlé des diverses initiatives et programmes novateurs, mis en place par Vodacom pour soutenir et encourager les jeunes entrepreneurs du pays.

« Nous mettons en lumière notre engagement profond en faveur du développement socio-économique de la RDC. Nous reconnaissons le potentiel entrepreneurial exceptionnel de la jeunesse congolaise, qui représente une part significative de la population du pays», a indiqué Oomar Chuto, Directeur Financier de Vodacom Congo.

Pour Vodacom Congo, il est important de soutenir la jeunesse congolaise. C’est ainsi que depuis 2022, elle s’évertue, à travers ses diverses innovations, à les soutenir, activement en leur offrant des plateformes technologiques innovantes.

Vodacom Congo joue un rôle catalytique dans l’innovation technologique au service des jeunes entrepreneurs, car elle reconnait que l’entreprenariat des jeunes est un moteur essentiel de l’innovation, de la création d’emplois et de la croissance économique. A travers des programmes tels que ConnectU, un portail web offrant un accès gratuit à des informations vitales, et KADEA, une académie numérique à Kinshasa formant les jeunes aux compétences numériques, Vodacom Congo favorise l’inclusion numérique via ses divers services ainsi que l’inclusion financière grâce à Vodacash à travers M-pesa, tout en soutenant les jeunes entrepreneurs, et ainsi créant un avenir dynamique et prospère pour les générations futures.

A propos de Vodacom Congo

Depuis plus de 21 ans, Vodacom Congo utilise la technologie pour soutenir le développement socio-économique de la RDC, en fournissant une large gamme de services de communication, y compris la voix, la messagerie, l’Internet, la monnaie électronique et les services

Convergents à plus de 21 millions d’abonnés et d’entreprises depuis 2002. Grâce à sa politique de responsabilité sociale d’entreprise, Vodacom Congo permet aux populations d’accéder aux solutions les plus appropriées et d’élargir l’inclusion sociale et financière. Ses principaux objectifs sont de contribuer au développement de la RDC, de réduire les disparités entre les régions et de désenclaver les territoires par une couverture réseau la plus large possible. Depuis 21 ans, Vodacom Congo est un partenaire privilégié et constant du développement économique et social de la RDC.

Pionnier de la transition énergétique dans le secteur des télécoms, Vodacom Congo a entrepris plusieurs initiatives pour décarboner ses opérations et fournir des solutions propres à l’ensemble de la population qu’elle dessert le déploiement de près de 900 sites de connectivité rurale 100% solaire depuis 2013 ; L’élimination de plus de 95% du papier dans ses procédures administratives grâce à la numérisation ; La mise en place d’une politique interne de transition énergétique et de réduction de son empreinte carbone ; L’adoption de véhicules 100% électriques dans sa flotte ; La promotion du service financier M-Pesa comme outil de dématérialisation des paiements et de réduction de la pollution.




24 heures avant le coup d’envoi de la Ligue africaine de football vendredi

Dans un peu plus de 24 heures, le coup d’envoi de la compétition la plus attendue d’Afrique, l’African Football League (“AFL”), sera donné à Dar es Salaam, la capitale de la Tanzanie, ce vendredi 20 octobre à 18h00 heure locale (15h00 GMT).

L’AFL est une compétition qui regroupe les cadors du football africain parmi eux, on retrouve Al Ahly, champion d’Afrique en titre. Les Égyptiens iront défier les Tanzaniens du Simba SC au Benjamin Mkapa National Stadium, lors de la rencontre inaugurale du tournoi.

Les huit clubs les plus célèbres et les plus emblématiques d’Afrique se lanceront à la quête des 4 millions de dollars attribués aux vainqueurs de la compétition. Un gain qui augmente considérablement les enjeux de ce nouveau rendez-vous passionnant du football africain introduit au calendrier du football mondial.

Le match d’ouverture entre Simba SC et Al Ahly aura lieu le vendredi 20 octobre à 18h00 heure locale (15h00 GMT) dans un chaudron qui affichera salle comble et sera en ébullition, pour la réception des undécuples champions d’Égypte.

Calendrier du week-end de la Ligue africaine de football (“AFL”) :

Le samedi 21 octobre à 15h30 GMT, l’Atlético Petróleos de Luanda, 16 fois champion d’Angola, reçoit les Sud-Africains de Mamelodi Sundowns, vainqueurs des six derniers championnats sud-africains, au stade 11 de Novembro de Luanda, en Angola.

Dimanche, le TP Mazembe, champion de la République Démocratique du Congo, accueillera l’Espérance de Tunis, au stade Benjamin Mkapa de Dar-es-Salaam, à 18h00 GMT.

Dans le dernier match du week-end, le club nigérian Enyimba FC accueillera les Marocains du Wydad Athletic Club, au stade Goodwill Akpabo d’Uyo. Le coup d’envoi de ce match sera donné le dimanche 22 octobre à 18h00 GMT.

Les huit équipes s’affronteront dans le cadre d’une formule à élimination directe comprenant un quart de finale, une demi-finale et une finale.

Les demi-finales se dérouleront entre le 29 octobre et le 1er novembre.

Dotations financières de l’AFL :

Les vainqueurs de la première African Football League recevront une dotation financière de 4 millions de dollars.

Le finaliste recevra 2,8 millions de dollars. Les deux demi-finalistes recevront chacun 1,7 million de dollars. Les quarts de finalistes recevront chacun 900 000 dollars.

Pendant que les huit équipes en lice se disputeront pour l’acquisition de la plus belle récompense, l’objectif du tournoi est de devenir la compétition la plus prolifique du continent africain, offrant une nouvelle dimension en termes de divertissement, de production télévisuelle et d’expérience des supporters – qui viendra compléter les compétitions interclubs existantes de la CAF.




Forum économique francophone Grande Bretagne-Afrique Centrale et de l’Ouest : Kamerhe et Paluku demandent aux investisseurs britanniques de traiter directement avec la Rdc que de passer par des commissionnaires

A Londres ce mercredi, les opportunités qu’offre la République Démocratique du Congo ont été au centre de la deuxième journée du forum économique francophone Grande Bretagne-Afrique Centrale et de l’Ouest.

Du haut de cette tribune qui réunit plusieurs opérateurs économiques britanniques, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Vital Kamerhe et son collègue de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya ont très bien présentés les potentiels dont regorge la République Démocratique du Congo, meilleure destination au monde pour l’industrie des batteries électriques grâce à ses minerais stratégiques.

A cette occasion, ces deux émissaires du Président Félix Tshisekedi ont demandé aux investisseurs et officiels britanniques de traiter désormais directement avec la République Démocratique du Congo au lieu de passer par les commissionnaires qui ont constitué un réseau international pour ternir injustement l’image de la RDC.

« C’était une session consacrée à la Rdc. Naturellement, le ministre de l’Industrie et moi-même avons donné la carte postale de notre pays, un pays grand avec un fleuve majestueux, beaucoup de rivières qui a 53% de toutes les eaux d’Afrique et 13% de toutes les eaux du monde. C’est le château d’eau d’Afrique et le poumon de l’humanité. Nous avons démontré et présenté à tout le monde nos ressources innombrables et inégalées. Mais le plus important, c’était de réponse à la question : pourquoi investir en Rdc et dans quels secteurs ? A la suite de nos présentations et des échanges que nous avons eus avec les différents participants, on a senti que l’engouement était certain et se manifestait vers la Rdc et de telles initiatives doivent se multiplier, car le pays a besoin d’être connu », explique Vital Kamerhe.

Et le VPM de l’Economie de poursuivre que nous avons profité pour montrer la nouvelle image de la Rdc, les efforts faits par le président de la République. C’était le seul obstacle pour la venue des investisseurs ici chez nous, c’est-à-dire, l’Inspection générale des finances pour combattre la corruption et instaurer la bonne gouvernance, renforcer l’ANAPI pour la promotion des investissements, la création des Cellules climat des affaires à la Présidence et à la Primature, les efforts qui ont été faits en matière de la gouvernance.

« Nous sommes arrivés avec un taux de croissance en 2020 de 3,1%, l’année dernière on était à 6,1% et cette année, nous sommes déjà à 8,9%. Nous avons montré la maitrise de l’inflation qui n’a épargné aucun pays au monde suite à la guerre en Ukraine. Le taux d’inflation de la Rdc est en deçà de celui de la Zone européenne. Nous avons aussi montré, d’une manière générale que les investissements ont augmenté. Nous avons construit beaucoup de routes dans le cadre du partenariat public-privé, mais aussi des routes financées entièrement par le Gouvernement, aussi des ponts. On a construit près d’un millier d’écoles, près d’un milliers des centres de santé aussi bien dans le programme de 100 jours et dans celui de 145 territoires », dit-il.

Tout le monde peut venir

Vital Kamerhe a montré des opportunités qui s’offrent à tout le monde pour venir investir au pays, en commençant par le secteur minier avec les minerais stratégiques, pour lesquels nous sommes n°1 ou n°2 au monde tels que le cobalt, le cuivre, me lithium qui sont aujourd’hui au cœur de la transition énergétique. « Nous avons montré les efforts dans la diversification de notre économie pour que désormais nous produisions ce que nous consommons. D’abord, satisfaire le marché congolais qui est de 100 millions d’habitants. On produit, on transforme, on transporte, …Nous avons montré les efforts dans le domaine de l’énergie avec un potentiel très élevé de 100 MW dont 44 pour Inga tout seul. Nous avons démontré que partout au Congo il y a de l’énergie suffisante pour le village dans lequel cette source est implantée. Nous avons montré que notre fleuve est un boulevard qui coupe le pays en deux et d’autres rivières. C’est un pays qui est à la foi vert par sa forêt, mais à la fois qui est un château d’eau », mentionne le patron de l’Economie congolaise.

A la suite de cette présentation, nous avons rencontré les investisseurs du patronat de la Grande Bretagne dans le domaine de constructions des routes, des barrages, solaire, télécommunications, …tous prêts à venir. Cet engouement, c’est quelque chose qui nous a énormément fait plaisir. Nos seulement hier nous avons été invités à rencontrer le ministre de l’Afrique du Gouvernement britannique, à sa propre demande, parce que le pays devient de plus en plus attrayant, aujourd’hui c’est le ministre de Commerce avec toute son équipe qui est venue vers nous, accompagné de celui s’occupe du financement des différents projets.

Soulignons qu’à cette occasion, la délégation congolaise a été plus que clair, pour dire que vous avez des préférences pour certains pays qui nous dérangeaient pensant que vous pouvez recevoir des réticences chez nous. « Nous sommes ouverts à tout le monde. Au lieu d’accéder à nos matières par procuration, la porte est grandement ouverte, les facilités sont offertes à tout le monde à travers les Zones économiques spéciales, parmi lesquelles, une Zone peut-être dédiée au Royaume-Uni. Que toutes les conditions sont réunies, que ça soit au niveau des avantages fiscaux, le Code des investissements est là pour que les gens viennent chez nous », tranche-t-il.

Il a terminé par dire que son collègue et lui sont venus participer à ce forum UK-Afrique avec la détermination de montrer le travail qui est fait chaque jour par le président de la République et qu’il est permis de rêver et la Rdc constitue la destination d’aujourd’hui et de demain.

Juste après, des B2B ont été au rendez-vous avec les opérateurs économiques britanniques déjà attirés par la République Démocratique du Congo, mais aussi des officiels

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Sahara: Le chef de la MINURSO expose les violations du polisario

Le représentant spécial pour le Sahara et chef de la mission d’observation onusienne MINURSO, Alexandre Ivanko, a évoqué devant le Conseil de sécurité, tous les obstacles auquel la mission fait face à cause du polisario. Dans son briefing, le Russe a contredit la version véhiculée par la milice séparatiste.

Lors d’une séance tenue à huis clos au Conseil de sécurité de l’ONU, le chef de la mission d’observation a raconté les problèmes auxquels ses hommes font face depuis un an. Son briefing va dans le sens du rapport du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Alexandre Ivanko a reconnu que « la situation reste difficile pour la MINURSO, même si le conflit se caractérise par une faible intensité ». « Ce conseil est très conscient des limitations de notre liberté de mouvement à l’est du Berm», a-t-il dit.

Antonio Guterres avait également manifesté son mécontentement face aux violations et nombreuses obstructions du polisario au travail de la Minurso (ses activités opérationnelles et logistiques) et à sa libre circulation.

Le Russe n’a pas mâché ses mots pour décrire la situation en mettant des indications précises sur la nature et l’endroit de ces obstacles rencontrés. « Nos opérations de logistique et de réapprovisionnement continuent de souffrir de restrictions à notre liberté de mouvement à l’Est du berm, bien connues de ce Conseil», a-t-il souligné, signifiant que cela vient du côté algérien et du polisario.

Il a rappelé que la polisario n’a permis que momentanément à la mission onusienne de poursuivre son travail d’observation, rappelant que la milice, acculée, s’est résolue à écrire au Secrétaire général le 29 mars une lettre en acceptant de fournir un passage sûr à titre de «mesure extraordinaire et provisoire» pour un convoi de ravitaillement vers les Team-Sites » de la Minurso à l’Ouest du mur de défense marocain.

Plus tôt le même mois, le polisario avait bloqué l’accès à la base opérationnelle de la MINURSO, située à l’est du Mur de sable. La milice séparatiste n’a tenu promesse que provisoirement, permettant à la MINURSO d’effectuer 5 sorties de ravitaillement.

Alexandre Ivanko, a ajouté que le polisario n’autorisait aucune reconnaissance héliportée dans les activités d’observation de la mission onusienne à l’Est du mur de sable, notant que les couloirs sont limités à 20 kilomètres.

Les déclarations d’Ivanko contredisent les nombreux communiqués de guerre du mouvement séparatiste faisant état de tirs récurrents et meurtriers contre les positions des Forces armées royales (FAR).

Sur le terrain, le Russe a précisé que « des hostilités de faible intensité se poursuivent le long du Berm, principalement autour de la zone de Mahbès, au nord-est du territoire ».

Depuis novembre 2022, à la demande des Forces armées royales (FAR) et sous son escorte, la MINURSO visite périodiquement des lieux situés à proximité du Mur de défense marocain où des tirs d’artillerie et de mortier auraient eu lieu. Cependant, a ajouté le Russe, en raison de la distance et de la nécessité de coordonner les mouvements avec l’Armée royale marocaine, les visites sont effectuées peu de temps après les incidents, ce qui limite l’applicabilité des conclusions.

Le chef de la MINURSO a également déploré le manque de « stabilité logistique dont nous avons besoin pour planifier et opérer à l’avenir » à cause du polisario, soulignant que « des convois terrestres sont nécessaires pour transporter des fournitures de survie, des pièces de rechange et du carburant diesel pour les générateurs vers les bases opérationnelles à l’Est du berme. Chaque convoi doit être soigneusement coordonné avec les deux parties ».

Ces constats sont les mêmes qu’Antonio Guterres a faits dans son rapport sur la situation au Sahara. Le Secrétaire général de l’ONU a par ailleurs signalé la détérioration de la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf en Algérie et la poursuite des violations et exploitations par le polisario des droits des populations séquestrées, en particulier le droit à la liberté d’expression et de mouvement.

Dans son rapport, il a rappelé qu’une solution à ce conflit est possible si « toutes les parties concernées », en particulier l’Algérie, s’engagent de bonne foi, avec réalisme et dans un esprit de compromis, dans le processus politique tel que commencé dans le cadre des tables rondes et que l’Envoyé personnel du SG de l’ONU, Staffan de Mistura, tente de reprendre.




L’ODEP dénonce la procédure de recrutement du DG et DGA de l’ARMP

M. Florimond Muteba Tshitenge, président du Conseil d’administration de l’Observatoire de la Dépense Publique « ODEP dit avoir suivi avec intérêt, à travers la voie des ondes, la presse en ligne ainsi que les médias traditionnels, l’appel à candidatures non daté, relatif au recrutement d’un Directeur général et d’un Directeur général adjoint de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) ainsi que les termes de référence s’y rapportant.

En tant qu’acteur majeur de la Société Civile et sentinelle de la République, cet avis d’appel à candidatures appelle de la part de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) quelques observations.

L’ODEP dénote une contradiction notoire entre l’avis d’appel à candidatures et le contenu des termes de référence. Les critères de recrutement des candidats fixés au point 5 de l’avis d’appel à candidatures énervent l’esprit et la lettre du décret n°10/21 du 02 juin 2010 portant création, organisation et fonctionnement de l’Autorité de Régulation des Marchés publics (ARMP).

Le point 5 susmentionné fixe les critères de recrutement sur base de la qualification académique, l’expérience professionnelle pertinente et la capacité à réaliser les futures missions du poste à pourvoir; alors que l’article 24 du décret supra par vous-même évoqué dans les Termes de référence dudit avis dispose: « la Direction Générale de l’ARMP est assurée par un Directeur Général, éventuellement assisté d’un Directeur Général Adjoint, tous recrutés sur concours organisé par le Conseil d’Administration, sur base de critères d’intégrité morale, de qualification technique, et d’expérience professionnelle dans les domaines juridiques, technique, économique ou de gestion, des marchés publics et délégation de service public ».

De ce qui précède, l’ODEP considère que ces critères arrêtés dans l’avis d’appel à Candidatures ne sont pas objectifs et par conséquent, tendent à donner avantage aux prédateurs politiques, en lieu et place des technocrates et praticiens, foulant ainsi au pied le caractère technique de cet Établissement public dédié à la bonne gouvernance et sensé jouer un rôle déterminant dans l’encadrement de la dépense saine des deniers publics.

Par ailleurs, l’ODEP déplore non seulement la composition de la commission ad hoc des opérateurs dénués de tout prérequis sur la commande publique aux ordres sensés évaluer les candidats et vous recommande de faire assister des spécialistes en marchés publics reconnus.

« Avec espoir que vous accordez à la présente le bénéfice de l’urgence au travers de cette sonnette d’alarme tirée par la Société civile incarnée par l’ODEP, je vous prie de reconsidérer votre avis de recrutement, et à rectifier le tir sans lequel, tout passage en force rencontrera l’ODEP sur son chemin », écrit le professeur Florimond Muteba Tshitenge.




Elections en 2023 : Peter Kazadi rassure la CENI sur le renforcement de la sécurité à Rutshuru, Kwamouth et Masisi 

En Rdc, le Gouvernement est préoccupé par la suspension du processus électoral dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Kwamouth, à cause de l’insécurité. La question a été abordée ce mardi 17 octobre 2023, lors de la cinquième réunion du Comité de pilotage pour la sécurisation du processus électoral (CPSE).

Cette réunion a été présidée par le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, en présence du Vice-Ministre du Budget, des experts de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), des responsables de la Police nationale congolaise (PNC) et d’autres partenaires impliqués dans le processus électoral en cours, entre autres, la MONUSCO.

Répondant à la préoccupation de la CENI concernant l’insécurité qui a causé l’arrêt des opérations électorales à Rutshuru Masisi et Kwamouth, le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur a affirmé que le Gouvernement s’emploie à restaurer l’autorité de l’État dans ces territoires.

« Je voudrais réaffirmer la volonté du Gouvernement d’organiser les élections dans ces parties de la République. À l’Est, nous sommes en train de renforcer la sécurité. Quelques unités de la Police, environ mille éléments, doivent aller occuper ces territoires jadis occupés par les forces négatives », a rassuré Me Peter Kazadi Kankonde.

Cependant, le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur a appelé à l’implication de chacun dans son secteur d’intervention, afin, a-t-il dit « de fédérer les intelligences pour créer des conditions sécuritaires favorables au bon déroulement des élections sur l’ensemble du territoire national ».

Présentant l’état actuel du processus électoral en cours, le premier vice-président de la CENI a rassuré de la tenue des élections cette année.

Les élections auront lieu le 2023

À en croire M. Bienvenu Ilanga, à ce jour, la CENI a réalisé avec succès plusieurs opérations importantes.

« Je voudrais commencer par vous rassurer qu’il y aura bel et bien les scrutins le 20 décembre 2023. Nous avons organisé l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs. Après cette opération, nous avons procédé à l’audit interne, tout comme l’audit externe du fichier électoral. Après l’audit externe du fichier électoral, nous nous étions attelés sur le projet de loi portant répartition des sièges. Mais également, nous avons déjà réceptionné les candidatures à tous les niveaux des élections », a-t-il rapporté.

« À ce jour, nous avons fini le traitement des dossiers des candidatures à la députation nationale et nous avons également publié la liste définitive. Au niveau provincial, nous avons publié la liste provisoire et bientôt nous allons publier la liste définitive. Au niveau municipal et présidentiel, les dossiers sont en cours de traitement, et bientôt nous allons publier les listes provisoires », a ajouté Bienvenu Ilanga.

Monusco prête à aider la CENI

Au cours de la même réunion, la MONUSCO a affirmé sa disponibilité pour répondre à la préoccupation de la CENI, celle de mettre à sa disposition la logistique technique pour permettre le déploiement des matériels et kits électoraux à travers le pays.

En appuyant le discours du Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur en rapport avec la sécurisation du processus électoral, le commissaire divisionnaire principal de la PNC a indiqué que l’état actuel de la sécurisation de ce processus électoral ne pose plus problème.

« Au jour d’aujourd’hui, avec l’appui de la MONUSCO, les formations et recyclages des policiers se poursuivent ici à Kinshasa, tout comme à l’intérieur du pays, en vue de la bonne sécurisation de ce processus électoral. Les policiers sont déployés dans tous les sites de la CENI, et l’ordre leur a été imprimé de veiller efficacement sur la sécurisation du personnel, des infrastructures et matériels de la CENI, en vue d’éviter à tout prix la survenance des situations susceptibles d’entraver le cours normal de ce processus électoral. L’état actuel de la sécurisation de ce processus ne pose donc aucun problème (…) », a déclaré le commissaire divisionnaire principal de la PNC, le Général Aba Van Ang.

Quant au défi lié au financement des opérations électorales qui sont restées, relatives aux élections en cours, le Vice-Ministre de Budget a informé que la liquidation a déjà été faite.




Mazembe refuse de voyager avec Rwandair et d’arborer “Visit Rwanda “sur son maillot contre l’Espérance

La CAF qui avait sélectionné Rwandair pour transporter gratuitement huit clubs engagés dans la compétition a reçu l’opposition catégorique de TP Mazembe de voyager avec la compagnie aérienne rwandaise et à la mesure de sponsoring “visit Rwanda” ce, malgré l’approbation de la Confédération Africaine de Football.

Selon notre source, le club de Moïse Katumbi préfère faire mouvement à bord de l’avion de son président pour son déplacement en Tanzanie. Et tout serait motivé par le soutien que le Rwanda apporte aux rebelles du M23.




Décès du chef spirituel de Bundu dia Kongo à Kinshasa : Ne Mwanda Nsemi quitte la terre des hommes à 77 ans

Le député national honoraire Zacharie Badiengila, leader du mouvement politico-religieux, Bundu dia Mayala, mieux connu sous le nom de ‘Ne Muanda Nsemi’, a tiré sa révérence ce mercredi 18 septembre 2023 à Kinshasa, en République démocratique du Congo, à l’âge de 77 ans à la suite d’une longue maladie. Le député national honoraire était souffrant et hospitalisé dans un établissement médical de la place. De son vrai nom  Zacharie Badiengila, Ne Mwanda Nsemi était une personnalité politique et auteur congolais. Né en 1946 à Luozi, un territoire de la province du Kongo Central, il est connu pour être le chef de file du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo Chimiste de formation, Ne Muanda Nsemi’ revendiquait  l’héritage  spirituel de Simon Kimbangu à ses débuts. Il créa son organisation culturelle en 1969 qui deviendra officiellement mouvement politique  en 1986. Auteur de plusieurs ouvrages,  notamment en Kikongo, dont l’un Mvutu kua PSV qui veut dire « réponse à la PSV » car accusé de traduire sans autorisation expresse les textes des enseignements de la PSV afin de les enseigner à ses adeptes.

Né en 1946 à Luozi dans le Kongo Central et mort le 18 octobre 2023 à Kinshasa, de son vrai nom Zacharie Badiengila, Ne Mwanda Nsemi, ce nom prophétique signifie « l’esprit créateur » en kikongo. Il .était le  Chef spirituel de Bundu dia Kongo.  Bien qu’étant leader d’un mouvement culturel et religieux, le chef de file du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo était une personnalité politique et  initiateur du parti politique Bundu dia mayala.

Scientifique de formation, Zacharie Badiengila  était un chimiste sorti de l’Université de Kinshasa, Faculté des Sciences au département de la Chimie. S’il se considérait au début, sur le plan spirituel, comme héritier de Simon Kimbangu, sur le plan politique Zacharie Badiengila se définit comme étant de la lignée politique de Joseph Kasa-Vubu. Autonomiste et partisan de la reconstitution  du Royaume  Kongo du XVe siècle balkanisé à Berlin en 1885 etb trepartie entre le Portugal, (Angola), la France (ongo Brazza) et- la Belgique (Kongo central).

Il est auteurs plusieurs ouvrages notamment en kikongo dont l’un Mvutu kua PSV qui veut dire « réponse à la PSV » car accusé de traduire sans autorisation expresse les textes des enseignements de la PSV afin de les enseigner à ses adeptes. Pour mieux transmettre se pensées, il s’entoura des quatre secrétaires maitrisant langue Kongo pour traduire ses écrits en Français, Lingala, Swahili et Tshiluba.

C’est particulièrement lors des législatives de 2006 qu’il fait parler de lui en traitant Joseph Kabila de ‘Rwandais’ qui veut accaparer la RDC. Son mouvement s’agrandit ensuite pour faire face aux enjeux politiques, déclenchant ainsi les émeutes du Bas-Congo de février 2007, qui sont actuellement les motifs des motifs des ennuis judiciaires de l’ancien Inspecteur général de la Police John Numbi actuellement en exil.

Il sera arrêté le 3 mars 2017 à la suite d’un autre affrontement qui se déclencha durant plusieurs jours devant sa résidence à Kinshasa  et qui se terminera par son arrestation et son incarcération à la prison de Makala . Son évasion spectaculaire de la prison, grâce au soutien de ses miliciens qui vont ouvrir un ‘feu mystique’  au centre pénitencier de Makala, ajoute encore du mystérieux dans son personnage.

Pendant un très long moment, on sera sans nouvelle de lui, se passant quelquefois pour mort mais  réapparaît en 2019 sous  Félix Tshisekedi dans l’espoir  d’une amnistie par le canal de Joseph Olenghankoy.

Fini par rouvrir une autre attaque en mars 2020 mais également dans différentes villes de la province du Kongo central ce qui le reconduit au mois d’avril en prison et admis au centre neuro-psychopathologique de Kinshasa. Après certains députés aient  plaidé en sa faveur il sera libéré après des longues négociations, reconnaissant Félix Tshikedi comme l’élu.  Finalement, à 77ans, le  mercredi 18 septembre 2023, Ne Mwanda Nsemi quitte la terre des hommes.

 

Willy Makumi Motosia