Avec l’adhésion de plus de 1000 personnes : La Fondation Freddy Ngunza s’implante dans le district de Tshangu et rêve grand

Il n’est pas prêt à lâcher prise, Freddy Ngunza, ce jeune turc, cadre important du regroupement politique Réveil Populaire (REPOP) créé par l’ambassadeur itinérant du chef de l’État Claude Ibalanky. L’homme, natif de Tshangu ratisse large, il abat un travail des fourmis en calfeutrant tous les coins et recoins du district de Tshangu.

Freddy Ngunza, haut cadre du parti politique Vision Fatshi agit à travers sa fondation éponyme. En ce début de semaine, il opère une grande opération de séduction en faisant signer des fiches d’adhésion à près de 1000 personnes à Masina quartier 3. Des personnes qui ont été séduites par ses paroles, celles prêchant un changement notable des mentalités  mais surtout des travaux et réalisations de grande envergure destinés à participer activement au développement communautaire de cette partie Est de la capitale.

Il a procédé à l’installation du comité local de la Fondation Freddy Ngunza (FOFREN), tout en appelant les nouveaux adhérents à respecter scrupuleusement les textes qui régissent cette fondation qui abat un travail des titans dans le District de Tshangu et surtout à se soumettre à la discipline qu’incarne ce nouveau comité.

Freddy Ngunza ne se fatigue pas et compte organiser une très grande activité de mobilisation et adhésion d’ici le 29 octobre à Tshangu, District important et très décisionnel de la ville de Kinshasa.

Bravo Zulu




Elections 2023 : Le satisfecit de la mission d’évaluation préélectorale du Conseil consultatif électoral de la SADC

En Rdc depuis quelques jours, le Conseil consultatif électoral de la SADC  a terminé ses consultations sur une note positive. Et ce, après avoir échangé avec M. Denis Kadima, président de la CENI. Cette mission dont les mauvaises langues ont attribué beaucoup de pouvoir, n’était venue prioritairement que pour évaluer si l’environnement politique et sécuritaire du pays est propice à la tenue d’élections libres, équitables, transparentes, crédibles et pacifiques, conformément aux principes et lignes directrices révisés de la SADC. Mais également jauger le cadre légal et constitutionnel régissant les élections présidentielle, législatives et des conseillers communaux du 20 décembre 2023.

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s’est entretenu avec la délégation du Conseil consultatif électoral de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) dont la RDC est membre.

En mission d’évaluation préélectorale arrivée à Kinshasa, il y a une semaine, cette délégation est conduite par l’Avocate Notemba Tjipueja, Vice-Présidente de la SADC et représentant la Namibie.

En sus, elle est chargée d’évaluer si la CENI a pris les dispositions nécessaires à la tenue et au bon déroulement des élections à venir. Au sortir de ces échanges, l’Avocate Notemba Tjipueja en a livré la quintessence.

« L’objet de notre visite était d’informer le Président de la CENI sur les objectifs de notre mission en RDC en tant que Conseil consultatif électoral de la SADC. Nous sommes ici pour mener une évaluation préélectorale en voulant être saisis de la situation politique et sécuritaire du pays pour voir si elles se prêtent à la tenue des élections libres, transparentes, crédibles et pacifiques en conformité avec les principes et lignes directrices de la SADC. Nous évaluons également le cadre juridique notamment la Constitution, la loi électorale, en plus de l’état de préparation de la CENI par rapport à l’organisation de ces scrutins. Nous avons rencontré plusieurs parties prenantes entre autres les autorités gouvernementales, la société civile, les partis politiques, la presse, les différents groupements tels que celui des femmes, de la jeunesse », a déclaré Notemba Tjipueja, Vice-Présidente de la SADC.

Avant de mettre en avant la satisfaction qui se dégage de la mission effectuée par la délégation prête à revenir lors des consultations électorales pour accompagner la mission d’observation électorale attendue en décembre 2023.

« Bien évidemment, la CENI est un acteur clé dans ce processus électoral, c’est pourquoi nous y sommes revenus rencontrer cette fois-ci le Président afin d’évaluer l’état de préparation de ces scrutins. En effet, nous sommes satisfaits de la mission que nous avons menée. Nous avons dans un premier temps pris langue avec le 1er Vice-Président, il y a quelques jours, qui a répondu à plusieurs questions que nous avions et nous a également envoyé par écrit un document sur les informations qui ont été demandées. Cela a été suivi par les échanges de ce jour avec le Président qui a répondu à toutes les questions concernant le processus électoral et certains points qui ont été relevés lors de nos rencontres avec les autres parties prenantes au processus électoral. Ses réponses étaient fort satisfaisantes et nous sommes heureux de constater tout le travail qui se fait au niveau de la CENI et dans le même temps, nous sommes impatients de revenir lors des élections avec la mission d’observation que nous allons accompagner », a-t-elle souligné.

Cette mission s’inscrit dans le cadre de la continuité des actions menées dans le cadre de la consolidation de la paix ainsi que du renforcement de la démocratie et du système électoral dans cette sous-région du continent africain.




Accuser Christophe Lutundula de tribaliste, c’est être de mauvaise foi!

Nous avons suivi avec regret les accusations portées contre le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères et Francophonie, qualifié de tribaliste, accusations selon lesquelles il n’envoie en poste que ses frères Tetela, il a mis en place deux Directeurs Chefs de service qui sont Tetela comme lui. On reproche également à Christophe Lutundula de privilégier plus de Tetela dans les listes des agents qui doivent être mécanisés. Face à ces allégations mensongères, il y a lieu de noter les faits suivants, qui sont vérifiables :

1. Il n’y a pas de tribalisme chez Lutundula. Il n’y a jamais eu de tribalisme dans le chef du VPM Lutundula dans tout ce qui est fait. Si on est de bonne foi, on doit d’abord le remercier pour ce qu’il fait. C’est depuis des années que nos diplomates ne sont plus allés en poste. Ce que fait Lutundula c’est une innovation et dans la procédure d’envoie en poste, il a travaillé étroitement avec l’administration.

Pour preuve, tous les projets relatifs aux ordres de mutation viennent toujours de l’administration. Vous y trouverez toujours le paraphe du Directeur des Ressources Humaines et du Secrétaire Général aux Affaires étrangères. On ne peut donc pas lui attribuer le fait d’avoir envoyé des gens en poste et dire qu’il n’a envoyé que ceux qui sont de sa tribu.

Ce qu’on reproche à Lutundula est en fait une réforme courageuse que tout le monde applaudit. La vérité est que nos missions diplomatiques étaient dégarnies, soit du fait que la plupart de nos diplomates avaient carrément abandonné leurs postes avant 2021 pour non-paiement des loyers ou leurs salaires, soit certains étaient même fatigués pour avoir fait plus de 5, 10, voir même plus de 30 ans en poste sans être remplacés.

Aujourd’hui, c’est une grande première depuis plusieurs décennies, parce qu’on envoie des gens en poste avec frais d’installation et ceux qui sont rapatriés obtiennent des frais pour ce faire.

2..Ceux qui passent dans les médias et les réseaux sociaux pour lancer ces accusations, on se demande si ils comprennent ce qu’ils affirment. On reproche à Christophe Lutundula d’envoyer des gens en poste qui n’ont pas de numéro matricule. Mais cette situation n’est pas une innovation aux Affaires étrangères. Ces agents, cette catégorie, constituent ce qu’on appelle les « Hors Cadres ». Lutundula, comme VPM au MINAFFET, n’a pas inventé ce terme, encore moins cette situation. Lorsqu’on veut faire une mise en place, il y a des postes techniques qui nécessitent le recrutement de certaines personnes qui ne sont pas du MINAFFET, et en faire des diplomates ensuite. C’est exactement la même situation quand le Chef de l’Etat nomme des ambassadeurs dits « politiques » car n’étant pas diplomates de carrière.

Sur les Hors Cadres envoyés en poste, il n’y a pas que des Tetela. Ceux qui accusent le VPM parlent sans avoir des statistiques. En effet, les chiffres existent et prouvent une toute autre histoire, contraire à leurs accusations.

3. S’agissant des directeurs. Soyons sérieux. Actuellement, au sein de l’administration des affaires étrangères, il y a 16 directions, donc 16 postes de directeurs chefs de service. Il n’y a que deux qui sont Tetela (Chancellerie et Ressources Humaines). Dans les critères de nomination, il y a aussi la compétence qui compte. Et c’est un pouvoir discrétionnaire. Pour quelle raison on ne devrait pas nommer un Tetela alors qu’il fait preuve de compétence et maitrise un secteur précis ? Il faut d’ailleurs éviter l’inverse qui serait une politique de discrimination. Quand ils disent qu’il y a deux Tetela, pourquoi ils ne font pas mention de différentes autres tribus ou régions qui comptent 2 ou plus des directeurs ?

Avant cette mise en place, avant donc l’arrivée de Christophe Lutundula aux Affaires étrangères, le Ministère comptait 14 directions aux Affaires étrangères. Il y avait 4 directeurs chefs de service d’une même province (Chancellerie, services généraux, affaires juridiques et Direction Afrique). Bien avant encore l’arrivée du VPM Lutundula, nous sommes en 2017, sur les 14 directions des affaires étrangères, 4 étaient gérées par des directeurs chefs de service issus du grand Katanga (Protocole d’Etat, Francophonie, Chancellerie et Organisations Internationales. Tous étaient originaires du même espace que la personne qui est passée sur vos antennes accusant Lutundula d’être tribaliste.

Aujourd’hui, sur les 16 directeurs, 2 sont du l’ancien Bandundu, 2 autres du Kongo Central, 2 du Maniema, et 4 de l’espace Kasaï (Kasaï/Lomami).

Vous voyez ! Toutes ces personnes avec qui le VPM Lutundula travaille au Ministère, ce sont des gens qu’il a trouvées ici. Si il se fait qu’il y a beaucoup des Tetela au MINAFFET, mais ce sont des gens que Lutundula a trouvés ici. Il y a eu plusieurs ministres des affaires étrangères avant Lutundula, et certains étaient Tetela.

Il n’y a donc pas de tribalisme, ni dans l’affectation en poste, ni dans les nominations, ni dans les promotions. Tout cela est fait sur base des critères établis préalablement.

M. Kahumba qui est passé sur vos antennes et qui parle de tribalisme aux affaires étrangères, son propre fils a été envoyé en poste par le même VPM Lutundula. Est-il Tetela comme le VPM ? Un autre de ses fils travaille à la Chancellerie, est-ce Lutundula qui l’avait recruté ?

La vérité est que ces gens sont de mauvaise foi. Ils sont également manipulés par le Secrétaire Général que le VPM venait de suspendre, alors qu’il s’agit d’un dossier administratif et l’action disciplinaire étant en cours. À ce sujet, le SG suspendu a même réagi il y a peu, répondant au VPM. Il n’a pas nié les faits lui reprochés. Dans sa réponse au VPM, le SG justifie faits sans les avoir niés.

Alain Tshibanda Ngoy

Conseiller en communication et porte-parole du Ministère des Affaires Étrangères et Francophonie

République Démocratique du Congo




10 ans de l’initiative la ceinture et la route: Ils ont répondus présents

Venus des différents coins du monde, les journalistes internationaux, mais aussi locaux ont également répondu présents à ce 3e Forum de l’initiative de la ceinture et la route qui se tient à Beijing sous le thème : «Coopération de la haute qualité de la ceinture et la route: Ensemble pour un développement et une prospérité communs».
De la presse écrite, en passant par les médias audiovisuels, pour chuter par les médias sociaux en tout cas, un engouement qui a traduit l’importance de l’événement aux yeux du monde, mais aussi des pays amis de la République populaire de Chine.
Un dispositif a été mis sur pieds par les organisateurs, question de permettre aux professionnels des médias de répondre non seulement aux attentes des organisateurs, mais aussi aux attentes des leurs rédactions en rapport avec la couverture médiatique de l’événement.


Parmi les journalistes, l’Afrique également a été fortement représenté, Central, Ouest, de l’Est et Magrébins.
Lancé par le président Xi Jinping, cette initiative la ceinture et la route est une véritable aubaine pour l’Afrique, compte tenu du modèle du développement que propose la République populaire de Chine à travers ce grand projet. Si pour certifier les journalistes africains, il est temps que les dirigeants comprennent la vraie politique de développement que propose la Chine afin de mieux répondre à cette vison, d’autres invités, les dirigeants doivent être sérieux en proposant un modèle de coopération répondant aux besoins prioritaires de leurs populations.
HM




En visite au Nord-Kivu : Le ministre Désiré M’Zinga découvre les PME installées dans le territoire de Nyiragongo

Après le centre-ville et la périphérie de Goma, le lundi 16 octobre, le ministre Désiré M’Zinga Birihanze a pris la route de Virunga, en territoire de Nyiragongo, poursuivant sa mission d’inspection auprès des PME appuyées par le gouvernement à travers PADMPME.

Le zoning industriel de Virunga et le site de Shaheru à Munigi étaient les sites ciblés dans son agenda. Le ministre y a découvert tour à tour des entreprises bénéficiaires de l’accompagnement de son ministère dans le cadre du programme croissance et développement mené par le PADMPME, mais aussi d’autres entreprises installées dans ce parc promu par Virunga Développement.

La particularité de ce parc industriel est le regroupement des entreprises en production dans des espaces dédiés. Par ailleurs, PADMPME appuie ce projet via un protocole de collaboration pour y soutenir l’érection d’un centre des PME, ces véritables espaces de vie pour les entreprises en développement.

Le ministre M’Zinga a rencontré quelques-unes de ces entreprises lauréates du COPA à l’instar de Paper Bag, Kivu Paper BAG, Gopher, Makala ya kwetu, Cassy Juice ou Kivu Kuku. Toutes lui ont fait la démonstration de leur fonctionnement et présenté leurs produits en exhibition. Elles ont aussi saisi l’occasion pour soumettre au chef du portefeuille des PME quelques doléances pour l’amélioration de leur production. Il s’agit notamment de la question fiscale, du complément de l’accès au financement. Ce à quoi Désiré M’Zinga a promis d’apporter des solutions durables en portant la question au gouvernement pour envisager, notamment une amnistie fiscale pour les PME en phase de démarrage. Les autres défis trouveront solution dans une approche plus globale selon la prise en charge idoine du gouvernement.

Par ailleurs, le patron de l’EPME s’est engagé à ramener le Premier ministre dans les mêmes installations pour une visite lors des états généraux de l’entrepreneuriat en RDC annoncés le 24 octobre courant.

Pour rappel, le ministre M’Zinga est arrivé à Goma en fin de semaine dernière pour se rendre compte des résultats du projet d’appui au développement des micro, petites et moyennes entreprises (PADMPME) conduit par son ministère. Dans ce cadre, il a visité et palpé du doigt les réalisations des PME appuyées par ce projet et apprécié la qualité de leur évolution.

Le mois d’octobre est décrété par le ministre comme « mois de l’entrepreneuriat » avec un agenda qui aligne entre autres la présentation du projet « Un million des PME pour 8 millions d’emplois », les états généraux de l’entrepreneuriat, etc.




Enfin, la DGDA libère le matériel de production du match TP Mazembe-Espérance de Tunis

Pendant que le match de TP Mazembe est déjà délocalisé en Zambie, le gouvernement vient d’accorder, ce mardi 17 octobre, à travers un message phonie de la DGDA, la libération du matériel de production du match contre Espérance de Tunis. Entre-temps, c’est ce lundi 16 octobre que la Direction générale de migration (DGM) a fait parvenir un pli de près de 60 visas au TP Mazembe. Et pourtant, si cela était arrivé dimanche matin, on n’en serait pas là.

Des informations en provenance de Lubumbashi font état d’un sabotage dont serait victime l’équipe du TP Mazembe en rapport avec une demande de matériels de retransmission télévisée des rencontres de cette équipe dans la compétition de l’African Football League.

Lors du briefing presse du 16 octobre dernier, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias a expliqué que le président de la République demeure le premier sportif par excellence et il ne peut pas accepter que le TP Mazembe soit saboté.

« Le ministre Kabulo m’a donné quelques précisions. Le Gouvernement prend en charge la participation es équipes dans les compétitions et il n’y a pas d’exception pour Mazembe », dit-il.

A ce propos, le Gouvernement tient à préciser ce que ce n’est que cet après-midi (Lundi 16 Octobre 2023) que le Gouvernement a reçu un courrier du comité de normalisation de la Fédération Congolaise de Football association relative à une telle demande pour un match qui doit se jouer dans une semaine pour qui la CAF a déjà pris la décision de délocaliser.

Dans cette correspondance tardive, indique le communiqué de presse, qui ne présente plus d’intérêt vu la décision de la CAF déjà mentionnée et signée par le Président Dieudonné Sambi et le secrétaire général Innocent Kibundulu, le CONOR sollicite l’importation en franchise temporaire et l’enlèvement matériel de transmission Télévision. Ce matériel provient du Portugal et est destiné à retransmettre les matchs qui se dérouleront dans le cadre de l’African Football League.

« Cette façon de faire vient démontrer la volonté de certains qui cherchent à nuire au Gouvernement Congolais en lui faisant porter la responsabilité de faits qui lui sont étrangers car non saisi officiellement pour ce dossier. D’ailleurs personne n’est dupe et l’opinion publique et sportive congolaise sait le prix que le gouvernement de la République attache à la bonne tenue des manifestations qui engagent nos équipes de toutes les fédérations dans les compétitions africaines et dans le reste du monde », indique un communiqué du ministère des Sports et Loisir.

Le gouvernement sous le leadership du Chef de l’Etat et du 1er ministre a toujours et continuera à mettre un point d’honneur pour que les choses se fassent dans le plus strict respect des droits de nos équipes et dans le respect de notre population qui a le droit de soutenir ses équipes surtout lorsqu’elles ont l’opportunité de jouer à domicile.

Le gouvernement, à travers le ministère des Sports et loisirs, a toujours pris en charge, matériellement et financièrement, en fonction des états des sommes présentées au Ministère des Sports et Loisirs par les équipes concernées, toutes les dépenses nécessaires à une bonne tenue des matchs.

Et les autres demandes de nature administrative sont aussi toujours traitées avec diligence. En exemple, la demande de visa de courtoisie concernant les officiels de la CAF présentée récemment par le TP
Mazembe est déjà traitée par les services du Ministère des Sports et Loisirs et des Affaires Etrangères.

« Si le Gouvernement a été saisi au moment où la CA avait déjà pris la décision de délocaliser le match, que voulez-vous que l’on fasse ? Lorsqu’il y a une question administrative, il faut cesser de mettre la politique là-dedans », conseille Patrick Muyaya.

JMNK




Possible report des élections ou une transition : Halte aux fausses informations sur la mission de la SADC

Halte aux fausses informations qui circulent sur la toile concernant les objectifs de la mission du Conseil consultatif électoral de la SADC (SEAC), en rapport avec un possible report des élections ou une transition. Ces rumeurs semblent avoir pour intention de détourner l’attention de ceux qui doivent participer aux élections.

Une polémique inutile est née à l’occasion du travail qu’effectue en République démocratique du Congo la mission de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC). Nombreux sont ceux-là, non préparés pour affronter les élections du 20 décembre 2023, ont prétendu que la SADC était venue en perspective d’un potentiel dialogue, visant à organiser un glissement.

Tout ceci est faux, parce que lorsqu’un pays membre de la SADC se prépare à organiser les élections, il y a des missions d’observateurs qui se déploient. Bien avant l’organisation des élections, des missions d’observation se déploient pour mesurer la température. C’est dans ce sens que la SADC est venue se rendre compte comment les élections se préparent.

A en croire Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias qui s’exprimaient à l’occasion du Briefing Presse, c’est tout l’écosystème qui est passé en revue. Il a confirmé que les élections auront lieu le 20 décembre 2023 et le seul dialogue que nous aurons, c’est avec le peuple congolais.

Muyaya s’est étonné de constater qu’il y a des compatriotes qui, en lieu et place de préparer les élections, préparent par contre la contestation. C’est ainsi que le chef de l’Etat, lors de sa prise de parole, a confirmé que nous serons dans les bureaux de vote jusqu’à la fin des opérations électorales.

Sadc, une mission normale

Il sied de souligner que la République Démocratique du Congo est membre de la SADC (la Communauté de Développement de l’Afrique Australe). A ce titre, elle bénéficie comme tous les Etats membres de la SADC, d’une attention en ce qui concerne le processus électoral dans le cas d’espèce. C’est dans ce cadre que s’inscrit la Mission en cours du Conseil consultatif électoral (SEAC) en République Démocratique du Congo.

Au cours de l’exercice 2022-2023, des missions similaires ont déjà été organisées dans un certain nombre de pays, à l’instar du Zimbabwe, du Madagascar et de l’Eswatini, anciennement appelée Swaziland.

Cette Mission électorale de la SEAC, indique une mise au point publiée à cet effet, consiste comme dans les autres pays membres de l’Organisation, à collecter des informations sur l’environnement juridique, sécuritaire et pollinique auprès des acteurs et parties prenantes concernés par le processus électoral notamment la CENI, le Gouvernement, la Société civile, les Partis politiques, les Organisations confessionnelles, les Groupes de femmes et de jeunes, les forces de sécurité, la MONUSCO et les Médias.

Le rapport de ces consultations sera soumis au Chef de la Troïka (Politique, Sécurité et Défense) de l’Organe de la SADC. Ce rapport permettra l’envoi des observateurs de la SADC lors des prochaines échéances électorales. Il est important de noter que les élections prévues en République Démocratique du Congo auront bel et bien lieu conformément au calendrier électoral publié par la CENI.

JMNK




Processus électoral : Modeste Bahati rassure la mission de la SADC

Dans le cadre de sa mission d’observation électorale, la SADC suit de près les préparatifs des scrutins que la République Démocratique du Congo va organiser en décembre prochain. C’est dans ce cadre que la SADC a dépêché à Kinshasa une mission d’évaluation préélectorale.

Conduite par la vice-présidente du conseil consultatif électoral de la Sadc, l’avocate Notemba Yjipueja, cette délégation a échangé, ce mardi 17 octobre 2023, avec les membres du bureau de la Chambre haute du Parlement congolais, avec à sa tête son président Modeste Bahati Lukwebo.

A cette occasion, le président du Sénat a présenté à ses hôtes les réformes initiées par cette institution pour renforcer la transparence du processus électoral. Au nombre de ces réformes figure notamment la recommandation de publier les résultats de vote bureau par bureau dans tous les sites où la Ceni installera lesdits bureaux.

Parlant du processus électoral en cours, l’honorable Modeste Bahati a rassuré la mission de la Sadc sur son bon déroulement. Car, la Ceni respecte le calendrier fixé, et certains acteurs politiques qui étaient hésitants au départ ont fini par prendre place à bord du train des élections.

Le président du Sénat a souligné qu’Il est de l’intérêt de tous que les élections se déroulent en toute transparence, pour éviter des contestations post électorales qui sont généralement sources de troubles après les scrutins.

Modeste Bahati a également saisi cette occasion pour demander à la mission de la Sadc de s’impliquer pour la restauration d’une paix durable en République Démocratique du Congo, gage de développement de la région

« La mission cherche à recueillir les informations sur la situation sécuritaire et politique de la Rdc. Si cet environnement politique et sécuritaire doit permettre d’évaluer si le pays est prêt à organiser les élections dans environnement paisible. Et puis, il y a les réformes juridiques et la loi électorale elle-même si elle a subi les réformes avec nos principes électorales de la SADC. Et puis, nous voyons aussi la CENI, voir le degré de préparation des élections. Ces échanges avec le président de la CENI et du Sénat vont être intégrés dans notre rapport », indique le porte-parole de cette délégation.

Après le Sénat, la délégation de la Sadc poursuivra ses consultations auprès de différents acteurs du processus électoral en Rdc. Et son rapport sera réservé au président de la Zambie en sa qualité de président de la troïka de l’organe de coopération en matière de défense et sécurité de la Sadc.




Le Royaume du Maroc condamne fermement le bombardement par les forces israéliennes de l’hôpital “Al Maamadani” dans la bande de Gaza (MAE)

Le Royaume du Maroc condamne fermement le bombardement par les forces israéliennes de l’hôpital “Al Maamadani” dans la bande de Gaza, qui a fait des centaines de morts et de blessés, indique, mardi, le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

Le Royaume du Maroc réitère son appel à ce que les civils soient protégés par toutes les parties et qu’ils ne soient pas pris pour cibles, précise le ministère dans un communiqué.

Et le ministère d’ajouter que le Royaume du Maroc, dont le Souverain, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, préside le Comité Al-Qods, souligne l’urgence de fédérer les efforts de la communauté internationale pour mettre fin, au plus vite, aux hostilités, respecter le droit international humanitaire et œuvrer pour éviter que la région ne sombre dans une nouvelle escalade et de nouvelles tensions.




Sahara marocain : des origines à nos jours, l’éclairage édifiant de l’IRES

Dans le cadre de la commémoration du 48e anniversaire de l’annonce de la Marche verte par Feu S.M. Hassan II, l’Institut Royal des études stratégiques (IRES) vient de publier un nouvel ouvrage : «Le Livre blanc sur la question du Sahara marocain». Le document explore en profondeur les tenants et aboutissants du différend qui oppose le Maroc à l’Algérie, avec un accent particulier sur la question de la marocanité du Sahara. Présentant des arguments solides à la fois historique, politiques, sociologiques et juridiques, ce livre offre un éclairage unique sur ce conflit complexe, à quelques jours de son examen par le Conseil de sécurité de l’ONU.

L’ouvrage intitulé «Le Livre blanc sur le Sahara marocain», que vient de publier l’Institut Royal des études stratégiques, offre une perspective éclairante sur le différend complexe autour du Sahara marocain. Destiné aux diplomates marocains et aux défenseurs de l’intégrité territoriale du Maroc à l’intérieur du Royaume et à l’étranger, le «Livre blanc» se base, selon le directeur général de l’IRES, Mohammed Tawfik Mouline, sur «les réalités historiques, politiques, sociologiques et juridiques» qui sous-tendent ce dossier. La thèse de la marocanité du Sahara est, selon lui, présentée avec un argumentaire fort et solide.

Les succès diplomatiques du Maroc s’agissant du dossier du Sahara se succèdent de manière soutenue au cours des dernières années. La période allant d’octobre 2022 à octobre 2023 n’a pas dérogé à cette tendance. En effet, depuis l’adoption de la résolution 2654 le 27 octobre 2022, de nombreux progrès ont été enregistrés, tous confortant la position marocaine et discréditant la thèse séparatiste.

Rédigé en quatre langues – arabe, français, anglais et espagnol –, ce document plonge dans les racines du conflit, réaffirme les fondements de la souveraineté marocaine sur ce territoire, décrit la situation actuelle des populations vivant dans la région et met en avant les progrès significatifs accomplis dans le domaine du développement sous la direction éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Il convient de souligner que «la publication de cet ouvrage coïncide avec celle du Rapport du Secrétaire général des Nations unies sur le Sahara et avant l’adoption par le Conseil de sécurité d’une nouvelle résolution sur cette question stratégique pour notre pays, dans un contexte mondial marqué par de grandes incertitudes et où la stabilité régionale devient cruciale», nous explique le directeur général de l’IRES, Mohammed Tawfik Mouline.

L’ouvrage s’articule autour de quatre parties

Cet ouvrage riche en informations se décline en quatre parties bien structurées. La première, «Le démantèlement colonial de l’Empire Chérifien aux 19e et 20e siècles», révèle que cet Empire disposait de frontières internationalement reconnues lors de sa colonisation. Elle rappelle aussi que les tribus du Sahara ont toujours été marocaines et que le Maroc a constamment respecté le droit international concernant la question du Sahara. S’inscrivant dans le prolongement de la Vision Royale, la deuxième partie met en lumière la situation actuelle au Sahara marocain. Elle souligne la primauté accordée au développement décentralisé, la dynamique portée par l’État et les stratégies plaçant l’être humain au cœur des priorités, aux échelles nationale et régionale. La troisième partie se penche sur la situation dans les camps de Tindouf, une zone de non-droit située sur le territoire algérien. Elle évoque aussi les divisions internes du polisario, lequel agit comme un facteur de déstabilisation dans l’espace sahélo-saharien. Enfin, le dernier chapitre démontre comment l’Algérie, partie prenante dans le conflit du Sahara, a instrumentalisé ce différend, en s’entêtant à l’alimenter au détriment de l’intégration maghrébine, et comment elle a systématiquement décliné la main tendue par le Maroc depuis l’indépendance. Ainsi, le «Livre blanc» adopte une approche à la fois historique, géopolitique et prospective pour éclairer sous tous les angles ce conflit complexe, qui oppose le Maroc à la fois au polisario et à l’Algérie.

Le Maroc, un État constitué depuis l’an 789

Le Livre révèle ainsi que, le Maroc, une nation qui remonte à l’an 789 avec la fondation du Sultanat de Moulay Idris 1er, possède une histoire millénaire, marquée par une évolution politique tout en préservant des éléments fondamentaux, notamment sa forme monarchique et son attachement aux principes du droit public musulman dans la conduite des affaires gouvernementales. Au fil des siècles, est-il expliqué avec des illustrations et des documents, la région du Sahara a joué un rôle crucial dans le développement de la nation. Dès le 11e siècle, la dynastie Almohade, originaire du Sahara, a établi le Sahara comme un pivot essentiel de l’État marocain, devenant un carrefour économique vital entre la Méditerranée et l’Afrique subsaharienne, favorisant ainsi des échanges culturels et commerciaux florissants.

La souveraineté du Maroc était traditionnellement ancrée dans la Bey’a, le serment d’allégeance au Sultan, plutôt que par des frontières géographiques rigides. Cependant, à la fin du 19e siècle, la colonisation européenne a entraîné la séparation du Maroc de certaines de ses régions, y compris le Sahara, qui était riche en ressources naturelles. Le Sahara a été détaché du Maroc, malgré les revendications de sa population en faveur de la marocanité, démontrent les rédacteurs du «Livre blanc».

Le Maroc récupère le Sahara grâce à une Marche verte pacifique

Le rapport souligne que depuis la fin du protectorat français en 1956, le Maroc n’a eu de cesse de revendiquer la décolonisation de son territoire, y compris le Sahara, réclamant le territoire situé entre Tarfaya au nord et le Cap Blanc au sud, couvrant une superficie de 266.000 kilomètres carrés. En 1975, l’Espagne a rétrocédé le Sahara au Maroc suite à la Marche verte, une manifestation pacifique de 350.000 citoyens marocains. Cependant, le conflit du Sahara demeure un défi complexe. Il oppose le Maroc non seulement au mouvement séparatiste armé, le Polisario, mais également, et de manière significative, à l’Algérie, qui soutient activement le Polisario à travers divers moyens, qu’il s’agisse d’aide militaire, diplomatique, financière ou médiatique. Cette situation a conduit à l’intervention des Nations unies dans l’espoir de parvenir à une résolution pacifique.

La construction de l’unité maghrébine prise en otage

Selon le rapport, il est impératif de reconnaître que ce conflit artificiel perturbe les relations entre le Maroc et l’Algérie, entravant la construction de l’unité maghrébine. De plus, il a des répercussions négatives sur les relations bilatérales des deux pays avec d’autres États, organisations régionales et internationales, y compris l’Union africaine, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest et les Nations unies. Le rapport souligne également que le maintien d’une milice armée dans la région, associée à des groupes criminels et terroristes, pourrait aggraver l’instabilité dans la région sahélo-saharienne, menaçant ainsi la stabilité du Maghreb, de l’Afrique, de l’Europe et du reste du monde. La main tendue par Sa Majesté le Roi Mohammed VI devrait être saisie pour ouvrir la voie à une paix durable et à la prospérité partagée.

En conclusion, ce livre met en lumière la nécessité de trouver une solution pacifique à ce conflit dans l’intérêt de tous. Le Maroc appelle à la réconciliation avec l’Algérie et à la paix. En rétablissant sa souveraineté sur le Sahara, le Maroc aspire à favoriser le développement de la région, ce qui serait bénéfique non seulement pour les deux pays, mais aussi pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest.